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La Princesse Mathilde de Belgique met l’accent sur le rôle des jeunes dans la riposte de l’Afrique au sida

05 décembre 2008

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UNAIDS and UNICEF Special Representative HRH Princess Mathilde of Belgium
Credit: UNAIDS/Mamadou Gomis

Les participants à diverses séances de l’ICASA sur le rôle de pointe joué par les jeunes dans la riposte de l’Afrique au sida étaient tous clairement d’accord pour convenir que les jeunes étaient indispensables à la prévention de nouvelles infections à VIH et à la réalisation de l’objectif d’une génération sans sida.

S.A.R. la Princesse Mathilde de Belgique, Représentante spéciale de l’ONUSIDA et de l’UNICEF, est l’une des personnes à avoir réaffirmé son engagement dans la lutte contre le VIH chez les jeunes. Présente à l’ICASA 2008 cette semaine, elle a participé à deux séances sur le renforcement de l’engagement des jeunes africains dans la riposte au sida.

La Princesse Mathilde et le Dr Piot, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, ont ouvert la première séance sur le rôle de pointe joué par les jeunes, séance modérée par Gaetano Kagwa, Représentant spécial de l’ONUSIDA d’origine ougandaise et célèbre ambassadeur de la lutte contre le sida. Des représentants d’organisations non gouvernementales de jeunes du Cameroun, du Botswana, du Sénégal et de Zambie y ont aussi participé.

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(from left): HRH Princess Mathilde of Belgium; Dr Pape Salif Sow, Head of the infectious diseases, Fann University teaching hospital, Dakar; Dr Peter Piot UNAIDS Executive Director
Credit: UNAIDS/Mamadou Gomis

Le Dr Piot a présenté la Princesse Mathilde et a salué son engagement et son militantisme dans la lutte contre le sida, en particulier chez les jeunes.

Dans ses remarques liminaires, la Princesse Mathilde a énoncé trois points pouvant contribuer à l’amélioration de la riposte au sida en Afrique : les jeunes doivent être davantage engagés et associés aux programmes de lutte contre le VIH, les dirigeants doivent fournir aux jeunes des plates-formes leur permettant d’être entendus, et les jeunes doivent faire un pas en avant, servir d’exemples à leur communauté et partager leurs connaissances en matière de prévention du VIH. Dans sa conclusion, la Princesse Mathilde a appelé les filles et les jeunes femmes à participer activement à la riposte au sida.

Le Dr Piot, la Princesse Mathilde et d’autres dirigeants et représentants de plusieurs organisations africaines de jeunes ont participé, l’après-midi, à une séance autour de la question « Dialogue entre générations : où sont les jeunes leaders dans la riposte africaine au sida ? »
Devant de nombreux jeunes, les participants ont fait part de leur optimisme pour la prochaine génération africaine tout en exposant brièvement les difficultés qui se présenteront au moment de s’attaquer à l’impact du sida sur les jeunes, qui constituent l’un des groupes les plus touchés par le VIH.

Les participants aux séances de cette journée ont insisté sur la nécessité d’apporter une meilleure riposte au VIH chez les jeunes car ils demeurent au centre de l’épidémie de sida en termes d’augmentation du taux d’infection, de vulnérabilité, d’impact, et, ce qui est le plus important, de potentiel de changement.

On estime que, dans le monde, 5,5 millions des 33 millions de personnes vivant avec le VIH sont des jeunes âgés de 15 à 24 ans et que, en 2007, près de 45 % des nouvelles infections à VIH se sont produites chez les 15-24 ans.

La Princesse Mathilde de Belgique met l’accent su

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ICASA 2008 : investissement dans le domaine de la santé en Afrique et développement

05 décembre 2008

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Le Dr Michel Kazatchkine, Directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme
Photo: ONIUSIDA/Jacky Daniel Ly

Le Dr Michel Kazatchkine, Directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, a souligné l’importance vitale de l’investissement dans le domaine de la santé pour le développement des pays africains.

« Le monde a enfin compris que la santé était un domaine prioritaire du développement et non une conséquence du développement », a déclaré le Dr Kazatchkine. « Les investissements dans le domaine de la santé ont un véritable impact et sauvent de nombreuses vies. »

Le Dr Kazatchkine a prononcé une allocution à la 15ème Conférence internationale sur le sida et les IST en Afrique (ICASA) dans laquelle il a insisté sur la nécessité d’adopter une approche à long terme concernant le renforcement des systèmes de santé en Afrique subsaharienne car il s’agissait de la seule façon de riposter de façon durable à l’épidémie de sida.

Ces cinq dernières années, les ressources financières allouées à la lutte contre le sida ont fortement augmenté car les donateurs et la communauté internationale ont reconnu que la santé constituait un investissement important dans le cadre des politiques de développement. Le Dr Kazatchkine a affirmé que cet investissement, associé à une mobilisation sans précédent de la société civile, faisait ses preuves.

La durabilité demeure néanmoins un aspect vital, selon le Dr Kazatchkine. Une prévisibilité accrue des ressources permet de créer l’environnement nécessaire à l’élaboration de programmes par les pays, programmes qui pourront donc s’inscrire dans la durée. « Si des ressources financières sont mises à la disposition de pays, davantage de programmes seront mis en œuvre et l’investissement dans la lutte contre le sida obtiendra donc de meilleurs résultats », a déclaré le Dr Kazatchkine.

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Le Dr Peter Piot, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, et S.A.R. la Princesse Mathilde de Belgique ont co-présidé la séance
Photo: ONUSIDA/Jacky Daniel Ly

Il a aussi insisté sur le caractère essentiel de la lutte contre les difficultés posées par la fragilité de systèmes de santé. D’après lui, « bien que les donateurs contribuent à renforcer les systèmes de santé dans le monde entier, il faut davantage de ressources pour lutter contre les difficultés liées aux infrastructures, aux installations ou au personnel de santé. »

Le Dr Kazatchkine a également indiqué que d’autres aspects avaient leur importance. La promotion de ripostes éclairées qui atteignent les personnes le plus dans le besoin, des droits de l’homme, d’une protection sociale renforcée et de partenariats mondiaux et locaux incombe tant aux pays qu’à la communauté internationale.

Le Dr Peter Piot, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, et S.A.R. la Princesse Mathilde de Belgique ont co-présidé la séance plénière de vendredi.

ICASA 2008 : investissement dans le domaine de la

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L'OIT et des leaders du monde du travail s'engagent sur des initiatives à l'occasion de l'ICASA 2008

04 décembre 2008

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Workplace leaders pledge action at ICASA 2008
Credit: ILO

A l'occasion de la 15e Conférence internationale sur le sida et les infections sexuellement transmissibles en Afrique (ICASA), environ cinquante leaders du monde du travail se sont réunis le 4 décembre à l'invitation de l'Organisation internationale du Travail (OIT).

Au début de la semaine, les délégués avaient visité le « Centre de promesses des leaders du monde du travail » et se sont engagés à mettre en œuvre des initiatives spécifiques visant à traiter le problème du sida sur leurs propres lieux de travail, une fois rentrés chez eux après la conférence.

L'OIT a enregistré les promesses des participants, puis a invité ceux-ci à rejoindre pour une photo de groupe M. Mamadou Sow, Secrétaire permanent du Ministère du Travail du Sénégal, M. Assane Diop, Directeur exécutif de l'OIT chargé de la protection sociale, M. Patrick Obath et M. Lamine Fall, représentants respectifs des organisations d'employeurs et de travailleurs, ainsi que le Dr Sophia Kisting, Directrice du Programme de l'OIT sur le VIH/sida et le monde du travail.

« De nombreux délégué de l'ICASA sont des experts du VIH dans divers domaines et se sont probablement exprimés sur la question du VIH/sida dans un certain nombre de forums. Cependant, certains n'auraient peut-être pas songé à introduire des activités concernant le VIH sur leur propre lieu de travail », a expliqué le Dr Kisting.

Chaque participant ayant effectué une promesse a reçu un cadeau en souvenir de cet engagement. Le « Centre de promesses des leaders du monde du travail » de l'OIT accueillera les participants jusqu'à la fin de la conférence. Il est situé sur le stand de l'OIT dans la zone d'exposition, à côté du stand de l'ONUSIDA et d'autres organismes coparrainants.

Mme Evelyn Serima, du Bureau sous-régional de l'OIT pour l'Afrique australe et Spécialiste technique de l'OIT sur le VIH/sida, a expliqué que les promesses reçues démontraient l'engagement des employeurs et des travailleurs à contribuer à des actions suivies contre le VIH/sida par le biais du leadership sur le lieu de travail.

L'OIT et des leaders du monde du travail s'engage

Coparrainants:

OIT




Liens externes:

Site officiel de l’ICASA 2008 (en anglais)

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ICASA 2008 : Améliorer les ripostes nationales du secteur privé au VIH

04 décembre 2008

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UNAIDS and ILO Joint Satellite Session, 3 December 2008
Credit: UNAIDS/Mamadou Gomis

Un consensus émerge lors de l’ICASA selon lequel le secteur privé doit collaborer plus étroitement dans les pays d’Afrique si l’on souhaite mettre en œuvre une riposte efficace contre le sida.

Selon le Dr Sophia Kisting, Directrice du Programme OIT/sida, qui s’est exprimée lors d’une réunion ONUSIDA/OIT hier : « Les différents acteurs du secteur privé – les sociétés, les petites et moyennes entreprises, le secteur informel – doivent travailler ensemble pour apporter une riposte cohérente et complète du secteur privé contre le sida. Nous devons au moins cela aux personnes qui sont affectées par l’épidémie ».

La réunion satellite commune avait pour thème « Travailler en direction d’une riposte complète du secteur privé au niveau national ». Elle a offert une opportunité aux participants pour partager des commentaires sur ce qui est efficace et ce qui doit être amélioré dans leur pays.

Les délégués ont abordé des questions telles que le renforcement des partenariats à travers le secteur privé, la sensibilisation de la communauté environnante et la mobilisation de ressources techniques et financières pour lutter contre le VIH.

Pour ce débat, des membres de la Coalition des entreprises ghanéennes sur le sida, de la Fédération des employeurs kenyans, du Congrès des syndicats du Malawi et des sociétés Rio Tinto et Standard Bank Africa se sont réunis avec des représentants de l’Organisation internationale des employeurs, de l’OIT, de la Fondation Sogebank, de la Banque mondiale, des Dispositifs d’appui technique de l’ONUSIDA, des Partenaires contre le sida, de GTZ et de la Coalition mondiale des entreprises contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme.

Renforcer les partenariats, sensibiliser la communauté

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Aldiouma Cissokho addresses the event
Credit: UNAIDS/Mamadou Gomi

Au Zimbabwe, la Confédération des employeurs, la Coalition nationale des entreprises et d’autres ont créé un forum national sur le secteur privé pour qu’il soit le porte-parole du secteur privé auprès des Mécanismes de coordination dans les pays du Fonds mondial.

L’un des autres défis évoqués a été la nécessité d’avoir un leadership fort. M. Patrick Obath, Président de la Fédération des employeurs kenyans, a commenté les efforts engagés par la fédération pour encourager les PDG à se soumettre à un test de dépistage du VIH afin d’apporter un appui supplémentaire aux programmes de conseil et de test volontaire dans leur propre entreprise.

M. Bruno Buclez, Directeur de la santé chez Rio Tinto, a présenté un accord de partenariat conclu avec le gouvernement du Cameroun en vertu duquel ce dernier fournit gratuitement des médicaments et la société met ses installations de santé à la disposition de ses employés et de la communauté. L’un des problèmes soulevés concernant de tels partenariats entre le public et le privé concerne leur pérennité. C’est une question que Rio Tinto est actuellement en train d’étudier. Par exemple, la société essaye de s’assurer que les employés vivant avec le VIH qui quittent la société continueront de recevoir un traitement pour le VIH.

M. Tony VanderNest, Responsable Santé et Bien-être chez Standard Bank Africa en Afrique du Sud, a expliqué que sa société soutenait des coalitions nationales d’entreprises contre le sida et la Coalition pan africaine des entreprises contre le sida (notamment en détachant du personnel) car ces coalitions représentent le meilleur véhicule pour partager les expériences entre les entreprises.

Mobiliser des ressources financières et techniques pour lutter contre le VIH et le sida

Mme Thérèse Lethu, Directrice pour l’Europe de la Coalition mondiale des entreprises contre le VIH/sida (GBC Europe), a montré que le premier objectif de la coalition était d’encourager des initiatives sectorielles, comme par exemple dans les secteurs du tourisme et des mines, pour optimiser l’impact du secteur privé sur les systèmes nationaux.

Tous les participants ont convenu que le rôle des petites et moyennes entreprises devait être renforcé. Comme Erick Maville, Directeur technique, GBC Europe, l’a expliqué : « Bien que des progrès aient été enregistrés pour améliorer les contributions du secteur privé à la riposte au sida, il reste encore beaucoup à faire pour renforcer la participation des PME et du secteur informel ».

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Coparrainants:

OIT


Liens externes:

Site officiel de l’ICASA 2008 (en anglais)

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ICASA 2008: Free condoms in hotels as part of HIV prevention initiative

04 décembre 2008

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As 5000 delegates from across Africa and the world gather in Dakar this week, condoms are being made freely available for delegates in hotels in the city as part of a HIV prevention drive.

The Global Business Coalition on HIV/AIDS, Tuberculosis and Malaria (GBC) and UNAIDS have teamed up with the Senegal Hotel Industry around an HIV awareness initiative.

The 15th International Conference on AIDS and STIs in Africa which runs until Sunday this week has drawn aapproximately 5000 delegates and several hundred journalists from all over the world to Dakar. The event presents an opportunity to engage the local hotel industry on issues related to HIV. The hotel industry is a key player in the response to AIDS as it reaches a wide and diverse audience, including employees, with HIV prevention information.

A kit has been distributed in all hotels which includes condoms provided by the United Nations Population Fund (UNFPA); a flyer to present the initiative; and a copy of a short prevention film directed by Accor and Air France for broadcast in hotel rooms or lobbies.

Partnering hotels

The 18 ICASA-accredited hotels were approached to voluntarily take part and they have the option to customize the content according to their specific needs. Additional hotels in Dakar are also free to join.

Two fold initiative

As well as a specific HIV prevention campaign during ICASA, the initiative also will develop an HIV action plan over the long term. This will focus on delivering workshops for senior management (such as hotel managers and human resource managers) to help participating hotels develop a practical plan to respond to AIDS in their own organization.

Training sessions for staff will also be developed and will focus on the risks of HIV in the hotel industry. These sessions will help them understand their respective roles in the practical implementation of an HIV action plan within their organization. UNAIDS is providing seed money for the initial trainings.

Technical Partners

Three local non-governmental organizations ENDA Tiers Monde/Santé, Sida Services and ACI Senegal are the technical partners for the implementation of the training process and the follow up with hotels. These NGOs will conduct an initial mapping of the HIV vulnerability of each hotel. The analysis will be conducted with the participation of hotel personnel.

Background

This is a continuation of the HIV awareness initiative by UNAIDS and the hotel industry during the International AIDS Conference held in Mexico City in August 2008 which reached out to over 5000 employees within 50 hotels.

It’s also part of a global HIV prevention campaign conducted by the GBC within their tourism and travel platform: disseminating HIV awareness videos in airport lounges and on TVs via TV5 Monde, developing a prevention campaign online with a fun quiz on the website of Europe Assistance, conducting voluntary counselling and testing mobile clinics at the Sofitel Terenga, Novotel and Club Med Cap Skirring.

Next steps

On 2 December, a meeting took place at the Sofitel Dakar with 6 hotel managers to gather their suggestions and define the scope of the project and the roadmap. The analysis of hotels’ specific needs, as well as the workshops and training sessions will start after ICASA and spread over 2009.

ICASA 2008: Free condoms in hotels as part of HIV

External links:

Official web site of ICASA 2008

Europ Assistance Group corporate social responsibility HIV/AIDS Quiz


Contact:

Marie Engel Partnerships Adviser Private Sector Partnerships UNAIDS Tel: +41 22 791 554 Email : engelm@unaids.org

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ICASA 2008 : Les Premières Dames d’Afrique s’élèvent contre la stigmatisation

04 décembre 2008


20081204_ms2_200.jpg (from left) First Lady of Mali, Madame Lobbo Traore Toure; Minister of Women, Senegal, Madame Awa Ndiaye; UNAIDS Deputy Executive Director Mr Michel Sidibé. Dakar, 4 December 2008. Credit: UNAIDS/Mamadou Gomis

La stigmatisation à l’encontre des personnes vivant avec le VIH, ainsi que la nécessité de mettre fin à la propagation de la maladie, figuraient parmi les principaux thèmes débattus par une réunion des Premières Dames d’Afrique qui a eu lieu aujourd’hui à Dakar. Leur table ronde au sujet de la riposte au VIH était modérée par M. Michel Sidibé, Directeur exécutif adjoint de l’ONUSIDA.

A l’occasion de la 15ème Conférence internationale sur le sida et les IST en Afrique (ICASA) qui se tient cette semaine à Dakar, des délégués de haut niveau, des représentants de la société civile et des experts techniques venus de toute l’Afrique et d’ailleurs se réunissent pour débattre autour du thème « Réponse de l’Afrique : Faire face aux réalités ».

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UNAIDS Deputy Executive Director Mr Michel Sidibé speaks with Princess Lalla Salma of Marocco before the First Ladies of Africa event. Dakar, 4 December 2008. Credit: UNAIDS/Mamadou Gomis

Mme Lobbo Traore Toure, Première Dame du Mali ; Mme Jeannette Kagame, Première Dame du Rwanda ; et Son Altesse Royale, la Princesse Lalla Salma du Maroc, ont participé à la manifestation de cet après-midi.

Les remerciant de leur présence et de leur engagement personnel à long terme dans la riposte au sida, le Directeur exécutif adjoint de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, a évoqué la manière dont leur engagement a permis la création d’un dialogue et d’une action politique autour de la question de la stigmatisation et de la prévention du VIH.

« En tant que mères, épouses et citoyennes concernées, vous, Premières Dames d’Afrique, avez décidé de prendre le leadership sur le sida, de vous élever contre la stigmatisation et contre la violence à l’égard des femmes et des filles, et de plaider en faveur de la protection et des droits des personnes vivant avec le VIH, » a déclaré M. Sidibé.

Lors de la réunion, les participantes ont parlé de l’importance des programmes de prévention du VIH et ont centré leur attention sur des priorités telles que la prise en charge des orphelins et des enfants vulnérables, la prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant, et l’accès au traitement pédiatrique. Elles ont également discuté de la manière d’améliorer la mobilisation des ressources pour les programmes de lutte contre le VIH au niveau des pays.

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M. Michel Sidibé, Directeur exécutif adjoint de l’ONUSIDA. Photo: ONUSIDA/Mamadou Gomis

Les Premières Dames ont partagé leurs expériences de la riposte au VIH par le biais d’organisations régionales telles que l’Organisation des Premières Dames d’Afrique contre le sida (OPDAS) et Synergies Africaines, ainsi que dans leurs propres pays grâce à des organisations nationales. La réunion a été une occasion d’échanger des points de vue et de renforcer la collaboration dans la région de l’Afrique de l’Ouest.

En 2007, l’OPDAS a lancé la campagne des Premières Dames « Sauvez l’enfant à naître » dans les 50 pays membres de l’OPDAS. La campagne est axée sur la prévention mère-enfant du VIH. La prévention des nouvelles infections parmi les jeunes, et la protection des enfants affectés par le VIH contre la stigmatisation étaient les objectifs de la campagne « Traiter chaque enfant comme le sien » lancée par l’OPDAS en 2005.

Hier durant la cérémonie d’ouverture de la conférence, la Princesse Lalla Salma, épouse du Roi Mohammed VI du Maroc, a reçu le prix de la 15ème ICASA 2008 en reconnaissance de son engagement en faveur de la lutte contre le sida. Le prix a été présenté par le président de l’ICASA, le Professeur Soulaymane Mboup.

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ICASA 2008: Le Dr Piot revient sur 25 années de lutte contre le sida en Afrique

04 décembre 2008

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Dr Piot traced the history of the AIDS epidemic in Africa over the past quarter century and highlighted some key milestones in the response during a plenary session at ICASA on Thursday. Credit: UNAIDS/Jacky Daniel Ly

« Nous ne pouvons peut-être pas prévoir l’avenir, mais nous pouvons assurément l’infléchir, » a déclaré le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, le Dr Peter Piot, envisageant le futur après avoir passé en revue les 25 années de lutte contre le sida en Afrique. Le Dr Piot a retracé l’histoire de l’épidémie de sida en Afrique au cours du quart de siècle écoulé et a rappelé certaines des grandes étapes de la riposte au cours d’une session plénière de l’ICASA jeudi.

Sa présentation a illustré le déroulement du sida depuis la croissance explosive des premiers cas de sida en Afrique centrale jusqu’à cette épidémie qui touche plus de 20 millions de personnes dans l’ensemble du continent et constitue la principale cause de décès en Afrique.

Le Dr Piot a souligné combien le leadership politique et l’activisme de la société civile avaient contribué à rompre le silence et le déni qui entouraient l’épidémie dans les années 1980 et jusqu’au début des années 1990. Dans certains pays africains, ils ont contribué à mobiliser un engagement politique au niveau le plus élevé qui porte aujourd’hui ses fruits, le nombre de personnes nouvellement infectées ou mourant du sida étant à la baisse.

Le Dr Piot a également rappelé certaines des réunions et manifestations clés, dont la Déclaration d’Abuja sur le VIH en 2001, la création de l’Initiative en faveur de l’accès aux médicaments et le lancement du premier programme national de traitement du sida en Afrique (au Botswana). Il a également évoqué plusieurs des impressionnantes contributions scientifiques du continent à l’action mondiale contre le sida, notamment les découvertes entourant le VIH-2 et le SIV, l’hétérogénéité du VIH, les mécanismes et la prévention de la transmission hétérosexuelle et périnatale, le recours au cotrimoxazole pour traiter et prévenir les infections opportunistes, et la circoncision masculine.

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Members of the audience for Dr Piot’s presentation Credit: UNAIDS/Jacky Daniel Ly

Après avoir décrit les progrès accomplis jusqu’ici, la présentation a également porté sur certains des grands problèmes de demain. Ce seront notamment la pérennisation du soutien politique et du financement, l’expansion de la couverture de l’accès aux traitements antirétroviraux, l’intensification de la prévention du VIH, le renforcement des capacités techniques et communautaires et la mise en relation de la riposte au sida avec d’autres actions de santé publique et de développement. Le Dr Piot a tout particulièrement souligné la nécessité de connaître les modes locaux de transmission du VIH afin de mieux adapter les programmes et mesures de prévention.

La semaine dernière, l’ONUSIDA a lancé un nouveau rapport appelant les pays à réorienter leurs programmes de prévention du VIH lorsqu’ils auront déterminé comment les infections à VIH les plus récentes avaient été transmises et les raisons de leur survenue.

« Une telle approche permettra non seulement de prévenir les 1000 prochaines infections dans chacune des communautés, mais elle fera travailler plus efficacement l’argent disponible pour la lutte contre le sida et contribuera à proposer une riposte au sida viable à long terme, » a déclaré le Dr Piot.

Enfin, le Dr Piot a rappelé la nécessité de maintenir le caractère exceptionnel de la riposte au sida, qui est non seulement une urgence à court terme, mais doit faire l’objet d’un effort à long terme exigeant des partenariats, un leadership et un engagement élargis. « Nous ne pouvons peut-être pas prédire l’avenir, mais nous pouvons assurément l’infléchir, » a conclu le Dr Piot.

ICASA 2008: Le Dr Piot revient sur 25 années de l

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Liens externes:

Site web officiel de l'ICASA 2008


Publications:

25 années de sida en Afrique (ppt) (en anglais)

Perspectives sida 09 (pdf, 608 Kb) (en anglais)

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Comprendre la transmission du VIH pour améliorer la riposte au sida en Afrique de l’Ouest

03 décembre 2008

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"Synthèse de la réponse et épidémiologie du VIH/sida en Afrique de l’Ouest"

A l’occasion de l’ouverture de la Conférence internationale sur le sida et les IST en Afrique (ICASA), qui se déroule au Sénégal sous le thème « Réponse de l’Afrique : Faire face aux réalités », la Banque mondiale a lancé un nouveau rapport qui examine les caractéristiques des épidémies de VIH et des ripostes des pays d’Afrique de l’Ouest.

Intitulé "Synthèse de la réponse et épidémiologie du VIH/sida en Afrique de l’Ouest" , ce rapport examine et analyse des données de surveillance et de recherche de 15 pays d’Afrique de l’Ouest : Bénin, Burkina Faso, Cap-Vert, Côte d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Libéria, Mali, Niger, Nigéria, Sénégal, Sierra Leone et Togo.

Ayant pour objectif de mieux comprendre la dynamique de la transmission du VIH dans cette sous-région, le document définit notamment dans quelle mesure les épidémies de chaque pays sont concentrées ou généralisées et ce que cela implique pour la mise en place de stratégies efficaces de prévention. Le rapport affirme qu’il conviendrait de mieux cibler la prévention sur les groupes particuliers dans lesquels la transmission du VIH se produit, également parmi les professionnelles du sexe et les hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes.

La nouvelle publication insiste sur la nécessité de mieux comprendre la nature complexe des rapports sexuels transactionnels en Afrique de l’Ouest. Bien des femmes qui pratiquent le commerce du sexe ne s’identifient pas comme professionnelles du sexe et elles ont également d’autres occupations. La démarcation entre rapports sexuels commerciaux et non commerciaux est floue et il est difficile de se faire une idée de la proportion d’hommes qui ont des rapports sexuels tarifés car leur sous-notification est importante.

L’importance des rapports sexuels entre hommes dans les épidémies de VIH d’Afrique de l’Ouest est de plus en plus avérée. Des proportions importantes d’hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes (HSH) sont également mariés et/ou ont des rapports sexuels avec d’autres femmes en ayant rarement recours aux préservatifs, ce qui constitue une passerelle de transmission du VIH entre les HSH et les femmes.

"Connaître son épidémie. Connaître sa riposte"

Le rapport a été rédigé dans le cadre du programme de travail de l’Equipe mondiale de suivi et d’évaluation du sida (GAMET) de la Banque mondiale qui aide les pays à ‘connaître leur épidémie, pour connaître leur riposte’, afin que les interventions soient soigneusement choisies et exécutées selon des priorités fondées sur une caractérisation attentive de l’épidémie de chacun des pays.

Comprendre les comportements qui entraînent le plus grand nombre de nouvelles infections est une première étape cruciale pour mettre au point une riposte axée sur les résultats et fondée sur des données concrètes, susceptible de prévenir de nouvelles infections. Il s’en suivra une meilleure allocation des ressources, facteur d’autant plus nécessaire à un moment où les perspectives économiques mondiales pourraient bien avoir un impact sur la riposte au sida.

Ces travaux ont été réalisés en partenariat entre la Banque mondiale et l’ONUSIDA et avec la collaboration des Conseils nationaux du sida et des programmes de lutte contre le sida des divers pays.

Comprendre la transmission du VIH pour améliorer

Coparrainants:

Banque Mondiale


Contact:

Pour d'autres informations, veuillez vous adresser à: Banque mondiale
Programme mondial de lutte contre le VIH/SIDA
Courriel: wbglobalHIVAIDS@worldbank.org  


External links:

Site web officiel de l'ICASA 2008


Publications:

Banque mondiale

Synthèse de la réponse et épidémiologie du VIH/sida en Afrique de l'Ouest (pdf, 2.51 Mb)

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Lutter contre la vulnérabilité des jeunes femmes et des filles au VIH en Afrique australe

03 décembre 2008

Le jour de l’ouverture d’ICASA 2008, le Dr Peter Piot, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, présente un nouveau rapport régional sur la vulnérabilité des femmes et des filles au VIH en Afrique australe.

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Le Dr Peter Piot, lors de la présentation du rapport de l’EAR de l’ONUSIDA sur la vulnérabilité des femmes et des filles en Afrique australe. Photo: ONUSIDA/Jacky D.Ly

Environ deux tiers du total des jeunes vivant avec le VIH résident en Afrique subsaharienne où près de 75 % des jeunes de 15 à 24 ans contaminés sont des jeunes femmes.

Afin de comprendre pourquoi les jeunes femmes et les filles de cette région sont si vulnérables à l’infection à VIH, l’ONUSIDA et le département de recherche sur la santé reproductive et le VIH de l’Université de Witwatersrand (Afrique du Sud) ont organisé une réunion technique d’experts en juin 2008.

Les participants à la réunion se sont mis d’accord sur quatre volets d’actions à mener aux niveaux communautaire et national, fondés sur les stratégies nationales et adaptés à chaque contexte. Il s’agit :

  1. de mobiliser les communautés autour de la prévention du VIH en y associant fortement les hommes, et de concevoir des stratégies et des messages pertinents quant aux causes et aux conséquences de la vulnérabilité des jeunes femmes et des filles, ainsi qu’aux solutions à y apporter ;
  2. d’élargir l’accès à des services de prévention et de santé sexuelle et reproductive de base de grande qualité et bien intégrés, tout en en rendant possible la demande et l’utilisation ;
  3. de mettre en place des ressources techniques et financières appropriées pour la mise en œuvre des stratégies nationales qui s’attaquent aux causes structurelles de la vulnérabilité ; et
  4. de renforcer les capacités d’un pays à assurer la surveillance épidémiologique et comportementale, à conduire les recherches prioritaires et à veiller au suivi de la couverture et de l’impact des interventions préventives afin de fournir des informations permettant d’améliorer la prise de décisions.

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La publication intitulée « Réunion technique à l’ONUSIDA sur les jeunes femmes dans les pays hyper endémiques d’Afrique australe » a été présentée lors de l’ouverture d’ICASA 2008 à Dakar.

Des chercheurs de la région, des représentants de conseils nationaux sur la lutte contre le sida, de départements du gouvernement et de la Communauté de développement de l’Afrique australe, ainsi que des membres de l’équipe régionale des Nations Unies pour la lutte contre le sida en Afrique australe y ont notamment participé. L’ensemble des participants a été choisi de façon à rassembler les compétences de tous les pays d’Afrique australe en matière de politique à haut niveau, de recherches scientifiques et sociales et de programmation concernant les femmes, les filles et le VIH.

Andy Seale, Conseiller régional principal pour le plaidoyer et la communication au sein de l’équipe ONUSIDA d’appui aux régions pour l’Afrique australe et orientale, a déclaré : « Une accélération majeure de la mobilisation sociale, une intensification des services, une amélioration des ressources et une meilleure surveillance sont nécessaires pour réussir à s’attaquer aux vulnérabilités examinées au cours de la réunion. Des mesures doivent être adoptées à tous les niveaux, aussi bien au niveau de l’Etat qu’aux niveaux communautaire, familial et individuel. »

Les résultats de cette réunion sont reflétés dans un nouveau document publié, le 1er décembre 2008, par l’ONUSIDA en Afrique australe et orientale, qui met en exergue les conclusions et les recommandations des experts, ainsi que les types de mesures à adopter.

La réunion technique de l’ONUSIDA sur les jeunes femmes dans les pays hyper endémiques d’Afrique australe comprend un certain nombre de documents techniques de base qui avaient été demandés pour la réunion.

Examen du contexte en Afrique australe

Dans ces documents, certains facteurs liés à l’épidémie actuelle en Afrique australe sont examinés, parmi lesquels la pratique de rapports sexuels intergénérationnels et entre deux personnes dont l’écart d’âge est très élevé ; la vulnérabilité biologique des jeunes femmes ; l’autonomisation économique ; l’éducation ; et la violence à caractère sexiste. Dans un document final, l’interaction complexe existant entre facteurs environnementaux et choix individuels, ainsi qu’entre comportements et normes communautaires est examinée.

Une meilleure analyse de ces facteurs permettra de fournir des ripostes adéquates et fondées sur le concret aux problèmes spécifiques qui augmentent la vulnérabilité des jeunes femmes et des filles dans la région.

Transformation sociale

Les participants à la réunion ont appelé à la constitution d’un mouvement social de lutte contre les facteurs contribuant au risque d’infection à VIH dans la région. La lutte contre les violations des droits de l’homme, les normes sociales néfastes, ainsi que la faiblesse des capacités des communautés et des dirigeants est considérée comme l’une des étapes fondamentales de la lutte contre la vulnérabilité des jeunes femmes et des filles au VIH en Afrique australe.

Feature Story

ICASA 2008 : la Conférence sur le sida en Afrique se penche sur les progrès réalisés et les défis à venir

03 décembre 2008

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Jeune femme à Dakar, Sénégall.
Photo: ONUSIDA/P.Virot

La poursuite des progrès réalisés dans la prévention des nouvelles infections par le VIH et l'accès aux traitements antirétroviraux pour un plus grand nombre de personnes constitue une priorité pour les pays africains, si ceux-ci veulent prendre le pas sur l'épidémie de sida dans les années à venir. Ceci est le thème central devant être abordé à l'occasion de la 15e Conférence internationale sur le sida et les IST en Afrique, qui aura lieu à Dakar, du 3 au 7 décembre 2008.

La conférence, qui constitue le plus important forum de discussion sur le développement et l'évolution de l'épidémie de VIH en Afrique, a pour thème « Réponse de l'Afrique : Faire face aux réalités ».

Des experts de l'ONUSIDA accompagnés d'experts de nombreuses organisations africaines et internationales, des groupes de la société civile comprenant des personnes vivant avec le VIH, des représentants des médias ainsi que d'autres partenaires de la riposte au sida, participeront à des sessions et à des forums ouverts répartis sur cinq jours, afin d'examiner les réussites et les défis dans la riposte de l'Afrique au sida à ce jour. Des experts africains et internationaux évalueront plus particulièrement la situation actuelle des épidémies de VIH et d'autres infections sexuellement transmissibles (IST), ainsi que l'engagement politique, les avancées et les défis scientifiques, les actions des collectivités et le leadership dans ce domaine.

« L'épidémie de sida n'est éradiquée dans aucune partie de l'Afrique », a déclaré le Dr Peter Piot, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, qui prononcera le discours d'ouverture de l'ICASA et participera à certains événements, dont beaucoup sont axés sur le leadership et la participation de la jeunesse. « Alors que les pays africains planifient les prochaines étapes de la riposte au sida, il est nécessaire de faire l'inventaire des succès enregistrés et des défis à venir. »

Michel Sidibe, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA, l'Envoyé spécial des Nations Unies pour le sida en Europe orientale et en Asie Centrale le Pr. Lars Kallings, SAR la Princesse Mathilde de Belgique et Gaetano Kagwa, Représentants spéciaux de l'ONUSIDA, ainsi que plusieurs autres défenseurs de la cause du sida seront également présents et contribueront aux débats.

Plusieurs sessions sont consacrées au thème « connaître votre épidémie et votre riposte », aux approches fondées sur les droits de l'homme et notamment à la lutte contre la stigmatisation et la discrimination, à la question de la vulnérabilité des femmes et des filles, au rôle de la religion et des organisations religieuses, aux partenariats public-privé, à l'appui technique aux pays, à la tuberculose et au VIH ainsi qu'aux mécanismes financiers.

La riposte de l'Afrique au sida

La conférence a lieu alors que les épidémies en Afrique se trouvent dans une phase particulière : la crise économique et financière mondiale, la pauvreté et les inégalités toujours présentes constituent en effet des défis et des obstacles pour les pays, dans leur recherche de solutions innovantes visant à réduire les nouvelles infections par le VIH, à limiter le nombre des décès dus au sida et à permettre à un accès aux traitements pour un plus grand nombre de personnes.

Avec 22 millions de personnes vivant avec le VIH (entre 20,5 et 23,6 millions), l'Afrique subsaharienne demeure la région du monde la plus affectée par le VIH.

En 2007, la région abritait les deux tiers (67%) de l'ensemble des personnes vivant avec le VIH et recensait les trois quarts (75%) des décès dus au sida à l'échelle mondiale. En outre, le sida reste la cause principale de mortalité en Afrique. Les neufs pays de l'Afrique australe continuent à subir le fardeau du sida de manière disproportionnée, avec 35% des infections par le VIH et 38% des décès dus au sida se produisant dans cette région.

Malgré ces chiffres qui donnent à réfléchir, des progrès ont été enregistrés ces dernières années, montrant les retours sur investissements des programmes de prévention et de traitement du VIH. Comme l'indique le Rapport sur l'épidémie mondiale de sida 2008 de l'ONUSIDA, certains pays très touchés comme le Rwanda et le Zimbabwe ont vu diminuer le nombre des nouvelles infections par le VIH suite à des changements dans les comportements sexuels. Parmi ces changements figurent une sexualité active débutée plus tardivement, un nombre moindre de personnes ayant plusieurs partenaires et un usage accru des préservatifs chez ces personnes.

L'ONUSIDA et ses partenaires collaborent avec les pays afin de tirer parti des résultats de la prévention du VIH et d'encourager la mise en œuvre en tant que démarche prioritaire d'une prévention du VIH combinée, en sélectionnant une combinaison appropriée d'actions et de tactiques de prévention comportementales, biomédicales et structurelles, adaptée aux épidémies et aux besoins des personnes les plus exposées au risque d'infection. Les programmes nationaux de lutte contre le sida doivent poursuivre leur travail sur les facteurs qui continuent à exposer davantage les femmes et les filles au risque d'infection, tout en renforçant la sensibilisation à la prévention du VIH parmi les personnes les plus exposées comme les professionnel(le)s du sexe ou les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes.

L'ICASA prévoit d'attirer environ 5000 participants provenant de différents pays et de divers horizons.

ICASA 2008 : la Conférence sur le sida en Afrique

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