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Les Nations Unies: Unies dans l’action
30 avril 2007
30 avril 2007 30 avril 2007
Debbie Landey, Directeur exécutif adjoint de
l’ONUSIDA, avec Kemal Dervis, Administrateur du
PNUD, lors de la réunion à Brazzaville.
Debbie Landey, Directeur exécutif adjoint de l’ONUSIDA, était récemment à Brazzaville où elle a assisté à une réunion sur le thème ‘Agenda de développement de l’Afrique dans un système des Nations Unies en pleine réforme’. La réunion, convoquée par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), a été organisée pour discuter des progrès en direction de l’initiative « Unis dans l’action » et faire avancer la réforme des Nations Unies à l’échelon des pays. Les participants incluaient tous les Coordonnateurs résidents des Nations Unies d’Afrique subsaharienne, le Dr Asha-Rose Migiro, Secrétaire général adjoint des Nations Unies, Kemal Dervis, Administrateur du PNUD et Gilbert Houngbo, Directeur régional du PNUD pour l’Afrique.
Mme Landey a présidé une discussion de groupe sur les attentes des pays en matière d’amélioration de l’efficacité du système des Nations Unies avec des représentants de haut niveau de pays pionniers qui se sont portés volontaires pour participer à l’initiative pilote ‘Unis dans l’action’. Les représentants incluaient : Mme Monique Nsanzabanganwa, Ministre d’Etat chargée de la Planification économique du Rwanda, Antonio Lima, Conseiller spécial du Président du Cap-Vert, Enrique Banze, Vice-ministre des Affaires étrangères du Mozambique, Mme Joyce Mapunjo, Secrétaire permanente adjointe du ministère de la Planification, de l’Economie et de la Responsabilisation, et Présidente du Comité technique de l’initiative ‘Unis dans l’action’ en Tanzanie, et Jim Drummond, Directeur, Département de la prévention des conflits, de l’aide humanitaire et de la sécurité, DFID.

Lors de sa visite, Mme Landey a rencontré la
Ministre de la Santé, de la Famille et des Affaires
sociales de la République du Congo, Mme
Emilienne Raoul.
Les représentants de haut niveau des pays pilotes ont examiné avec les participants leurs attentes concernant l’amélioration de l’efficacité du système des Nations Unies dans leur pays.
Mme Landey a également participé à une discussion sur les enjeux et les possibilités pour le système des Nations Unies d’‘être unis dans l’action’.
Mme Landey a fait part de l’expérience de l’ONUSIDA en donnant un aperçu des activités menées pour renforcer le leadership et les structures au niveau national, et elle a exposé les ‘Trois principes’ : harmoniser les politiques de la riposte, réformer l’architecture de la riposte internationale grâce aux travaux de la Cellule mondiale de réflexion, et favoriser la cohérence opérationnelle sur le terrain grâce à une programmation conjointe, à des équipes communes et à une répartition des tâches.

Debbie Landey, Directeur exécutif adjoint de
l’ONUSIDA, a rencontré l’Equipe de pays des
Nations Unies pour discuter de la riposte nationale
au sida.
« L’expérience de l’ONUSIDA peut beaucoup apporter aux efforts plus larges engagés actuellement pour favoriser une plus grande cohérence des travaux du système des Nations Unies à l’appui des principaux buts et objectifs de développement des pays », a déclaré Mme Landey.
Pendant sa visite, cette dernière a également rencontré la Ministre de la Santé, de la Famille et des Affaires sociales de la République du Congo, Mme Emilienne Raoul, ainsi que l’Equipe de pays des Nations Unies pour discuter de la riposte nationale au sida, notamment des efforts du gouvernement pour mettre en place de meilleurs mécanismes de coordination, actualiser les données sur l’épidémie et fixer des objectifs pour l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et au soutien du VIH.
Liens:
Lire le Rapport du Groupe de haut niveau du Secrétaire Général sur la cohérence de l’action du système des Nations Unies (pdf, 437 Kb) (en anglais)
Davantage d’informations sur les ‘Trois principes’ de l’ONUSIDA
Consulter le site Internet du Groupe des Nations Unies pour le Développement (en anglais)
Consulter le site Internet du Programme des Nations Unies pour le Développement
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Clôture du FORO 2007 à Buenos Aires
27 avril 2007
27 avril 2007 27 avril 2007
Plus de 4 000 personnes ont participé à ce forum
de quatre jours clôturé à Buenos Aires le 20 avril
2007.
Le IVème Forum sur le VIH/sida et les IST en Amérique latine et dans les Caraïbes s’est achevé le 20 avril 2007 à Buenos Aires. Plus de 4 000 personnes ont participé à ce forum de quatre jours qui a rassemblé des personnes vivant avec le VIH, des groupes de la société civile, des organisations gouvernementales et non gouvernementales, des universitaires/ scientifiques, des médias et des institutions des Nations Unies pour partager leurs idées et discuter des difficultés et des perspectives concernant la riposte au sida et aux maladies sexuellement transmissibles dans la région.
« Ce forum a été déterminant pour accroître la visibilité de l’épidémie de sida dans la région », a déclaré le Dr Cesar A. Nunez, Directeur régional de l’ONUSIDA pour l’Amérique latine.
Le Dr Karen Sealey, Directrice régionale de l’ONUSIDA pour les Caraïbes, a ajouté : « Pendant ce forum, les gouvernements, la société civile et les partenaires stratégiques ont été invités à continuer d’unir leurs efforts et leurs ressources pour lutter contre le VIH dans la région ».

Le Dr Cesar Nunez, Directeur
régional de l’ONUSIDA pour
l’Amérique latine, a souligné que
le forum a pour rôle d’attirer
l’attention sur l’épidémie de sida
dans la région.
Le Centre international de coopération technique sur le VIH/sida, initiative commune Brésil/ONUSIDA, a joué un rôle clé dans l’organisation d’ateliers et de réunions parallèles axés sur les promesses d’assistance technique aux pays et aux groupes de la société civile de la région. L’événement a aussi permis la tenue d’une réunion de la Coalition de lutte contre le VIH/sida des premières Dames et des femmes leaders.
Le Dr Ginés González García, Ministre de la Santé d’Argentine, et le Dr Mirta Roses, Directrice de l’Organisation panaméricaine de la Santé, ont souligné, dans leur discours, lors de la cérémonie de clôture, leur engagement à surmonter les difficultés qui font obstacle à la riposte au sida.
« L’Argentine continuera à travailler avec les pays de la région pour trouver les médicaments nécessaires au prix le plus abordable afin d’améliorer l’accès au traitement », a déclaré le Dr González García. « Seules ces actions permettront d’atteindre les objectifs que nous avons fixés pour les prochaines années », a-t-il ajouté.
S’exprimant au nom des institutions des Nations Unies, le Dr Roses a déclaré : « La lutte contre le VIH doit être placée au premier rang des préoccupations politiques. Si cela n’est pas fait, notre riposte arrivera trop tard. Il convient de s’attaquer à la pauvreté et aux inégalités sociales liées à l’appartenance à un sexe ou à un groupe ethnique car ce sont des problèmes qui favorisent la propagation de l’épidémie de sida dans notre région ».

Le forum a ouvert un espace de
discussion idéal pour le partage d’idées
et l’examen des difficultés qui font
obstacle à la riposte au sida dans la
région.
L’un des moments forts du forum a été la discussion sur la question d’actualité de la circoncision des hommes comme méthode supplémentaire de prévention du VIH. Les participants sont convenus de recommander que la circoncision ne soit pas considérée comme une méthode de prévention en soi et qu’elle soit envisagée et conseillée dans le cadre d’un ensemble complet de mesures de prévention comprenant également une utilisation correcte et constante des préservatifs, et une réduction du nombre de partenaires sexuels.
Le forum est une initiative semestrielle du Groupe horizontal de coopération technique. Son comité d’organisation inclut des représentants de réseaux régionaux de la société civile : ICW LATINA, REDTRASEX, ASICAL, REDLA+, MLCM+, REDLARD, LACASSO, REDLACTRANS.
Les principales conclusions sont les suivantes:
- Renforcer la prévention du VIH et promouvoir la santé sexuelle
- Veiller à ce que les droits de la personne des enfants et des jeunes soient pris en compte dans la riposte au VIH de la région
- Renforcer les programmes de prévention du VIH à l’intention des populations les plus exposées au risque d’infection, notamment les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les professionnel(le)s du sexe, les populations déplacées, les personnes incarcérées et les consommateurs de drogues injectables
- Elaborer des politiques publiques qui intègrent la question de l’identité sexuelle et la réduction de la stigmatisation, ainsi que des mesures appropriées afin que la pauvreté, l’appartenance à un groupe ethnique ou à un sexe ne diminuent en rien les droits de la personne
- Renforcer l’intégration et la participation des femmes à la riposte contre l’épidémie
- Promouvoir le suivi et l’évaluation de l’accès au traitement
- Renforcer la surveillance épidémiologique et inclure la société civile dans le processus
- Fixer des cibles en direction de l’objectif d’un accès universel pour 2010
- Assurer une planification stratégique appropriée, la mobilisation de fonds pour la mise en œuvre et la mise en place d’un dispositif de suivi et d’évaluation performant dans les pays.
Pendant la séance de clôture, Andrés Leibovich, Président du Foro 2007, a transmis symboliquement les fonctions du comité d’organisation du forum aux représentants du Pérou, pays qui accueillera le Vème Forum sur le VIH/sida et les IST en Amérique latine et dans les Caraïbes en 2009. La délégation péruvienne était conduite par le Dr José Luis Mesones, Coordonnateur de la lutte nationale contre le sida du Pérou.

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Aider les personnes vivant avec le VIH en Chine
26 avril 2007
26 avril 2007 26 avril 2007La Chine est un pays dont la richesse s’accroît, profondément enraciné dans les traditions, où l’honneur est une valeur morale majeure, et où se sont déroulés certains des épisodes les plus célèbres de l’histoire du monde. C’est également un pays où l’épidémie de sida sévit de plus en plus ces dernières années.
En 2005, l’ONUSIDA estimait que près de 650 000 personnes vivaient avec le VIH en Chine, pays dans lequel les facteurs susceptibles de conduire à une propagation rapide de l’épidémie sont nombreux : mobilité élevée de la population, migration à grande échelle des travailleurs, nombre élevé de professionnel(le)s du sexe, faible taux d’utilisation des préservatifs, grand nombre de consommateurs de drogues injectables, faible sensibilisation générale au sida et stigmatisation et discrimination importantes entourant le VIH.
« Le Gouvernement chinois a augmenté grandement les ressources allouées à la riposte au sida au cours des quatre dernières années », a déclaré Joel Rehnstrom, Coordonnateur de l’ONUSIDA pour la Chine. « Toutefois, au niveau des provinces, il y a encore beaucoup à faire. La sensibilisation au sida reste bien trop faible parmi la population et la stigmatisation et la discrimination représentent de graves problèmes qu’il est nécessaire de traiter », a-t-il ajouté.

Construit en 1946, l’hôpital Ditan de Beijing a été
l’un des premiers hôpitaux à prendre en charge des
personnes vivant avec le VIH et a commencé à
dispenser la thérapie antirétrovirale en 1999.
Construit en 1946, l’hôpital Ditan de Beijing a été l’un des premiers hôpitaux à prendre en change des personnes vivant avec le VIH et a commencé à dispenser la thérapie antirétrovirale en 1999. Ce fut aussi l’année où le Centre du Ruban Rouge a été créé pour compléter les interventions de l’hôpital en dispensant soins et soutien aux personnes vivant avec le VIH.
« L’hôpital Ditan est spécialisé dans les maladies infectieuses et il est l’un des établissements les plus importants de la Chine dans le domaine du sida – il est donc de notre devoir de fournir le meilleur traitement et le meilleur soutien possible », a déclaré le Dr Li Xingwang, Secrétaire général du Centre du Ruban Rouge. « Toutefois, on pourrait faire davantage pour améliorer la sensibilisation au VIH en Chine et nous demandons aux professionnels de la santé de se joindre à nous dans la lutte contre le sida. A commencer par nous-mêmes, nous devons nous efforcer de faire disparaître les préjugés que la communauté médicale nourrit à l’égard du VIH », a-t-il ajouté.
L’hôpital Ditan accueille principalement des patients de la municipalité de Beijing, mais des gens d’autres provinces y viennent également pour recevoir un traitement. Bon nombre de personnes s’y rendent parce qu’on leur a refusé l’accès à d’autres hôpitaux ou par peur de révéler leur statut sérologique dans leur communauté locale. Le Centre du Ruban Rouge soutient cette politique d’ouverture en accueillant toutes les personnes vivant avec le VIH qui sont en quête de conseils et d’appui.
Le Centre du Ruban Rouge est appuyé par le gouvernement et des organisations internationales dont l’ONUSIDA. Le Programme commun travaille également avec d’autres partenaires dans le pays pour inciter les réseaux de personnes vivant avec le VIH et leurs membres à contribuer au renforcement des capacités et à accroître la sensibilisation à l’épidémie en Chine.

Le Centre du Ruban Rouge est un endroit où les
personnes vivant avec le VIH peuvent
communiquer, nouer des liens et, avant tout, être
elles-mêmes sans craindre la stigmatisation et la
discrimination.
Le Centre propose un certain nombre de services tels que des informations, le conseil et le test du VIH ainsi qu’une formation au soutien psychologique à l’intention des volontaires et un système d’aide juridique pour soutenir les personnes vivant avec le VIH. C’est un endroit où les personnes vivant avec le virus peuvent communiquer, nouer des liens et, avant tout, être elles-mêmes sans craindre la stigmatisation et la discrimination.
« Le Centre du Ruban Rouge nous offre un environnement convivial et harmonieux. Nous pouvons y parler librement. On y trouve des informations à jour ainsi qu’un soutien et des soins professionnels – c’est notre famille », a raconté l’un des membres du Centre.
Le Centre du Ruban Rouge s’occupe aussi d’éduquer la population en diffusant un bulletin intitulé « Main dans la main », élaboré en collaboration avec des personnes vivant avec le VIH. Le bulletin s’attache surtout à sensibiliser les jeunes.
« Il est important pour nous d’éduquer les jeunes en Chine, c’est la raison pour laquelle nous avons fourni une formation à plus de 600 étudiants du 3ème cycle et organisé 13 ateliers d’éducation sur la santé dans les écoles primaires et les collèges », a déclaré le Dr Li Xingwang.
La Chine a réalisé des progrès substantiels au niveau de l’élargissement et de l’intensification de sa riposte au sida – en développant les programmes de réduction des risques et en fournissant un traitement, des soins et un appui aux personnes vivant avec le VIH. Mais il reste encore beaucoup à faire, en particulier dans les provinces. L’hôpital Ditan et le Centre du Ruban Rouge constituent des exemples importants de ce qui peut être réalisé et leurs programmes de traitement, d’appui et d’éducation représentent des initiatives majeures dans la riposte au sida du pays.
Liens:
Davantage d’informations sur la Chine
Consulter le site Internet de l’ONUSIDA pour la Chine

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Le Rwanda est prêt à accueillir la réunion des personnes chargées de la mise en œuvre de la lutte contre le VIH/sida
25 avril 2007
25 avril 2007 25 avril 2007Malgré les nombreuses difficultés auxquelles le pays est confronté, le Rwanda fait preuve d’un engagement exceptionnel pour accueillir à Kigali la Conférence 2007 des personnes chargées de la mise en œuvre de la lutte contre le VIH/sida. Au cours d’une récente visite de trois jours dans la capitale, M. Michel Sidibe, Directeur du département de l’ONUSIDA Appui aux pays et régions, a souligné les efforts déployés par le pays pour fournir le meilleur appui possible à l’événement programmé pour se dérouler du 16 au 19 juin 2007.

Michel Sidibe, Directeur du département de
l’ONUSIDA Appui aux pays et régions, a rencontré
de nombreuses organisations gouvernementales et
non gouvernementales engagées dans la lutte
contre le sida au Rwanda lors de sa récente visite
de trois jours dans la capitale.
« Je suis réellement impressionné par le niveau de responsabilité dans le pays », a déclaré M. Sidibe à son retour. « Cinq ministres se réunissent tous les quinze jours pour coordonner la préparation de la réunion des personnes chargées de la mise en œuvre de la lutte contre le VIH/sida. C’est là une indication de l’engagement du pays à faire de cette réunion un événement exceptionnel », a-t-il ajouté.
Plus de 1 500 participants devraient assister à la réunion de cette année, la grande majorité en provenance de pays en développement. La réunion permettra de rassembler un large éventail de personnes chargées de la mise en œuvre de la lutte contre le VIH/sida, notamment d’organisations non gouvernementales dont le financement provient de sources diverses. Ce sera l’occasion de faire le bilan des réalisations passées et d’envisager des solutions concrètes pour faire avancer la riposte au sida vers un accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et au soutien du VIH.
La réunion est coparrainée par le Gouvernement rwandais et un certain nombre de partenaires internationaux, y compris le Plan d’urgence présidentiel pour l’aide à la lutte contre le sida des Etats-Unis, le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, et le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida.
Le Rwanda compte parmi les dix pays d’Afrique les plus durement touchés par le VIH. Il est confronté à une épidémie généralisée et on estime à 190 000 le nombre de personnes vivant avec le VIH en 2006. Le sida a entraîné la mort de 21 000 personnes et fait 210 000 orphelins pour la seule année 2006.

La réunion rassemblera un large éventail de
personnes chargées de la mise en œuvre de la
lutte contre le VIH/sida, notamment des
organisations non gouvernementales dont le
financement provient de sources diverses.
Confrontés à un tel défi, les dirigeants politiques au plus haut niveau ont décidé d’adopter une approche à assise communautaire, décentralisée, pluridisciplinaire et multisectorielle, prévoyant la participation de représentants de groupes de personnes vivant avec le VIH, d’organisations confessionnelles, des médias, du secteur privé et d’autres parties prenantes. En 2001, une Commission nationale de lutte contre le sida a été mise en place sous l’autorité du Président, et en 2002, un Centre de traitement et de recherche sur le sida a été créé pour élargir l’accès au test et au conseil, à la prévention de la transmission mère-enfant, aux soins cliniques et à l’appui pour les personnes vivant avec le VIH.
Fort de cette tradition de travail en collaboration dans le cadre de la riposte au sida, le pays est bien placé pour accueillir la réunion.
« J’ai rencontré beaucoup de représentants d’organisations gouvernementales et non gouvernementales engagées dans la lutte contre le sida dans le pays et j’ai hâte de travailler avec eux dans les prochains mois pour mettre au point l’organisation de la réunion », a déclaré M. Sidibe. « Cette réunion peut devenir une étape déterminante vers une meilleure compréhension de la manière de faire travailler l’argent pour parvenir à un accès universel et toute les parties prenantes travaillent dur pour que cela se réalise », a-t-il conclu.
Liens:
Ecouter un enregistrement sonore de l’entretien avec Michel Sidibe, Directeur du département de l’ONUSIDA Appui aux pays et régions (mp3, 4Mb) (en anglais)
Consulter le site Internet consacré à la Réunion des personnes chargées de la mise en œuvre de la lutte contre le VIH/sida (en anglais)
Découvrir davantage d’informations sur le Rwanda
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Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA signe l’appel ‘Halte à la tuberculose’
19 avril 2007
19 avril 2007 19 avril 2007
Le Dr Peter Piot, Directeur
exécutif de l’ONUSIDA, signe
l’appel ‘Halte à la tuberculose’.
Le Dr Peter Piot, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, est venu compléter la liste des responsables de haut niveau et des gens célèbres qui ont signé l’appel ‘Halte à la tuberculose’. En signant cet appel, le Dr Piot a rappelé l’engagement pris par l’ONUSIDA de s’attaquer à la tuberculose qui est l’une des causes les plus importantes de morbidité et de mortalité chez les personnes vivant avec le VIH.
L’appel ‘Halte à la tuberculose’ est un appel lancé aux leaders mondiaux, aux gouvernements, aux organisations non gouvernementales, à la société civile, au secteur privé et aux particuliers pour qu’ils avalisent, financent pleinement et mettent en œuvre le Plan mondial Halte à la tuberculose 2006-2015 qui a pour but de sauver 14 millions de vies et d’atteindre les cibles du Millénaire pour le développement liées à la tuberculose d’ici 2015. Le Dr Piot a signé l’appel après une table ronde qui a eu lieu lors de la séance d’ouverture de la réunion du Conseil de coordination du Partenariat Halte à la tuberculose.
Pendant la table ronde, le Dr Piot a rappelé la menace que la tuberculose et notamment la tuberculose pharmacorésistante faisait planer sur les personnes vivant avec le VIH, mais indiqué que cette menace représentait aussi une occasion importante d’établir une collaboration étroite entre les programmes de lutte contre la tuberculose et les programmes de lutte contre le VIH, et d’assurer aux personnes et aux communautés affectées par ces deux maladies une prise en charge de meilleure qualité et plus complète.
Le Directeur exécutif ainsi que Margaret Chan, Directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé, Jorge Sampaio, ancien Président du Portugal et Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’initiative ‘Halte à la tuberculose’, Helen Evans et Michel Kazatchkine du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, se sont entretenus avec les membres du Conseil de coordination du Partenariat Halte à la tuberculose de la manière de mobiliser un plus grand engagement politique pour lutter contre cette maladie.
Liens:
Le Partenariat Halte à la tuberculose (en anglais)
Le plan mondial Halte à la tuberculose (2006-2015) (en anglais)
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23 mai 2017
Germany—ending AIDS by 2020

12 mai 2017

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Ouverture du FORO 2007 à Buenos Aires
18 avril 2007
18 avril 2007 18 avril 2007
De gauche à droite : D. Fontana, Responsable du
Programme national de lutte contre le sida pour
l’Argentine, L. Loures, Siège de l’ONUSIDA,
G. González, Ministre de la Santé d’Argentine et
P. Perez, ICW Latin, lors de l’ouverture du FORO
2007.
Quelque 4 000 personnes ont participé au IVème Forum sur le VIH/sida et les IST en Amérique latine et dans les Caraïbes qui s’est ouvert à Buenos Aires le 17 avril. Y participaient des personnes vivant avec le VIH, des groupes de la société civile, des organisations non gouvernementales et gouvernementales, des scientifiques, les médias et des représentants des organismes des Nations Unies et du secteur privé.
Avant la cérémonie officielle d’ouverture, l’ONUSIDA a tenu une réunion parallèle sur l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et au soutien du VIH au cours de laquelle on a examiné les progrès enregistrés dans la région, les obstacles à surmonter et les moyens d’aller de l’avant en ce qui concerne la planification et l’établissement des coûts, et le financement durable pour réaliser l’accès universel.

Luiz Loures du Secrétariat de l’ONUSIDA pendant
son intervention lors de la séance inaugurale du
FORO 2007.
S’exprimant lors de la Conférence, Luiz Loures, du Secrétariat de l’ONUSIDA, a déclaré : « De grandes choses sont faites dans la région pour arriver à l’accès universel et nous constatons un accroissement réel de l’engagement des dirigeants dans tous les secteurs de la riposte au sida. Il est cependant nécessaire et urgent de continuer de renforcer cette action. Le forum nous offre un espace pour partager des idées et élaborer de nouvelles stratégies afin de vraiment faire progresser la riposte au sida en Amérique latine et dans les Caraïbes ».
Les organisateurs de la Conférence, ont exposé les principaux axes du forum qui sont les suivants:
- Contribuer à sensibiliser davantage le public à l’impact de l’épidémie de sida dans la région Amérique latine et Caraïbes.
- Mettre en lumière les succès récents ainsi que les difficultés auxquelles la région est confrontée et la manière de les surmonter.
- Contribuer à renforcer l’engagement et la responsabilisation politiques en se basant sur les expériences acquises dans la région.
- Contribuer à réduire la stigmatisation et la discrimination liées au sida.
- Renforcer les capacités de ceux qui luttent contre le sida.
- Promouvoir une participation accrue de tous les acteurs sociaux à la riposte contre l’épidémie.

Ginés González, Ministre de la Santé d’Argentine,
pendant son discours d’ouverture du FORO 2007.
Près de 2 millions de personnes vivent avec le VIH en Amérique latine et dans les Caraïbes où la transmission résulte de facteurs communs à la majeure partie de la région : une pauvreté très étendue et de nombreuses migrations, des informations insuffisantes sur les tendances de l’épidémie en dehors des grandes zones urbaines, et une homophobie généralisée. Cesar Nunez, Directeur régional de l’ONUSIDA pour l’Amérique latine, déclare : « L’un des principaux objectifs de cette conférence est d’examiner les moyens de réduire la stigmatisation et la discrimination à l’égard des personnes vivant avec le VIH, car ceci demeure malheureusement un problème majeur dans la région ».
Développant le thème ‘Amérique latine et Caraïbes : unies face à la diversité en vue de l’accès universel’, Andrés Leibovich, président du Comité d’organisation du Foro 2007, a déclaré : « Le respect de la diversité est le fondement de toute vie démocratique. C’est la raison pour laquelle nous voulons, en Amérique latine et dans les Caraïbes, être unis et construire une société dans laquelle intégration et justice ne sont pas de vains mots. C’est pourquoi nous appelons de nos vœux un accès universel à l’éducation pour aider à prévenir les nouvelles infections à VIH et pour que les personnes vivant avec le virus puissent exercer leurs droits à accéder au traitement antirétroviral et à vivre dans la dignité ».
Liens:
Pour plus d’informations, prière de consulter le site Internet du Forum à l’adresse suivante www.forovihsida2007.org

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Le nombre des personnes sous traitement atteint 2 millions
17 avril 2007
17 avril 2007 17 avril 2007
De gauche à droite : M. K. K. Abraham, Président,
Réseau indien des personnes vivant avec le
VIH/sida, Dr Myo Zin Nyunt, spécialiste VIH/sida du
Bureau régional de l’UNICEF pour l’Asie du Sud,
Katmandou, Mme K. Sujatha Rao, Secrétaire
adjointe et Directrice générale, Organisation
nationale de lutte contre le sida, New Delhi,
Dr Poonam Khetrapal Singh, Directeur régional
adjoint, Bureau régional de l’OMS pour l’Asie du
Sud-Est, Dr Teguest Guerma, Directeur adjoint,
Département VIH/sida, Siège de l’OMS, Genève,
Dr Denis Broun, Coordonnateur ONUSIDA pour
l’Inde, New Delhi, pendant la présentation du
rapport à New Delhi.
L’OMS, l’ONUSIDA et l’UNICEF ont présenté un nouveau rapport sur l’intensification des actions prioritaires de lutte contre le sida dans le secteur de la santé. Ce rapport, présenté à Londres, Genève, New Delhi et Buenos Aires le 17 avril, montre qu’à la fin 2006, plus de deux millions de personnes vivant dans des pays à revenu faible et intermédiaire avaient accès à un traitement antirétroviral. Cela correspond à une augmentation de 54 % par rapport au nombre de personnes sous traitement en 2005, à savoir 1,3 million.
Le rapport fournit également une vue d’ensemble des progrès mondiaux dans un certain nombre d’autres domaines prioritaires du secteur de la santé, tels que la prévention de la transmission mère-enfant, le conseil et test volontaires, les interventions à l’intention des populations les plus exposées au risque d’infection et le lien entre VIH et tuberculose.
« Les progrès significatifs mis en évidence dans ce rapport eu égard à l’élargissement et à l’intensification de l’accès au traitement représentent un pas en avant pour de nombreux pays dans la réalisation de leur objectif ambitieux qu’est l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et au soutien du VIH », a déclaré le Dr Peter Piot, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Cependant, les chiffres les plus récents du rapport indiquent également qu’il reste encore beaucoup à faire », a-t-il ajouté.

Dans toutes les régions du monde, les pays
enregistrent des progrès considérables en matière
d’amélioration de l’accès au traitement du VIH.
Photo : ONUSIDA/O. O'Hanlon.
Le rapport met en lumière un certain nombre de domaines clés dans lesquels les efforts engagés pour élargir et intensifier les services sont insuffisants, notamment la fourniture de traitements antirétroviraux pour prévenir la transmission mère-enfant du VIH (11 % seulement des femmes enceintes séropositives recevaient un traitement en 2006), l’accès aux services de prévention et de soins pour les consommateurs de drogues injectables, et les services de conseil et de dépistage destinés aux personnes vivant avec le VIH (le rapport souligne que 12 % seulement des hommes et 10 % seulement des femmes vivant en Afrique subsaharienne ont connaissance de leur statut sérologique VIH).
Le Directeur général de l’OMS, le Dr Margaret Chan, a déclaré : « Pour réussir, il nous faut des programmes nationaux ambitieux et une bien plus grande mobilisation mondiale et responsabilisation ».

La nécessité d’accroître les efforts pour accélérer la
prévention, le diagnostic et le traitement des
maladies liées au VIH chez les enfants est
soulignée dans le rapport.
Photo : ONUSIDA/A.Gutman.
Parmi les recommandations énoncées dans le rapport, évoquons la nécessité d’accroître les efforts pour accélérer la prévention, le diagnostic et le traitement des maladies liées au VIH chez les enfants. Bien que le nombre d’enfants recevant un traitement ait augmenté de 50 % par rapport à l’an dernier, seuls 15 % des enfants qui ont besoin d’un traitement en reçoivent effectivement un.
« Les enfants restent les grands oubliés de la pandémie de sida », déclare Ann Veneman, Directrice exécutive de l’UNICEF, « et trop d’enfants ne bénéficient toujours pas de traitements qui pourraient leur sauver la vie ni ont accès à d’autres services essentiels ».
Le rapport présente aussi des informations actualisées sur les progrès en matière de fixation des objectifs pour un accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et au soutien – accès en faveur duquel les Etats Membres de l’Organisation des Nations Unies se sont engagés lors de la Rencontre de haut niveau sur le sida qui s’est tenue à New York en 2006. D’après le rapport, plus de 90 pays avaient fixé des objectifs, 81 pour le traitement et 84 pour au moins une action de prévention.
En tant que coparrainant de l’ONUSIDA, l’OMS a entrepris de suivre et d’évaluer les interventions du secteur de la santé au niveau mondial pour intensifier l’action en vue de l’accès universel, et de publier des rapports annuels. Le premier rapport de ce type s’intitule : Vers un accès universel – Etendre les interventions prioritaires liées au VIH/sida dans le secteur de la santé.
Liens:
Lire le communiqué de presse (pdf, 93,1 Kb)
Télécharger le rapport complet (pdf, 5,26 Mb)
Télécharger une documentation sur le sujet (pdf, 99,6 Kb) (en anglais)
Consulter le site Internet de l’UNICEF
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Intensification de la prévention du VIH : il est essentiel de fournir des orientations aux pays
13 avril 2007
13 avril 2007 13 avril 2007
Il existe dans le monde un certain nombre – faible mais croissant – de pays qui ont réduit la prévalence du VIH grâce à de judicieux efforts de prévention. En 2006, toutefois, on dénombrait encore 4,3 millions de nouvelles infections à VIH et, parmi la population adulte, plus de 40 % de celles-ci concernaient des jeunes de 15 à 24 ans. D’après les dernières estimations, les services de prévention du VIH n’atteignent qu’une personne sur dix parmi les populations les plus exposées au risque d’infection.
A une époque où l’on s’est engagé dans le monde à œuvrer à l’instauration de l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et au soutien du VIH d’ici 2010, il existe un besoin clair et urgent d’intensifier la prévention pour stopper l’augmentation des taux d’infection et maintenir les progrès déjà réalisés dans la riposte au sida.

Le Groupe de référence de l’ONUSIDA sur
la prévention du VIH s’est réuni à Genève
en avril 2007
La nécessité d’élargir les programmes intégrés de prévention du VIH de grande qualité pour atteindre l’objectif de l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et au soutien a été soulignée lors de la récente réunion du Groupe de référence de l’ONUSIDA sur la prévention du VIH, qui s’est tenue à Genève début avril.
Trente-cinq experts de la prévention du VIH– de partout dans le monde et représentant les autorités nationales de lutte contre le sida, les partenaires de développement, les instituts de recherche et la société civile - se sont réunis pour débattre de la manière de mieux soutenir les efforts entrepris à l’échelon des pays pour accroître la taille et la portée des programmes de prévention. Dans le cadre des débats, les participants à la réunion ont souligné qu’il était essentiel de fournir aux pays (pour leurs actions futures) des orientations sur les définitions, les composantes de base et les normes de qualité des initiatives de prévention du VIH.

Pr. Michael Merson, Directeur du Global
Health Institute de la Duke University et
Mme Purnima Mane, Directrice du
département de l’ONUSIDA Politiques,
Evidence et Partenariats.
« Les pays sont pressés d’atteindre des objectifs de prévention ambitieux et ont donc besoin de normes claires pour mettre en œuvre des activités de prévention de grande qualité », a déclaré le Pr Michael Merson, Directeur du Global Health Institute de la Duke University, qui présidait la réunion du Groupe de référence.
« Les programmes nationaux et sous-nationaux de lutte contre le sida doivent être à même de faire la différence entre ce qui est efficace et ce qui ne l’est pas, et d’estimer les ressources nécessaires aux niveaux national, régional et mondial pour fournir un accès universel aux services de prévention du VIH », a-t-il ajouté.
Pour aider les pays à renforcer leurs actions nationales de prévention du VIH, les participants ont recommandé que l’ONUSIDA collabore avec des experts dans différents domaines de la prévention pour définir les activités essentielles, préciser leurs composantes de base et élaborer un cadre de suivi de leur qualité .

La réunion de deux jours prévoyait des
séances de travail en petits groupes sur
des aspects clés de la prévention du VIH.
« Cela fait des années que l’on met en œuvre des activités de prévention d’un haut niveau de qualité et d’efficacité, et le fait de clarifier et de diffuser plus largement des normes de qualité minimum aidera les pays à planifier et à évaluer le coût de programmes de prévention axés sur les comportements, élargis, intensifiés et réalistes », a déclaré Purnima Mane, Directrice du département de l’ONUSIDA Politiques, bases factuelles et partenariats et co-présidente du Groupe de référence sur la prévention. « Il peut être difficile, du fait de petites différences dans les définitions, de comparer des activités de prévention semblables et de déterminer celles qui seraient efficaces dans tel ou tel contexte ».

L’une des participantes, Supriya Sahu,
Directrice de projet de l’Organisation de
lutte contre le sida de l’Etat du Tamil
Nadu, pendant son intervention lors de la
réunion.
La réunion de deux jours du Groupe de référence sur la prévention du VIH comprenait, lors de séances plénières, des communications d’éminents spécialistes de la prévention sur les difficultés qu’il y a à définir des activités de prévention et leurs composantes de base. Un projet de cadre pour l’évaluation de la qualité des actions de prévention du VIH a aussi été présenté et débattu. Il est d’usage actuellement de cataloguer les programmes de prévention du VIH en fonction d’un élément particulier, à savoir la population visée (ex : interventions à l’intention des professionnel(le)s du sexe), l’objectif (ex : interventions d’autonomisation), le milieu (ex : interventions sur le lieu de travail) et le type d’activité (ex : médias), tandis que les participants ont fait valoir que la nomenclature nécessaire doit tenir compte du fait que toutes ces caractéristiques constituent des parties importantes de la définition et des normes de qualité d’un programme. Lors des débats en séance plénière et en petits groupes de travail, on a rappelé que des programmes intégrés de prévention du VIH englobent de multiples activités différentes dont chacune peut être définie de sorte à inclure un ensemble d’éléments essentiels et de normes de qualité pour la planification et la mise en œuvre.

La réunion de deux jours du Groupe de
référence de l’ONUSIDA sur la prévention
du VIH a été l’occasion de
communications en séance plénière de
spécialistes réputés de la prévention sur
les difficultés qu’il y a à définir les activités
de prévention et leurs composantes de
base.
La réunion du Groupe de référence de l’ONUSIDA sur la prévention du VIH fait partie des efforts permanents engagés par le Programme commun pour aider les pays à renforcer leur riposte nationale à l’épidémie. En 2005, l’ONUSIDA a publié un document intitulé UNAIDS Policy Position Paper for Intensifying HIV Prevention qui énonçait les principes et mesures essentiels en matière de prévention du VIH. L’ONUSIDA a récemment publié un autre document intitulé UNAIDS Practical Guidelines for Intensifying HIV Prevention qui fournit aux pays des directives pratiques concernant les activités qui devraient être menées dans différents contextes épidémiques pour renforcer leur riposte nationale de prévention du VIH dans la perspective d’un accès universel. La réunion du Groupe de référence a mis en place un processus pour définir et établir les normes de qualité et les coûts de l’ensemble des activités de prévention du VIH conseillées et décrites dans le document sur les directives pratiques.

Le Dr Peter Piot, Directeur
exécutif de l’ONUSIDA, a
participé à la dernière journée
de la réunion.
Le Groupe de référence de l’ONUSIDA sur la prévention du VIH a été créé en 2004 par le Directeur exécutif comme cadre de rencontre des spécialistes éminents de la prévention pour conseiller l’ONUSIDA sur les approches à adopter pour renforcer et poursuivre les actions de prévention du VIH à l’échelon des pays et au niveau régional. Conscients de la multiplicité des aspects de la prévention du VIH, les participants aux réunions du Groupe de référence font chaque fois appel aux autorités nationales de lutte contre le sida, à la société civile et aux scientifiques en raison de leurs connaissances et compétences techniques, et de l’expérience qu’ils ont du domaine abordé par la réunion.
Photos: ONUSIDA/S. Imbers
Intensification de la prévention du VIH : il est
Réunion du Groupe de référence ONUSIDA sur la prévention du VIH:
Ordre du jour (pdf, 49, 1 Kb) (en anglais)
Liste des participants (pdf, 51, 8Kb) (en anglais)
Présentations connexes:
Projet de cadre de travail : élaboration d’une terminologie et d’indicateurs communs (pdf, 52, 6 Kb) (en anglais)
Un cadre pour la planification et l’évaluation des interventions comportementales (pdf, 112 Kb) (en anglais)
Définition des interventions comportementales (pdf, 451 Kb) (en anglais)
Session de feedback: Définition des interventions comportementales (pdf, 88 Kb) (en anglais)
Pourquoi élaborer une taxonomie des activités d’intervention comportementale autour du VIH (pdf, 125 Kb) (en anglais)
Documents utiles:
Document d’orientation politique de l’ONUSIDA pour l’intensification de la prévention du VIH(pdf, 3,8 Mb) (en anglais)
Directives pratiques de l’ONUSIDA pour l’intensification de la prévention du VIH(pdf, 1,67 Mb) (en anglais)
Entretiens audio :
Peter Mwarogo
Directeur Pays
Family Health International
Ecouter (mp3 1,25 Mb) (en anglais)
Anuar Luna
Réseau mexicain des personnes vivant avec le VIH
Ecouter (mp3 670 Kb) (en anglais)
Michael Sweat
Professeur associé
Ecole de santé publique John Hopkins Bloomberg
Ecouter (mp3 652 Kb) (en anglais)
Michaela Clayton
Directrice
Alliance sur le sida et les droits en Afrique australe (ARASA)
Ecouter (mp3 647 Kb) (en anglais)
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27 septembre 2023

Feature Story
Sauvegarder l’avenir – plaider pour les enfants
12 avril 2007
12 avril 2007 12 avril 2007
D’après les dernières estimations, il y a chaque jour près de
1 800 nouvelles infections à VIH et 1 400 décès dus à des
maladies liées au sida chez les enfants de moins de 15 ans.
Photo : ONUSIDA/S.Noorani.
Partout dans le monde, la riposte au sida enregistre des progrès significatifs – l’engagement politique et financier est plus important que jamais et l’accès à des programmes efficaces de prévention et de traitement du VIH s’élargit dans un nombre croissant de pays.
Mais il arrive encore trop fréquemment que les enfants n’en profitent pas. Malgré les prémices d’une amélioration, les enfants demeurent toujours largement ignorés par les ripostes politiques nationales et internationales à la pandémie de sida.
D’après les dernières estimations, il y a chaque jours près de 1 800 nouvelles infections à VIH chez les enfants de moins de 15 ans et plus de 6 000 chez les jeunes de 15 à 24 ans. Chaque jour, 1 400 enfants de moins de 15 ans meurent de maladies liées au sida.
En réponse à la nécessité d’intensifier de toute urgence l’action ciblant les enfants et les jeunes, le Secrétariat de l’ONUSIDA et l’UNICEF (coparrainant de l’ONUSIDA) ont réuni récemment à Bruxelles (Belgique) un groupe de 40 porte-parole et militants représentant des organisations, des initiatives de sensibilisation, des coalitions et des réseaux nationaux et mondiaux pour définir un programme de plaidoyer commun pour atteindre l’objectif d’une toute première ‘génération sans sida’. Se faisant l’écho des points de vue des différentes régions du monde – et des communautés locales à l’arène mondiale – le groupe s’est dit très préoccupé du fait que la vie, les droits et le potentiel de millions d’enfants à travers le monde sont compromis par les effets dévastateurs du VIH.

L’accès de tous les enfants à une éducation fondamentale
générale, de qualité et gratuite est le garant d’une ‘génération
sans sida’.
Photo : ONUSIDA/L.Taylor.
Pendant trois jours, les membres du groupe ont collaboré à la définition d’un cadre pour le changement et la mobilisation politiques en faveur des intérêts des enfants dans un monde affecté par le VIH. L’éducation, la prévention du virus, le traitement, la protection sociale et le financement ont été recensés comme étant cinq composantes nécessaires du programme pour un plaidoyer efficace sur le thème enfants et VIH.
Concernant l’éducation, le groupe a souligné la nécessité de militer pour un accès à une éducation fondamentale générale, de qualité et gratuite pour tous les enfants, en accordant une attention particulière aux besoins des filles, et en veillant à ce que les écoles jouent un rôle efficace dans les domaines de la prévention du VIH, de la protection et de la prise en charge des enfants dans les sociétés affectées par le sida.
Pour prévenir les nouvelles infections parmi les jeunes et les enfants, le groupe a insisté sur la nécessité de plaider de toute urgence pour un renforcement des programmes de prévention du VIH qui ciblent spécifiquement les jeunes et les enfants, en mettant l’accent sur l’éducation sexuelle, le renforcement de l’autonomie des filles et la promotion de l’égalité des sexes.

Le plaidoyer sera essentiel pour aider à ce que les fonds soient
utilisés efficacement au bénéfice des enfants et des jeunes les
plus nécessiteux. Photo : ONUSIDA/L. Alyanak.
Il a été souligné qu’une approche intégrée et centrée sur la famille de la prise en charge et du traitement, et la fourniture de médicaments, diagnostics et services de santé d’un coût abordable étaient fondamentales pour prévenir l’infection à VIH chez les enfants et assurer l’accès au traitement à tous ceux d’entre eux qui en sont atteints.
Pour progresser en direction d’une protection sociale complète des enfants affectés par le sida et des autres enfants vulnérables, le groupe a insisté sur le fait que le plaidoyer doit être axé sur une prévention de la stigmatisation et de la discrimination, en fournissant aux familles et aux communautés les ressources nécessaires pour préserver le bien-être des enfants et en garantissant un accès aux services et aux soins essentiels à tous les orphelins et enfants vulnérables.
Concernant tous les programmes et toutes les actions à l’intention des enfants et des jeunes, le groupe a fait valoir qu’il était crucial d’assurer un financement complet et durable de ceux-ci. Le plaidoyer sera essentiel pour contribuer à garantir des allocations de fonds expressément stipulés dans les budgets nationaux et internationaux de développement et de lutte contre le sida , et faire en sorte que les fonds soient effectivement utilisés pour atteindre les enfants et les jeunes les plus nécessiteux.
La participation active des jeunes – pour construire des alliances plus larges et donner à d’autres l’envie de les suivre – constitue une composante centrale de toutes les actions de plaidoyer en faveur d’une ‘génération sans sida’.

La participation active des jeunes est essentielle pour toutes les
actions de plaidoyer en faveur d’une ‘génération sans sida’.
Photo : ONUSIDA/L.Taylor.
« Les participants au Sommet étaient résolus, stimulés et enthousiastes à l’idée de plaider en faveur d’une ‘génération sans sida’ », indique Jennifer Delaney, Directrice exécutive de Global Action for Children. « Ce fut la première étape de la participation d’ambassadeurs de la cause, de gouvernements, du secteur public et de la société civile à la réalisation d’un objectif essentiel ».
Le groupe de plaidoyer élabore maintenant une stratégie unificatrice sur les cinq principaux domaines d’action - stratégie qui constitue le point de départ d’un mouvement social visant à mieux aider les enfants affectés par le VIH. La stratégie inclura des mesures politiques qui peuvent être mises en œuvre aux niveaux national, régional et international.
“« Nous nous engageons tous à travailler avec toute la célérité requise, avec courage et détermination, pour que ces objectifs deviennent une nouvelle réalité pour les enfants et les jeunes. Il convient de libérer les générations futures du sida et leur épargner ainsi ses effets dévastateurs », a déclaré As Sy, Directeur de la Communication et des Relations extérieures de l’ONUSIDA.
Liens:
Télécharcher - Enfants et sida: Un raport global (pdf, 3,49 Mb) (en anglais)
Consulter le site Internet Unite for Children, Unite against AIDS (en anglais)

Feature Story
Intensification prévue des initiatives pour la réduction des risques en Ukraine
11 avril 2007
11 avril 2007 11 avril 2007Natalia, jeune Ukrainienne, consomme des drogues injectables depuis cinq ans. En Ukraine, la consommation de drogues injectables constitue un problème préoccupant, aggravé par le niveau élevé de prévalence du VIH parmi les consommateurs. Le Ministère de la Santé a estimé qu’en 2006, par exemple, 49 % des consommateurs de drogues injectables vivant dans la capitale, Kiev, étaient aussi infectés par le VIH.
Natalia compte pourtant parmi ceux qui ont de la chance. Elle est l’une des 110 000 personnes qui ont eu accès aux services de réduction des risques en Ukraine en 2006 et elle participe à un programme de traitement de substitution qui l’aide à retrouver une vie normale.

Participants à la 2ème Conférence sur la réduction des risques
qui s’est tenue à Kiev du 21 au 24 mars 2007.
Natalia a été l’une des oratrices invitées à la deuxième Conférence nationale sur la réduction des risques qui s’est tenue à Kiev du 21 au 24 mars 2007. Elle a parlé devant près de 400 participants de ses expériences et de l’importance des programmes de réduction des risques dans le pays. Les différents partenaires de la riposte de l’Ukraine au sida faisaient partie de son auditoire, à savoir responsables gouvernementaux, prestataires de soins de santé et travailleurs sociaux, communautés de consommateurs de drogues injectables, organismes chargés de faire respecter la loi, établissements pénitentiaires et médias. Dans son discours, elle a déclaré : « Avec l’aide d’une thérapie de substitution médicamenteuse, je peux maintenant à nouveau mener une vie normale. Cela fait six mois que j’ai entrepris cette thérapie et je suis déjà rentrée chez moi, j’aide à élever ma nièce et j’ai un travail que j’aime. Rien de cela n’aurait été possible si les programmes de réduction des risques n’existaient pas dans ce pays ».
L’histoire de Natalia n’a rien d’exceptionnel en Ukraine. Elle met en évidence l’importance des programmes de réduction des risques dans les pays qui sont confrontés à des épidémies de VIH dues principalement à la consommation de drogues injectables dans de mauvaises conditions d’hygiène. Les statistiques parlent d’elles-mêmes – selon les rapports officiels, alors que chez les nouveaux cas de VIH la proportion de consommateurs de drogues injectables a diminué (de 60 % en 2001 à environ 45 % au premier semestre 2006), rien n’indique que l’épidémie ralentit parmi ces derniers. Une étude de surveillance sentinelle menée dans plusieurs régions en 2006 a révélé que la prévalence de l’infection à VIH parmi les consommateurs de drogues injectables allait de 10 % dans la ville de Sumy à plus de 66 % dans celle de Mykolayiv.

Dialogue médias et agents de santé organisé par la vedette de
télévision Savik Shuster.
Crédit photo : International HIV/AIDS Alliance (Ukraine) /
N. Kravchuk
« Nous savons que l’épidémie de VIH ne pourra être stoppée que si les consommateurs de drogues injectables ont accès à un ensemble complet de mesures de réduction des risques, notamment des informations, du matériel d’injection stérile, des préservatifs, des thérapies de substitution médicamenteuse et un traitement, des soins et un soutien du VIH. Dans les pays et les villes où des programmes de réduction des risques ont été mis en œuvre dès la première heure et à grande échelle, les programmes de prévention du VIH sont parvenus à réduire la prévalence du virus parmi les consommateurs de drogues injectables, parfois jusqu’à moins de 5 %. C’est la raison pour laquelle le système des Nations Unies soutient officiellement les programmes de réduction des risques », a déclaré M. Paul Bermingham, directeur de la Banque mondiale pour l’Ukraine, le Moldova et le Bélarus, et président du Groupe thématique des Nations Unies sur le VIH/sida en Ukraine.
Au cours de la Conférence, les deux groupes travaillant sur le terrain et des hauts fonctionnaires du pays ont également souligné l’importance des initiatives de réduction des risques, notamment la thérapie de substitution médicamenteuse, pour une riposte nationale efficace au sida. Le professeur Alla Shcherbynska, responsable du Centre ukrainien de lutte contre le sida, a déclaré « L’Ukraine a décidé d’élargir et d’intensifier les programmes de réduction des risques dans le but d’instaurer l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui du VIH d’ici 2010. C’est maintenant devenu notre objectif national. La vitesse à laquelle nous l’atteindrons dépendra de l’efficacité avec laquelle nous élargirons, intensifierons et améliorerons la qualité des services de réduction des risques, notamment la thérapie de substitution médicamenteuse ».

Des militants représentant des communautés de consommateurs
de drogues injectables sont montés sur scène pour exprimer leur
mécontentement d’être mis à l’écart par la société et de faire
l’objet de mesures discriminatoires.
Pendant la Conférence, des militants représentant des communautés de consommateurs de drogues injectables sont montés sur scène pour exprimer leur mécontentement d’être mis à l’écart par la société et de faire l’objet de mesures discriminatoires. « Pourquoi la société ne nous écoute-t-elle pas ? Nous ne sommes pas un problème ; nous faisons partie de la solution», ont-ils déclaré.
Les participants ont aussi examiné et préconisé des stratégies pour une plus grande participation des consommateurs de drogues injectables et des autorités locales aux programmes de réduction des risques et aux prises de décisions. Les participants ont fait l’éloge des succès réalisés par les projets pilotes de thérapie de substitution médicamenteuse et débattu de la manière d’intensifier ces initiatives dans tout le pays.
« Nous devons commencer à intégrer dès aujourd’hui dans la riposte la planification et l’action pour l’avenir », a déclaré le Dr Ani Shakarishvili, Coordonnateur de l’ONUSIDA pour l’Ukraine. « Avant tout, il nous faut trouver des moyens pour nous assurer que le sida, la réduction des risques et la thérapie de substitution médicamenteuse, les questions liées à la sexospécificité, la réduction de la vulnérabilité, de la stigmatisation et de la discrimination à l’encontre des consommateurs de drogues injectables, des personnes vivant avec le VIH et d’autres demeurent des priorités politiques absolues en Ukraine, année après année, et cette conférence représente une étape importante dans cette direction ».
Lors de la clôture de la Conférence, la communauté des consommateurs de drogues injectables a présenté, au nom de l’ensemble des participants, une déclaration conjointe adressée au Gouvernement ukrainien, à la communauté des donateurs et à la société civile, demandant que des décisions et des mesures essentielles soient prises et mises en œuvre.
Le lendemain de la Conférence, le Département d’Etat de l’application des peines a publié un décret établissant un groupe de travail chargé de mettre en œuvre un plan d’action en faveur de mesures de réduction des risques dans les prisons ukrainiennes. Il est probable que fournir des services d’échange d’aiguilles et de seringues dans les établissements pénitentiaires sera l’un des résultats importants, concrets et immédiats de la Conférence.
Liens:
Informations sur l’Ukraine
Collection meilleures pratiques de l’ONUSIDA : Prévention du VIH parmi les consommateurs de drogues injectables dans les pays en transition et en développement (pdf, 1,98 Mb)