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Est-ce efficace pour les femmes ?
02 juillet 2007
02 juillet 2007 02 juillet 2007
Avant le Sommet international sur le leadership des femmes en matière de VIH/sida, le Comité directeur de la Coalition mondiale sur les femmes et le sida a organisé sa troisième réunion à Nairobi, le 3 juillet 2007, pour étudier ce qui se passe concrètement au niveau des pays concernant les femmes et le sida.
Le Comité directeur de cette coalition mondiale est composé de militants de la lutte contre le sida de 25 pays dotés d’une grande expérience personnelle et de vastes compétences professionnelles. Les membres du Comité directeur qui militent pour l’élaboration et la mise en œuvre de programmes de lutte contre le sida adaptés spécialement aux besoins des femmes et aux difficultés qu’elles rencontrent partout dans le monde, échangeront informations et expériences sur les stratégies qui sont efficaces pour les femmes et sur les domaines où il convient de renforcer l’action. La réunion présentera aussi les perspectives de la Coalition mondiale sur les femmes et le sida.
La Coalition, conduite par l’ONUSIDA, a été créée en 2004 pour faire face à la féminisation croissante de l’épidémie de sida et pour remédier au fait que les stratégies de lutte contre l’épidémie ne tiennent pas suffisamment compte des besoins des femmes.
Liens:
Davantage d’informations sur la Coalition mondiale sur les femmes et le sida (en anglais)
Photoreportage : réunion de la Coalition mondiale sur les femmes et le sida (en anglais)
Est-ce efficace pour les femmes ?
Photoreportage:
Réunion de la Coalition mondiale sur les femmes et le sida (en anglais)

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Changer la vie et les communautés : Sommet international des femmes, Kenya 2007
02 juillet 2007
02 juillet 2007 02 juillet 2007
Accueilli par l’ Alliance mondiale YWCA, le Sommet international des femmes sur le leadership féminin en matière de VIH a réuni, du 4 au 7 juillet, plus de 1 500 personnes, y compris des dirigeants mondiaux, des décideurs, des célébrités, des agents de santé communautaires et des militants de la lutte contre le sida pour forger des stratégies, des compétences et des partenariats permettant de s’attaquer aux effets du sida sur les femmes et les filles.
Ce Sommet international, premier de son espèce, s’attaque à la question de l’impact du sida sur les femmes et les filles, et étudie les problèmes tels que la pauvreté, la violence à l’encontre des femmes, les droits des enfants et l’accès au processus de prise de décision et aux ressources.
L’événement a été organisé par l’Alliance mondiale YWCA avec le concours de la Communauté internationale des femmes vivant avec le VIH/sida et le soutien de la Coalition mondiale sur les femmes et le sida et du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA).
Les objectifs du Sommet sont les suivants:
- Mettre en évidence les effets positifs du leadership des femmes sur les questions concernant le sida.
- Renforcer les capacités des personnes et des organisations à élaborer des programmes durables et des solutions reposant sur des bases factuelles.
- Mobiliser les femmes partout dans le monde pour lutter contre le sida et les problèmes connexes
- Forger des partenariats stratégiques pour élargir l’impact des ripostes au sida
Documents sur le même sujet:
Discours du Dr Piot, Directeur exécutif de l’ONUSIDA (pdf, 77,6 Kb) (en anglais)
Lire le discours du Directeur exécutif adjoint de l’ONUSIDA à la cérémonie de clôture (pdf, 24,4 Kb) (en anglais)
Communiqué de presse de l’Alliance mondiale YWCA (pdf, 24,0 Kb) (en anglais)
Photoreportage : L’hôpital de district de Mgabathi (en anglais)
Changer la vie et les communautés : Sommet intern
Liens utiles:
Le site web de YWCA (en anglais)
La page web du Sommet international des femmes (en anglais)
Le site web de la Comunauté internationale des femmes vivant avec le VIH
Le site web de l'UNFPA (en anglais)
Le site web de la Coalition mondiale de l'ONUSIDA sur les femmes et le sida (en anglais)
Photoreportage:
L’hôpital de district de Mgabathi (en anglais)
Vidéos:
La Représentante spéciale Naomi Watts soutient le Sommet international des femmes (en anglais)

Feature Story
Appel en faveur d’une intensification de la prévention du VIH
02 juillet 2007
02 juillet 2007 02 juillet 2007
Dans un nouveau rapport sur la prévention du VIH,
les spécialistes de la question du sida estiment
qu’une prévention élargie pourrait permettre
d’éviter 30 millions d’infections d’ici 2015.
Crédit : ONUSIDA
Les spécialistes de la question du sida estiment qu’une prévention élargie du VIH pourrait permettre d’éviter 30 millions d’infections d’ici 2015.
Dans un nouveau rapport sur la prévention du VIH, un groupe composé d’éminents spécialistes demande un élargissement significatif des programmes mondiaux de prévention du virus, citant de nouvelles projections selon lesquelles un accès élargi à la prévention pourrait permettre d’éviter environ 30 des 60 millions d’infections prévues d’ici 2015.
Le rapport, diffusé par le Groupe de travail mondial sur la prévention du VIH, attire l’attention sur le fait que les efforts de prévention du VIH ne vont pas au même rythme que les progrès enregistrés au niveau du traitement des personnes infectées par le virus. Selon le rapport, pour chaque personne entamant un traitement antirétroviral en 2006, on dénombre six personnes nouvellement infectées.
« Il faut que la prévention du VIH progresse aussi vite que le traitement », a déclaré Helene Gayle, présidente et PDG de CARE USA et co-présidente du Groupe de travail. « Nous avons 10 ans pour ralentir considérablement le taux des nouvelles infections, et, finalement, inverser le cours de l’épidémie ».

Selon le rapport, pour chaque personne entamant
un traitement antirétroviral en 2006, on dénombre
six personnes nouvellement infectées.
Crédit : ONUSIDA
« Tout le monde pense que le VIH continue de se propager parce que la prévention n’est pas efficace, mais ce n’est pas vrai. Le problème réside dans le fait que les mesures de prévention efficaces n’atteignent pas les personnes qui en ont besoin », a déclaré David Serwadda, Directeur de la Faculté de santé publique de l’Université de Makerere en Ouganda, et co-président du Groupe de travail.
Le rapport, intitulé ‘Bringing HIV Prevention to Scale: An Urgent Global Priority’, constate que des programmes de prévention du VIH dont l’efficacité scientifique est prouvée – tels que ceux visant à réduire le risque de transmission mère-enfant du virus – ne sont pas mis en œuvre à suffisamment grande échelle, ce qui signifie qu’ils n’atteignent pas suffisamment de personnes, avec suffisamment d’intensité, pour infléchir le cours de l’épidémie. Le rapport recommande que les fonds mondiaux alloués à la lutte contre le sida soient doublés au cours des trois prochaines années et demande aux gouvernements et aux donateurs de faire le nécessaire pour que les ressources soient dépensées pour financer des stratégies de prévention qui ont fait leurs preuves et sont axées sur les populations les plus exposées au risque d’infection.
Meilleure allocation des ressources
Bien que les ressources mondiales annuelles allouées à la lutte contre le sida aient été multipliées par six depuis 2001, elles ne représentent encore que la moitié du montant estimé nécessaire par l’ONUSIDA. Le Groupe de travail demande que l’on double les fonds alloués mondialement à la riposte au sida dans les trois prochaines années pour passer du niveau annuel actuel de US$ 10 milliards à l’objectif de l’ONUSIDA de US$ 22 milliards d’ici 2010, et que la moitié environ de ces fonds soit consacrée à la prévention, comme cela est recommandé par le Programme commun.
« Au cours des dernières années, les fonds consacrés à lutter contre le sida ont fortement augmenté, mais nous sommes encore loin de ce qu’il nous faut », a déclaré Nicholas Hellmann, Directeur par intérim des programmes de lutte contre le VIH et la tuberculose de la Fondation Gates et membre du Groupe de travail. « Si l’on augmente les dépenses maintenant, cela permettra d’épargner des vies et de l’argent sur le long terme ».

Les programmes de prévention du VIH doivent être conçus pour les personnes les plus fortement exposées au risque d’infection.
Crédit : ONUSIDA
Le rapport indique qu’alors que les dépenses engagées contre le sida augmentent, il est fondamental que les gouvernements et les donateurs internationaux veillent à ce que les ressources soient utilisées de manière stratégique. Par exemple, un certain nombre de pays concentrent leurs efforts de prévention sur des campagnes générales de sensibilisation au VIH, et ce, bien que la grande majorité des nouvelles infections enregistrées dans ces pays concernent des groupes de population particulièrement exposés au risque, tels que les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les professionnel(le)s du sexe. Les donateurs doivent aussi supprimer toute restriction de financement liée à des questions d’ordre politique qui limitent l’accès à des stratégies de prévention du VIH dont l’efficacité a été scientifiquement prouvée et qui reposent sur des bases factuelles.
« Il est fondamental de connaître les facteurs de sa propre épidémie de VIH et de savoir comment les 1000 dernières infections ont été transmises pour pouvoir adapter les stratégies de prévention du virus de manière qu’elles profitent réellement à ceux qui en ont besoin », a déclaré Catherine Hankins, Conseiller scientifique principal de l’ONUSIDA et membre du Comité d’orientation du Groupe de travail.
Le Groupe de travail est un groupe international composé d’une cinquantaine de spécialistes éminents de la santé publique, de cliniciens, de chercheurs et de personnes vivant avec le VIH, qui s’est réuni à la demande de la Henry J. Kaiser Family Foundation et de la Fondation Bill et Melinda Gates.
Liens:
Télécharger le rapport complet du Groupe de travail mondial sur la prévention du VIH (pdf, 1,21 Kb) (en anglais)
Davantage d’informations sur le Groupe de travail (en anglais)
Davantage d’informations sur la prévention du VIH
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27 septembre 2023

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Le Brésil présente à des parlementaires les meilleures pratiques en matière de lutte contre le sida
29 juin 2007
29 juin 2007 29 juin 2007Des politiciens internationaux désireux d’obtenir des orientations sur la meilleure manière de prévenir et de traiter le VIH ont accompagné des agents de santé communautaires au Brésil pendant leurs visites à domicile.
Dans le cadre des activités du groupe consultatif interparlementaire (UIP) sur le VIH/sida nouvellement créé, des parlementaires Indiens, Ougandais, Sud-africains et Suédois ont choisi de se rendre au Brésil pour leur première visite sur le terrain compte tenu de la réputation du pays en matière de ‘meilleures pratiques’ dans le domaine de la riposte au sida. L’accès aux soins gratuits est inscrit dans la constitution du Brésil et la riposte énergique et multisectorielle au sida a un impact réel sur l’épidémie.
En évitant de se focaliser uniquement sur le VIH, les agents de santé sont parvenus à créer un climat de confiance et d’entente.

En évitant de se focaliser uniquement sur le VIH,
les agents de santé sont parvenus à créer un climat
de confiance et d’entente.
A Sao Paulo, les équipes de santé à assise communautaire apprennent comment aborder les questions de contraception et de prévention du VIH dans le cadre de discussions générales sur la santé. Elles font ensuite régulièrement du porte à porte dans les quartiers pauvres.
« C’est admirable. En évitant de se focaliser uniquement sur le VIH, les agents de santé parviennent à créer un climat de confiance et d’entente grâce auquel les gens n’hésitent pas à se manifester et cherchent à connaître leur statut VIH », a déclaré James Jennings de l’UIP.
« C’est admirable. En évitant de se focaliser uniquement sur le VIH, les agents de santé parviennent à créer un climat de confiance et d’entente grâce auquel les gens n’hésitent pas à se manifester et cherchent à connaître leur statut VIH », a déclaré James Jennings de l’UIP.
La visite a été organisée par le Comité consultatif international du Parlement brésilien, avec le concours du Programme national brésilien de lutte contre le sida, de l’ONUSIDA et du PNUD. Les membres du groupe UIP ont également rencontré le Ministre de la Santé, M. Jose Gomes Temporao, et assisté à un débat spécial organisé par le Comité parlementaire sur la sécurité sociale et la famille.
« Cette mission intervient à un moment stratégique, où tous les efforts sont intensifiés pour garantir un accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et au soutien du VIH d’ici 2010. La participation des législateurs est essentielle et le Brésil dispose d’une expérience importante dans ce domaine qu’il peut partager », a déclaré Luiz Loures, Directeur adjoint, Initiatives mondiales, ONUSIDA.
Au Brésil, 50 parlementaires de tous horizons ont constitué le ‘Front des parlementaires pour la Santé’ (). Ils œuvrent de concert pour que la lutte contre le sida figure en bonne place parmi les préoccupations politiques et que l’on s’attaque aux préjugés et à la stigmatisation.
Les législateurs et la riposte au sida
L’objectif global du groupe consultatif sur le VIH/sida de l’Union interparlementaire (UIP) est de se renseigner sur la manière dont différents systèmes législatifs abordent la question de la lutte contre le VIH. Les politiciens du groupe ont pour objectif de tirer des leçons des expériences des uns et des autres menées dans des contextes et des milieux différents.
« Dans certains pays, il n’est même pas autorisé d’en parler. Comment peut-on faire des lois sur quelque chose dont on ne peut même pas parler », a fait remarquer M. Jennings.
Les politiciens du groupe consultatif sur le VIH/sida de l’Union interparlementaire ont pour objectif de tirer des leçons des expériences des uns et des autres menées dans des contextes et des milieux différents.

Les politiciens du groupe consultatif sur le VIH/sida
de l’Union interparlementaire ont pour objectif de
tirer des leçons des expériences des uns et des
autres menées dans des contextes et des milieux
différents.
Marco Aurélio da Silva du Réseau national de personnes vivant avec le VIH/sida (RNP+ Brazil) a invité les parlementaires à renforcer leur participation active à la riposte au sida.
« Nous souhaitons que les législateurs participent aux débats sur le sida car il s’agit là d’un partenariat des plus importants ».
Il a par exemple rappelé que la plupart des personnes séropositives au VIH vivaient des allocations de la sécurité sociale. « Il est nécessaire que le législateur intervienne pour que nous puissions conserver nos emplois ».
Une nouvelle édition d’un manuel sur le VIH destiné aux législateurs paraîtra à l’occasion de la première Conférence parlementaire mondiale de l’UIP sur le VIH qui aura lieu à Manille, en novembre, juste avant la Journée mondiale du sida.
« Il est fondamental que les parlementaires s’engagent pleinement dans leur pays pour faire en sorte que des ripostes appropriées au sida soient mises en œuvre et obtenir les ressources nécessaires pour les soutenir », a déclaré Eduardo Barbosa, Directeur adjoint du Programme national brésilien de lutte contre le sida, qui a participé activement à l’organisation de la visite de l’UIP.
Liens:
Davantage d’informations sur le Brésil

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Planter des arbres contre le sida en Chine
27 juin 2007
27 juin 2007 27 juin 2007
La représentante spéciale de l’ONUSIDA et de
l’UNICEF, Son Altesse Royale la Princesse
Mathilde de Belgique, a participé à la plantation
symbolique d’arbres organisée par des groupes de
personnes vivant avec le VIH en Chine.
Deux problèmes d’envergure mondiale, le sida et l’environnement, ont été mis en avant à l’occasion d’une plantation symbolique d’arbres dont des organisations de personnes vivant avec le VIH en Chine avaient pris l’initiative.
L’événement, organisé par le Bureau de la Santé de Beijing en collaboration avec des groupes locaux de lutte contre le VIH, le groupe de soutien Mangrove et l’organisation l’Arche de l’amour, fait partie d’une initiative qui durera toute l’année et qui vise à faire participer davantage les personnes vivant avec le VIH à des événements publics importants, et à mettre en lumière leur contribution à la société chinoise et en particulier à la ville de Beijing qui accueillera les Jeux olympiques en 2008.
« Maintenant que l’on parle ouvertement du sida, de plus en plus de personnes vivant avec le VIH se rendent à l’évidence et prennent des mesures dynamiques pour mener pleinement leur vie au sein de la société », a déclaré Meng Lin, fondateur de l’organisation ‘Arche de l’amour’.
Sous la bannière « Les olympiades avec vous et moi », le groupe de soutien Mangrove a été le premier à lancer le projet de plantation d’arbres en 2006 en louant un terrain près du lieu de construction d’un site olympique et en organisant un certain nombre de visites de ce lieu pour les personnes vivant avec le VIH et différentes organisations actives dans la riposte au sida. Au cours de ces visites, des arbres sont plantés et arrosés, et des petites plaques nominatives sont attachées aux arbres.
Les activités du projet offrent non seulement l’occasion aux personnes vivant avec le VIH de contribuer à faire de Beijing une ville plus verte mais ont également pour objectif de réduire la stigmatisation et la discrimination liées au sida.
Les Ambassadeurs spéciaux de l’ONUSIDA et de l’UNICEF, S. A. R. la Princesse Mathilde de Belgique et M. Serge Dumont, vice-président senior d’Omnicom, ont également participé à cette initiative de sensibilisation.

Son Altesse Royale la Princesse Mathilde de
Belgique en conversation avec Mme Guan
Baoying, Directrice adjointe, Département de lutte
contre les maladies du Bureau de la Santé (centre)
et un membre d’un groupe local de lutte contre le
VIH lors de la cérémonie de plantation des arbres.
Dans son discours, S. A. R. la Princesse Mathilde a déclaré qu’il est important d’accepter et d’intégrer les personnes vivant avec le VIH dans la société chinoise. « Les valeurs universelles de l’olympisme – unité, amitié, progrès, harmonie, participation et rêve – sont exactement les valeurs qui devraient nous guider dans nos relations avec les autres, quel que soit leur âge, leur sexe, leur origine ethnique ou leur statut VIH », a-t-elle déclaré.
Louant cette initiative de plantation d’arbres, S. A. R. a affirmé : « Vous nous montrez la voie en travaillant ensemble à faire de Beijing une ville plus verte pour le bien-être de tous ».
Ont également participé à l’événement Mme Jiang Yiman, vice-président exécutif de la Croix-Rouge chinoise, Mme Deng Yaping, Ambassadrice de Bonne volonté de la Croix-Rouge et pongiste ayant remporté six championnats du monde et quatre médailles d’or aux Jeux olympiques, le Dr. Mukesh Kapila, Représentant spécial pour le VIH de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, et des responsables des Nations Unies, du ministère de la Santé, du Comité chinois des Jeux olympiques et de la Coalition mondiale des entreprises contre le sida, la tuberculose et le paludisme.
En Chine, on estime à 650 000 le nombre de personnes vivant avec le VIH. Environ 30 000 d’entre elles reçoivent actuellement un traitement antirétroviral.
Liens:
Davantage d’informations sur la Chine
Davantage d’informations sur les Ambassadeurs spéciaux de l’ONUSIDA

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Implementers' meeting
27 juin 2007
27 juin 2007 27 juin 2007Representatives from over 50 countries came together in Kigali on 16 June for the opening session of the HIV/AIDS Implementer’s Meeting hosted by the government of Rwanda and cosponsored by PEPFAR, the Global Fund to Fight AIDS, Tuberculosis and Malaria; the UNAIDS Secretariat, UNICEF, WHO and the World Bank .
The theme of this year’s meeting, “Scaling Up Through Partnerships,” recognizes the rapid expansion of HIV/AIDS programs worldwide. Together, implementers will exchange lessons learned on building the capacity of local prevention, treatment, and care programs, maintaining quality control, and coordinating efforts. This forum will facilitate an open dialogue about future directions of HIV/AIDS programs, with a strong emphasis on implementation and identification of critical barriers and best practices.
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Donors, AIDS experts and implementers from around the world gathered in Kigali, Rwanda to attend the 2007 HIV/AIDS Implementers’ Meeting. The meeting was hosted by the government of Rwanda and cosponsored by PEPFAR, the Global Fund to Fight AIDS, Tuberculosis and Malaria; the UNAIDS Secretariat, UNICEF, WHO and the World Bank. |
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In his opening key note address, His Excellency the President of the Republic of Rwanda, listed the achievements to date and elaborated on the drivers of progress. He also insisted on making a breakthrough in strengthening health systems by joining forces with development partners to build capacity. |
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Michel Sidibe, UNAIDS Deputy Executive Director delivered a speech on behalf of Dr. Peter Piot, UNAIDS Executive Director, highlighting 5 key strategic areas: Spending money on programmes and priorities owned by communities who understand their epidemics; Enhancing capacity in education and social services and making use of communities and civil society as invaluable resources; Shifting from short term interventions to more strategic long term approaches; Putting AIDS at the core of any development programme; and scaling-up for greater efficiency in delivering results without loosing money on the way. |
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Michel Sidibe, UNAIDS Deputy Executive Director talks to the First Lady of Rwanda Jeannette Kagame during the 2007 HIV/AIDS implementers meeting. |
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UNAIDS Special Representative Mary Fisher during her speech at the 2007 HIV/AIDS implementers' meeting. |
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Inde : Faire progresser une riposte efficace contre le sida
22 juin 2007
22 juin 2007 22 juin 2007
Le nouveau plan national a été élaboré dans le
cadre d’un processus participatif incluant un large
éventail d’organisations non gouvernementales et
de groupes à assise communautaire indiens.
« L’inde a une occasion parfaite de faire progresser sa riposte contre le sida et de prendre l’épidémie de vitesse », a déclaré Michel Sidibe, Directeur exécutif adjoint de l’ONUSIDA, commentant l’élaboration réussie du troisième Plan national de lutte contre le sida du pays. En attente de l’approbation finale du ministère indien de la Santé, ce plan est considéré par les parties prenantes nationales et par les partenaires de développement internationaux comme le ‘meilleur’ plan stratégique national de lutte contre le sida mis au point à ce jour en Inde.
« Avec le nouveau plan, l’Inde a la possibilité d’être un exemple pour le reste du monde », a déclaré M. Sidibe lors d’une mission destinée à faire le point sur les activités de l’ONUSIDA dans le pays et à définir une stratégie qui permette au Programme commun d’aider le gouvernement, les parties prenantes nationales et les partenaires de développement à atteindre les objectifs du plan national.
L’accent étant mis sur l’accroissement des ressources allouées aux activités de prévention parmi les populations fortement exposées au risque d’infection et l’élargissement de la couverture des traitements antirétroviraux, le succès du plan reposera en partie sur la participation essentielle des organisations à assise communautaire et des organisations des secteurs public et privé. La création de mécanismes appropriés et le renforcement des capacités aux niveaux national, des états et des districts pour mettre en œuvre et suivre les interventions sont aussi des paramètres fondamentaux du plan.
Doté d’un budget de $US 2,5 milliards pour les cinq prochaines années, le nouveau plan national a été élaboré dans le cadre d’un processus participatif incluant un large éventail d’organisations non gouvernementales et de groupes à assise communautaire indiens. L’action au niveau des états et la riposte décentralisée au sida constituent aussi des éléments essentiels du plan.
« Il est fondamental aujourd’hui que tous les partenaires conservent cette énergie positive et cette dynamique pendant la période de mise en œuvre du plan », a déclaré M. Sidibe, soulignant que l’ONUSIDA fera tous les efforts nécessaires pour soutenir l’engagement en faveur de l’action contre le sida en Inde et pour appuyer davantage la mise en œuvre du plan en communiquant à toutes les parties prenantes dans le pays des informations stratégiques opportunes et de grande qualité.
Liens:
Davantage d’informations sur l’Inde
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Qu’en est-il des enfants ?
21 juin 2007
21 juin 2007 21 juin 2007Un groupe de travail présidé par le Directeur des programmes de l’UNICEF, Alan Court, a débattu du fait que les enfants ne sont pas pris en compte dans la planification des programmes de traitement du sida.
Il y a trois ans, il était difficile de trouver des données sur les enfants et le VIH. Il y avait plusieurs raison à cela, notamment le déni, la stigmatisation, la peur qu’ont de nombreuses mères d’annoncer leur statut sérologique VIH, le manque de soutien de la part des pères et le peu d’intérêt manifesté par le personnel médical à l’égard de la protection des enfants.
A partir de 2003, lorsque l’absence de prise en compte des enfants est devenue un point consensuel du plaidoyer, des recherches ont été réalisées qui ont confirmé que les enfants avaient été durement touchés par l’épidémie de sida et ne bénéficiaient que d’un appui limité.
Des pays tels que le Rwanda ont fait preuve d’un engagement politique considérable pour soutenir les enfants affectés par l’épidémie de sida. Les efforts de mobilisation des communautés visant à s’assurer que les mères ont connaissance des services disponibles pour leurs enfants et y ont accès commencent à être payants. Les pères restent toutefois le chaînon manquant. Les membres du groupe reconnaissent que le poids de la protection des enfants repose entièrement sur les mères. Les pères sont souvent absents et, dans de nombreux cas, les mères sont tellement peu soutenues par leur mari qu’elles n’osent pas révéler leur état.
La question a été abordée grâce au témoignage d’une jeune mère séropositive au VIH qui a déclaré qu’elle était vierge au moment où elle s’est mariée mais s’est retrouvée infectée et veuve quatorze mois après. Elle a déclaré que sans le groupe de soutien aux séropositifs, elle n’aurait pas pu faire face à la situation.
Elle a indiqué que révéler son statut sérologique VIH était une étape importante pour permettre aux adultes et aux enfants d’avoir accès à un appui très nécessaire. Préserver et renforcer les liens familiaux dans les familles affectées par le sida peut fortement contribuer à ce que les enfants soient convenablement pris en charge par leurs parents. Les personnes chargées de la mise en œuvre de la lutte contre le VIH/sida ont été invités à veiller à ce que les besoins des enfants figurent en bonne place dans tous les programmes et toutes les interventions de riposte au VIH.
Liens:
Davantage d’informations sur la Réunion des personnes chargées de la mise en œuvre de la lutte contre le VIH/sida

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Tuberculose/VIH – des épidémies étroitement liées
21 juin 2007
21 juin 2007 21 juin 2007Le Dr Chakaya Muhwa a fait état des travaux engagés par le Gouvernement kenyan pour établir des directives claires en matière de mesures recommandées et de structures organisationnelles efficaces alors que les cas de tuberculose liés au VIH sont en augmentation dans de nombreuses régions d’Afrique. Ces directives arrivent à point nommé : la tuberculose est devenue un problème sérieux de santé publique au Kenya, aggravé par l’apparition de souches de tuberculose résistantes aux médicaments qui rendent la maladie beaucoup plus difficile et beaucoup plus chère à traiter.
Dans sa présentation intitulée “TB/HIV: Integration of Services and Stopping the Newest Epidemic” (Tuberculose/VIH : intégrer les services et arrêter les nouvelles formes de l’épidémie), le Dr Chakaya a indiqué que les programmes de lutte contre la tuberculose et le VIH devaient travailler main dans la main en raison du lien évident entre ces deux maladies. Il a rappelé à quel point il était important de traiter toutes les maladies associées au VIH et qu’il convenait d’améliorer les systèmes de santé. Il a aussi signalé qu’il fallait baser les besoins en ressources humaines sur des normes de dotation en personnel et non sur une évaluation de la charge de travail. Il a également insisté sur la nécessité d’avoir connaissance des meilleures pratiques pour lutter de manière appropriée contre les infections par le VIH et la tuberculose. « Des pratiques de lutte inappropriées contre les infections favorisent la transmission du VIH et de la tuberculose », a-t-il déclaré. Les programmes de lutte contre la tuberculose doivent être renforcés et mieux coordonnés aux programmes de lutte contre le VIH.
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Mères mentors
21 juin 2007
21 juin 2007 21 juin 2007Dans le cadre des efforts visant à prévenir la transmission du VIH de nouvelles mères à leur nourrisson, l’Afrique du Sud a mis en place un programme appelé ‘Mothers to Mothers’ (m2m). Dans ce programme, des femmes sont formées pour conseiller d’autres femmes enceintes et de nouvelles mères vivant avec le VIH. M. Gene Falk a expliqué que ‘Mothers to Mothers’ se révélait un modèle de prise en charge efficace et durable. Les femmes peuvent aussi contacter un centre d’appel téléphonique d’urgence, ce qui s’est avéré être un moyen important d’éducation et de soutien. L’éducation du public au moyen d’émissions télévisées, a aussi été très efficace pour informer les femmes au sujet de la transmission mère-enfant du VIH.
En Zambie, plus de 16 % des adultes âgés de 15 à 49 ans vivent avec le VIH. Le Dr. Namwinga Chintu, du Centre zambien de recherche sur les maladies infectieuses, a indiqué que l’une des priorités était d’organiser un suivi pour trouver les nourrissons qui avaient été exposés au VIH. Elle a ajouté qu’en Zambie les initiatives visant à prévenir la transmission mère-enfant du virus avaient été renforcées grâce à la collaboration du Gouvernement zambien et de partenaires appuyés par le Gouvernement américain. Dans un pays où l’épidémie de sida a eu un impact dévastateur sur tous les aspects de la vie, la coopération entre le gouvernement et les partenaires concernés dans la riposte au sida était essentielle. Elle a demandé la mise en place de programmes de financement novateurs pour aider à prévenir la transmission mère-enfant du VIH et l’application de méthodes qui renforcent l’adhésion du gouvernement à cette cause.
« Un petit coup de pouce dans la bonne direction peut avoir beaucoup d’effet », a-t-elle déclaré.
Elle a évoqué les nombreux obstacles à la mise en œuvre de programmes de lutte contre le VIH, notamment la concurrence entre les priorités sanitaires, la difficulté de dispenser des services dans les zones difficiles d’accès et le faible taux d’accouchement dans les établissements de santé.
Liens:
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