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Journée mondiale contre la tuberculose 2007

23 mars 2007

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Tuberculose quelque part, tuberculose partout, tel est le thème de la Journée mondiale contre la tuberculose 2007. A cette occasion, l’ONUSIDA, l’OMS et le Partenariat Halte à la tuberculose se sont réunis pour souligner leur engagement à travailler ensemble à l’élargissement des programmes tuberculose et VIH et pour appeler à intensifier la lutte contre ces deux maladies.

Déclarations de la Journée mondiale contre la tuberculose (en anglais)


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VIH et tuberculose très présents lors des évènements de la Journée mondiale contre la tuberculose

Les évènements liés à la Journée mondiale contre la tuberculose au Ghana et au Malawi mettent en évidence l’importance d’une plus grande collaboration entre les communautés VIH et tuberculose afin de réduire le fardeau de ces causes principales de décès.

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Rapport mondial sur
la tuberculose

Lancement du Rapport mondial sur la tuberculose

A l’occasion du lancement du Rapport, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA a souligné la nécessité d’intensifier la collaboration entre les communautés de la tuberculose et du VIH si l’on souhaite atteindre l’objectif d’un accès universel. Le rapport, publié par l’OMS, indique que l’épidémie mondiale de tuberculose s’est stabilisée pour la première fois depuis qu’elle a été déclarée urgence de santé publique en 1993. Mais malgré ces signes d’un ralentissement de l’épidémie, il subsiste des obstacles majeurs à un progrès rapide contre la tuberculose, dont notamment le manque d’investissements, un accès inégal au diagnostic et au traitement au sein des pays, l’émergence de la tuberculose XDR, les liens inextricables entre le VIH et la tuberculose, et le vieillissement de la population.

Rapport mondial 2008 sur la lutte contre la tuberculose
Galerie photo : Conférence de presse pour le lancement du rapport 


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Photo : Stop TB/T. Falise.

Tuberculose quelque part, tuberculose partout

La tuberculose est à la fois évitable et guérissable. Alors pourquoi est-elle encore une urgence mondiale ? Cette année, à l’occasion de la Journée mondiale contre la tuberculose, les experts du monde entier débattront de cette question et examineront les raisons du manque chronique d’investissements dans les programmes et la recherche sur la tuberculose. Le programme de cette année comprendra également : la découverte d’une souche de tuberculose résistant à presque tous les médicaments (tuberculose extrêmement résistante XDR) ; la synergie mortelle entre VIH et tuberculose ; et le vieillissement de la population mondiale, toutes ces raisons compromettant la capacité à faire face des programmes de lutte contre la tuberculose autour du monde.

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Photo: OMS.

Unir nos forces pour s’attaquer à la tuberculose et au VIH 

La tuberculose est une des maladies les plus meurtrières pour les personnes vivant avec le VIH et au moins un tiers des 39,5 millions de personnes vivant avec le VIH dans le monde sont probablement infectées par le bacille de la tuberculose. En raison du manque chronique d’investissements dans les programmes mondiaux de lutte contre la tuberculose, une nouvelle souche de tuberculose est en train d’émerger qui est devenue résistante à la plupart des médicaments antituberculeux disponibles. Connue sous le nom de tuberculose extrêmement résistante (tuberculose XDR), cette souche a des conséquences graves pour les personnes vivant avec le VIH, car elle ne peut presque pas être traitée dans plusieurs des pays où elle survient, ce qui conduit à de très forts taux de mortalité. L’OMS et l’ONUSIDA, en collaboration avec d’autres acteurs travaillant sur ces problèmes, intensifient la lutte pour arrêter la propagation de la tuberculose et de cette nouvelle souche meurtrière. 

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Jorge Sampaio, Envoyé spécial
du Secrétaire général de
l’ONU pour la lutte contre la
tuberculose.

Entretien avec l’Envoyé spécial des Nations Unies pour la lutte contre la tuberculose

L’ONUSIDA interroge Jorge Sampaio, Envoyé spécial de l’ONU pour la lutte contre la tuberculose et ancien Président du Portugal, sur son engagement dans la lutte contre la tuberculose, les liens de la tuberculose avec le VIH, et ce qu’il considère comme les priorités essentielles pour la collaboration VIH/tuberculose à venir. 

 

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Programmes sida ciblés en Asie et dans le Pacifique

21 mars 2007

C’est malheureusement une réalité, mais trop souvent les personnes les plus menacées et celles qui ont le plus besoin de programmes de prévention, de traitement et de soutien liés au VIH, sont aussi celles qui sont les moins susceptibles d’avoir accès à ces services. Selon les dernières estimations, seule une personne sur dix parmi les plus exposées au risque a accès à des services de prévention. Dans de nombreux cas, pour les consommateurs de drogues injectables, les professionnel(le)s du sexe et les hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes, le sida représente un double fardeau : d’une part, il n’y a qu’un nombre limité de programmes conçus spécifiquement pour eux, et d’autre part, ils sont souvent confrontés à la discrimination, à l’ostracisme et même dans certains cas aux poursuites pénales dans les sociétés dans lesquelles ils vivent.

Mais la recherche et l’expérience démontrent que cibler les programmes et services sida sur les personnes les plus exposées au risque conduit à des progrès encourageants dans la riposte au sida et peut aider à réduire la discrimination et la stigmatisation.

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Ce mois-ci, la collection des Meilleures Pratiques de l’ONUSIDA se penche sur la question des hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes (HSH) dans la région Asie et Pacifique, et sur les programmes ciblés mis en place dans six pays qui montrent des avancées. 

En Asie, les hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes sont affectés par le VIH de manière disproportionnée. On estime que la prévalence du VIH atteint 14% à Phnom Penh, Cambodge ; 16% en Andhra Pradesh, Inde ; et 28% à Bangkok, Thaïlande.

Les hommes qui ont des rapports sexuels non protégés avec des hommes peuvent également avoir des rapports sexuels non protégés avec des femmes et ainsi servir de pont épidémiologique pour le virus vers la population élargie. A titre d’exemple, une étude en Chine portant sur 800 hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes a révélé que 59% d’entre eux avaient déclaré avoir eu des relations sexuelles vaginales non protégées avec des femmes pendant l’année écoulée.

La publication souligne : « C’est une idée fausse très répandue que les rapports sexuels entre hommes n’ont lieu que parmi les hommes qui s’identifient eux-mêmes comme gays. La plupart des hommes vivant en dehors de l’Occident qui ont des rapports avec des hommes ne sont pas identifiables en tant que tels, ils vivent et travaillent dans leurs communautés sans être remarqués, et sont souvent des pères de familles avec enfants.

Les programmes de prévention de transmission du VIH s’adressant aux hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes sont donc par conséquent d’une importance vitale. Mais cette population est souvent gravement laissée pour compte en raison de la dénégation officielle des gouvernements, de la relative invisibilité des HSH, de la discrimination qui entoure les rapports sexuels entre hommes, de l’ignorance ou du manque d’information adéquate. »

Les programmes HSH mis en place au Bangladesh, en Inde, en Indonésie, aux Philippines, en Chine et en Nouvelle-Zélande ont été choisis pour la collection des Meilleures Pratiques de l’ONUSIDA en raison de leur succès à fournir des interventions globales impliquant tous les acteurs de la riposte au sida.

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Bien que diversement constitués, ces programmes ont des activités et des éléments communs qui ont prouvé qu’ils étaient en mesure d’atteindre et de soutenir les HSH confrontés à des problèmes de sida en Asie.

Les activités de plaidoyer auprès des gouvernements, des services de santé et des principales communautés sont communes à tous les programmes. Au Bangladesh, le plaidoyer fructueux de la Banhu Social Welfare Society, comprenant la constitution de réseaux et la participation à des réunions gouvernementales, a garanti l’intégration des questions relatives aux HSH dans le Plan stratégique national sur le sida pour les cinq prochaines années. En Indonésie, les programmes Aksi Stop AIDS et Family Health International ont travaillé dur pour engager les pouvoirs publics dans la riposte au sida. Le ministère indonésien de la santé reconnaît aujourd’hui la gravité de la situation et des communautés de HSH ont été invitées à participer à des consultations sur des problèmes relatifs au sida.

La publication des Meilleures Pratiques met en évidence les activités de sensibilisation intéressantes mises en place par certains de ces programmes. A Hong Kong, par exemple, l’organisation ‘AIDS concern’ a mis en place un programme ciblé sur les clients des saunas. Des publications faisant la promotion de rapports sexuels plus sûrs, tels que des prospectus, des bandes dessinées et des brochures informatives, ont été imprimées et distribuées dans 13 saunas et des travailleurs de proximité ont rencontré les propriétaires et le personnel afin d’entretenir des liens et d’évaluer la situation.De plus en plus, des préservatifs et des lubrifiants ont également été distribués. « Les bonnes relations entre les travailleurs de proximité et les propriétaires de sauna se poursuivent et les services de dépistage ont donné lieu à un nombre accru d’occasions de contact avec les clients. Il en résulte que les clients ont moins d’appréhension», déclare la publication. 

Les programmes mis en évidence dans cette publication soulignent que les activités mises en place par des personnes vivant avec le VIH ont prouvé qu’elles étaient plus efficaces et contribuaient à briser plus encore la stigmatisation et la discrimination liées au sida.

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Connaître son épidémie

Ainsi que le soulignent les Meilleures Pratiques, les efforts de prévention sont, dans de nombreux pays, entravés par des lois qui criminalisent les rapports sexuels entre hommes, rendant le travail de prévention difficile avec les HSH et les empêchant de contribuer à la riposte à l’épidémie. Là où des attitudes sociales, culturelles et religieuses rendent le problème politiquement sensible, les politiciens sont peu disposés à soutenir des politiques et des programmes qui pourraient susciter la critique publique de leaders et groupes communautaires.

Les programmes de prévention du VIH pour les hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes, tels qu’ils sont décrits dans les Meilleures Pratiques, sont d’une importance vitale pour arrêter la transmission du VIH. Mais le manque de recherche sur les HSH, y compris sur leurs comportements et attitudes, ainsi que la criminalisation, l’ostracisme et la discrimination appuyée par la loi à leur encontre, sont des obstacles considérables à la mise en place de programmes efficaces.
La recherche a fait partie intégrante du succès des activités de sensibilisation de Aids Concern dans les saunas de Hong Kong : parmi ces activités un projet de recherche a été mis en place afin de déterminer la prévalence des comportements à risque parmi les clients des saunas, les niveaux d’accès à des préservatifs et lubrifiants gratuits et le type de documentation le mieux adapté aux clients de ces saunas.

En donnant en exemple ces six programmes, la publication souligne que l’élaboration de programmes à l’intention des HSH doit être soigneusement adaptée aux cultures et conditions locales. Plutôt que de dépendre d’approches basées sur les schémas de comportement sexuel entre hommes observés en Europe occidentale et en Amérique du Nord, les minorités sexuelles locales devraient être identifiées et impliquées dans l’élaboration des programmes. En Nouvelle-Zélande, la New Zealand AIDS Foundation encourage le recours aux ressources culturelles d’une communauté pour rendre sa documentation sur le sida utile et attractive. Les dessins, images, couleurs, langues et modèles utilisés sont immédiatement reconnaissables comme appartenant aux communautés Maori ou à celles des Iles du Pacifique.

Comme le soulignent les Meilleures Pratiques, l’ONUSIDA soutient un éventail de ripostes visant à réduire la vulnérabilité au VIH des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes ainsi que l’impact du virus. Cet éventail comprend : la promotion de préservatifs de haute qualité et de lubrifiants à base aqueuse ; la garantie de leur pérennité ; les campagnes pour une sexualité à moindre risque et le développement des compétences ; l’éducation par les pairs parmi les hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes et leurs partenaires féminines ; et le renforcement des organisations d’hommes qui s’identifient comme homosexuels, leur permettant de promouvoir et développer rapidement des programmes de prévention et de soutien dans le domaine du VIH à l’intention des HSH.

« Vingt cinq ans après le début de cette épidémie, la réalité est que seul un sur dix hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes a accès à des services de prévention du VIH. C’est un énorme échec et y remédier doit être une priorité pour une solide riposte mondiale au sida, si nous voulons parvenir à l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et au soutien dans le domaine du VIH, y compris les HSH et les personnes transsexuelles », dit Purnima Mane, Directeur du département Politiques, Evidence et Partenariats de l’ONUSIDA.



Liens:

Télécharger le document des Meilleures Pratiques : Le VIH et les hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes en Asie et dans le Pacifique (pdf, 1,11 Mb) (en anglais)

Pour en savoir davantage sur la question des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH)

Télécharger le document de politique générale sur les HSH (frenesrupt(pdf, 232 Kb | 226 Kb | 237 Kb | 429 Kb | 130 Kb)


Autres rapports concernant les Meilleures Pratiques de l’ONUSIDA:

Tirer les leçons de l’expérience

Une riposte au VIH basée sur la foie en Afrique australe (en anglais)

Des guérisseurs traditionnels se joignent à la lutte contre le sida

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Entretien avec l’Envoyé spécial de l’ONU pour la lutte contre la tuberculose

21 mars 2007

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Jorge Sampaio, Envoyé spécial de l’ONU
pour la lutte contre la tuberculose

Dans la perspective de la Journée mondiale contre la tuberculose, l’ONUSIDA interroge Jorge Sampaio, Envoyé spécial de l’ONU pour la lutte contre la tuberculose et ancien Président du Portugal, sur son engagement dans la lutte contre la tuberculose, les liens de la tuberculose avec le VIH, et ce qu’il considère comme les priorités essentielles de la collaboration VIH/tuberculose dans l’avenir.

1. Au cours de la dernière décennie, vous avez beaucoup contribué à résoudre les nombreux problèmes auxquels la communauté internationale est confrontée aujourd’hui. Quelles sont les raisons de votre engagement passionné dans la lutte contre la tuberculose?

Pour moi, la santé pour tous est une question de droits humains. Trois des huit Objectifs du Millénaire pour le Développement concernent la santé et comprennent la lutte contre les trois pandémies : sida, tuberculose et paludisme. J’ai été conscient du problème de la tuberculose toute ma vie car mon père était médecin, mais j’ai réalisé que cette maladie était une nouvelle grande urgence de santé publique lorsqu’on a commencé à parler des OMD au tournant de ce siècle.

2. De quelle manière pensez-vous que votre rôle en politique vous aide à remplir votre nouveau rôle d’Envoyé spécial pour la lutte contre la tuberculose?

Je suis avocat de profession et de toute évidence cela aide pour plaider. J’ai aussi eu une longue carrière politique (je suis maintenant à la retraite !), alors je suis habitué aux négociations politiques et j’ai une grande expérience des affaires diplomatiques et internationales. De mon point de vue, l’expérience politique est d’une importance capitale car mon rôle d’Envoyé spécial n’est pas de résoudre des questions techniques, mais plutôt d’augmenter le soutien politique et social accordé aux politiques de lutte contre la tuberculose que recommandent l’OMS et le Partenariat Halte à la tuberculose ! Mon objectif principal est de convaincre les leaders mondiaux, les décideurs, les principales parties prenantes internationales, régionales et nationales, les médias, le secteur privé, les patients, les communautés et les autres de garantir un plus grand soutien politique pour pleinement financer et exécuter le Plan mondial contre la tuberculose.

3. Selon vous, quel rôle la communauté VIH et l’ONUSIDA peuvent-ils jouer dans la mise en place du Plan mondial de lutte contre la tuberculose?

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Jorge Sampaio a rencontré le
Dr Peter Piot, Directeur exécutif
de l’ONUSIDA, à Genève au
début de cette année, afin de
faire avancer la lutte contre la
tuberculose, y compris la
double épidémie de
VIH/tuberculose et la
tuberculose XDR.

Un des points essentiels sur lequel j’insiste toujours est le besoin de stimuler une démarche coordonnée face au VIH et à la tuberculose. Ensemble, le VIH et la tuberculose génèrent une synergie négative qui accélère leur progression mutuelle et nous a conduit à une explosion du nombre de cas de tuberculose dans les régions à forte prévalence. Si nous voulons lutter contre la tuberculose dans des situations de forte prévalence du VIH, une collaboration bien plus efficace entre les programmes tuberculose et VIH doit être mise en place.

Je pense que le Plan mondial de lutte contre la tuberculose et les programmes tuberculose basés sur la stratégie Halte à la tuberculose ! de l’OMS, ainsi que les plans de l’ONUSIDA pour un accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et au soutien représentent un cadre de travail approprié pour intensifier les efforts de collaboration VIH/tuberculose. Mais certains écarts restent importants : particulièrement dans les domaines de l’engagement politique et financier dans les activités collaboratives tuberculose/VIH et dans des nouveaux outils de prévention, de diagnostic précoce et de traitement rapide de la tuberculose parmi les personnes qui vivent avec le VIH.

4. Comment pouvons-nous encourager les communautés VIH et tuberculose à travailler ensemble de manière plus rapprochée?

L’éducation pour la santé est indispensable si l’on veut contrecarrer l’ostracisme et la discrimination sociale qui entourent le VIH et la tuberculose. Les communautés doivent connaître ces faits essentiels : la tuberculose est responsable d’au moins 11% du nombre total de décès parmi les personnes vivant avec le VIH (ce chiffre peut même s’élever à 60% dans certaines situations en Afrique) ; 750 000 personnes vivant avec le VIH développent la maladie chaque année ; la plupart des cas peuvent être guéris, même chez les personnes vivant avec le VIH ; non traitée, la tuberculose provoque la mort en quelques semaines chez les personnes vivant avec le VIH ; son traitement peut prolonger et améliorer la qualité de vie des personnes séropositives.

5. Selon vous, comment pouvons nous conserver l’intérêt du monde pour la tuberculose et le VIH, malgré les autres problèmes tels que le réchauffement climatique, la grippe aviaire, le terrorisme? 

La santé est une dimension essentielle de la sécurité et du développement humains et elle est une question de droits humains. Si nous voulons que ces droits fondamentaux soient respectés au niveau mondial, nous devons redoubler nos efforts et éviter de travailler à des objectifs opposés qui nous retardent inutilement.

6. Si nous voulons avoir une réelle chance de rattraper ces épidémies, quels sont, à votre avis, les domaines sur lesquels le monde devrait se concentrer?

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Le Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki
Moon, avec Jorge Sampaio, au Siège de
l’ONU à New York.

De mon point de vue personnel, quatre problèmes cruciaux mais longtemps négligés méritent notre attention immédiate et un appel à une action particulièrement déterminée de la part de la communauté internationale.

Premièrement, il faut maintenir la lutte contre la tuberculose au premier plan de l’agenda mondial, particulièrement en raison de l’émergence de tuberculoses multi-résistantes et extrêmement résistantes aux médicaments, qui présentent une nouvelle menace majeure pour la santé publique et exigent une action urgente. 

Deuxièmement, il faut améliorer la coordination de la lutte contre le sida et la tuberculose.

Troisièmement, l’Afrique. L’Afrique doit être une priorité absolue et mise à la tête de l’ordre du jour international : il n’est pas acceptable qu’elle demeure un continent en danger. L’Afrique subsaharienne fait face aux plus grands problèmes de santé, avec 11% de la population mondiale et 24% de tous les cas de tuberculose, mais seulement 3% des agents de santé.

Quatrièmement, il faut renforcer les systèmes de santé : promouvoir un plan mondial de renforcement des systèmes de santé est un sujet essentiel si nous voulons atteindre la plupart des Objectifs du Millénaire pour le Développement liés à la santé. 



Photos : Partenariat Stop TB

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Tuberculose quelque part, tuberculose partout

20 mars 2007

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Photo credit:StopTB/T.Falise

La tuberculose reste un problème mondial urgent, bien qu’elle soit une maladie qui peut être évitée et guérie. Un manque chronique d’investissements dans les programmes antituberculeux et dans la recherche de nouveaux moyens de diagnostic, de traitement et de prévention de la tuberculose nous ont rendus extrêmement vulnérables aux menaces émergentes dans la lutte contre cette maladie. La découverte d’une tuberculose résistante à presque tous les médicaments (tuberculose extrêmement résistante aux médicaments – tuberculose XDR) ; la synergie mortelle entre VIH et tuberculose ; et le vieillissement de la population mondiale mettent en péril la capacité à faire face des programmes de lutte contre la maladie autour du monde.

La Journée mondiale de lutte contre la tuberculose du 24 mars s’est donné pour objectif d’attirer l’attention du monde entier sur ces problèmes et sur les autres défis majeurs auxquels la lutte mondiale contre la tuberculose est confrontée. Atteindre les objectifs relatifs à la tuberculose fixés par les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) d’ici à 2015, dépendra d’une augmentation de l’engagement mondial dans la lutte contre la maladie, et d’une augmentation des investissements dans la recherche et dans les services de santé qui offrent des services antituberculeux.

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Photo:StopTB/P.Virot

La tuberculose est une des maladies les plus meurtrières pour les personnes vivant avec le VIH. On estime qu’un tiers au moins des 40 millions de personnes vivant avec le VIH dans le monde est probablement infecté par le bacille de la tuberculose et présente un risque considérablement accru de développer la maladie. En Afrique subsaharienne, jusqu’à 80% des tuberculeux sont également infectés par le VIH. Une amélioration de la collaboration entre les programmes tuberculose et VIH permettra de lutter plus efficacement contre la tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH et de garantir que les malades de la tuberculose qui sont séropositifs obtiendront le traitement du VIH et le soutien dont ils ont besoin.

« Les communautés tuberculose et VIH peuvent s’attaquer beaucoup plus efficacement à ces causes principales de maladie et de décès si elles travaillent ensemble que si elles travaillent séparément. Une collaboration plus grande encore sera essentielle si nous voulons atteindre l’objectif commun d’un accès universel aux services de prévention, de diagnostic et de traitement de la tuberculose et du VIH, » dit Alasdair Reid, Conseiller VIH/tuberculose de l’ONUSIDA.

Le Plan mondial Halte à la tuberculose ! présente un plan chiffré de ce que la communauté mondiale doit faire si elle veut atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement relatifs à la tuberculose, un plan qui comprend également des activités tuberculose/VIH en collaboration. S’il est entièrement financé et appliqué, il permettra de traiter 50 millions de cas de tuberculose et de sauver 14 millions de vies d’ici à 2015. Cependant, dans la première année de son existence, le Plan mondial est déjà insuffisamment financé.

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Photo:StopTB/J.Davenport

Le Plan insiste sur la nécessité d’un investissement accru dans la lutte contre la maladie de la part des gouvernements des pays fortement touchés par la tuberculose ainsi que des donateurs ; sur une participation accrue à la riposte à la tuberculose des communautés affectées; sur le besoin de protéger les communautés de la menace de tuberculose résistante aux médicaments et de tuberculose liée au VIH ; et sur la nécessité de financer la recherche de médicaments, produits diagnostiques et vaccins antituberculeux nouveaux et efficaces.

Dans la perspective de la Journée mondiale contre la tuberculose, l’Organisation mondiale de la santé publiera le ‘Rapport mondial sur la tuberculose’, qui expose les grandes lignes des progrès réalisés pour atteindre les objectifs mondiaux 2005 de la lutte contre la tuberculose. Ce rapport sera accessible dès le 22 mars sur le site http://www.who.int/tb/fr/index.html.




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‘Le leadership’ : thème de la Journée mondiale sida 2007-2008

16 mars 2007

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Le « Leadership » a été choisi par la Campagne mondiale contre le sida comme thème de la Journée mondiale sida en 2007 et 2008. La promotion de ce thème se poursuivra sous le slogan « Stop sida – Tenir la promesse », idée maîtresse de la Campagne mondiale contre le sida de 2005 à 2010.

Le 1er décembre de chaque année, le monde entier se rassemble pour observer la Journée mondiale sida. Le thème de la Journée est déterminé depuis 1997 par la Campagne mondiale contre le sida.

« Nous savons que des progrès marquants dans la riposte au sida sont réalisés lorsqu’il existe un leadership fort et engagé. Les leaders se distinguent par leur action, leur innovation, leur vision ; par l’exemple qu’ils représentent pour d’autres et leur engagement auprès d’eux ; et par leur persévérance face aux obstacles et aux défis », dit la Campagne mondiale contre le sida. « Le leadership doit être présent à tous les niveaux si nous voulons rattraper l’épidémie – dans les familles, dans les communautés, dans les pays et dans le monde. »

« Le meilleur leadership sur les questions de sida a dans une large mesure été observé au sein d’organisations de la société civile qui ont mis en question le statu quo. Faire du leadership le thème des deux prochaines Journées mondiales sida contribuera à encourager le leadership sur les questions de sida à tous les niveaux et dans tous les secteurs de la société. »

Le thème de « Leadership » de 2007/2008 développera l’accent mis sur la responsabilité par la Journée mondiale sida de 2006. Il a été sélectionné par le Comité directeur de la Campagne mondiale contre le sida lors de sa réunion à Genève en février.

« Nous continuons à mourir ! Un bon leadership exige que nous confrontions cette réalité. Si l’extension de la prise en charge du VIH est maintenant devenue une priorité, elle est encore sous-financée et mal appliquée », nous dit Deloris Dockrey, membre du Comité directeur de la Campagne mondiale contre le sida et Présidente du Réseau mondial des personnes vivant avec le VIH/sida.

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Linda Hartke, également membre du Comité directeur et Coordonnatrice pour l’Alliance œcuménique "agir ensemble", ajoute : « Un bon leadership suppose d’avoir le pouvoir et l’autorité de faire la différence, de mener par l’action et l’exemple. En soutenant le thème général de Leadership pour la Journée mondiale sida, les leaders religieux et les communautés dont ils font partie peuvent aider à formuler une vision, construire des relations et entreprendre des actions concrètes en solidarité avec toutes les personnes qui se sont engagées à parvenir à l’accès universel à la prévention, au traitement et au soutien face au sida. »

L’objectif global de la Campagne mondiale contre le sida de 2005 à 2010 est de garantir que les leaders et décideurs tiennent leurs promesses concernant le sida, y compris celle de fournir d’ici à 2010 un accès universel aux services de traitement, de soins, de soutien et de prévention. Dans le cadre de cette mission de cinq ans, les thèmes de campagne annuels sont choisis en fonction de leur opportunité, de leur pertinence et de leur adaptabilité à un éventail de régions et de problèmes.

La question d’un leadership accru et continu en matière de sida et de son importance pour une riposte au sida viable à long terme a été soulignée par le Dr Peter Piot, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, à la Conférence européenne sur le sida à Brême, Allemagne, les 12-13 Mars. Il a déclaré : « Le leadership fait ou défait la riposte au sida ».


Le Comité directeur de la Campagne mondiale contre le sida est constitué du Réseau mondial des personnes vivant avec le VIH/sida, de la Communauté internationale des femmes vivant avec le VIH/sida, de la Youth Coalition, du Programme mondial des Syndicats sur le VIH/sida, du Conseil international des organisations d'entraide et de lutte contre le sida, de l’Alliance œcuménique "agir ensemble" et du Comité international des femmes contre le sida. L’ONUSIDA et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme sont des membres sans droit de vote.



Liens:

Site web de la Campagne mondiale contre le sida

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Le combat d’une femme contre le sida en Ukraine

13 mars 2007

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L’histoire de Tatiana Semikop commence en 1994, alors qu’elle travaillait à la police criminelle d’Odessa. Cette année-là, Tatiana fit la connaissance d’un jeune garçon de 11 ans vivant avec le VIH, qui ne savait pas où, ni vers qui se tourner pour obtenir de l’aide et du soutien. A l’époque, Tatiana en savait très peu sur le sida mais voulait aider ce garçon. Elle décida d’en apprendre plus et de découvrir comment il pouvait obtenir de l’aide. Mais plus elle cherchait, plus elle réalisait qu’il n’y avait en fait que très peu d’aide disponible.

« J’étais choquée, » dit Tatiana. Et d’ajouter : « Je n’arrivais pas à croire que personne dans le district ou même en ville ne pouvait me donner l’information que je recherchais. Personne ne semblait rien savoir, c’était comme si cette maladie n’existait pas. »

En savoir plus

Au cours de ses recherches pour en savoir plus sur le sida, Tatiana entendit parler d’un atelier organisé par l’ONUSIDA pour apporter aux forces de police des informations sur la prévention du VIH. Grâce à cet atelier, elle acquit des connaissances essentielles sur les problèmes complexes liés au sida en Ukraine, et sur les divers types d’interventions nécessaires pour arrêter la propagation de la maladie.

L’Ukraine fait face à l’épidémie de sida la plus sévère d’Europe. A la fin 2005, près de 400 000 personnes vivaient ave le VIH en Ukraine et la prévalence du VIH chez l’adulte était estimée à plus de 1,4%. L’épidémie en Ukraine s’est principalement concentrée dans les populations considérées comme les plus ‘exposées au risque’ et 60% des personnes vivant avec le VIH consomment des drogues injectables.

« L’utilisation de matériel d’injection non-stérile est le moteur principal de l’épidémie de sida en Ukraine, » dit Anna Shakarishvili, Coordonnateur de l’ONUSIDA en Ukraine. Et elle ajoute : « Plus de 45% des nouvelles infections au VIH rapportées dans la première moitié de 2006 concernent des personnes consommant des drogues injectables. Mais la transmission par voie sexuelle de l’infection à partir des consommateurs de drogue augmente aussi rapidement, et le nombre d’enfants nés de mères positives au VIH continue à s’accroître ».

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Une approche sans précédent

A travers son travail dans la police, Tatiana rencontre régulièrement des consommateurs de drogues injectables et pour elle il était logique de commencer par axer son travail de prévention dans ce domaine. Avec son aide, l’Ukraine a lancé et réalisé ses premiers projets de réduction des risques liés à la consommation de drogues injectables.

Une caractéristique unique de ces programmes était la coopération avec les forces de police et l’accord du Maire de la ville d’Odessa – un point de vue novateur dans le pays à ce moment-là.

« Nous n’arrivions pas à croire que nous avions réellement osé adopter une approche aussi unique et sans précédent, » dit un des sept membres de la petite équipe qui a démarré le projet pilote. « Cela n’avait encore jamais été fait en Ukraine. »

Après ces modestes débuts, il existe aujourd’hui en Ukraine des programmes axés sur les consommateurs de drogues injectables et le VIH, qui sont devenus des outils de prévention du VIH reconnus et respectés de tous.

Douze ans plus tard

Douze ans après avoir été confrontée pour la première fois au problème du sida, Tatiana Semikop est devenue lieutenant-colonel de la police, elle est l’auteur d’une thèse sur les caractéristiques psychologiques du travail de la police en rapport avec le sida et elle dirige une des organisations non gouvernementales d'entraide et de lutte contre le sida les plus efficaces en Ukraine – Vera, Nadezhda, Lubov (‘Confiance, Espoir et Amour’). En mars de cette année, Tatiana Semikop a pour la deuxième fois été désignée ‘’Femme de l’année’’ des forces de police de la ville d’Odessa pour son engagement et son dévouement soutenus à la riposte au sida.

Inspirés par l’exemple de leur mère, les enfants de Tatiana ont suivi ses traces. Sa fille de 16 ans, Nina, donne des conférences sur le sida dans son école secondaire, participe à divers projets et écrit des articles sur le sida pour un journal de la ville. Son fils de 24 ans, Evgeny, est déjà devenu coordonnateur d’un des projets d'entraide et de lutte contre le sida à Odessa.

Vera, Nadezhda, Lubov

L’organisation de Tatiana, ‘Vera, Nadezhda, Lubo’, fournit divers services à Odessa et dans les districts voisins – y compris une unité mobile spéciale de conseil et de test volontaires, qui permet aux professionnelles du sexe d’avoir accès au test VIH et au dépistage des infections sexuellement transmissibles sur leur lieu de travail et qui aide les femmes qui ont subi des violences dans le cadre familial.

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L’organisation compte plus de 100 membres. Elle fournit des services d’information et de formation sur le sida et d’autres problèmes connexes à des institutions éducatives, en ville et dans les régions rurales. Vera, Nadezhda, Lubov publie également un journal qui s’adresse aux personnes qui consomment des drogues injectables, aux professionnel(le)s du sexe et aux gens vivant avec le VIH.

Tatiana est particulièrement fière de la création d’un centre communautaire pour les personnes vivant avec le VIH et pour les personnes les plus exposées au risque d’infection à VIH. « Nous organisons des randonnées dans la nature, des vacances et des expositions photographiques itinérantes, un groupe d’entraide et un club de rencontres, » dit-elle.

Travailler sur les problèmes liés au sida est devenu une source d’inspiration pour Tatiana et ses collègues. Plusieurs employés de l’organisation ont eu l’expérience de la dépendance à la drogue et ont eu connaissance de l’existence de l’organisation alors qu’ils cherchaient de l’aide. Aujourd’hui, ils ont reçu une formation et une expérience professionnelle, ils sont devenus des employés indispensables qui se sont engagés à aider les autres à traverser des situations de vie similaires.

« L’explication de notre succès est très simple », dit Tatiana. « Nous croyons en ce que nous faisons, et nous voyons tous les jours le fruit de nos efforts ».




Liens:

En savoir plus sur l’Ukraine

Lire aussi: La Conférence européenne sur le sida: Responsabilité et partenariat – Ensemble contre le VIH/sida

Feature Story

La Coupe du monde de cricket partenaire de la sensibilisation au sida

11 mars 2007

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Photo: ONUSIDA/ICC

Parmi les célébrations marquant l’ouverture, le dimanche 11 mars 2007, de la Coupe du monde de cricket dans les Caraïbes, les joueurs et les spectateurs du monde entier ont été appelés à réfléchir à la vie des enfants et des jeunes de la région vivant avec le VIH ou affectés par celui-ci.

Le message faisait partie intégrante des efforts conjoints du Conseil International du Cricket (ICC), de l’ONUSIDA, de l’UNICEF et du Partenariat des médias caraïbes sur le VIH/sida (CMBP) en vue d’appeler l’attention sur les problèmes des enfants et des jeunes affectés par le VIH dans la région et de souligner la nécessité d’intensifier l’action face au sida dans la région.

La Coupe du monde est le point d’orgue de la saison annuelle de cricket. Plus de deux milliards de téléspectateurs seront devant leur poste pendant les sept semaines de la compétition, pour suivre la bataille que se livreront 16 équipes pour prendre part à la finale, qui aura lieu à la Barbade le 28 avril 2007.

 

Activités de sensibilisation au sida

Par le biais des nombreuses activités qui auront lieu pendant les sept prochaines semaines, le public, en particulier les jeunes âgés de 15 à 24 ans, sera informé sur la stigmatisation et la discrimination entourant le VIH et sur la manière de se protéger contre le virus. Le partenariat est un des éléments de l’engagement de l’ICC à promouvoir « l’esprit du cricket » et son impact positif sur la société, et à soutenir la campagne lancée en 2005 par l’UNICEF, l’ONUSIDA et d’autres partenaires.

« L’esprit du cricket est une composante particulière de notre sport et constitue un concept qui va au-delà des limites du terrain de sport », explique Percy Sonn, le Président de l’ICC. Et d’ajouter : « Nous espérons que l’éventail d’activités mis en place lors de la Coupe du monde de cricket contribuera de manière importante à la sensibilisation et à la réduction de la stigmatisation entourant le VIH dans les Caraïbes et dans le monde toujours grandissant du cricket.

Une série de messages vidéo soutenant la campagne « Unissons-nous pour les enfants contre le sida », enregistrée par 28 des meilleurs joueurs de cricket du monde y compris le capitaine australien Ricky Ponting et le capitaine indien Rahul David, sera diffusée à la télévision et lors des matches.

 

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Photo: ONUSIDA/ICC

Les joueurs et les officiels de chaque équipe porteront le ruban rouge et bleu de la campagne lors de leurs premiers matches et de la finale. Par ailleurs, les joueurs visiteront dans les Caraïbes des programmes de soutien à des enfants et des jeunes affectés par le VIH.

Parmi les événements de cette coupe du monde, le Caribbean Broadcast Media Partnership sur le VIH/sida – une coalition de plus de 50 diffuseurs de 23 pays et territoires caraïbes – lancera également la première campagne VIH/sida multipartenaires menée par des médias, sous le nom de LIVE UP! La campagne a pour objectif d’encourager les populations des Caraïbes, en particulier les jeunes, à envisager ce qu’ils peuvent faire pour endiguer la propagation du VIH.

« La portée exceptionnelle des médias dans les Caraïbes nous offre une occasion unique d’éduquer le public sur la prévention du VIH et sur les moyens de combattre la stigmatisation et la discrimination qui entourent la maladie, » note la Présidente du Comité directeur du Partenariat, Allyson Leacock. « En faisant ce que nous faisons le mieux, c’est-à-dire communiquer avec nos voisins, nous aidons notre public à rester en bonne santé et bien informé, et travaillons tous ensemble à réduire l’impact du VIH dans notre région. »

 

Le sport, une force de changement

Le cricket est populaire dans plusieurs des pays les plus touchés par le sida, y compris l’Inde et l’Afrique du Sud. Ensemble, ces deux pays comptent 11 millions des 40 millions de personnes vivant avec le VIH dans le monde.

Dans les Caraïbes, l’ONUSIDA estimait à 250 000 le nombre de personnes vivant avec le VIH en 2006, dont 15 000 étaient des enfants de moins de 15 ans.

« Les jeunes d’aujourd’hui n’ont jamais connu un monde sans sida. Les sportifs célèbres – tels que les meilleurs joueurs de cricket du monde – peuvent servir de modèles pour la jeune génération d’aujourd’hui et lui transmettre des connaissances relatives au sida, » remarque le Dr Peter Piot, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Le sport est une force de changement qui peut briser les barrières, développer l’estime de soi et enseigner des aptitudes et des comportements sociaux. En soulignant les problèmes liés au sida, la Coupe du monde de cricket et ses stars montrent précisément le genre de riposte exceptionnelle qui est nécessaire pour faire face au défi exceptionnel que constitue le sida. »”




Pour plus d’information sur les activités relatives au sida autour de la Coupe du monde de cricket et pour accéder aux annonces du service public veuillez svp visiter les liens suivants (en anglais):

Page spéciale sur la Coupe du monde de cricket
Conseil international du cricket
Campagne Live Up
Partenariat des médias caraïbes sur le VIH/sida

Feature Story

Conférence européenne sur le sida 2007

11 mars 2007

 

Les représentants de 27 pays de l’Union européenne et de pays avoisinants se sont rencontrés à Brême, en Allemagne, pour discuter des moyens de renforcer le leadership politique dans la riposte au sida. Plus de 600 personnes étaient présentes à la conférence, qui était organisée par le Gouvernement fédéral allemand dans le cadre de sa Présidence de l’Union européenne en 2007. Le jour de l’ouverture, le Dr Peter Piot, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, a parlé de l’épidémie dans la région et des actions nécessaires pour la freiner. Le second jour de la conférence, des ateliers ont eu lieu sur de nombreux aspects essentiels de la riposte au sida dans la région, y compris des exposés sur les droits humains, les migrations, la discrimination, la sexospécificité et sur les problèmes relatifs au commerce du sexe, à la consommation de drogues injectables et aux hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes.

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Le Dr Peter Piot, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, s’entretient avec Mme Angela Merkel, Chancelière de la République fédérale d’Allemagne, à la Conférence européenne sur le sida 2007 à Brême, Allemagne, les 12-13 mars 2007.


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Mme Angela Merkel, Chancelière de la République Fédérale d’Allemagne, lors de son discours à la Conférence européenne sur le sida 2007 à Brême, Allemagne, les 12-13 mars 2007.


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Le Dr Peter Piot, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, lors de son discours à la Conférence européenne sur le sida 2007 à Brême, Allemagne, les 12-13 mars 2007.


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Mme Ulla Schmidt, Ministre allemande de la santé, lors de la conférence de presse de clôture de la Conférence européenne sur le sida 2007 à Brême, Allemagne, les 12-13 mars 2007.


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Le Dr Peter Piot, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, visitant le stand de l’ONUSIDA avec Son Altesse la Bégum Aga Khan et Mme Ulla Schmitt, Ministre allemande de la santé, lors de la Conférence européenne sur le sida 2007 à Brême, Allemagne, les 12-13 mars 2007.


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Le Dr Peter Piot, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, rencontre M. Yuriy Poliachenko, le Ministre ukrainien de la santé, lors de la Conférence européenne sur le sida 2007 à Brême, Allemagne, les 12-13 mars 2007.


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M. Kevin De Cock, Directeur du département VIH/sida de l’Organisation mondiale de la Santé, au cours d’un atelier sur le rôle de l’Union européenne et des pays européens dans la riposte mondiale au sida, lors de la Conférence européenne sur le sida 2007 à Brême, Allemagne, les 12-13 mars 2007.


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Mme Sophia Kistling, Directrice du programme de l’Organisation internationale du Travail sur le sida, au cours d’un atelier sur le rôle de l’Union européenne et des pays européens dans la riposte mondiale au sida, lors de la Conférence européenne sur le sida 2007 à Brême, Allemagne, les 12-13 mars 2007.


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Mme Nina Ferencic, Conseillère régionale de l’UNICEF sur le sida en Europe centrale et orientale, au cours d’un atelier sur la coopération transfrontalière en Europe, lors de la Conférence européenne sur le sida 2007 à Brême, Allemagne, les 12-13 mars 2007.


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Mme Dorothee Eckertz, Chef des opérations de la Banque Mondiale, s’exprimant sur l’expérience acquise en matière de réduction des risques dans la région européenne élargie, lors d’un atelier sur les droits humains à la Conférence européenne 2007 sur le sida.


Photos: N.Wolff


Liens:

Lire aussi

Lire le discours du Directeur exécutif de l’ONUSIDA (pdf, 43,0 Kb) (en anglais)

Lire le discours de la Chancelière d’Allemagne fédérale (en allemand)

Feature Story

Conférence européenne sur le sida 2007

11 mars 2007

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Le Dr Peter Piot, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, avec Mme
Angela Merkel, Chancelière de la République fédérale
d’Allemagne.

La ville de Brême, en Allemagne du nord, est le cadre choisi par le Gouvernement fédéral allemand pour accueillir la Conférence « Responsabilité et Partenariat – Ensemble contre le VIH/sida » de la Présidence allemande du Conseil de l’Union européenne.

L’Allemagne a mis sur pied cette conférence dans le cadre de son engagement à faire du sida sa priorité en termes de santé pendant la Présidence allemande de l’Union européenne en 2007. Le Gouvernement allemand a récemment réaffirmé son engagement en annonçant un investissement de 400 millions d’Euros pour son plan d’action sida en 2007.

La conférence, qui a lieu les 12-13 Mars, devrait attirer plus de 600 personnes venant de toute l’Europe, y compris des ministres et représentants de 27 pays européens et avoisinants. Mme Angela Merkel, Chancelière fédérale allemande, y prononcera le discours liminaire, et le Dr Peter Piot, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, parlera le jour de l’ouverture de l’épidémie dans la région et des actions à mener pour la freiner.

La conférence fait suite aux rencontres de Dublin et Vilnius en 2004, où les ministres européens participants ont signé des déclarations novatrices sur l’intensification de l’action politique contre le sida.

Le second jour de la conférence comprendra des ateliers sur de nombreux aspects essentiels de la riposte au sida dans la région, y compris des exposés sur les droits humains, les migrations, la discrimination, la sexospécificité, et sur les problèmes relatifs au commerce du sexe, à la consommation de drogues injectables et aux hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes.

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Le Dr Peter Piot, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, avec Mme
Ulla Schmitt, Ministre allemande de la santé.

 

A l’issue de la conférence, les ministres de la santé présents devraient signer une déclaration réaffirmant les engagements pris à Dublin et Vilnius dans le but d’augmenter le leadership politique face au sida au niveau national, régional et international.

L’ONUSIDA coordonne en ce moment une étude des rencontres de 2004, avec l’appui financier du Ministère allemand de la santé qui a récemment annoncé l’octroi de 400 000 Euros pour le lancement du projet.

« L’Allemagne est un partenaire estimé de l’ONUSIDA, » dit Bertil Lindblad, Directeur régional de l’ONUSIDA pour l’Europe. « Cette année est importante pour l’Allemagne qui préside à la fois l’UE et le G8, et son engagement à faire du sida sa priorité en termes de santé est une décision non seulement louable, mais réellement nécessaire. »




Liens:

Lire le discours du Directeur exécutif de l’ONUSIDA (pdf, 43,0 Kb) (en anglais)

Lire le discours de la Chancelière fédérale allemande (en allemand)

Visionner les photos

Visiter Germany 2007 – le site de la Présidence de l’Union européenne

Lire l’article de l’Organisation internationale du Travail - Le VIH/sida et les lieux de travail en Europe: Porter la lutte contre le sida dans les ateliers

Lire l’article du Gouvernement fédéral allemand

Feature Story

Journée internationale des femmes : La fin de l’impunité pour les violences à l’égard des femmes

08 mars 2007

Au cours d’une visite à Bangkok, Thaïlande, le Dr Peter Piot, Directeur exécutif de l’ONUSIDA a rencontré le Premier Ministre de Thaïlande et commémoré la Journée internationale de la femme avec le Secrétaire exécutif de la Commission économique et sociale des Nations Unies pour l’Asie et le Pacifique et avec Mme Joana Merlin-Scholtes, Coordonnateur résident des Nations Unies et Représentant résident du PNUD en Thaïlande.

Le Dr Piot a en outre publié une déclaration soulignant la nécessité de s’attaquer aux inégalités entre les sexes et à la féminisation de l’épidémie de sida. « Les femmes, que ce soit dans leur foyer ou à l’extérieur, doivent avoir le pouvoir économique, social et politique de défendre leurs droits et de se protéger, elles et leurs familles de la violence et de la maladie. » Il a également déclaré que « pour faire cesser la féminisation de l’épidémie et l’épidémie elle-même, nous devons procéder à des changements juridiques, mais aussi sociaux, culturels et économiques mettant en question certaines des caractéristiques sociales et normes sexospécifiques les plus répandues qui continuent à alimenter l’épidémie de sida. »

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Le Dr Peter Piot, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, lors de sa rencontre avec le Général Surayud Chulanont, Premier Ministre de Thaïlande, Government House (bâtiment Thai koo Fah). 8 mars 2007


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Le Dr Peter Piot, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, s’entretient avec Mme Joana Merlin-Scholtes, Coordonnateur résident des Nations Unies en Thaïlande au Centre de conférences des Nations Unies à Bangkok, Thaïlande, à l’occasion de la Journée internationale de la femme, 8 mars 2007.


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De g. à dr. : Mme Joana Merlin-Scholtes, Coordonnateur résident des Nations Unies en Thaïlande et Représentant résident du PNUD en Thaïlande, le Dr Peter Piot, Directeur exécutif de l’ONUSIDA et M. Kim Hak-Su, Sous-secrétaire général des Nations Unies et Secrétaire exécutif de la CESAP, au Centre de conférences des Nations Unies à Bangkok, Thaïlande, à l’occasion de la Journée internationale de la femme, 8 mars 2007.


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De g. à dr. : le Dr Peter Piot, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Mme Joana Merlin-Scholtes, Coordonnateur résident des Nations Unies en Thaïlande et Représentant résident du PNUD en Thaïlande, M. Kim Hak-Su, Sous-secrétaire général des Nations Unies et Secrétaire exécutif de la CESAP, Mme Jean D'Cunha, Directeur du Programme régional de l’UNIFEM (Asie de l’Est et du Sud-Est) et Mme Thelma Kay, Directeur de la Division des problèmes sociaux émergents, CESAP, au cours de la séance d’ouverture des manifestions à l’occasion de la Journée internationale de la femme, Centre de conférences des Nations Unies à Bangkok, Thaïlande. 8 mars 2007.


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M. Kim Hak-Su, Sous-secrétaire général des Nations Unies et Secrétaire exécutif de la CESAP au cours de son discours d’ouverture à l’occasion de la Journée internationale de la femme, Centre de conférences des Nations Unies à Bangkok, Thaïlande. 8 mars 2007.


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Le Dr Peter Piot, Directeur exécutif de l’ONUSIDA au cours de son intervention à l’occasion de la Journée internationale de la femme, Centre de conférences des Nations Unies à Bangkok, Thaïlande. 8 mars 2007.


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Mme Thelma Kay, Directeur de la Division des problèmes sociaux émergents à la CESAP, au cours de la manifestation organisée à l’occasion de la Journée internationale de la femme 2007 au Centre de conférences des Nations Unies à Bangkok, Thaïlande. 8 mars 2007.


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Mme Jean D'Cunha, Directeur du Programme régional de l’UNIFEM (Asie de l’Est et du Sud-Est) au cours de la manifestation organisée au Centre de conférences des Nations Unies à Bangkok, Thaïlande, à l’occasion de la Journée internationale de la femme, le 8 mars 2007.


Toutes les photos au Centre de conférences des Nations Unies : Daniel Tshin


Liens:
Lire la déclaration du Directeur exécutif de l’ONUSIDA : - S’attaquer aux problèmes sexospécifiques et au sida : une obligation absolue (pdf, 29,3 Kb) (en anglais)

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