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Une plus grande intégration du VIH dans l'agenda de santé et de développement plus élargi au Myanmar : défis et opportunités

12 juillet 2013

Mme Jan Beagle, Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA, Gestion et gouvernance lors de sa visite du Mingalardon Specialist Hospital, l'un des plus grands fournisseurs public en thérapie antirétrovirale du pays.

Lors d'une visite officielle au Myanmar, Jan Beagle, Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA, Gestion et gouvernance appelle pour une plus grande intégration du VIH dans l'agenda de santé et de développement plus élargi. Lors de ses interactions avec les officiels du gouvernement, les parlementaires, les leaders femmes et les représentants de la société civile, Madame Beagle a également souligné l'importance d'une riposte au sida centrée sur l'individu pour que les systèmes et services soient basés sur les besoins et les réalités des personnes.

Après 50 ans de dictature militaire, le Myanmar expérimente une plus grande liberté politique et un changement économique, y compris un afflux d'aide étrangère et de capital privé dans le pays. Ceci présente des occasions de réformes qui peuvent avoir un impact direct sur les personnes vivant avec et touchées par le VIH.

Ceci est une formidable opportunité pour les personnes du Myanmar et pour la riposte au sida. Aligner et coordonner les efforts relatifs au VIH dans le cadre d'une approche intégrée de la santé et du développement sauvera des vies, réduira les coûts et tirera les meilleurs bénéfices par rapport à l'argent investi

Jan Beagle, Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA, Gestion et gouvernance

Pour renforcer encore davantage la responsabilisation et la gouvernance, le Myanmar a mis en place un nouveau Comité de coordination du secteur de santé. Le comité endosse la principale responsabilité pour les partenaires de santé et les parties prenantes dans tout le pays. Les officiels espèrent qu'avec une meilleure coordination le Myanmar sera en mesure d'augmenter l'accès aux services de santé et d'informations essentiels.

En mai 2013, le Myanmar est devenu le premier pays d'Asie et du Pacifique à postuler avec succès au nouveau modèle de financement du Fonds mondial pour le VIH, la tuberculose et le paludisme. Le Fonds mondial a versé plus de 161,2 millions US$ pour le VIH pour la période 2013-2016.

« Ceci est une formidable opportunité pour les personnes du Myanmar et pour la riposte au sida, » déclare Madame Beagle. « Aligner et coordonner les efforts relatifs au VIH dans le cadre d'une approche intégrée de la santé et du développement sauvera des vies, réduira les coûts et tirera les meilleurs bénéfices par rapport à l'argent investi, » ajoute t-elle. Madame Beagle note par exemple que l'intégration des services pour la prévention des nouvelles infections par le VIH chez les enfants dans les programmes de santé maternelle et pédiatrique produira de plus grands résultats que s'ils étaient considérés comme des initiatives et des systèmes isolés.

Il y a environ 200 000 personnes vivant avec le VIH au Myanmar et le pays détient la troisième prévalence du VIH la plus élevée dans la région Asie-Pacifique à 0,47%. La prévalence du VIH parmi les populations les plus touchées est même plus élevée. Selon des estimations nationales, en 2012, la prévalence du VIH chez les consommateurs de drogues était de 18% ; la prévalence du VIH chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les professionnelles du sexe était de 8,9% et 7,1% respectivement. La couverture en traitement antirétroviral est passée de 12% en 2008 à 43% en 2013. Alors que cela représente une augmentation impressionnante, des efforts concertés et des ressources supplémentaires sont nécessaires pour garantir un accès renforcé et durable du traitement.

Au Mingalardon Specialist Hospital, l'un des plus grands fournisseurs public en thérapie antirétrovirale du pays, Madame Beagle a réitéré la nécessité d'une approche centrée sur les personnes pour garantir un plus grand accès aux services de lutte contre le VIH. Dr Htin Aung Soe, un spécialise pour le traitement du VIH, a souligné comment la riposte au sida a eu un impact positif sur le renforcement du système de santé dans son ensemble.

Combattre la stigmatisation et la discrimination

La Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA, Gestion et gouvernance, Jan Beagle (à gauche) avec l'Ambassadrice mondiale de l'ONUSIDA pour la discrimination zéro, San Suu Kyi.

Des groupes communautaires ont soulevé des préoccupations sur le fait que des lois, des politiques et des pratiques punitives ont généré une stigmatisation et une discrimination plus fortes à l'encontre des personnes vivant avec le VIH. Ils ont cité en particulier le lieu de travail et les structures sanitaires. Lors de la réunion, les parties prenantes ont demandé une approche holistique du sida ce qui augmenterait l'accès aux services tout en créant un environnement favorable.

Aung San Suu Kyi, Ambassadrice mondiale de l'ONUSIDA pour la discrimination zéro et Madame Beagle ont discuté toute une série de questions en relation avec la stigmatisation et la discrimination, les inégalités et la responsabilisation des femmes. Elle a souligné la nécessite d'augmenter la sensibilisation sur le VIH et d'avoir des discussions ouvertes sur la prévention du VIH. Daw Aung San Suu Kyi a également réitéré son appel de compassion pour toutes les personnes vivant avec le VIH.

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Les organisations de la société civile africaine en appellent aux gouvernements afin d'intensifier les efforts pour mettre un terme à l'épidémie de sida

11 juillet 2013

Les participants de la réunion qui s'est tenue à Abuja, Nigéria, les 4 et 5 juillet 2013.

Les représentants de plus de 100 organisations de la société civile (OSC) de 42 pays encouragent les leaders africains afin d'intensifier leurs efforts pour mettre un terme à l'épidémie de sida d'ici 2030. L'appel a été lancé lors d'une réunion technique qui s'est tenue à Abuja, Nigéria, du 4 au 5 juillet. Cette réunion faisait partie intégrante des événements à la veille du Abuja +12 Sommet spécial de l'Union africaine sur le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme qui se tiendra dans la capitale du Nigéria du 15 au 16 juillet 2013.

La réunion avait pour but d'évaluer les progrès réalisés dans la mise en œuvre de la Déclaration d'Abuja de 2001. Elle a également donné l'occasion de discuter les problèmes essentiels dans les débats d'après 2015.

Les représentants des OSC ont demandé aux gouvernements de faire de la prévention du VIH une pierre angulaire dans les ripostes au sida afin de remplir les exigences établies lors de la Réunion de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations Unies sur le sida 2011. Les représentants des OSC ont, dans un appel à action, également demandé aux gouvernements « d'accorder une attention particulière sur l'impact des questions relatives au VIH affectant les enfants, les adolescents, les femmes et les filles ». Des recommandations supplémentaires comprenaient l'accélération de l'intégration des services liés au VIH, à la tuberculose et au paludisme, la réalisation du financement complet des budgets de santé et l'ajout des frais de santé par tête pour s'approcher des 15% selon les engagements financiers d'Abuja.

Les recommandations de la réunion de la société civile ont été revues lors d'une réunion d'experts qui s'est tenue les 8 et 9 juillet ; elles seront reconsidérées par les Chefs d'État lors du Sommet spécial.

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Le Président Obama déclare que l'Afrique du Sud montre la voie pour une génération sans sida

08 juillet 2013

Le Président des Etats-Unis d'Amérique, Barack Obama, en discussion avec l'Archevêque Desmond Tutu lors de sa visite de la Fondation Archbishop Desmond Tutu HIV Foundation (DTHF).
Photo : DTHF

Le Président des Etats-Unis d'Amérique, Barack Obama, a souligné la faisabilité pour atteindre l'objectif d'une génération sans sida lors de sa visite de la Fondation Archbishop Desmond Tutu HIV Foundation (DTHF) Youth Centre basée au Cap, Afrique du Sud. Le Président Obama a visité la Fondation le 30 juin lors de sa visite officielle de trois jours en Afrique - Sénégal, Tanzanie et Afrique du Sud.

"Nous avons la possibilité d'atteindre l'objectif d'une génération sans sida en garantissant que chacun dans notre famille humaine soit capable de profiter de sa vie, d'avoir sa famille et réussisse à être en bonne santé, ici en Afrique et partout dans le monde", déclare le Président Obama.

Fondée au début des années 90, la Fondation DTHF fournit prévention, traitement, recherche et formation en matière de VIH et de tuberculose ainsi que des services de management pour les communautés à l'ouest du Cap, tout particulièrement aux habitants des townships qui sont les plus exposés au risque d'infection.

Son centre pour les jeunes, ouvert en 2011 avec l'aide de différents partenaires du secteur privé et international, y compris le Plan présidentiel américain d'aide d'urgence à la lutte contre le sida (PEPFAR), propose des services de santé, de compétences psychosociales et éducatives, soutient plus de 2000 jeunes qui sont enregistrés.

« Merci aux citoyens américains pour la contribution faite par le PEPFAR pour notre lutte contre la tuberculose, le VIH et le paludisme, pas seulement ici, mais aussi dans d'autres parties de l'Afrique, » déclare l'Archevêque Tutu. « Ici en Afrique nous parlons de ‘Ubuntu’— nous disons qu'une personne est une personne au travers d'une autre personne. »

Ces dernières années, l'Afrique du Sud, qui est victime de la plus importante épidémie de VIH du monde, a fait des progrès remarquables dans sa riposte au sida. En 2011, l'Afrique du Sud a enregistré une réduction de 41% des nouvelles infections à VIH depuis 2001. L'élargissement des programmes de traitement du VIH dans le pays a permis à plus de 2 millions de personnes vivant avec le VIH d'accéder à des traitements vitaux et des services de soins en 2012. Par ailleurs, entre 2009-2012, les nouvelles infections par le VIH chez les enfants ont baissé de 63% dans le pays.

« L'Afrique du Sud a supporté une lourde charge par rapport au VIH, mais la bonne nouvelle est que le pays montre maintenant la voie en prenant soin de ses citoyens, préparant le terrain vers un avenir plus brillant pour les sud-africains, » indique le Président Obama.

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Le Président du Gabon s'engage à passer en revue les progrès réalisés sur la mise en œuvre de la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU sur le VIH

09 juillet 2013

Le Président Ali Bongo Ondimba du Gabon lors de son allocution de commémoration du centenaire de l'hôpital Albert Schweitzer.

Le Président Ali Bongo Ondimba du Gabon s'est engagé à organiser une réunion en 2013 pour passer en revue les progrès réalisés sur la mise en œuvre de la résolution 1983 du Conseil de sécurité de l'ONU sur le VIH.

L'annonce a été faite lors d'une réunion avec le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, qui visitait le pays pour célébrer le 100e anniversaire de l'hôpital Albert Schweitzer au Gabon.

En 2011, le Gabon, alors Président du Conseil de sécurité comptait sur la résolution 1983 du Conseil de sécurité qui en appelait à une augmentation des efforts des États membres de l’ONU dans le cadre des missions de maintien de la paix. Elle appelle également à aligner les efforts de prévention du VIH auprès du personnel en uniforme avec les efforts visant à mettre fin à la violence sexuelle en période de conflit et au lendemain de conflits.

M. Sidibé a salué l'annonce, « le Gabon a été une vitrine pour l'Afrique ».

De gauche à droite : Declan Okpalaeke, Président du comité de pilotage de l'Association des journalistes de santé africains, Nigéria ; Irina Bokova, Directeur général, UNESCO ; Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA.

Plus de 350 personnalités, incluant des lauréats du Prix Nobel, des experts en science et en médecine, des représentants du secteur privé et de la société civile ainsi que des descendants d'Albert Schweitzer ont participé à la célébration du centenaire qui s'est tenue les 6 et 7 juillet 2013 à Lambaréné, Gabon où se trouve l'hôpital et à Libreville, la capitale du pays.

Le Dr Schweitzer est arrivé à Lambaréné en 1913. Il était considéré comme l'un des plus grands médecins humanistes du 20è siècle. L'hôpital qu'il a fondé est encore en activité ; il est aujourd'hui devenu l'un des centres régionaux pilotes. 

Les participants ont également assisté à un symposium scientifique international sur le VIH, la malaria et la tuberculose. Le Président Bongo a souligné la nécessité d'augmenter l'utilisation des technologies pour améliorer l'efficacité des soins aux patients. Il a également réaffirmé son engagement pour faire du Gabon un centre régional dédié à la santé maternelle et pédiatrique.

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Science, spiritualité et santé dans la riposte au sida

09 juillet 2013

De gauche à droite : Jan Beagle, Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA, Gestion et gouvernance ; Sa Sainteté Sri Sri Ravi Shankar ; Dr Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA, Programme.
Photo : ONUSIDA

Le leader spirituel indien et l'ambassadeur de la paix, Sa Sainteté Sri Sri Ravi Shankar, a fait une visite officielle au siège de l'ONUSIDA à Genève le 2 juillet 2013 pour discuter avec le personnel et les invités des questions autour de la science, la spiritualité et la santé dans la riposte au sida.

Les remarques de Sa Sainteté Sri Sri étaient dirigées sur un nombre de questions essentielles comprenant la prévention en matière de VIH, la violence sexuelle et sexiste, la mobilisation des communautés ainsi que la stigmatisation et la discrimination. Il a déclaré « La noble cause est de stopper le VIH dans notre génération. Il a été découvert par notre génération et c'est à notre génération d'y mettre fin, nous ne devons pas le léguer à la prochaine génération. Nous devons apprendre du passé, vivre au présent et influencer le futur. »

Il a souligné que l'action collective était nécessaire pour former et soutenir des structures de gouvernance optimales, améliorer la justice sociale et faire face aux préjudices. Il recommande aussi vivement à la société d'être guidée par l'identité d'être humain et du sens mondial d'appartenance.

Sa Sainteté Sri Sri Ravi Shankar est un défenseur de longue date du sida qui a contribué à engager divers leaders spirituels dans la riposte au sida. En 2008 et à nouveau en 2010, il a assisté à des sommets de leaders inter-religieux de haut niveau sur le VIH. Il a également co-présidé le sommet des leaders inter-religieux de haut niveau sur le VIH à La Haye en 2010. Son organisation non gouvernementale, la Fondation de l'Art de vivre, a joué un rôle en Inde dans la mobilisation de l'opinion publique pour le changement, le refus de la violence et le changement des lois.

Le Dr Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA, Programme a remercié Sa Sainteté pour ses remarques et a réaffirmé qu'une approche centrée sur les personnes, y compris les jeunes, était essentielle. Il a conclu que l'engagement des leaders comme Sa Sainteté était d'une importance capitale pour garantir que « personne n'est laissé de côté » dans la riposte au sida.

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L'ONUSIDA s'engage à soutenir les réseaux de femmes vivant avec le VIH pour faire progresser les programmes de lutte contre le cancer du col de l'utérus

03 juillet 2013

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, au cours du Sommet des Premières dames d'Afrique, Investir dans les femmes : pour une Afrique plus forte. Dar-es-Salaam, Tanzanie, 3 juillet 2013.
Photo : ONUSIDA/S.Lewis

Dans le cadre de son engagement au sein de l'initiative Ruban rose Ruban rouge (RRRR), Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, a promis de soutenir l'action dynamisatrice de l'initiative RRRR, notamment par le biais d'une aide de 100 000 dollars US sur trois ans visant à promouvoir l'engagement des femmes vivant avec le VIH dans la conception et la mise en œuvre des programmes dans les pays du RRRR.

« Dans une approche centrée sur les personnes, nous pouvons garantir que les femmes disposent d'un accès holistique aux services de santé essentiels », a déclaré M. Sidibé. « L'ONUSIDA est fier de jouer ce rôle de catalyseur en soutenant les réseaux de femmes vivant avec le VIH afin d'attirer l'attention et de pousser à l'action. »

En collaboration avec des partenaires locaux, l'ONUSIDA soutiendra l'engagement au niveau des communautés dans les pays du RRRR afin de garantir que les services de lutte contre le VIH et le cancer du col de l'utérus soient intégrés dans une approche globale de la santé des femmes et d'aider à diminuer la stigmatisation et la discrimination qui sont souvent un frein à l'accès des femmes aux soins et à l'appui nécessaires.

Dans une approche centrée sur les personnes, nous pouvons garantir que les femmes disposent d'un accès holistique aux services de santé essentiels. L'ONUSIDA est fier de jouer ce rôle de catalyseur en soutenant les réseaux de femmes vivant avec le VIH afin d'attirer l'attention et de pousser à l'action

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

M. Sidibé a émis ces remarques à l'occasion du Sommet des Premières dames d'Afrique, soutenu par le George W. Bush Institute et intitulé Investir dans les femmes : pour une Afrique plus forte. Ce sommet met en avant le rôle fondamental joué par les Premières dames pour défendre les intérêts des femmes et des filles, présente des exemples de réussite et de meilleures pratiques en la matière et encourage les partenariats public-privé qui donnent des résultats durables.

Lors de son intervention au cours du Sommet, le Président Bush a souligné qu'« Il n'y a rien de plus important que de sauver des vies humaines ». Il a ensuite ajouté : « Nous ne pouvons pas protéger les femmes du VIH et les laisser mourir du cancer du col de l'utérus ».

L'initiative Ruban rose Ruban rouge (RRRR) est un partenariat innovant qui mobilise des investissements publics et privés dans le domaine de la santé sociale pour la lutte contre le cancer du sein et du col de l'utérus, deux des principales causes de décès dû au cancer chez les femmes, en Afrique subsaharienne et en Amérique latine. Ruban rose Ruban rouge œuvre pour étendre la disponibilité des services vitaux de dépistage du cancer du col de l'utérus et de traitement et d'information sur le cancer du sein, notamment pour les femmes qui vivent avec le VIH. Les partenaires de financement incluent le George W. Bush Institute, le Plan présidentiel américain d'aide d'urgence à la lutte contre le sida (PEPFAR), Susan G. Komen for the Cure et l'ONUSIDA.

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Le nouveau gouvernement kenyan renforce ses investissements nationaux pour améliorer la santé et la riposte au VIH

02 juillet 2013

William Ruto, Vice-Président du Kenya, a rencontré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, et le Dr Mark Dybul, Directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, dans le cadre de leur visite conjointe du pays.

Au cours de cette réunion, le Vice-Président Ruto s'est engagé à renforcer la riposte de son pays au sida et à investir dans la santé et le développement. Il a promis de mettre en œuvre la Feuille de route sur la responsabilité partagée et la solidarité mondiale adoptée par les Chefs d'États africains lors du 19e Sommet de l'Union africaine. Cette Feuille de route offre tout un ensemble de solutions pratiques et propres à l'Afrique pour mettre en place des ripostes durables au sida, à la tuberculose et au paludisme.

Le Vice-Président Ruto a annoncé qu'il souhaitait augmenter les finances dévolues à la santé à l'échelle nationale, par le biais d'un fonds fiduciaire public-privé innovant pour le VIH et les maladies non transmissibles. Le Vice-Président s'est aussi engagé à explorer les différentes possibilités de produire des médicaments au niveau local afin de réduire la dépendance de son pays envers les financements externes et de garantir la durabilité de la riposte au sida.

Pendant leur visite conjointe dans le pays, les deux leaders ont aussi rencontré des représentants du Réseau national pour l'autonomisation des personnes vivant avec le VIH au Kenya (NEPHAK), qui a félicité l'ONUSIDA et le Fonds mondial pour leur rôle crucial dans la fourniture des services aux populations clés les plus exposées au risque.

Quotes

Bien que les pratiques religieuses et culturelles soient multiples au Kenya, le Gouvernement est tenu de fournir des services inclusifs et efficaces à tous, y compris les professionnels du sexe, les consommateurs de drogues, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les personnes emprisonnées.

William Ruto, Vice-Président du Kenya

Le Kenya a une position de leader car il se base sur des preuves concrètes pour orienter sa riposte nationale au sida. Ce pays joue aussi un rôle de tout premier plan en ce qui concerne les droits de l'homme en Afrique, grâce à ses programmes efficaces de lutte contre le VIH qui ciblent les besoins des populations clés les plus exposées au risque.

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

Afin d'investir pour obtenir des résultats, nous devons mettre les ressources financières à disposition dans les régions géographiques et au sein des groupes de la population les plus aptes à produire un impact sur la vie des gens et à générer le retour sur investissement le plus optimal.

Dr Mark Dybul, Directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme

Introduire l'agenda des droits de l'homme dans la riposte au sida est difficile et nous remercions l'ONUSIDA et le Fonds mondial pour leur partenariat en faveur de la lutte pour l'accès aux services de prévention, de traitement et de soins en matière de VIH auprès des populations clés.

Nelson Otwoma, Coordinateur du Réseau national pour l'autonomisation des personnes vivant avec le VIH au Kenya

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Investir dans les femmes : pour une Afrique plus forte

02 juillet 2013

Ouverture du Sommet des Premières dames africaines Investir dans les femmes : pour une Afrique plus forte, organisé par le George W. Bush Institute, en partenariat avec ExxonMobil, Tanzanie, 2 juillet 2013.

Mme Laura Bush et Mme Michelle Obama se sont jointes aujourd'hui aux Premières dames d'Afrique réunies en Tanzanie afin de défendre une meilleure santé et un meilleur bien-être des femmes en Afrique. L'ancienne et l'actuelle Première dame des États-Unis, accompagnées de l'ancien Président George Bush ainsi que du Président tanzanien M. Kikwete et de son épouse, ont ouvert officiellement le Sommet des Premières dames d'Afrique intitulé Investir dans les femmes : pour une Afrique plus forte, organisé par le George W. Bush Institute en partenariat avec ExxonMobil.

Ce sommet, qui se tient les 2 et 3 juillet, a pour objectif de mettre en avant le rôle fondamental joué par les Premières dames pour défendre les intérêts des femmes et des filles, de présenter des exemples de réussite et de meilleures pratiques en la matière et d'encourager les partenariats public-privé qui donnent des résultats durables pour les femmes en Afrique.

Les participants évoqueront la manière dont l'inclusion et la participation active des femmes dans tous les secteurs de la société permettent d'accroître la stabilité et la prospérité des pays. Ils se pencheront également sur la façon dont l'éducation d'une fille influe sur l'âge auquel elle se marie, le nombre d'enfants qu'elle a, l'éducation de ses enfants, la santé de sa famille et sa capacité à trouver un emploi rémunérateur.

Des sessions seront organisées sur le thème de la santé des femmes, en particulier les cancers féminins, de l'éducation des femmes et des filles et des opportunités économiques pour les femmes offertes par la création d'entreprise, les technologies et l'innovation agricole.

Pour la deuxième journée du sommet, Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, participera à une table ronde avec la Première dame de Zambie, le Dr Christine Kaseba, et l'Ambassadrice Nancy Brinker, fondatrice et Présidente de Global Strategy of Susan G. Komen for the Cure, portant sur la nécessité d'un ensemble complet de services de santé destinés aux femmes.

Les participants à cette table ronde évoqueront les progrès du Ruban rose Ruban rouge, un partenariat innovant travaillant sur l'élargissement de l'accès au dépistage vital du cancer du col de l'utérus, aux traitements et à l'information sur le cancer du sein, en particulier pour les femmes vivant avec le VIH, sous la forme d'une méthode novatrice de rapprochement des partenaires publics et privés afin de soutenir les efforts des pays en faveur de l'élargissement de l'accès à ces services.

Les avancées de cette initiative depuis son lancement en septembre 2011 seront présentées et des rapports sur l'exemple de la Zambie montreront comment les plates-formes de santé existantes ont été améliorées pour étendre les services et accélérer les progrès de la lutte contre le VIH, le cancer du col de l'utérus et le cancer du sein. La table ronde sera l'occasion de souligner le rôle du leadership national, notamment celui des Premières dames, et la manière dont les gouvernements, les organisations sans but lucratif et les entreprises privées doivent travailler efficacement main dans la main pour sauver des vies.

L'ONUSIDA est membre fondateur du partenariat Ruban rose Ruban rouge, en collaboration avec le George W. Bush Institute, le Plan présidentiel américain d'aide d'urgence à la lutte contre le sida (PEPFAR) et Susan G. Komen for the Cure.

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Selon un rapport des Nations Unies, d'énormes progrès ont été accomplis sur les Objectifs du Millénaire pour le développement, mais des efforts supplémentaires sont nécessaires

02 juillet 2013

Le monde a fait de grands pas vers l'accomplissement des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) et plusieurs de ces objectifs sont déjà atteints. Les pays doivent maintenant redoubler d'efforts pour faire en sorte que tous les objectifs soient concrétisés d'ici 2015, indique un nouveau rapport des Nations Unies publié le 1er juillet 2013.

Présenté par le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-Moon, ce rapport souligne le rôle des huit OMD dans l'amélioration sensible des vies de millions de personnes dans le monde depuis leur adoption en 2000. En créant un cadre général pour le développement mondial, ils ont permis de rassembler les efforts des gouvernements, de la communauté internationale, de la société civile et du secteur privé pour définir des priorités, accroître la sensibilisation et nourrir les actions sur le terrain.

Selon Ban Ki-Moon, « jusqu'à présent, les Objectifs du Millénaire pour le développement ont été l'effort mondial le plus réussi pour lutter contre la pauvreté ». « En plus de dix ans d'expérience de travail en vue de réaliser les OMD, nous avons appris que des efforts ciblés et mondiaux de développement peuvent faire la différence », a-t-il ajouté.

L'objectif de diviser par deux le nombre de personnes vivant dans une extrême pauvreté a déjà été atteint, tout comme les objectifs d'amélioration de l'accès à l'eau potable et d'amélioration des conditions de vie pour les 200 millions de personnes vivant dans des bidonvilles à travers le monde. Des progrès significatifs ont également été enregistrés dans l'accès à l'éducation de niveau élémentaire et à la santé. Selon le rapport, les avancées dans la lutte contre le paludisme, la tuberculose et le VIH ont eu un impact spectaculaire.

Jusqu'à présent, les Objectifs du Millénaire pour le développement ont été l'effort mondial le plus réussi pour lutter contre la pauvreté. En plus de dix ans d’expérience de travail en vue de réaliser les OMD, nous avons appris que des efforts ciblés et mondiaux de développement peuvent faire la différence

Ban Ki-Moon, Secrétaire général des Nations Unies

Prenons l'exemple du VIH : le nombre de nouvelles infections en Afrique subsaharienne a chuté de 25 % entre 2001 et 2011. Les Caraïbes ont connu une baisse encore plus nette, de plus de 40 % sur la même période. Un nombre record de 10 millions de personnes vivant avec le VIH ont désormais accès au traitement antirétroviral et une accélération significative a été enregistrée dans le déploiement et l'élargissement de l'accès ces dernières années.

Cependant, malgré ces progrès remarquables, 2,5 millions de personnes ont encore été infectées par le VIH en 2011, l'épidémie se propage en Europe de l'Est et en Asie centrale et les jeunes ne disposent toujours pas des connaissances adéquates sur les moyens de se protéger contre le virus.

Le rapport met en avant d'autres secteurs dans lesquels les progrès ont été inégaux entre les pays et à l'intérieur des pays, notamment la santé maternelle, l'élargissement de l'accès à l'assainissement et la parité hommes-femmes. Les personnes vivant dans la pauvreté ou habitant les zones rurales restent défavorisées : plus de 80 % des personnes sans accès à une eau potable de qualité vivent dans les communautés rurales. Les enfants les plus pauvres restent davantage susceptibles de ne pas être scolarisés que les enfants plus riches.

Dans l'avant-propos du rapport, le Secrétaire général des Nations Unies exhorte les pays à redoubler d'efforts afin de relever ces défis pour « atteindre les OMD et générer une dynamique pour un cadre de développement, au-delà de 2015, qui soit ambitieux et inspiré. Nous devons maintenant intensifier nos efforts pour construire un avenir plus juste, plus sécurisé et plus durable pour tous ».

Press Release

Le Fonds Mondial et l'ONUSIDA annoncent un partenariat avec le Kenya

NAIROBI, Kenya, 1er juillet 2013—Lors d'une visite conjointe au Kenya, les responsables du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) et du Fonds Mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme ont annoncé un solide partenariat destiné à vaincre les maladies infectieuses dont le VIH et la tuberculose (TB).

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA et Mark Dybul, Directeur exécutif du Fonds Mondial ont rencontré les dirigeants du nouveau gouvernement kenyan ainsi que des organisations de la société civile et autres partenaires.

Au cours d'une cérémonie de signature à Nairobi, deux nouveaux accords de subvention ont illustré l'engagement en faveur d'un travail commun avec les partenaires. Ces subventions, d'une valeur de 27 millions de dollars US, soutiendront les programmes mis en œuvre conjointement par le ministère des Finances du Kenya et la Fondation pour la médecine et la recherche en Afrique (AMREF) qui travaille avec les communautés africaines depuis plus de 50 ans.

« Au Kenya comme dans d'autres pays, le moyen de prévention le plus efficace consiste souvent à atteindre les personnes les plus vulnérables face à l'infection », explique le Dr. Dybul. « Nous pouvons gagner en efficacité si tous les partenaires avancent dans la même direction ».

Les nouvelles subventions soutiendront les programmes destinés à améliorer la qualité du diagnostic et du traitement de la tuberculose, à éviter les diagnostics tardifs au sein des populations vulnérables et à apporter un soutien nutritif aux patients atteints de tuberculose. Les subventions couvriront également les patients atteints de TB qui sont co-infectés par le VIH ainsi que les populations particulièrement vulnérables comme les prisonniers, les personnes vivant dans des implantations sauvages et les populations mobiles.

« Le Kenya peut générer un impact considérable dans le cadre de la riposte au sida si le pays poursuit sa politique de santé axée sur les populations », déclare M. Sidibé. « Si tous les individus vivant au Kenya peuvent accéder aux services de santé essentiels sans crainte et dans la dignité, alors le pays pourra certainement modifier le visage de l'épidémie en Afrique ».

Depuis 2010, le bureau national de l'ONUSIDA a dépensé 420 000 $ US dans des programmes associés au Fonds Mondial, notamment en soutenant la gouvernance et la supervision de l'instance de coordination nationale et en apportant un soutien technique visant à accéder à de futures subventions et à supprimer les obstacles aux flux de financement. Le soutien de l'ONUSIDA a contribué à la réussite de l'accord entre le gouvernement du Kenya et le Fonds Mondial pour la mise en œuvre des subventions de la série 10 pour un montant de 483 millions de dollars US.

L'ONUSIDA, le Fonds Mondial et le Plan d’urgence du Président des États-Unis pour la lutte contre le sida (PEPFAR) travaillent en étroite collaboration afin d'aider le gouvernement du Kenya à empêcher de nouvelles infections à VIH chez les enfants et à maintenir leurs mères en vie. Le Kenya a réduit de 44 % le nombre de nouvelles infections à VIH chez les enfants depuis 2009 mais il a tout de même enregistré 13 000 nouvelles infections parmi les enfants en 2012.

Le Kenya est classé 13e sur la liste des 22 pays les plus touchés par la tuberculose dans le monde. Depuis 1990, le nombre absolu de cas de tuberculose enregistrés au Kenya a décuplé, passant de 50 personnes pour 100 000 en 1990 à 329 pour 100 000 en 2008. L'épidémie de VIH constitue le vecteur majeur de l'augmentation du fardeau de la tuberculose au Kenya. En 2008, le dépistage du VIH chez les patients atteints de tuberculose s'est élevé à 83 %, indiquant 45 % de co-infection.


Contact

Le Fonds Mondial
Seth Faison
tel. +41 79 788 1162
seth.faison@theglobalfund.org
ONUSIDA Genève
Sophie Barton-Knott
tel. +41 79 514 6896 / +41 22 791 1697
bartonknotts@unaids.org

Press centre

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