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Lutter contre la vulnérabilité des jeunes femmes et des filles au VIH en Afrique australe

03 décembre 2008

Le jour de l’ouverture d’ICASA 2008, le Dr Peter Piot, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, présente un nouveau rapport régional sur la vulnérabilité des femmes et des filles au VIH en Afrique australe.

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Le Dr Peter Piot, lors de la présentation du rapport de l’EAR de l’ONUSIDA sur la vulnérabilité des femmes et des filles en Afrique australe. Photo: ONUSIDA/Jacky D.Ly

Environ deux tiers du total des jeunes vivant avec le VIH résident en Afrique subsaharienne où près de 75 % des jeunes de 15 à 24 ans contaminés sont des jeunes femmes.

Afin de comprendre pourquoi les jeunes femmes et les filles de cette région sont si vulnérables à l’infection à VIH, l’ONUSIDA et le département de recherche sur la santé reproductive et le VIH de l’Université de Witwatersrand (Afrique du Sud) ont organisé une réunion technique d’experts en juin 2008.

Les participants à la réunion se sont mis d’accord sur quatre volets d’actions à mener aux niveaux communautaire et national, fondés sur les stratégies nationales et adaptés à chaque contexte. Il s’agit :

  1. de mobiliser les communautés autour de la prévention du VIH en y associant fortement les hommes, et de concevoir des stratégies et des messages pertinents quant aux causes et aux conséquences de la vulnérabilité des jeunes femmes et des filles, ainsi qu’aux solutions à y apporter ;
  2. d’élargir l’accès à des services de prévention et de santé sexuelle et reproductive de base de grande qualité et bien intégrés, tout en en rendant possible la demande et l’utilisation ;
  3. de mettre en place des ressources techniques et financières appropriées pour la mise en œuvre des stratégies nationales qui s’attaquent aux causes structurelles de la vulnérabilité ; et
  4. de renforcer les capacités d’un pays à assurer la surveillance épidémiologique et comportementale, à conduire les recherches prioritaires et à veiller au suivi de la couverture et de l’impact des interventions préventives afin de fournir des informations permettant d’améliorer la prise de décisions.

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La publication intitulée « Réunion technique à l’ONUSIDA sur les jeunes femmes dans les pays hyper endémiques d’Afrique australe » a été présentée lors de l’ouverture d’ICASA 2008 à Dakar.

Des chercheurs de la région, des représentants de conseils nationaux sur la lutte contre le sida, de départements du gouvernement et de la Communauté de développement de l’Afrique australe, ainsi que des membres de l’équipe régionale des Nations Unies pour la lutte contre le sida en Afrique australe y ont notamment participé. L’ensemble des participants a été choisi de façon à rassembler les compétences de tous les pays d’Afrique australe en matière de politique à haut niveau, de recherches scientifiques et sociales et de programmation concernant les femmes, les filles et le VIH.

Andy Seale, Conseiller régional principal pour le plaidoyer et la communication au sein de l’équipe ONUSIDA d’appui aux régions pour l’Afrique australe et orientale, a déclaré : « Une accélération majeure de la mobilisation sociale, une intensification des services, une amélioration des ressources et une meilleure surveillance sont nécessaires pour réussir à s’attaquer aux vulnérabilités examinées au cours de la réunion. Des mesures doivent être adoptées à tous les niveaux, aussi bien au niveau de l’Etat qu’aux niveaux communautaire, familial et individuel. »

Les résultats de cette réunion sont reflétés dans un nouveau document publié, le 1er décembre 2008, par l’ONUSIDA en Afrique australe et orientale, qui met en exergue les conclusions et les recommandations des experts, ainsi que les types de mesures à adopter.

La réunion technique de l’ONUSIDA sur les jeunes femmes dans les pays hyper endémiques d’Afrique australe comprend un certain nombre de documents techniques de base qui avaient été demandés pour la réunion.

Examen du contexte en Afrique australe

Dans ces documents, certains facteurs liés à l’épidémie actuelle en Afrique australe sont examinés, parmi lesquels la pratique de rapports sexuels intergénérationnels et entre deux personnes dont l’écart d’âge est très élevé ; la vulnérabilité biologique des jeunes femmes ; l’autonomisation économique ; l’éducation ; et la violence à caractère sexiste. Dans un document final, l’interaction complexe existant entre facteurs environnementaux et choix individuels, ainsi qu’entre comportements et normes communautaires est examinée.

Une meilleure analyse de ces facteurs permettra de fournir des ripostes adéquates et fondées sur le concret aux problèmes spécifiques qui augmentent la vulnérabilité des jeunes femmes et des filles dans la région.

Transformation sociale

Les participants à la réunion ont appelé à la constitution d’un mouvement social de lutte contre les facteurs contribuant au risque d’infection à VIH dans la région. La lutte contre les violations des droits de l’homme, les normes sociales néfastes, ainsi que la faiblesse des capacités des communautés et des dirigeants est considérée comme l’une des étapes fondamentales de la lutte contre la vulnérabilité des jeunes femmes et des filles au VIH en Afrique australe.

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ICASA 2008 : la Conférence sur le sida en Afrique se penche sur les progrès réalisés et les défis à venir

03 décembre 2008

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Jeune femme à Dakar, Sénégall.
Photo: ONUSIDA/P.Virot

La poursuite des progrès réalisés dans la prévention des nouvelles infections par le VIH et l'accès aux traitements antirétroviraux pour un plus grand nombre de personnes constitue une priorité pour les pays africains, si ceux-ci veulent prendre le pas sur l'épidémie de sida dans les années à venir. Ceci est le thème central devant être abordé à l'occasion de la 15e Conférence internationale sur le sida et les IST en Afrique, qui aura lieu à Dakar, du 3 au 7 décembre 2008.

La conférence, qui constitue le plus important forum de discussion sur le développement et l'évolution de l'épidémie de VIH en Afrique, a pour thème « Réponse de l'Afrique : Faire face aux réalités ».

Des experts de l'ONUSIDA accompagnés d'experts de nombreuses organisations africaines et internationales, des groupes de la société civile comprenant des personnes vivant avec le VIH, des représentants des médias ainsi que d'autres partenaires de la riposte au sida, participeront à des sessions et à des forums ouverts répartis sur cinq jours, afin d'examiner les réussites et les défis dans la riposte de l'Afrique au sida à ce jour. Des experts africains et internationaux évalueront plus particulièrement la situation actuelle des épidémies de VIH et d'autres infections sexuellement transmissibles (IST), ainsi que l'engagement politique, les avancées et les défis scientifiques, les actions des collectivités et le leadership dans ce domaine.

« L'épidémie de sida n'est éradiquée dans aucune partie de l'Afrique », a déclaré le Dr Peter Piot, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, qui prononcera le discours d'ouverture de l'ICASA et participera à certains événements, dont beaucoup sont axés sur le leadership et la participation de la jeunesse. « Alors que les pays africains planifient les prochaines étapes de la riposte au sida, il est nécessaire de faire l'inventaire des succès enregistrés et des défis à venir. »

Michel Sidibe, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA, l'Envoyé spécial des Nations Unies pour le sida en Europe orientale et en Asie Centrale le Pr. Lars Kallings, SAR la Princesse Mathilde de Belgique et Gaetano Kagwa, Représentants spéciaux de l'ONUSIDA, ainsi que plusieurs autres défenseurs de la cause du sida seront également présents et contribueront aux débats.

Plusieurs sessions sont consacrées au thème « connaître votre épidémie et votre riposte », aux approches fondées sur les droits de l'homme et notamment à la lutte contre la stigmatisation et la discrimination, à la question de la vulnérabilité des femmes et des filles, au rôle de la religion et des organisations religieuses, aux partenariats public-privé, à l'appui technique aux pays, à la tuberculose et au VIH ainsi qu'aux mécanismes financiers.

La riposte de l'Afrique au sida

La conférence a lieu alors que les épidémies en Afrique se trouvent dans une phase particulière : la crise économique et financière mondiale, la pauvreté et les inégalités toujours présentes constituent en effet des défis et des obstacles pour les pays, dans leur recherche de solutions innovantes visant à réduire les nouvelles infections par le VIH, à limiter le nombre des décès dus au sida et à permettre à un accès aux traitements pour un plus grand nombre de personnes.

Avec 22 millions de personnes vivant avec le VIH (entre 20,5 et 23,6 millions), l'Afrique subsaharienne demeure la région du monde la plus affectée par le VIH.

En 2007, la région abritait les deux tiers (67%) de l'ensemble des personnes vivant avec le VIH et recensait les trois quarts (75%) des décès dus au sida à l'échelle mondiale. En outre, le sida reste la cause principale de mortalité en Afrique. Les neufs pays de l'Afrique australe continuent à subir le fardeau du sida de manière disproportionnée, avec 35% des infections par le VIH et 38% des décès dus au sida se produisant dans cette région.

Malgré ces chiffres qui donnent à réfléchir, des progrès ont été enregistrés ces dernières années, montrant les retours sur investissements des programmes de prévention et de traitement du VIH. Comme l'indique le Rapport sur l'épidémie mondiale de sida 2008 de l'ONUSIDA, certains pays très touchés comme le Rwanda et le Zimbabwe ont vu diminuer le nombre des nouvelles infections par le VIH suite à des changements dans les comportements sexuels. Parmi ces changements figurent une sexualité active débutée plus tardivement, un nombre moindre de personnes ayant plusieurs partenaires et un usage accru des préservatifs chez ces personnes.

L'ONUSIDA et ses partenaires collaborent avec les pays afin de tirer parti des résultats de la prévention du VIH et d'encourager la mise en œuvre en tant que démarche prioritaire d'une prévention du VIH combinée, en sélectionnant une combinaison appropriée d'actions et de tactiques de prévention comportementales, biomédicales et structurelles, adaptée aux épidémies et aux besoins des personnes les plus exposées au risque d'infection. Les programmes nationaux de lutte contre le sida doivent poursuivre leur travail sur les facteurs qui continuent à exposer davantage les femmes et les filles au risque d'infection, tout en renforçant la sensibilisation à la prévention du VIH parmi les personnes les plus exposées comme les professionnel(le)s du sexe ou les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes.

L'ICASA prévoit d'attirer environ 5000 participants provenant de différents pays et de divers horizons.

ICASA 2008 : la Conférence sur le sida en Afrique

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ICASA 2008 : Courage et espoir, ou l’histoire d’enseignants vivant de manière positive

03 décembre 2008

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An estimated 122,000 teachers in sub-Saharan Africa living with HIV have been given voice in a collaborative project by UNAIDS Cosponsor the World Bank and African Ministries of Education networks of HIV/AIDS focal points.

En Afrique subsaharienne, près de 122 000 professeurs vivant avec le VIH ont pu participer à un projet de la Banque mondiale, Coparrainant de l’ONUSIDA, et des réseaux de points focaux sur le VIH/sida dans les Ministères africains. Il a débouché sur la rédaction d’un livre et d’un documentaire produit par le Partenariat pour le développement de l’enfant avec le soutien de la Banque mondiale.

Hier, jour de l’ouverture d’ICASA, la première projection du documentaire Courage et espoir (Courage and Hope) a eu lieu à Dakar. Don Bundy, Spécialiste en chef de la santé scolaire, du VIH/sida et de l’éducation à la Banque mondiale, a présenté cette œuvre et en a rappelé l’historique.

Après avoir entendu, à un sommet sur l’éducation en 2006, comment les enseignants vivant avec le VIH au Gabon retrouvaient leur classe grâce à un traitement du VIH et jouaient un rôle nouveau dans la lutte contre la maladie, M. Bundy a encouragé la Banque mondiale et le Partenariat pour la santé des enfants à financer Courage et espoir.

« Ce type d’appui aux enseignants aide à préserver la population active formée et fournit aux jeunes des modèles d’adulte crédibles », a déclaré M. Bundy.

Elizabeth Lule, responsable d’ActAfrica, a expliqué comment les enfants pouvaient vivre sans contracter le VIH s’ils pouvaient acquérir des connaissances, des compétences et des valeurs les aidant à se protéger tout au long de leur vie. Selon elle, « offrir aux jeunes, en particulier aux filles, une éducation, véritable "vaccin social", leur permet d’avoir une vie vraiment productive, sans VIH. »

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On the opening day of ICASA the African premiere screening and launch of the documentary “Courage and Hope” took place in Dakar. Don Bundy, World Bank Lead Specialist on School Health HIV/AIDS & Education introduced the film and its background.
Credit: UNAIDS/Mamadou Gomis

Dans le livre, douze enseignants du Burkina Faso, du Cameroun, du Ghana, du Kenya, du Mozambique, du Rwanda, du Sénégal, de Tanzanie continentale, de Zanzibar et de Zambie ont raconté avec force détails leur expérience et ont ainsi témoigné de leur vie avec le VIH, certes ordinaire mais empreinte de courage, ainsi que de l’impact de leur statut VIH sur leurs amours, leur famille, leur école et leur communauté.

La grande majorité des enseignants vivant avec le VIH en Afrique subsaharienne ignore sa séropositivité et beaucoup sont réticents à l’idée de se soumettre à un dépistage du VIH de peur des conséquences qu’aurait un résultat positif.

Dans le film, quatre enseignants - Beldina Atieno, Martin Mkug Ptoch, Jemimah Nindo, et Margaret Wambete - expliquent en détail les difficultés auxquelles ils se sont retrouvés confrontés lorsque leur séropositivité a été connue. Cela allait de la stigmatisation à l’évitement en passant par la discrimination à leur égard et à l’égard de leur famille.

« Le VIH ne tue pas. Ce sont la stigmatisation et la discrimination associés au virus qui tuent », a déclaré Beldina Atieno, une enseignante kényane de 38 ans qui a appris à ses dépens à faire face à la discrimination après avoir été renvoyée de chez elle par son mari et après avoir perdu ses enfants et son travail.

Malgré les obstacles auxquels sont confrontés les enseignants, ils sont sûrs que l’accès à des soins efficaces, à un soutien adapté et à des antirétroviraux leur permettra de vivre et de mener des vies entières et saines. Les réflexions personnelles de chacun de ces enseignants donnent courage et espoir aux 121 996 enseignants qui, d’après les estimations, vivent avec le VIH en Afrique subsaharienne.


“Courage and Hope” film trailer

Le film Courage et espoir : enseignants africains vivant de manière positive avec le VIH a été projeté pour la première fois lors de la Conférence internationale sur le sida au Mexique en 2008 et diffusé sur le stand de l’ONUSIDA, où des exemplaires gratuits du DVD étaient aussi distribués.

Lors du lancement à Dakar, Martin Ptoch, l’un des enseignants vivant avec le VIH qui apparaît dans le film, a décrit les réactions positives au film et au livre reçues à ce jour. Barbara de Zalduondo, Chef des priorités et du support en matière de programmes à l’ONUSIDA, et Debrework Zewdie, du programme mondial sur le VIH/sida de la Banque mondiale, ont aussi prononcé une allocution.

ICASA 2008 : Courage et espoir, ou l’histoire d’e

Coparrainants:

Banque mondiale

Banque mondiale, VIH et éducation


Multimédia:

Regardez la bande-annonce de Courage et espoir sur You Tube


Liens externes:

Site Web de Schools and Health (Ecole et santé) (en anglais)


Contact:

Des exemplaires du DVD et du livre sont aussi disponibles auprès du Partenariat pour le développement des enfants.
Email: pcd@imperial.ac.uk.
Une version télévisuelle du film est disponible chez Baney Media
Email: daphne@baneymedia.com.


Publications:

Note d’informations: enseignants vivant avec le VIH de l’Equipe de travail interinstitutions de l’ONUSIDA sur l’éducation (en anglais)

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ICASA 2008: La collaboration en matière de tuberculose et de VIH est essentielle

03 décembre 2008

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A satellite symposium to highlight the impact that TB has on people living with HIV was held on 3 Dece,ber 2008 during ICASA.
Credit: UNAIDS/Mamadou Gomis

La tuberculose figure parmi les principales causes de décès chez les personnes vivant avec le VIH et représente quelque 13% des décès dus au sida dans le monde. Le VIH et la tuberculose sont si étroitement liés qu’on parle souvent de co-épidémie ou d’épidémie double. Chacune aggrave l’impact de l’autre et malgré les preuves de l’effet positif des interventions conjointes, les programmes contre la tuberculose et le VIH ont, dans une large mesure, été exécutés de manière indépendante.

C’est l’Afrique subsaharienne qui supporte le plus lourd fardeau d’infection à VIH et de mortalité liée au sida dans le monde, puisqu’elle compte plus de 60% des personnes vivant avec le VIH dans le monde. En moyenne, 22% des personnes atteintes de tuberculose dans la Région sont co-infectées par le VIH et environ 40% des décès de personnes tuberculeuses sont dus au VIH.

La tuberculose est la principale cause de maladie et de décès parmi les personnes vivant avec le VIH en Afrique, alors même qu’elle peut être évitée et soignée. Des taux croissants de tuberculose résistante aux médicaments, notamment de tuberculose ultrarésistante (TB-UR), constituent une menace de plus pour la riposte au sida dans la région.

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Alasdair Reid, UNAIDS HIV/TB Adviser
Credit: UNAIDS/Mamadou Gomis

C’est pour toutes ces raisons que ce mercredi 3 décembre, l’ONUSIDA, l’OMS et le PAM en collaboration avec le Groupe de travail TB/VIH du Partenariat Halte à la tuberculose, ont organisé une réunion satellite pour mieux éclairer l’impact de la tuberculose sur les personnes vivant avec le VIH et ce qu’il convient de faire pour réduire ce fardeau inutile de morbidité et de mortalité.

Ce symposium a précisé ce que les programmes sur le VIH et la société civile doivent faire pour améliorer la prévention, le diagnostic et le traitement de la tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH. Il a introduit la notion des ‘Trois I contre le VIH/TB’ à savoir un ensemble d’interventions - comprenant l’Intensification du dépistage de la tuberculose ; la thérapie préventive par l’Isoniazide ; et la maîtrise de l’Infection - dont le but est de réduire le fardeau de la tuberculose parmi les personnes vivant avec le VIH. En outre, il a souligné la nécessité de s’occuper dans le même temps de la nutrition, élément essentiel de la riposte à la tuberculose comme au VIH. Ces deux maladies compromettent l’état nutritionnel des personnes touchées, ce qui entraîne la malnutrition qui, à son tour, aggrave le VIH et la tuberculose.

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Credit: UNAIDS/Mamadou Gomis

Rares sont les pays qui disposent de plans complets de réduction du fardeau de la tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH dans la région. En conséquence, la couverture des interventions essentielles contre la tuberculose et le VIH reste très faible. Des activités collaboratives en matière de tuberculose et de VIH TB/VIH sont cruciales pour assurer aux personnes vivant avec le VIH atteintes de tuberculose un accès au dépistage et au traitement du VIH et pour prévenir, diagnostiquer et traiter correctement la tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH.

En 2006, seuls 22% des personnes atteintes de tuberculose ont été testées pour le VIH en Afrique subsaharienne, et moins de 1% des personnes vivant avec le VIH ont bénéficié d’un dépistage de la tuberculose.

Le symposium a démontré la nécessité d’une expansion rapide pour assurer aux personnes vivant avec le VIH en Afrique un accès universel aux services de prévention, de diagnostic et de traitement de la tuberculose.

« Le symposium de l’ICASA a contribué à renforcer l’engagement des prestataires de services VIH et des communautés touchées dans la mise en œuvre de ces interventions essentielles et la collaboration entre les programmes sur la tuberculose, les programmes sur le VIH et la société civile, «  a déclaré Alasdair Reid, Conseiller VIH/TB à l’ONUSIDA.

ICASA 2008: La collaboration en matière de tuberc

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Le HCR fait le point sur les avancées et les défis à venir à l'occasion de la Journée mondiale sida

02 décembre 2008

Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) a marqué la Journée mondiale sida en revenant sur les succès de l'agence dans la riposte au sida, tout en reconnaissant l'ampleur de la tâche restant à accomplir. Le HCR est l'un des organismes coparrainants du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA).

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Des réfugiés afghans de retour du Pakistan assistent à une séance de sensibilisation au VIH dans un centre de transit du HCR. Photo : HCR/M. Maguire

Un haut fonctionnaire du HCR a déclaré lundi qu'il restait un travail immense à accomplir, malgré les progrès réalisés ces dernières années par l'agence des Nations Unies pour les réfugiés dans sa réponse aux problèmes posés par le VIH au sein des populations déplacées.

« Des progrès considérables ont été réalisés dans les programmes du HCR sur le VIH et le sida », a déclaré Arnauld Akodjenou, chef de la Division de l'appui opérationnel du HCR, dans un message spécialement adressé au personnel, à l'occasion de la Journée mondiale sida. « Le VIH demeure l'une des grandes priorités du Haut Commissaire [pour les Réfugiés António Guterres] et la protection reste la pierre angulaire de la stratégie du HCR concernant le VIH et le sida. »

« Aujourd'hui, dans leur quasi-totalité, les cliniques des camps de réfugiés observent des précautions universelles et les réfugiés ont accès à du sang sûr ; [dans le même temps,] l'accès aux programmes de prévention de la transmission de la mère à l'enfant a augmenté de 60%. »

Les précautions universelles se rapportent à la pratique médicale et consistent à éviter tout contact avec les liquides organiques des patients, par exemple, en portant des gants lors du prélèvement ou de la manipulation de sang ou de liquides organiques.

Il a également révélé que les traitements antirétroviraux étaient désormais disponibles pour les bénéficiaires du HCR dans de nombreux camps de réfugiés ; en 2008, 75% de réfugiés nécessitant un traitement avaient accès aux antirétroviraux.

De graves problèmes demeurent cependant. « Nous devons accroître nos efforts dans le domaine de la prévention du VIH, des soins et des traitements pour notre personnel, les réfugiés et les autres personnes concernées. Nous devons travailler plus étroitement avec les communautés afin de mettre au point une prévention du VIH et des initiatives de soin au niveau des communautés, tout en continuant à lutter contre la stigmatisation et la discrimination à l'encontre des personnes vivant avec le VIH. Nous devons également garantir le secret médical en toutes circonstances », a déclaré M. Akodjenou.

« Chacun d'entre nous se doit de contribuer à sa façon à la riposte au VIH et au sida. Ces contributions incluent notamment le plaidoyer pour l'intégration des réfugiés et des autres personnes déplacées dans les programmes et les mesures des pays portant sur le VIH, la lutte contre les injustices et les inégalités économiques ainsi que la protection et la promotion des droits de l'homme. »

Dans le cadre d'une campagne plus large destinée à s'assurer que les décideurs politiques tiendront leurs promesses concernant le sida, la Journée mondiale sida a pour thème cette année « Mener – Responsabiliser – S'activer ». Les bureaux du HCR dans le monde ont célébré cette journée par une série d'événements ; de nombreux bureaux ont fait le point sur les réussites des programmes en cours, comme par exemple, le lancement d'une vaste campagne de prévention et de sensibilisation dans le sud-est de la République démocratique du Congo (RDC)

Cette campagne sans précédent a débuté dans la province du Katanga par une tournée de présentation dans la ville de Moba, sur le Lac Tanganyika, et dans les environs. Le personnel du HCR et des représentants d'organisations partenaires ont distribué des informations sur le VIH, assuré des formations et proposé un dépistage et des conseils gratuits.

Depuis l'ouverture de bureaux locaux du HCR dans le Katanga en 2006, des dizaines de milliers de personnes sont rentrées chez elles, en provenance de l'étranger ou d'autres parties de la province. Ces personnes restent toutefois exposées à des risques sanitaires, dont l'infection par le VIH, selon Philippe Creppy, chef du bureau du HCR de Moba.

La campagne dans le Katanga, à laquelle s’associent des chefs traditionnels et des agents de santé locaux, a pour but de sensibiliser davantage à l'importance vitale de la prévention et d'encourager la population à bénéficier d'un dépistage et de conseils gratuits. La jeunesse fait l'objet d'une attention particulière. Le HCR collaborera également avec la société civile afin de concevoir et mettre en oeuvre des programmes sur le VIH.

M. Creppy a déclaré que le HCR et ses partenaires espéraient que la gratuité du dépistage et des conseils, ainsi que la formation du personnel médical, la mise en place de structures de santé et de mesures globales, contribueraient à « enrayer le développement rapide de ce fléau dans le territoire ». Les personnes séropositives pour le VIH et nécessitant un traitement recevront des antirétroviraux.

La campagne, qui implique plus d'une douzaine d'organisations non gouvernementales, s'étendra progressivement au reste de la RDC et devrait durer cinq ans.

Le HCR fait le point sur les avancées et les défi

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L'ONU avec nous: lancement du programme sur le VIH dans le lieu de travail du système des Nations Unies dans la région Asie-Pacifique

02 décembre 2008

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De droite à gauche : M. Geoff Manthey (Conseiller du programme régional) ; M. Robert Sutherland (Représentant de UN+) ; Mme Heyzer (Secrétaire exécutive, CESAP) et M. Prasada Rao (Directeur de l'Equipe d'appui aux régions de l'ONUSIDA) lors du lancement de la Journée mondiale sida. Centre de conférences des Nations Unies, Bangkok (Thaïlande). 1er décembre 2008. Photo : ONUSIDA

Dans le cadre de la Journée mondiale sida, le personnel des Nations Unies de la région Asie-Pacifique a lancé hier à Bangkok, un programme régional « L'ONU avec nous ».

Lors du lancement du programme, Robert Sutherland, représentant de UN Plus pour l'Asie et le Pacifique, a prononcé un discours dans lequel il a exprimé son appréciation à l'égard du leadership des agences de l'ONU dans leur engagement par rapport au sida, puis appelé à un soutien plus important pour la création d'un environnement exempt de toute forme de stigmatisation et de discrimination au sein des Nations Unies.

Après que deux bougies rouges ont été allumées, ce qui dans la tradition asiatique marque un commencement, la Secrétaire générale adjointe des Nations Unies et Secrétaire exécutive de la CESAP, Mme Noeleen Heyzer, a prononcé son discours. Elle a insisté sur le rôle « d'une ONU » coordonnée pour garantir la réalisation des engagements du Secrétaire général des Nations Unies à l'égard du programme « L'ONU avec nous » dans la région. Elle a ensuite ajouté : « Le thème de la Journée mondiale sida cette année ‘Mener – Responsabiliser – S'activer’ nous permet de réfléchir à notre rôle en tant que dirigeants des Nations Unies. Avec ce thème, promettons de contribuer au bien-être de notre propre personnel touché par le VIH ou le sida, en apportant le temps et le soutien nécessaires pour remplir l'ensemble des 10 critères minimums du programme ‘L'ONU avec nous’ d'ici à la fin de l'année 2011. » 

Cette occasion a permis de présenter le Dr Lazeena Muna-McQuay, Coordinatrice régionale du programme « L'ONU avec nous » pour la région Asie-Pacifique. Mme Muna-McQuay est reçue conjointement par UNFPA, la Commission économique et sociale pour l'Asie et le pacifique (CESAP) et l'équipe d'appui aux régions de l'ONUSIDA.

Deux vidéos du programme « L'ONU avec nous » ont été diffusées durant l'événement, la première contenant le discours prononcé par le Secrétaire général lors du lancement officiel du programme « L'ONU avec nous » à l'échelle mondiale et la seconde, les « messages de soutien en provenance du terrain ».

Le lancement s'est terminé avec un rappel des engagements formulés par Secrétaire général, à savoir, faire en sorte que toutes les agences de l'ONU remplissent les 10 critères minimums du programme « L'ONU avec nous » à l'horizon 2011.

L'ONU avec nous

Le programme «L'ONU avec nous » a été élaboré lors de consultations entre les organismes coparrainants de l'ONUSIDA et les autres agences. Il s'agit d'un programme unique harmonisé, destiné aux membres du personnel du système des Nations Unies et à leur famille, dans toutes les entités et sur tous les lieux d'affectation, conçu pour aider ceux-ci à exercer leurs droits définis dans la Politique des services du personnel des Nations Unies concernant le VIH/sida de 1991 et dans le Recueil de directives pratiques du BIT sur le VIH/sida et le monde du travail, et à reconnaître leur responsabilité individuelle par rapport au VIH. Le programme mondial « L'ONU avec nous » a été lancé en mai de cette année, à New York, par le Secrétaire général.

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Le bureau de l’ONUSIDA à Washington commémore le vingtième anniversaire de la Journée mondiale sida

01 décembre 2008

Cette année, pour marquer la Journée mondiale sida, le bureau de l’ONUSIDA à Washington a organisé, avec les partenaires de l’ONUSIDA, les coparrainants et les organisations locales de la société civile, une visite d’une semaine pour des femmes vivant avec le VIH originaires d’Inde, du Swaziland et des Etats-Unis.

Les heureuses élues sont Beri Hull, originaire des Etats-Unis et représentante, pour l’Amérique du nord, de la Communauté internationale des femmes vivant avec le VIH/sida ; Jahnabi Goswami, originaire d’Inde et Secrétaire générale d’INP+, Réseau national des personnes vivant avec le VIH ; et Thembi Nkambule, originaire du Swaziland et Coordinatrice nationale du Réseau des femmes vivant avec le VIH au Swaziland. Toutes trois mènent les efforts entrepris en matière d’éducation et de conseil dans leur pays.

Ces trois femmes espèrent que, en racontant leurs histoires empreintes de courage, de détermination et de dévouement au service de leurs communautés, elles inspireront les dirigeants et en feront des champions en matière de questions liées aux femmes et au sida.

La visite a commencé hier à Washington. Aujourd’hui, un déjeuner a été organisé pour marquer le vingtième anniversaire de la Journée mondiale sida au Club national de la presse (National Press Club). Michele Moloney-Kitts, Assistant Coordinator, Office of the U.S. Global AIDS Coordinator et Tim Wirth, ancien sénateur des Etats-Unis et Président de la Fondation des Nations Unies et de la Campagne pour un monde meilleur, participeront aussi à cet événement.

Le 3 décembre, l’Alliance mondiale contre le sida (Global AIDS Alliance), l’ONUSIDA et les autres participants se rendront à Rock Hill (Caroline du Sud) pour une tournée de sensibilisation au VIH de deux jours conçue pour faire connaître au public le rôle de l’ONUSIDA et de chaque participant à la riposte mondiale au sida.
Cette visite sera l’occasion de mettre l’accent sur la nécessité d’un leadership et de solutions au sida efficaces et adaptés à des épidémies spécifiques, notamment en ce qui concerne l’aide aux femmes et aux filles.

Le bureau de l’ONUSIDA à Washington commémore le

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La journée mondiale sida 2008

01 décembre 2008

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2008 marque le 20ème anniversaire de la Journée mondiale sida. Chaque année, le 1er décembre, le monde s’unit pour commémorer celles et ceux qui ont disparu et pour braquer les projecteurs sur l’épidémie mondiale de sida. Le thème de cette année est le « Leadership ».


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Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA célèbre la Journée mondiale sida en Afrique du Sud

Le Dr Peter Piot, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, marque la 20ème Journée mondiale sida lors d’une cérémonie à Durban, en compagnie de la vice-présidente de l’Afrique du Sud, Mme Baleka Mbete et de la ministre sud-africaine de la Santé, Barbara Hogan.


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L’ONUSIDA salue le rôle de Mme Carla Bruni-Sarkozy en tant qu’ambassadrice pour le Fonds mondial

Aujourd’hui, Mme Carla Bruni-Sarkozy a pris ses fonctions d’ambassadrice pour la protection des mères et des enfants contre le VIH/sida auprès du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (le Fonds mondial) lors d’une manifestation à Paris.

 


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Déclarations à l’occasion de la Journée mondiale sida

Le 1er décembre 2008 représente le 20ème anniversaire de la Journée mondiale sida. Le thème de cette année est « Mener – Responsabiliser – S’activer ». Pour marquer cette journée, le Secrétaire général des Nations Unies, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA et nos Coparrainants et partenaires s’expriment dans des déclarations spéciales à l’occasion de la Journée mondiale sida.


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La Journée mondiale sida marquée à la Conférence de Doha

Alors que les dirigeants sont réunis à Doha, capitale du Qatar, pour faire le bilan de la mise en œuvre du Consensus de Monterrey de 2002 sur le financement du développement, la Journée mondiale sida 2008 a été marquée par une conférence de presse et une allocution du Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-Moon.

 


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Le stade olympique s’orne de gigantesques rubans rouges pour galvaniser la riposte au sida en Chine et dans le monde

Les responsables chinois de la lutte contre le sida, en collaboration avec l’ONUSIDA, ont exposé aujourd’hui trois gigantesques rubans rouges sur le stade national iconique, connu familièrement sous le nom de “nid d’oiseau”, pour marquer la journée mondiale sida. Cette exposition illustre l’investissement de la Chine dans la lutte contre le sida et, en particulier, dans la lutte contre la stigmatisation et la discrimination.


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Le HCR fait le point sur les avancées et les défis à venir à l'occasion de la Journée mondiale sida

Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) a marqué la Journée mondiale sida en revenant sur les succès de l'agence dans la riposte au sida, tout en reconnaissant l'ampleur de la tâche restant à accomplir. Le HCR est l'un des organismes coparrainants du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA).


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Célébrer des femmes de courage

Le Bureau de l’ONUSIDA à Washington reçoit pendant une semaine la visite de trois femmes vivant avec le VIH venues des Etats-Unis, de l’Inde et du Swaziland. Les femmes espèrent qu’en partageant leurs histoires de courage, de détermination et de travail désintéressé auprès de leurs communautés, elles inspireront les dirigeants qui deviendront des champions sur des thèmes relatifs aux femmes et au sida.


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20ème anniversaire de la Journée mondiale sida

Sara Speicher de la Campagne mondiale contre le sida étudie l’histoire de cette manifestation annuelle au centre de la solidarité mondiale pour une pandémie qui a fait plus de 20 millions de morts avec quelque 33 millions de personnes vivant actuellement avec le VIH à travers le monde.

 

 


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Campagne de l’ONUSIDA : Michael Ballack & Emmanuel Adebayor

"Sur le terrain, nous nous opposons – hors du terrain, nous faisons s’unir le monde contre le sida"

Voici la teneur d’un message d’intérêt public et d’une campagne d’affichage réalisés par l’ONUSIDA au centre desquels se trouvent Michael Ballack, Ambassadeur de bonne volonté de l’ONUSIDA, et Emmanuel Adebayor, autre star du ballon rond. Dans un match de football, chacun représente l’une des deux équipes qui se battent pour la tête du Championnat anglais, à savoir Arsenal et Chelsea. Sur le terrain, ils se battent pour gagner ; mais une fois qu’ils ont quitté la pelouse, ils font s’unir le monde contre le sida..
L’ONUSIDA et Michael Ballack, qui travaille avec l’ONUSIDA depuis 2006 en tant qu’Ambassadeur de bonne volonté pour sensibiliser la population à la prévention du VIH, sont heureux d’accueillir Emmanuel Adebayor dans l’effort entrepris pour que le monde s’unisse contre le sida.


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A la veille de la Journée mondiale sida, la ville de New York se souvient

L’Ambassadrice de bonne volonté de l’UNFPA, Mbule Kwelagobe, était parmi les invités qui se sont réunis la nuit dernière pour tenir une commémoration dans Riverside Church, New York. L’ONUSIDA, l’UNFPA et l’IAWG ont accueilli des membres du public, des leaders communautaires, des organisations communautaires et nationales et la Campagne mondiale contre le sida pour une soirée de réflexion, de souvenir aux chandelles, suivie d’une réception communautaire.


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Genève en solidarité

A Genève, un déjeuner de solidarité et une vente de pâtisserie destinés à collecter des fonds ont lieu au Secrétariat de l’ONUSIDA. Les co-organisateurs sont l’ONUSIDA, l’OMS, l’OIT, l’UNESCO, UNPlus, l’Association du personnel de l’ONUSIDA, la Société internationale du sida, l’Alliance œcuménique ‘Agir ensemble’, le Bureau international de l’éducation, UN Cares, la YWCA mondiale et l’Alliance mondiale de la YMCA. Il sera suivi d’un festival de films et dans la soirée la famille des Nations Unies, les missions, les personnes vivant avec le VIH, les communautés confessionnelles et les groupes de la société civile se rassembleront pour une marche aux flambeaux et un service interreligieux en commémoration de la Journée mondiale sida.


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L'ONU avec nous : lancement du programme sur le VIH dans le lieu de travail du système des Nations Unies dans la région Asie-Pacifique

Dans le cadre de la Journée mondiale sida, le personnel des Nations Unies de la région Asie-Pacifique a lancé hier à Bangkok, le programme « L'ONU avec nous » à l’échelle régionale.

 

 


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Le concours en ligne avec Michael Ballack est terminé

Aujourd’hui, vingtième anniversaire de la Journée mondiale sida, les résultats du concours organisé par l’ONUSIDA avec Michael Ballack, star mondiale du ballon rond et Représentant spécial de l’ONUSIDA, sont communiqués.

 

 


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L’ICC célèbre le cinquième anniversaire du partenariat sur le sida

Le Conseil international du cricket (ICC) célébrera cinq ans de sensibilisation et de réduction de la stigmatisation liée au VIH en organisant une série d’activités pour marquer la Journée mondiale sida le 1er décembre. Les joueurs participant aux grands matches internationaux porteront des rubans rouges, en témoignage de leur soutien aux personnes vivant avec le VIH dans le monde, tandis que les équipes de l’Inde et de l’Angleterre rencontreront des jeunes affectés par le VIH avant le septième match d’un jour à Delhi. « Le partenariat ONUSIDA-ICC est un bon exemple de promotion de la responsabilité sociale par le sport, » a déclaré Michel Sidibe, Directeur exécutif adjoint de l’ONUSIDA. « Le jeu de cricket et ses joueurs ont contribué à accroître la sensibilisation au VIH parmi les jeunes et à faire tomber les barrières de la stigmatisation dans de nombreux pays, » a-t-il ajouté.


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Campagne mondiale contre le sida : promesses en faveur du leadership au niveau mondial

Le thème de la Journée mondiale sida de cette année est le « Leadership ». Tout au long de 2008, la Campagne mondiale contre le sida a invité des gens du monde entier à promettre de s’engager personnellement.

 

 


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Activités de l’UNESCO dans le monde pour la Journée mondiale sida

Les bureaux de l’UNESCO depuis Almaty jusqu’à Yaoundé organisent un large éventail d’activités, en s’appuyant sur le thème du ‘leadership’ et sur le travail de longue haleine de l’Organisation dans le domaine du VIH.

 

 


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Service d’échange d’informations de l’UNESCO sur l’éducation et le VIH

L’UNESCO a lancé une nouveau service d’échange d’informations sur l’éducation et le VIH, une bibliothèque en ligne et une initiative pour l’échange de connaissances offrant une interface en anglais, espagnol et français vers les ressources techniques sur l’éducation et le VIH et le sida.

 

 


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L’OIT marque la Journée mondiale sida

L’Organisation internationale du Travail expose des sculptures du Zimbabwe réalisées par des artistes affectés par le VIH. Elle souligne également les progrès réalisés vers l’adoption de la nouvelle norme de travail sur le VIH et le monde du travail. Un atelier de formation se tiendra jusqu’au 3 décembre intitulé « Se diriger vers le changement : boîte à outils de formation sur le VIH/sida pour le secteur du transport routier », organisé conjointement par l’Union internationale des transports routiers et la Fédération internationale des ouvriers du transport.


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Lancement du nouveau site web Staying Alive de MTV

Pour marquer le 10ème anniversaire de la Campagne Staying Alive de MTV, la chaîne a lancé un site web formidable comportant un grand nombre de nouveautés, notamment des flashs d’information ainsi qu’un système de commentaires qui permet d’avoir son mot à dire sur toute question abordée sur le site. Encore plus de vidéos et de photos !

 


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L’ONUSIDA lance « Perspectives sida »

Perspectives sida est un nouveau rapport de l’ONUSIDA qui apporte un éclairage sur certains problèmes parmi les plus pressants auxquels seront confrontés les décideurs et les leaders dans leur riposte aux défis que présente le sida en 2009.

 

 


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"Comment pensez-vous que nous puissions réaliser un monde dans lequel les gens ne meurent pas du VIH ?"

Pour marquer la Journée mondiale sida, l’Alliance internationale contre le VIH/sida a demandé à des individus de partager leurs opinions sur cette question. Des gens du monde entier y ont répondu, notamment des leaders tels que l’archevêque Desmond Tutu, le Dr Peter Piot, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Gordon Brown, Premier ministre britannique.


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“Art et sida” reçoit des sculptures de Keith Haring

En prologue à la Journée mondiale sida 2008, deux sculptures de Keith Haring sont venues s’ajouter à la collection ‘Art et sida’ de l’ONUSIDA. L’œuvre symbolique et poignante de cet artiste a contribué à la sensibilisation au sida dans le monde.

 

 


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Soyez prêts pour la Journée mondiale sida

27 Octobre 2008

En collaboration avec ses partenaires, la Campagne mondiale contre le sida a fixé pour thème cette année « Mener – Responsabiliser – S’activer », développant ainsi le thème de l’an dernier « Appel au leadership ». Mettre en évidence le leadership comme thème de la Journée mondiale sida 2007-2008, c’est offrir une occasion de rappeler l’importance à la fois du leadership politique nécessaire pour remplir les engagements pris dans la riposte au sida – en particulier la promesse d’un accès universel à la prévention, au traitement, à la prise en charge et au soutien dans le domaine du VIH d’ici à 2010 – et de célébrer le leadership qui se manifeste à tous les niveaux de la société.


 

Feature Story

Enfants et sida : troisième bilan de la situation

01 décembre 2008

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Ce rapport, intitulé Enfants et sida : troisième bilan de situation, a été conjointement établi par l’UNICEF, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) et le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA).

D’après un rapport publié aujourd’hui par quatre institutions spécialisées des Nations Unies, le diagnostic et le traitement précoces peuvent considérablement augmenter les chances de survie des nouveau-nés exposés au VIH.

Ce rapport, intitulé Enfants et sida : troisième bilan de situation, a été conjointement établi par l’UNICEF, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) et le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA).

Il s’agit du troisième examen des progrès réalisés dans le domaine de la lutte contre le sida parmi les enfants et les jeunes depuis le lancement, en octobre 2005, de la campagne Unissons-nous pour les enfants, contre le sida par l’UNICEF, l’ONUSIDA et d’autres partenaires, qui se sont tous engagés à assumer la responsabilité des résultats obtenus.

Cette campagne est un appel à l’action contre l’impact du VIH et du sida sur les enfants. Elle met l’accent sur les besoins des enfants dans quatre domaines essentiels : la prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant ; la fourniture de traitements pédiatriques ; la protection et le soutien des enfants touchés par le sida ; et la prévention de l’infection chez les adolescents et les jeunes.

Le bilan de 2008 examine, dans ces quatre domaines, les données relatives aux avancées réalisées, aux cas récents, ainsi qu’aux connaissances et aux pratiques actuelles concernant les enfants. Ce rapport appelle aussi à l’action d’ici un à trois ans afin d’améliorer considérablement l’avenir des enfants et des femmes touchés par le sida. Parmi les initiatives envisagées, on compte le changement des mentalités ainsi que l’adoption de mesures concrètes.

Prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant
D’après ce rapport, la plupart des femmes vivant avec le VIH n’ont pas accès aux soins et aux traitements de base, notamment les traitements antirétroviraux nécessaires à leur bonne santé, à la réduction de la transmission du VIH et à la diminution du nombre d’orphelins. Trop peu de femmes savent qu’elles sont séropositives. En 2007, 18 % seulement des femmes enceintes des pays à revenu faible et intermédiaire où des données sont disponibles ont fait des tests VIH. Parmi celles pour lesquelles le test s’est avéré positif, 12 % seulement ont eu droit à un autre examen permettant de déterminer leur statut VIH et le type de traitement dont elles avaient besoin. Apporter une réponse aux besoins des mères en matière de diagnostic et de traitement permettra non seulement d’améliorer leur état de santé général mais aussi d’accroître les chances de survie de leurs enfants.

Fourniture de traitements et de soins pédiatriques
D’après le rapport, les enfants âgés de moins d’un an ne font pas l’objet de dépistage et ne reçoivent pas de traitement. Par conséquent, beaucoup de très jeunes enfants décèdent chaque année du fait de maladies liées au sida. Des éléments récents ont montré que les taux de mortalité chutaient de 75 % lorsque les nouveau-nés étaient soumis à des tests VIH et qu’ils recevaient un traitement au cours de leurs 12 premières semaines. Cependant, en 2007, 10 % seulement des enfants nés de mères séropositives ont été soumis à des tests avant qu’ils n’aient deux mois. Il est donc conseillé, dans le présent rapport, d’accroître le nombre de tests effectués afin d’administrer le plus tôt possible les traitements adéquats.

Protection et soins des enfants touchés par le sida
De plus en plus d’éléments soutiennent l’idée selon laquelle l’aide fournie aux enfants, aux familles et aux communautés directement touchées par le sida doit s’appuyer sur une programmation prenant en compte la vulnérabilité de l’environnement des enfants. Le bilan de situation 2008 souligne que les ripostes doivent tenir compte du sida sans être uniquement axées sur le sida. Bien que le soutien apporté au renforcement des ripostes familiales et communautaires demeure prioritaire, on reconnaît qu’il faut soutenir les systèmes nationaux de protection, notamment la capacité des gouvernements à garantir le bien-être des enfants de manière générale.

Prévention de l’infection chez les adolescents et les jeunes
Beaucoup de jeunes sont encore infectés par le VIH chaque année et les filles en Afrique subsaharienne demeurent particulièrement vulnérables : 45 % des nouvelles infections se produisent chez les 15-24 ans. D’après ce nouveau rapport, il est urgent de se pencher sur les risques accrus d’infection à VIH que courent tant les filles ayant des rapports sexuels intergénérationnels, rémunérés ou avec des partenaires multiples et parallèles, que les filles subissant des violences liées au sexe.

Dans les pays où la prévalence est faible et où l’épidémie est concentrée, la prévention du VIH était centrée sur les comportements à risque des adolescents, notamment la consommation de drogues injectables, les rapports sexuels non protégés entre hommes et les rapports sexuels consentis en échange de cadeaux et d’argent. Il se dégage un fort consensus sur l’efficacité des programmes de prévention combinée qui regroupent les approches comportementales, structurelles et biomédicales.

Le rapport de cette année est assorti d’une présentation des données statistiques clés relatives à ces quatre domaines dans 157 pays, intitulée « Enfants et sida : fiches par pays ».

Feature Story

Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA célèbre la Journée mondiale sida en Afrique du Sud

01 décembre 2008

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Deputy President of South Africa, Baleka Mbete and UNAIDS Executive Director Dr Peter Piot.
Photo ONUSIDA/D. Penney

Le Dr Peter Piot, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, marque la 20ème Journée mondiale sida lors d’une cérémonie à Durban, en compagnie de la vice-présidente de l’Afrique du Sud, Mme Baleka Mbete et de la ministre sud-africaine de la Santé, Barbara Hogan.

Le programme de la Journée mondiale sida se déroule au stade SAHARA Kingsmead, où des dirigeants nationaux et mondiaux se sont réunis pour commémorer l’événement sous le thème « Stop VIH & sida : Leadership et unité ». Dans le cadre d’un de ses derniers rendez-vous officiels en tant que Directeur exécutif de l’ONUSIDA, le Dr Piot a rejoint des représentants de haut niveau des pouvoirs publics, de la société civile et d’autres organisations partenaires pour montrer son soutien et son engagement en faveur de la riposte nationale au sida.

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Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Peter Piot, avec des membres du gouvernement sud-africain ainsi que de la société civile lors de la Journée mondiale sida à Durban, Afrique du Sud. Photo: ONUSIDA/M. Henning Photo: ONUSIDA/D. Penney

« Ce n’est qu’en travaillant ensemble pour nous attaquer aux défis que présente cette épidémie que nous pouvons avancer, » a déclaré le Dr Piot. « Le succès dépend d’un fort leadership, uni dans une vision partagée. Le thème du leadership et de l’unité choisi par l’Afrique du Sud est un outil puissant qui aide à rassembler les nombreux secteurs et ressources nécessaires pour réaliser des progrès contre le VIH et le sida. »

En début de journée, le Dr Piot a participé à un entretien télévisé en direct organisé par la South African Broadcasting Corporation aux côtés de la vice-présidente, de la ministre de la Santé et d’un représentant de la société civile vivant avec le VIH.

L’épidémie de VIH en Afrique du Sud

L’Afrique du Sud a le plus grand nombre de personnes séropositives au VIH du monde, quelque 5,7 millions de personnes vivant avec le VIH dans le pays. Avec environ un demi-million de personnes bénéficiant d’un traitement antirétroviral, l’Afrique du Sud a aussi le plus grand programme de traitement antirétroviral de la planète.

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Le Dr Peter Piot, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, et Barbara Hogan, Ministre sud-africaine de la Santé. Photo: ONUSIDA/D.Penney

La gravité de l’épidémie en Afrique australe met en évidence la nécessité d’une action intensifiée et accélérée en direction de l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en matière de VIH, alors que neuf pays de la région représentent 35 pour cent du total des infections à VIH en 2007. L’ONUSIDA a défini la prévention du VIH comme une priorité particulière et souligne qu’il faut que les pays de la région mettent davantage l’accent sur la nécessité de réduire l’incidence du VIH par le biais d’une association de mesures de prévention. En « connaissant leur épidémie et connaissant leur riposte », les pays peuvent mieux concevoir et mettre en œuvre des programmes de prévention adaptés, fondés sur des données probantes. Les stratégies associées sont notamment l’éducation et une meilleure prise de conscience en faveur d’un début plus tardif de l’activité sexuelle et le recours accru au préservatif.

L’Afrique du Sud s’immobilisera à midi pendant 15 minutes à l’occasion de la Journée mondiale sida – un arrêt de travail à l’initiative du Conseil national sud-africain pour le sida. L’objectif est de renforcer et de maintenir l’unité, le partenariat et le leadership en réponse au VIH. Les Sud-Africains feront une pause pour s’interroger sur leur rôle personnel dans la riposte au sida. « Est-ce que j’ai fait le test VIH ? Si ce n’est pas le cas, pourquoi ? Est-ce que j’ai parlé à ma famille et à mes enfants de la prévention du VIH ? Si ce n’est pas le cas, pourquoi ? Est-ce que je connais les médicaments contre le VIH et la façon dont ils agissent ? Comment est-ce que je peux mettre fin à la discrimination ? ».

L’ancien président Nelson Mandela, le président Kgalema Motlanthe, sa vice-présidente Baleka Mbete, la ministre de la Santé Barbara Hogan, le président du COSATU Zwelinzima Vavi, l’archevêque Desmond Tutu et le Dr Piot sont parmi ceux qui soutiennent cette campagne de sensibilisation au VIH par le biais d’un arrêt de travail.

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