
Feature Story
Michel Sidibé décoré à Monaco par Son Altesse Sérénissime le Prince Albert II
19 novembre 2009
19 novembre 2009 19 novembre 2009
Son Altesse Sérénissime le Prince Albert II (à droite) décore M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, de l'Ordre de Saint-Charles. Monaco, le 18 novembre 2009.
Photo : G. Luci - Palais de Monaco
Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, M. Michel Sidibé, a été décoré de l'Ordre de Saint Charles, en compagnie du Directeur général de l'UNESCO, M. Koïchiro Matsuura, à l'occasion de la fête nationale de la Principauté de Monaco.
L'ordre récompense le mérite et les services rendus à l'Etat ou au Prince de Monaco et constitue l'une des plus prestigieuses distinctions du pays.
La remise de la médaille s'est faite en présence de Son Altesse Sérénissime le Prince Albert II de Monaco, de Son Altesse Royale la Princesse Caroline de Hanovre et de Son Altesse Sérénissime la Princesse Stéphanie.
Dans son discours de remerciement, M. Sidibé a mis l'accent sur l'importance de l'action de Monaco dans la riposte à l'épidémie de sida, en rappelant la contribution financière de la Principauté aux actions des pays prioritaires comme Madagascar ou le Burundi et l'engagement personnel de la famille royale.
Son Altesse Sérénissime la Princesse Stéphanie, Ambassadrice itinérante de l'ONUSIDA, collabore avec l'organisation depuis 2006, par des interventions axées sur la prévention du VIH et sur la sensibilisation aux conséquences de la discrimination à l'encontre des personnes vivant avec le virus.
M. Sidibé a loué le leadership dont fait preuve Son Altesse Sérénissime dans son travail qui vise à accroître la visibilité des questions touchant au sida.
Au cours de sa dernière visite dans la Principauté en mai 2009, M. Sidibé a renouvelé l'accord de financement existant entre l'ONUSIDA et Monaco jusqu'en 2011.
Michel Sidibé décoré à Monaco par Son Altesse Sér
Coparrainants:
Centre de presse:
Reportages:
Visite du Directeur exécutif de l'ONUSIDA, M. Michel Sidibé, dans la Principauté de Monaco (29 mai 2009)
L'ONUSIDA et la Principauté de Monaco s'engagent à renforcer leur coopération dans la riposte au sida (29 mai 2009)
Related

Feature Story
Le rapport annuel de l'UNFPA examine les liens entre VIH et changements climatiques
18 novembre 2009
18 novembre 2009 18 novembre 2009
State of the Worlds Population, 2009
Credit: UNFPA
Pour atteindre ses objectifs, la riposte mondiale au sida devra s'attaquer non seulement au VIH, qui tend à gagner du terrain, mais également aux conséquences des changements climatiques, notamment les pénuries d'eau et de nourriture, l'augmentation de la pauvreté et la fréquence accrue des catastrophes naturelles. C'est ce que soutient le Rapport sur l'Etat de la population mondiale 2009, publié aujourd'hui par le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA).
Le rapport soutient de la même manière que le renforcement de la riposte à l'épidémie de sida permettra davantage aux individus, aux communautés et aux sociétés, de résister socialement aux menaces liées aux changements climatiques et de faire face aux conséquences de ces changements. Le VIH et les changements climatiques sont considérés comme deux problèmes profondément liés, une perception partagée par plusieurs institutions des Nations Unies, dont l'ONUSIDA et le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE).
Avec comme sous-titre « Face à un monde qui change : les femmes, la population et le climat », le rapport sur l'Etat de la population mondiale place les femmes au centre des tentatives visant à affronter les changements climatiques et maintient que les politiques, les programmes et les initiatives diverses auront plus de chances d'atténuer les pires effets de ces changements s'ils prennent en compte les droits et les besoins des femmes.
Les femmes pauvres des pays pauvres sont les plus durement touchées par les changements climatiques, alors qu'elles y contribuent le moins.
Thoraya Ahmed Obaid, Directrice exécutive de l'UNFPA
On estime que les femmes sont plus touchées par les changements climatiques, en partie à cause du fait qu'elles représentent dans de nombreux pays la majorité de la main d'oeuvre agricole, laquelle subit de plein fouet les crises environnementales, et parce qu'elles n'ont que rarement la possibilité de contrôler leur propre vie et de profiter à égalité avec les homes d'opportunités génératrices de revenus ; elles ont plus de chances que les hommes d'être pauvres et de voir leur pauvreté empirer. Ainsi que le formule Thoraya Ahmed Obaid, Directrice exécutive de l'UNFPA, « les femmes pauvres des pays pauvres sont les plus durement touchées par les changements climatiques, alors qu'elles y contribuent le moins ».
De nombreux exemples de conséquences extrêmes des changements climatiques sont cités, de la fonte des glaciers en Bolivie, à la destruction des cultures par les typhons aux Philippines, en passant par la sécheresse en Afrique australe et orientale et les inondations au Vietnam. Dans chaque scénario, les femmes doivent se battre pour continuer d'assurer leur propre subsistance et celle de leurs familles, voire lutter pour leur survie dans certains cas.
Selon le rapport, l'émancipation des femmes et des filles, notamment par des investissements dans la santé et l'éducation, contribue à stimuler le développement économique et à réduire la pauvreté, ce qui permet de mieux faire face aux conséquences des changements climatiques. Les filles plus éduquées auront davantage tendance, une fois adultes, à se protéger contre le VIH et à fonder des familles de petite taille et en bonne santé. En général, l'accès aux services de santé reproductive comme la planification familiale abaisse le taux de fertilité, ce qui contribue clairement à réduire l'impact potentiel des crises environnementales et à accroître les chances d'un développement durable.
« Les femmes doivent faire partie de tout accord sur les changements climatiques, non pas dans le cadre d'une réflexion après coup ou parce que cela est politiquement correct, mais parce que c'est ce qu'il faut faire », affirme Mme Obaid. « L'avenir de l'humanité dépend de notre capacité à mobiliser le potentiel de l'ensemble des êtres humains, et notamment celui des femmes. »
Le rapport sur l'Etat de la population mondiale 2009 soutient que l'égalité des sexes est confrontée à de nombreux défis ; il s'agit pourtant d'une nécessité urgente, non seulement pour améliorer la vie des femmes, mais également pour écarter les effets des crises environnementales. Ce sentiment d'urgence sera relayé auprès des dirigeants et des négociateurs, qui doivent se réunir lors de l'importante conférence sur les changements climatiques prévue en décembre à Copenhague. Il leur est demandé « d'entretenir une réflexion constructive » non seulement sur les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre, mais également sur la population, la santé reproductive et l'égalité des sexes, et sur la manière de contribuer ainsi à l'avènement « d'un monde juste et écologiquement viable ».
Le rapport annuel de l'UNFPA examine les liens en
Coparrainants:
UNFPA
OMS : VIH
OMS: Genre, femmes et santé
Partenaires:
Campagne mondiale des Nations Unies sur les changements climatiques (en anglais)
La Coalition mondiale sur les femmes et le sida (GCWA) (en anglais)
Reportages:
Aliments sur ordonnance: le document de l’Alliance mondiale pour une meilleure nutrition (GAIN) (16 novembre 2009)
Les liens entre violence à l’encontre des femmes et VIH (10 novembre 2009)
Rapport de l’OMS sur la santé des femmes: le sida est la principale cause de mortalité chez les femmes en âge de procréer du monde entier (9 novembre 2009)
Etude des liens entre sida et changement climatique (7 juillet 2009)
Publications:
Etat de la population mondiale 2009 ( fr | ru | ar )
Etat de la population mondiale 2009 : supplément jeunesse ( fr | ru | ar )
Femmes et santé : les faits d'aujourd’hui, l'agenda de demain (en anglais)

Feature Story
En Russie, des artistes s'unissent pour sensibiliser davantage au VIH
18 novembre 2009
18 novembre 2009 18 novembre 2009
Yulia Lasker, Russian singer, who purchased a tapestry at the opening of the exhibition.
Credit: UNAIDS
Pour la deuxième fois, l'ONUSIDA et l'Union russe des personnes vivant avec le VIH s'unissent pour soutenir L'art contre le sida, un projet international qui rassemble des artistes célèbres dans la riposte à l'épidémie de VIH en Russie. Cette année, les bénéfices de la vente des oeuvres d'art sont allés aux familles à faibles revenus, qui élèvent des enfants vivant avec le VIH.
Plus de 30 artistes, photographes et musiciens contemporains originaires de Russie, des Etats-Unis, du Japon, de Grèce et d'Espagne, ont offert leurs oeuvres dans le cadre d'une exposition-vente de charité, qui s'est déroulée à la Maison centrale des artistes, du 12 au 26 novembre 2009. L'an dernier, les fonds récoltés à l'occasion de l'exposition-vente sont allés aux enfants vivant avec le VIH de l'orphelinat de Vsevolozhsk dans l'oblast de Leningrad.
On observe un engagement politique et financier accru en faveur de l'accès universel à la prévention, aux traitements et à la prise en charge du VIH en Russie, et ce, malgré la crise financière mondiale. Le pays s'est fixé comme objectif d'augmenter de 50 000 le nombre de personnes sous traitement antirétroviral en 2009. A travers cette exposition, les artistes, photographes et musiciens aident à faire en sorte que la question du VIH soit abordée ouvertement et contribuent à attirer l'attention du grand public sur ce problème.

One of the art pieces sold at the launch of Art Against AIDS on the 12 of November.
Credit: UNAIDS
Lors de la 3e Conférence sur le VIH/sida en Europe orientale et en Asie centrale, qui s'est tenue en octobre, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, M. Michel Sidibé, a déclaré que des progrès avaient été enregistrés dans la région, de nombreux pays étant en passe d'atteindre leurs objectifs en matière d'accès universel. Cependant, M. Sidibé a également noté que l'épidémie de VIH continuait à prendre de vitesse la riposte au sida, en précisant que le nombre d'adultes et d'enfants vivant avec le VIH en Europe orientale et en Asie centrale avait doublé depuis 2001.
La consommation de drogues injectables est le principal mode de transmission du VIH en Europe orientale et en Asie centrale. La prévention du VIH parmi les consommateurs de drogues et leurs partenaires sexuels constitue donc une composante essentielle d'une riposte fondée sur des données probantes. Même si l'épidémie de VIH de la Fédération de Russie reste la plus importante dans la région, le nombre des infections est en augmentation en Azerbaïdjan, en Géorgie, au Kazakhstan, au Kirghizstan, en République de Moldavie, au Tadjikistan et en Ouzbékistan.
En Russie, des artistes s'unissent pour sensibili
Populations clés:
Coparrainants:
Reportages:
En Russie, « Les artistes contre le sida » aident à combattre la stigmatisation et la discrimination (17 novembre 2008)
Union russe des personnes vivant avec le VIH (9 juillet 2009)
“Art et sida” reçoit des sculptures de Keith Haring (27 novembre 2008)
« Les stars contre le sida » en Europe orientale (19 mai 2008)
Related

Feature Story
Just like you : lancement d’une campagne vidéo de lutte contre la stigmatisation et les préjugés au Brésil
17 novembre 2009
17 novembre 2009 17 novembre 2009Au Brésil, une campagne télévisée devant être diffusée dans tout le pays attire l’attention sur les droits des écoliers, des hommes gay, des lesbiennes, des personnes vivant avec le VIH, de la population afro-brésilienne, des professionnel(le)s du sexe, des réfugiés, des personnes transsexuelles et travesties et des consommateurs de drogues.
Promouvoir l’égalité des droits et attirer l’attention de la société brésilienne sur la question de la discrimination dont sont victimes des hommes, des femmes et des enfants au quotidien dans le pays, tels sont les buts d’une puissante campagne vidéo intitulée Just like you (Exactement comme vous), lancée le 16 novembre à Rio de Janeiro par l’ONUSIDA, en partenariat avec d’autres institutions des Nations Unies et avec le concours de la société civile et d’administrations publiques œuvrant dans le domaine des droits de l’homme.
Dix courts métrages de trente seconde ont été projetés durant le lancement de la campagne. Chacun d’eux présente un panorama de la situation que vit une des populations visées par la campagne – écoliers, hommes gay, lesbiennes, personnes vivant avec le VIH, Afro-Brésiliens, professionnel(le)s du sexe, réfugiés, personnes transsexuelles et travesties et consommateurs de drogues. Ils seront diffusés en portugais sur plusieurs chaînes de télévision à travers le pays et distribués sous forme de CD et DVD à des structures de soins de santé, à des écoles et au Conseil brésilien des entreprises sur le VIH. Sous-titrés en anglais et espagnol, ils peuvent en outre être vus partout dans le monde.
La cérémonie de lancement a été suivie d’une conférence de presse au Palácio do Itamaraty, en présence des responsables communautaires qui ont enregistré les messages de la campagne ainsi que de fonctionnaires de l’Organisation des Nations Unies (UNODC, ONUSIDA, UNIFEM, UNESCO, HCR et Centre d’information). Des représentants des secrétariats spéciaux aux Droits de l’homme et aux Politiques relatives à la promotion de l’égalité raciale, du ministère de l’Éducation et de la société civile y ont également assisté.

“Just like you, I want respect,” still from one of the videos in the “Just like you” campaigne launched in Rio de Janeiro on 16 November, 2009.
Credit: UNAIDS
Attirer l’attention sur les droits de l’homme
Just like you est une campagne de lutte contre la stigmatisation et les préjugés, qui donne la parole à des personnes souvent négligées par la société brésilienne et qui attire l’attention sur l’importance de leurs droits humains. Les films véhiculent les messages de leaders des groupes subissant une discrimination.
Cette campagne est une initiative visant à lutter contre les violations des droits de l’homme et les inégalités dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’emploi, de la sécurité publique et de la vie quotidienne. Parce qu’elle réaffirme l’importance de l’égalité des droits, elle est l’occasion de sensibiliser davantage la société brésilienne au respect des différences qui caractérisent chacun des groupes représentés dans la campagne.
La stigmatisation et les préjugés au quotidien
Des données issues de l’Institut brésilien de géographie et de statistique mettent en évidence les inégalités entre les races et entre les sexes dans le pays en montrant la disparité des revenus mensuels : les hommes blancs gagnent en moyenne R$ 1 200, c’est-à-dire beaucoup plus que les femmes blanches (R$ 700), deux fois plus que les hommes noirs (R$ 600) et trois fois plus que les femmes noires (R$ 400).
Le milieu scolaire est lui aussi réticent à l’égard de la diversité. D’après une enquête portant sur 500 établissements scolaires publics réalisée en 2009 par l’Institut national de recherche et d’études pédagogiques Anísio Teixeira et la Fondation de l’Institut de recherche économique, entre 55% et 72% des élèves, enseignants, directeurs d’école et éducateurs révèlent une réticence à l’égard de la diversité, tout particulièrement en ce qui concerne l’homosexualité (72%).
Adhésion à la campagne
Les préjugés se manifestent à travers des attitudes et pratiques discriminatoires, telles que des humiliations, des agressions et des accusations injustifiées, sous le seul prétexte que des personnes appartiennent à un groupe social particulier.
Pour cette campagne axée sur l’égalité des droits, les institutions des Nations Unies au Brésil se sont jointes à plusieurs associations de la société civile, parmi lesquelles ABGLT (association brésilienne de gays, lesbiennes, personnes bisexuelles, travesties et transsexuelles), AMNB (association de femmes noires brésiliennes), ANTRA (groupement national de personnes travesties et transsexuelles), le Mouvement brésilien des personnes vivant avec le VIH/sida et le Réseau national de prostitué(e)s.
Just like you : lancement d’une campagne vidéo de
Coparrainants:
Partenaires:
Multimédia:
Watch the compaign
(YouTube.com)
Watch the compaign
(Onu-Brasil.org.br)
Contact:
ONUSIDA
Naiara Garcia et Jacqueline Cortes:
Tel: (61) 3038.9220 / 9224 – 9196 9232
Related

Feature Story
Aliments sur ordonnance: le document de l’Alliance mondiale pour une meilleure nutrition (GAIN)
16 novembre 2009
16 novembre 2009 16 novembre 2009
Le Sommet mondial sur la sécurité alimentaire s’ouvre le 16 novembre à Rome. Dans beaucoup de régions du monde, l’absence de sécurité alimentaire et une mauvaise nutrition empirent les effets de l’épidémie de VIH.
Même si le dépistage du VIH s’étend de plus en plus et que les efforts visant à appuyer les besoins nutritionnels des personnes vivant avec le VIH se sont sensiblement intensifiés, les prestataires de services en matière de thérapie antirétrovirale continuent de signaler de nombreux cas de clients présentant un stade avancé de la maladie et une malnutrition sévère. Dans certains programmes de thérapie antirétrovirale, 33 % des personnes qui viennent pour la première fois sont incapables de pénétrer dans le centre de santé sans assistance. Ce chiffre est lié au taux élevé de mortalité au cours des 90 premiers jours de traitement. Pour faire face à cela, les programmes d'aliments sur ordonnance se multiplient rapidement; ils sont conçus pour garantir une alimentation appropriée, et une réadaptation aux personnes participant aux programmes de soins et de traitement en matière de VIH.
Ce document de l'Alliance mondiale pour une meilleure nutrition (GAIN) donne un aperçu de la pensée actuelle sur les modes d'exécution de la mise en œuvre des programmes d'aliments sur ordonnance et sur les problèmes importants y afférents. L'objectif de ce document est de réunir la pensée actuelle et les expériences vécues afin d'identifier les zones de convergence de divergence. Il servira de point de départ aux prochaines consultations au cours lesquelles les problèmes clés pourront être précisés et hiérarchisés et un plan d'action élaboré. Étant donné l’insuffisance de documents sur les programmes d’aliments sur ordonnance, les informations nécessaires pour l'établissement de ce rapport ont été principalement réunies au cours d'entretiens semi structurés avec des membres de gouvernements, d'organisations de la société civile, d'institutions d'aide technique et de groupes de bénéficiaires, ainsi qu’avec des donateurs.
Ce document révèle que, en moins de 10 ans, une large palette de mécanismes et de projets créatifs en matière de programmes d'aliments sur ordonnance ont émergé pour traiter au moins un des trois objectives clés. Ces programmes mettent principalement l'accent sur la rééducation nutritionnelle et/où l’appui nutritionnel du patient afin d'améliorer son bien-être et les résultats du traitement. Cependant, beaucoup de ces programmes ont élargi leur mandat pour inclure la fourniture de filets sociaux de sécurité permettant de contribuer au respect du traitement et de protéger l'intégrité des foyers. De plus, plusieurs de ces programmes ont commencé à soutenir les activités permettant de gagner des moyens de subsistance en vue d'encourager un redressement de la production et de soutenir le suivi du traitement. Les programmes sont fortement contextualisés: certains mettent l'accent sur un ou deux de ces objectifs tandis que d'autres ont une démarche globale par le biais de partenariats et de réseaux d'orientation. Certains programmes se basent sur les centres de santé tandis que d'autres s'appuient sur une présence déjà existante dans la communauté. D'autres encore ont noué des liens stratégiques qui englobent les foyers, les communautés et les centres de santé.
Parmi toutes les personnes interrogées, le sentiment d'urgence conduisant à la création de ces programmes et la reconnaissance de ce qu'il y a encore beaucoup à apprendre sur la façon de bien le faire prédominent. (Actuellement) il n'existe aucun consensus sur la situation optimale de ces programmes. Tout le monde est d'accord pour utiliser les critères anthropométriques pour entrer dans le programme, mais il n’y a pas d'accord sur les critères de sortie. Plusieurs options sont actuellement utilisées, mais aucune donnée ne peut fonder la prise de décisions. À plusieurs endroits, il faut faire plus clairement la différence entre la réadaptation nutritionnelle au niveau du client et l'insécurité alimentaire au niveau du ménage. Il faut orienter et harmoniser les objectifs, les normes et les protocoles.
Ce document s'articule autour de thèmes qui avaient été identifiés en amont du processus.
Parmi ces thèmes, il y a l'intégration et la normalisation; l'allocation de ressources; les exigences et les difficultés en matière de ressources humaines; la gestion des produits de base; les services d'encadrement; le suivi et l'évaluation; le point de vue des bénéficiaires et la perspective sur le long terme. Le rapport se termine sur un résumé des problèmes courants et une première liste de problèmes sur lesquels il faudra assurer un suivi.
Aliments sur ordonnance: le document de l’Allianc
Coparrainants:
Liens externes:
Alliance mondiale pour une meilleure nutrition (GAIN) (en anglais)
Sommet mondial pour la sécurité alimentaire
Publications:
Alimentation sur ordonnance: le document (pdf, 1.59 Mb.)
Related
Providing support to COVID-19-hit households in Côte d’Ivoire

01 juillet 2020

Feature Story
Study tour of Police initiatives in India
13 novembre 2009
13 novembre 2009 13 novembre 2009
Participants of the Study Tour in Kolkata with staff and Board Members of the NGO, SCIR.
National police officers and National AIDS Programme heads from Cambodia, Maldives, Mongolia, Philippines, and Sri Lanka visited India last mnth to get a firsthand experience of law enforcement initiatives on interventions related to high risk populations.
Organised by the UNAIDS India office with support from the Regional Support Team of Asia-Pacific, the 16 participants visited and interacted with programme staff of police-initiated and supported projects in Kolkata and New Delhi. The purpose of the Study Tour was to learn the approaches of and lessons learned from law enforcement efforts for sex workers and injecting drug users and their vital role in creating a supportive environment for HIV interventions.
In Delhi, the participants visited Shakti Vahini, a non-governmental organization (NGO) working with sex workers on GB Road, one of Delhi’s oldest red light areas. Personal interactions with sex workers provided them with first-person stories of the realities of brothel-based sex work and the relationships the workers have built with the district police. The Tihar Prison, India’s largest prison, showcased the prison’s innovative and comprehensive programme for recovering injecting drug users, a model programme now being promoted in other prisons in India.
The Toll-free Hotline run by the Central Reserve Police Force (CRPF) - which has a national workforce of a million workers – was of great interest to the group. With the assistance of software developed especially for the project, the Hotline takes calls from police personnel from all parts of India on HIV, sexually transmitted infections, drug and substance abuse and provides addresses of counselling centres and welfare schemes of CRPF. The Helpline has responded to thousands of calls for information and for referrals to counselling services.
In West Bengal, the group travelled from Kolkata to Asansol, a large industrial town with a settlement of sex workers. The project DISHA Jana Kalyan Kendra began its work in 1995 with a collaboration with the district police force with the aim of improving the health and socio-economic conditions of sex workers in the town. In addition to providing health services, vocational and job skills training, and pre-school education for children of sex workers, DISHA has worked with the police in reducing criminality in the community.
In Kolkata, the Study Tour participants visited the NGO Society for Community Intervention and Research (SCIR) to observe their work with people who inject drugs (IDUs). The NGO works in the community of Tiljala, the largest slum settlement in Kolkata. It offers educational programmes for children, livelihood training for IDUs as well as an oral substitution treatment programme.
The projects covered in the Study Tour gave a novel perspective on the role of the police sector not only as law enforcers but also as community enablers. Given the legal and judicial frameworks in the countries represented by the participants, these innovations gave rise to challenges on how they may be replicated in their countries. The Study Tour, as a South-South learning opportunity, demonstrated encouraging prospects of police leadership to break new ground.
Related
Thailand’s Mplus: HIV services delivered in style

13 décembre 2022
Preventing transmission and tackling stigma: The power of U=U

12 décembre 2022

Feature Story
Le Fonds mondial approuve l’octroi de 2,4 milliards de dollars E.-U. à de nouvelles subventions
12 novembre 2009
12 novembre 2009 12 novembre 2009Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme a approuvé l'octroi, sur deux ans, de nouvelles subventions pour un montant de 2,4 milliards de dollars E.-U. La 20ème réunion du Conseil d'administration du Fonds mondial s’est terminée le 11 novembre à Addis-Abeba (Ethiopie). Les discussions sur les conséquences de la crise financière mondiale sur le plein financement de la riposte au sida ont figuré en tête de l'ordre du jour.
Le Conseil d'administration du Fonds mondial a également annoncé le lancement de son prochain cycle de subvention en mai 2010 qui sera examiné pour approbation lors d'une réunion du Conseil d'administration, qui se tiendra entre novembre 2010 et janvier 2011.
«Nous constatons une énorme demande de financement», a déclaré Michel Kazatchkine, Directeur exécutif du Fonds mondial. «Les pays montrent qu'ils sont à même de transformer de grandes sommes versées par les donateurs en des actions de prévention, de soins et de traitement du sida, de la tuberculose et du paludisme qui sauveront des millions de vies.»
Au début de cette semaine, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, M. Michel Sidibé, s'est adressé au Conseil d'administration du Fonds mondial et a félicité le Dr Kazatchkine pour les excellentes avancées réalisées au cours des 12 derniers mois.
M. Sidibé a indiqué sa préoccupation quant au fait que la demande globale de ressources soit supérieure à ce qui était prévu dans l'hypothèse de financement lors de la réunion de Berlin en 2007 sur la reconstitution des ressources et que cela risquait de placer le Fonds mondial dans une situation où il manquerait de ressources pour 2009 2010. Il a de nouveau un appelé les pays donateurs à veiller à ce que le Fonds mondial soit intégralement financé. Il a aussi appelé de ses vœux des investissements adéquats en matière de prévention qui répondent à la nature de l'épidémie, par exemple en Europe de l'Est, où le VIH est principalement transmis par la consommation de drogues injectables.
Concernant les effets éventuels de la crise financière sur la riposte au sida, M. Sidibé a demandé que des démarches novatrices soient adoptées et a rappelé qu'il fallait créer de nouveaux partenariats dans la riposte au sida.
Avec ses principales démarches, à savoir l'appropriation par pays, la participation de tous, l'obligation de rendre des comptes et le financement basé sur les résultats, le Fonds mondial définit la norme du financement consacré au développement et s'aligne pleinement sur les principes de l'efficacité de l'aide. En saluant cette démarche, M. Sidibé a plaidé pour un engagement toujours plus important avec les pays chargés de l'exécution et les communautés.
M. Sidibé s'est aussi engagé à intensifier l'appui technique du système des Nations Unies et à faire en sorte que l'ONUSIDA, aux niveaux national et régional, élargisse son appui au Fonds mondial.
Un partenariat renforcé au niveau national entraînera une riposte cohérente et plus durable.
Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA
«Un partenariat renforcé au niveau national entraînera une riposte cohérente et plus durable», a déclaré M. Sidibé.
Le Conseil d'administration du Fonds mondial a également approuvé une nouvelle architecture des subventions visant à en simplifier la gestion et le rapport établi par les pays, ainsi qu'à faciliter leur planification stratégique sur le long terme.
Le Fonds mondial a été créé en 2002. Son mandat est de fortement augmenter les ressources destinées à la lutte contre trois des maladies les plus dévastatrices dans le monde, à savoir le VIH, la tuberculose et le paludisme et de diriger les ressources vers les domaines où elles font le plus défaut. Depuis sa création, il a approuvé un financement total de 18,4 milliards de dollars E.-U. pour 144 pays. Le Fonds mondial est un partenariat public/privé mondial entre les gouvernements, la société civile, le secteur privé et les communautés touchées. Le Fonds mondial représente une nouvelle démarche en matière de financement de la santé internationale.
Le Fonds mondial approuve l’octroi de 2,4 milliar
Reportages:
L’ONUSIDA réaffirme son partenariat avec le Fonds mondial, tandis que s’achève la réunion du Conseil d’administration (7 Mai 2009)
Partenariat entre l’ONUSIDA et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme
Appel en faveur d’un financement intégral du Fonds mondial (31 mars 2009)
Nouvel outil pour orienter la rédaction des demandes de subvention adressées au Fonds mondial pour financer des projets contre le VIH (2 février 2009)
Partenaires:
Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme
Centre de presse:
Communiqué de presse : Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (12 novembre 2009) (en anglais)
Related

Feature Story
Suivi des progrès réalisés sur la voie des objectifs mondiaux de la lutte contre le VIH
11 novembre 2009
11 novembre 2009 11 novembre 2009Dans un supplément du numéro de décembre du Journal du SIDA publié aujourd’hui, l’ONUSIDA se penche sur certains problèmes actuellement rencontrés lors du suivi des progrès réalisés sur la voie des objectifs mondiaux de la lutte contre le VIH.
Ce supplément, intitulé Progrès réalisés sur la voie des objectifs mondiaux de la lutte contre le VIH : difficultés rencontrées lors du suivi des indicateurs nationaux, est consacré à l’analyse thématique et technique des données, ainsi qu’aux principaux résultats issus du système de compte rendu de la Session extraordinaire de l'Assemblée générale des Nations Unies sur le VIH/sida (UNGASS).
Ce numéro a été exceptionnellement co-édité par le Dr Deborah Rugg, Chef de la Division Suivi et Evaluation à l’ONUSIDA. Il traite de questions telles que la place des droits de l’homme dans la riposte mondiale au VIH, le niveau estimé de la couverture de la prévention du VIH ou la réponse à la question clé : tient-on le cap pour le compte rendu sur les Objectifs du Millénaire pour le développement en 2015 ?
A un moment où les ressources sont encore plus limitées, des études plus nombreuses et de meilleure qualité sont nécessaires pour voir, de manière efficace, si les programmes ont obtenu les résultats escomptés et si ces résultats portent bien sur les objectifs fixés.
Dr Deborah Rugg, Chef de la Division Suivi et Evaluation à l’ONUSIDA
« A un moment où les ressources sont encore plus limitées, des études plus nombreuses et de meilleure qualité sont nécessaires pour voir, de manière efficace, si les programmes ont obtenu les résultats escomptés et si ces résultats portent bien sur les objectifs fixés », a déclaré le Dr Rugg.
La Déclaration d'engagement sur le VIH/sida de 2001 a fixé des engagements concrets et circonscrits dans le temps pour promouvoir une riposte globale et efficace à l’épidémie. Le secrétariat de l’ONUSIDA s’est donc vu accorder le mandat visant à élaborer un système international de suivi pour les ripostes nationales au VIH afin de gérer ce compte rendu.
Le système qui en est né a donné lieu à un ensemble de données mondiales sans précédent sur les diverses ripostes nationales au VIH et sur les différentes thématiques clés.
Les articles de ce supplément mentionnent des données et des conclusions clés issues du système de compte rendu de l’UNGASS et des données complémentaires tirées d’autres sources sur la situation de l’épidémie mondiale de VIH et sur la riposte.
Suivi des progrès réalisés sur la voie des object

Feature Story
New report calls for policy changes on HIV and disability
11 novembre 2009
11 novembre 2009 11 novembre 2009Participants at the International Policy Dialogue, held in Ottawa, Canada, March 2009
Credit: Health Canada
A new report by Health Canada’s International Affairs Directorate has called for a greater focus on rights of people with disabilities in HIV policy. The report makes recommendations for policy change and follows an International Policy Dialogue held between UNAIDS, Health Canada and the Public Health Agency of Canada in Ottawa in March 2009.
Titled “HIV/AIDS and Disability: Final Report of the 4th International Policy Dialogue”, it calls for the United Nations' Convention on the Rights of Persons with Disabilities (CRPD) to become a catalyst for change by shifting the disability discourse from charity-based or medical-based approaches to a rights-based approach. This approach views people with disabilities as active participants in society, ensuring their wellbeing rather than treating them as passive recipients of charitable goodwill.
The report recommends the involvement of stakeholders in helping CRPD become a tool for change. These stakeholders include WHO, UNICEF, UNAIDS, national governments and ministries and civil society organizations working in the areas of disability and HIV.
There is a double stigma experienced by people living with both HIV and disability. Much effort is required to overcome this, beginning with raising awareness and open communication. For example, in South Africa youth with disabilities are trained to provide HIV prevention and treatment information to their peers; in Kenya HIV screening information is provided to the deaf by the deaf; and Uganda has established mental health clinics for people living with HIV. The report suggests taking a lead from these programmes.
The International Policy Dialogue meeting was organized by UNAIDS, Health Canada and the Public Health Agency of Canada
Credit: Health Canada
It calls for service providers in the AIDS response to be sensitised on how to interact with people with disabilities and to establish mobile voluntary counselling and treatment services to increase access to people living with disabilities who are unable to reach them on their own.
The HIV and Disability report recognises the need for more education and awareness for children, youth and adults living with developmental disabilities, and also suggests working on providing information on sexual and mental to people with disabilities.
The report discusses challenges related to sustaining pilot projects, securing funds, sharing the results and benefits of HIV, AIDS and disability projects, and educating donor countries, governments and NGOs in the value of investing in this area.
UNAIDS, along with WHO and the United Nations Office of the High Commissioner for Human Rights, has collaborated on a policy brief exploring the links between HIV and disability and that also makes recommendations for policy change.
Apart from discussing the actions needed to increase the participation of persons with disabilities in the HIV response and to ensure they have access to HIV services, it also recommends for governments to incorporate persons with disabilities into their national HIV policies.
It also urges civil society to ensure campaigns to combat stigma and discrimination of people living with HIV are also accessible to persons with disabilities and advocates for the latter to be included in planning, implementation and evaluation of HIV programmes.
People with disability
Around 650 million people, or 10% of the world’s population, have a disability. Although people with disabilities are found within the populations at higher risk of exposure to HIV, not much attention has been paid in the past to the relationship between HIV and disability.

Participants in breakout groups at the International Policy Dialogue, held in Ottawa, Canada, March 2009
Credit: Health Canada
People with disabilities and people living with HIV shared their personal experiences during the International Policy Dialogue in March to give voice to both the challenges they face and the abilities they hold.
Persons with disabilities experience all of the risk factors associated with HIV, and are often at increased risk because of poverty, severely limited access to education and health care, lack of information and resources, lack of legal protection, increased risk of violence and rape, vulnerability to substance abuse, and stigma.
New report calls for policy changes on HIV and di
Cosponsors:
Partners:
UN Office of the High Commissioner for Human Rights
Health Canada
Public Health Agency of Canada
Feature stories:
Disability and HIV in Jamaica (08 September 2008)
External links:
Journal of the International AIDS Society - Thematic page on HIV and Disability
Publications:
Policy brief: Disability and HIV (pdf, 207 Kb)
HIV/AIDS and Disability: Final Report of the 4th International Policy Dialogue
Related
UNAIDS is awarded the Science and Medicine Award at the 25th Annual Steve Chase Awards

12 février 2019
AIDS care in the Californian desert
12 février 2019

Feature Story
Les liens entre violence à l’encontre des femmes et VIH
10 novembre 2009
10 novembre 2009 10 novembre 2009
Les femmes vivant avec le VIH sont plus nombreuses à avoir subi des violences et que les femmes ayant été victimes de violences sont davantage susceptibles d’être infectées par le VIH.
Photo: ONUSIDA/P.Virot
De nombreuses études dans le monde confirment qu’il existe des liens entre violence à l’encontre des femmes et VIH. Elles révèlent que les femmes vivant avec le VIH sont plus nombreuses à avoir subi des violences et que les femmes ayant été victimes de violences sont davantage susceptibles d’être infectées par le VIH.
Du 27 au 29 octobre, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), au nom de la famille de l’ONUSIDA, a réuni un groupe de travail composé d’experts et de professionnels de la santé afin qu’ils étudient les données permettant d’établir l’existence de liens entre violence à l’encontre des femmes et VIH ainsi que les interventions et stratégies programmatiques cherchant à éliminer le rapport entre ces deux phénomènes. Cette réunion visait à formuler des recommandations en matière de politiques et de programmation pour l’établissement des programmes nationaux et internationaux de lutte contre le sida. Elle avait également pour objet d’établir une série d’objectifs pour l’avenir relatifs à l’élaboration des programmes et aux travaux d’évaluation et de recherche fondés sur l’examen de données tirées de différentes interventions.
Cette réunion s’inscrivait dans les efforts déployés par l’ONUSIDA pour traduire en termes opérationnels son Cadre de résultats (Une action conjointe en vue de résultats : Cadre de résultats de l’ONUSIDA, 2009 – 2011), dont un des neuf domaines prioritaires est la suppression de la violence à l’encontre des femmes et des filles.
Violence et HIV
D’après un rapport de 2006 du Secrétaire général des Nations Unies, une femme sur trois dans le monde a été battue, contrainte d’avoir des rapports sexuels, ou a subi d’autres formes de sévices au cours de sa vie – l’auteur de cette violence étant généralement une personne connue de la victime.
Pour faire reculer la violence contre les femmes et le VIH, il est indispensable de réaliser des interventions sur le long terme, qui s’attaquent aux facteurs structurels, à l’inégalité entre les sexes et aux normes sexospécifiques néfastes.
Kristan Schoultz, Directeur de la Coalition mondiale sur les femmes et le sida
Les menaces et actes de violence accroissent considérablement la vulnérabilité des femmes et des filles au VIH. En effet, dans de telles situations, il leur est difficile voire impossible de refuser un rapport sexuel, de faire en sorte que leur partenaire soit fidèle ou d’exiger l’usage du préservatif. Le risque de transmission du VIH est plus élevé au cours de rapports sexuels violents ou contraints, car la pénétration forcée provoque des abrasions qui facilitent le passage du virus.
Les femmes et les filles qui subissent ou vivent dans la peur de subir des violences ont de la difficulté à révéler leur statut VIH et à avoir accès à des services essentiels de prévention, de soins et de traitement en matière de VIH. De plus, la crainte d’être victimes de violences ou abandonnées si on découvre leur séropositivité retient les femmes de se soumettre à un dépistage du VIH.
Comme l’a indiqué le Dr Claudia Garcia-Moreno, la coordinatrice de l’étude multipays de l’OMS sur la santé des femmes et les violences familiales à l’égard des femmes, qui travaille au sein du Département Santé et recherche génésiques de l’OMS, « la violence à l’encontre des femmes est une violation fondamentale des droits humains, souvent alimentée par des normes sociales et culturelles anciennes qui la rendent tout à fait acceptable au sein de la société – aussi bien aux yeux des hommes qu’aux yeux des femmes. Il existe néanmoins des mesures concrètes que nous pouvons prendre dans le cadre des ripostes au sida et des actions en faveur du développement pour lutter contre la violence et, partant, améliorer considérablement la santé et la qualité de vie des femmes ».
Changement socio-comportemental
Pour les participants de la consultation, les politiques et programmes qui luttent contre l’inégalité entre les sexes et la violence fondée sur le sexe contribueront à la réalisation des objectifs de l’accès universel à la prévention, au traitement et aux soins en rapport avec le VIH. Investir dans des actions en la matière est une composante essentielle de la programmation relative au VIH.
« Pour faire reculer la violence contre les femmes et le VIH, il est indispensable de réaliser des interventions sur le long terme, qui s’attaquent aux facteurs structurels, à l’inégalité entre les sexes et aux normes sexospécifiques néfastes », a affirmé Kristan Schoultz, le Directeur de la Coalition mondiale sur les femmes et le sida. « Parallèlement, il faut aussi se hâter d’accomplir des progrès à plus court terme, tels que le renforcement des services de conseil et de test volontaires et la fourniture de soins exhaustifs pour les cas de viol, qui répondent aux besoins en matière de santé, sur les plans tant psychique que physique, des personnes ayant survécu à des actes de violence sexuelle. »
Les participants sont d’avis qu’une « mosaïque » d’actions, qui cherche à satisfaire les besoins aussi bien à long terme qu’à court terme en matière de violence et de VIH, peut permettre de contribuer à atteindre non seulement l’OMD 6 (VIH) mais aussi l’ensemble des OMD portant sur la santé, notamment sur la réduction de la mortalité maternelle, la santé sexuelle et reproductive et l’obtention de droits en la matière. Cette approche se situe en outre au cœur de l’OMD 3 (égalité des sexes et autonomisation des femmes) et de l’OMD 1 (réduction de la pauvreté).
Les résultats et recommandations issus de la réunion permettront d’orienter les efforts déployés actuellement aux niveaux national et mondial, notamment par la Coalition mondiale sur les femmes et le sida, la campagne du Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies pour l’élimination de la violence contre les femmes et la campagne pour l’élimination de la violence contre les femmes qui se déroule dans toute l’Afrique. Les recommandations permettront également aux autorités nationales de coordination sida de mieux s’attaquer aux liens entre violence et VIH dans leurs programmes nationaux
Les liens entre violence à l’encontre des femmes
Coparrainants:
Partenaires:
Coalition mondiale sur les femmes et le sida (GCWA) (en anglais)
Reportages:
Rapport de l’OMS sur la santé des femmes: le sida est la principale cause de mortalité chez les femmes en âge de procréer du monde entier (9 novembre 2009)
Donner aux femmes les moyens de se protéger contre le VIH : la promotion du préservatif féminin au Zimbabwe (29 octobre 2009)
UNAIDS partners in new Clinton Global Initiative to address sexual violence against girls (25 septembre 2009)
Un nouveau rapport montre une vulnérabilité accrue au VIH chez les migrantes originaires d'Asie dans les Etats arabes (10 mars 2009)
La Commission de la condition de la femme débute ses travaux par un appel à des mesures permettant d'atteindre les objectifs de l'accès universel et de l'égalité entre hommes et femmes (2 mars 2009)
Contrer les violences faites aux femmes : une tâche essentielle pour la toute nouvelle Coalition caribéenne sur les femmes, les filles et le sida (6 mars 2009)
Mettre l'accent sur la violence sexuelle à l'occasion de la Journée internationale de la femme (5 mars 2009)
Publications:
Les femmes et la santé: la réalité d’aujourd’hui, le programme de demain
Une action conjointe en vue de résultats. Cadre de résultats de l'ONUSIDA (2009-2011) (pdf, 488 Kb.)
2008 Delegates Guide to Women and AIDS: All Women, All Rights (pdf, 506 Kb.) (en anglais)
An Analysis of the Gender Policies of the Three Major AIDS Financing Institutions: The Global Fund to Fight AIDS, Tuberculosis and Malaria, the World Bank and the President’s Emergency Plan for AIDS Relief (pdf, 150 Kb.) (en anglais)