
Feature Story
Des parlementaires africains s'engagent sur la question de l'accès universel aux services liés au VIH
18 mai 2009
18 mai 2009 18 mai 2009
UNAIDS and UNDP in West and Central Africa signed a memorandum of understanding with the Forum of Arab and African Parliamentarians for Population and Development (FAAPPD)
Credit UNAIDS/M.O. Dème
Les représentants de l'ONUSIDA et du PNUD en Afrique de l'Ouest et en Afrique centrale ont signé un protocole d'accord avec le Forum des parlementaires africains et arabes pour la population et le développement (FAAPPD), qui formalise l'engagement des parlementaires à oeuvrer à la réalisation dans la région de l'objectif de l'accès universel aux services de prévention, de traitement, de prise en charge et d'appui en matière de VIH.
Créé en 1997, le FAAPPD est une organisation constituée des réseaux nationaux de parlementaires travaillant sur les questions de santé, dont le VIH, dans 61 pays d'Afrique et du Moyen-Orient.
Le protocole d'accord décrit les activités communes impliquant les partenaires régionaux et visant à renforcer le rôle des parlementaires dans certains domaines, notamment le leadership, la réforme du droit et l'affectation de budgets suffisants pour garantir la viabilité de la riposte au VIH.
Le rôle des parlementaires dans l'établissement et le renforcement d'un dialogue sociétal sur des questions essentielles comme l'accès universel aux services de prévention, de traitement et de prise en charge du VIH pour les groupes les plus vulnérables et marginalisés, est plus important que jamais.
Le Dr Meskerem Grunitzky Bekele, Directrice régionale de l'ONUSIDA pour l'Afrique de l'Ouest et l'Afrique centrale, et M. Jean-Christophe Deberre, Directeur régional adjoint du PNUD pour l'Afrique de l'Ouest et l'Afrique centrale
Accueillant avec satisfaction cette étape importante du leadership en faveur de l'accès universel, le Dr Meskerem Grunitzky Bekele, Directrice régionale de l'ONUSIDA pour l'Afrique de l'Ouest et l'Afrique centrale, et M. Jean-Christophe Deberre, Directeur régional adjoint du PNUD pour l'Afrique de l'Ouest et l'Afrique centrale, ont déclaré: « Le rôle des parlementaires dans l'établissement et le renforcement d'un dialogue sociétal sur des questions essentielles comme l'accès universel aux services de prévention, de traitement et de prise en charge du VIH pour les groupes les plus vulnérables et marginalisés, est plus important que jamais. »
Le protocole d'accord a été signé dans le cadre d'une collaboration régionale entre différents partenaires, à savoir : l'ONUSIDA, le PNUD, l'UNICEF, l'ONUDC, le HCDH, l'UNIFEM, l'UNFPA, la CEDEAO, OSIWA, USAID et le FAAPPD. Par cette collaboration, les partenaires espèrent créer un environnement favorable à une riposte efficace au sida en Afrique de l'Ouest et en Afrique centrale.
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Travailleurs migrants et vulnérabilité au VIH dans les pays d’Asie du Sud et du Sud-Est
18 mai 2009
18 mai 2009 18 mai 2009
M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA lors de la réunion sur les travailleurs migrants et la vulnérabilité au VIH en Asie du Sud et du Sud-Est, 18 mai 2009, Genève. Photo: ONUSIDA / P. Virot
La migration internationale de main-d’œuvre, ou la traversée des frontières par des personnes en recherche d’emploi, est un phénomène croissant et un volet grandissant dans les économies nationales, régionales et mondiales. Le VIH est néanmoins devenu un sujet de préoccupation majeur quant à la migration transfrontière et d’outre-mer.
Des représentants du Pakistan, de la Chine, de la Thaïlande, de l’Afghanistan, du Bangladesh et du Népal, ainsi que de hauts fonctionnaires du BIT, de l’OIM, de l’OMS et de l’ONUSIDA, ont participé à une réunion sur la question à la 62ème Assemblée mondiale de la Santé (2009). Il s’agissait d’une réunion de suivi à celle de 2007, qui s’était tenue à Genève lors de 60ème Assemblée mondiale de la Santé. Menée à l’initiative du Gouvernement pakistanais, la réunion de cette année a insisté sur la nécessité de nouer un dialogue interrégional entre les pays d’accueil et d’origine, en particulier les pays du Conseil de Coopération du Golfe (CCG), pour trouver des solutions permettant de réduire les risques et la vulnérabilité des travailleurs migrants au VIH.
Les gouvernements des pays d’Asie ont exprimé leur préoccupation concernant le grand nombre de migrants dans la région. A tout moment, on estime que près de 58 millions de personnes se trouvent à l’étranger, soit en Asie soit ailleurs dans le monde. En dehors de l’Asie, les pays du CCG sont la principale destination d’une majorité des travailleurs migrants originaires des Philippines, du Bangladesh, de Sri Lanka et du Pakistan.
Cette réunion a permis aux ministères de la santé des pays de départ de l’Asie du Sud et du Sud-Est de mettre en commun leurs expériences sur des problèmes que tous rencontrent afin de préparer les migrants au travail à l’étranger, en particulier la réduction de la vulnérabilité au VIH et à d’autres risques sanitaires. Les délégués ont aussi parlé de la façon dont les mécanismes régionaux, tels que le processus de Colombo et le Dialogue d’Abu Dhabi, ainsi que les engagements internationaux, pourraient être utilisés pour soutenir le dialogue et la coopération entre les pays d’origine et d’accueil et pour élaborer une position/stratégie commune qui soutiendrait les négociations et la collaboration avec les pays d’accueil.
Les principaux objectifs de la réunion étaient les suivants :
- Identifier une stratégie de collaboration intersectorielle entre ministère de la Santé et ministère du Travail pour lutter contre la vulnérabilité des travailleurs migrants au VIH dans la région Asie.
- Mettre en place un groupe de travail chargé d’élaborer un plan d’action et un rapport d’activité. L’une des actions immédiates consisterait à recenser les pays qui mettent en place des programmes de prévention du VIH pour les travailleurs migrants, notamment des orientations avant le départ et à l’arrivée, et à identifier les lacunes et les éventuels partenaires/ressources.
- Associer l’ONU et les autres organisations concernées par la question aux niveaux national et régional dans les pays d’origine et d’accueil.
- Associer les organisations non gouvernementales qui travaillent avec/pour les migrants de sorte qu’elles deviennent des partenaires clés du suivi des questions migratoires dans les pays de la région.
Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, a aussi participé à cette réunion dont les conclusions seront examinées lors de la prochaine réunion du Conseil de l’ONUSIDA, qui examinera la question des déplacements forcés et des populations migrantes et son lien avec le VIH, ainsi que les difficultés rencontrées pour leur garantir l’accès universel à la prévention, au traitement et à l’appui médico-social en matière de VIH.
M. Sidibé a insisté sur le fait qu’il fallait recueillir des données supplémentaires qui permettraient d’élaborer des stratégies à partir d’éléments probants relatifs aux besoins des populations migrantes. Il a aussi souligné l’importance de l’autorité politique pour formuler une riposte efficace au sida associant l’ensemble des secteurs de la société.
Travailler à l’étranger : un processus difficile
Bien que la migration fasse désormais partie du fonctionnement économique de nombreux pays de départ ou de destination, les migrants sont souvent considérés comme des personnes dépourvues de droits. Ils peuvent être exploités, marginalisés et stigmatisés tout au long du processus migratoire. Les études montrent que les populations mobiles sont vulnérables à la discrimination, à l’exploitation et au harcèlement dans leur pays et à l’étranger. Leurs droits fondamentaux peuvent être violés en matière de rémunération et de conditions de travail. Souvent, les migrants ne jouissent que de peu ou pas de protection juridique ou sociale et n’ont généralement pas accès aux services et aux informations liés au VIH.
Ces dernières années, le VIH a été diagnostiqué chez un nombre croissant de travailleurs migrants d’Asie dans plusieurs pays arabes. L’expulsion de ces travailleurs du fait de leur séropositivité a entraîné de graves pertes économiques pour eux et leur famille. Ils ont été déclarés « inaptes » au travail à l’étranger.
Dans certains pays, dans le cadre de la procédure de demande de visa, les migrants doivent se soumettre à un examen médical, notamment un dépistage du VIH effectué par une clinique agréée. La plupart du temps, le migrant est orienté vers une clinique particulière agréée par le pays hôte. Par exemple, tous les migrants partant dans un pays du CCG doivent se rendre dans des cliniques reconnues par l’Association des centres médicaux agréés par le CCG. Elles coûtent cher et la plupart se trouvent dans les capitales, ce qui accroît les frais, de transport et de logement par exemple.
Il n’y a que peu ou pas d’orientation vers un traitement ou des services de soutien pour les personnes malades, notamment celles qui sont séropositives. Si un travailleur migrant s’avère séropositif, la plupart des pays de la région l’expulsent sans explication, avec une maigre compensation et sans égard pour ses droits ou sa dignité.
Etant donné le grand nombre de migrants, il est crucial d’intégrer à une riposte au sida régionale et efficace la garantie de leurs droits et de leur accès aux services de prévention, de traitement et d’appui médico-social en matière de VIH.
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Coparrainants:
Reportages:
La soixante-deuxième Assemblée mondiale de la Santé dominée par la grippe A(H1N1)
Un nouveau rapport montre une vulnérabilité accrue au VIH chez les migrantes originaires d'Asie dans les Etats arabes
Le club « Far Away from Home »
Multimédia:
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Liens exterenes:
Publications:
Le VIH et la migration internationale des travailleurs: Politique générale de l'ONUSIDA
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Une campagne anti-homophobie vise à éliminer la discrimination en Amérique latine
16 mai 2009
16 mai 2009 16 mai 2009Le 17 mai a lieu la Journée internationale contre l’homophobie, une initiative qui a pour but d’éliminer la discrimination et de revendiquer le respect des droits des gays, des personnes transsexuelles et des lesbiennes.
Pour célébrer cette Journée, de nombreux pays d’Amérique latine ont organisé des activités, telles que des défilés, des fêtes, des ateliers de sensibilisation et des campagnes visant à promouvoir le respect de la diversité sexuelle.
Le Dr César Núñez, Directeur régional de l'ONUSIDA, a insisté sur le fait que tous les pays d’Amérique latine devaient voir dans la célébration de la Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie une occasion de renforcer les activités menées dans le domaine des droits de l’homme, afin de mettre au point une riposte au sida plus efficace dans la région.
L’une des nouvelles initiatives de cette année est la campagne en ligne, dans le cadre de laquelle des messages contre l’homophobie et la transphobie sont diffusés. Cette campagne, dont le thème est « Pour des droits liés à la sexualité et pour la diversité sexuelle », a été élaborée par les bureaux régionaux de l’ONUSIDA et du PNUD, en collaboration avec le Réseau latino-américain des personnes transsexuelles (REDLACTRANS), l’Association pour la santé intégrale et la citoyenneté en Amérique latine (ASICAL) et le Conseil des organisations de lutte contre le sida en Amérique latine et dans les Caraïbes (LACCASO).
« Mettons un terme à la violence, surmontons l’indifférence » et « L’homophobie accélère la propagation du VIH » font partie des messages de la campagne qui apparaissent sur des sites Internet et sont diffusés sur YouTube. L’ONUSIDA Brésil les a adaptés en portugais.
Les rapports sexuels entre hommes constituent le principal mode de transmission du VIH en Amérique latine, et l’homophobie et la stigmatisation demeurent des obstacles importants à une riposte efficace à l’épidémie. Elles accroissent l’isolement des gays et des personnes bisexuelles et transsexuelles, en les dissuadant de se faire connaître, de divulguer leur identité et de bénéficier de conseils et de services liés au VIH.
Bien des pays d’Amérique latine disposent de lois défendant la liberté et l’orientation sexuelles. Par exemple, au cours des 12 derniers mois, des réformes législatives ont vu le jour au Nicaragua et au Panama, ce qui signifie que désormais, plus aucun État latino-américain ne criminalise les relations homosexuelles.
Pourtant, on considère généralement que l’Amérique latine a encore du chemin à parcourir pour mettre réellement fin à l’homophobie, à savoir « la peur ou la haine des homosexuels ». D’après l’Organisation des Nations Unies, il est fréquent que les personnes homosexuelles et transsexuelles soient insultées, licenciées et exclues des activités communautaires.
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Reportages:
Journée internationale contre l’homophobie (16 mai 2009)
L’homophobie fait obstacle à la prévention du VIH (13 janvier 2009)
Journée internationale contre l’homophobie (16 mai 2008)
Centre de presse:
Déclaration de M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre l’homophobie, le 17 mai (15 mai 2009)
Les ripostes au sida sont un échec chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les populations transsexuelles (15 mai 2009)
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Un nouveau cadre d'action pour les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les personnes transsexuelles
15 mai 2009
15 mai 2009 15 mai 2009
L'accès universel à des programmes appropriés sur le VIH pour les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les personnes transsexuelles constitue un pan essentiel de la réalisation de l'accès universel dans sa globalité.
Un nouveau Cadre d'action de l'ONUSIDA sur l'accès universel pour les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les personnes transsexuelles expose la manière dont l'ONUSIDA va faciliter et soutenir l'accès universel à la prévention, aux traitements, à la prise en charge et à l'appui en matière de VIH, pour les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les personnes transsexuelles.
En reconnaissant que des « actions ordinaires » ne constituent plus une réponse viable aux risques liés au VIH pour ces groupes, le Cadre d'action montre l'échec des mesures collectives contre le VIH chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les personnes transsexuelles. Le problème a parfois été ignoré – en l'absence de données et d'analyses suffisantes – ou alors, les engagements et les ressources allouées aux programmes sur le VIH destinés à ces populations sont très en deçà de ce qui serait nécessaire.
« A cause de cette incapacité à réagir efficacement, la prévalence du VIH a pu atteindre des niveaux critiques dans de nombreuses populations d'hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et de personnes transsexuelles », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. « Les actions visant à inverser cette tendance doivent s'appuyer sur les droits de l'homme et la décriminalisation de l'homosexualité », a-t-il ajouté.
A cause de cette incapacité à réagir efficacement, la prévalence du VIH a pu atteindre des niveaux critiques dans de nombreuses populations d'hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et de personnes transsexuelles.
Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA
L'approche adoptée dans le Cadre d'action vise à réduire l'incidence du VIH partout, tout en protégeant la santé et les droits non seulement des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et des personnes transsexuelles, mais également de leurs partenaires sexuelles féminines ainsi que du reste de la population. Les actions contre le VIH parmi les groupes marginalisés sont à elles seules d'une grande importance ; elles constituent souvent les stratégies les plus efficaces permettant de réduire la transmission du VIH au conjoint par voie hétérosexuelle et d'éviter des épidémies de plus grande ampleur dans les populations hétérosexuelles. L'accès universel à des programmes appropriés sur le VIH pour les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les personnes transsexuelles constitue un pan essentiel de la réalisation de l'accès universel dans sa globalité.
Le Cadre d'action expose la manière dont le secrétariat et les organismes coparrainants de l'ONUSIDA vont agir en faveur de l'accès universel pour ces groupes souvent marginalisés, à travers trois objectifs :
(1) Améliorer la situation des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et des personnes transsexuelles sur le plan des droits de l'homme. Dans sa déclaration lors de la Conférence internationale sur le sida en août 2008, le Secrétaire général de l'ONU a décrit le danger de ne pas protéger les droits humains et juridiques des professionnel(le)s du sexe, des consommateurs de drogues et des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, en faisant remarquer que les pays où de tels droits sont inscrits dans la loi enregistrent une diminution des infections, une demande inférieure pour des traitements antirétroviraux et une baisse des décès.
(2) Renforcer et favoriser le développement de la base de connaissances sur les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les personnes transsexuelles et le VIH. Des données de meilleure qualité issues des sources les plus diverses sont nécessaires pour influencer, mettre au point et défendre de nouvelles orientations et de nouvelles actions programmatiques. L'ONUSIDA et ses coparrainants s'appuieront sur les travaux en cours avec leurs partenaires pour renforcer cette base de connaissances.
(3) Renforcer les capacités et favoriser des partenariats afin de garantir des réponses plus larges et plus appropriées au problème des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, des personnes transsexuelles et du VIH. Il est essentiel d'assurer un potentiel d'action suffisant aux organisations intergouvernementales, gouvernementales et non gouvernementales afin d'aborder d'une manière appropriée la question des diverses sexualités et du VIH, si l'on veut que les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les personnes transsexuelles puissent bénéficier d'un accès universel aux services liés au VIH. Le Cadre d'action décrit la manière de parvenir à cet accroissement des capacités.
L'ONUSIDA, en se servant de l'influence de l'ensemble de ses coparrainants, s'engage à agir en collaboration avec les autres institutions, dans le but de renforcer les mesures sur le VIH en faveur des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et des personnes transsexuelles, à l'échelle mondiale et dans les pays.
Un groupe de travail interinstitutionnel mettra au point un système pour : suivre et évaluer l'approche et les actions proposés dans le Cadre d'action ; élaborer l'approche stratégique de l'ONUSIDA et de ses coparrainants ; mettre au point, suivre et évaluer des plans de travail détaillés ; réviser et évaluer régulièrement l'approche stratégique de l'ONUSIDA et de ses coparrainants ; établir des rapports sur les activités entreprises.
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Centre de presse:
Déclaration de M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre l’homophobie (IDAHO), (17 mai 2009)
Publications:
Cadre d'action de l'ONUSIDA sur l'accès universel pour les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les personnes transsexuelles (pdf, 274 Kb.) (en anglais)

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Journée internationale contre l’homophobie
14 mai 2009
14 mai 2009 14 mai 2009
L’homophobie et la criminalisation des comportements sexuels entre adultes consentants constituent des obstacles majeurs aux ripostes efficaces au VIH.
Les États qui ont signé la Déclaration politique des Nations Unies sur le VIH/sida de 2006 se sont engagés à lever des obstacles juridiques et à promulguer des lois afin de protéger les populations vulnérables. Pourtant, plus de 80 pays criminalisent toujours les rapports homosexuels entre adultes consentants.
C’est à l’encontre de ce contexte répressif que chaque année, des communautés du monde entier célèbrent la Journée internationale contre l’homophobie le 17 mai, date anniversaire de la décision prise par l’Organisation mondiale de la Santé en 1990 de retirer l’homosexualité de sa liste de troubles mentaux. Cette journée représente donc une nouvelle occasion de mettre l’accent sur le besoin pressant de déployer des efforts conjoints pour réduire et éliminer la discrimination, la violence et la criminalisation fondées sur l’orientation sexuelle.
L’homophobie et la criminalisation des comportements sexuels entre adultes consentants constituent des obstacles majeurs aux ripostes efficaces au VIH. Celles-ci varient en fonction du degré de protection de la dignité et des droits de toutes les personnes touchées par le VIH, notamment leur droit et leur capacité d’organiser et de sensibiliser leur communauté, de défendre sa cause et d’avoir accès à des services de prévention et de traitement dans le domaine du VIH.
« La décision de criminaliser les relations homosexuelles est une grave régression pour la riposte au sida et pour les droits des personnes visées par [ce type de loi] », a déclaré Michel Sidibé, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Étant donné que ces lois de caractère discriminatoire poussent les gens à vivre dans la clandestinité, elles auront un effet négatif tant sur l’offre de programmes de prévention du VIH que sur l’accès au traitement des personnes vivant avec le VIH. »
S’agissant des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, des lesbiennes et des personnes transsexuelles, des faits indiquent que la protection de leurs droits, tant dans la législation que dans la pratique, et l’intensification des programmes visant à répondre à leurs besoins en matière de VIH et de santé constituent, si elles vont de pair, des composantes indispensables et complémentaires d’une riposte efficace à l’épidémie.
L’ONUSIDA exhorte tous les gouvernements à prendre des mesures visant à éliminer la stigmatisation et la discrimination auxquelles doivent faire face les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les lesbiennes et les personnes transsexuelles, et à créer des contextes sociaux et juridiques garantissant le respect des droits de l’homme et l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui dans le domaine du VIH.
« Il n’y a pas de place pour l’homophobie. L’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en rapport avec le VIH doit être ouvert à toutes les personnes qui en ont besoin, y compris les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes », a déclaré Michel Sidibé.
Les pays qui disposent de lois anti-discrimination visant les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les consommateurs de drogues injectables et les professionnel(le)s du sexe ont atteint, dans leurs activités de prévention du VIH, des taux de couverture plus élevés.
Right Hand Content
Reportages:
L’épidémie cachée de VIH chez les hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes en Europe orientale et en Asie centrale (26 January 2009)
La Chine se penche sur l’incidence du VIH parmi les HSH (16 janvier 2009)
L’homophobie fait obstacle à la prévention du VIH (13 janvier 2009)
ICASA 2008 : Hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et VIH en Afrique (7 décembre 2008)
Les HSH et l’épidémie mondiale de VIH (31 juillet 2008)
Renforcer le travail avec les HSH en Afrique (23 mai 2008)
Journée internationale contre l’homophobie (16 mai 2008)
Journée internationale contre l’homophobie 2007 (16 mai 2007)
Centre de presse:
Déclaration de M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre l’homophobie, le 17 mai (15 mai 2009)
L’ONUSIDA se déclare préoccupé par la décision de l’Assemblée nationale burundaise de criminaliser les relations homosexuelles (27 avril 2009)
L'ONUSIDA accueille avec satisfaction la libération au Sénégal de neuf hommes emprisonnés en raison de leur orientation sexuelle (20 avril 2009)
L’ONUSIDA et une large coalition travaillent pour faire libérer neuf hommes ayant eu des rapports sexuels avec des hommes au Sénégal qui ont été déclarés coupables et emprisonnés (15 janvier 2009)
La criminalisation des comportements sexuels et de la transmission du VIH entrave les ripostes au sida (27 novembre 2008)
Multimédia:
ONUSIDA a adressé un message fort au public de la 23ème édition du TEDDY Award à Berlin

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Un forum virtuel mondial afin de permettre aux enseignants de s'exprimer sur le problème du VIH
14 mai 2009
14 mai 2009 14 mai 2009
Le forum virtuel mondial donnera aux enseignants et à leurs partenaires l'occasion d'échanger des idées et des expériences afin d'améliorer l'efficacité de la riposte au VIH.
Photo: ONUSIDA, G. Pirozzi
Les enseignants doivent avoir un rôle essentiel dans l'élaboration d'une riposte efficace au VIH dans les établissements scolaires. Pourtant, les signes d'une participation effective des enseignants aux actions visant à contrer l'épidémie sont rares et isolés. En outre, les enseignements tirés d'une telle participation n'ont pas été mis en commun, ni débattus à grande échelle.
Afin d'examiner les progrès réalisés et d'identifier des solutions, l'Institut international de planification de l'éducation (IIPE) de l'UNESCO et l'Equipe de travail interinstitutions (ETII) de l'ONUSIDA sur l'éducation organisent un forum en ligne sur le thème Enseignants et VIH/sida : examen des réalisations et recensement des défis du 18 au 29 mai 2009.
Le forum réunira des acteurs issus de divers horizons, notamment des planificateurs de programmes d'enseignement, des décideurs, des représentants des syndicats d'enseignants et du personnel enseignant, des réseaux d'enseignants vivant avec le VIH, des groupes de la société civile, des donateurs, des organismes coparrainants de l'ONUSIDA et d'autres institutions multilatérales. Les participants pourront ainsi échanger opinions et expériences, et se pencher sur la manière dont les enseignants peuvent se servir de leur influence et de leur expertise pour atténuer les effets d'une épidémie, dont les conséquences négatives sur les établissements scolaires et l'ensemble du système éducatif sont profondes.
Dans de nombreux pays, le sida fait désormais partie des programmes scolaires et les enseignants eux-mêmes prennent souvent des initiatives dans ce domaine. Par exemple, le Syndicat démocratique sud-africain des enseignants renforce ses capacités institutionnelles et assure des formations auprès des enseignants, afin d'examiner leur propre vulnérabilité par rapport au risque de contamination, leur connaissance du VIH et leur capacité à aider les autres à se prémunir contre l'infection. Les éducateurs en général ont la lourde responsabilité de s'assurer d'une part, que les enfants et adolescents acquièrent les connaissances et les compétences essentielles ainsi que les bonnes attitudes en matière de prévention, et d'autre part, dans les environnements à forte prévalence, que les élèves infectés ou affectés par le VIH ont accès à un appui médico-social.

Droit d'auteur: UNESCO
Sans les enseignants, l'objectif d'une éducation pour tous, qui vise à répondre aux besoins d'apprentissage de chaque enfant, adolescent et adulte à l'horizon 2015, ne pourra pas être atteint. Pourtant, cette profession est confrontée à de sérieux problèmes, notamment des environnements de travail difficiles (classes surchargées, manque de matériel) et une formation continue rare voire inexistante. Dans de nombreux pays, en particulier en Afrique subsaharienne, les enseignants sont profondément touchés par le VIH. En Zambie, selon les estimations de l'ONUSIDA et de l'OMS, les maladies (souvent liées au sida) et les obligations liées à la prise en charge de membres de la famille, y compris la participation aux funérailles, sont responsables de plus de 60% des absences des enseignants. En outre, la stigmatisation et la discrimination, l'inégalité entre les sexes, des préoccupations d'ordre moral, des questions culturelles ainsi que les rapports entre enseignants et élèves, rendent extrêmement complexe l'environnement dans lequel se déroule l'éducation sur le sida en milieu scolaire.
Dans une déclaration commune, Mark Richmond, Coordonnateur mondial de l'UNESCO pour le VIH et le sida, et Mark Bray, Directeur de l'IIPE de l'UNESCO ont affirmé : « L'épidémie de sida soulève de nombreuses questions chez les enseignants, en particulier dans les environnements à forte prévalence. »
Ce forum promet d'être une occasion précieuse… pour les enseignants de se faire entendre de l'ensemble des acteurs de la riposte au VIH.
Mark Richmond, Coordonnateur mondial de l'UNESCO pour le VIH et le sida, et Mark Bray, Directeur de l'IIPE de l'UNESCO
« Ce forum promet d'être une occasion précieuse pour les enseignants et d'autres parties prenantes de partager leurs connaissances et leurs expériences, et plus important encore, de se faire entendre de l'ensemble des acteurs de la riposte au VIH », ont-ils ensuite ajouté.
Les résultats du forum alimenteront directement les discussions de la réunion de printemps de l'ETII de l'ONUSIDA sur l'éducation, organisée par Irish Aid, le programme d'aide au pays en développement du gouvernement irlandais. Le symposium, qui se tiendra en juin de cette année, aura pour thème « Enseignants et VIH/sida : examen des réalisations et recensement des défis ».
Un compte-rendu des débats sera en outre plus largement accessible grâce au Service d'échange d'informations sur le VIH, le sida et l'éducation de l'IIPE.
Les participants au forum seront invités à échanger des points de vue sur quatre sujets interdépendants:
1. Implication des enseignants dans la prévention du VIH : incidence sur les politiques générales et l'encadrement
2. Couverture et contenu des formations préalable et interne des enseignants
3. Le rôle des enseignants dans la protection des enfants et la promotion d'environnements scolaires sûrs et sains
4. Environnements de travail solidaires et favorables pour les enseignants affectés par le VIH.
Les quatre sujets seront accessibles pendant toute la durée du forum qui sera animé en ligne par des modérateurs (personnel du secrétariat de l'IIPE et de l'ETII de l'ONUSIDA), avec des synthèses quotidiennes des discussions et des commentaires, afin d'alimenter le débat sur ces questions.
Pour participer au forum, veuillez envoyer un courriel à hiv-aids-clearinghouse@iiep.unesco.org, en précisant votre nom, votre titre, votre organisation et votre nationalité. Vous recevrez alors des instructions détaillées sur la manière d'accéder au forum et de contribuer au débat.
Notez que vous avez la possibilité de vous inscrire à n'importe quel moment avant ou pendant le forum, mais que celui-ci ne sera accessible qu'à partir du 18 mai.
Pour davantage d'informations sur le Symposium de l'ETII en Irlande, veuillez vous adresser à :
info-iatt@unesco.org.
Right Hand Content
Politiques et directives:
Secteur éducatif - Politiques techniques de l’ONUSIDA
Coparrainants:
Reportages:
UNESCO : Meilleures pratiques en matière de riposte au VIH dans le secteur de l’éducation (4 mai 2009)
Soutenir les jeunes élèves vivant avec le VIH en Namibie et en Tanzanie (23 décembre 2008)
ICASA 2008 : Courage et espoir, ou l’histoire d’enseignants vivant de manière positive (3 décembre 2008)
Publications:
Brochure 1 : Vue d'ensemble(pdf, 2.62 Mb.)
Brochure 2 : VIH et sida dans un environnement accueillant, sans danger et favorable à l'apprentissage (pdf, 5.06 Mb.)
Brochure 3 : VIH/sida et développement, conduite et soutien des éducateurs(pdf, 1.06 Mb.)
Brochure 4 : Partenariats en pratique (pdf, 5.11 Mb.)
Brochure 5 : Apprentissage efficace (pdf, 3.70 Mb.)
Outils pour intégrer le VIH et le sida dans le secteur de l'éducation : Principes directeurs à l'intention des organismes de coopération pour le développement (ETII de l'ONUSIDA sur l'éducation, 2008) ( Anglais | Français | Espagnol ) (pdf, 1,01 Mb | 904 Kb. | 1.02 Mb.)
Notes d'information – L'éducation des filles et la prévention du VIH. (UNAIDS IATT on Education, 2008) (pdf 252 Kb.)
Notes d'information – L'éducation au VIH et au sida dans les situations d'urgence. (ETII de l'ONUSIDA sur l'éducation, 2008) (pdf, 275 Kb.)
Notes d'information – Intégration du VIH dans les programmes d'éducation. (ETII de l'ONUSIDA sur l'éducation, 2008)(pdf, 275 Kb.)
Notes d'information – Enseignants vivant avec le VIH et le sida. (ETII de l'ONUSIDA sur l'éducation, 2008) (pdf, 273.9 Kb.)

Feature Story
La Finlande accroît sa contribution à l’ONUSIDA
14 mai 2009
14 mai 2009 14 mai 2009
L’Ambassadeur de Finlande, M. Hannu Himanen, l’a annoncé en personne au Directeur exécutif de l’ONUSIDA, M. Michel Sidibé, lors d’une réunion à Genève, 14 mai 2009. Credit: UNAIDS
Signe de son engagement à la riposte de l’ONUSIDA et de son partenariat avec le Programme sur le long terme, le Gouvernement finlandais s’est engagé à accroître sa contribution de 25 % en 2009.
L’Ambassadeur de Finlande, M. Hannu Himanen, l’a annoncé en personne au Directeur exécutif de l’ONUSIDA, M. Michel Sidibé, lors d’une réunion à Genève.
La réussite de la démarche finlandaise basée sur l’intégration de la lutte contre le sida dans les systèmes communautaires constitue une révolution sociale.
Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA
L’annonce a été faite quelques jours après les Consultations nordiques de l’ONUSIDA pour 2009. Cette hausse traduit l’engagement de la Finlande à appuyer et à renforcer les travaux de l’ONUSIDA en ces temps de crise financière et économique.
Pour l’Ambassadeur de Finlande, « il est important de lier les systèmes de soins de santé primaires à la lutte contre le sida. La Finlande souhaite travailler avec l’ONUSIDA pour que cela devienne possible. »
« La réussite de la démarche finlandaise basée sur l’intégration de la lutte contre le sida dans les systèmes communautaires constitue une révolution sociale », a déclaré Michel Sidibé. « L’ONUSIDA est fier de pouvoir compter sur la Finlande comme un vrai partenaire dans la riposte mondiale au sida. »
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Reportages:
L’ONUSIDA à Oslo pour des consultations nordiques (08 mai 2009)

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La Roumanie s’entretient de sa riposte efficace au sida avec l’ONUSIDA
13 mai 2009
13 mai 2009 13 mai 2009
Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, s’est entretenu avec le ministre roumain de la Santé, Ion Bazac, à Bucharest, 12 mars 2009.
Photo: ONUSIDA/E. Petrescu
Dans le cadre d’un voyage officiel à Bucarest, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, s’est entretenu hier avec le ministre roumain de la Santé, Ion Bazac.
Le Directeur exécutif a félicité la Roumanie d’avoir atteint l’objectif important de l’accès universel au traitement contre le VIH pour toutes les personnes vivant avec le VIH qui en ont besoin.
L’entretien était l’occasion d’évoquer l’importance de maintenir les bons résultats de la Roumanie dans le domaine de sa riposte au sida en cette période de crise financière et économique.
M. Sidibé a expliqué que le sida représentait une possibilité de réaliser des progrès en vue d’atteindre des objectifs plus vastes en matière de santé et de développement, par l’intégration de services liés au VIH à d’autres services de santé, notamment dans les domaines du traitement antituberculeux et de la santé sexuelle et reproductive.
M. Bazac a réitéré l’engagement de la Roumanie de maintenir les activités de prévention du VIH qui sont actuellement soutenues par le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Le ministre a en outre invité l’ONUSIDA à collaborer avec la nouvelle faculté roumaine de formation sur le VIH/sida et les maladies infectieuses, qui sera ouverte le mois prochain à Bucarest.

Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé (gauche), s’est entretenu avec le secrétaire d'État du ministère roumain des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu.
Photo: ONUSIDA/E. Petrescu
Michel Sidibé, au cours d’un entretien avec le secrétaire d’État du ministère roumain des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu, a expliqué que la Roumanie était susceptible de jouer un rôle de leader dans le plaidoyer politique en matière de sida et de droits de l’homme, notamment au sein de l’Union européenne. M. Aurescu, un spécialiste du droit et un diplomate renommé, a déclaré que la Roumanie était prête à mobiliser l’Union européenne et le Conseil de l’Europe dans ces domaines. Le secrétaire d’État a également exprimé la haute considération de la Roumanie pour la collaboration avec les Nations Unies, et il a fait part de sa volonté résolue de soutenir, par le biais de l’ONUSIDA, l’élaboration de politiques, le plaidoyer et la coopération technique en matière de VIH.
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Le Secrétaire général de l’ONU salue les efforts accomplis pour lutter contre le sida en République démocratique populaire lao
13 mai 2009
13 mai 2009 13 mai 2009
Au cours d’une récente visite dans un centre pour jeunes de Vientiane, la capitale du pays, Ban Ki-moon a rencontré des représentants de personnes vivant avec le VIH (PVV), notamment M. Kinoy, du Réseau lao des personnes vivant avec le VIH (LNP+).
Photo: UNICEF
Lao PDR/2009/Holmes.
Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a salué les efforts entrepris par l’Equipe de pays des Nations Unies et ses partenaires pour soutenir les activités de prévention, de traitement et d’appui médico-social à destination des personnes vivant avec le VIH et pour améliorer la connaissance et la compréhension en la matière en République démocratique populaire (RDP) lao.
Au cours d’une récente visite dans un centre pour jeunes de Vientiane, la capitale du pays, Ban Ki-moon a rencontré des représentants de personnes vivant avec le VIH (PVV), notamment M. Kinoy, du Réseau lao des personnes vivant avec le VIH (LNP+).
M. Kinoy a remercié le Secrétaire général pour l’appui des Nations Unies aux PVV en RDP lao. Il a déclaré qu’il était vital de continuer de garantir un accès gratuit aux services de traitement, de soins et d’appui à toutes les personnes dans le besoin, de lutter contre la stigmatisation et la discrimination à tous les niveaux et de renforcer la participation des PVV à la riposte nationale au sida.
L’Equipe commune des Nations Unies sur le sida en RDP lao soutient les PVV et une plus grande implication des personnes vivant avec le VIH dans de nombreuses régions du pays par le biais d’activités de renforcement des capacités et de soutien direct, ainsi que d’efforts de mobilisation des ressources. L’ONUSIDA plaide pour que les personnes vivant avec le VIH soient pleinement associées à la riposte nationale au sida car il s’agit d’un élément clé de la réussite continue de cette riposte.
L’ONUSIDA, avec un consortium de soutien regroupant plusieurs partenaires, travaille en étroite collaboration avec le LNP+ pour faire du Réseau la « voix » des personnes vivant avec le VIH. Un soutien est également apporté aux groupes de soutiens locaux aux PVV afin de renforcer leurs capacités d’autogestion et de représentation.

Photo: UNICEF
Lao PDR/2009/Holmes.
« Je suis très impressionné par tout ce que vous faites pour aider les jeunes lao, pour les sensibiliser et leur apprendre l’importance de la prévention au VIH/sida », a déclaré le Secrétaire général à des journalistes d’une émission de radio pour les jeunes, parrainée par l’UNICEF.
Ban Ki-moon a raconté aux jeunes journalistes sa récente rencontre avec l’UN+ (Groupe des employé(e)s du système des Nations Unies vivant avec le VIH) et leur a affirmé son engagement personnel dans la lutte contre la stigmatisation et la discrimination.
Bien que les taux d’infection à VIH soient faibles en RDP lao par rapport à d’autres régions d’Asie du sud-est, certains signes montrent que le VIH gagne du terrain parmi certains groupes d’adolescents.
Au cours de sa visite au centre pour les jeunes de Vientiane, Ban Ki-moon a salué le travail accompli par les jeunes conseillers et volontaires, notamment un groupe de moines bouddhistes, pour aider les personnes vivant avec le VIH à vaincre la stigmatisation et à s’intégrer dans la société.
Soulignant le fait que la riposte mondiale au sida constituait une priorité pour l’ONU, Ban Ki-moon a ajouté qu’il « [était] très important pour la communauté, le gouvernement et les citoyens lao de travailler ensemble, de fournir de bons conseils et un bon appui médico-social, et d’être une bonne source d’encouragement pour les personnes vivant avec le VIH. »

Photo: UNICEF
Lao PDR/2009/Holmes.
Créé en 2001 sous l’égide de l’Union des femmes lao, le centre pour les jeunes de Vientiane est le fruit d’une initiative pionnière conçue pour encourager le développement des capacités des jeunes et leur autonomisation. Avec l’aide du Fonds des Nations Unies pour la population, de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime et de l’UNICEF, le centre offre les services de conseil-téléphonique sur les questions liées au sida, d’un dispensaire dans le domaine de la santé génésique et d’une éducation par les pairs.
Au début de sa visite au Laos (la première effectuée par un Secrétaire général en près de 25 ans), Ban Ki-moon s’est entretenu avec Son Excellence Choummaly Sayasone, Président de la RDP lao et d’autres dirigeants gouvernementaux. Dans son discours prononcé lors de l’inauguration d’un nouveau siège des Nations Unies, le Secrétaire général a affirmé son optimisme quant à la capacité de la RDP lao de réaliser les Objectifs du Millénaire pour le développement et de ne plus faire partie des pays les moins avancés (PMA) d’ici 2020, échéance que le pays s’est fixé.
Le Secrétaire général a qualifié le récent rapport sur les Objectifs du Millénaire pour le développement d’outil de qualité pour le gouvernement et ses partenaires du développement. Afin de parvenir à réaliser les améliorations nécessaires dans plusieurs domaines, il a appelé à un « accroissement des investissements dans le domaine du développement humain, du secteur social et du respect de l’environnement. »
Dans une allocution prononcée devant plus de 200 membres du personnel de l’ONU, Ban Ki-moon a dit qu’encourager un esprit de collaboration entre les diverses institutions de l’ONU était le meilleur moyen d’encourager le développement.
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Coparrainants:
Liens externes:
Les Nations Unies en République démocratique populaire lao (en anglais)
Publications:
Rapport d’activité sur les Objectifs du Millénaire pour le développement en RDP lao, 2008 (pdf, 8,70 Mb.) (en anglais)
Rapport UNGASS des progrès dans le pays 2008 (pdf, 69.9 Kb.) (en anglais)
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L’ONUSIDA salue les efforts que déploie le Viet Nam pour parvenir à l’accès universel
11 mai 2009
11 mai 2009 11 mai 2009
Lors d’un entretien avec le vice-Premier ministre du Viet Nam, Son Excellence Monsieur Truong Vinh Trong, qui a eu lieu le 28 avril à Paris, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, a salué les efforts que déploie le Viet Nam pour atteindre ses objectifs en matière d’accès universel. Cet entretien s’inscrivait dans le cadre d’un voyage de travail aux Pays-Bas et en France.
Les deux responsables ont échangé des points de vue sur des mesures spécifiques permettant d’atteindre les objectifs du Viet Nam en matière d’accès universel. Il s’agit notamment du renforcement de la coordination multisectorielle dans la riposte au sida, de l’intensification des programmes exhaustifs de prévention et de réduction des risques, avec l’intégration de traitements de remplacement, et de nouvelles approches pour combattre le commerce du sexe.
Le vice-Premier ministre, souscrivant aux priorités ambitieuses de M. Sidibé, a déclaré : « Le Viet Nam fait de son mieux pour garantir que son peuple soit protégé contre le VIH. »
Un voyage de travail pour examiner des données d’expérience relatives à la prévention et à la gestion dans les domaines des drogues et du commerce du sexe
M. Truong Vinh Trong a également communiqué les résultats du voyage de travail de la délégation du Viet Nam aux Pays-Bas et en France, au cours duquel elle a examiné des politiques, des pratiques et des données d’expérience relatives à la prévention et à la gestion dans les domaines des drogues et du commerce du sexe. Le Bureau de l’ONUSIDA au Viet Nam a joué un rôle essentiel dans l’organisation de ce voyage.
Viet Nam is doing its best to make sure its people are protected from HIV.
Viet Nam’s Deputy Prime Minister H.E. Mr Truong Vinh Trong
M. Sidibé a salué l’esprit d’initiative de M. Trong, grâce à qui des hauts responsables du Comité national vietnamien sur le sida, les drogues et la prostitution ont participé au voyage de travail. Parmi les membres de la délégation gouvernementale de haut niveau figuraient M. Le The Tiem, vice-ministre, ministère de la Sécurité publique, M. Bui Hong Linh, vice-ministre, ministère du Travail, des Invalides et des Affaires sociales, et le Professeur Trinh Quan Huan, vice-ministre, ministère de la Santé.
Le voyage consistait notamment en des entretiens avec des ministres néerlandais et français et des représentants des ministères de la Santé et des Affaires étrangères. En outre, des visites ont été organisées, notamment de diverses structures proposant des services aux personnes vivant avec le VIH et des programmes visant les consommateurs de drogues injectables et les professionnel(le)s du sexe, ainsi que de plusieurs instituts de recherche et d’une prison. M. Trong a expliqué que des membres de haut niveau du Comité national l’accompagnaient durant le voyage pour veiller à ce que les enseignements tirés soient intégrés à la riposte nationale du Viet Nam au sida.
Progrès vers l’accès universel
Si le Viet Nam rencontre des difficultés pour atteindre ses objectifs en matière d’accès universel, il a néanmoins accompli des progrès considérables dans certains domaines.
Depuis que les objectifs ont été fixés en 2006, l’élargissement de la couverture et l’accès à des traitements et à des soins de qualité dans le domaine du VIH ont été considérablement améliorés dans les zones où la prévalence du VIH est élevée. Le nombre de femmes enceintes pouvant prétendre à un traitement antirétroviral a augmenté de 50%, et l’accès à ce type de traitement a été multiplié par six. Des sites pilotes de traitement à la méthadone ont entrepris leurs activités dans deux provinces en 2008.
Le vice-Premier ministre a invité le Directeur exécutif de l’ONUSIDA à l’ouverture de la conférence sur le vingtième anniversaire de la riposte du Viet Nam au VIH, qui se tiendra à Hanoi en 2010.
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Migrants and HIV: “Far Away From Home” club (05 January 2009)