
Feature Story
Communities reclaiming their role in universal access to HIV services
29 mai 2009
29 mai 2009 29 mai 2009
Participants at Global Citizens Summit to End AIDS which took place in Nairobi, Kenya from 27 to 29 May 2009. Credit: Global Citizen Summit 2009
Leonard is the father of five daughters, one of whom, recently turned 14, was born HIV positive. In addition to juggling with the responsibility of raising a family of girls, Leonard is becoming very concerned about the new challenges he’s facing with having a positive teenage girl at home. “She is growing and as a father, I must help her grow into a mature and responsible woman. How should I talk to her about sex given her HIV positive status without instilling a sense of guilt? I do not find the guidance to help me respond to her needs,” he said.
This question was one of many others at the core of the Global Citizens Summit to End AIDS which took place in Nairobi, Kenya from 27 to 29 May.
The Citizen’s Summit was organized by a determined group of civil society, including Africa CSO Coalition against HIV&AIDS, Asia People’s Alliance for combating HIV&AIDS, Africaso, Eanaso, Heard, Cegaa, OXFAM, ActionAid, the UN Millennium Campaign, Healthlink World Wide, Panos and Pamoja. The idea stemmed from the observation that there is a growing gap between the needs of the people at the forefront of the epidemic and the response that is offered at the global level.

(from left) Leonard Okello of ActionAid, Salil Shetty, and Alloyce Orago of NACC during the official opening of the 2009 Citizens Summit Credit: Global Citizen Summit 2009
Addressing an audience of over 250 front line practitioners, Leonard Okello, who heads ActionAid’s HIV and AIDS unit, said: “We are meeting here at a time when the world is witnessing an increasing sense of AIDS fatigue, and witnessing serious global crises: food, climate, financial and emerging epidemics. A time when there is a big global debate on AIDS funding versus health funding and we, the people at the frontline of the AIDS response, are not on the debating table”.
During the three days meeting, the participants from grass root communities, networks of people living with HIV, faith based groups and other civil society groups came together under the umbrella of the Summit’s title “Reclaiming our Role in Universal Access” to share their experience at the front line of the response to AIDS. Their objective was to learn from their peers how they can better support people living and affected by HIV in their communities and where they can find support and guidance. The Summit was also an opportunity for them to consolidate in a roadmap the challenges that communities are facing on the road to universal access and how they could contribute to overcome them.
Representing UNAIDS at the Summit, Elhadj Amadou Sy, Deputy Executive Director ad interim, spoke of the importance of the communities’ role in scaling up towards universal access and reaffirmed UNAIDS commitment to support them in their constant and tireless efforts in the AIDS response. Referring to UNAIDS Outcome Framework for 2009-2011, he reiterated UNAIDS commitment to stand by people living and affected by HIV and to enable them to demand change in governance, legislation and policy to support a response that works for them.
Building on their previous advocacy experience in 2005 which led to the G8 commitment made in Gleneagles to move as close as possible to universal access to HIV prevention, treatment, care and support by 2010, ActionAid is planning to use the Summit’s roadmap to create a new impetus for demanding the right to universal access to prevention, treatment, care and support. At the Summit, ActionAid also launched STAR, a human rights based social mobilization methodology aiming at enabling and empowering communities to protect themselves from HIV infection and to demand their rights to prevention, treatment and care.
Right Hand Content
External links:
Publications:
Joint action for results: UNAIDS Outcome Framework for 2009-2011 (pdf, 432 Kb.)
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31 octobre 2024
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27 septembre 2023

Feature Story
Un diagnostic et un traitement précoces préservent les nourrissons d’une mort liée au sida
27 mai 2009
27 mai 2009 27 mai 2009Une version de ce reportage a été initialement publiée sur unicef.org
La vidéo d’Unissons-nous pour les enfants, contre le sida, intitulée Loud and Clear, montre à quel point le diagnostic précoce du VIH chez les nourrissons peut sauver des vies.
Bien des nourrissons dans le monde entier meurent en vain parce qu’ils ne sont pas soumis suffisamment tôt à un dépistage du VIH et qu’ils ne bénéficient pas d’un traitement s’ils sont porteurs du virus. Sans traitement, la moitié de l’ensemble des enfants séropositifs au VIH décéderont avant leur deuxième anniversaire, et un tiers avant le premier.
Pour contribuer à lutter contre cette situation, une nouvelle vidéo saisissante, lancée dans le cadre de la campagne Unissons-nous pour les enfants, contre le sida, montre à quel point le dépistage et le traitement précoces permettent de sauver la vie des nourrissons porteurs du VIH.
Comme l’indique la vidéo intitulée Loud and Clear (Cinq sur cinq), les nourrissons chez qui on a diagnostiqué le virus et qui reçoivent un traitement au plus tôt ont une chance bien plus élevée de survivre que ceux qui ne subissent pas de test et ne bénéficient d’aucun traitement. Des recherches montrent que si les nouveau-nés sont soumis à un dépistage à six semaines et reçoivent un traitement au cours des 12 premières semaines de leur vie, la mortalité infantile due au sida peut diminuer de 75%, ce qui représente une réduction considérable.
Pourtant, d’après un rapport publié l’année dernière par l’UNICEF, l’ONUSIDA et l’OMS, en 2007, seuls 8% des enfants nés de mère séropositive ont subi un test avant l’âge de deux mois. Les mères peuvent également contribuer à prévenir la transmission du VIH – et à préserver leur santé – en se soumettant à un test et en se faisant soigner pendant leur grossesse.
Accès aux soins et au traitement
Depuis le lancement en 2005 de la campagne mondiale Unissons-nous pour les enfants, contre le sida, des progrès considérables ont été accomplis dans l’élargissement de la prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant et dans la fourniture de traitements pédiatriques pour les nouveau-nés séropositifs.
En 2007, un tiers des femmes enceintes séropositives ont bénéficié d’un traitement antirétroviral pour prévenir la transmission du virus à leur enfant, contre seulement 10% en 2004.
Néanmoins, dans les pays en développement, le nombre de femmes enceintes connaissant leur statut VIH est bien trop faible, de même que le nombre de femmes qui sont soumises à un dépistage et bénéficient d’un traitement, autant d’éléments qui sont fondamentaux pour la mère et l’enfant. Pourtant, la plupart des femmes enceintes chez qui on a diagnostiqué le VIH n’ont pas accès aux soins et aux traitements essentiels, notamment aux antirétroviraux.
« Les mères devraient avoir accès aux tests de dépistage et aux médicaments nécessaires pour protéger leur enfant et elles-mêmes », explique Dr Doreen Mulenga, conseillère principale de l’UNICEF sur le VIH/sida. « Les antirétroviraux peuvent considérablement réduire le risque qu’un enfant contracte le virus VIH de sa mère. »
Enfants en danger
Les enfants supportent une très lourde charge liée au virus. Des estimations de l’ONUSIDA et de l’OMS indiquent que pour la seule année 2007, 370 000 jeunes de moins de 15 ans ont été infectés, soit environ 1 000 par jour, et 270 000 sont décédés, avant cinq ans pour la plupart. La même année, moins de 200 000 jeunes vivant avec le VIH ont bénéficié d’un traitement antirétroviral. En outre, de récentes études indiquent que l’âge moyen auquel les enfants commencent ce traitement se situe entre cinq et neuf ans, ce qui est souvent trop tard pour en tirer les effets optimum.
De grands progrès en Zambie
À Lusaka, la capitale de la Zambie, les programmes vitaux du dispensaire Chelstone permettent de traiter les femmes enceintes vivant avec le VIH et les aident à prévenir la transmission du virus à leur enfant. La Zambie a réalisé de grands progrès en développant de tels programmes, qui comprennent des tests VIH pendant la grossesse, l’administration de traitements antirétroviraux aux femmes enceintes séropositives et d'antibiotiques et d'antirétroviraux prophylactiques aux nouveau-nés exposés au VIH in utero, et le diagnostic et le traitement précoces des nourrissons.

Maureen Sakala, chez qui on a diagnostiqué le VIH pendant la grossesse, s'entraîne à préparer un médicament antirétroviral prophylactique pour son nouveau-né, Christopher, que la sage-femme Grace Kayumba tient dans ses bras, au dispensaire Chelstone de Lusaka (Zambie).
Photo: UNICEF/NYHQ2009-0307/Nesbitt
Christopher est né récemment au dispensaire. Sa mère, Maureen Sakala, vit avec sa propre mère, des frères et sœurs et 12 enfants orphelins – dont les enfants de son frère, mort d’une maladie associée au sida.
Mme Sakala a appris qu’elle était séropositive au cours d'un examen médical anténatal. Elle participe au programme de prévention proposé par le dispensaire, où elle a appris à administrer des antirétroviraux à Christopher pendant les sept premiers jours suivant sa naissance, à titre de mesure prophylactique contre l’infection à VIH. Le fait que la Zambie ait réussi à renforcer ses services de santé maternelle, néonatale et infantile augmente considérablement les chances de survie de ce petit garçon.
Prévenir le décès des mères et les infections à VIH des nourrissons constitue l’un des huit domaines prioritaires définis par l’ONUSIDA et ses Coparrainants pour la période 2009 – 2011 dans le document intitulé Une action conjointe en vue de résultats : Cadre de résultats de l’ONUSIDA, 2009 – 2011 (disponible en anglais).
En élargissant l'accès au dépistage et au traitement contre le VIH, des partenaires du monde entier s’emploient à protéger des nouveau-nés comme Christopher, et leur mère, des effets dévastateurs du sida.
Un diagnostic et un traitement précoces préserven
Coparrainants:
Partenaires:
Unissons-nous pour les enfants, contre le sida
Reportages:
Le diagnostic précoce du VIH chez les nourrissons permet de sauver des vies au Malawi (1 décembre 2008) (en anglais)
UNICEF: Au Rwanda, les communautés offrent une grande « famille » aux orphelins (9 mars 2009)
Enfants et sida : troisième bilan de la situation (01 December 2008)
Multimédia:
La vidéo d’Unissons-nous pour les enfants, contre le sida, intitulée Loud and Clear
Reportage photo sur le VIH/sida pédiatrique en Zambie
Message d’intérêt général : Claudia Schiffer, Ambassadrice de l’UNICEF-Royaume-Uni sur le dépistage précoce des nourrissons (en anglais)
Publications:
Une action conjointe en vue de résultats : Cadre de résultats de l’ONUSIDA, 2009 – 2011 (pdf, 432 Kb.) (en anglais)
Unissons-nous pour les enfants, contre le sida – Document d’information : Élargir le diagnostic précoce chez les nourrissons et ses liens avec les soins et le traitement (pdf, 923 Kb.) (en anglais)
Enfants et sida : troisième bilan de la situation 2008 (pdf, 1.90 Mb.) (en anglais)
Enfants et sida : troisième bilan de la situation 2008. Résumé. (pdf, 2.70 Mb.) (en anglais)
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Les pandémies constituent des obstacles au développement de l’Afrique
27 mai 2009
27 mai 2009 27 mai 2009
Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, M. Michel Sidibé, a également participé au forum, où il a livré un exposé sur les obstacles au développement de l’Afrique que constituent les pandémies. Photo: ONUSIDA
La Journée de l’Afrique, journée officielle de l’Union africaine, est célébrée chaque année le 25 mai. Elle offre l’occasion non seulement de rendre hommage à la diversité et aux réalisations de l’Afrique, mais aussi de réfléchir aux obstacles qui subsistent sur la voie de son développement.
Pour fêter la 46e Journée de l’Afrique, la Représentation permanente de l’Union africaine à Genève a organisé le premier forum de dialogue africain, qui s’est tenu le 27 mai 2009 sous le thème « Le développement de l’Afrique, la responsabilité de qui ? ».
Le Président de la Commission de l’Union Africaine (CUA), M. Jean Ping, a officiellement ouvert le forum de dialogue. Celui-ci a réuni des représentants du gouvernement suisse, des ambassadeurs des missions permanentes à Genève, des organismes des Nations Unies, du secteur privé et d’autres organismes de développement, notamment la Banque africaine pour le Développement.
Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, M. Michel Sidibé, a également participé au forum, où il a livré un exposé sur les obstacles au développement de l’Afrique que constituent les pandémies. M. Sidibé a mis l’accent sur le rôle que jouent les maladies infectieuses dans le sous-développement de l’Afrique. Cette région abrite 11% de la population mondiale et 60% des personnes vivant avec le VIH. Plus de 300 000 enfants naissent chaque année avec le VIH, alors que la transmission verticale (la transmission du VIH de la mère à l’enfant) a été quasiment éliminée de la plupart des pays d’Europe.
« Si l’Afrique doit progresser dans la voie du développement, nous devons faire en sorte que la santé ne soit plus le défi majeur qui se pose à cette région, mais qu’elle devienne sa ressource la plus importante », a déclaré M. Sidibé. « Cependant, il nous faut impérativement adopter une perspective panafricaine sur la façon dont on peut y parvenir. Nous devons faire en sorte que l’ensemble des partenaires, des gouvernements jusqu’à la société civile, et les partenaires du développement participent résolument à l’amélioration de l’état de santé des générations actuelles et futures », a-t-il ajouté.
M. Sidibé a indiqué que le sida témoignait de la nécessité de mettre en place une riposte institutionnalisée en Afrique, que les partenaires nationaux des gouvernements et de la société civile s’approprieraient et conduiraient.
Dans son allocution, M. Sidibé a insisté sur le fait qu’il convenait d’adopter un point de vue continental sur la façon dont l’Afrique conduirait sa riposte à l’épidémie. Selon lui, pour faire évoluer les approches en matière de santé et de développement, il faut améliorer les systèmes de gestion des ressources, utiliser plus efficacement les ressources humaines, redéfinir et réorienter les programmes de recherche et de développement de façon à ce qu’ils prennent en compte les priorités de l’Afrique dans le domaine de la santé, et s’attaquer aux problèmes liés au commerce entre l’Afrique et le reste du monde ainsi qu’en Afrique même, afin que l’accès aux produits soit permanent et pérenne. Le Directeur exécutif a préconisé un plus grand leadership et une responsabilité mutuelle pour élargir l’accès universel de tous les habitants d’Afrique à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui dans le domaine du VIH.
Right Hand Content
Centre de presse:
Reportages:
Les Ministres africains réaffirment leur engagement à atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement (4 avril 2008)
Les Ministres africains réunis pour examiner les défis du 21ème siècle (1 avril 2008)
Liens externes:
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31 octobre 2024
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03 septembre 2024

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Un projet de grande ampleur permet à des pays clés d’Afrique de l’Est et d’Afrique australe de mieux « connaître leur épidémie »
25 mai 2009
25 mai 2009 25 mai 2009
Si les pays veulent que les stratégies nationales de prévention du VIH fonctionnent, ils doivent cerner la nature et les moteurs de leur épidémie et concentrer leurs efforts sur des besoins avérés, à travers des interventions régulières et efficaces. Toutefois, les efforts de prévention du VIH ne correspondent pas toujours aux véritables facteurs qui sont à l’origine de nouvelles infections. Cette situation peut conduire à l’investissement de moyens considérables dans des programmes de faible portée, dont les personnes les plus exposées ne bénéficient pas. Pour pallier cette situation, les autorités nationales de coordination sida de cinq pays d’Afrique, l’ONUSIDA et la Banque mondiale ont élaboré une série de rapports détaillés qui décrivent les caractéristiques spécifiques de l’épidémie et de ses moteurs dans chaque pays, l’action de prévention du VIH qui y est menée et la répartition des fonds alloués à la prévention.
Les rapports de synthèse finaux du Kenya, du Lesotho, de l’Ouganda et du Swaziland, qui reposent sur des données nouvelles et existantes, se penchent sur la répartition des nouveaux cas d’infection au cours des 12 prochains mois. (Le cinquième pays, le Mozambique, publiera prochainement son étude, et la Zambie élabore actuellement son rapport.) Sur la base de l’ensemble des données, les rapports évaluent la correspondance entre ces éléments concrets et les politiques et les interventions relatives au VIH dans les pays. Les quatre rapports contiennent donc des recommandations visant à améliorer les stratégies nationales de prévention du VIH. Ils ont déjà commencé à inspirer des réflexions sur la planification et les politiques nationales existantes, jusqu’à servir de base, dans certains pays, à l’élaboration et à l’examen de stratégies et de lignes d’action en matière de prévention.
Ces études donnent des exemples très précis des problèmes qui découlent du relatif manque de politiques et de programmes fondés sur des données concrètes, tout en reconnaissant que l’ensemble des pays a accompli des progrès considérables dans la lutte contre le VIH et que plusieurs d’entre eux ont vu leur épidémie se stabiliser.
À titre d’exemple, l’étude montre qu’au Lesotho, dont la prévalence chez les adultes se situe au troisième rang des prévalences les plus fortes du monde, il existe un nombre « incroyablement élevé » de partenariats sexuels multiples et simultanés avant et pendant le mariage. La grande part des infections survenues en 2008 a vraisemblablement touché les personnes qui ont déclaré avoir un partenaire unique (35-62%) et les personnes engagées dans des partenariats multiples. Malgré cela, d’après le rapport, les stratégies nationales de prévention n’abordent pas explicitement les partenariats simultanés, et aucune activité ne vise spécifiquement les adultes, les couples mariés et les personnes vivant une relation stable dans une perspective à long terme.
Le rapport du Kenya fait état d’une épidémie contrastée, qui varie énormément d’un point à l’autre du pays, ce qui nécessite des interventions planifiées et mises en œuvre au niveau local. Toutefois, il a été conclu que les stratégies étaient « générales et globales » et ne ciblaient pas précisément les populations les plus exposées, notamment les groupes qui exercent une activité professionnelle mobile, tels que les pêcheurs et les chauffeurs routiers. Même là où des données probantes indiquent clairement qu’il est nécessaire que des fonds publics soient dégagés pour d’autres groupes figurant parmi les plus exposés, tels que les professionnel(le)s du sexe, leurs clients, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les consommateurs de drogues injectables, un tel financement est « négligeable ou inexistant ».
Par conséquent, il ressort que, d’un pays à l’autre, des ressources considérables sont allouées à une gamme d’interventions de prévention qui ne sont pas rigoureusement évaluées en fonction de leur « impact ou qualité » et que, dans certains pays, les dépenses relatives à la prévention sont considérées tout simplement comme trop faibles. (Les dépenses dans ce secteur varient de 13% du budget sida national au Lesotho, où la prévalence du VIH chez les adultes est de 23,2%, à 34% du budget sida national en Ouganda, dont la prévalence chez les adultes est de 5,4%.)
Debrework Zewdie, Directrice du Programme mondial de lutte contre le VIH/sida de la Banque mondiale, a déclaré : « […] en raison de la situation économique mondiale actuelle, il est extrêmement important que nos investissements dans la prévention du VIH soient le plus fructueux possible. Ces synthèses exploitent les quantités croissantes de données et d’informations disponibles et permettent ainsi de mieux cerner l’épidémie et la riposte de chaque pays et de mettre en évidence la façon d’accroître l’efficacité de la prévention. Elles servent de cadre aux programmes que nous soutenons. »
Les rapports contiennent des recommandations concrètes sur les moyens de s’orienter vers une utilisation plus rationnelle des ressources, par des stratégies de prévention davantage fondées sur des données probantes. À titre d’exemple, l’Ouganda recommande la mise en place de politiques, de normes et de directives claires, en vue d’améliorer les services de conseil et de test et les interventions en matière d’IEC et de changement de comportement pour les partenaires sexuels mariés et ceux qui sont engagés dans une perspective à long terme, ainsi que pour les personnes vivant avec le VIH et les groupes exposés au risque d’infection. Le Swaziland, quant à lui, recommande que les couples mariés, ceux qui vivent en concubinage et ceux qui sont engagés dans une relation stable soient reconnus comme des populations prioritaires, et qu’un leadership politique plus ferme soit exercé en matière de prévention du VIH, afin de susciter un engagement massif en vue d’agir sur les normes complexes qui sous-tendent le niveau de vulnérabilité à l’infection dans le pays.
Les autorités nationales de coordination sida et les équipes de l’ONUSIDA et de la Banque mondiale qui ont élaboré ces rapports très fouillés couvrant un champ très large considèrent ceux-ci comme une première série de travaux de synthèse, qui s’inscriront dans le cadre d’évaluations continues liées au sida visant à renforcer et à mieux définir les ripostes nationales à l’épidémie.
Note : La série de rapports sur l’analyse des actions de prévention et les études des modes de transmission s’inscrit dans un programme de travail dirigé par les autorités nationales de coordination sida et les équipes des bureaux de pays de l’ONUSIDA, avec le soutien de l’Équipe d'appui aux régions pour l’Afrique de l’Est et l’Afrique australe, l’ONUSIDA Genève et le Programme mondial de lutte contre le VIH/sida de la Banque mondiale.
Right Hand Content
Cosponsors:
Banque mondiale
Équipe de la Banque mondiale chargée du suivi et de l'évaluation de la lutte contre le VIH/sida (GAMET) (GAMET)
Reportages:
Une consultation organisée pour débattre de la définition et des méthodes de mesure des partenariats sexuels simultanés (24 avril 2009)
Parler de la campagne OneLove en Afrique australe (6 février 2009)
Connaître votre épidémie, comprendre les implications politiques (6 janvier 2009)
Comprendre la transmission du VIH pour améliorer la riposte au sida en Afrique de l’Ouest (3 décembre 2008)
The Lancet : lancement d'une série d'articles sur la prévention du VIH (06 August 2008)
Publications:
Rapports de synthèse sur l’analyse des actions de prévention et l’étude des modes de transmission (en anglais) :
Kenya (pdf, 2.20 Mb.)
Lesotho (pdf, 1.39 Mb.)
Swaziland (pdf, 1.70 Mb.)
Ouganda (pdf, 797 Kb.)
Procédé de suivi et d’évaluation des programmes de prévention du VIH destinés aux groupes de population les plus exposés au risque d’infection ( pdf, 374 Kb.)
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A la mémoire de Rodger
25 mai 2009
25 mai 2009 25 mai 2009Par Eric Sawyer, vétéran de la lutte contre le sida et cofondateur de Housing Works.

Rodger McFarlane a assisté à la projection d'Outrage lors du Tribeca Film Festival de New York, en mai 2009.
Photo: Getty Images/Andrew H. Walker
Cette semaine, j’ai été frappé par l’annonce du suicide de mon ami, Rodger McFarlane, militant légendaire de la lutte contre le sida. J’étais en état de choc et profondément attristé.
Rodger était un formidable ami, non seulement pour moi en tant qu’individu et pour d’innombrables personnes dans le monde entier, mais aussi pour les communautés LGBT (lesbienne, gay, bisexuelle et transsexuelle) et celles qui luttent contre le VIH. Rodger était l’un des cofondateurs d’ACT UP à New York. Il était le mentor d’innombrables militants et employés de nombreuses organisations de lutte contre le sida et un appui essentiel, tant intellectuel que financier, au plaidoyer pour les causes liées aux gays, aux lesbiennes et au VIH.
Rodger a joué un rôle clé dans la création de beaucoup d’organisations parmi les plus grandes et les plus efficaces dans la lutte contre le sida. Il a ouvert la première permanence téléphonique sur sa ligne privée ; il a été le premier Directeur exécutif de GMHC (Men’s Health Crisis) et de Broadway Cares/Equity Fights AIDS (il a réuni les deux organisations). Il a aussi été le Président de Bailey House, puis le Directeur exécutif de la Fondation Gill.
Athlète accompli, Rodger, ne craignait aucune attaque physique. De plus, son esprit vif faisait de lui un militant brillant et fin stratège. Rodger savait toujours échafauder un plan pour résoudre un problème et trouver l’accroche nécessaire auprès des médias pour attirer l’attention du public sur le problème en question. Il a toujours réagi sans hâte ni colère. Il préférait apporter une réponse élaborée sereinement et spécifiquement à chaque problème. C’était quelqu’un de perspicace, jamais nerveux et toujours prompt à « adopter cette démarche », comme il disait, pour surmonter telle ou telle difficulté.
Un « Raconte-moi ce qu’il se passe » était suivi d’un « C’est scandaleux ! », puis d’un « Voici comment nous allons résoudre ce problème. » Ensuite, il demandait « Qu’en penses-tu ? » Il prêtait toujours une oreille attentive aux suggestions afin d’affiner ses idées.
Rodger s’attaque à Guantanamo Bay
Lorsqu’ACT UP et d’autres organisations luttaient pour fermer le centre de détention de Guantanamo Bay qui regorgeait de personnes séropositives, je suis allé voir Rodger et lui ai demandé son aide pour mettre sur pied un événement presse bien en vue et une action de désobéissance civile. Là aussi il a dit « Raconte-moi ce qu’il se passe » puis « C’est scandaleux ! », ensuite « On va leur botter les fesses ! », puis « Voici ce que nous allons faire… »
Et voici ce qu’il a fait : Rodger a engagé un jeune membre d’ACT UP et producteur qui commençait à monter, David Binder (à présent nominé aux Tony pour 33 Variations) pour organiser une manifestation et une conférence de presse au Rockefeller Center, près du bureau des passeports délivrés dans le cadre des programmes d’immigration. Nous avons réussi à rassembler Dennis DeLeon (Commissaire chargé des droits de l’homme à New York à l’époque), Jessie Jackson, Susan Sarandon, le metteur en scène Jonathan Demme et d’autres membres bien en vue de la communauté luttant contre le sida à un effort de planification d’une coalition. En un rien de temps, 40 célébrités ont été arrêtées sur la Cinquième avenue pour avoir bloqué la circulation pour demander la libération pour raisons de santé des plus malades et la fermeture du camp.
Jessie et Rodger ont insisté pour qu’on entre tous dans le système et qu’on passe la nuit en prison afin que les caméras restent braquées sur cette situation. Ils affirmaient qu’il serait très bon de conserver l’attention des médias sur la question le plus longtemps possible.
Quelques heures plus tard, le maire, M. Dinkins, était dépêché à la prison par le Président Clinton pour nous persuader, Jessie et les autres, d’accepter une libération rapide et tranquille. Il ne voulait pas attirer un regard négatif sur ce qui devenait une tâche grandissante sur sa présidence.
Jessie a appris que le gouvernement Clinton examinerait d’un œil favorable nos requêtes si nous prenions les citations à comparaître (desk appearance ticket) et quittions rapidement la prison pour faire retomber l’attention de la presse. On nous avait prévenu que passer la nuit en prison ne donnerait lieu qu’à une réponse moins favorable. Jessie a dit que David lui avait personnellement demandé, en tant que bon démocrate, de sortir avec lui sur-le-champ.
Nous avons parlé entre nous et décidé que certaines de nos demandes seraient acceptées si nous partions, ce qui permettrait d’aider les détenus séropositifs de Guantanamo. Nous sentions que même si la guerre n’était pas finie, nous avions remporté une bataille ; Bill Clinton avait envoyé le maire, M. Dinkins, pour répondre à nos actions. Nous avons pris les citations et quitté les cellules de détention.
Peu après, toutes les femmes enceintes et toutes les personnes chez lesquelles le sida s’était déclaré ont quitté le camp de détention de Guantanamo Bay, celui-là même dans lequel les terroristes sont détenus de nos jours.
Merci Rodger pour tout ce que tu as fait. Repose en paix, notre cher guerrier sans peur.
Eric Sawyer est un militant vétéran de la lute contre le sida et cofondateur de Housing Works.
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Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA s’entretient avec des délégations des Caraïbes
21 mai 2009
21 mai 2009 21 mai 2009
Mercredi 20 mai, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, M. Michel Sidibé, s’est entretenu avec une délégation de la Communauté des Caraïbes (CARICOM) à la 62e Assemblée mondiale de la Santé, au sujet des priorités des Caraïbes concernant la collaboration avec l’ONUSIDA.
Karl Hood, ministre grenadien de la Santé et président du Conseil du développement humain et social de la CARICOM, a ouvert la réunion en saluant le leadership de M. Sidibé en matière d’intensification de la riposte mondiale au VIH, ainsi que le rôle fondamental joué par l’ONUSIDA dans la mise en place et la promotion du développement du Partenariat Pan-Caraïbe contre le VIH/sida (PANCAP).
À la 7e assemblée générale de la CARICOM, en octobre 2008, les participants ont approuvé le Cadre stratégique régional des Caraïbes 2008-2013, axé sur des actions qui permettront aux pays d’atteindre l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui dans le domaine du VIH d’ici à 2010.
Les participants de la réunion ont appelé l’ONUSIDA à structurer et à renforcer encore davantage le soutien qu’il apporte dans la région. Ils lui ont en outre demandé d’axer l’aide nationale sur la pleine mise en œuvre du Cadre stratégique régional fixé.

Des participants de la réunion de l’ONUSIDA et des délégations de la CARICOM, qui s’est tenue en marge de la 62e Assemblée mondiale de la Santé. 20 mai 2009, Genève. Photo: ONUSIDA/P. Virot
Pour répondre à ces appels, M. Sidibé a réitéré l’engagement de l’ONUSIDA de faire part de son expérience et de fournir un appui technique pour contribuer à améliorer les capacités du PANCAP à soutenir ses activités aux niveaux international, national et communautaire.
M. Sidibé a indiqué aux participants qu’il avait conscience de la nécessité de mettre en place un appui technique renforcé dans la région. Il a souligné l’importance d’y établir une unité d’appui technique à cette fin.
Au cours de son intervention, M. Sidibé a insisté sur le fait qu’il était nécessaire de regrouper l’ensemble des organismes des Nations Unies travaillant dans la région au sein d’un seul cadre de résultats en matière d’action. Il a en outre proposé que soit créé un groupe consultatif comprenant des représentants de la CARICOM, qui pourrait conseiller le directeur régional de l’ONUSIDA sur la définition et la coordination des priorités en vue d’une riposte efficace à l’épidémie dans la région.
Tous les participants se sont accordés à dire que la collaboration entre la CARICOM et l’ONUSIDA produisait des résultats encourageants dans le domaine de la riposte au sida, et ils ont renouvelé leur volonté de renforcer encore davantage le partenariat.
Right Hand Content
Reportages:
Travailleurs migrants et vulnérabilité au VIH dans les pays d’Asie du Sud et du Sud-Est (18 mai 2009)
La soixante-deuxième Assemblée mondiale de la Santé dominée par la grippe A(H1N1) (18 mai 2009)
L'ONU avec nous : lancement du programme sur le VIH dans le lieu de travail du système des Nations Unies dans la région Asie-Pacifique (2 décembre 2008)
Le Secrétaire général des Nations Unies ouvre l’exposition UNPlus (1 décembre 2007) (en anglais)
Le groupe UNPlus rencontre le Secrétaire général des Nations Unies (22 mai 2007)
Multimédia:
Liens externes:

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Le Secrétaire général des Nations Unies rencontre des membres du personnel de l'ONU séropositifs
20 mai 2009
20 mai 2009 20 mai 2009
Le Secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki-moon, a organisé une rencontre à Genève avec des membres séropositifs du personnel de l'ONU et le Directeur exécutif de l'ONUSIDA. Les membres du personnel concernés font partie de UN Plus, un groupe de sensibilisation du système de l'ONU mis en place en 2005, afin de promouvoir les droits des membres du personnel séropositifs et de fournir à ceux-ci un soutien de la part de leurs collègues.
S'adressant aux personnes présentes, le Secrétaire général a réitéré son soutien à UN Plus et reconnu qu'il était très fier de l'engagement et de la vigueur des membres du groupe.
Le groupe UN Plus a rencontré M. Ban pour la première fois en 2007, lors d'une réunion décrite par le Secrétaire général des Nations Unies comme « l'une des expériences les plus émouvantes de [sa] vie » ; la réunion d'aujourd'hui était l'occasion de rendre compte au Secrétaire général des dernières avancées et de solliciter la poursuite de son soutien.
Bhatupe Mhango, Coordonnatrice de UN Plus, a exprimé sa reconnaissance pour le travail effectué par le Secrétaire général dans le domaine de la défense des droits des personnes séropositives, avec pour preuve les multiples rencontres du Secrétaire général avec des personnes vivant avec le VIH à l'occasion de ses voyages officiels à travers le monde.
L'engagement en faveur de l'accès universel inclut un accès universel pour tous les membres du personnel de l'ONU.
M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA
Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, M. Michel Sidibé, qui adhère également sur les plans personnel et organisationnel à la vision du groupe UN Plus, s'est engagé à continuer de soutenir le groupe et à défendre les membres du personnels de l'ONU vivant avec le VIH. « L'engagement en faveur de l'accès universel inclut un accès universel pour tous les membres du personnel de l'ONU », a-t-il insisté.
La question des inégalités, sur les plans notamment de la reconnaissance des unions entre personnes du même sexe et de l'assurance maladie, a constitué un point central de l'agenda de la réunion. Les participants sont tombés d'accord sur la nécessité d'une harmonisation de l'assurance maladie dans l'ensemble du système de l'ONU afin d'en réduire la complexité.

UNAIDS Executive Director Michel Sidibé and UN Secretary-General Ban Ki-moon listened to HIV positive UN staff members who are part of a UN system-wide advocacy group called UN Plus. 20 May 2009, Geneva.
Credit: UNAIDS/P. Virot
Depuis 2007, les effectifs du groupe UN Plus, organisé et soutenu par l'ONUSIDA, ont grossi pour atteindre 150 membres ; ceux-ci sont répartis dans 41 pays et travaillent pour 21 institutions des Nations Unies.
Dans le cadre de sa stratégie d'information, UN Plus a signé des accords de partenariat avec d'autres organisations, dont la FICSA (Fédération des associations de fonctionnaires internationaux) et le CCISUA (Comité de coordination des associations et syndicats internationaux du personnel du système des Nations Unies). UN Plus poursuit également des partenariats avec d'importants réseaux de personnes vivant avec le VIH, notamment les réseaux FICR+, GNP+, ICW, ainsi que le tout nouveau FIPF+, et a mis en place un forum destiné aux femmes.
De tels partenariats sont au coeur de la vision du groupe UN Plus. Comme le faisait remarquer Kate Thomson, Responsable de l'unité des partenariats avec la société civile de l'ONUSIDA, au Secrétaire général, « les membres du groupe UN Plus ont récemment préparé la voie vers l'adoption d'un nouvel agenda pour la prévention, la santé et la dignité des personnes séropositives, qui rassemblera les efforts de collaboration de l'ONUSIDA et des réseaux de personnes séropositives à l'échelle mondiale, en vue de la réalisation de l'accès universel. »
La stigmatisation des personnes vivant avec le VIH reste une préoccupation bien réelle du personnel des Nations Unies. En effet, cette stigmatisation demeurant un souci majeur, il a été rapporté au Secrétaire général que 80% des membres du groupe UN Plus n'ont pas divulgué pas leur statut sérologique à ce jour. Un mère de famille travaillant pour l'OMS a assisté à la réunion en gardant l'anonymat, soulignant la réalité les problèmes personnels et quotidiens liés à la stigmatisation et à la révélation d'une séropositivité.
Pour davantage d'informations sur UN Plus, consultez le site web du groupe à l'adresse suivante : www.unplus.org
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Partenaires:
ICW : La communauté internationale des femmes vivant avec le VIH
Fédération internationale pour la planification familiale (FIPF)
Réseau mondial des personnes vivant avec le VIH/sida (GNP+)
Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR)
Fédération des associations de fonctionnaires internationaux (FICSA)
Comité de coordination des associations et syndicats internationaux du personnel du système des Nations Unies (CCISUA)
UN Cares
Reportages:
Travailleurs migrants et vulnérabilité au VIH dans les pays d’Asie du Sud et du Sud-Est (18 mai 2009)
La soixante-deuxième Assemblée mondiale de la Santé dominée par la grippe A(H1N1) (18 mai 2009)
L'ONU avec nous : lancement du programme sur le VIH dans le lieu de travail du système des Nations Unies dans la région Asie-Pacifique (2 décembre 2008)
Le Secrétaire général des Nations Unies inaugure une exposition du groupe UN Plus (01 décembre 2007)
Le groupe UN Plus rencontre le Secrétaire général des Nations Unies (22 mai 2007)
Multimédia:
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Un financement novateur pour le développement : l’objectif du nouveau Groupe I-8
20 mai 2009
20 mai 2009 20 mai 2009
UN Secretary-General is in Geneva this weeking attending the World Health Assembly. Photo: OMS
Etant donné que le ralentissement économique mondial risque d’avoir des effets néfastes sur les personnes déjà très vulnérables à la pauvreté, la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) dans le monde entier passera par un changement d’échelle de la mise en œuvre de mécanismes de financement novateurs pour le développement.
Face à cela, le Dr Philippe Douste-Blazy, Conseiller spécial du Secrétaire général de l’ONU pour le financement novateur pour le développement, a proposé de créer un groupe réunissant huit initiatives financières (I-8), les institutions des Nations Unies et les représentants de la société civile.
Le Groupe I-8 pour les Objectifs du Millénaire pour le développement s’est réuni pour la première fois à Genève le 19 mai 2009. Le Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki moon, le Directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé, le Dr Margaret Chan, et le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, M. Michel Sidibé, ont chacun prononcé une allocution lors de la séance d’ouverture.
Nous devons rapidement renforcer et augmenter les mécanismes novateurs existants et en envisager de nouveaux. La présente réunion va créer un réseau régulier de consultation, de coordination et de renforcement mutuel entre les acteurs du financement novateur du monde entier.
Le Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki moon
Pour le Secrétaire général de l’ONU, la crise économique actuelle accroît l’importance du financement novateur.
« Nous devons rapidement renforcer et augmenter les mécanismes novateurs existants et en envisager de nouveaux », a déclaré le Secrétaire général dans ses remarques d’ouverture. « La présente réunion va créer un réseau régulier de consultation, de coordination et de renforcement mutuel entre les acteurs du financement novateur du monde entier. »
Pour atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement, nous devons éviter les doublons, lutter contre la compétition et placer les besoins des personnes au premier plan
Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA
M. Michel Sidibé a expliqué comment le I-8 pourrait combler le fossé entre les besoins de développement et les ressources consacrées à la construction d’un monde plus juste, plus équitable et en meilleure santé. Il a aussi rappelé aux participants l’aspect humain de la question : « Pour atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement, nous devons éviter les doublons, lutter contre la compétition et placer les besoins des personnes au premier plan », a-t-il déclaré.
Une discussion de groupe sur les mécanismes novateurs de financement a été modérée par le Dr Patrice Debré, Ambassadeur français chargé de la lutte contre le VIH/sida et les maladies transmissibles au ministère français des Affaires étrangères et européennes.
Le Groupe I-8 pour les Objectifs du Millénaire pour le développement rassemble les mécanismes de financement suivants :
- La Facilité internationale de financement pour la vaccination (IFFIm), créée pour soutenir l’Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination (GAVI)
- UNITAID
- Les garanties pour les achats futurs de vaccins
- L’initiative « Debt 2 Health » du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme
- (PRODUCT) Red
- L’initiative d’investissement socialement responsable de l’Agence Française de Développement (AFD)
- L’utilisation des revenus du marché du carbone
8. La Fondation du Millénaire pour les financements innovants dans le secteur de la santé - La Fondation du Millénaire pour les financements innovants dans le secteur de la santé
Trouver un accord sur un cadre conjoint de mise en commun des informations qui seront recueillies, échanger des données d’expérience et élaborer un message commun sur les conséquences de la crise économique et financière pour les pays en développement, figuraient parmi les objectifs de la première réunion de ce réseau informel.
L’objectif de l’I-8 est de mettre en commun les données d’expérience, de travailler sur un ensemble de messages visant à renforcer l’initiative actuelle du Groupe spécial de haut niveau sur le financement international novateur des systèmes de santé et du Groupe pilote sur les contributions de solidarité en faveur du développement, de préparer le terrain pour de nouvelles initiatives et de coordonner la répartition des ressources afin d’optimiser les résultats sur le terrain. L’objectif est de pouvoir mettre en œuvre, grâce à cela, les prochaines initiatives (nouvelles idées ou élargissement d’initiatives existantes) aussi rapidement que possible et avec toute la réussite possible.
Cet événement s’est déroulé pendant la soixante-deuxième Assemblée mondiale de la Santé, qui se tient à Genève jusqu’au 22 mai 2009.
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Coparrainants:
Organisation mondiale de la Santé
Reportages:
La soixante-deuxième Assemblée mondiale de la Santé dominée par la grippe A(H1N1)
Discours:

Feature Story
Les ministres de la santé des pays de l'ANASE débattent des problèmes de la grippe A(H1N1) et du sida
19 mai 2009
19 mai 2009 19 mai 2009
Les ministres de la santé des pays de l'Association des Nations de l'Asie du Sud-Est (ANASE) se sont réunis de manière informelle en marge de l'Assemblée mondiale de la Santé (AMS), le 19 mai 2009, à Genève (Suisse). Photo: ONUSIDA/P. Virot
Les ministres de la santé des pays de l'Association des Nations de l'Asie du Sud-Est (ANASE) se sont réunis de manière informelle en marge de l'Assemblée mondiale de la Santé (AMS), le 19 mai 2009, à Genève (Suisse).
La réunion avait pour objectif principal d'aborder des questions d'intérêt commun durant l'AMS, telles que les stratégies de l'ANASE pour faire face à l'épidémie de grippe A(H1N1) et prévenir une éventuelle pandémie, et de débattre avec le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, M. Michel Sidibé, des stratégies visant à réaliser l'accès universel à la prévention, aux traitements, à la prise en charge et à l'appui en matière de VIH.
La réunion était présidée par l'honorable Dr Francisco T. Duque III, Secrétaire d'Etat à la Santé des Philippines, et soutenue par l'ONUSIDA. Elle constituait le prolongement du 2e Sommet ANASE-ONU, qui s'était tenu à New York le 13 septembre 2005. Lors de la réunion de New York, les participants s'étaient entendus sur un communiqué commun affirmant la nécessité pour les membres de l'ANASE de pourvoir s'exprimer dans les forums mondiaux comme l'Assemblée mondiale de la Santé, et de participer aux processus décisionnels mondiaux portant sur les fonds affectés à la lutte contre le sida et la prévention du VIH.

M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA et Secrétaire général adjoint des Nations Unies, a présenté sa vision aux pays de l'ANASE et réaffirmé l'engagement de l'ONUSIDA à soutenir les pays dans la réalisation de l'accès universel.
M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA et Secrétaire général adjoint des Nations Unies, a présenté sa vision aux pays de l'ANASE et réaffirmé l'engagement de l'ONUSIDA à soutenir les pays dans la réalisation de l'accès universel.
M. Sidibé a également décrit brièvement les avancées significatives de certains pays de la région dans l'intégration comme priorité dans la riposte au sida des communautés les plus vulnérables, notamment les professionnel(le)s du sexe et leurs clients, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les consommateurs de drogues injectables.
M. Sidibé a souligné l'importance du leadership des gouvernements pour atteindre les objectifs de l'accès universel et salué la volonté résolue affichée par les pays de l'ANASE dans la riposte au sida, comme le montrent la Déclaration de l'ANASE sur le VIH et le sida, adoptée en 2007, et la Déclaration sur la protection et la promotion des droits des travailleurs migrants.
A la fin de la réunion, les ministres de la santé ont publié une Déclaration ministérielle commune sur la position de l'ANASE concernant l'état de préparation face aux épidémies de grippe aviaire, humaine et A(H1N1), et insistant particulièrement sur une collaboration transfrontalière, la mise en commun des informations et des spécimens de virus, et l'accès universel à la prévention, aux traitements, à la prise en charge et à l'appui en matière de VIH.
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Reportages:
Session extraordinaire du sommet de l’ANASE sur le sida (13 janvier 2007)
Focus de l’ANASE sur le sida (10 janvier 2007) (en anglais)
Multimédia:
Liens externes:
ANASE
Documentation complète pour la soixante-deuxième Assemblée mondiale de la Santé
Questions essentielles abordées par l'Assemblée mondiale de la Santé de 2009
Règlement sanitaire international (en anglais)
Soins de santé primaires
Déterminants sociaux de la santé
Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD)
Considérations sur la grippe A(H1N1) et l'infection à VIH - Note d'orientation de l'OMS
Pour en savoir plus sur la grippe A(H1N1)
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La soixante-deuxième Assemblée mondiale de la Santé dominée par la grippe A(H1N1)
18 mai 2009
18 mai 2009 18 mai 2009
Photo (60e AMS) :
OMS/Peter Williams
L'Assemblée mondiale de la Santé s'apprête cette année à se pencher avec la plus grande attention sur l'épidémie de grippe A(H1N1). Des ministres de la santé et des fonctionnaires venus de plus de 190 pays vont se réunir à Genève du 18 au 22 mai pour débattre des manières de riposter efficacement à une pandémie potentielle, en abordant notamment les questions de l'état de préparation, de l'accès aux vaccins et de la mise en commun des virus de la grippe.
D'après les dernières statistiques de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), 39 pays rapportent désormais un total de 8480 cas de grippe A(H1N1), dont 60 cas mortels (données actualisées le 17 mai). Le virus représente une menace sanitaire sérieuse et croissante. La Directrice générale de l'OMS, le Dr Margaret Chan, a lancé un appel à la « solidarité internationale » face à cette menace imprévisible et la soixante-deuxième Assemblée mondiale de la Santé fournira une occasion de mettre en œuvre une telle solidarité.
Il incombera également à l'assemblée, convoquée par la Directrice générale de l'Organisation mondiale de la Santé, d'examiner les progrès réalisés et de définir de nouvelles priorités pour l'OMS. Les autres questions abordées porteront notamment sur les soins de santé primaires et le renforcement des systèmes de santé, l'examen des déterminants sociaux de la santé, et le suivi de la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement touchant à la santé. Les discussions porteront également sur le budget des programmes pour les deux prochaines années et sur des questions de gestion interne.
L'examen d'une version révisée du Plan stratégique à moyen terme 2008-2013 constituera un moment clé de la réunion. Ce plan comprend 13 objectifs, notamment : réduire le fardeau sanitaire, social et économique que représentent les maladies transmissibles ; atténuer les conséquences sanitaires des situations d'urgence, des catastrophes, des crises et des conflits ; assurer un meilleur accès aux médicaments et aux technologies médicales, et en améliorer la qualité et l'usage ; contrer la propagation du sida, de la tuberculose et du paludisme.
Les délégués espèrent exploiter le succès des réunions précédentes. Par exemple, en 2008, l'assemblée a approuvé une stratégie pour la santé publique, l'innovation et la propriété intellectuelle, qui a favorisé de nouvelles approches en matière de recherche et de développement pharmaceutiques et soutenu la levée des obstacles entravant l'accès aux médicaments, en particulier pour les pays moins développés. L'assemblée a également adopté une résolution exhortant les Etats membres à prendre des mesures décisives concernant les impacts sanitaires du changement climatique.
On peut clairement s'attendre à ce que l'Assemblée mondiale de la Santé explore un ensemble complexe de problèmes interdépendants, dépassant le domaine de la santé et touchant des secteurs très divers, dans le but de mettre au point une riposte efficace aux menaces sanitaires mondiales.
Durant la semaine de l'assemblée, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, M. Michel Sidibé, participera à une série de manifestations parallèles, notamment à des réunions avec des ministres de la santé venus du monde entier.
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Coparrainants:
Organisation mondiale de la Santé
Reportages:
Soixante et unième Assemblée mondiale de la Santé
La grippe A(H1N1) et l’infection à VIH (01 mai 2009)
Liens externes:
Documentation complète pour la soixante-deuxième Assemblée mondiale de la Santé
Questions essentielles abordées par l'Assemblée mondiale de la Santé de 2009
Règlement sanitaire international (en anglais)
Soins de santé primaires
Déterminants sociaux de la santé
Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD)
Considérations sur la grippe A(H1N1) et l'infection à VIH - Note d'orientation de l'OMS
Pour en savoir plus sur la grippe A(H1N1)