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L'ONUSIDA et la municipalité de Salvador dans l'État de Bahia signent un accord pour la promotion d'une campagne de prévention du VIH

01 août 2013

La municipalité de Salvador, dans l'État de Bahia, a signé aujourd'hui un protocole d'accord avec le Programme commun des Nations Unies sur le VIH et le sida (ONUSIDA), dans lequel les deux organisations s'engagent à travailler conjointement en faveur de la sensibilisation au VIH et de la mobilisation du monde du sport et de la culture pour promouvoir la campagne de l'ONUSIDA Protège le goal.

Le principal objectif du protocole d'accord est de mettre en place un cadre de coopération et de développement technique en appui à la vision de l'ONUSIDA « Objectif zéro » dans l'État de Bahia et de mener des actions de sensibilisation autour de la campagne « Protège le goal » de l'ONUSIDA, une toute nouvelle initiative qui met en avant l'importance de la protection et encourage la prévention et le traitement anti-VIH, en particulier chez les jeunes, dans la perspective de la Coupe du monde de la FIFA 2014 qui aura lieu au Brésil.

On estime que 4,6 millions de jeunes (15-24 ans) vivent avec le VIH dans le monde. Environ 2 300 jeunes gens sont infectés par le virus chaque jour. Nombreux sont les jeunes qui vivent avec le VIH et qui n'ont pas accès au traitement dont ils pourraient bénéficier ou qui ignorent leur état sérologique. En Amérique latine, la situation est particulièrement préoccupante chez les jeunes, étant donné que moins de 30 % des 15-24 ans savent exactement comment prévenir la transmission sexuelle du VIH, et que l'usage du préservatif reste faible dans cette classe d'âge ; en effet, seulement 30 % des femmes âgées de 20 à 24 ans indiquent avoir utilisé des préservatifs lors de leurs derniers rapports sexuels.

Au Brésil, les chiffres estimés du VIH et du sida étaient les suivants en 2011 : nouvelles infections (tous âges) : 18 000 [11 000 à 26 000] ; nombre de personnes vivant avec le VIH : 490 000 [430 000 à 570 000] ; pourcentage de personnes vivant avec le VIH (chez les 15-24 ans) ; taux de prévalence chez les adultes âgés de 15 à 49 ans : 0,30 % [0,30 % à 0,40 %] ; adultes à partir de 15 ans vivant avec le VIH : 470 000 [410 000 à 550 000] ; femmes à partir de 15 ans vivant avec le VIH : 200 000 [170 000 à 230 000] ; décès dus au sida : 15 000 [12 000 à 20 000] ; et orphelins du sida âgés de 0 à 17 ans : 78 000 [48 000 à 110 000].

Quotes

Nous saluons la signature de cet accord de coopération qui vise à renforcer les capacités locales et harmoniser les programmes avec les autres agences des Nations Unies.

Antonio Carlos Magalhães Neto, Maire de Salvador, Bahia, Brésil

Nous apprécions les efforts de la municipalité de Salvador de Bahia pour canaliser le pouvoir convergent du sport et de la culture afin de soutenir la campagne Protège le goal. Nous sommes impatients de joindre nos efforts à ceux des responsables locaux pour assurer le succès de la promotion de cette campagne.

Dr Djibril Diallo, Conseiller principal du Directeur exécutif de l'ONUSIDA

La signature de ce protocole d'accord met aujourd'hui en avant l'engagement du Brésil et de la société dans son ensemble en faveur de l'objectif de zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès dû au sida.

Dr César Antonio Núñez, Directeur de l'équipe de l'ONUSIDA d'appui aux régions pour l'Amérique latine

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S'appuyer sur l'élan pour stopper les nouvelles infections à VIH chez les enfants et maintenir leurs mères en vie

02 août 2013

La conférence internationale sur la santé maternelle, celle des nouveau-nés et des enfants s'est tenue à Johannesburg, Afrique du Sud, du 1er au 3 août.
Photo : ONUSIDA

En 2012, plus de 200 000 enfants ont été nouvellement infectés par le VIH dans les 21 countries de l'Afrique subsaharienne où pratiquement 90% des transmissions du VIH chez les enfants ont lieu au plan mondial. Alors que ce chiffre a diminué de 38% depuis 2009, cela signifie que 600 enfants sont encore nouvellement infectés chaque jour.

Faisant partie des efforts constants pour améliorer la santé des femmes et des enfants dans toute l'Afrique, l'Union africaine a récemment organisé à Johannesburg, Afrique du Sud, une conférence internationale sur la santé maternelle, celle des nouveau-nés et des enfants. La conférence qui se tient du 1er au 3 août aborde un nombre importants de questions comprenant la fourniture et la qualité des services, l'accès aux médicaments, la planification familiale et le partage des tâches. Elle s'attèle de manière spécifique à l'impact du VIH sur les femmes et les enfants ainsi que la manière de garantir un accès renforcé aux services anti-VIH essentiels.

« En tant que leaders, nous avons le pouvoir de garantir qu'aucune femme ne meure en donnant la vie. Nous avons également le pouvoir de garantir qu'aucun enfant ne meure d'une cause évitable, » déclare le Président de l'Afrique du Sud, Jacob Zuma, lors de la cérémonie d'ouverture de la conférence.

Stopper les nouvelles infections à VIH chez les enfants et garantir que leurs mères aient accès aux services anti-VIH, y compris les traitements pour leur propre santé, est une priorité absolue pour l'ONUSIDA. En 2011, l'ONUSIDA et le PEPFAR ont piloté une nouvelle initiative qui a été adoptée par la communauté mondiale. The Le Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants et maintenir leurs mères en vie (Plan mondial) a déterminé un objectif ambitieux pour 2015, celui de réduire de 90% toute nouvelle infection à VIH chez les enfants et réduire de 50% la mortalité maternelle et pédiatrique en relation avec le sida.

En tant que leaders, nous avons le pouvoir de garantir qu'aucune femme ne meure en donnant la vie. Nous avons également le pouvoir de garantir qu'aucun enfant ne meure d'une cause évitable

Jacob Zuma, Président de l'Afrique du Sud

Pour souligner la nécessité urgente d'étendre les progrès, l'ONUSIDA a tenu une session spéciale lors de la conférence afin de profiter de l'élan autour du Plan mondial et d'aborder les contraintes dans les pays africains où se produisent la majorité des nouvelles infections à VIH chez les enfants. Lors de la session, l'ONUSIDA rapporte que si sept pays ont enregistré un rapide déclin de toute nouvelle infection à VIH (une baisse de 50% ou plus entre 2009 et2012), en revanche six autres pays montrent des signes de stagnation (une baisse de moins de 30%) et les sept pays restants affichent des résultats modérés (une baisse entre 30-49%).

« Nous devons réfléchir comment changer notre méthodologie et la manière dont nous travaillons aujourd'hui. La méthodologie est une approche de la maladie, mais nous avons besoin d'une approche holistique. Nous ne pouvons nous permettre d'avoir des femmes venant dans les centres un jour pour la tuberculose et l'autre pour le VIH... Nous devons la considérer comme une femme – un être humain à part entière – qui a besoin d'un soutien holistique, » déclare le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, M. Michel Sidibé.

L'Union africaine est un soutien fort du Plan mondial et milite activement pour accroître les efforts afin d'élargir l'accès aux services anti-VIH pour les femmes et les enfants.

« Le thème de la santé maternelle, celle des nouveau-nés et des enfants n'est pas une dépense mais un investissement. C'est un investissement dans notre humanité commune et pour notre survie commune... Nous pouvons le faire, nous devons le faire. Nous n'avons pas le choix, » déclare le Président de l'Union africaine, Dr Nkosazana Dlamini Zuma.

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L'ONUSIDA et la Confédération Sud américaine de football signent un protocole d'accord pour faire avancer la prévention du VIH

01 août 2013

La Confédération Sud américaine de footballl (CONMEBOL) et le Programme commun des Nations Unies sur le VIH et le sida (ONUSIDA) ont signé aujourd'hui un protocole d'accord pour combiner leurs efforts afin de promouvoir la campagne de l'ONUSIDA Protégez le but et sensibiliser sur le VIH, particulièrement chez les jeunes. La cérémonie de signature s'est tenue à l'occasion d'une session spéciale du Conseil de coordination du football sud américain en présence d'Eugenio Figueredo, Président de la CONMEBOL et du Dr Djibril Diallo, représentant le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé.

Les objectifs principaux du Protocole d'accord sont de mener conjointement des actions de sensibilisation et de communication lors des compétitions organisées par la CONCACAF, l'une des six fédérations continentales de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA), dans le cadre de la campagne de l'ONUSIDA baptisée « Protégez le but », une toute nouvelle initiative dans le cadre du programme de l'ONUSIDA visant à utiliser le sport pour la sensibilisation mondiale lancée en 2013 lors de la Coupe d'Afrique des Nations Orange en Afrique du Sud.

De manière globale, environ 4,6 millions de jeunes (15-24 ans) vivent avec le VIH. Environ 2 300 jeunes sont infectés par le virus chaque jour.

Quotes

Nous sommes heureux de collaborer avec l'ONUSIDA pour améliorer l'éducation au VIH et permettre l'accès aux services de prévention, de soins, de traitement et de conseil en matière de VIH Grâce à cette campagne innovante, nous prévoyons de toucher un large éventail d'audiences dans notre région, les jeunes tout particulièrement.

Eugenio Figueredo, Président de la CONMEBOL

La campagne que nous lançons aujourd'hui avec la CONMEBOL a pour objectif d'atteindre zéro nouvelle infection à VIH et garantir qu'aucun bébé ne naisse avec le VIH. Nous collaborerons étroitement pour conduire la prochaine Coupe du Monde 2014 au Brésil.

Dr. Djibril Diallo, Conseiller principal du Directeur exécutif de l'ONUSIDA

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La Première dame du Mozambique nommée patronne du Plan mondial

31 juillet 2013

Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, a nommé la Première dame du Mozambique comme la patronne du Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l'horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie.

Maria Dia Luz Guebuza, une championne de longue date de la riposte au sida, a milité depuis un certain nombre d'années déjà pour zéro nouvelle infection à VIH chez les enfants. En 2012, lors du 32e Sommet des chefs d'État et de gouvernement de la Communauté de Développement de l'Afrique australe (SADC), elle a joué un rôle fondamental en organisant une réunion capitale avec les premières dames. Pendant la réunion, 15 premières dames ont développé la "Déclaration de Maputo sur l'élimination des transmissions mère-enfant du VIH" que le Dr Guebuza a présenté aux chefs d'État qui ont officiellement adopté la déclaration lors du Sommet.

En tant que patronne du Plan mondial, le Dr Guebuza soulignera la nécessité d'élargir autant la prévention du VIH que les services de traitement aux femmes et aux enfants, pas uniquement au Mozambique, mais dans toute la région qui a été la plus affectée par l'épidémie de sida.

Le Plan mondial concentre des efforts particuliers sur ces 22 pays pour atteindre les deux principaux objectifs d'ici 2015 : une réduction de 90 % du nombre d'enfants nouvellement contaminés par le VIH et une réduction de 50 % du nombre de décès maternels dus au sida.

Le Mozambique est, selon le dernier rapport d'avancement, l'un des 22 pays prioritaires du Plan mondial. Le Mozambique a franchi des pas essentiels dans la fourniture de prévention du VIH et des services de traitement pour les femmes et les enfants. Le nombre de femmes recevant une thérapie antirétrovirale pour prévenir la transmission à leurs enfants a augmenté de tout juste 38% en 2009 à 86% en 2012 (selon les directives 2010). Le nombre de nouvelles infections chez les enfants a donc baissé dans la même période de 26 000 à 14 000.

Le Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections au VIH chez les enfants à l'horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie est une initiative qui a été lancée en 2011 par l'ONUSIDA et le Plan présidentiel américain d'aide d'urgence à la lutte contre le sida (PEPFAR) lors de la Réunion de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations Unies sur le sida.

Quotes

C'est un honneur et une mission complexe d'accepter ce rôle au nom des femmes et des enfants du Mozambique. Je suis convaincue que nous pouvons faire des avancées importantes d'ici 2015.

Dr Maria Dia Luz Guebuza, Première dame du Mozambique

Le rôle de la patronne du Plan mondial est une très grande responsabilité. En tant que Première dame, en tant que femme et en tant que mère, votre rôle est tellement important. Vous donnez votre voix et votre nom aux femmes sans voix. Nous comptons sur votre aide pour assurer que les femmes restent en bonne santé et que tous les enfants naîtront sans VIH d'ici 2015 au Mozambique.

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

Je réitère mon soutien total au gouvernement du Mozambique pour atteindre les objectifs du Plan mondial.

Alexandre Lourenço Jaime Manguele, Ministre de la Santé, Mozambique

Le temps est venu pour un engagement politique afin de réduire la stigmatisation. Le temps est venu pour le Mozambique d'aller encore plus loin. Si nous joignons nos forces, nous pouvons atteindre l'élimination de la transmission de la mère à l'enfant.

Douglas M. Griffiths, Ambassadeur des États-Unis au Mozambique

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Campagne de prévention du VIH : c'est l'or qui est visé

31 juillet 2013

Le tournoi de football de la Coupe d'Or de la Confédération de football d'Amérique du Nord, d'Amérique centrale et des Caraïbes (CONCACAF) promeut la campagne de prévention du VIH « Protégez le but » de l'ONUSIDA. Le 28 juillet, lors du match final du tournoi à Chicago, IL, USA, les capitaines des équipes nationales de football des États-Unis et du Panama se sont engagés à sensibiliser sur le VIH dans la communauté du football.

La bannière « Protégez le but » a été affichée en bonne place sur le terrain avant le match et devant environ 58 000 fans. Damarcus Beasley, le capitaine de l'équipe américaine et Roman Torres, le capitaine de l'équipe panaméenne, ont lu une déclaration en appelant joueurs, fans de football et jeunes à soutenir la campagne.

La CONCACAF a également fait la promotion de la campagne « Protégez le but » lors des matchs qui se sont déroulés plus tôt dans le mois à Los Angeles, CA, Harrison, NJ et Portland, OR.  En avril 2013, l'ONUSIDA et la CONCACAF ont signé un accord dans lequel les deux organisations ont convenu d'unir leurs forces pour sensibiliser sur le VIH, particulièrement chez les jeunes.

De manière globale, environ 4,6 millions de jeunes (15-24 ans) vivent avec le VIH. Environ 2 300 jeunes sont infectés par le virus chaque jour.

Quotes

Nous sommes extrêmement heureux de poursuivre notre soutien dans les efforts de l'ONUSIDA pour le déploiement de la campagne « Protégez le but » et les présidents des équipes nationales de football ont adopté le message de la campagne et parlent de la prévention du VIH dans leurs pays.

Dr Jeffrey Webb, Président de la CONCACAF

Nous sommes honorés de compter parmi nous le Dr Webb comme ardent défenseur de la vision de l'ONUSIDA « Objectif Zéro » et le leadership de la CONCACAF sera déterminante alors que nous nous acheminons vers la Coupe du monde de la FIFA qui aura lieu en 2014 au Brésil.

Dr. Djibril Diallo, Conseiller principal du Directeur exécutif de l'ONUSIDA

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Aborder les défis auxquels sont confrontés les jeunes en Afrique du Sud

29 juillet 2013

(De gauche à droite) La Messagère des Nations Unies pour la paix, Charlize Theron, le Président de l'Afrique du Sud, Jacob Zuma et le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé.
Photo : ONUSIDA

Les défis auxquels sont confrontés les jeunes en Afrique du Sud étaient le thème d'une réunion dynamique entre le Président de l'Afrique du Sud Jacob Zuma, la Messagère des Nations Unies pour la paix, Charlize Theron et le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé. Les questions essentielles dans les discussions comprenaient la vulnérabilité au VIH des jeunes femmes et des filles en Afrique du Sud, la nécessité pour l'Afrique d'être plus auto-suffisante dans la production de médicaments antirétroviraux et les progrès remarquables réalisés par l'Afrique du Sud ces dernières années dans la riposte au sida.

Le Président Zuma déclare, “Nous sortons d'une période difficile. Nous avions tous les plans, mais la manière selon laquelle nous avons interagit avec le monde était très difficile. Je souhaite remercier l'ONUSIDA, et tout particulièrement Michel Sidibé, qui a été un pilier inébranlable en soutenant notre pays sur les questions du sida. Dans ce laps de temps très court, nous avons changé l'espérance de vie de nos concitoyens grâce à son soutien et à ses conseils."

L'importance d'atteindre les jeunes avec des services anti-VIH a également été soulignée avec la nécessité d'intégrer les soins de santé dans l'éducation et les programmes de la jeunesse. L'exemple du Programme de santé scolaire intégré d'Afrique du sud, qui a pour objectif d'atteindre les écoliers avec des services de soins de santé de base et des compétences psychosociales, a été souligné comme étant la route tracée pour l'amélioration de la santé des jeunes Sud-Africains.

L'heure est venue pour en finir avec le sida. L'heure est venue pour zéro décès évitable lié au sida, zéro tolérance pour la violence et de nouvelles infections chez les jeunes femmes

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

« L'heure est venue pour en finir avec le sida, » déclare M. Sidibé. « L'heure est venue pour zéro décès évitable lié au sida, zéro tolérance pour la violence et de nouvelles infections chez les jeunes femmes. »

Une récente étude révèle que les jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans ont trois fois plus de chance d'être infectées par le VIH que les jeunes hommes de la même tranche d'âge. La prévalence au VIH est également bien plus élevée chez les femmes (23%) que chez les hommes (13%) en Afrique du Sud.

Madame Theron s'est exprimée avec passion sur quelques uns des défis auxquels les jeunes en Afrique du Sud sont confrontés, défis qu'elle a observés et dont elle a entendu parler dans le cadre de son travail dans l'organisation à but non lucratif Charlize Theron Africa Outreach Project.

« Je vous promets que nous poursuivrons notre soutien pour que vous-mêmes et vos pairs soient protégés contre le VIH, » commente Mme Theron.

Mme Theron et M. Sidibé ont également rencontré Friends for Life, une organisation à but non lucratif située dans le bidonville Alexandra à Johannesburg. Friends for Life est une organisation communautaire basée sur la prévention, les soins et le soutien en matière de VIH qui travaille étroitement avec des jeunes.

« La visite était une magnifique occasion pour nous de partager nos idées et nos préoccupations en tant que jeunes, » déclare Thulani Tshefuta, une représentante de la section pour la jeunesse du Conseil national sud-africain sur le sida. « Nous espérons qu'en parlant de la situation de la jeunesse en Afrique du Sud et en poursuivant nos actions de militants, nous verrons le changement dans nos communautés et dans les vies des jeunes vivant avec le VIH. »

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Les Jeux universitaires mondiaux d'été en Russie sensibilisent les jeunes athlètes et les volontaires sur le VIH

26 juillet 2013

Kazan, Fédération de Russie, était l'organisateur des 27ème Universiade d'été - Jeux universitaires mondiaux. L'événement a attiré 11 000 jeunes athlètes issus de plus de 160 nations en compétition dans 27 sports, des gymnastiques artistiques à la lutte.

Dans ce contexte, un projet de prévention en matière de VIH appelé Games for Health. Games for Life (Jeux pour la Santé. Jeux pour la Vie) a été lancé. Quelques 2 300 personnes entre 15 et 24 ans dans le monde sont chaque jour infectées par le VIH et de nombreux jeunes vivant avec le VIH ne sont pas conscients de leur de leur état sérologique. Dans la région où les jeux ont eu lieu (Europe de l'Est et Asie centrale) le nombre de jeunes vivant avec le VIH a pratiquement triplé depuis 2000.

Faisant partie du lancement des Jeux pour la Santé. Jeux pour la Vie, 35 000 fascicules de prévention en matière de VIH ont été distribués aux participants et aux volontaires. Et quelques 8 000 volontaires ont participé à des sessions d'informations sur le VIH où des problèmes comme la réduction de la stigmatisation et la discrimination ainsi que la promotion des droits de l'homme des personnes vivant avec le VIH ont été débattus.

Les résultats de cette initiative prévention en matière de VIH ont été présentés au comité organisant les prochaines Universiade et seront partagés avec les organisateurs des événements sportifs majeurs à venir, y compris les Jeux Olympiques d'hiver 2014 à Sotchi et la Coupe du Monde de la FIFA 2018.

Quotes

Universiade est un événement où de jeunes athlètes et des volontaires peuvent combiner leurs efforts pour rendre notre monde meilleur. Faites votre contribution pour une noble cause comme prévenir la propagation du VIH.

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

Seule la participation de la jeunesse comme force active peut stopper l'épidémie de VIH dans la région et contribuer à atteindre les objectifs de zéro nouvelle infection à VIH et zéro discrimination.

Jean-Elie Malkin, Directeur régional de l'ONUSIDA pour l'Europe de l'Est et l'Asie centrale

C'est aussi simple que cela, prenez soin de vous, de ceux que vous aimez et aidez les personnes qui ont besoin de votre soutien.

Équipe régionale pour la jeunesse Red Ribbon

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L'égalité des sexes et l'émancipation des femmes et des filles sont des éléments essentiels pour parvenir à l'objectif zéro

26 juillet 2013

L'impact particulier que le VIH a sur les femmes et les filles a été discuté lors d'un pannel de discussion organisé dans le cadre de la 55e session du Comité pour l'élimination de la discrimination à l'égard des femmes (CEDAW). Une grande discussion a eu lieu pendant l'événement sur la manière dont l'inégalité des sexes, la pauvreté, les pratiques culturelles néfastes ainsi que les relations de pouvoir inégalitaires exacerbent leur vulnérabilité aux infections à VIH.

Le rôle important, sinon central, des droits de l'homme a été souligné ainsi que la création d'un environnement favorable pour les femmes et les filles. Les participants ont admis que les pays doivent faire plus pour garantir que les femmes et les filles aient accès à des services complets de santé sexuelle et reproductive et anti-VIH.

Lors de son discours d'ouverture, Jan Beagle, Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA, Gestion et gouvernance, a déclaré que le Comité pourrait aider à garantir que les gouvernements rendent les services anti-VIH disponibles et accessibles à toutes les femmes, les filles, y compris aux professionnelles du sexes, aux consommatrices de drogues injectables et aux femmes transgenres. Par rapport l'agenda post-2015, elle a souligné l'importance de l'utilisation des synergies de tous les mouvements pour faire avancer la santé et les droits sexuels et reproductifs, l'égalité entre les sexes et l'émancipation des femmes et des filles.

Les participants ont convenu que toutes les barrières entravant l'accès aux services de santé sexuelle et reproductive pour les femmes doivent être supprimées et en appellent aux Etats membres du CEDAW de faire les investissements nécessaires afin de faciliter l'accès aux services de santé sexuelle et reproductive. Ils ont également encouragé les Etats membres à renforcer leurs déclarations sur les questions des droits de l'homme puisqu'elles sont reliées aux femmes et au VIH, et de mieux utiliser le CEDAW pour faire progresser les droits des femmes et des femmes vivant avec le VIH en particulier.

Quotes

Pour l'ONUSIDA, l'intégration des droits de l'homme dans la riposte au sida est non négociable. Mettre un terme aux nouvelles infections au VIH et aux décès liés au sida ne sera pas possible sans prendre en compte les contextes sociaux et juridiques dans lesquels vivent les personnes. Atteindre l'objectif zéro discrimination ne sera pas possible si les personnes n'ont pas accès à la justice.

Jan Beagle, Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA

La riposte au VIH la plus efficace est l'émancipation mondiale des femmes. La Convention du CEDAW devrait être la base pour cette émancipation, à savoir l'accès égalitaire des femmes à l'emploi et leur participation complète à la vie économique et sociale.

Nicole Ameline, Présidente du CEDAW

La discrimination fondée sur le sexe est au cœur de la plus grande vulnérabilité à laquelle les femmes sont confrontées. Lorsque les femmes n'ont pas un rôle social et politique fort, lorsque leur accès à l'éducation est inégal, nous constatons que le risque d'infection par le VIH est tellement plus élevé.

Flavia Pansieri, Haut Commissaire adjointe des Nations Unies aux droits de l'homme

Press Release

Un nouveau rapport révèle qu'une Afrique en meilleure santé pourrait favoriser davantage la croissance économique du continent

ABUJA, Nigéria, 15 juillet 2013—Selon un rapport rendu public aujourd'hui à l'occasion du Sommet spécial de l'Union africaine sur le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme, des dépenses de santé accrues et ciblées sont essentielles à une croissance économique et à un développement plus importants en Afrique. Le rapport, Abuja +12 : Construire l'avenir de la santé en Afrique, est publié par l'Union africaine (AU) et le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA). Il revient sur les progrès réalisés depuis la Déclaration d'Abuja des Nations Unies en 2001, selon laquelle les dirigeants s'engagent à mobiliser les ressources nationales et internationales nécessaires à la santé et à la suppression des obstacles qui entravent une riposte au sida. Ce rapport souligne en outre les manques restants et classe les prochaines étapes par ordre de priorité.

« La santé en Afrique et notre prospérité sont liées de manière inextricable. 2001 a marqué un tournant pour l'Afrique car les pays africains se sont engagés à être plus responsables de la santé et du bien-être de leurs citoyens », a déclaré le Dr. Mustapha Sidiki Kaloko, Commissaire chargé des affaires sociales pour l'Union africaine. « Nous avons depuis déployé des ressources et des efforts plus importants pour lutter contre le sida, la tuberculose et le paludisme et ces initiatives ont abouti à des résultats exceptionnels. Nous demandons à l'ensemble des Etats membres de l'Union africaine de commémorer Abuja +12 en reconduisant leur engagement. Le but est de donner la priorité à la santé, de satisfaire leurs engagements et d'atteindre leurs cibles d'ici 2015. »

Ce nouveau rapport identifie cinq recommandations principales pour une Afrique en meilleure santé : unifier le leadership ; générer des financements innovants ; procéder à des investissements plus judicieux en matière de santé ; renforcer les ressources humaines et veiller à ne laisser personne de côté. Ces recommandations visent à convertir la santé en atout pour la croissance économique et les avancées sociales dans l'Afrique toute entière.

Le rapport met également en évidence de récents progrès dans le domaine de la riposte au VIH, à la tuberculose et au paludisme en Afrique, y compris des baisses significatives du nombre de nouvelles infections par le VIH et la tuberculose et de décès liés au paludisme. En outre, les médicaments antirétroviraux et antituberculeux sont désormais bien plus accessibles et les stratégies de contrôle du paludisme sont employées davantage. C'est notamment le cas des moustiquaires imprégnées d'insecticide et de la pulvérisation intra-domiciliaire à effet rémanent qui se sont généralisées : 53 % des foyers en Afrique sont équipés d'au moins une moustiquaire.

« Il y a douze ans, les dirigeants africains ont promis d'unir leurs forces pour endiguer les crises sanitaires qui dévastaient le continent, et ils sont parvenus à des progrès historiques », a témoigné Michel Sidibé, Directeur exécutif d'ONUSIDA. « Un engagement renouvelé et audacieux, ici à Abuja, est essentiel car à partir de nos expériences dans la lutte contre le sida, nous savons que des investissements judicieux pourront sauver des vies, créer des emplois, redynamiser des communautés et favoriser davantage la croissance en Afrique ».

Le rapport mentionne plusieurs approches pionnières menées dans le cadre de la riposte au sida, susceptibles d'aider à optimiser les retours sur investissement dans le domaine de la santé. Il s'agit notamment d'utiliser des cadres d'investissement pour cibler les dépenses sur les interventions les plus rentables ; centrer les efforts sur les personnes les plus en difficulté ; et réduire les coûts de santé de première ligne en délégant certaines tâches des médecins aux infirmières, agents de santé communautaires ou autres professionnels de santé. Quant au renforcement de la gouvernance de la santé en Afrique, le rapport remarque que les principes responsables de la réussite de la lutte contre le sida peuvent être exploités pour le programme de l'après 2015 en vue d'optimiser la coordination, l'innovation et l'engagement.

En 2001, un élément central de la Déclaration d'Abuja était l'engagement à allouer un minimum de 15 % des dépenses publiques à la santé d'ici 2015. Au cours des cinq dernières années, les dépenses de santé ont augmenté d’environ 10 % chaque année en Afrique. Elles sont cependant encore très loin d’atteindre les niveaux ciblés : seul six des Etats membres de l'Union africaine (Liberia, Madagascar, Malawi, Rwanda, Togo et Zambie) ont atteint les 15 % prévus à Abuja, et 31 milliards de dollars supplémentaires sont requis pour combler les manques de financement.


Contact

ONUSIDA Abuja
Jeanne Seck
tel. +221 77 56 50 235
seckj@unaids.org
ONUSIDA Genève
Sophie Barton-Knott
tel. +41 79 514 6896 / +41 22 791 1697
bartonknotts@unaids.org

Press centre

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Le Président de Côte d’Ivoire s'engage pour mettre fin aux nouvelles infections à VIH chez les enfants

13 juillet 2013

Le Président de Côte d’Ivoire Alassane Ouattara déclare que son pays est engagé à mettre fin aux nouvelles infections à VIH chez les enfants lors d'une réunion avec le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, en marge de la 39e Conférence des parlementaires francophones qui s'est tenue du 9 au 12 juillet à Abidjan. M. Sidibé a également demandé au Président de conduire la région et le continent vers un financement innovant pour la riposte au sida.

Lors de sa visite officielle d'une journée en Côte d’Ivoire, M. Sidibé a également rencontré le Président de l'Assemblée nationale, Guillaume Kigbafori Soro, et a insisté pour une société plus inclusive en Côte d’Ivoire. Il existe un projet de loi en attente au Parlement qui a pour objectif d'améliorer les conditions de vie des personnes vivant avec le VIH.

Quotes

La Côte d’Ivoire a fait beaucoup de progrès ces 12 derniers mois et si l'accès au traitement du VIH pour les femmes enceintes vivant avec le VIH continue d'augmenter, le pays sera en mesure de devenir un modèle pour la région francophone pour mettre fin aux nouvelles infections à VIH chez les enfants.

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

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