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Qu’en est-il des enfants ?

21 juin 2007

Un groupe de travail présidé par le Directeur des programmes de l’UNICEF, Alan Court, a débattu du fait que les enfants ne sont pas pris en compte dans la planification des programmes de traitement du sida.

Il y a trois ans, il était difficile de trouver des données sur les enfants et le VIH. Il y avait plusieurs raison à cela, notamment le déni, la stigmatisation, la peur qu’ont de nombreuses mères d’annoncer leur statut sérologique VIH, le manque de soutien de la part des pères et le peu d’intérêt manifesté par le personnel médical à l’égard de la protection des enfants.

A partir de 2003, lorsque l’absence de prise en compte des enfants est devenue un point consensuel du plaidoyer, des recherches ont été réalisées qui ont confirmé que les enfants avaient été durement touchés par l’épidémie de sida et ne bénéficiaient que d’un appui limité.

Des pays tels que le Rwanda ont fait preuve d’un engagement politique considérable pour soutenir les enfants affectés par l’épidémie de sida. Les efforts de mobilisation des communautés visant à s’assurer que les mères ont connaissance des services disponibles pour leurs enfants et y ont accès commencent à être payants. Les pères restent toutefois le chaînon manquant. Les membres du groupe reconnaissent que le poids de la protection des enfants repose entièrement sur les mères. Les pères sont souvent absents et, dans de nombreux cas, les mères sont tellement peu soutenues par leur mari qu’elles n’osent pas révéler leur état.

La question a été abordée grâce au témoignage d’une jeune mère séropositive au VIH qui a déclaré qu’elle était vierge au moment où elle s’est mariée mais s’est retrouvée infectée et veuve quatorze mois après. Elle a déclaré que sans le groupe de soutien aux séropositifs, elle n’aurait pas pu faire face à la situation.

Elle a indiqué que révéler son statut sérologique VIH était une étape importante pour permettre aux adultes et aux enfants d’avoir accès à un appui très nécessaire. Préserver et renforcer les liens familiaux dans les familles affectées par le sida peut fortement contribuer à ce que les enfants soient convenablement pris en charge par leurs parents. Les personnes chargées de la mise en œuvre de la lutte contre le VIH/sida ont été invités à veiller à ce que les besoins des enfants figurent en bonne place dans tous les programmes et toutes les interventions de riposte au VIH.




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Davantage d’informations sur la Réunion des personnes chargées de la mise en œuvre de la lutte contre le VIH/sida

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Tuberculose/VIH – des épidémies étroitement liées

21 juin 2007

Le Dr Chakaya Muhwa a fait état des travaux engagés par le Gouvernement kenyan pour établir des directives claires en matière de mesures recommandées et de structures organisationnelles efficaces alors que les cas de tuberculose liés au VIH sont en augmentation dans de nombreuses régions d’Afrique. Ces directives arrivent à point nommé : la tuberculose est devenue un problème sérieux de santé publique au Kenya, aggravé par l’apparition de souches de tuberculose résistantes aux médicaments qui rendent la maladie beaucoup plus difficile et beaucoup plus chère à traiter.

Dans sa présentation intitulée “TB/HIV: Integration of Services and Stopping the Newest Epidemic” (Tuberculose/VIH : intégrer les services et arrêter les nouvelles formes de l’épidémie), le Dr Chakaya a indiqué que les programmes de lutte contre la tuberculose et le VIH devaient travailler main dans la main en raison du lien évident entre ces deux maladies. Il a rappelé à quel point il était important de traiter toutes les maladies associées au VIH et qu’il convenait d’améliorer les systèmes de santé. Il a aussi signalé qu’il fallait baser les besoins en ressources humaines sur des normes de dotation en personnel et non sur une évaluation de la charge de travail. Il a également insisté sur la nécessité d’avoir connaissance des meilleures pratiques pour lutter de manière appropriée contre les infections par le VIH et la tuberculose. « Des pratiques de lutte inappropriées contre les infections favorisent la transmission du VIH et de la tuberculose », a-t-il déclaré. Les programmes de lutte contre la tuberculose doivent être renforcés et mieux coordonnés aux programmes de lutte contre le VIH.




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Davantage d’informations sur la Réunion des personnes chargées de la mise en œuvre de la lutte contre le VIH/sida

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Mères mentors

21 juin 2007

Dans le cadre des efforts visant à prévenir la transmission du VIH de nouvelles mères à leur nourrisson, l’Afrique du Sud a mis en place un programme appelé ‘Mothers to Mothers’ (m2m). Dans ce programme, des femmes sont formées pour conseiller d’autres femmes enceintes et de nouvelles mères vivant avec le VIH. M. Gene Falk a expliqué que ‘Mothers to Mothers’ se révélait un modèle de prise en charge efficace et durable. Les femmes peuvent aussi contacter un centre d’appel téléphonique d’urgence, ce qui s’est avéré être un moyen important d’éducation et de soutien. L’éducation du public au moyen d’émissions télévisées, a aussi été très efficace pour informer les femmes au sujet de la transmission mère-enfant du VIH.

En Zambie, plus de 16 % des adultes âgés de 15 à 49 ans vivent avec le VIH. Le Dr. Namwinga Chintu, du Centre zambien de recherche sur les maladies infectieuses, a indiqué que l’une des priorités était d’organiser un suivi pour trouver les nourrissons qui avaient été exposés au VIH. Elle a ajouté qu’en Zambie les initiatives visant à prévenir la transmission mère-enfant du virus avaient été renforcées grâce à la collaboration du Gouvernement zambien et de partenaires appuyés par le Gouvernement américain. Dans un pays où l’épidémie de sida a eu un impact dévastateur sur tous les aspects de la vie, la coopération entre le gouvernement et les partenaires concernés dans la riposte au sida était essentielle. Elle a demandé la mise en place de programmes de financement novateurs pour aider à prévenir la transmission mère-enfant du VIH et l’application de méthodes qui renforcent l’adhésion du gouvernement à cette cause.

« Un petit coup de pouce dans la bonne direction peut avoir beaucoup d’effet », a-t-elle déclaré.

Elle a évoqué les nombreux obstacles à la mise en œuvre de programmes de lutte contre le VIH, notamment la concurrence entre les priorités sanitaires, la difficulté de dispenser des services dans les zones difficiles d’accès et le faible taux d’accouchement dans les établissements de santé.




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Davantage d’informations sur la Réunion des personnes chargées de la mise en œuvre de la lutte contre le VIH/sida

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Améliorer la confidentialité et la sécurité des informations ayant trait au VIH

21 juin 2007

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Garantir que les informations ayant trait au VIH
sont archivées en toute sécurité et conservées dans
le respect de la confidentialité permettra d’éviter
le risque de stigmatisation et de discrimination des
individus et des communautés.
Photo: ONUSIDA/A.Gutman.

Dans les pays à revenu faible et intermédiaire, on note un élan en faveur d’une amélioration de la prise en charge des patients et des services de suivi et d’évaluation du VIH. A cette fin, tous les systèmes d’information, sur papier ou sous forme électronique, doivent permettre un accès relativement facile à l’information. Pour s’assurer que la confidentialité des patients n’est pas compromise dans ce processus, de nouvelles directives ont été publiées.

Le document ‘Interim Guidelines on Protecting the Confidentiality and Security of HIV Information’ (directives provisoires pour la protection de la confidentialité et de la sécurité des informations ayant trait au VIH) donne des indications sur le transfert des données, les principes directeurs, voire l’élimination des données pour préserver la confidentialité des patients.

Lors d’un séminaire spécial organisé par l’ONUSIDA et le Plan présidentiel d’urgence d’aide à la lutte contre le sida (PEPFAR), des professionnels internationaux de la santé et des personnes vivant avec le VIH ont examiné les matériels existants susceptibles d’être adaptés aux pays à revenu faible et intermédiaire.

« Il est nécessaire de disposer de bonnes informations cliniques pour assurer une prise en charge et des soins optimaux aux personnes vivant avec le VIH », a déclaré Eddy Beck, conseiller technique principal du Département de l’évaluation de l’ONUSIDA. « Garantir que les informations sont archivées en toute sécurité et conservées dans le respect de la confidentialité permettra d’éviter le risque de stigmatisation et de discrimination des individus et des communautés, et d’améliorer la qualité des informations collectées », a-t-il ajouté.

Les nouvelles directives contiennent des définitions, des principes directeurs et des recommandations techniques pour préserver la vie privée, la confidentialité et la sécurité des informations relatives au VIH.

Les principales recommandations des directives se présentent comme suit:

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Utiliser des données sur la santé des individus pour
atteindre des objectifs de santé publique doit se
faire dans le respect des droits des personnes à la
vie privée et à la confidentialité.
Photo : ONUSIDA/A.Gutman.
        • Utiliser des données sur la santé des individus pour atteindre des objectifs de santé publique doit se faire dans le respect des droits des personnes à la vie privée et à la confidentialité.
        Les données sur la santé des individus doivent servir à améliorer la santé publique et à réduire les risques pour tous. Les politiques, les procédures et les méthodes techniques doivent être mis en balance afin de protéger la santé des individus et la santé publique.
      • Les droits individuels et les droits publics doivent être mis en balance, et doivent être basés sur les principes des droits de la personne.
      • Les pays doivent faire et appliquer des lois relatives au respect de la vie privée et de la confidentialité ; les paramètres pertinents de ces lois doivent être étudiés et connus de toutes les personnes ayant accès à des données sur la santé
      • L’élaboration et l’examen des lois et des procédures relatives aux informations sur le VIH doivent bénéficier d’une participation active de toutes les parties prenantes concernées, y compris les personnes vivant avec le VIH et celles qui en sont affectées, les professionnels de la santé, et les experts juridiques et éthique
      • Les organismes de financement doivent se conformer à ces directives et dégager des fonds pour leur mise en œuvre. La volonté de préserver la sécurité et la confidentialité doit être l’une des conditions du financement.

Ces directives provisoires seront testées sur le terrain et des matériels de formation complémentaires seront élaborés.




Liens:

Télécharger le document ‘Directives provisoires sur la protection, la confidentialité et la sécurité de l'information relative au VIH’ (pdf, 464 Kb) (en anglais)

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Gros plan sur le thème VIH et réfugiés

20 juin 2007

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Les conflits et les déplacements de population
rendent les réfugiés extrêmement vulnérables au
risque d’infection à VIH. Photo: ONUSIDA

Alors que le HCR annonce que le nombre de réfugiés a augmenté pour la première fois depuis 2002, le sida continue à représenter un grand danger pour des populations déplacées de plus en plus nombreuses.

Le déplacement de personnes a un effet considérable sur leur vie ainsi que sur la vie des communautés qui les accueillent.

Les conflits et les déplacements de population rendent les réfugiés extrêmement vulnérables au risque d’infection à VIH. Lorsque les réfugiés doivent lutter pour subvenir à leurs besoins de base – nourriture, eau, abri – les femmes et les jeunes filles sont souvent contraintes de négocier des rapports sexuels contre de l’argent, de la nourriture et une protection. Et trop souvent, les réfugiés sont exclus des initiatives et des politiques nationales de lutte contre le sida, et n’ont de ce fait pas accès aux services vitaux de prévention et de traitement du VIH.

En outre, on accorde rarement une attention suffisante à l’accès des réfugiés à des soins et un appui de base pour le VIH. S’agissant des femmes et des filles en particulier, les conflits et les déplacements de population accroissent leur vulnérabilité au risque d’infection par le virus. Pendant les conflits, le viol est souvent utilisé comme arme de guerre. Les femmes et les filles sont également souvent victimes de violences sexuelles et d’exploitation dans les camps de réfugiés.

Une note d’information formulée par l’ONUSIDA et le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) traite expressément des actions nécessaires pour prévenir le VIH et atténuer l’effet du virus sur les réfugiés et les communautés qui les accueillent.

Elle est axée sur les situations d’urgence et d’après crise, et propose aux gouvernements, à la société civile et aux partenaires internationaux des mesures pour faire appliquer les lois relatives aux réfugiés et aux droits de la personne, et s’assurer que les besoins des réfugiés sont pris en compte dans les politiques et programmes nationaux de lutte contre le VIH.




Liens:

Lire le document de Politique générale sur le VIH et les réfugiés (pdf, 262 Kb) (en anglais)
Davantage d’informations sur les situations d’urgence et la réponse humanitaire – Politiques techniques du Programme de l’ONUSIDA
Lire d’autres articles du HCR sur le VIH et les réfugiés  (en anglais)

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Tournée des femmes dans cinq pays de la Communauté des Etats indépendants – galerie de photos

19 juin 2007

La tournée des femmes contre le sida a été conçue dans un environnement marqué par des inquiétudes croissantes liées au fait que les femmes sont de plus en plus exposées au risque d’infection à VIH dans de nombreuses régions d’Europe de l’Est et d’Asie centrale. Le pourcentage de femmes adultes vivant avec le VIH est passé de 11 % en 1990 à 28 % en 2006.

La tournée a été parrainée par l’organisation AIDS Infoshare, l’ONUSIDA, la Coalition mondiale sur les femmes et le sida, et le Programme des Nations Unies pour le Développement. Dix ambassadrices de la lutte contre le sida de la région accompagnées d’invités spéciaux qui les ont rejointes à différents moments ont voyagé ensemble pour s’informer sur les réalités de la relation entre femmes et sida dans différentes parties de la région ainsi que pour mobiliser les dirigeants locaux afin qu’ils prennent les mesures nécessaires.

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Moscou, 27 mai – Le groupe est à l’aéroport Sheremetievo. Impatientes de voir les affiches, elles les ont déballées avant de s’envoler pour Almaty (Kazakhstan).

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Kazakhstan, 27-28 mai - Elnara Kurmangalieva (Centre public pour un style de vie sain) donnant des informations sur les programmes de prévention du VIH parmi les jeunes.

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Kazakhstan, 27-28 mai – Photo de groupe.

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Arménie, 29-30 mai - Oganes Madoyan (Real World - Real People) ouvre le débat. Aucune des femmes arméniennes séropositives au VIH n’était prête à parler ouvertement et à exprimer les besoins de la communauté.

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Moldova, 30 mai-1er juin - Aleksander Shishkin, acteur et animateur (premier à droite), a rejoint la table ronde pour apporter son appui à la mise en œuvre de programmes tenant compte des différences entre les sexes au Moldova. Il a aussi rappelé qu’il était nécessaire de mener des campagnes d’information sur la prévention du VIH ciblant les jeunes.

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Moldova, 30 mai-1er juin - Igor Kilchevski (Credinta) propose d’ouvrir le débat sur les recommandations des participants au projet. Les femmes vivant avec le VIH au Moldova ressentent très fortement la stigmatisation et la discrimination.

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Ukraine, 2-5 juin – Paroles de bienvenue d’Anna Grekova (Réseau ukrainien de personnes vivant avec le VIH) lors d’une rencontre avec la presse.

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Ukraine, 2-5 juin – Un caméraman filme pour la chaîne de télévision nationale. Les médias peuvent considérablement aider à réduire la stigmatisation et la discrimination à l’égard des femmes vivant avec le VIH.

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Moscou, 6 juin - Debbie Landey, Directeur exécutif adjoint de l’ONUSIDA, joue un rôle essentiel dans l’intégration des aspects sexospécifiques à la riposte au VIH. Elle a participé de manière active à la tournée.

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Moscou, 6 juin – Participants à la table ronde : (de gauche à droite) Natalia Ladnaya (Centre fédéral de lutte contre le sida), Sergei Golovach (photographe), Anna Dubrovskaya (ONG 'Golos Anti-SPID', Ufa, Russie), Elena Tamazova (ONUSIDA, Russie), Anna Grekova (Réseau ukrainien de personnes vivant avec le VIH), Debbie Landey (Directeur exécutif adjoint, ONUSIDA), Vladimir Pozner (Président de la Russian TV Academy), Lyudmila Untura (ONG 'Childhood for All', Moldova), Maria Ivannikova (AIDS Infoshare, Russie), Tatiana Stupak (ONG 'Victoria', Kazakhstan), Larisa Dementieva (Service fédéral de protection des droits des consommateurs et du bien-être humain).


Photos: ONUSIDA/Serge Golovach


Liens:

Lire l’article intégral
Consulter le site Internet de la Coalition mondiale sur les femmes et le sida

(en anglais)

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Se développer à travers des partenariats

15 juin 2007

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La Réunion 2007 des personnes chargées de la
mise en œuvre de la lutte contre le VIH/sida devrait
rassembler plus de 1 500 personnes autour du
thème ‘Se développer à travers des partenariats’.

Des donateurs, des spécialistes de la question du sida et des personnes chargées de la mise en œuvre de la lutte contre l’épidémie venant des différentes régions du globe se réunissent à Kigali (Rwanda) pour participer à la Réunion 2007 des personnes chargées de la mise en œuvre de la lutte contre le VIH/sida.

La réunion, organisée par le Gouvernement du Rwanda et coparrainée par le PEPFAR, le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, le Secrétariat de l’ONUSIDA, l’UNICEF, l’OMS et la Banque mondiale, aura lieu du 16 au 19 juin et devrait rassembler plus de 1 500 personnes autour du thème ‘Se développer à travers des partenariats’.

Parmi les participants il y aura des représentants de la société civile, des donateurs, des gouvernements, des organismes des Nations Unies et des organisations non gouvernementales qui se communiqueront des exemples de programmes concrets nationaux pour illustrer ce qui est efficace dans la riposte au sida et ce qui doit être amélioré.

Par le passé, la réunion a surtout servi de rassemblement annuel des représentants du Gouvernement américain et des bénéficiaires mondiaux des subventions qu’il alloue à la lutte contre le sida, mais cette année, la Réunion 2007 des personnes chargées de la mise en œuvre a adopté une perspective beaucoup plus large qui inclut un bien plus grand nombre de partenaires.

« Nous avons travaillé en étroite collaboration avec le Gouvernement des Etats-Unis, le Gouvernement du Rwanda et d’autres partenaires au cours des derniers mois pour aider à organiser la structure et l’ordre du jour de la réunion », a déclaré le Dr Kékoura Kourouma, Coordonnateur de l’ONUSIDA pour le Rwanda. « La forte participation de nombreux coparrainants internationaux – couplée au leadership exemplaire du Gouvernement rwandais – est un signal important du renforcement de la coordination et collaboration indispensables et désormais incontournables au sein de la riposte mondiale au sida », a-t-il ajouté.

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Plus de 500 comptes rendus succincts de projets
seront présentées, illustrant quelques-uns des
nombreux programmes de prévention, de soins et
de traitement du VIH mis en œuvre dans le monde.

Contrairement aux conférences semestrielles internationales sur le sida et à d’autres réunions similaires – qui servent principalement de cadre pour l’échange des résultats de la recherche, l’annonce d’importantes avancées technologiques et le plaidoyer en faveur des grands enjeux mondiaux relatifs au sida, la Réunion 2007 des personnes chargées de la mise en œuvre sera axée en particulier sur les questions de mise en œuvre.

Les questions ci-après seront traitées : comment assurer au mieux la coordination des activités alors qu’un nombre croissant de partenaires participent à la riposte au sida ; comment profiter au maximum des enseignements tirés de l’expérience, du leadership et des ressources mobilisés pour élargir et intensifier la prévention, le traitement, les soins et l’appui du VIH dans la perspective de faire progresser la riposte au stade suivant.

Plus de 500 comptes rendus succincts de projets seront présentés, illustrant quelques-uns des nombreux programmes de prévention, de soins et de traitement du VIH mis en œuvre dans le monde.

Parmi les comptes rendus, citons:

  • Intégrer des services de lutte contre le VIH et la tuberculose dans les hôpitaux de district au Kenya.
  • Capacités de planification, d’évaluation et de suivi à l’échelon du district – l’expérience rwandaise.
  • Travailler sous contrat – Initiative ‘Retraités mais pas encore fatigués’ du personnel de santé de Tanzanie.
  • Participation des accoucheuses traditionnelles à la prévention de la transmission mère-enfant du VIH en Ouganda.
  • Connaître son épidémie – clubs d’information de l’enseignement secondaire pour faire changer les comportements.
  • L’impact du dépistage sanguin sur la sécurité transfusionnelle au Mozambique.
  • Obstacles au conseil et au dépistage du VIH dans les établissements de santé de tous les pays.


Grâce à une mise en commun des leçons tirées des efforts d’élargissement des programmes de lutte contre le sida, la réunion promouvra un dialogue ouvert sur les orientations futures en mettant fortement l’accent sur la mise en œuvre et la désignation des principaux obstacles qui créent des ‘goulets d’étranglement’ qui empêchent d’acheminer les ressources vitales jusqu’aux personnes qui en ont le plus besoin et de ‘faire travailler l’argent disponible’.

« Cette réunion sera une occasion véritable pour les partenaires de la riposte au sida de faire front commun pour s’attaquer à des obstacles difficiles et avancer unis afin d’accélérer et de pérenniser les efforts mondiaux de lutte contre le sida », a déclaré Michel Sidibe, Directeur exécutif adjoint de l’ONUSIDA. « Ce n’est que grâce aux efforts conjoints de tous les secteurs et à tous les niveaux que nous parviendrons à avancer vers un accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui du VIH – en particulier vers la mise en œuvre – et cette réunion est une étape importante de ce processus », a-t-il ajouté.


Liens:

Lire le communiqué de presse ( en | fr | kr ) (pdf, 79,8 KB | 118 KB | 117 KB)

Lire le discours prononcé par Michel Sidibe, Directeur exécutif adjoint de l’ONUSIDA, au nom du Dr Peter Piot, Directeur exécutif de l’ONUSIDA (en anglais)

Consulter le site Internet de la Réunion des personnes chargées de la mise en œuvre (en anglais)

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Programmes de prévention à l’intention des jeunes

16 juin 2007

Après l’ouverture officielle de la Réunion des personnes chargées de la mise en œuvre de la lutte contre le VIH/sida à Kigali, des orateurs d’Ethiopie, du Mozambique, d’Ouzbékistan et d’Haïti ont fait part de leurs expériences dans le domaine des programmes de prévention du VIH destinés aux jeunes.

Au cours de la session, Robert Bernard Morehead des US Peace Corps a présenté l’initiative ‘Clubs d’information de l’enseignement secondaire pour faire changer les comportements des jeunes hommes mozambicains’. M. Morehead a expliqué que le programme d’information avait pour objectif de réduire l’incidence du VIH parmi les élèves du secondaire au Mozambique. « Notre approche consiste à travailler avec les jeunes hommes et à les orienter pour qu’ils changent de comportement », a-t-il indiqué.

Au Mozambique, la prévalence parmi les adultes âgés de 15 à 49 ans était de 16,1 % en 2005, avec un taux de 10,7 % parmi les jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans et de 3,6 % parmi les jeunes hommes de la même tranche d’âge. M. Morehead a souligné la nécessité d’étudier les stéréotypes des individus et de la société en matière de différence entre les sexes, de discuter avec les jeunes femmes dans le cadre de sessions facilitées et de faire prendre conscience de la manière dont les inégalités entre les sexes peuvent conduire à la transmission du VIH. Il a également insisté sur la nécessité de faire participer les professionnels de la communauté afin de fournir un appui technique aux éducateurs de pairs. L’évaluation du programme a permis de voir qu’à la fin de celui-ci, les élèves avaient compris comment certains rôles masculins traditionnels pouvaient accroître le risque de transmission du virus.

Une autre approche, utilisée dans la région Amhara en Ethiopie et présentée par Annabel S. Erulkar du Population Council, a pour but de prévenir les nouvelles infections à VIH et de promouvoir une fidélité mutuelle en s’attaquant au risque de transmission du virus parmi les adolescents. Mme Erulkar a indiqué que les organisations confessionnelles étaient sans doute les seules à avoir un contact institutionnel durable avec les populations rurales. Avec une population de plus de 19 millions, la région Amhara est la plus grande d’Ethiopie. Près de 89 % de ses habitants vivent dans des zones rurales.

La mise en place de services de santé accueillants pour les jeunes en Ouzbékistan est une autre initiative présentée lors de la session. Komiljon Akhmedov de l’UNICEF a insisté sur la nécessité d’utiliser de tels services lorsque l’on cible les adolescents les plus exposés au risque.

M. Akhmedov a indiqué que le nombre de cas de VIH avait augmenté parmi les jeunes en Ouzbékistan et ajouté que 35 % des adolescents qui font le commerce du sexe ne connaissaient pas les modes de transmission du virus. Il a insisté sur la nécessité de faire participer les parents aux programmes dans la mesure où il est interdit de faire de l’information sur la santé reproductive auprès des jeunes sans le consentement de leurs parents.

Johane Philogene d’Haïti a fait part de ses expériences de travail sur un modèle qui est une adaptation d’un programme national multifacettes de lutte contre le sida destiné aux jeunes. « Ce programme est basé sur la participation active des jeunes à toutes les interventions en tant que protagonistes clés », a-t-elle déclaré. Un réseau de 15 centres conviviaux pour les jeunes a été mis en place en Haïti et ces centres proposent un certain nombre d’activités y compris l’éducation, la formation et le divertissement éducatif. Plus de 38 000 jeunes ont été soumis à un test de dépistage du VIH en Haïti et 30 000 reçoivent un enseignement et formation à la vie familiale.

Rushnan Murtaza de l’UNICEF Namibie a présenté le programme intitulé ‘Window of Opportunities’ qui a été mis en place pour aider les enfants de Namibie. La Namibie est un pays dans lequel le revenu par habitant est de US$ 1 800 mais où 42 % des familles rurales vivent toujours dans la pauvreté et où la prévalence du VIH parmi les jeunes de 14 à 19 ans s’élevait à 10 % environ en 2005. Mme Murtaza a indiqué que, d’après les données recueillies en 2006 dans une région, 41 % des filles avaient abandonné l’école parce qu’elles étaient enceintes.

Les participants ont débattu de l’importance qu’il y a à soutenir les programmes destinés aux jeunes, et en particulier ceux axés sur les jeunes les plus exposés au risque d’infection à VIH. Ils ont insisté sur la nécessité de plaider pour les jeunes de sorte que des efforts concertés puissent être entrepris pour aider à prévenir l’infection par le virus. Les participants sont convenus qu’il est fondamental d’établir des relations de confiance avec les jeunes et de coordonner les interventions avec d’autres parties prenantes s’occupant de programmes similaires.


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Davantage d’informations sur la Réunion des personnes chargées de la mise en œuvre de la lutte contre le VIH/sida

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Ouverture de la Réunion des personnes chargées de la mise en œuvre de la lutte contre le VIH à Kigali

16 juin 2007

Des représentants d’une cinquantaine de pays se sont réunis à Kigali le 16 juin pour la séance d’ouverture de la Réunion des personnes chargées de la mise en œuvre de la lutte contre le VIH/sida. Dans les déclarations liminaires, on a relevé l’importance du leadership et de l’élargissement des partenariats pour améliorer la qualité et l’impact de la riposte à l’épidémie de sida.

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(de gauche à droite) l’Ambassadeur Mark Dybul du
Bureau du Coordonnateur de U.S. Global AIDS et
Michel Sidibe, Directeur exécutif adjoint de
l’ONUSIDA, pendant la séance d’ouverture de la
Conférence 2007 des personnes chargées de la
mise en œuvre de la lutte contre le VIH/sida, le 16
juin à Kigali (Rwanda).

Dans tous les discours, on a pu entendre l’éloge du rôle mobilisateur des pays participants qui a eu des répercussions importantes au niveau de la riposte au sida et de son élargissement par le biais de partenariats. Le courage et l’engagement des personnes vivant avec le VIH dans la riposte au sida ont également été mentionnés tout particulièrement pour avoir contribué à mettre en commun les enseignements, à sauver des vies, à permettre à des gens de se prendre en main et à prendre soin des orphelins et des enfants vulnérables.

L’Ambassadeur Mark Dybul du Bureau du Coordonnateur de U.S. Global AIDS a insisté sur le changement de perspective qui fait que l’on ne considère plus les communautés comme de simples bénéficiaires mais comme des ‘partenaires connus en qui l’on a confiance’. « Tout devient possible lorsque l’on travaille ensemble », a-t-il déclaré.

Michel Sidibe, Directeur exécutif adjoint de l’ONUSIDA et représentant du Dr. Peter Piot, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, a souligné cinq domaines stratégiques clés:

  • Allouer les capitaux aux programmes et priorités régis par les communautés qui connaissent leurs épidémies;
  • Renforcer les capacités des services éducatifs et sociaux, et faire appel aux communautés et à la société civile qui sont des ressources précieuses;
  • Passer des interventions de courte durée à des approches stratégiques à long terme (le Fonds mondial parle de programmes et non de projets);
  • Placer la lutte contre le sida au centre de tous les programmes de développement;
  • Elargir et intensifier l’action pour une mise en œuvre efficace sans gaspiller l’argent en chemin.

Dans son discours d’ouverture, S. E. le Président de la République du Rwanda a dressé la liste des réalisations enregistrées à ce jour et défini les facteurs de progrès. « L’expérience a montré que la responsabilisation assortie de clairvoyance permet d’atteindre l’objectif visé », a-t-il déclaré. Il tient absolument à faire progresser de manière décisive le renforcement des systèmes de santé moyennant le développement des capacités en coopérant avec les partenaires de développement à cette fin.

Les orateurs ont rappelé aux personnes chargées de la mise en œuvre des programmes qu’il faut favoriser la participation des communautés et renforcer leurs capacités afin qu’elles puissent mieux riposter à l’épidémie de sida dans les pays en développement. Ils les ont également incitées à tenir compte du fait que les organisations à assise communautaire avaient un rôle essentiel à jouer tant au niveau de la conception que de la mise en œuvre des programmes.

Il a une nouvelle fois été rappelé qu’une participation accrue des personnes vivant avec le VIH était un moyen d’améliorer la qualité et l’efficacité des ripostes au sida, tout comme la participation de la société civile pour faire avancer le processus de l’accès universel. Enfin, les orateurs ont souligné que la stigmatisation, la discrimination et les problèmes liés à la différence entre les sexes étaient des obstacles à une prévention efficace du VIH.

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Dans son discours d’ouverture, S. E. le Président de
la République du Rwanda a dressé la liste des
réalisations enregistrées à ce jour et défini les
facteurs de progrès.

Alors qu’ils évoquaient certaines réalisations effectives dans le domaine de la prévention du VIH en Afrique, tous les orateurs ont souligné à quel point il était important de dépasser le stade où l’on se trouve aujourd’hui en matière d’amélioration de la qualité des interventions en transformant les projets en programmes durables pour lutter contre le sida en Afrique.

Compte tenu de ce qui a été réalisé et reconnaissant l’appui des donateurs au Rwanda et à l’Afrique en général, S. E. le Président de la République du Rwanda a exprimé l’engagement de son pays à poursuivre son action au-delà des réalisations actuelles. La séance a aussi permis de rappeler aux participants les mesures importantes qu’il va falloir prendre pour évaluer les résultats passés et découvrir des moyens de mettre en place des actions innovantes pour combattre le sida.

Les participants ont été vivement encouragés à profiter de cette occasion pour découvrir des moyens et des stratégies permettant de maximiser à la fois l’impact et les activités par le biais d’une approche participative complète pour pérenniser les programmes de lutte contre le sida.




Liens:

En savoir plus sur la Réunion des personnes chargées de la mise en œuvre de la lutte contre le VIH (en anglais)

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Breaking the silence in Mozambique

14 juin 2007

20070614_fsmozambique_240.jpgThe Joint UN Gender Programme in Mozambique
supports the growing number of women and girls
living or affected by HIV.
Credit: UNAIDS/A.Gutman
A four-year Joint UN Gender Programme

In 2005 a four-year Joint UN Gender programme was established in Mozambique to support the growing number of women affected by the AIDS epidemic in the country. The Joint Programme is funded by the Flanders Government, coordinated by UNAIDS and is being implemented by the United Nations Population Fund in partnership with the World Health Organization, the Food and Agriculture Organisation of the United Nations, the National Aids Council, the Ministry of Women and Social Action and networks of civil society organizations.

The programme is strengthening and supporting a multisectoral response to the AIDS epidemic by focusing on partnerships, together with the empowerment of women’s organizations and associations of people living with HIV. A national advocacy campaign on women and girls is being developed and best practices are being identified that can be replicated in the national AIDS response.

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Meeting of "Ahitipaluxene" (meaning “let’s break
the silence”), a care and support association of
women living with HIV.
Credit: UNAIDS/A.Gutman

One national non-governmental organisation being supported through the Joint Programme is Ahitipaluxene, meaning “let’s break the silence”, which is an association of women living with HIV. Ahitipaluxene is an affiliate of Kuyakana a national network of women living with HIV and one of the networks involved in the four-year Joint UN Gender programme.

Ahitipaluxene’s core activity is the provision of food rations and home based care to people living with HIV. In addition the association carries out advocacy on human rights on AIDS related issues. Furthermore, members undertake fundraising activities such as knitting red ribbons as well as designing and making clothes.

UNAIDS and partners are supporting Ahitipaluxene to strengthen their institutional capacity in strategic planning, proposal development, and communication. Established in 2004 and registered in 2006, Ahitipaluxene has 23 full-time members and supports more than 125 people receiving antiretroviral treatment. During 2007, it expects to support an additional 110 people who have not yet started treatment.




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