
Feature Story
UNAIDS demande aux parlementaires francophones de se concentrer sur un accès égalitaire pour les services vitaux
13 juillet 2013
13 juillet 2013 13 juillet 2013
Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA lors de son discours à la 39e réunion de l'Assemblée parlementaire francophone, Abidjan, Côte d’Ivoire, 11 juillet 2013.
Photo : ONUSIDA
Lors de la 39e réunion de l'Assemblée parlementaire francophone (APF), les parlementaires de l'ensemble du monde francophone se sont réunis du 9 au 12 juillet à Abidjan, Côte d’Ivoire, pour discuter le thème de la réunion « Les parlementaires au cœur de la construction des nations ».
Les priorités de l'agenda des parlementaires étaient les questions relatives à l'inclusion et à la protection égalitaire comme pierres angulaires fondamentales pour des sociétés stables et un développement durable.
Tirant les leçons apprises de la riposte au sida, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, a souligné l'importance de la garantie de l'inclusion sociale, « Nous devons répondre à la dimension humaine de l'épidémie par le VIH, mettre fin à la discrimination et garantir l'accès aux services pour les femmes et les filles, les prisonniers, les migrants, les travailleurs du sexe, les consommateurs de drogues injectables et les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes.
Nous devons répondre à la dimension humaine de l'épidémie par le VIH, mettre fin à la discrimination et garantir l'accès aux services pour les femmes et les filles, les prisonniers, les migrants, les travailleurs du sexe, les consommateurs de drogues injectables et les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes
Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA
Ses réflexions ont été entendues par le Secrétaire général de l'APF, Jacques Legendre, « Un accès inégalitaire aux médicaments pour les personnes vivant avec le VIH de par le monde est intolérable. »
Le parlement de la jeunesse francophone ajoute au message d'inclusion la nécessité de renforcer l'éducation sur la prévention du VIH et placer les droits de l'homme au centre des efforts pour mettre fin à l'épidémie.
En dépit des récents progrès, la riposte au sida dans les pays à revenu faible ou intermédiaire qui sont membres de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) n'a pas montré les mêmes résultats que ceux d'autres pays. En 2011, la couverture pour le traitement contre le VIH dans les pays de l'OIF de l'Afrique subsaharienne était de 43% par rapport aux 59% des pays non OIF de la région.
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Press Release
L’ONUSIDA exhorte les pays à élargir rapidement l’accès aux médicaments antirétroviraux afin de maximiser les bénéfices de la prévention et du traitement du VIH
13 juillet 2013 13 juillet 2013ABUJA, Nigeria /GENÈVE, 13 juillet 2013 – Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) vient de lancer un nouveau cadre conceptuel qui doit accélérer l’action consistant à mettre 15 millions de personnes sous traitement antirétroviral d’ici à 2015 ; c’est l’objectif fixé par les États membres des Nations Unies en 2011.
Intitulé Traitement 2015, ce cadre conceptuel offre aux pays et partenaires des moyens à la fois pratiques et novateurs d’augmenter le nombre de personnes qui ont accès aux médicaments antirétroviraux. Ces médicaments permettront non seulement aux personnes atteintes du VIH de vivre plus longtemps et en meilleure santé, mais ils contribueront également à la prévention de nouvelles infections au VIH.
« Atteindre l’objectif de 2015 constituera une étape déterminante », a déclaré Michel Sidibé, directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Les pays et partenaires doivent investir des ressources et des efforts de façon urgente et stratégique afin de garantir que l’accès aux services de prévention et de traitement du VIH devienne véritablement universel. »
Développée en consultation avec une gamme de partenaires, l’initiative Traitement 2015 prend en compte les nouvelles Lignes directrices consolidées sur l’utilisation des antirétroviraux pour le traitement et la prévention de l’infection au VIH lancées le mois derniers par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Ces lignes directrices préconisent un démarrage beaucoup plus précoce du traitement antirétroviral pour les personnes vivant avec le VIH.
« L’intensification de la couverture du traitement antirétroviral est un exemple de réussite mondiale sans précédent pour la santé publique. Le maintien de cette dynamique nécessitera le démarrage plus précoce du traitement et des moyens novateurs permettant à davantage de personnes d’accéder notamment aux traitements à prise unique quotidienne recommandés par les nouvelles lignes directrices de l’OMS », a affirmé le Dr. Margaret Chan, directrice générale de l’OMS. « Le renforcement significatif de l’accès à ces médicaments nous procure une chance unique d’inverser le cours de cette épidémie de façon irréversible. »
« Accroître l’accès au traitement antirétroviral est essentiel pour libérer l'humanité du sida en l'espace d'une génération », a ajouté l’Ambassadeur Eric Goosby, coordonnateur du Programme de lutte mondiale contre le sida des États-Unis. « Le PEPFAR est fermement résolu à poursuivre son action avec ses pays partenaires et d’autres parties prenantes afin d’aider à transformer cette vision en réalité, mais nous devons tous partager la responsabilité afin d’y parvenir. »
Traitement 2015 met l’accent sur l’importance des services de dépistage et de conseil en matière de VIH en tant que vecteurs de l’élargissement de l’accès au traitement antirétroviral. Ce rapport insiste aussi sur le fait que des efforts supplémentaires sont indispensables pour normaliser le dépistage du VIH, indiquant par ailleurs que l’exécution de campagnes de dépistage au niveau communautaire a permis d’obtenir des résultats extrêmement positifs dans des pays tels que le Kenya, le Malawi, l’Afrique du Sud, l’Ouganda, la République unie de Tanzanie et la Zambie.
« Nous devons travailler dur afin de vaincre le VIH et de l’éliminer en tant que menace pour la santé publique, et un effort concerté de la part de tous les partenaires sera nécessaire pour y parvenir », a conclu Mark Dybul, directeur exécutif du Fonds Mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.
Traitement 2015 met en relief trois piliers fondamentaux essentiels pour atteindre l’objectif de 2015 : la demande (augmenter la demande en services de dépistage et de traitement du VIH), l’investissement (mobiliser les ressources et améliorer l’efficacité et l’efficience des dépenses) et la mise en œuvre (s’assurer que davantage de personnes aient accès au traitement antirétroviral).
Le rapport révèle que 9 personnes éligibles au traitement antirétroviral mais n’y ayant pas accès sur 10 se trouvent dans seulement 30 pays différents*. Traitement 2015 souligne qu’une attention particulière accordée à l’intensification de la couverture des services de dépistage et de traitement du VIH dans ces 30 pays aurait un impact significatif sur la trajectoire de l’épidémie de sida à l’échelle mondiale. Le cadre conceptuel appelle également tous les pays à utiliser les meilleures données disponibles pour identifier les zones géographiques et les populations clés présentant une forte prévalence de VIH et un besoin non satisfait disproportionné en traitement antirétroviral.
Traitement 2015 encourage les pays à améliorer les programmes du secteur public, mais aussi à tirer parti des services de soins et de prise en charge du VIH fournis par les organisations de la société civile et les organisations confessionnelles. Le document souligne en outre que les agents de santé communautaires peuvent dispenser près de 40 % des soins liés au VIH et que les services de dépistage et de traitement doivent être décentralisés afin d’en faciliter l’accès. Le cadre conceptuel met également en relief le besoin de s’assurer que les populations défavorisées les plus exposées bénéficient d’un accès équitable aux services de dépistage et de traitement du VIH.
*Angola, Brésil, Chine, Cameroun, République centrafricaine, Tchad, Colombie, Côte d’Ivoire, République démocratique du Congo, Éthiopie, Ghana, Inde, Indonésie, Kenya, Lesotho, Malawi, Mozambique, Birmanie, Nigeria, Fédération de Russie, Afrique du Sud, Soudan du Sud, Thaïlande, Togo, Ouganda, Ukraine, République unie de Tanzanie, Vietnam, Zambie et Zimbabwe.
Contact
ONUSIDA AbujaJeanne Seck
tel. +221 77 56 50 235
seckj@unaids.org
ONUSIDA Genève
Sophie Barton-Knott
tel. +41 79 514 6896 / +41 22 791 1697
bartonknotts@unaids.org
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Une plus grande intégration du VIH dans l'agenda de santé et de développement plus élargi au Myanmar : défis et opportunités
12 juillet 2013
12 juillet 2013 12 juillet 2013
Mme Jan Beagle, Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA, Gestion et gouvernance lors de sa visite du Mingalardon Specialist Hospital, l'un des plus grands fournisseurs public en thérapie antirétrovirale du pays.
Lors d'une visite officielle au Myanmar, Jan Beagle, Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA, Gestion et gouvernance appelle pour une plus grande intégration du VIH dans l'agenda de santé et de développement plus élargi. Lors de ses interactions avec les officiels du gouvernement, les parlementaires, les leaders femmes et les représentants de la société civile, Madame Beagle a également souligné l'importance d'une riposte au sida centrée sur l'individu pour que les systèmes et services soient basés sur les besoins et les réalités des personnes.
Après 50 ans de dictature militaire, le Myanmar expérimente une plus grande liberté politique et un changement économique, y compris un afflux d'aide étrangère et de capital privé dans le pays. Ceci présente des occasions de réformes qui peuvent avoir un impact direct sur les personnes vivant avec et touchées par le VIH.
Ceci est une formidable opportunité pour les personnes du Myanmar et pour la riposte au sida. Aligner et coordonner les efforts relatifs au VIH dans le cadre d'une approche intégrée de la santé et du développement sauvera des vies, réduira les coûts et tirera les meilleurs bénéfices par rapport à l'argent investi
Jan Beagle, Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA, Gestion et gouvernance
Pour renforcer encore davantage la responsabilisation et la gouvernance, le Myanmar a mis en place un nouveau Comité de coordination du secteur de santé. Le comité endosse la principale responsabilité pour les partenaires de santé et les parties prenantes dans tout le pays. Les officiels espèrent qu'avec une meilleure coordination le Myanmar sera en mesure d'augmenter l'accès aux services de santé et d'informations essentiels.
En mai 2013, le Myanmar est devenu le premier pays d'Asie et du Pacifique à postuler avec succès au nouveau modèle de financement du Fonds mondial pour le VIH, la tuberculose et le paludisme. Le Fonds mondial a versé plus de 161,2 millions US$ pour le VIH pour la période 2013-2016.
« Ceci est une formidable opportunité pour les personnes du Myanmar et pour la riposte au sida, » déclare Madame Beagle. « Aligner et coordonner les efforts relatifs au VIH dans le cadre d'une approche intégrée de la santé et du développement sauvera des vies, réduira les coûts et tirera les meilleurs bénéfices par rapport à l'argent investi, » ajoute t-elle. Madame Beagle note par exemple que l'intégration des services pour la prévention des nouvelles infections par le VIH chez les enfants dans les programmes de santé maternelle et pédiatrique produira de plus grands résultats que s'ils étaient considérés comme des initiatives et des systèmes isolés.
Il y a environ 200 000 personnes vivant avec le VIH au Myanmar et le pays détient la troisième prévalence du VIH la plus élevée dans la région Asie-Pacifique à 0,47%. La prévalence du VIH parmi les populations les plus touchées est même plus élevée. Selon des estimations nationales, en 2012, la prévalence du VIH chez les consommateurs de drogues était de 18% ; la prévalence du VIH chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les professionnelles du sexe était de 8,9% et 7,1% respectivement. La couverture en traitement antirétroviral est passée de 12% en 2008 à 43% en 2013. Alors que cela représente une augmentation impressionnante, des efforts concertés et des ressources supplémentaires sont nécessaires pour garantir un accès renforcé et durable du traitement.
Au Mingalardon Specialist Hospital, l'un des plus grands fournisseurs public en thérapie antirétrovirale du pays, Madame Beagle a réitéré la nécessité d'une approche centrée sur les personnes pour garantir un plus grand accès aux services de lutte contre le VIH. Dr Htin Aung Soe, un spécialise pour le traitement du VIH, a souligné comment la riposte au sida a eu un impact positif sur le renforcement du système de santé dans son ensemble.
Combattre la stigmatisation et la discrimination

La Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA, Gestion et gouvernance, Jan Beagle (à gauche) avec l'Ambassadrice mondiale de l'ONUSIDA pour la discrimination zéro, San Suu Kyi.
Des groupes communautaires ont soulevé des préoccupations sur le fait que des lois, des politiques et des pratiques punitives ont généré une stigmatisation et une discrimination plus fortes à l'encontre des personnes vivant avec le VIH. Ils ont cité en particulier le lieu de travail et les structures sanitaires. Lors de la réunion, les parties prenantes ont demandé une approche holistique du sida ce qui augmenterait l'accès aux services tout en créant un environnement favorable.
Aung San Suu Kyi, Ambassadrice mondiale de l'ONUSIDA pour la discrimination zéro et Madame Beagle ont discuté toute une série de questions en relation avec la stigmatisation et la discrimination, les inégalités et la responsabilisation des femmes. Elle a souligné la nécessite d'augmenter la sensibilisation sur le VIH et d'avoir des discussions ouvertes sur la prévention du VIH. Daw Aung San Suu Kyi a également réitéré son appel de compassion pour toutes les personnes vivant avec le VIH.
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Les organisations de la société civile africaine en appellent aux gouvernements afin d'intensifier les efforts pour mettre un terme à l'épidémie de sida
11 juillet 2013
11 juillet 2013 11 juillet 2013
Les participants de la réunion qui s'est tenue à Abuja, Nigéria, les 4 et 5 juillet 2013.
Les représentants de plus de 100 organisations de la société civile (OSC) de 42 pays encouragent les leaders africains afin d'intensifier leurs efforts pour mettre un terme à l'épidémie de sida d'ici 2030. L'appel a été lancé lors d'une réunion technique qui s'est tenue à Abuja, Nigéria, du 4 au 5 juillet. Cette réunion faisait partie intégrante des événements à la veille du Abuja +12 Sommet spécial de l'Union africaine sur le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme qui se tiendra dans la capitale du Nigéria du 15 au 16 juillet 2013.
La réunion avait pour but d'évaluer les progrès réalisés dans la mise en œuvre de la Déclaration d'Abuja de 2001. Elle a également donné l'occasion de discuter les problèmes essentiels dans les débats d'après 2015.
Les représentants des OSC ont demandé aux gouvernements de faire de la prévention du VIH une pierre angulaire dans les ripostes au sida afin de remplir les exigences établies lors de la Réunion de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations Unies sur le sida 2011. Les représentants des OSC ont, dans un appel à action, également demandé aux gouvernements « d'accorder une attention particulière sur l'impact des questions relatives au VIH affectant les enfants, les adolescents, les femmes et les filles ». Des recommandations supplémentaires comprenaient l'accélération de l'intégration des services liés au VIH, à la tuberculose et au paludisme, la réalisation du financement complet des budgets de santé et l'ajout des frais de santé par tête pour s'approcher des 15% selon les engagements financiers d'Abuja.
Les recommandations de la réunion de la société civile ont été revues lors d'une réunion d'experts qui s'est tenue les 8 et 9 juillet ; elles seront reconsidérées par les Chefs d'État lors du Sommet spécial.
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Le Président Obama déclare que l'Afrique du Sud montre la voie pour une génération sans sida
08 juillet 2013
08 juillet 2013 08 juillet 2013
Le Président des Etats-Unis d'Amérique, Barack Obama, en discussion avec l'Archevêque Desmond Tutu lors de sa visite de la Fondation Archbishop Desmond Tutu HIV Foundation (DTHF).
Photo : DTHF
Le Président des Etats-Unis d'Amérique, Barack Obama, a souligné la faisabilité pour atteindre l'objectif d'une génération sans sida lors de sa visite de la Fondation Archbishop Desmond Tutu HIV Foundation (DTHF) Youth Centre basée au Cap, Afrique du Sud. Le Président Obama a visité la Fondation le 30 juin lors de sa visite officielle de trois jours en Afrique - Sénégal, Tanzanie et Afrique du Sud.
"Nous avons la possibilité d'atteindre l'objectif d'une génération sans sida en garantissant que chacun dans notre famille humaine soit capable de profiter de sa vie, d'avoir sa famille et réussisse à être en bonne santé, ici en Afrique et partout dans le monde", déclare le Président Obama.
Fondée au début des années 90, la Fondation DTHF fournit prévention, traitement, recherche et formation en matière de VIH et de tuberculose ainsi que des services de management pour les communautés à l'ouest du Cap, tout particulièrement aux habitants des townships qui sont les plus exposés au risque d'infection.
Son centre pour les jeunes, ouvert en 2011 avec l'aide de différents partenaires du secteur privé et international, y compris le Plan présidentiel américain d'aide d'urgence à la lutte contre le sida (PEPFAR), propose des services de santé, de compétences psychosociales et éducatives, soutient plus de 2000 jeunes qui sont enregistrés.
« Merci aux citoyens américains pour la contribution faite par le PEPFAR pour notre lutte contre la tuberculose, le VIH et le paludisme, pas seulement ici, mais aussi dans d'autres parties de l'Afrique, » déclare l'Archevêque Tutu. « Ici en Afrique nous parlons de ‘Ubuntu’— nous disons qu'une personne est une personne au travers d'une autre personne. »
Ces dernières années, l'Afrique du Sud, qui est victime de la plus importante épidémie de VIH du monde, a fait des progrès remarquables dans sa riposte au sida. En 2011, l'Afrique du Sud a enregistré une réduction de 41% des nouvelles infections à VIH depuis 2001. L'élargissement des programmes de traitement du VIH dans le pays a permis à plus de 2 millions de personnes vivant avec le VIH d'accéder à des traitements vitaux et des services de soins en 2012. Par ailleurs, entre 2009-2012, les nouvelles infections par le VIH chez les enfants ont baissé de 63% dans le pays.
« L'Afrique du Sud a supporté une lourde charge par rapport au VIH, mais la bonne nouvelle est que le pays montre maintenant la voie en prenant soin de ses citoyens, préparant le terrain vers un avenir plus brillant pour les sud-africains, » indique le Président Obama.
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Le Président du Gabon s'engage à passer en revue les progrès réalisés sur la mise en œuvre de la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU sur le VIH
09 juillet 2013
09 juillet 2013 09 juillet 2013
Le Président Ali Bongo Ondimba du Gabon lors de son allocution de commémoration du centenaire de l'hôpital Albert Schweitzer.
Le Président Ali Bongo Ondimba du Gabon s'est engagé à organiser une réunion en 2013 pour passer en revue les progrès réalisés sur la mise en œuvre de la résolution 1983 du Conseil de sécurité de l'ONU sur le VIH.
L'annonce a été faite lors d'une réunion avec le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, qui visitait le pays pour célébrer le 100e anniversaire de l'hôpital Albert Schweitzer au Gabon.
En 2011, le Gabon, alors Président du Conseil de sécurité comptait sur la résolution 1983 du Conseil de sécurité qui en appelait à une augmentation des efforts des États membres de l’ONU dans le cadre des missions de maintien de la paix. Elle appelle également à aligner les efforts de prévention du VIH auprès du personnel en uniforme avec les efforts visant à mettre fin à la violence sexuelle en période de conflit et au lendemain de conflits.
M. Sidibé a salué l'annonce, « le Gabon a été une vitrine pour l'Afrique ».

De gauche à droite : Declan Okpalaeke, Président du comité de pilotage de l'Association des journalistes de santé africains, Nigéria ; Irina Bokova, Directeur général, UNESCO ; Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA.
Plus de 350 personnalités, incluant des lauréats du Prix Nobel, des experts en science et en médecine, des représentants du secteur privé et de la société civile ainsi que des descendants d'Albert Schweitzer ont participé à la célébration du centenaire qui s'est tenue les 6 et 7 juillet 2013 à Lambaréné, Gabon où se trouve l'hôpital et à Libreville, la capitale du pays.
Le Dr Schweitzer est arrivé à Lambaréné en 1913. Il était considéré comme l'un des plus grands médecins humanistes du 20è siècle. L'hôpital qu'il a fondé est encore en activité ; il est aujourd'hui devenu l'un des centres régionaux pilotes.
Les participants ont également assisté à un symposium scientifique international sur le VIH, la malaria et la tuberculose. Le Président Bongo a souligné la nécessité d'augmenter l'utilisation des technologies pour améliorer l'efficacité des soins aux patients. Il a également réaffirmé son engagement pour faire du Gabon un centre régional dédié à la santé maternelle et pédiatrique.
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Science, spiritualité et santé dans la riposte au sida
09 juillet 2013
09 juillet 2013 09 juillet 2013
De gauche à droite : Jan Beagle, Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA, Gestion et gouvernance ; Sa Sainteté Sri Sri Ravi Shankar ; Dr Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA, Programme.
Photo : ONUSIDA
Le leader spirituel indien et l'ambassadeur de la paix, Sa Sainteté Sri Sri Ravi Shankar, a fait une visite officielle au siège de l'ONUSIDA à Genève le 2 juillet 2013 pour discuter avec le personnel et les invités des questions autour de la science, la spiritualité et la santé dans la riposte au sida.
Les remarques de Sa Sainteté Sri Sri étaient dirigées sur un nombre de questions essentielles comprenant la prévention en matière de VIH, la violence sexuelle et sexiste, la mobilisation des communautés ainsi que la stigmatisation et la discrimination. Il a déclaré « La noble cause est de stopper le VIH dans notre génération. Il a été découvert par notre génération et c'est à notre génération d'y mettre fin, nous ne devons pas le léguer à la prochaine génération. Nous devons apprendre du passé, vivre au présent et influencer le futur. »
Il a souligné que l'action collective était nécessaire pour former et soutenir des structures de gouvernance optimales, améliorer la justice sociale et faire face aux préjudices. Il recommande aussi vivement à la société d'être guidée par l'identité d'être humain et du sens mondial d'appartenance.
Sa Sainteté Sri Sri Ravi Shankar est un défenseur de longue date du sida qui a contribué à engager divers leaders spirituels dans la riposte au sida. En 2008 et à nouveau en 2010, il a assisté à des sommets de leaders inter-religieux de haut niveau sur le VIH. Il a également co-présidé le sommet des leaders inter-religieux de haut niveau sur le VIH à La Haye en 2010. Son organisation non gouvernementale, la Fondation de l'Art de vivre, a joué un rôle en Inde dans la mobilisation de l'opinion publique pour le changement, le refus de la violence et le changement des lois.
Le Dr Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA, Programme a remercié Sa Sainteté pour ses remarques et a réaffirmé qu'une approche centrée sur les personnes, y compris les jeunes, était essentielle. Il a conclu que l'engagement des leaders comme Sa Sainteté était d'une importance capitale pour garantir que « personne n'est laissé de côté » dans la riposte au sida.
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L'ONUSIDA s'engage à soutenir les réseaux de femmes vivant avec le VIH pour faire progresser les programmes de lutte contre le cancer du col de l'utérus
03 juillet 2013
03 juillet 2013 03 juillet 2013
Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, au cours du Sommet des Premières dames d'Afrique, Investir dans les femmes : pour une Afrique plus forte. Dar-es-Salaam, Tanzanie, 3 juillet 2013.
Photo : ONUSIDA/S.Lewis
Dans le cadre de son engagement au sein de l'initiative Ruban rose Ruban rouge (RRRR), Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, a promis de soutenir l'action dynamisatrice de l'initiative RRRR, notamment par le biais d'une aide de 100 000 dollars US sur trois ans visant à promouvoir l'engagement des femmes vivant avec le VIH dans la conception et la mise en œuvre des programmes dans les pays du RRRR.
« Dans une approche centrée sur les personnes, nous pouvons garantir que les femmes disposent d'un accès holistique aux services de santé essentiels », a déclaré M. Sidibé. « L'ONUSIDA est fier de jouer ce rôle de catalyseur en soutenant les réseaux de femmes vivant avec le VIH afin d'attirer l'attention et de pousser à l'action. »
En collaboration avec des partenaires locaux, l'ONUSIDA soutiendra l'engagement au niveau des communautés dans les pays du RRRR afin de garantir que les services de lutte contre le VIH et le cancer du col de l'utérus soient intégrés dans une approche globale de la santé des femmes et d'aider à diminuer la stigmatisation et la discrimination qui sont souvent un frein à l'accès des femmes aux soins et à l'appui nécessaires.
Dans une approche centrée sur les personnes, nous pouvons garantir que les femmes disposent d'un accès holistique aux services de santé essentiels. L'ONUSIDA est fier de jouer ce rôle de catalyseur en soutenant les réseaux de femmes vivant avec le VIH afin d'attirer l'attention et de pousser à l'action
Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA
M. Sidibé a émis ces remarques à l'occasion du Sommet des Premières dames d'Afrique, soutenu par le George W. Bush Institute et intitulé Investir dans les femmes : pour une Afrique plus forte. Ce sommet met en avant le rôle fondamental joué par les Premières dames pour défendre les intérêts des femmes et des filles, présente des exemples de réussite et de meilleures pratiques en la matière et encourage les partenariats public-privé qui donnent des résultats durables.
Lors de son intervention au cours du Sommet, le Président Bush a souligné qu'« Il n'y a rien de plus important que de sauver des vies humaines ». Il a ensuite ajouté : « Nous ne pouvons pas protéger les femmes du VIH et les laisser mourir du cancer du col de l'utérus ».
L'initiative Ruban rose Ruban rouge (RRRR) est un partenariat innovant qui mobilise des investissements publics et privés dans le domaine de la santé sociale pour la lutte contre le cancer du sein et du col de l'utérus, deux des principales causes de décès dû au cancer chez les femmes, en Afrique subsaharienne et en Amérique latine. Ruban rose Ruban rouge œuvre pour étendre la disponibilité des services vitaux de dépistage du cancer du col de l'utérus et de traitement et d'information sur le cancer du sein, notamment pour les femmes qui vivent avec le VIH. Les partenaires de financement incluent le George W. Bush Institute, le Plan présidentiel américain d'aide d'urgence à la lutte contre le sida (PEPFAR), Susan G. Komen for the Cure et l'ONUSIDA.


William Ruto, Vice-Président du Kenya (au centre), a rencontré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA (à gauche), et le Dr Mark Dybul, Directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.
Feature Story
Le nouveau gouvernement kenyan renforce ses investissements nationaux pour améliorer la santé et la riposte au VIH
02 juillet 2013
02 juillet 2013 02 juillet 2013William Ruto, Vice-Président du Kenya, a rencontré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, et le Dr Mark Dybul, Directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, dans le cadre de leur visite conjointe du pays.
Au cours de cette réunion, le Vice-Président Ruto s'est engagé à renforcer la riposte de son pays au sida et à investir dans la santé et le développement. Il a promis de mettre en œuvre la Feuille de route sur la responsabilité partagée et la solidarité mondiale adoptée par les Chefs d'États africains lors du 19e Sommet de l'Union africaine. Cette Feuille de route offre tout un ensemble de solutions pratiques et propres à l'Afrique pour mettre en place des ripostes durables au sida, à la tuberculose et au paludisme.
Le Vice-Président Ruto a annoncé qu'il souhaitait augmenter les finances dévolues à la santé à l'échelle nationale, par le biais d'un fonds fiduciaire public-privé innovant pour le VIH et les maladies non transmissibles. Le Vice-Président s'est aussi engagé à explorer les différentes possibilités de produire des médicaments au niveau local afin de réduire la dépendance de son pays envers les financements externes et de garantir la durabilité de la riposte au sida.
Pendant leur visite conjointe dans le pays, les deux leaders ont aussi rencontré des représentants du Réseau national pour l'autonomisation des personnes vivant avec le VIH au Kenya (NEPHAK), qui a félicité l'ONUSIDA et le Fonds mondial pour leur rôle crucial dans la fourniture des services aux populations clés les plus exposées au risque.
Quotes
Bien que les pratiques religieuses et culturelles soient multiples au Kenya, le Gouvernement est tenu de fournir des services inclusifs et efficaces à tous, y compris les professionnels du sexe, les consommateurs de drogues, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les personnes emprisonnées.
Le Kenya a une position de leader car il se base sur des preuves concrètes pour orienter sa riposte nationale au sida. Ce pays joue aussi un rôle de tout premier plan en ce qui concerne les droits de l'homme en Afrique, grâce à ses programmes efficaces de lutte contre le VIH qui ciblent les besoins des populations clés les plus exposées au risque.
Afin d'investir pour obtenir des résultats, nous devons mettre les ressources financières à disposition dans les régions géographiques et au sein des groupes de la population les plus aptes à produire un impact sur la vie des gens et à générer le retour sur investissement le plus optimal.
Introduire l'agenda des droits de l'homme dans la riposte au sida est difficile et nous remercions l'ONUSIDA et le Fonds mondial pour leur partenariat en faveur de la lutte pour l'accès aux services de prévention, de traitement et de soins en matière de VIH auprès des populations clés.

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Investir dans les femmes : pour une Afrique plus forte
02 juillet 2013
02 juillet 2013 02 juillet 2013
Ouverture du Sommet des Premières dames africaines Investir dans les femmes : pour une Afrique plus forte, organisé par le George W. Bush Institute, en partenariat avec ExxonMobil, Tanzanie, 2 juillet 2013.
Mme Laura Bush et Mme Michelle Obama se sont jointes aujourd'hui aux Premières dames d'Afrique réunies en Tanzanie afin de défendre une meilleure santé et un meilleur bien-être des femmes en Afrique. L'ancienne et l'actuelle Première dame des États-Unis, accompagnées de l'ancien Président George Bush ainsi que du Président tanzanien M. Kikwete et de son épouse, ont ouvert officiellement le Sommet des Premières dames d'Afrique intitulé Investir dans les femmes : pour une Afrique plus forte, organisé par le George W. Bush Institute en partenariat avec ExxonMobil.
Ce sommet, qui se tient les 2 et 3 juillet, a pour objectif de mettre en avant le rôle fondamental joué par les Premières dames pour défendre les intérêts des femmes et des filles, de présenter des exemples de réussite et de meilleures pratiques en la matière et d'encourager les partenariats public-privé qui donnent des résultats durables pour les femmes en Afrique.
Les participants évoqueront la manière dont l'inclusion et la participation active des femmes dans tous les secteurs de la société permettent d'accroître la stabilité et la prospérité des pays. Ils se pencheront également sur la façon dont l'éducation d'une fille influe sur l'âge auquel elle se marie, le nombre d'enfants qu'elle a, l'éducation de ses enfants, la santé de sa famille et sa capacité à trouver un emploi rémunérateur.
Des sessions seront organisées sur le thème de la santé des femmes, en particulier les cancers féminins, de l'éducation des femmes et des filles et des opportunités économiques pour les femmes offertes par la création d'entreprise, les technologies et l'innovation agricole.
Pour la deuxième journée du sommet, Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, participera à une table ronde avec la Première dame de Zambie, le Dr Christine Kaseba, et l'Ambassadrice Nancy Brinker, fondatrice et Présidente de Global Strategy of Susan G. Komen for the Cure, portant sur la nécessité d'un ensemble complet de services de santé destinés aux femmes.
Les participants à cette table ronde évoqueront les progrès du Ruban rose Ruban rouge, un partenariat innovant travaillant sur l'élargissement de l'accès au dépistage vital du cancer du col de l'utérus, aux traitements et à l'information sur le cancer du sein, en particulier pour les femmes vivant avec le VIH, sous la forme d'une méthode novatrice de rapprochement des partenaires publics et privés afin de soutenir les efforts des pays en faveur de l'élargissement de l'accès à ces services.
Les avancées de cette initiative depuis son lancement en septembre 2011 seront présentées et des rapports sur l'exemple de la Zambie montreront comment les plates-formes de santé existantes ont été améliorées pour étendre les services et accélérer les progrès de la lutte contre le VIH, le cancer du col de l'utérus et le cancer du sein. La table ronde sera l'occasion de souligner le rôle du leadership national, notamment celui des Premières dames, et la manière dont les gouvernements, les organisations sans but lucratif et les entreprises privées doivent travailler efficacement main dans la main pour sauver des vies.
L'ONUSIDA est membre fondateur du partenariat Ruban rose Ruban rouge, en collaboration avec le George W. Bush Institute, le Plan présidentiel américain d'aide d'urgence à la lutte contre le sida (PEPFAR) et Susan G. Komen for the Cure.