Feature Story

Allocutions, Journée mondiale sida 2008

30 novembre 2008

Le 1er décembre 2008 marque le 20ème anniversaire de la Journée mondiale sida.

Le thème de cette année est « Mener – Responsabiliser – S’activer ». Mettre en évidence le leadership comme thème de cette journée, c’est offrir l’occasion de rappeler l’importance du leadership politique et de célébrer le leadership manifesté à tous les niveaux de la société. Pour marquer cette Journée, le Secrétaire général de l’ONU, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA et les Coparrainants de l’ONUSIDA ont chacun prononcé une allocution.



United Nations Secretary General,
Ban Ki-moon
Journée mondiale sida, 1er décembre 2008


Press play to start

« Nous devons mettre fin à l’opprobre et à la discrimination qui continuent d’empêcher beaucoup de gens d’apprendre comment se prémunir contre le VIH ou comment accéder à des soins. Et nous avons besoin de ressources – suffisamment pour que les services que nous dispensons aient un réel effet sur les collectivités et sur les nations tout entières. Contre le sida, nous devons toujours et plus que jamais montrer la voie à suivre, tenir nos engagements et donner aux gens les moyens de prendre en main leur destin. »

Lire la déclaration du Secrétaire général de l’ONU
(
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Directeur exécutif de l’ONUSIDA
Dr. Peter Piot
Journée mondiale sida, 1er décembre 2008


Press play to start

« N’oublions pas que le sida n’a nulle part disparu. En fait, à l’occasion de la Journée mondiale sida, il y a autant de raisons de s’inquiéter que de raisons de célébrer. »

Lire l’allocution du Directeur exécutif de l’ONUSIDA
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Autres messages à l’occasion de la Journée mondiale sida:



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Directeur général de l’OMS
Dr Margaret Chan

Message à l’occasion de la Journée mondiale sida, 1er décembre 2008

« Cette année qui marque le vingtième anniversaire de la Journée mondiale du sida constitue aussi une étape majeure dans la longue lutte contre ce fléau. Plus de 3 millions de personnes dans les pays à revenu faible et intermédiaire reçoivent désormais un traitement antirétroviral qui permet de prolonger la vie. Un tel résultat était impensable il y a 20 ans quand le monde commençait à peine à prendre conscience de ce qu'impliquait cette maladie et de son impact catastrophique sur les individus, les familles et les sociétés. »

Lire le message

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Administrateur du PNUD
Mr Kemal Derviş

Message à l’occasion de la Journée mondiale sida, 1er décembre 2008

« Faire face à cette épidémie est une priorité pour le PNUD. Si nous agissons en dirigeants avisés, si nous apportons notre appui aux personnes vivant avec le VIH et si nous tenons les promesses qui ont été déjà faites, on peut véritablement espérer pouvoir inverser la tendance dans la lutte contre le SIDA. »

Lire la déclaration de l’Administrateur du PNUD
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Directeur de la Division d’appui aux opérations du HCR
Arnauld Akodjenou

Message à l’occasion de la Journée mondiale sida, 1er décembre 2008

« Les programmes de lutte contre le VIH/sida du HCR se sont beaucoup améliorés. Le VIH reste l’une des priorités du Haut Commissaire [aux réfugiés, António Guterres] et la protection demeure la pierre angulaire de la stratégie du HCR contre le VIH/sida. Aujourd’hui, nous sommes parvenus à prendre la quasi-totalité des précautions universelles dans les dispensaires situés dans les camps de réfugiés et à fournir un approvisionnement en sang sûr aux réfugiés. [Dans le même temps], l’accès aux programmes de prévention de la transmission mère-enfant a augmenté de 60 %. »

Lire le message (en anglais)

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Directeur exécutif de l’ONUDC
Antonio Maria Costa

Message à l’occasion de la Journée mondiale sida, 1er décembre 2008

« Aujourd’hui, nous marquons le 20ème anniversaire de la Journée mondiale sida. Il y a longtemps, nous avions promis de « tenir [notre] promesse », et nous ne l’avons pas fait. Le sida est toujours présent parmi nous. Parmi les quelque 16 millions de consommateurs de drogues injectables du monde entier, un sur cinq risque de contracter le VIH.

La « fatigue de la prévention » est-elle en train de s’installer tandis que d’autres problèmes mondiaux requièrent notre attention ? Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a déclaré que la difficulté résidait dans le soutien à apporter aux dirigeants dans cette lutte. Nous échouerons si les dirigeants ne sont ni assez forts ni assez engagés. »

Lire le message (en anglais)

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Programme alimentaire mondial
Message à l’occasion de la Journée mondiale sida, 1er décembre 2008

« Une bonne nutrition est essentielle à la santé et à la survie des personnes et revêt une importance particulière pour les personnes vivant avec le VIH/sida. Associés à une eau salubre, à l’hygiène et aux soins, les aliments nutritifs aident les personnes à rester en bonne santé plus longtemps et améliorent l’impact des traitements antirétroviraux. »

En savoir plus (en anglais)

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Directeur général de l’UNESCO
M. Koichiro Matsuura
Message à l’occasion de la Journée mondiale sida, 1er décembre 2008

« Le monde enregistre enfin de réelles avancées dans sa lutte contre le sida ; le Rapport sur l’épidémie mondiale de sida 2008 de l’ONUSIDA le confirme. »

Lire le message

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Banque mondiale
Message à l’occasion de la Journée mondiale sida, 1er décembre 2008

Aujourd’hui, 33 millions de personnes sont porteuses du virus et la Journée mondiale de lutte contre le SIDA, ainsi que des événements comme la Conférence internationale sur le SIDA et les MST en Afrique, qui se tiendra au Sénégal du 3 au 7 décembre, demeurent « extrêmement importants pour ceux qui essaient de lutter contre le SIDA partout dans le monde », déclare Shanta Devarajan, économiste en chef de la région Afrique à la Banque mondiale.

Lire le message

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Directeur général du BIT
M. Juan Somavia
Message à l’occasion de la Journée mondiale sida, 1er décembre 2008

« En cette journée mondiale du SIDA, l’OIT s’engage à faire du travail et du lieu de travail des instruments prioritaires du combat mené contre l’épidémie de VIH/SIDA. Le dernier rapport mondial sur le SIDA a montré que la lutte livrée contre l’épidémie commence à donner des résultats. C’est encourageant. Nous savons que par une action concertée nous pouvons vaincre l’épidémie. »

Lire le message

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Directrice exécutive du FNUAP
Thoraya Ahmed Obaid
Message à l’occasion de la Journée mondiale sida, 1er décembre 2008

« Aujourd’hui, alors que nous célébrons le vingtième anniversaire de l’institution de la Journée mondiale du sida, nous rendons hommage aux dirigeants qui, dans les communautés et les nations, ont promu une prise de conscience accrue et une action plus énergique pour faire face à la pandémie du sida. Si une leçon a été tirée au long des années, c’est que pour réagir avec succès à l’épidémie du VIH, la fermeté des dirigeants, l’engagement des communautés et la participation des personnes atteintes du VIH sont indispensables. »

Lire le message de la Directrice exécutive du FNUAP

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Chef de la section sida de l’UNICEF
M. Jimmy Kolker
Message à l’occasion de la Journée mondiale sida, 1er décembre 2008

« Même si nous effectuons de réelles avancées en termes de prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant et de traitement des jeunes, il reste encore beaucoup à faire. »

Lire le message (en anglais)

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Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme
Navi Pillay
Message à l’occasion de la Journée mondiale sida, 1er décembre 2008

« Cette année, nous marquons à la fois le 20ème anniversaire de la Journée mondiale sida et le 60ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme. Il convient d’examiner, à l’occasion de ces anniversaires, le chemin que nous avons parcouru dans le cadre des efforts mondiaux de lutte contre le sida. »

Lire le message (en anglais)

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Directrice exécutive de l’UNIFEM
Mme. Inés Alberdi
Message à l’occasion de la Journée mondiale sida, 1er décembre 2008

« Imaginez un monde où chaque femme - jeune ou moins jeune - ayant besoin d’un traitement, l’obtiendrait ; où les femmes de tous les pays pourraient hériter à parts égales avec les hommes, aussi bien dans la pratique que dans le droit ; où les femmes de tous les pays connaitraient leurs droits à la prévention, aux traitements et aux soins, et où elles seraient autonomes dans leur revendication de ces droits ; où les femmes séropositives élaboreraient les politiques les concernant et adopteraient des décisions relatives aux priorités politiques et au budget. »

Lire le message (en anglais)

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Envoyée spéciale du Secrétaire général des Nations Unies pour le sida en Afrique
Elizabeth Mataka
Message à l’occasion de la Journée mondiale sida, 1er décembre 2008

« La Journée mondiale sida devrait non seulement nous rappeler la situation horrible que le VIH et le sida créent dans le monde entier, et particulièrement en Afrique subsaharienne, mais aussi être une Journée saluant les avancées réalisées à ce jour. »

Lire le message (en anglais)

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Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour le sida en Europe orientale et en Asie centrale
Lars Kallings
Message à l’occasion de la Journée mondiale sida, 1er décembre 2008

« Le leadership occupe une place importante depuis le début de l’épidémie de sida ; à cette époque-là, des militants, des scientifiques et des responsables de la santé publique faisaient face aux hommes politiques et aux autorités méconnaissant le problème et y étant indifférents. Lors de la première Journée mondiale sida en 1988, le Président Kenneth Kaunda était l’un des rares hommes politiques à avoir fait preuve de leadership en déclarant que son fils était décédé du sida. Les choses se sont améliorées depuis lors, la sensibilisation s’est accrue et le déni est moins courant. Malheureusement, vingt ans plus tard, nous attendons toujours que les femmes et les groupes marginalisés soient autonomes. Dans le cadre de mon travail d’Envoyé spécial, je suis indigné de me retrouver confronté à des attitudes moyenâgeuses et discriminatoires parmi les dirigeants aussi bien politiques, religieux qu’éducatifs, sans parler des médecins et des infirmiers, alors qu’ils devraient mener la lutte contre la discrimination. Les choses doivent changer ! »


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Ambassadeur de bonne volonté de l’ONUSIDA
Michael Ballack
Message à l’occasion de la Journée mondiale sida, 1er décembre 2008

« En tant qu’athlète, ma lutte se fait sur le terrain. En revanche, hors du terrain, nous devons faire équipe et nous unir dans la lutte contre le sida. Lorsque votre vie est en jeu, vous ne disposez pas d’une deuxième chance. Aujourd’hui, 20ème anniversaire de la Journée mondiale sida, je vous prie instamment de vous intéresser à ce sujet, de vous associer à vos pairs et de nous rejoindre : soyez malins et aidez-nous à nous protéger et à protéger les autres. »


Représentant spécial de l’ONUSIDA
Salman Ahmad
Message à l’occasion de la Journée mondiale sida, 1er décembre 2008

« Le 1er décembre 2008 marquera le 20ème anniversaire de la Journée mondiale sida. Etant donné que de plus en plus de personnes sont reliées entre elles dans le monde entier grâce aux technologies, partager la force d’une bonne idée peut contribuer à faire rapidement et radicalement changer les choses sur notre planète. En tant qu’ambassadeur de bonne volonté de l’ONUSIDA, je promets de continuer à soutenir les activités de sensibilisation et de mise en lumière de tous ces héros et organisations dont on n’entend pas parler et qui ont rejoint l’ONUSIDA pour "Mener, Responsabiliser, S’activer" afin que l’avenir du monde soit dépourvu de VIH/sida.
Ensemble, nous pouvons apporter espoir, connaissance, traitements et compassion à toutes celles et ceux qui vivent avec le VIH. »


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Représentante spécial de l’ONUSIDA
S.A.R. la Princesse héritière Mette-Marit de Norvège
Message à l’occasion de la Journée mondiale sida, 1er décembre 2008

« Nous avons besoin que les dirigeants nationaux et mondiaux respectent leur engagement à soutenir l’accès universel à la prévention, aux traitements et aux soins.

Aujourd’hui, 26 ans après la découverte du virus, nous devons aussi garantir le leadership du futur. Le rôle de pointe des jeunes est un élément essentiel à la lutte contre le sida. Nous avons besoin que les jeunes assurent le suivi des efforts entrepris et les intensifient pour arrêter la propagation du VIH et en inverser la tendance. Dans mes travaux liés au sida, je rencontre des jeunes remarquables qui ont l’énergie, le courage et l’endurance nécessaires pour s’attaquer aux questions sensibles et faire pression sur le pouvoir.

Le plus important demeure de donner une voix aux personnes touchées et de donner à davantage d’entre elles la possibilité d’assumer le leadership. En effet, ce sont elles qui contribuent le plus à la lutte contre le sida. Ce que j’ai appris sur la question, je l’ai principalement appris de personnes séropositives. Ce sont leurs voix, leur expérience et leurs compétences dont nous avons besoin pour faire naître un changement durable sur le long terme.

J’encourage les dirigeants, à tous les niveaux, de s’efforcer d’élargir les partenariats et d’unir leurs forces. Ce ne sera qu’à ce moment-là que nous pourrons réellement mener, responsabiliser et [nous] activer. »


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Directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme
Dr Michel Kazatchkine
Message à l’occasion de la Journée mondiale sida, 1er décembre 2008

« Vingt ans après la première Journée mondiale sida, nous avons bien avancé. Le leadership, au niveau tant international que national, génère les ressources nécessaires pour élaborer les programmes de traitement et de prévention qui sauvent des vies et ont un impact sur la maladie. Des millions de personnes ont bénéficié de ces efforts. Le dernier rapport de l’ONUSIDA sur l’épidémie mondiale montre néanmoins que le VIH/sida fait encore beaucoup de victimes. Nous devons tous poursuivre nos travaux visant à lutter contre la propagation de la maladie, à veiller à ce que les personnes vivant avec le sida aient accès aux traitements et aux soins et à garantir la disponibilité des ressources afin de tenir les promesses de la communauté internationale. »


WAC

Campagne mondiale contre le sida
Message à l’occasion de la Journée mondiale sida, 1er décembre 2008

Le 1er décembre, Journée mondiale sida, marque la journée où les personnes et les organisations du monde entier se réunissent pour attirer l’attention sur l’épidémie mondiale de sida. 2008 marque le 20ème anniversaire de la Journée mondiale sida. Bien que nous ayons beaucoup avancé depuis 1988, il reste encore beaucoup à faire.

En savoir plus sur les ressources de la Campagne mondiale contre le sida et sur les événements organisés dans le cadre de la Journée mondiale sida dans le monde entier (en anglais)

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UN Plus
Allocution officielle à l’occasion de la Journée mondiale sida 2008

« Aujourd’hui, 1er décembre, les communautés du monde entier marquent la Journée mondiale sida. Pour beaucoup de personnes et d’organisations, cette Journée offre la rare occasion de réfléchir sur la façon dont le VIH/sida touche le monde qui les entoure, leurs vies et celles de ceux qui leur sont chers. Pour ceux d’entre nous qui appartiennent à UN Plus, groupe des employés de l’ONU vivant avec le VIH, notre séropositivité rend ces réflexions quotidiennes et non limitées au 1er décembre. »

Lire le message (en anglais)

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L’archevêque de Canterbury, Dr Rowan Williams
Message vidéo à l’occasion de la Journée mondiale sida, 1er décembre 2008

« Notre espoir et nos prières en ce jour sont tournés vers l’excellent travail effectué non seulement dans les pays en développement mais aussi chez nous par les Eglises pour qu’il se poursuive et soit renforcé par nos prières et notre engagement.

Il faut reconnaître que nous sommes celles et ceux qui vivent avec le VIH et que ces personnes ne nous sont pas étrangères, qu’il s’agisse de dirigeants et de congrégations, de congrégations et d’"étrangers" : il s’agit de nous. Cela nous concerne tous… dirigeants de l’Eglise et congrégations de l’Eglise qui assument la responsabilité d’éduquer le grand public. »

Regarder la vidéo (en anglais)

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Coalition mondiale des entreprises contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme
Message à l’occasion de la Journée mondiale sida, 1er décembre 2008

Les PDG des principales entreprises de la Coalition portent un coup à la discrimination et à la stigmatisation en cette Journée mondiale sida en signant la Promesse de la Coalition de non discrimination liée au VIH/sida. Mettre un terme à la stigmatisation est fondamental pour gagner le combat contre le VIH/sida.

Lire la promesse (en anglais)

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Alliance évangélique mondiale (WEA)
L’Alliance évangélique mondiale approuve l’Appel à l’action contre le VIH, 1er décembre 2008

L’Assemblée générale de la WEA a reçu et approuvé l’Appel à l’action par à une écrasante majorité le 29 octobre 2008. Mgr Gerry Seale, Secrétaire général de l’Association évangélique des Caraïbes, a accepté de diriger un petit groupe de travail chargé d’élaborer des recommandations relatives à sa mise en œuvre par la WEA. Les représentants d’Asie, d’Afrique et des Amériques seront rejoints dans ce groupe de travail par le Rev. Patricia Sawo d’ANERELA+ (Réseau africain des chefs religieux vivant avec et personnellement touchés par le VIH) et Sally Smith (ONUSIDA). Ce groupe de travail devra communiquer ses recommandations d’ici au 30 juin 2009.

Lire l’Appel à l’action (en anglais)

WorldYWCA

World YWCA
Message à l’occasion de la Journée mondiale sida, 1er décembre 2008

L’Association World YWCA se joint à la communauté internationale pour marquer les 20 ans qui se sont écoulés depuis la première Journée mondiale sida. Bien que des avancées aient été réalisées dans la riposte au VIH et au sida, les difficultés demeurent complexes. Certains pays sont arrivés à réduire les taux d’infection, mais les avancées réalisées demeurent inégales car elles sont contrebalancées par l’augmentation des nouvelles infections dans d’autres régions. Aujourd’hui, le nombre total de personnes vivant avec le VIH a augmenté, davantage de femmes et d’enfants risquent d’être infectés et la stigmatisation et la discrimination continuent de constituer des obstacles à une riposte efficace.

Lire le message (en anglais)

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Alliance œcuménique pour le plaidoyer
Message à l’occasion de la Journée mondiale sida, 1er décembre 2008

La Journée mondiale sida, célébrée le 1er décembre de chaque année, constitue une opportunité unique pour les gouvernements, les programmes nationaux contre le sida, les organisations religieuses, les organisations communautaires et les individus du monde entier de se réunir afin d’attirer l’attention sur l’épidémie mondiale de sida. A l’occasion de la Journée mondiale sida, chacun d’entre nous peut réfléchir à la façon dont le VIH et le sida nous touchent particulièrement, dont ils touchent nos communautés locales et notre pays, et dont on peut riposter à la pandémie mondiale. Vous avez un rôle important à jouer ce jour-là en organisant des événements dans votre église, votre école et votre communauté, ou en y participant.

Lire le message (en anglais)

ICW _

Communauté internationale des femmes vivant avec le VIH/sida
Message à l’occasion de la Journée mondiale sida, 1er décembre 2008

Etant donné que le thème de cette Journée mondiale sida est le leadership, nous, Communauté internationale des femmes vivant avec le VIH/sida, sommes fiers de présenter une série d’entretiens réalisés avec des femmes séropositives du monde entier, dont beaucoup sont membres de notre Communauté. Douze femmes ont raconté les moments les plus douloureux qu’elles ont vécu et ont parlé de leur endurance, de leurs aspirations et de leur passion pour le changement. Ces entretiens se sont déroulés lors de la Conférence internationale sur le sida d’août 2008 (Mexique).

Regarder les vidéos

AJWS _

Présidente de l’American Jewish World Service
Ruth Messinger
Message à l’occasion de la Journée mondiale sida, 1er décembre 2008

« Aujourd’hui, le front du mouvement de lutte contre le sida est mondial et varié, à l’image des nombreuses difficultés auxquelles nous sommes confrontés. Le sida est porteur d’un passé de stigmatisation et de discrimination sociale que nous devons dépasser si nous voulons riposter à cette pandémie en faisant preuve de solidarité, de soutien et de compassion envers les personnes touchées parmi nous. Les communautés religieuses sont particulièrement à même de renverser les barrières sociales qui ont jusqu’à présent empêché la mise en place de ripostes pleines et efficaces à la pandémie de sida. »

Lire le message (en anglais)
En savoir plus sur l’American Jewish World Service (en anglais)

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Président de Caritas Internationalis
Cardinal Oscar Andrés Rodríguez
Message à l’occasion de la Journée mondiale sida, 1er décembre 2008

« Une plus grande prise de position sur le VIH est toujours nécessaire en ce 20e anniversaire de la journée mondiale du sida. Même si des progrès ont été faits, le VIH reste un obstacle majeur à la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement. La pandémie provoque des souffrances humaines incalculables. Elle menace l’infrastructure sociale et économique de la famille humaine. Il faut s’investir davantage.

Lire le message (en anglais)

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Islamic Relief Worldwide
Message à l’occasion de la Journée mondiale sida, 1er décembre 2008

L’Islamic Relief d’Afrique du Sud se joint au Conseil national sud-africain pour le sida (SANAC) pour lancer un appel à la mobilisation contre la propagation de l’épidémie de VIH. Participez vous aussi à l’action coordonnée pendant 15 minutes (de 12h à 12h15), lundi 1er décembre 2008, à l’occasion de la Journée mondiale sida.

Lire le message (en anglais)
En savoir plus sur Islamic Relief Worldwide

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L’archevêque Desmond Tutu
Message à l’occasion de la Journée mondiale sida, 1er décembre 2008

«La lutte contre le sida a besoin de ressources, même lorsque les temps sont durs.
Au moment où nous nous apprêtons à célébrer la Journée mondiale sida lundi, nous devons nous souvenir que le monde n’est pas seulement confronté à une urgence en matière de sida, qui tue 5 500 personnes par jour, mais aussi à la propagation mondiale de la tuberculose, notamment de souches résistantes aux médicaments. »

Lire le message (en anglais)

IFMSA _

International Federation of Medical Students Association
Message à l’occasion de la Journée mondiale sida, 1er décembre 2008

Aujourd’hui, les étudiants en médecine du monde entier joignent leurs mains, parlent d’une seule et même voix et s’élèvent ensemble contre la propagation du VIH/sida.

Lire le message (pdf, 281 Kb) (en anglais)


2008 World AIDS Day statements

Multimedia:

B-roll for broadcasters


Publications:

UNAIDS "AIDS Outlook" (pdf, 600 kb)

Feature Story

Le concours en ligne avec Michael Ballack est terminé

29 novembre 2008

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photo caption. Credit:

Aujourd’hui, vingtième anniversaire de la Journée mondiale sida, les résultats du concours organisé par l’ONUSIDA avec Michael Ballack, star mondiale du ballon rond et Représentant spécial de l’ONUSIDA, sont communiqués.

Les participants ont envoyé leur réponse depuis les quatre coins du globe, par exemple de Russie, du Botswana, de Chine ou du Brésil. Le tirage au sort a eu lieu et les heureux gagnants recevront d’ici peu des tee-shirts offerts par « Ballack clothing ». Gardez un œil ouvert sur les prochains concours et les prix à venir !

Les réponses justes étaient les suivantes:

Question n°1:
Citez le nom de deux des Coparrainants de l’ONUSIDA

Réponse:
Il suffisait de citer deux des Coparrainants cités ci-après:

Haut Comité des Nations Unies pour les réfugiés (HCR)
Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF)
Programme alimentaire mondial (PAM)
Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD)
Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA)
Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC)
Organisation internationale du Travail
Organisation des Nations Unies pour la science, l’éducation et la culture (UNESCO)
Organisation mondiale de la santé (OMS)
Banque mondiale

Question n°2:
Quel est le message personnel de prévention du VIH de Michael Ballack, Ambassadeur de bonne volonté de l’ONUSIDA?

Réponse:
« Be Smart, Protect yourself!! » (Soyez malins, protégez-vous !)

Le concours en ligne avec Michael Ballack est ter

Feature Story

Entretien avec Dr Peter Piot, Directeur exécutif fondateur de l’ONUSIDA

28 novembre 2008

Regard sur l’avenir – “Get up, stand up, don’t give up the fight”

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Photo: ONUSIDA/ Girardin

A fin 2008, le Dr Peter Piot, Directeur exécutif fondateur de l’ONUSIDA, quittera son poste après avoir dirigé l’organisation depuis sa nomination en 1994. Il revient sur certaines étapes importantes et sur les défis à venir dans un entretien avec John Donnelly :

Comment vous sentez-vous à la veille de votre départ?

Peter Piot : Je pensais que mes deux derniers mois seraient plutôt calmes (Rires). J’ai un peu sousestimé ça. Mais mon objectif principal a été de garantir notre financement pour l’année prochaine. C’est toujours un challenge.

Rétrospectivement, quelles sont pour vous les trois plus grandes percées réalisées pendant votre mandat à l’ONUSIDA?

PP : La première percée a eu lieu en 1996, lorsqu’un traitement a été découvert et mis à disposition, et de manière tout aussi importante, plus tard, lorsque le prix des antirétroviraux a connu une réduction majeure. Ce sont toutes les deux des étapes très importantes.
La deuxième percée a été la Session extraordinaire sur le VIH/sida de l’Assemblée générale des Nations Unies en 2001. Ce fut un moment décisif. Après cela, le Fonds mondial (de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme) a été créé, des présidents et premiers ministres ont pris la tête de la riposte dans de nombreux pays, le sida est devenu une des plus importantes préoccupations mondiales. Ce n’était plus seulement le problème des ministres de la santé. On en discutait dans des lieux où l’on débat des vrais grands problèmes.
Et la troisième chose, je suppose, c’est le fait que les montants dépensés l’année dernière pour combattre le sida aient atteint les 10 milliards de dollars. C’est une formidable mobilisation de ressources, et le rôle des personnes vivant avec le VIH est essentiel là-dedans. L’argent est le résultat d’un mélange entre leur activisme et le travail politique symbolisé par la Session de l’Assemblée générale.

Pouvez-vous décrire un moment où vous avez reçu des données épidémiologiques qui vous ont effrayé?

PP : Il y a eu beaucoup de ces moments. Mon expérience la plus récente, c’est lorsque j’ai vu les dernières données sur l’augmentation des cas de VIH parmi les populations homosexuelles en Asie. C’était exactement ce que nous avions vu en Occident au début des années 1980. J’ai vu la même chose avec les consommateurs de drogues injectables en Europe de l’Est il y a environ 10 ans. Et à l’époque où je travaillais en Afrique centrale, dans ce qui s’appelait alors le Zaïre, vers le milieu des années 1980, l’Afrique du Sud connaissait une prévalence inférieure à 2%. Puis, quelques années plus tard, on a vu cette prévalence exploser et on s’est dit « wow, c’est incroyable ». Il y a eu de nombreux moments comme ça. C’est une chose que nous devons garder à l’esprit lorsque nous envisageons le futur de cette épidémie. Le virus continuera à nous surprendre. C’est pour cela que je suis très sceptique lorsque les gens disent de l’Asie « que cela se limitera à des populations concentrées ».
Peut-être, peut-être pas. Nous ne le savons pas.

La lutte contre le sida a-t-elle renforcé ou affaibli les systèmes de santé?

PP : Je n’ai absolument rien vu laissant penser qu’elle ait affaibli les systèmes de santé. En tous les cas, elle a assurément permis de renforcer certains services, tels que les laboratoires. Les gouvernements déterminés feront en sorte qu’un financement spécifique à la maladie soit alloué au renforcement des capacités locales. C’est l’épidémie de sida elle-même qui a surchargé les
systèmes de santé. Dans le même temps, elle a, pour la première fois, amené de l’argent pour renforcer les personnels de santé, comme au Malawi, par exemple, où ils ont même construit des hôpitaux avec des fonds sida. L’Ethiopie est un autre exemple. Elle a un gouvernement fort et un ministre de la santé déterminé. Il a utilisé les fonds sida pour construire des dispensaires en milieu rural. Mais n’oublions pas que si nous avions attendu que les services de santé soient bien en place pour introduire la thérapie antirétrovirale, nous n’aurions en rien avancé sur les ART et des millions de personnes seraient mortes.

Qu’est-ce qui vous préoccupe aujourd’hui le plus dans la riposte à l’épidémie?

PP : Ce qui me préoccupe vraiment, c’est qu’alors que nous avons fait des progrès sensibles dans l’accès au traitement, nous n’avons pas le même impact lorsqu’il s’agit de prévention du VIH. Est-ce parce que
nous avons besoin de plus de temps, ou bien ne sommes-nous pas sur le bon chemin ? Personnellement je pense de plus en plus que nous devons travailler avec des professionnels du marketing dans les grandes compagnies commerciales, car ils savent comment influencer les comportements des gens. La prévention du VIH est vraiment ce qui demandera un coup de pouce supplémentaire. Vous avez annoncé qu’il manquait 10 milliards de dollars par année pour lutter contre le sida.

Quel est votre meilleur argument pour une augmentation du financement?

PP : L’argument numéro un, le voilà : financer des activités de lutte contre le sida, ça marche, cela sauve des vies, et assure d’importants retours sur investissements. Les besoins sont là. Prenez le traitement, à lui seul : près de 4 millions de personnes suivent aujourd’hui une thérapie antirétrovirale, mais 9 millions en ont toujours besoin. Par ailleurs, nous sommes bien mieux équipés qu’auparavant pour utiliser les fonds. Au début, des systèmes ont dû être élaborés, des laboratoires mis en place, des personnes formées. La prestation des services est aujourd’hui moins chère parce que nous avons fait les investissements initiaux nécessaires.

De quelle manière la crise financière mondiale pourrait-elle affecter les programmes?

PP : Si les financements baissent, le rendement des investissements sera bien moins important. Remettre l’action à plus tard ne fera qu’augmenter la facture finale. Mon souci est que les gouvernements vont maintenant réduire en premier lieu le secteur social. C’est souvent ce qui arrive lors de crises économiques. Le Japon, après la crise financière en 1990, a réduit de 60% l’aide publique au développement. Et sans APD, sans le Fonds mondial, les pays fortement touchés par le sida et les pays les plus pauvres ne seront plus en mesure de poursuivre leurs programmes. Dans les pays en développement, les gouvernements pourraient bien manquer de revenu. Il se peut qu’ils aient moins de versements, moins d’investissements directs. Cela signifie qu’un nombre accru de gens sera vulnérable, et cela pourrait mener à une augmentation du commerce du sexe. Nous ne savons pas si cela va se produire ou non, mais cela nous préoccupe beaucoup. Vous vous décrivez souvent comme un activiste.

Comment jugez-vous l’action des activistes pendant ces dernières années? Où ont-ils réussi? Où ont-ils échoué?

PP : Je pense que les activistes ont largement réussi en termes de traitement, de plaidoyer, et de mobilisation de fonds, en particulier pour le Fonds mondial. Je leur donnerais la meilleure note. Mais en ce qui concerne l’activisme pour la prévention, eh bien, la Campagne d’action en faveur des traitements le fait en Afrique du Sud, mais c’est une exception.

Comment faire pour éviter la politique dans les discussions sur la prévention?

PP : C’est impossible. Et il n’y a rien de mal à cela. Il s’agit ici de choix fondamentaux pour la société et la vie. Il est illusoire, et probablement contre-productif, de croire que nous pourrions avoir une société parfaitement rationnelle sur ces sujets. … En matière de sida, vous avez besoin d’une série de valeurs et de principes qui orientent les décisions, et vous entrez alors automatiquement dans le domaine politique. La solution consiste à faire en sorte qu’il s’agisse de bonne politique, c’est-àdire lorsque les données scientifiques, si elles existent, servent à sauver des vies. Il y a encore des
pays où la réduction des risques dans le domaine de la consommation de drogues injectables est contraire à la loi. Ça, c’est de la mauvaise politique.

Quelles seront les principales difficultés en matière de prévention à l’avenir?

PP : En Asie et en Europe de l’Est, nous devons commencer à regarder au-delà des professionnel(le)s du sexe et des consommateurs de drogues injectables, et à frayer un chemin à la prévention dans la population générale. Deuxièmement, dans un nombre grandissant de pays d’Afrique orientale et australe, jusqu’à la moitié des infections se produisent au sein de couples stables. Comment empêcher ça ? Il nous faudra réviser nos approches. De plus, nous avons besoin de l’aide des commerciaux pour professionnaliser la prévention du VIH.

Quel sera le rôle des études sur les modes de transmission qui montrent où les nouvelles infections ont le plus de probabilité de se produire ?

PP : Elles devraient être très utiles parce que nous ne savons pas toujours ce qui se passe. Nous pourrions faire l’erreur de baser notre travail de prévention sur les endroits où l’épidémie se trouvait il y a cinq ans. La situation peut avoir changé, ou pas. Ma préoccupation, c’est non seulement de pouvoir disposer de bonnes études, mais de faire en sorte qu’elles soient utilisées. Au Lesotho, des études de ce type ont mené à des changements. En Thaïlande, ils essaient de changer leur approche de la prévention sur la base de nouvelles données, et en Chine, les études appellent l’attention sur les problèmes des hommes homosexuels. Le plus difficile sera d’interpréter les informations dans les pays à épidémie généralisée. Si le VIH se trouve au sein de couples mariés ou stables, eh bien, ça fait pas mal de monde, alors comment faut-il faire ?

Dans votre discours à la Conférence internationale sur le sida à Mexico,vous avez cité les paroles de Bob Marley, “Get up, stand up, don’t give up the fight”. Puis vous avez dit : «C’est ce que je vais faire. Et vous?»

PP : Je ne sais pas encore. J’aurai un poste universitaire à l'Imperial College de Londres, en Grande-Bretagne, et je poursuivrai certaines activités dans le domaine du sida, mais en tant que citoyen et membre de la communauté. J’ai besoin de temps maintenant pour organiser ma nouvelle vie. Mais je veux sans aucun doute travailler dans plusieurs disciplines. Comme le disait Bob Marley, « We’ve got a mind of our own » – nous avons nos idées à nous ».

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L’ONUSIDA lance « Perspectives sida »

28 novembre 2008

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Perspectives sida est un nouveau rapport de l’ONUSIDA qui apporte un éclairage sur certains problèmes parmi les plus pressants auxquels seront confrontés les décideurs et les leaders dans leur riposte aux défis que présente le sida en 2009.

Perspectives sida est un nouveau rapport de l’ONUSIDA qui apporte un éclairage sur certains problèmes parmi les plus pressants auxquels seront confrontés les décideurs et les leaders dans leur riposte aux défis que présente le sida en 2009.

A bien des égards, l’année qui vient sera une année de transition – et d’accélération. Nombreux sont les pays qui réexaminent leurs stratégies nationales de lutte contre le sida. Bien que l’engagement politique dans le domaine du sida soit plus déterminé que jamais, les récents développements dans le monde de la finance constitueront pour beaucoup un test de cette détermination.

Ce rapport offre une occasion de réfléchir. De réfléchir à ce qui a pu être accompli grâce au leadership et à la réorientation vers certains domaines clés qui freinent les avancées. Il ne s’agit ni d’un « mode d’emploi » ni d’une « déclaration politique », mais il donne quelques idées fondées sur des données concrètes concernant les nouvelles façons de développer et d’améliorer la riposte.

Le rapport présente tout d’abord certaines réalisations et certains problèmes récemment rencontrés dans la lutte contre le VIH. Il donne des exemples de la façon dont les pays appliquent les techniques de modélisation pour mieux comprendre l’incidence du VIH, dans le but de donner une nouvelle impulsion à la prévention du VIH. Perspectives sida se conclut sur une introduction à l’association de mesures de prévention du VIH et à leur application.

Perspectives sida repose à la fois sur les estimations de la prévalence du VIH et sur l’impact des données recueillies à travers le monde – ainsi que sur les idées des personnes qui luttent contre le sida dans les pays et les communautés. Réunir les données et les voix déterminantes contribuera à définir les débats qui sont nécessaires et les décisions requises de la part des pays alors qu’ils planifient leurs stratégies de demain.

Le rapport comprend également un entretien avec le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, le Dr Peter Piot, au cours duquel, à la veille de son départ après 14 ans à la tête de l’organisation, il se penche sur les principaux événements qui ont marqué l’épidémie de sida ainsi que sur les défis à venir.

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“Art et sida” reçoit des sculptures de Keith Haring

27 novembre 2008

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Ahead of World AIDS Day 2008, two sculptures by Keith Haring have come to UNAIDS to join the “Art for AIDS” collection. Credit: UNAIDS

En prologue à la Journée mondiale sida 2008, deux sculptures de Keith Haring sont venues s’ajouter à la collection ‘Art et sida’ de l’ONUSIDA. L’œuvre symbolique et poignante de cet artiste a contribué à la sensibilisation au sida dans le monde.

Le siège de l’ONUSIDA à Genève a reçu mercredi deux nouvelles œuvres pour sa collection ‘Art et sida’. Il s’agit de deux sculptures de l’artiste et activiste célèbre Keith Haring, qui ont été prêtées à l’ONUSIDA par la Fondation Keith Haring.

Au cours de sa trop brève existence (1958-1990), Keith Haring a produit des œuvres à un rythme phénoménal pour toucher, partout dans le monde, un public qui transcende les différences d’appartenance ethnique, de nationalité, de genre, d’âge et d’orientation sexuelle. Il a utilisé ses symboles devenus iconiques—le chien qui aboie, le bébé radieux, le danseur et le cœur—pour encourager la réflexion et le dialogue autour de problèmes sociaux et politiques.

Les éléments humanistes de son œuvre lui ont permis de communiquer de manière pratiquement universelle. C’est pourquoi, les dessins de Haring ont été utilisés dans de nombreuses campagnes de sensibilisation sociale, dont la prévention du sida, l’alphabétisation, la cause des enfants avec l’UNICEF et la lutte contre l’apartheid en Afrique du Sud.

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Haring enlisted his imagery during the last years of his life to generate activism and awareness about AIDS. Credit: UNAIDS

Haring a été diagnostiqué séropositif au VIH en 1988. En 1989, il a créé la Fondation qui porte son nom, avec pour mandat de fournir des fonds et des images aux organisations sida et aux programmes en faveur des enfants, et d’élargir l’audience de l’œuvre de Haring grâce à des expositions, des publications et l’utilisation autorisée de ses pièces. Au cours des dernières années de sa vie, Haring s’est appuyé sur ses œuvres pour parler de sa propre maladie et susciter activisme et intérêt en faveur de la lutte contre le sida.

Son art a toujours été le reflet de sa conscience sociale, mais dans ses dernières années, il a consacré un grand nombre de ses œuvres à sensibiliser le public aux questions entourant le VIH et les droits des homosexuels.

La Collection ‘Art et sida’ de l’ONUSIDA a pour but de  reconnaître le rôle joué par l’art dans la riposte au sida. Les pièces de la collection ont été choisies pour encourager la réflexion et le dialogue autour de certains des problèmes les plus difficiles dans le domaine du sida. Axée dans un premier temps sur l’art africain contemporain, la collection s’est enrichie pour comprendre 60 œuvres de qualité muséale, grâce à la participation d’artistes, de collectionneurs et de donateurs du monde entier.

“Art et sida” reçoit des sculptures de Keith Hari

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Impact de la nutrition : Programme alimentaire mondial

26 novembre 2008

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Credit: UNAIDS/ L. Alyanak

Le Programme alimentaire mondial (PAM) est à la fois l’organisation des Nations Unies chef de file en matière d’aide alimentaire et la plus grande organisation humanitaire du monde. En tant que coparrainant de l’ONUSIDA, le PAM joue un rôle unique et important dans la riposte mondiale au sida. En 2007, le PAM a pu atteindre 1,3 million de personnes touchées par le VIH dans 20 des 25 pays les plus touchés.

Pour qu’une personne vivant avec le VIH réponde bien au traitement antirétroviral, il est indispensable qu’elle ait accès à une nourriture appropriée. Le PAM a été l’une des premières organisations à fournir de la nourriture en complément de l’élargissement de l’accès au traitement contre le VIH. L’année dernière, le PAM a apporté son soutien à des programmes de traitement dans 16 pays africains, fournissant ainsi une aide alimentaire à plus de 332 000 personnes au cours de cette phase critique qu’est le début du traitement.

Prix élevés des aliments

Les prix des aliments étant élevés, ils mettent en péril la sécurité alimentaire des ménages des personnes les plus vulnérables du monde. De ce fait, la réponse nutritionnelle du PAM n’a jamais été aussi urgente pour les personnes vivant avec le VIH et leur famille. Une étude pilote récemment menée en Zambie a montré que les compléments d’alimentation amélioraient l’observance du traitement. De plus, on constate que, dans divers pays, le nombre de personnes dans les centres de soins diminue d’autant que les prix des aliments augmentent.

ONUSIDA et PAM

Selon la matrice de la répartition des tâches de l’ONUSIDA, le rôle de chef de file du PAM en matière d’appui diététique et nutritionnel en fait le responsable de la fourniture de l’aide alimentaire et nutritionnelle, ainsi que de l’amélioration des actions menées au niveau national, par le biais de conseils, d’orientations et de soutien technique.

Le PAM est indispensable aux efforts entrepris pour intensifier les services VIH à destination des populations dont le sort est préoccupant d’un point de vue humanitaire. Il a commencé à intégrer le traitement et le soutien en matière de VIH aux activités interorganisations de préparation, de riposte et de remise en état en Amérique latine, aux Caraïbes et en Afrique.

De nombreux produits alimentaires permettant d’améliorer la santé et le bien-être des personnes recevant un traitement contre le VIH sont élaborés et testés. Le PAM est associé au soutien apporté aux études scientifiques menées sur l’efficacité de produits alimentaires spécialement conçus pour répondre aux besoins nutritionnels des personnes vivant avec le VIH.

Contribution unique au niveau national

Par le biais des gouvernements nationaux et des partenaires locaux, le PAM fournit une aide alimentaire et nutritionnelle aux personnes vivant avec le VIH et à leur famille lorsqu’elles sont dans une situation d’insécurité alimentaire. Cette aide peut faire la différence dans un ménage où le principal soutien est trop malade pour travailler. Le PAM fournit aussi des repas à l’école aux orphelins et à d’autres enfants touchés par le VIH. Il apporte par ailleurs une aide technique aux gouvernements nationaux afin de veiller à ce que les personnes vivant avec le VIH aient accès à une alimentation appropriée d’un point de vue nutritionnel et adaptée au traitement qu’elles reçoivent. De plus, le programme veille à ce que les personnes vivant avec le VIH soient en relation avec les mécanismes de soutien communautaires pour que l’apport de moyens de subsistance se poursuive sur le long terme.

PAM et « transport responsable »

Le PAM travaille avec des entreprises du secteur privé qui emploient des milliers de chauffeurs de camion pour transporter la nourriture et les marchandises nécessaires aux personnes dans le besoin. Cependant, dans toute l’Afrique australe, on constate que la prévalence du VIH est élevée le long des corridors commerciaux : le Programme alimentaire mondial, prenant sa responsabilité d’entreprise au sérieux, souhaite réduire le plus possible les risques d’infection à VIH.

L’année dernière, le PAM a amélioré ses services de prévention du VIH et ses services de santé à destination des ouvriers du transport au titre de son engagement à soutenir le « transport responsable ». Ce projet contribue à la protection de la santé et du bien être des transporteurs et des communautés locales avec lesquelles ils sont en contact sur tout leur trajet. Au Malawi, le projet pilote du centre de bien-être, soutenu par le PAM et TNT, est devenu une alliance indépendante à but non lucratif appelée North Star Foundation (NSF) dont l’ONUSIDA et la Fédération internationale des ouvriers du transport sont partenaires. A ce jour, cinq centres de bien-être ont été ouverts : deux au Malawi, un en Namibie, un au Swaziland et un en Zambie. Deux autres ouvriront au Zimbabwe en 2008. La Fondation NSF travaillera avec Family Health International à la création de 23 centres de bien-être dans huit pays d’Afrique orientale ces trois prochaines années.

Les bureaux de pays situés au Bénin, en Ethiopie, en Gambie, au Kenya, au Niger, en République démocratique du Congo et au Tchad travaillent de concert avec les Nations Unies et les ONG partenaires à la dispense de formations sur le VIH ainsi qu’à l’amélioration tant de l’accès aux services de santé que des politiques de lutte contre le VIH sur le lieu de travail à destination des ouvriers du transport.

Documents du PAM offrant de nouvelles orientations
Des bureaux de pays ayant demandé des orientations détaillées en matière de programmation de la lutte contre le VIH, plusieurs outils d’orientation ont récemment été élaborés. Un lien vers chacun d’entre eux se trouve sur la partie droite de cette page, sous « outils ».

Et maintenant

Le PAM peut aider à faire avancer le débat et à approfondir la compréhension des besoins nutritionnels des personnes vivant avec le VIH et des membres de leur famille en travaillant avec les autres coparrainants et en conseillant les principaux mécanismes de financement, tels le PEPFAR et le Fonds mondial. Le PAM peut aider à veiller à ce que les programmes de lutte contre le VIH/sida aux niveau national et communautaire, en particulier les programmes de traitement, comportent des volets nutritionnels prenant en compte la sexospécificité. Le PAM peut aussi appuyer et encourager des études scientifiques sur l’efficacité d’aliments formulés spécialement pour répondre aux besoins des personnes vivant avec le VIH.

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De l’intention à l’action en Ethiopie

25 novembre 2008

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The Ethiopian Business Coalition against HIV/AIDS (EBCA), GTZ Engineering Capacity Building Program, the World Bank Institute and the Rapid Results Institute implemented a pilot programme to achieve rapid HIV results within businesses in Ethiopia in 100 days.

Une entreprise peut être découragée à la simple idée de mettre en place, sur le lieu de travail, des programmes sur le VIH. En Ethiopie, des partenaires ont expérimenté un outil de gestion conçu pour restructurer les politiques sous forme d’objectifs à court terme et obtenir rapidement des résultats concrets.

La Coalition des entreprises éthiopiennes contre le VIH/sida (EBCA), le Programme de renforcement des capacités en ingénierie de la GTZ, l’Institut de la Banque mondiale et le Rapid Results Institute ont mis en place un programme pilote permettant d’obtenir, en cent jours, des résultats relatifs au VIH au sein des entreprises en Ethiopie.

Aux mois de mars et d’avril 2008, 180 membres du personnel de douze sociétés et six membres de l’EBCA ont participé à des ateliers sur l’obtention rapide de résultats (Rapid Results Approach, RRA) dans le cadre des programmes de leurs entreprises sur le VIH. Ces formations ont permis aux dirigeants et aux employés de ces sociétés d’identifier les domaines d’intervention en matière de VIH, de se donner des objectifs ambitieux et d’élaborer des plans de travail.

Tadesse Tekallign, de la société Crown Cork and Can Share, est persuadé de la valeur de cette initiative. « Le projet pilote donne lieu à la création de meilleures pratiques en matière de VIH dans le secteur privé éthiopien. Les sociétés trouvent leurs propres solutions et s’attaquent rapidement aux problèmes afin d’obtenir des résultats très efficaces. »

Réalisation de leurs objectifs

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In March and April 2008, 180 staff from twelve companies, together with six members of EBCA, attended workshops in “Rapid Results Approach” (RRA) for their business HIV programmes.

Dans les trois mois qui ont suivi la formation, l’EBCA a apporté un soutien de proximité aux sociétés en les appelant régulièrement, en participant à des réunions hebdomadaires et en aidant à l’établissement de partenariats avec des organisations non gouvernementales et des associations pouvant fournir certains services aux sociétés.

L’engagement du personnel des sociétés était impressionnant et les avancées réalisées conséquentes. Toutes les sociétés ont atteint et dépassé leurs objectifs dans la période impartie.

En Ethiopie, dix entreprises ont participé au programme pilote de 2008 et leurs objectifs pour les cent jours suivants étaient comme suit :

Alkyd Resin Share Company
Offrir des services de conseil et de test volontaires (CTV) à 50 % des employés de la société.

Crown Cork and Can Share Company
Maintenir le soutien nutritionnel et financier offert aux employés vivant avec le VIH (six personnes) au même niveau.

East Africa Holding Company
Offrir des services de CTV à 45 % des personnes employées par des sociétés d’Afrique de l’Est basées à Addis-Abeba.

Emergency Relief Transport
Offrir des services de CTV à 20 % des travailleurs.

Kaliti Construction
Offrir des services de CTV à 95 % des employés.

Kaliti Metal
Offrir des services de CTV à 85 % des employés de la société.

Mugher Cement
Offrir des services de CTV à 20 % des employés basés à Addis Abeba.

Prefabricated Building Parts Production Enterprise
Offrir des services de CTV à 700 employés au moins et construire un centre de CTV.

Total Ethiopia
Offrir un service de CTV à 30 % des employés et des membres de leur famille.

Durabilité

Après le programme pilote, un atelier sur le partage des données d’expérience et la durabilité a été organisé à l’intention des sociétés y ayant participé. L’EBCA poursuit son travail de suivi et continue d’apporter son soutien afin que les sociétés appuient la mise en œuvre de leur programme sur le VIH.

Etape suivante

L’EBCA, la Fondation africaine pour le renforcement des capacités, l’Institut de la Banque mondiale et le Rapid Results Institute ont récemment lancé la deuxième étape de la RRA dans dix autres sociétés éthiopiennes :

  1. Coffee Processing
  2. Comet Transport
  3. Ethiopian Electric Power Corporation
  4. Faffa Food Share Company
  5. G7
  6. Kokeb Flour and Pastas
  7. National Alcohol and Liquor
  8. National Mining
  9. National Motor Corporation
  10. Nyala Insurance

Rapid Results Approach (RRA)

Il s’agit d’un outil de gestion conçu pour apporter des résultats rapides et significatifs dans un délai maximum de cent jours. En mettant l’accent sur les résultats, il est le point de départ d’efforts importants de changement et participe à leur mise en œuvre. Il est fondé sur la conviction que la meilleure façon de renforcer les capacités est de fournir aux personnes un soutien en temps réel lorsqu’elles travaillent à la réalisation d’un objectif ambitieux et vital pour l’organisation sur le long terme.

Au-delà de l’obtention de résultats à court terme et de la formation au travail de groupe, cette approche vise à créer des capacités locales permettant d’entreprendre des changements complexes à grande échelle. Elle permet d’aider les sociétés à restructurer leurs projets les plus ardus sur le VIH/sida, conçus sur le long terme, sous forme d’initiatives à court terme obtenant des résultats rapides. Cette approche fournit par ailleurs aux chefs d’entreprise des compétences et des savoir-faire nouveaux en matière d’encadrement, de formation d’équipes et d’obtention rapide de résultats quantifiables.

Regina Castillo, Directrice des partenariats avec le secteur privé à l’ONUSIDA, a déclaré : « L’ONUSIDA est très heureux de soutenir l’initiative Résultats rapides en Ethiopie. Cette approche visant à établir un plan d’action mettant vivement l’accent sur l’obtention de résultats rapides constitue un excellent modèle pour le secteur privé et l’aide à mieux s’engager dans la riposte au sida. »

Cette approche a aussi porté ses fruits dans le cadre de programmes relatifs au VIH et à la santé reproductive au Kenya, en Sierra Leone et à Madagascar.

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Le VIH, la santé et les droits de l’homme : l’héritage de Jonathan Mann aujourd’hui

24 novembre 2008

20081124_jonathan_mann_200.jpgJonathan Mann a été un médecin, avocat et scientifique visionnaire qui a souligné les liens importants qui existent entre les droits de l’homme et la santé publique.

Une célébration en l’honneur de Jonathan Mann et du 60ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme

Aujourd’hui, une manifestation publique en l’honneur de Jonathan Mann et de son héritage dans les domaines du VIH, de la santé et des droits de l’homme se tient au Secrétariat de l’ONUSIDA à Genève. La manifestation, co-organisée par l’ONUSIDA, l’Organisation mondiale de la Santé et le Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, marque également le 60ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme.

Jonathan Mann a été un médecin, avocat et scientifique visionnaire qui a souligné les liens importants qui existent entre les droits de l’homme et la santé publique. La pertinence durable du travail de Jonathan est claire – la protection et la promotion des droits humains sont plus nécessaires que jamais dans la riposte au sida. La stigmatisation et la discrimination restent des obstacles majeurs à la réalisation de l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en matière de VIH. La violence sexospécifique expose les femmes et les filles au risque d’infection par le VIH. Les lois punitives empêchent les professionnel(le)s du sexe, les hommes ayant des rapports avec des hommes, les consommateurs de drogues et autres populations clés d’accéder aux programmes et services liés au VIH dont ils ont besoin. Les panélistes aborderont l’héritage de Jonathan, ainsi que les défis d’aujourd’hui et des années à venir concernant le VIH, la santé et les droits de l’homme.

Suivez la manifestation en ligne de 17h00 à 20h00 (CET)

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Les organisations philanthropiques – d’importants contributeurs pour le sida

21 novembre 2008

20081121_philanthropy_200.jpgAppui philanthropique des Etats-Unis pour lutter contre le VIH/sida en 2007

En 2007, la philanthropie liée au sida a atteint un total de 555 millions de dollars parmi les organisations philanthropiques basées aux Etats-Unis d’Amérique et de 114 millions d’euros (168 millions de dollars) parmi les organisations basées en Europe, selon de nouveaux rapports de Funders Concerned About AIDS (FCAA) et du European HIV/AIDS Funders Group (EFG), rendus publics hier à New York.

Le jeu de rapports – le premier du genre – arrive à un moment où la crise financière mondiale pourrait avoir des répercussions potentielles sur la riposte mondiale au sida.

« Il y a eu un bon retour sur investissement dans le domaine du sida, » a déclaré le Dr Paul De Lay, Directeur des Evidences, Suivi et Politiques à l’ONUSIDA. « Au cours des trois dernières années, nous avons vu non seulement doubler le nombre de personnes sous traitement, mais également les résultats tangibles des activités de prévention du VIH, avec dans plusieurs pays une chute du nombre des nouvelles infections à VIH. »

Sunita Viswanath, Directrice exécutive de FCAA, a souligné le rôle essentiel que joue le secteur philanthropique alors que les gouvernements et les institutions mondiales sont confrontées à des pressions financières croissantes et que le nombre des personnes vivant avec le VIH – et le risque d’infection – sont toujours en hausse.

Le Dr De Lay a ajouté : « Les organisations philanthropiques peuvent jouer un rôle important en apportant leur soutien à une riposte à long terme et durable au sida et aider les donateurs et d’autres à ne pas perdre de vue leurs objectifs au milieu des crises à court terme – toute diminution des investissements dans la riposte au sida aujourd’hui affectera sans aucun doute des millions de vies. »

Une étude dans laquelle des organisations ont identifié les principaux groupes de population qui bénéficiaient le plus de leur financement domestique et international pour 2007 a conclu que les principaux bénéficiaires du financement tant domestique qu’international des organisations philanthropiques basées aux Etats-Unis et en Europe étaient le plus souvent les personnes vivant avec le VIH.

La présidente de l’EFG, Astrid Bonfield, s’est exprimée sur l’ampleur de l’épidémie de sida et les enjeux et les opportunités du financement, soulignant que le secteur de la philanthropie aux Etats-Unis et en Europe pourrait reconnaître et exercer sa capacité à être flexible, à collaborer et à se développer en direction d’une riposte au VIH qui soit la plus efficace possible.

Au cours des trois dernières années, FCAA a collaboré avec l’EFG et l’ONUSIDA pour harmoniser la collecte de données afin de présenter le tableau le plus précis de la philanthropie mondiale liée au sida. FCAA, l’EFG et l’ONUSIDA se lancent maintenant dans un effort destiné à fournir aux financeurs des informations et un appui sur le plan international par le biais de la création d’un Groupe de travail sur le suivi des ressources philanthropiques.

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L’expérience du Kenya guide l’élaboration d’une nouvelle ressource permettant d’améliorer la coordination de la riposte au sida

21 novembre 2008

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The Joint Annual Programme Review process is a vital tool in the global effort by governments and development organizations to ‘make the money work’ Credit: UNAIDS/P.Virot

En dix ans, la prévalence du VIH a diminué de moitié au Kenya : il s’agit là d’un recul spectaculaire et soutenu, rarement constaté en Afrique. Le Gouvernement a pour objectif de poursuivre sur cette lancée en veillant à ce que la riposte nationale à l’épidémie soit la plus coordonnée et la plus collective possible et à ce que les fonds alloués soient utilisés de façon efficace.

Ces dernières années, à mesure que les ripostes nationales au sida et que les financements y afférents sont devenus plus complexes dans de nombreux pays – davantage d’activités, d’acteurs et de donateurs étant concernés que quelques années auparavant -, la coordination devient plus difficile.

Le Kenya a décidé d’apporter son soutien aux activités de coordination en menant des examens conjoints annuels de programmes qui réunissent une large palette de personnes luttant contre le sida afin d’avoir une vision complète de la riposte nationale. Ce processus d’examen conjoint se déroule sous la houlette du gouvernement qui y associe tous les niveaux de gouvernement du pays, les organisations de la société civile, les réseaux de personnes vivant avec le VIH, les autorités locales et de district, ainsi que les donateurs et les organisations internationales.

« Examens conjoints des ripostes nationales au sida : document d’orientation »

Grâce aux enseignements tirés des processus d’examen conjoint menés au Kenya et dans d’autres pays, l’ONUSIDA a élaboré un nouveau document intitulé Examens conjoints des ripostes nationales au sida : document d’orientation dont l’objectif est d’aider les pays à mener des examens conjoints et à améliorer l’efficacité de la coordination, de la mise en œuvre et du financement auxquels participent les nombreux acteurs associés aux ripostes nationales.

Des examens conjoints bien menés donnent naissance à un véritable forum national de partage d’informations et d’échanges sur les réussites et les échecs, ainsi que sur les difficultés rencontrées et les problèmes émergents. Ils permettent aussi d’évaluer l’alignement des efforts entrepris et des dépenses effectuées en vue d’atteindre les objectifs fixés dans la stratégie nationale de lutte contre le sida.

En 2007, le Kenya a mené le sixième examen conjoint consécutif de sa riposte nationale. Ce processus est devenu une méthode valorisée permettant de rapprocher les nombreux groupes associés à la riposte au sida et de créer des alliances entre eux.

20081121_cover2_200.jpg With the lessons learned from the Joint Review processes in Kenya and other countries, UNAIDS has developed a new publication entitled “Joint Reviews of National AIDS Responses: A Guidance Paper”.

L’examen conjoint mené au Kenya a duré deux mois et demi et a rassemblé des centaines de participants : bien qu’il s’agisse d’un processus lent et difficile, le jeu en valait la chandelle. Ceux qui luttent contre le sida considèrent que cet examen est une plate-forme permettant de centraliser les données recueillies dans différents secteurs et à des niveaux variés, notamment les données relatives à la surveillance et à la fourniture de services et les données qualitatives recueillies au niveau communautaire. L’examen de 2007 a été le plus complet jamais réalisé : les participants venaient des 71 districts et des neuf régions du pays. Les conclusions et recommandations formulées ont servi à revoir la façon dont le pays mesurait les résultats des programmes de lutte contre le sida et à faire part de la planification établie aux niveaux des régions et des districts. L’effort entrepris pour mener régulièrement des examens conjoints réunissant beaucoup de participants a amélioré le niveau d’alignement, de collaboration et d’engagement des nombreuses organisations associées à la riposte kényane au sida.

Anatomie d’un examen conjoint

Le nouveau document d’orientation fournit des conseils spécifiques permettant de mener à bien un examen conjoint. Cependant, de même que chaque épidémie de sida et la riposte y afférente varient d’un pays à l’autre, de même les examens conjoints diffèrent notamment selon le contexte politique, les politiques sociales et sanitaires, les infrastructures et le développement économique du pays. Ce document d’orientation contient néanmoins plusieurs principes qui devraient aider à établir un processus d’examen conjoint solide, quel que soit le pays, notamment :

  1. l’appropriation nationale
  2. l’intégration et la participation
  3. l’engagement à obtenir des résultats : dès le début, les participants doivent accepter de souscrire aux recommandations de l’examen l’impartialité
  4. les preuves éclairées
  5. le renforcement de la planification nationale
  6. la prise en compte de la sexospécificité et des droits de l’homme.

Le processus d’examen conjoint annuel des programmes est un outil vital inclus dans l’effort mondial entrepris par les gouvernements et les organisations de développement pour « faire travailler l’argent disponible ». Il permet de veiller à ce que tous les fonds versés à la lutte contre le sida aient un lien avec les objectifs nationaux et de simplifier les structures d’aide. Au Kenya, par exemple, le processus d’examen conjoint aide à renforcer la confiance qu’ont les donateurs quant à la qualité et à l’efficacité des programmes nationaux.

Ce nouveau document d’orientation sur les examens conjoints, ainsi que les autres outils y associés, est conçu pour aider les pays à réunir les nombreux acteurs associés à la riposte au sida pour qu’ils comprennent mieux l’épidémie et travaillent mieux ensemble à la réalisation d’objectifs.

L’expérience du Kenya guide l’élaboration d’une n

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