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Genève célèbre la vie positive à l’occasion de la Journée mondiale sida
01 décembre 2009
01 décembre 2009 01 décembre 2009
Si vous faites partie des nombreux voyageurs qui atterriront cette semaine à l’aéroport de Genève, vous remarquerez certainement les gigantesques rubans rouges qui se trouvent dans les halls d’arrivée et de départ, dans une ville qui a choisi d’unir ses forces à celles de l’ONUSIDA et des innombrables organisations de la société civile pour attirer l’attention sur les droits humains et à la Journée mondiale sida.
Terre d’accueil de nombreuses organisations internationales, la Ville de Genève montre l’exemple de par son action contre le VIH dans la communauté. Avec un taux de presque une personne sur cent vivant avec le VIH, Genève est l’une des cités les plus touchées par l’épidémie en Suisse. L’épidémie est alimentée principalement par la consommation de drogues injectables et les rapports sexuels entre personnes de même sexe. Toutefois, les nombreux programmes en place donnent des résultats : l’an passé, pas un seul nouveau cas d’infection à VIH du fait de la consommation de drogues n’a été diagnostiqué.
Fidèle à son engagement de riposter de manière proactive à l’épidémie, et de prendre en compte les besoins de celles et ceux qui en sont affectés, la ville, notamment nombre de compagnies du secteur privé, ont répondu favorablement à l’appel à célébrer collectivement la Journée mondiale sida.
Je suis enchantée de voir tant de personnes de la communauté internationale et locale se rassembler pour montrer leur solidarité et célébrer cette Journée mondiale sida, et je suis honorée de célébrer cette journée avec vous.
Jan Beagle, Directrice exécutive adjointe de l’ONUSIDA. Gestion et relations extérieures.
« Nous pensons que le sida est un problème important pour les gens de Genève, et nous sommes très heureux de nous joindre aux Nations Unies et à la société civile pour montrer notre engagement à répondre aux besoins des personnes vivant avec le VIH, mais également pour sensibiliser le public à une épidémie qui affecte des millions de personnes à travers le monde, » déclare Rémy Pagani, Maire de la Ville de Genève.
Les activités genevoises sont dirigées par un comité de la Journée mondiale sida qui rassemble le personnel des Nations Unies et des membres d’organisations internationales et locales telles que le Groupe sida Genève. Ils étaient mus par le désir de partager leur engagement en faveur de la cause du VIH et ont rassemblé leur créativité et leurs carnets d’adresses pour mobiliser un maximum de personnes autour de la Journée mondiale sida.
La communauté s’est réunie pour former un spectaculaire ruban rouge humain constitué d’environ 200 personnes en provenance des Nations Unies et des réseaux internationaux et locaux œuvrant dans le domaine du sida.
Cela étant, c’est non seulement l’aéroport de Genève qui participe, mais des rubans rouges accompagnés d’une plaque expliquant le symbole du ruban ont également été placés à proximité de cinq monuments importants autour du Lac Léman. Des affiches de la Journée mondiale sida sur lesquelles figurent des messages en rapport avec les droits humains ont été collées sur les trams locaux et les hôtels de la ville ont proposé de déposer à leur réception des rubans rouges et un programme des manifestations.

La Ville de Genève a été un solide partenaire tout au long des célébrations, avec l’illumination de la cathédrale Saint-Pierre et du phare des Pâquis. Les médias locaux ont également été très impliqués, et ont couvert la Journée mondiale sida par des interviews de membres de la communauté locale et internationale pour illustrer à la fois la réalité qui consiste à vivre avec le VIH à Genève et la manière dont répondent les autorités locales.
Un déjeuner de solidarité a été organisé au Siège du Secrétariat de l’ONUSIDA afin de collecter des fonds pour les enfants affectés par le VIH au Cameroun. Le Groupe sida Genève a pris la direction de l’organisation des manifestations commémoratives de la soirée à travers la ville pour se souvenir des amis et des membres de la famille perdus à cause du sida, et aussi pour célébrer la vie positive sur la voie d’un monde libéré de la stigmatisation et de la discrimination.
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Journée mondiale sida 2009
01 décembre 2009
01 décembre 2009 01 décembre 20092009 marque le 21ème anniversaire de la Journée mondiale de lutte contre le sida. Le 1er décembre de chaque année, la communauté mondiale se réunit à la mémoire de ceux qui sont morts du sida et pour attirer l’attention sur cette épidémie planétaire.
Le thème de la Journée de cette année « Accès universel et droits humains » cible la nécessité absolue de protéger les droits de la personne et de garantir un accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en rapport avec le VIH. Cette journée est aussi l’occasion de lancer un appel aux pays pour qu’ils suppriment les lois qui discriminent les personnes vivant avec le VIH, les femmes et les groupes marginalisés. Une série d’événements sont prévus au niveau mondial pour marquer cette Journée.

Messages à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida
Pour marquer l’événement, le Secrétaire général des Nations Unies, le Directeur exécutif du Secrétariat de l’ONUSIDA et les responsables des coparrainants et partenaires de l’ONUSIDA délivrent des messages spéciaux à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida.
Voir les messages à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida

Le Président Zuma et ONUSIDA lancent un appel en faveur d’un mouvement de prévention de masse lors de la commémoration de la Journée mondiale de lutte contre le sida à Pretoria
Pour marquer la Journée mondiale de lutte contre le sida, M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, s’est joint aux Sud-africains pour leur commémoration nationale à Pretoria où il a lancé un appel pour la création d’un mouvement de prévention de masse..
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Lire l'allocution du président Zuma
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Le Secrétaire général des Nations Unies, Naomi Watts, Kenneth Cole, Oscar Winner et Susan Sarandon, entre autres, mettent en avant les droits de l'homme à New York, lors de l'opération « LUMIERE POUR LES DROITS » organisée à l'occasion de la Journée mondiale sida
Dans le cadre des commémorations de la Journée mondiale sida 2009, les lumières de l'Arc de triomphe de Washington Square et d'autres monuments de la ville de New York s'éteindront ce soir à 18h15 en souvenir de ceux qui ont perdu la vie à cause du sida, puis se rallumeront pour mettre en valeur les droits humains des personnes vivant avec le VIH/sida à travers le monde.
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Les lois qui sanctionnent pénalement des groupes et des comportements risquent de compromettre l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en rapport avec le VIH
L'ONUSIDA exhorte les gouvernements à renoncer à promulguer des lois pénales qui entretiennent la discrimination, nuisent à l’efficacité des ripostes nationales au VIH et violent les droits humains.
World l’ONUSIDA exhorte les gouvernements à renoncer à promulguer des lois pénales qui entretiennent la discrimination, nuisent à l’efficacité des ripostes nationales au VIH et violent les droits humains.
Lire le communiqué de presse

Coup de projecteur sur les droits à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida à New York
Pour attirer l’attention sur les droits humains des personnes vivant avec le VIH, M. Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations Unies, sera rejoint à New York par Naomi Watts, Ambassadrice de bonne volonté de l’ONUSIDA, Kenneth Cole, Président du Conseil d’administration de l’amfAR – Fondation américaine pour la recherche contre le sida, et Christine C. Quinn, Présidente du conseil municipal de la ville de New York, sans oublier Keren Dunaway-Gonzalez, jeune militante de 13 ans de la lutte contre le sida.
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Positive Health, Dignity and Prevention
Defined during a technical consultation co-organised by GNP+ and UNAIDS in April 2009, Positive Health, Dignity and Prevention is a new framework based on a human rights approach. It reinforces the leadership of people living with HIV in the design, programming, implementation, research, monitoring and evaluation of all policies and programmes that affect them. GNP+ is releasing the official report of the meeting during World AIDS Day 2009.
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Red Ribbon Award calls for nominations to honour community leadership and action on AIDS
On this year’s World AIDS Day the UNAIDS family and the XVIII International AIDS Conference (AIDS 2010) are announcing a global call for nominations for the 2010 Red Ribbon Award. The Award honours community-based organisations for their contributions in responding to the AIDS epidemic.
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Geneva celebrates positive living on World AIDS Day
If you are one of the 4 million travellers landing in Geneva airport this week, you will surely notice the gigantic red ribbons at the arrival and departure levels of a city that has chosen to join forces with UNAIDS and the myriad civil society organizations to draw attention to Human Rights and World AIDS Day.
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World Bank on World AIDS Day: HIV as key development issue
To mark World AIDS Day this year the World Bank is hosting an event in Washington DC which brings together a wide range of international partners and high-level guests to explore key issues in the challenge to HIV. Entitled Keeping the promise, Investing in the future: Linking HIV/AIDS, food security and maternal and child health, the gathering will examine AIDS as a central development issue, forging critical links between the epidemic and broader development goals.
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Taking World AIDS Day to the airwaves
To mark 2009 World AIDS Day a special amateur radio station 4U1AIDS will operate from UNAIDS Secretariat headquarters in Geneva from 1-7 December 2009 and will be broadcast all over the world via the amateur radio network. The initiative is to encourage radio amateurs all around the globe to participate in World AIDS Day.
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World AIDS Day to be marked by UNAIDS Office in Washington
In collaboration with twenty-six civil society organizations, the United Nations Development Programme (UNDP), the United Nations Office on Drugs and Crime (UNODC), the United Nations Population Fund (UNFPA), and the World Bank, UNAIDS is hosting a luncheon on 1 December which completes a policy forum series on HIV, human rights and key at-risk populations.
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What does living with HIV mean to me?
There are an estimated 33.4 million people around the world living with HIV. As we gather around the globe this World AIDS Day to collectively commemorate, celebrate and speak out, it is important to not lose sight of the individuals behind the numbers and to remember the very real impact HIV has on people’s lives. This is Raffaele’s story.
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Data shows progress needed on HIV testing and treatment for children and mothers
30 novembre 2009
National efforts to combat AIDS, particularly by preventing mother-to-child transmission, are showing positive results, but many HIV and AIDS affected children still struggle to have their basic needs met, according to a report launched today by four United Nations agencies.
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New HIV recommendations to improve health, reduce infections and save lives
30 novembre 2009
On the eve of World AIDS Day, the World Health Organization (WHO) is releasing new recommendations on treatment, prevention and infant feeding in the context of HIV, based on the latest scientific evidence.
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Cricketers help raise AIDS awareness
30 novembre 2009
On the eve of World AIDS Day, some of the world's best-known cricketers called for the international cricket community to continue to support calls for greater awareness to help continue the fight against HIV. Cricketers like Nathan Bracken, Isa Guha, Kumar Sangakkara, Graeme Smith and Virender Sehwag came together to champion the THINK WISE campaign which helps to raise awareness about HIV amongst the cricket community. All international cricketers will also wear red ribbons in matches being playes over the next few days.
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UK rollout The People Living with HIV Stigma Index
30 novembre 2009
An index that documents the stigma experienced by people living with HIV in the country has been launched at the Houses of Parliament, London, United Kingdom. Speakers at the launch included His Excellency Kenneth Kaunda, First President of the Republic of Zambia, Rt. Hon Andy Burnham MP; Secretary of State for Health, and Annie Lennox, singer and founder of The SING Campaign and members of the community research team.
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Eight-year trend shows new HIV infections down by 17%
24 novembre 2009
Data released by UNAIDS and the WHO highlights that beyond the peak and natural course of the epidemic HIV prevention programmes are making a difference. According to 2009 AIDS epidemic update, new HIV infections have been reduced by 17% over the past eight years.
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Press release
Webcast and photos from launch press conference

UNAIDS Outlook 2010: Fresh perspectives
24 novembre 2009
At the moment globally five people are becoming infected with HIV for every two people accessing treatment. It is critical that the way we respond keeps pace with and overtakes the epidemic if we are to see a real change in people’s lives, aspirations and futures. UNAIDS Outlook 2010, a new publication launched today, explores new ideas and provides fresh perspectives on the 2009 epidemiological data.
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Journée mondiale sida 2009
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VIH : nouvelles recommandations pour améliorer la santé, réduire les infections et sauver des vies
30 novembre 2009
30 novembre 2009 30 novembre 2009
Photo : ONUSIDA
A la veille de la Journée mondiale sida, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) publie de nouvelles recommandations sur le traitement, la prévention et l’alimentation du nourrisson dans le contexte du VIH, en se fondant sur les dernières données scientifiques disponibles.
L’OMS recommande désormais de commencer plus tôt le traitement antirétroviral chez l’adulte et l’adolescent, d’administrer des antirétroviraux (ARV) plus faciles à prendre et mieux tolérés et d’utiliser les ARV plus longtemps pour réduire le risque de transmission du VIH de la mère à l’enfant. Pour la première fois, l’OMS recommande que les mères positives au VIH ou leurs nourrissons prennent des ARV pendant l’allaitement pour éviter la transmission du VIH.
« Ces nouvelles recommandations sont fondées sur les dernières données disponibles, » a déclaré le Dr Hiroki Nakatani, Sous-Directeur général chargé du VIH/sida, de la tuberculose, du paludisme et des maladies tropicales négligées à l’Organisation mondiale de la Santé. « Leur adoption généralisée permettra à de plus nombreuses personnes dans des zones à forte charge de morbidité de vivre plus longtemps et en meilleure santé. »
On estime à 33,4 millions le nombre de personnes vivant avec le VIH, et à 2,7 millions celui des nouvelles infections annuelles. Le sida est la première cause de mortalité dans le monde chez les femmes en âge de procréer.
Nouvelles recommandations thérapeutiques
En 2006, l’OMS a recommandé que tous les patients commencent un traitement antirétroviral quand le nombre de leurs CD4 (un moyen de mesurer l’état du système immunitaire) tombe à 200 cellules/mm3 ou en dessous, ce qui correspond généralement au moment où apparaissent des symptômes dus à l’infection par le VIH. Depuis, des études et des essais ont clairement démontré qu’en commençant le traitement plus tôt, on réduit le taux de morbidité et de mortalité. L’OMS recommande donc de commencer le traitement à un seuil de CD4 plus élevé, à savoir 350 cellules/mm3 chez toutes les personnes séropositives au VIH, notamment les femmes enceintes, qu’elles soient ou non symptomatiques.
L’OMS recommande également aux pays de mettre progressivement fin à l’utilisation de la stavudine, ou d4T, en raison des effets secondaires irréversibles à long terme de ce produit. La stavudine est encore communément utilisée dans le traitement de première intention dans les pays en développement, car il s’agit d’un produit peu coûteux et largement disponible. On recommande la zidovudine (AZT) ou le ténofovir (TDF), moins toxiques et tout aussi efficaces.
Les recommandations de 2009 envisagent un rôle accru pour la surveillance au laboratoire en vue d’améliorer la qualité du traitement et des soins en matière de VIH. On préconise notamment un meilleur accès à la numération des CD4 et, le cas échéant, à la surveillance de la charge virale. Mais l’accès au traitement antirétroviral ne doit pas être refusé si ces tests de surveillance ne sont pas disponibles.
Prévention de la transmission mère-enfant et amélioration de la survie de l’enfant
En 2006, l’OMS a recommandé de fournir des ARV aux femmes enceintes séropositives au troisième trimestre de la grossesse (à partir de la 28ème semaine) pour éviter la transmission du VIH à l’enfant. A l’époque, on n’avait pas assez de données sur l’effet protecteur des ARV pendant l’allaitement. Depuis, plusieurs essais cliniques ont démontré l’efficacité des ARV pour la prévention de la transmission au nourrisson pendant l’allaitement. Les recommandations de 2009 veulent promouvoir l’utilisation des ARV à un stade plus précoce de la grossesse, à partir de la 14ème semaine et jusqu’à la fin de la période de l’allaitement.
L’OMS recommande désormais de poursuivre l’allaitement jusqu’à l’âge de 12 mois, à condition que la mère séropositive ou le nourrisson prenne des ARV pendant cette période. Cela réduira le risque de transmission du VIH et améliorera les chances de survie de l’enfant.
« Par ces nouvelles recommandations, nous envoyons un message clair, à savoir que l’allaitement est une bonne option pour chaque bébé, même pour ceux qui ont une mère séropositive au VIH, lorsqu’elle a accès aux ARV, » a déclaré Daisy Mafubelu, Sous-Directeur général de l’OMS en charge de la famille et de la santé communautaire.
Les autorités sanitaires nationales sont incitées par l’OMS à définir les meilleures pratiques d’alimentation du nourrisson (allaitement maternel avec administration d’ARV ou recours à une préparation pour nourrissons) dans leur communauté. Il faut alors promouvoir la pratique retenue comme la seule à suivre en matière de soins.
Avantages et problèmes à surmonter
En commençant plus tôt le traitement antirétroviral, on renforce le système immunitaire et on réduit le risque de maladies et de décès liés au VIH. On diminue aussi le risque de transmission du VIH et de la tuberculose.
Les nouvelles recommandations concernant la prévention de la transmission mère-enfant (PTME) du VIH pourraient ramener le risque de transmission à 5% ou même en dessous. Associées à des pratiques plus judicieuses d’alimentation du nourrisson, les recommandations peuvent contribuer à améliorer la survie de l’enfant.
Le principal problème consiste à améliorer la disponibilité des traitements dans les pays où les ressources sont limitées. L’extension des services de traitement antirétroviral et de PTME se heurte actuellement à une infrastructure insuffisamment développée, à des ressources humaines et financières inadéquates et à une intégration médiocre des interventions dirigées contre le VIH dans le cadre des services de santé maternelle et infantile au sens large.
Si elles sont adoptées, les recommandations se traduiront par un nombre accru de personnes ayant besoin d’un traitement. Mais les coûts supplémentaires associés au traitement plus précoce pourraient être compensés par une diminution des frais hospitaliers, par une meilleure productivité du fait de la diminution des congés maladie, par un nombre inférieur d’enfants rendus orphelins par le sida et par une baisse des infections à VIH.
Un autre défi consiste à encourager plus de gens à se soumettre à des tests de dépistage volontaire et à demander conseil avant l’apparition de symptômes. Aujourd’hui nombreuses sont les personnes séropositives qui attendent trop longtemps avant de se faire soigner, généralement lorsque le nombre de leurs CD4 tombe en dessous de 200 cellules/mm3. Or, les avantages d’un traitement plus précoce pourraient aussi amener davantage de personnes à se soumettre au test VIH et au conseil et à connaître leur statut VIH.
En collaboration avec ses principaux partenaires, l’OMS apportera un soutien technique aux pays pour qu’ils adaptent, adoptent et appliquent les directives révisées. Si elles sont mises en œuvre sur une large échelle, les nouvelles recommandations de l’OMS permettront d’améliorer la santé des personnes vivant avec le VIH, de réduire le nombre de nouvelles infections et de sauver des vies.
VIH : nouvelles recommandations pour améliorer la
Coparrainants:
L'OMS et la lutte contre le VIH/sida
Publications:
Rapid advice: revised WHO principles and recommendations on infant feeding in the context of HIV (November 2009)
Rapid advice: antiretroviral therapy for HIV infection in adults and adolescents (November 2009)
Rapid advice: use of antiretroviral drugs for treating pregnant women and preventing HIV Infection in infants (November 2009)
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La Journée mondiale sida célébrée par le Bureau de l’ONUSIDA à Washington
30 novembre 2009
30 novembre 2009 30 novembre 2009En collaboration avec 26 organisations de la société civile, le Programme des Nations pour le Développement (PNUD), l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (UNODC), le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), et la Banque mondiale, l’ONUSIDA accueille un déjeuner le 1er décembre, qui couronne une série de forums politiques sur le VIH, les droits humains et les populations clés à risque.
Au cours de ces derniers mois, l’ONUSIDA a reçu des dirigeants venus du monde entier à Washington, DC, pour débattre des questions de droits humains en matière de lutte contre le VIH dans trois populations clés à risque : le 16 septembre, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes ; le 15 octobre, les professionnel(le)s du sexe ; et le 12 novembre, les personnes qui s’injectent des drogues. Un représentant de chacun de ces groupes abordera les droits humains et l’accès universel. Des représentants de la société civile feront part de leurs recommandations au Gouvernement des Etats-Unis d’Amérique. Le Représentant des Etats-Unis, Jim McDermott (Etat de Washington), prononcera une allocution spéciale.
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12 février 2019
UNAIDS is awarded the Science and Medicine Award at the 25th Annual Steve Chase Awards

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Call for a broader vision for harm reduction

09 novembre 2018

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Messages publiés à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida 2009
30 novembre 2009
30 novembre 2009 30 novembre 2009Pour marquer l’événement, le Secrétaire général des Nations Unies, le Directeur exécutif du Secrétariat de l’ONUSIDA et les responsables des coparrainants et partenaires de l’ONUSIDA délivrent des messages spéciaux à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida.
Secrétaire général des Nations Unies, |
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![]() « Alors que nous célébrons la Journée mondiale de lutte contre le sida, la voie à suivre est claire : nous devons poursuivre les activités qui sont efficaces, mais nous devons aussi prendre d’urgence des mesures plus ambitieuses pour assurer, comme nous en avons pris l’engagement, l’accès universel à des programmes de prévention, de traitement, de soins et de soutien d’ici à 2010 ». Lire le message du Secrétaire général des Nations Unies en | es | fr | ru | ar | ch
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Directeur exécutif de l’ONUSIDA |
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Cliquer sur PLAY pour voir la vidéo |
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« La riposte au sida est un mécanisme efficace pour créer des programmes intégrés dans les domaines de la santé, des droits de l’homme et du développement. Nous devons sortir la riposte au sida de son isolement et créer un large mouvement social qui accélérera les progrès en direction des objectifs du Millénaire pour le développement ». Lire le message du Directeur exécutif de l’ONUSIDA (en | es | fr | ru ) |
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Directeur exécutif de l’UNODC Lire l’intégralité du message |
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Directrice générale de l’UNESCO Irina Bokova « Lorsque je vois comment nous parvenons tous à maintenir et renforcer notre participation à la riposte au sida, je suis profondément convaincue que l’UNESCO continuera de s’attaquer aux facteurs sociaux et structurels qui dynamisent l’épidémie, y compris les inégalités entre les sexes ainsi que la stigmatisation et la discrimination, et de donner aux jeunes les moyens de prendre des décisions éclairées et sans risque pour leur santé. Nous devons tirer profit de nos atouts et aller de l’avant en collaborant avec nos partenaires ». Read the full statement Ar | Ch | Fr | Es | Ru |
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Directeur général de l’OIT Lire l’intégralité du message Fr | Es |
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Envoyée spéciale du Secrétaire général des Nations Unies pour le sida en Afrique « En tant que femmes, nous ne pouvons pas lutter seules contre le VIH. Nous avons besoin du soutien des hommes et des garçons pour développer des attitudes masculines nouvelles et positives qui n’admettent pas les inégalités entre les sexes et qui soutiennent les droits des femmes et des filles dans le domaine de la santé sexuelle et reproductive. Nous devons nous associer avec les hommes pour lutter contre les facteurs qui alimentent l’épidémie sur notre continent, à savoir les rapports sexuels multiples simultanés, la violence sexuelle, les rapports sexuels intergénérationnels et de survie ». Lire l’intégralité du message |
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Ambassadeur de bonne volonté de l’ONUSIDA « Savez-vous que bon nombre des personnes qui vivent avec le VIH ou sont affectées par le virus n’ont pas accès aux soins, au logement ou même à l’emploi. Pourquoi ? A cause de la discrimination. |
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Ambassadeur de bonne volonté de l’ONUSIDA « Savez-vous qu’il existe des soins pour le VIH ? |
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Ambassadeur de bonne volonté de l’ONUSIDA "Ecoutez … |
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Ambassadeur de bonne volonté de l’ONUSIDA Salman Ahmad Message à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida, 1er décembre 2009 « Dans ma dernière chanson, ‘Love Can’ qui fera partie de mon prochain album et livre ‘Rock and Roll Jihad’, il y a un vers qui dit : « lorsque vous regardez avec le cœur, tous les masques commencent à tomber, Amour peux-tu me redonner ce regard ? Je pense qu’il nous faut redécouvrir et réapprendre à voir le monde avec compassion. Lorsque nous regardons avec le cœur, nous découvrons une humanité diverse et magnifique qui englobe aussi ceux qui parmi nous – femmes, enfants et hommes – vivent avec le VIH et le sida. C’est grâce à l’Amour que nous pouvons redécouvrir cette compassion. L’Amour peut nous faire retrouver ce regard perdu ». |
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Ambassadrice de bonne volonté de l’ONUSIDA HRH Crown Princess Mette-Marit of Norway Message à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida, 1er décembre 2009 « L’accès pour tous à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en rapport avec le VIH est un aspect essentiel des droits de l’homme. La violation des droits humains, notamment la stigmatisation et la discrimination, accroît le risque d’infection par le virus et son impact. La Journée mondiale de lutte contre le sida 2009 est pour chacun de nous une invitation à s’engager, prendre soin des autres et tenir promesse. |
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UN Plus: UN System HIV Positive Staff Group Message on the occasion of World AIDS Day, 1 December 2009 “Today communities around world will remember the millions who have died of AIDS and speak out in solidarity with those living with HIV. While many of us, thanks to access to treatment, are able to lead full and productive lives, the global response is still not meeting the needs of the vast majority of those living with HIV. Of the almost 10 million people living with HIV in need of treatment, only around 4 million have access, and availability of second and third line therapies is still a challenge.” |
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Dr Marcos Espinal, Executive Secretary of the Stop TB Partnership Message on the occasion of World AIDS Day, 1 December 2009 “We must do more and do it now to stop people living with HIV from dying of tuberculosis. Countries need to find, prevent and treat tuberculosis in all people living with HIV and to test for HIV in all patients with TB in order to provide prevention, treatment and care. To do both they must developer collaborative programmes, nationwide, that address both diseases.” |
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Messages publiés à l’occasion de la Journée mondi
Partenaires:
Campagne mondiale contre le sida
Publications:
Le point sur l'épidémie de sida 2009 (pdf, 3 Mb.) (en anglais)
Perspectives sida 2010 (pdf, 4 Mb.) (en anglais)
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Un rapport de l’ONU montre qu’il faut progresser dans le dépistage et le traitement du VIH pour les enfants et les mères
30 novembre 2009
30 novembre 2009 30 novembre 2009NEW YORK/GENEVE/BARCELONA 30 novembre 2009 - Les efforts nationaux de lutte contre le SIDA, en particulier ceux déployés pour prévenir la transmission du virus de la mère à l’enfant, montrent des résultats positifs, mais nombre d’enfants touchés par le VIH et le SIDA continuent à avoir beaucoup de mal à faire satisfaire leurs besoins essentiels, affirme un rapport publié aujourd'hui par quatre institutions des Nations Unies.
Le rapport, intitulé Enfants et SIDA : quatrième bilan de la situation, 2009, et publié conjointement par l’ONUSIDA, le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), l’UNICEF et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), présente des données sur les interventions qui protègent les femmes et les enfants contre le VIH et le SIDA et un ensemble de principes visant à accélérer les actions entreprises.
Les données indiquent qu'il y a eu des progrès significatifs dans certains pays, tant dans le traitement pour éviter la transmission du virus de la mère à l'enfant que dans le dépistage du VIH chez les femmes enceintes. Un traitement de prévention de la transmission de la mère à l’enfant est désormais assuré à 95 pour cent des femmes qui en ont besoin au Botswana, 91 pour cent en Namibie et 73 pour cent en Afrique du Sud - tous des pays à forte prévalence du VIH. Le progrès est particulièrement manifeste en Afrique du Sud, où la couverture n’était que de 15 pour cent en 2004.
« Dans le monde, 45 pour cent des femmes enceintes séropositives reçoivent maintenant un traitement pour les empêcher de transmettre le VIH à leurs enfants, soit une augmentation de près de 200 pour cent par rapport à 2005 », a déclaré Mme Ann M. Veneman, Directrice générale de l'UNICEF. « Le défi consiste à faire passer à grande échelle le traitement dans des pays comme le Nigéria, où vivent 15 pour cent des femmes enceintes séropositives du monde ».
Actuellement, 10 pour cent seulement des femmes du Nigéria sont testées pour le VIH et 90 pour cent des femmes enceintes vivant avec le VIH n’ont pas accès à des traitements de prévention de la transmission à leurs enfants.
Les liens entre la pauvreté des ménages, la santé maternelle et infantile, et le VIH restent forts. Cependant les succès sont évidents lorsque les gouvernements se sont engagés vigoureusement à améliorer la santé de la mère et de l’enfant – notamment dans le domaine du dépistage et du traitement du VIH – et lorsque les tests et les traitements ont été incorporés dans les programmes de santé maternelle et infantile d’ensemble. Les progrès seront plus marqués si l’on s’attaque aux causes profondes de la vulnérabilité au VIH, notamment la pauvreté, l'inégalité entre les sexes et la violence sexuelle.
Le traitement pédiatrique des enfants séropositifs dans le monde est certes encore en retard par rapport au traitement des adultes, mais il progresse et il est offert à 38 pour cent de ceux qui en ont besoin, une amélioration de près de 40 pour cent en un an seulement. Des preuves récentes indiquent que le diagnostic réalisé chez le nourrisson dans ses deux premiers mois de vie et l'initiation précoce du traitement antirétroviral (ARV) peuvent conduire à une réduction significative de la mortalité de l’enfant mais les données montrent que, dans le monde, 15 pour cent seulement des enfants nés de mères séropositives au VIH sont actuellement testés lors de leurs deux premiers mois de vie.
« Pour accroître le dépistage du VIH pour les mères et les enfants, nous avons besoin de nous attaquer aux barrières sociales, telles que la violence, la stigmatisation et la discrimination, et renforcer les systèmes de santé », a déclaré Mme Thoraya Ahmed Obaid, la Directrice exécutive de l’UNFPA. « En offrant des services intégrés pour les soins de santé maternelle et infantile, la planification familiale et le dépistage du VIH, les conseils et le traitement, nous pouvons sauver et améliorer la vie de millions de femmes et d'enfants ».
La situation des enfants orphelins à cause du VIH et/ou séropositifs reste un souci majeur car, sur huit familles qui s’occupent d’enfants vulnérables et orphelins, une seule reçoit une aide extérieure, comme des soins médicaux, une assistance financière et un soutien pour l'éducation.
Les femmes et les filles âgées de 15 à 24 ans constituent un autre groupe particulièrement éprouvé. Les femmes et les filles de ce groupe d'âge en Afrique subsaharienne continuent de représenter près de 70 pour cent de toutes les nouvelles infections parmi les jeunes de la région.
Le rapport suggère que pour freiner les moteurs de l’épidémie - notamment les violences sexuelles – il faut inclure les hommes et les garçons dans les interventions.
Le rapport montre que les investissements dans la prévention et le traitement du VIH et du SIDA portent leurs fruits, notamment pour les femmes et les enfants. S’ils sont maintenus, et soutenus par un engagement vigoureux et des politiques judicieuses, on en mesurera les dividendes en nombre de vies sauvées.
Un rapport de l’ONU montre qu’il faut progresser
Coparrainants:
Contact:
Kate Donovan,
UNICEF
Tel: 212 326 7452
E-mail: kdonovan@unicef.org
Richard Leonard,
ONUSIDA
Tel: +1 646 666 8009
E-mail: LeonardR@unaids.org
Publications:
Enfants et SIDA : quatrième bilan de la situation, 2009 (pdf, 5.04 Mb.) (en anglais)

Feature Story
Elaboration d’indicateurs sur la stigmatisation et la discrimination liées au VIH
30 novembre 2009
30 novembre 2009 30 novembre 2009
A recent review of evidence on HIV-related stigma commissioned by UNAIDS and carried out by ICRW revealed that HIV-related stigma is still pervasive and negatively affects the quality of life of people living with HIV. Credit: UNAIDS
Ces dernières années on a fait d’énormes progrès dans la compréhension de la stigmatisation et de la discrimination liées au VIH, à savoir comment mesurer et réduire ces phénomènes. Néanmoins, la grande diversité des moyens utilisés pour mesurer les causes, le degré et les conséquences de la stigmatisation fait qu’il est difficile d’établir des comparaisons de son importance dans différents milieux et populations. En outre, le manque d’indicateurs au niveau du programme, et à l’échelle nationale et mondiale a été un obstacle de taille à l’élargissement des programmes de réduction de la stigmatisation.
Pour renforcer la prise de conscience de la stigmatisation et de son impact dévastateur sur la vie des gens, l’ONUSIDA a rassemblé des chercheurs, des experts du suivi et évaluation, des responsables de l’exécution des programme VIH, et des personnes oeuvrant au niveau des politiques pour échanger les enseignements tirés eu égard à l’évaluation de la stigmatisation, pour examiner les instruments de mesure et poser des jalons pour l’élaboration d’un ensemble d’indicateurs communs normalisés sur la stigmatisation et discrimination liées au VIH.
«Nous avons la confirmation que malgré les différents visages et expressions que prend la stigmatisation d’un endroit à l’autre, la structure sous-jacente reste la même,» a déclaré Barbara de Zalduondo, Chef de la Division Appui aux priorités programmatiques de l’ONUSIDA. «Nous nous sommes quittés convaincus qu’il existe des facteurs communs de la stigmatisation, et que nous pouvons utiliser divers instruments pour les mesurer et faire des comparaisons.»
La réunion de trois jours s’est tenue à Washington du 23 au 25 novembre en collaboration avec le Réseau mondial des personnes vivant avec le VIH (GNP+), le Centre international de recherches sur les femmes (CIRF) et la Fédération internationale pour la planification familiale (FIPF).
Un examen récent des données relatives à la stigmatisation liée au VIH effectué à la demande de l’ONUSIDA par le CIRF a révélé que ce phénomène est encore omniprésent et qu’il nuit à la qualité de vie des personnes atteintes du virus. Par ailleurs, à cause de la stigmatisation et de la discrimination, les individus hésitent à se soumettre au dépistage du VIH, à se faire traiter et soigner, et à poursuivre le schéma thérapeutique.
Les participants à la réunion ont décidé des domaines clés qu’il convient de mesurer pour comprendre la stigmatisation associée au VIH et la stigmatisation sous-jacente que suscitent le commerce du sexe, la consommation de drogues injectables et l’homosexualité, et se sont dit enthousiastes quant aux résultats de la réunion.
«Nous disposons à présent d’instruments pour comprendre et réduire la stigmatisation et pouvons donc dorénavant agir concrètement pour aider les personnes vivant avec le VIH. Nous ne nous exprimerons plus en termes abstraits,» a déclaré Kenly Sikwese, Coordonnateur du PLHIV Stigma Index (Indice de la stigmatisation des PVVS) en Zambie.
Elaboration d’indicateurs sur la stigmatisation e
Reportages:
Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Yao Ming et le gouvernement lancent une campagne contre la discrimination en Chine (27 novembre 2009)
Just like you : lancement d’une campagne vidéo de lutte contre la stigmatisation et les préjugés au Brésil (17 novembre 2009)
Injecting drug users take central role in anti-stigma film (10 août 2009)
Never abandon, never give up : un film de l’OIT permet aux travailleurs migrants en Chine de s’attaquer à la stigmatisation liée au sida (30 avril 2009)
Des visages contre la stigmatisation et la discrimination liées au VIH (1 octobre 2008)
L'Indicateur de stigmatisation des personnes vivant avec le VIH (28 août 2008)
Liens externes:
Réseau mondial des personnes vivant avec le VIH (GNP+)
Centre international de recherches sur les femmes (CIRF)
Fédération internationale pour la planification familiale (FIPF)
Publications:
HIV-related Stigma and Discrimination: A Summary of Recent Literature (pdf, 165 Kb.)
Reducing HIV Stigma and Discrimination: a critical part of national AIDS programmes (pdf, 598 Kb.)
Stigmatisation, discrimination et violations des droits de l’homme associées au VIH: Etudes de cas des interventions réussies (pdf, 1 Mb.)

Feature Story
Le Royaume-Uni lance l’Indicateur de stigmatisation des personnes vivant avec le VIH
30 novembre 2009
30 novembre 2009 30 novembre 2009
Un indicateur contenant des informations sur la stigmatisation dont sont victimes les personnes vivant avec le VIH au Royaume-Uni a été rendu public aux Chambres du Parlement, à Londres.
Le Royaume-Uni est le premier pays d’Europe à lancer l’Indicateur de stigmatisation des personnes vivant avec le VIH dans son intégralité. Il s’agit d’une initiative novatrice dans les domaines de la recherche et du plaidoyer au niveau communautaire, développée par et pour les personnes vivant avec le VIH en vue de mesurer et d’expliquer la façon dont la stigmatisation et la discrimination liées au VIH touchent ces personnes et les possibilités d’action dont elles disposent pour s’attaquer à ces obstacles et les surmonter.
Plus de 20 autres pays d’Asie, d’Afrique, d’Amérique latine et du Pacifique utilisent l’Indicateur, avec le soutien d’un partenariat international entre la Fédération internationale pour la Planification familiale (FIPF), en association avec l’ONUSIDA, le Réseau mondial des personnes vivant avec le VIH/sida (GNP+) et la Communauté internationale des femmes vivant avec le VIH/sida (ICW). L’initiative britannique a reçu l’appui de la Fondation M.A.C. AIDS, du Département pour le développement international (DFID) (Royaume-Uni) et du gouvernement écossais.
Le lancement de l’Indicateur a eu lieu en présence d’orateurs tels que Son Excellence Kenneth Kaunda, premier Président de la République de Zambie, M. Andy Burnham, député et Ministre britannique de la Santé, Annie Lennox, chanteuse ayant mis sur pied la campagne SING, et des membres de l’équipe de recherche au niveau communautaire. La cérémonie était présidée par David Borrow, député et président du Groupe parlementaire interpartis sur le sida.
Pour lutter contre la stigmatisation, j’ai non seulement versé des larmes, crié et fait entendre ma voix, mais j’ai aussi été aux prises avec des données concrètes pour pouvoir la mesurer. Je dispose désormais d’un outil qui, en tant que chercheur et militant, me faisait défaut.
Le programme du Royaume-Uni fait suite à des lancements du même ordre au Bangladesh, en Chine, en Éthiopie, aux Fidji, au Kenya, au Nigéria, au Pakistan, en Thaïlande et en Zambie.
S’agissant du rôle de l’Indicateur dans le cadre de la riposte au sida, un chercheur travaillant dans ce domaine en Ouganda a affirmé : « Pour lutter contre la stigmatisation, j’ai non seulement versé des larmes, crié et fait entendre ma voix, mais j’ai aussi été aux prises avec des données concrètes pour pouvoir la mesurer. Je dispose désormais d’un outil qui, en tant que chercheur et militant, me faisait défaut. »
L’Indicateur vise à mieux cerner la façon dont la stigmatisation et la discrimination touchent les personnes vivant avec le VIH et, dans un second temps, à utiliser les données concrètes qui en découlent pour mettre en place des futures interventions programmatiques et apporter des modifications aux politiques.
La stigmatisation et la discrimination constituent un des obstacles les plus graves à la lutte effective contre l’épidémie. Elles découragent les gouvernements de reconnaître l’importance du sida ou d’agir contre lui en temps utile. Elles empêchent les individus de chercher à connaître leur statut VIH. Elles découragent les personnes qui se savent infectées de faire connaître leur diagnostic et d’agir pour protéger autrui et de chercher pour elles-mêmes un traitement et une prise en charge.
Il est essentiel de donner des moyens d’agir aux personnes vivant avec le VIH ainsi qu’à leurs réseaux et communautés. L’Indicateur doit jouer un rôle de catalyseur visant à susciter et à promouvoir un changement au sein des communautés où il est utilisé.
L’Indicateur contribue à accroître l’efficacité de la communication, de l’information et de la vulgarisation en matière de lois relatives à la protection des personnes vivant avec le VIH dans les pays où il est utilisé, afin que ces personnes puissent connaître leurs droits. Il vise à orienter les politiques et les pratiques dans le domaine des droits de l’homme, de la confidentialité et du dépistage, notamment en faveur des jeunes.
Les informations tirées de l’Indicateur, recueillies par des personnes vivant avec le VIH, attesteront de la réussite (ou de l’échec) des programmes existants et mettront en évidence les domaines négligés qui devront faire l’objet d’interventions. Parmi ceux-ci figurent notamment l’amélioration des politiques sur le lieu de travail, la contribution aux débats sur la criminalisation de la transmission du VIH et la promotion du respect des droits de l’homme.
En conclusion, l’Indicateur promet d’être un outil de plaidoyer qui aidera les gouvernements, les organisations non gouvernementales et les militants à atteindre l’objectif commun consistant à lutter contre la stigmatisation et la discrimination liées au VIH.
Dans le document Une action conjointe en vue de résultats – Cadre de résultats de l’ONUSIDA , 2009–2011, l’ONUSIDA préconise la suppression des lois punitives, des politiques, des pratiques, de la stigmatisation et de la discrimination qui bloquent les ripostes efficaces au sida, au moyen d’une collaboration essentielle « avec la société civile et l’ensemble des parties prenantes pour faire respecter la non-discrimination dans toutes les activités, en s’opposant au jugement social et à la peur qui nourrit la stigmatisation ».
Le Royaume-Uni lance l’Indicateur de stigmatisati
Partenaires:
Département pour le développement international (DFID), Royaume-Uni
Fédération internationale pour la Planification familiale (FIPF)
Réseau mondial des personnes vivant avec le VIH/sida (GNP+)
Communauté internationale des femmes vivant avec le VIH/sida
Reportages:
Chine : le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, le basketteur Yao Ming et le gouvernement lancent une campagne contre la discrimination (27 novembre 2009)
L'Indicateur de stigmatisation des personnes vivant avec le VIH (28 août 2008)
External links:
Site Internet de l'Indicateur de stigmatisation des personnes vivant avec le VIH (en anglais)
Publications:
Indicateur de stigmatisation des personnes vivant avec le VIH: Guide de l'utilisateur à l'intention des équipes qui appliquent l'Index dans leur communautés (en anglais)
Lutter contre la stigmatisation et la discrimination liées au VIH – un élément essentiel des programmes nationaux de lutte contre le sida. Document à l’intention des parties prenantes nationales engagées dans la riposte au VIH (pdf, 598 Kb.)

Feature Story
La Journée mondiale sida sur les ondes
30 novembre 2009
30 novembre 2009 30 novembre 2009Pour célébrer la Journée mondiale sida 2009, une radio amateur, 4U1AIDS, diffusera des messages dans le monde entier du 1er au 7 décembre, via le réseau radioamateur, depuis le Secrétariat de l'ONUSIDA à Genève. L'initiative vise à encourager les radioamateurs du monde entier à participer à la Journée mondiale sida.
Connue comme un passe-temps, la radio amateur est également un service public, qui permet de maintenir les communications en cas d'urgence ou de catastrophe, lorsque tous les autres moyens de communication (notamment les réseaux de téléphonie portable ou les communications par satellites) sont interrompus. Elle se distingue des radios commerciales par son aspect non lucratif et le fait que les radioamateurs exercent leur activité sans contrepartie financière.
La communauté des radioamateurs a une portée mondiale et on estime qu'elle compte environ six millions d'opérateurs réguliers dans le monde. Ils partagent un intérêt pour ce qu'il se passe dans le monde et la capacité à entrer en contact les uns avec les autres.
Pour célébrer la Journée mondiale sida 2009, une carte QSL spéciale sera envoyée aux radioamateurs en contact radio avec 4U1AIDS. Ceux qui auront établi un contact sur 3 ou 5 bandes de radio amateur recevront respectivement un certificat commémoratif ou un fanion commémoratif de l'ONUSIDA.
La Journée mondiale sida a été célébrée pour la première fois en 1998. Il s'agit d'une journée du souvenir, de solidarité mondiale et de célébration, qui permet d'une part, de sensibiliser davantage au problème du VIH afin de lutter contre la stigmatisation et la discrimination à l'égard des personnes vivant avec le virus, et d'autre part, de faire passer des messages de prévention.
La Journée mondiale sida sur les ondes
Partenaires:
Campagne mondiale contre le sida
Centre de presse:
Press Release
Multimédia:
Photo Gallery
Contact:
Pour plus d'informations, veuillez prendre contact avec :
Andrey Fedorov, ONUSIDA
Courriel: FedorovAB@unaids.org
Liens externes:
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Feature Story
Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Yao Ming et le gouvernement lancent une campagne contre la discrimination en Chine
27 novembre 2009
27 novembre 2009 27 novembre 2009
From right: Mr Huang Jiefu, Vice Minister of Health on behalf of the Government of China, UNAIDS Executive Director Mr Michel Sidibé and civil society representative jointly launched the nationwide anti-stigma campaign. Beijing, 27 November 2009.
Credit: UNAIDS/Zhou Dao
Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, et le Vice-ministre chinois de la Santé, Huang Jiefu, ont lancé à Pékin, plus tôt dans la journée, une campagne de lutte contre la stigmatisation et la discrimination liées au VIH. La star chinoise du basket-ball, Yao Ming, et un groupe de supporteurs, parmi lesquels des personnes vivant avec le VIH, sont le visage de cette campagne diffusée à travers deux vidéos et une affiche.
Félicitant M. Ming de son engagement pour sensibiliser au VIH, M. Sidibé a déclaré: «Cela nous inspire qu’une célébrité aussi grande que Yao Ming joue les premiers rôles dans ce domaine. J’espère que d’autres suivront son exemple.»
Cela nous inspire qu’une célébrité aussi grande que Yao Ming joue les premiers rôles dans ce domaine. J’espère que d’autres suivront son exemple.
Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA
Dans la campagne, Yao Ming encourage la population en Chine et dans le monde entier à contribuer au changement de comportement et à mettre un terme à la stigmatisation et à la discrimination. «Comme nous tous, mes amis qui vivent avec le VIH devraient pouvoir vivre pleinement leur vie et ce, dans la dignité.»
Les membres d’organisations de personnes vivant avec le VIH et d’autres partenaires ont aussi participé à la cérémonie de lancement.
Cette campagne fait suite aux conclusions d’un rapport récemment publié sur l’indicateur de stigmatisation en Chine, qui mesure la stigmatisation et la discrimination dont sont victimes les personnes vivant avec le VIH en Chine. Ce rapport a interrogé plus de 2000 personnes vivant avec le VIH.
Cette étude montre que 42 % des participants ont signalé qu’ils avaient été victimes d’une forme de discrimination liée au VIH. Elle a aussi montré que 12 % des participants avaient déclaré qu’on leur avait refusé des soins médicaux au moins une fois depuis que leur séropositivité avait été diagnostiquée.
Selon le Dr Jiefu, «Depuis toujours, la Chine fait de l’éducation à la non discrimination un volet important de sa riposte au sida. Le Gouvernement chinois s’engage à poursuivre les travaux avec la communauté internationale, notamment l’ONUSIDA, et à faire plus pour éliminer la discrimination.»

Mr Michel Sidibé, UNAIDS Executive Director presents the China Stigma Index Report at launch in Beijing, 27 November 2009.
Credit: UNAIDS/Zhou Dao
De nombreux participants à l’étude ont affirmé qu’on leur avait refusé les traitements antirétroviraux, les services de planification familiale et les services de santé reproductive depuis que leur séropositivité avait été diagnostiquée. 17 % d’entre eux ont déclaré qu’un professionnel de santé leur avait recommandé de ne pas avoir d’enfants et certains ont subi des pressions pour se faire stériliser par un professionnel de santé. Certaines participantes ont déclaré avoir subi des pressions du personnel de santé ou du personnel du département de la planification familiale pour mettre un terme à leur grossesse.
Cette étude sur l’indicateur de stigmatisation en Chine a aussi montré que le quart du personnel de santé et plus du tiers des agents de l’Etat et des enseignants avaient des comportements plus négatifs et discriminatoires à l’égard des personnes vivant avec le VIH une fois qu’ils avaient appris leur séropositivité.
Une part significative des personnes vivant avec le VIH a indiqué avoir perdu son emploi, avoir été forcée de quitter l’école ou de déménager, voire même avoir découvert que les membres de leur famille étaient victimes de diverses formes de discrimination du fait de leur séropositivité.
82 %des personnes vivant avec le VIH dans la région Asie-Pacifique vivent en Chine, en Inde, en Thaïlande, en Indonésie, au Cambodge et en Papouasie-Nouvelle-Guinée.
En Chine, le VIH demeure un redoutable défi. Il est assorti de plusieurs facteurs alimentant l’épidémie, notamment la honte, la peur, la stigmatisation et la discrimination; la faible sensibilisation au VIH au sein du grand public; la pauvreté rurale; la mobilité; la disponibilité et le coût abordable de la prostitution; l’existence d’une communauté rapidement croissante d’hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes; et la consommation de drogues injectables.
Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Yao Ming et l
Reportages:
Michel Sidibé salue les progrès accomplis par la Chine dans la riposte au sida
L'Indicateur de stigmatisation des personnes vivant avec le VIH
Publications:
Chine: Indicateur de stigmatisation (en anglais)
Réduction de la stigmatisation et de la discrimination liées au VIH: une part essentielle des programmes nationaux de lutte contre le sida, une ressource pour les acteurs nationaux de la riposte au VIH (en anglais)
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