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Le VIH est une priorité dans l'agenda de la cinquante-sixième session de la Commission sur les stupéfiants
12 mars 2013
12 mars 2013 12 mars 2013
Dans son allocution d'ouverture lors de la session actuelle de la Commission sur les stupéfiants à Vienne, le Directeur exécutif de l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), Yury Fedotov place le VIH et la consommation de drogues au cœur de l'agenda mondial.
« La transmission du VIH par la consommation de drogues injectables continue d'être l'un des principaux défis non résolus de la communauté internationale. La stigmatisation et la discrimination très répandues ainsi que le manque d'accès aux services anti-VIH éclairés font partie des défis clés, » a-t-il indiqué.
S'adressant à l'assemblée réunissant plus de 1 000 représentants des États membres et de la société civile, il suggère que malgré des « progrès notables » dans l'augmentation de l'accès aux services anti-VIH pour les consommateurs de drogues injectables, la route est encore longue.
Dans un clin d'œil évident à l'agenda pour le développement post-2015, M. Fedotov met la lutte contre l'épidémie dans le contexte d'un prisme basé sur la santé et les droits : Il maintient que « les considérations des droits de l'homme et de la santé publique doivent être au cœur de la riposte internationale contre la consommation de drogues et le VIH ».
La transmission du VIH par la consommation de drogues injectables continue d'être l'un des principaux défis non résolus de la communauté internationale. La stigmatisation et la discrimination très répandues ainsi que le manque d'accès aux services anti-VIH éclairés font partie des défis clés
Le Directeur exécutif de l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, Yury Fedotov
Le défi mondial de cette question urgente a gagné du terrain. Grâce à la Déclaration politique sur le VIH/ et le sida lors de la Réunion de l'Assemblée générale des Nations Unies en juin 2011, le monde s'est engagé, d'ici 2015, à diviser par deux le nombre d'utilisateurs de drogues qui contractent le VIH.
Selon l'ONUSIDA, les stratégies de réduction des risques sont essentielles pour prévenir les nouvelles infections à VIH parmi les personnes qui consomment des drogues. Une offre complète et éclairée exige : des programmes aiguilles et seringues, de thérapie de remplacement des opioïdes, de dépistage du VIH et des conseils, de thérapie antirétrovirale et des programmes de distribution de préservatifs pour les personnes qui consomment des drogues ainsi que pour leurs partenaires sexuels. Cela comprend également la prévention et le traitement du VIH et autres infections sexuellement transmissibles, la tuberculose et l'hépatite ainsi que du matériel d'information, d'éducation et de communication destiné aux personnes qui consomment des drogues.
Cette population stigmatisée porte une très lourde charge du virus qui est souvent transmis par l'utilisation de seringues non stérilisées. Le Rapport mondial de l'ONUSIDA pour 2012 contient quelques statistiques donnant à réfléchir : Dans 49 pays la prévalence au VIH parmi les consommateurs de drogues injectables est au moins 22 fois plus élevée que parmi la population dans son ensemble et dans 11 pays son niveau d'infection est plus de 50 fois plus élevé.
Un très grand nombre de personnes est infecté. Selon le rapport ONUDC 2012 sur la drogue au plan mondial, environ 15 à 16 millions de personnes dans 151 pays s'injectent des drogues. Une étude mondiale en 2008 a mis en évidence que 3 millions de personnes vivaient avec le VIH. Dans plusieurs pays, notamment en Europe de l'Est et en Asie centrale, l'une des deux régions où le nombre de nouvelles infections augmente, l'épidémie de sida provient de la consommation de drogues injectables sans respect de l'hygiène.
Les personnes consommant des drogues ont moins de chance d'accès à des services anti-VIH comme le dépistage. Les femmes séropositives au VIH qui consomment des drogues ont moins accès à des programmes pour prévenir que leurs enfants naissent avec le virus que d'autres femmes. Des études dans des villes capitales révèlent que les consommateurs de drogues mentionnent avoir moins recours aux préservatifs que les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes ou les professionnel(le)s du sexe.
Lors de la cinquante-sixième session de la Commission sur les stupéfiants qui se tient du 11 au 15 mars, la consommation de drogues et le VIH seront abordés par un certain nombre de canaux, y compris un projet de résolution appelant à l'intensification des efforts pour réduire le VIH et atteindre les objectifs de la Déclaration politique de 2011 sur le VIH/sida.
Mardi, un événement parallèle explorera les possibilités et les difficultés que rencontrent les femmes qui consomment des drogues et la façon de rendre les services de soins et de soutien plus sexospécifiques. La réunion sera présidée par le directeur de l'ONUDC, Division des opérations et Coordinateur général pour le VIH/sida, Aldo Lale-Demoz. Michel Kazatchkine, Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour le sida en Europe de l'Est et Asie centrale, est prévu pour assister à l'événement en tant qu'invité spécial.
La Commission des stupéfiants est un organisme de décision politique des Nations Unies mandatée pour étudier un large éventail de problèmes liés aux drogues.
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- Allocution du Directeur exécutif de l'ONUDC (en anglais)
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Un événement spécial à la Commission de la condition de la femme vise l'accélération de la tolérance zéro à l'encontre de la violence sexiste par le biais de la riposte au sida
12 mars 2013
12 mars 2013 12 mars 2013
Co-présidents Hon Thokozani Khupe, vice-présidente du Zimbabwe (à gauche) et Hon Julia Duncan Cassell, Ministre de l'Égalité des sexes et du Développement du Libéria lors de la Consultation de haut niveau sur l'accélération de la tolérance zéro à l'encontre de la violence sexiste par le biais de la riposte au sida. New York le 9 mars 2013.
Photo : ONUSIDA/M. Taamallah
Quels sont les progrès réalisés grâce à la riposte mondiale au sida pour garantir que les femmes et les filles vivent leurs vies sans violence ? Quelles sont les prochaines étapes nécessaires pour intensifier le défi contre la violence sexiste et ses liens au VIH ? Ces questions essentielles ont dominé la consultation à haut niveau qui s'est tenue à New York le 9 mars pendant la 57e session de la Commission de la condition de la femme (CSW).
Organisée par ONUSIDA et ONU Femmes, et co-sponsorisée par le Gouvernement d'Irlande, le Programme des Nations Unies pour le Développement ainsi que le Fonds des Nations Unies pour la Population, la consultation a réuni des militants clés de la société civile, des organisations des Nations Unies et des représentants gouvernementaux.
Coprésidée par Hon Thokozani Khupe, vice-présidente du Zimbabwe et Hon Julia Duncan-Cassell, Ministre de l'Égalité des sexes et du Développement du Liberia, la consultation portait sur le thème prioritaire de la CSW : l'élimination et la prévention de toutes les formes de violences faites aux femmes et aux filles comme tremplin pour trouver les moyens d'accélérer la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement 3 (promouvoir l'égalité des sexes) et 6 (stopper le VIH). Les participants ont également discuté du positionnement de la violence sexiste et du VIH dans l'agenda pour le développement post-2015.
« L'agenda post-2015 doit être vu comme étant le franchissement dernier cap, » déclare Thokozani Khupe, vice-présidente du Zimbabwe. « Nous devons voir les choses qui ne sont pas terminées et essayer de les aborder d'une manière différente », ajoute-t-elle.
La naissance d'un enfant est généralement le plus beau jour de la vie d'une femme Mais dans certains pays, le jour où un enfant naît d'une femme vivant avec le VIH, c'est le jour où elle meurt ou que commence sa confrontation à la discrimination
Jennifer Gatsi, membre de la coalition namibienne pour la Santé des Femmes
La violence sexiste est une épidémie mondiale, et c'est la manifestation la plus brutale de l'inégalité entre les sexes. Selon l'ONUSIDA, au moins une femmes sur trois est battue, contrainte à des rapports sexuels forcés ou abusée d'une autre manière par un partenaire intime au cours de sa vie. Dans certains pays, jusqu'à 45% des filles de moins de 15 ans indiquent que leur première expérience sexuelle était forcée.
« La violence n'est pas inévitable, » indique Charlotte Watts de la London School of Hygiene and Tropical Medicine. « Même si les chiffres sont choquants, nous devrions nous en inspirer pour agir et en parler. »
Traiter les questions de la violence faite aux femmes et aux filles est cruciale si leur vulnérabilité au VIH en est réduite. Les femmes peuvent être forcées à avoir des rapports sexuels non désirés ou non protégés et elles peuvent faire face à la violence si elles révèlent qu'elles vivent avec le VIH. Des recherches en Afrique du Sud démontrent que les jeunes femmes soumises à la violence de partenaires intimes ont 12% plus de chance d'être infectées par le VIH. Les femmes mariées en Inde qui subissent à la fois la violence physique et sexuelle par leurs partenaires ont trois fois plus de chance de vivre avec le VIH que les femmes qui ne sont pas soumises à de telles attaques. Des cas de stérilisations et d'avortements forcés pratiqués sur les femmes vivant avec le VIH sans leur consentement informé sont répandus et documentés dans de nombreux pays.
Les représentants de la société civile ont partagé différentes perspectives sur la manière dont le VIH et la violence sexiste sont intimement liés. Jennifer Gatsi, membre de la coalition namibienne pour la Santé des Femmes a souligné les conséquences négatives dont souffrent les femmes vivant avec le VIH.

Photo de groupe lors de la Consultation de haut niveau sur l'accélération de la tolérance zéro à l'encontre de la violence sexiste par le biais de la riposte au sida. New York le 9 mars 2013.
Photo : ONUSIDA/M. Taamallah
« La naissance d'un enfant est généralement le plus beau jour de la vie d'une femme », commente Madame Gatsi. « Mais dans certains pays, le jour où un enfant naît d'une femme vivant avec le VIH, c'est le jour où elle meurt ou que commence sa confrontation à la discrimination. »
La consultation a discuté le fait que, malgré l'ampleur et les conséquences de la violence sexiste et son rôle dans l'alimentation de l'épidémie de VIH, trop souvent personne n'en parle ou ces faits ne sont pas punis. Il a été souligné que le simple fait de travailler à la transformation sociale des relations entre les sexes, y compris la responsabilisation économique et juridique des femmes, peut apporter les changements nécessaires pour les aider à rester en sécurité.
Selon la directrice, Droits, sexospécificité et mobilisation communautaire, Mariangela Simao, faire de véritables progrès contre la violence sexiste est un objectif clé pour des ripostes au VIH efficaces, comme cela est traduit dans la Stratégie de l'ONUSIDA 2011-2015.
Lynn Collins, une conseillère sur le VIH auprès du UNFPA qui a animé un panel lors de l'événement affirme, « Nous, au UNFPA, avons accueilli cette occasion de rassembler une série de voix, unies dans l'appel pour éradiquer la violence sous toutes ses formes haineuses par le biais de l'éducation et d'autres moyens de responsabilisation, de réformes et réparations juridiques ainsi que des services basés sur la santé et les droits sexuels et reproductifs et le VIH. »
La Commission de la condition de la femme qui se réunit tous les ans est l'un des principaux organismes de décision politique engagé pour l'égalité des sexes et l'avancement des femmes. Cette année, la réunion se tient du 4 au 15 mars.
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Le Président de la Sierra Leone déclare à l'occasion de la Journée internationale de la femme que le genre est un enjeu du développement
08 mars 2013
08 mars 2013 08 mars 2013
Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, avec Miatta Kargbo, Ministre de la Santé.
Photo : ONUSIDA
Ernest Bai Koroma, Président de la Sierra Leone, a réaffirmé son engagement à accroître la participation des femmes à son gouvernement au cours d'un événement organisé le 8 mars en célébration de la Journée internationale de la femme à Freetown, Sierra Leone. Il a précisé que la nomination de nombreuses femmes à des postes clés au sein de son gouvernement a envoyé « un message clair sur le fait que la discrimination à l'encontre des femmes n'a plus sa place en Sierra Leone. »
Il a ainsi déclaré : « Mon gouvernement va prochainement adopter une législation imposant un quota de 30 % pour la participation des femmes à la gouvernance. Le genre n'a pas qu'une dimension sociale mais est aussi un enjeu du développement. En outre, nous reconnaissons ainsi que les hommes et les femmes doivent associer leurs forces pour parvenir à un développement durable. »
Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, a participé à cet événement dont le but était d'attirer l'attention internationale sur l'implication active des femmes dans le développement socio-économique en Sierra Leone, par le biais du Programme présidentiel pour le changement. Le Dr Kandeh Yumkella, Directeur général de l'ONUDI, et Cherie Blair, Présidente de la Cherie Blair Foundation for Women, ont aussi répondu présent.
Le genre n'a pas qu'une dimension sociale mais est aussi un enjeu du développement. En outre, nous reconnaissons ainsi que les hommes et les femmes doivent associer leurs forces pour parvenir à un développement durable
Ernest Bai Koroma, Président de la Sierra Leone
M. Michel Sidibé a félicité le Président pour la qualité de son leadership et a affirmé : « Le programme de transformation adopté par la Sierra Leone est axée vers la mise en place d'une justice sociale ». Il a toutefois ajouté : « Si la Sierra Leone souhaite appliquer un programme durable, elle doit mettre les femmes au cœur de son agenda de réforme. »
Pendant les événements organisés à l'occasion de la Journée de la femme, le gouvernement de Sierra Leone et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme ont conclu un nouvel accord de financement à hauteur de 55 millions de dollars US pour le dépistage, la prévention et le traitement du VIH en Sierra Leone. Cet accord a été signé à Freetown par Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, pour le nom du Dr Mark Dybul, Directeur exécutif du Fonds mondial, et par Miatta Kargbo, Ministre de la Santé de Sierra Leone.

Ernest Bai Koroma, Président de la Sierra Leone, a réaffirmé son engagement à accroître la participation des femmes à son gouvernement au cours d'un événement organisé le 8 mars en célébration de la Journée internationale de la femme à Freetown, Sierra Leone.
Photo : ONUSIDA
Selon M. Sidibé : « Le Président Ernest Bai Koroma aide à concrétiser la vision de l'ONUSIDA, à savoir Zéro nouvelle infection à VIH, Zéro discrimination et Zéro décès dû au sida, en Sierra Leone ».
Il a encouragé le Président à profiter de cet engagement pour stopper la violence sexiste, qui demeure un facteur de risque pour la contamination des femmes par le VIH en Sierra Leone, et a demandé aux autorités de faire leur maximum pour mettre fin aux pratiques comme le trafic d'enfants et le trafic sexuel.
Une représentante de la Coalition des femmes sur la santé et le VIH a déclaré que « les femmes souhaitent que les femmes, et notamment celles qui vivent avec le VIH, s'engagent davantage et plus sérieusement à tous les niveaux de la riposte nationale. »
En Sierra Leone, les efforts visant à prévenir les nouvelles infections à VIH chez les enfants ont été renforcés et la couverture et l'accès aux services de prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant s'élèvent désormais à 74 %.
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Photo : ONUSIDA
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La Directrice de l'ONUSIDA pour l'Afrique orientale et australe a été nommée Ambassadrice du Fonds pour l'éducation des filles (GCEF)
08 mars 2013
08 mars 2013 08 mars 2013Le Conseil international des infirmières (ICN) et la Fondation internationale Florence Nightingale (FNIF) ont nommé le Dr Sheila Tlou, Directrice de l'ONUSIDA pour l'Afrique orientale et australe, Ambassadrice du Fonds ICN/FNIF pour l'éducation des filles. Son nouveau rôle en tant qu'Ambassadrice du GCEF inclura de promouvoir l'importance de l'éducation des filles et de faire entendre la voix du GCEF dans les sphères internationales des soins infirmiers, de la santé, de l'éducation, du genre et du développement.
Fondé en 2006, le Fonds ICN/FNIF pour l'éducation des filles (GCEF) soutient la participation des filles de moins de 18 ans dont les parents sont décédés à l'enseignement primaire et secondaire dans les pays en développement, en payant leurs frais de scolarité, leurs uniformes, leurs chaussures et leurs fournitures. À l'heure actuelle, le GCEF soutient 155 filles de quatre pays d'Afrique subsaharienne : le Kenya, le Swaziland, l'Ouganda et la Zambie.
Quotes
Je suis ravie de défendre la cause du GCEF et très fière d'être associée au Conseil international des infirmières dans cette noble cause. Ouvrir les portes de l'éducation aux filles et aux femmes implique une meilleure santé pour elles-mêmes et pour leurs communautés, un accroissement des revendications et de la concrétisation de leurs droits et de leur santé sexuelle et reproductive, une diminution de la mortalité maternelle et infantile et un renforcement du développement économique et social. C'est une cause en laquelle je crois profondément.
Le Dr Tlou est une Ambassadrice de choix pour le Fonds pour l'éducation des filles, grâce à son engagement fort en faveur de la promotion de l'égalité des genres et à son expérience concernant le travail des infirmières en Afrique australe.


De gauche à droite : Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Alice Sia Nyama Koroma, Première dame de Sierra Leone, Cherie Blair, Présidente de la Cherie Blair Foundation for Women, et Ernest Bai Koroma, Président de la Sierra Leone. Photo : ONUSIDA

Mme Sia Nyama Koroma, Première dame de Sierra Leone, présentant son projet baptisé « the Women’s Initiative for Safer Health » (WISH). Freetown, Sierra Leone. 7 mars 2013. Photo : ONUSIDA
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La Première dame de Sierra Leone met en avant les efforts de son pays pour mettre fin aux nouvelles infections à VIH chez les enfants
08 mars 2013
08 mars 2013 08 mars 2013Le 7 mars, à la veille de la Journée internationale des droits des femmes, la Première dame de Sierra Leone Alice Sia Nyama Koroma a organisé un dîner à Freetown, au cours duquel ont été présentées les actions en faveur de l'amélioration des services de santé pour les femmes et les enfants. La Première dame a récemment lancé une campagne pour l'élimination des nouvelles infections à VIH chez les enfants en partenariat avec l'ONUSIDA, Voice of Women et le Programme national de contrôle du sida.
Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, s'est joint à la délégation de haut niveau en compagnie de Cherie Blair, Présidente de la Cherie Blair Foundation for Women, et du Dr Kandeh Yumkella, Directeur général de l'ONUDI.
La Première dame a présenté son projet baptisé « the Women’s Initiative for Safer Health » (WISH – Initiative des femmes pour une santé plus sûre), qui vise à réduire la mortalité maternelle et des enfants en améliorant l'accès aux établissements de santé et en formant les agents de santé. Un documentaire sur les efforts pour l'élimination des nouvelles infections à VIH chez les enfants et le maintien de leurs mères en bonne santé a également été projeté.
Quotes
Aujourd'hui, nous fêtons nos réussites et nos défis en tant que femmes très actives dans la campagne en faveur de l'émancipation des femmes. Mais comme le dirait Oliver Twist, nous en demandons toujours plus. Je vais donc continuer à utiliser mon statut de femme africaine et mon mandat pour défendre la cause des femmes, car nous pensons que les femmes doivent faire partie du processus de prise de décision au sein de la structure de gouvernance.
La Première dame est un modèle de compassion. Grâce à son leadership, la Sierra Leone est en bonne voie pour devenir le premier pays d'Afrique de l'Ouest à éliminer la transmission du VIH de la mère à l'enfant d'ici 2015.
Votre leadership a démontré que la fermeté dans la douceur permet de promouvoir des thèmes fondamentaux, comme la fin de la transmission du VIH de la mère à l'enfant.
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La continuité des investissements en faveur de la recherche et du développement pour le traitement du VIH reste cruciale
07 mars 2013
07 mars 2013 07 mars 2013
Dans un nouveau rapport financé par l'ONUSIDA, le Treatment Action Group (TAG) et l'AVAC ont compilé des informations sur les investissements en faveur de la recherche et du développement pour le traitement du VIH. Ce rapport a été rédigé afin d'analyser les tendances en matière d'investissement et de mettre en évidence les lacunes éventuelles.
Bien que plus de 170 institutions aient été interrogées, seuls 41 bailleurs de fonds ont donné des informations sur leurs investissements dans ce domaine de recherche. Les renseignements concernant les investissements du secteur privé ont été particulièrement difficiles à obtenir, car de nombreuses sociétés privées n'ont pas été en mesure de donner des informations précises sur le financement de leurs travaux dans ce secteur hautement compétitif.
Le rapport a néanmoins révélé que les institutions qui ont répondu à l'enquête ont investi plus de 2,6 milliards de dollars dans la recherche et le développement en faveur du traitement du VIH en 2011 et que ce financement provenait pour l'essentiel de bailleurs de fonds du secteur public. Des bailleurs de fonds de 18 pays ont été identifiés, dont les National Institutes of Health américains qui ont contribué à hauteur de 62 % du total signalé pour 2011.
La poursuite de ces investissements afin d'encourager l'innovation et de développer de meilleurs médicaments, présentant moins d'effets secondaires et moins susceptibles d'être contrés par l'apparition d'une résistance, revêt une importance cruciale car elle pourrait nous permettre d'atteindre notre objectif commun, à savoir mettre fin à l'épidémie
Bernhard Schwartlander, Directeur du département Réalité, Innovation et Politiques de l'ONUSIDA
« Les investissements dans le développement d'un traitement antirétroviral efficace ont révolutionné notre riposte au VIH et ont sauvé des millions de vies », déclare Bernhard Schwartlander, Directeur du département Réalité, Innovation et Politiques de l'ONUSIDA. « La poursuite de ces investissements afin d'encourager l'innovation et de développer de meilleurs médicaments, présentant moins d'effets secondaires et moins susceptibles d'être contrés par l'apparition d'une résistance, revêt une importance cruciale car elle pourrait nous permettre d'atteindre notre objectif commun, à savoir mettre fin à l'épidémie. »
Les tendances dégagées des données disponibles indiquent que le financement du secteur public a augmenté de 6,8 % de 2009 à 2010, avant de baisser de 1,2 % entre 2010 et 2011 en raison de la crise économique. Elles révèlent également que la part de la contribution du secteur public a elle aussi diminué, de 75 % en 2010 à 69 % en 2011.
En outre, le rapport met en évidence une information encourageante puisque, pour l'essentiel (52 %, soit 1,4 milliard de dollars), le financement en faveur de la recherche et du développement pour le traitement du VIH a été investi dans le développement de nouveaux médicaments. Il montre également que des formules antirétrovirales plus simples et plus efficaces sont en cours de développement et que des outils de diagnostic plus performants devraient prochainement être proposés sur le marché. Il souligne néanmoins que, pour garantir que ces outils vitaux seront accessibles au plus grand nombre, de nouveaux engagements à procéder à des investissements dans la recherche et le développement en matière de VIH sont nécessaires.
Liens externes
Liens externes
- Treatment Action Group (en anglais)
- AVAC – Global Advocacy for HIV Prevention (en anglais)
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Le Dialogue de haut niveau sur la santé de l'agenda pour le développement post-2015 s'achève au Botswana
06 mars 2013
06 mars 2013 06 mars 2013
Participants au Dialogue de haut niveau sur la santé de l'agenda pour le développement post-2015. Gaborone, Botswana. 5 et 6 mars 2013.
Photo : ONUSIDA
Un Dialogue de haut niveau sur la santé a rassemblé des représentants de gouvernements, d'organisations non gouvernementales, d'instituts universitaires et de recherche et le secteur privé pour débattre de la manière dont il convenait de faire progresser les priorités en matière de santé dans l'agenda sur le développement après 2015. Organisée conjointement par les gouvernements du Botswana et de la Suède, l'UNICEF et l'OMS, cette consultation thématique sur la santé a eu lieu à Gaborone, au Botswana, les 5 et 6 mars 2013.
En ouverture de cette consultation, Ian Khama, Président du Botswana, a évoqué les progrès réalisés par son pays en matière de riposte au sida ces 20 dernières années et a souligné que « la santé doit rester une priorité, tant pour le Botswana que pour le reste du monde ».
Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, a encouragé les participants à profiter de l'occasion pour adopter une vision et des objectifs transformatifs globaux pour orienter la santé mondiale dans l'agenda post-2015. Selon M. Sidibé : « Nous devons entièrement revoir la manière dont la santé mondiale est prise en compte pour les questions de la propriété intellectuelle relatives à la production des médicaments vitaux, ainsi que le rôle essentiel des pays et des communautés ». En réfléchissant à certains des enseignements tirés de la riposte au sida à l'échelle mondiale, M. Sidibé a affirmé que « c'est une opportunité unique de mieux agir sur le rôle du secteur privé, de la technologie et de l'innovation, et de libérer le plein potentiel du militantisme communautaire dans le but de faire progresser l'agenda futur de la santé mondiale ».
Nous devons entièrement revoir la manière dont la santé mondiale est prise en compte pour les questions de la propriété intellectuelle relatives à la production des médicaments vitaux, ainsi que le rôle essentiel des pays et des communautés
Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA
M. Sidibé a aussi encouragé les participants à prêter une attention plus soutenue aux catalyseurs sociaux critiques, comme l'égalité des sexes, les droits de l'homme et l'équité. « N'hésitons pas à mesurer ce qui à le plus d'importance à nos yeux », a déclaré M. Sidibé. « Les objectifs et les indicateurs de santé peuvent nous aider à suivre les progrès accomplis au niveau de ces questions transversales, tout simplement cruciales », a-t-il ajouté.

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, et Graça Machel, expert indépendant sur les questions humanitaires, au Dialogue de haut niveau sur la santé de l'agenda pour le développement post-2015. Gaborone, Botswana. 5 et 6 mars 2013.
Les résultats de la consultation serviront de guide et d'information pour l'établissement d'un rapport du Groupe de personnalités de haut niveau créé par le Secrétaire général des Nations Unies sur l'agenda pour le développement post-2015, qui sera présenté au Secrétaire général en mai 2013. Gunilla Carlson, Ministre suédoise de la Coopération au développement international et Graça Machel, expert indépendant sur les questions humanitaires, ont aussi participé à cette réunion. Tous deux sont membres du Groupe de personnalités de haut niveau du Secrétaire général des Nations Unies et ont pour mission de donner des conseils sur le cadre du développement mondial après 2015.
En juillet 2012, le Secrétaire général a établi son Groupe de personnalités de haut niveau dans le but de donner des orientations et des recommandations sur l'agenda pour le développement post-2015. Ce groupe est co-présidé par les Présidents de l'Indonésie et du Liberia et le Premier ministre britannique, et ses membres incluent des représentants du secteur privé et universitaire, de la société civile et des autorités locales.
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De gauche à droite : Professeur Babatunde Osotimehin, Directeur exécutif du FNUAP, Anthony Lake, Directeur exécutif de l'UNICEF, Rév. Dr John Seakgosing, Ministre de la Santé du Botswana, Dr Margaret Chan, Directrice générale de l'Organisation mondiale de la Santé et Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. Photo : ONUSIDA
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Des agences des Nations Unies ont rencontré le Président et des responsables gouvernementaux du Botswana à la veille du Dialogue de haut niveau sur la santé
05 mars 2013
05 mars 2013 05 mars 2013À la veille du Dialogue de haut niveau sur la santé concernant l'agenda de développement post-2015 organisé à Gaborone au Botswana les 5 et 6 mars 2013, les directeurs de quatre agences des Nations Unies ont rencontré Ian Khama, Président du Botswana, afin d'évoquer les implications de cette réunion sur la santé mondiale.
Le Président Khama a déclaré que son pays était fermement convaincu que l'investissement dans la santé et les autres secteurs sociaux constituait une étape incontournable du développement économique et social. Il a souligné que, malgré des priorités parfois antagonistes, les gouvernements devaient placer les ressources humaines en première place sur leur agenda national de développement. Il a également ajouté que, sans une population en bonne santé, les autres priorités deviennent forcément caduques.
Le Dr Margaret Chan, Directrice Générale de l'Organisation mondiale de la Santé, Anthony Lake, Directeur exécutif de l'UNICEF, le Professeur Babatunde Osotimehin, Directeur exécutif du FNUAP, et Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, ont participé à cette réunion.
Selon le Rapport mondial de l'ONUSIDA pour 2012, la couverture des services proposés au Botswana pour prévenir les nouvelles infections à VIH chez les enfants a été portée à 94 % en 2011. En outre, fin 2011, plus de 175 000 personnes, soit plus de 95 % des personnes admissibles, bénéficiaient d'un traitement antirétroviral, contre 57 % en 2004.
Plus tard ce même jour, ils ont rencontré Ponatshego Kedikilwe, Vice-Président du Botswana, Mokgweetsi Masisi, Ministre des Affaires présidentielles et de l'Administration publique, Rév. Dr John Seakgosing, Ministre de la Santé et Ontefetse Matambo, Ministre des Finances et de la Planification du développement.
Quotes
Ce n'est pas un hasard si l'un des événements majeurs en matière de développement de la santé est organisé ici, puisque la riposte au sida mise en place par le Botswana est devenue un modèle pour tous.
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Press Statement
L’ONUSIDA et l’UNICEF saluent l’annonce selon laquelle un bébé né séropositif au VIH est aujourd’hui un jeune enfant qui semble « fonctionnellement guéri » grâce au traitement
04 mars 2013 04 mars 2013Et attendent de nouvelles études pour voir si ces conclusions peuvent être reproduites.
GENÈVE, 4 mars 2013 — Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) et l’UNICEF saluent une nouvelle étude de cas selon laquelle un nouveau-né mis sous traitement antirétroviral dans les 30 premières heures de sa vie et maintenu sous celui-ci pendant 18 mois semble fonctionnellement guéri.
Les conclusions de l’étude ont été présentées aujourd’hui lors de la Conférence sur les rétrovirus et les infections opportunistes (CROI) à Atlanta, Géorgie, États-Unis d’Amérique.
Selon les chercheurs, la mère qui était séropositive au VIH au moment de la naissance n’avait reçu aucun traitement antirétroviral ou soin prénatal. Les chercheurs ont déclaré que l’enfant était né prématurément en juillet 2010 dans l’État du Mississippi. Compte tenu du risque élevé d’exposition au VIH, les chercheurs ont indiqué que le nouveau-né avait été mis sous trithérapie antirétrovirale 30 heures après sa naissance et avant que la preuve de l’infection puisse être confirmée. La séropositivité au VIH du nouveau-né a été confirmée ultérieurement par un test de PCR ultra-sensible (réaction de polymérisation en chaîne) réalisé plusieurs fois.
L’étude de cas a indiqué que le nourrisson est sorti de l’hôpital une semaine après sa naissance et a été maintenu sous traitement antirétroviral jusqu’à ses 18 mois, moment auquel son traitement a été interrompu pour des raisons obscures. Toutefois, lorsque l’enfant a été vu par des médecins six mois plus tard environ, sa charge virale était indétectable et il n’y avait aucun anticorps spécifique au VIH dans ses échantillons sanguins.
Si les conclusions sont confirmées, cela serait le premier cas bien documenté d’enfant séropositif au VIH qui semble avoir une charge virale indétectable malgré l’arrêt de son traitement contre le virus.
« Cette annonce nous donne de grandes raisons d’espérer qu’il est possible de guérir les enfants du VIH et pourrait nous faire avancer d’un pas en direction d’une génération sans sida » a déclaré M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Cela souligne aussi la nécessité de développer la recherche et l’innovation, en particulier dans le domaine des diagnostics précoces ».
En 2011, l’ONUSIDA et ses partenaires ont lancé un Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l’horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie. Des progrès significatifs ont été enregistrés et il est nécessaire de maintenir en permanence le soutien et les recherches.
« Bien que nous attendions la confirmation de ces résultats par de nouvelles recherches, c’est une nouvelle potentiellement excellente » a déclaré M. Anthony Lake, Directeur exécutif de l’UNICEF. « Ce cas illustre également ce que nous savons déjà – qu’il est essentiel de soumettre au dépistage le plus tôt possible les nouveau-nés exposés au risque d’infection ».
Selon des données de l’Organisation mondiale de la Santé et de l’UNICEF, seulement 28 % des nourrissons exposés au VIH ont fait l’objet d’un dépistage du virus dans les six semaines suivant leur naissance en 2010. Les obstacles au diagnostic et au traitement précoces sont, entre autres, le coût élevé des diagnostics, la difficulté d’obtenir des résultats en temps voulu et un accès limité aux services et aux médicaments. En 2011, 330 000 enfants ont été nouvellement infectés par le VIH. À la fin de cette même année, 28 % des enfants de moins de 15 ans vivant avec le virus recevaient un traitement antirétroviral, contre 54 % des adultes répondant aux critères d’admission au traitement.
Aujourd’hui âgé de deux ans et demi, l’enfant continue de bien se porter sans traitement antirétroviral et sa charge virale est indétectable. L’ONUSIDA invite toutefois à la prudence et indique que des études complémentaires doivent être menées pour comprendre les résultats et savoir si l’on peut reproduire les conclusions actuelles.
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Michel Sidibé explique au Conseil des droits de l'homme des Nations Unies que les enseignements tirés de la riposte au sida peuvent façonner un nouveau modèle pour le développement après 2015
01 mars 2013
01 mars 2013 01 mars 2013
Intervention de Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, à la 22e session du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies le 28 février.
Photo : ONUSIDA
Dans un discours de haut niveau à l'occasion de la 22e session du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies le 28 février, Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, a souligné qu'il était essentiel d'analyser l'épidémie de sida au travers du prisme des droits de l'homme. Selon lui, la riposte au sida est inextricablement liée à l'agenda en matière de droits de l'homme. Si l'on veut concrétiser au niveau mondial l'objectif de zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès dû au sida, il est crucial de garantir le respect des droits, la justice sociale, l'équité et l'égalité des sexes.
M. Sidibé a précisé que la riposte au sida avait été à l'avant-garde de la progression en faveur d'un vaste éventail de droits, et avait joué un rôle moteur dans la réalisation des objectifs de développement. Il a ajouté que « les enseignements essentiels tirés de la riposte au sida peuvent aider à garantir que l'agenda de développement post-2015 s'articule autour des droits de l'homme ». Ces enseignements incluent la promotion de l'inclusion et de la participation, la mise à disposition de ressources et d'un espace de dialogue politique pour que la société civile puisse faire évoluer la société et la prise en compte des plus marginalisés.
Il a précisé que le combat contre l'épidémie avait ouvert la voie de la lutte contre les inégalités et a évoqué le rôle crucial des gens vivant avec le VIH, qui ont été les moteurs de la progression de la riposte au sida. Il les a appelés « les véritables défenseurs des droits de l'homme, qui se battent pour leur vie et pour celle de millions d'autres personnes ».
Les enseignements essentiels tirés de la riposte au sida peuvent aider à garantir que l'agenda de développement post-2015 s'articule autour des droits de l'homme
Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA
Tout en reconnaissant les avancées réalisées en matière de riposte à l'épidémie, M. Sidibé a souligné qu'il reste beaucoup à faire. Il a notamment mis l'accent sur la nécessité de diminuer les préjugés existants, la discrimination, l'exclusion et la criminalisation des personnes vivant avec le VIH et de s'attaquer aux approches punitives à l'encontre des personnes les plus vulnérables et les plus exposées au risque d'infection, comme les professionnels du sexe, les consommateurs de drogues, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les personnes transsexuelles.
« Il est scandaleux que, en 2013, alors que nous possédons les outils nécessaires pour lutter contre cette épidémie, plus de 1,7 million de personnes vont mourir parce qu'elles n'ont pas accès à un traitement », a affirmé M. Sidibé. « Nous devons travailler sur les droits de l'homme pour mettre fin à cette épidémie, pour toucher tous ceux qui ont besoin de services de prévention, de traitement, de soins et d'appui en matière de VIH », a-t-il ajouté.
M. Sidibé a insisté sur le fait que le cadre du développement après 2015 englobe explicitement le cadre des droits de l'homme, ainsi qu'une approche du développement basée sur les droits. En s'adressant aux membres du Conseil en tant que principaux leaders dans le domaine des droits de l'homme, M. Sidibé a déclaré au Conseil : « Mettre fin au sida est étroitement lié aux droits de l'homme, et nous touche tous. Nous pourrons enrayer et inverser l'épidémie de sida si nous maintenons notre élan et nos engagements non seulement jusqu'à mais aussi après 2015. »

Établi en 2006 pour remplacer son prédécesseur, le Conseil des droits de l'homme a pour mandat de promouvoir le respect universel et la défense de tous les droits de l'homme et de résoudre les situations dans lesquelles ils sont violés.
Photo : ONUSIDA
Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA s'est joint à d'autres dignitaires qui sont intervenus au cours du segment de haut niveau de la session du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies, dont le président allemand Joachim Gauck et les vice-présidents de Colombie et d'Irak.
Établi en 2006 pour remplacer son prédécesseur, la Commission des droits de l'homme, le Conseil des droits de l'homme a pour mandat de promouvoir le respect universel et la défense de tous les droits de l'homme et de résoudre les situations dans lesquelles ces droits sont bafoués. Elle vérifie également si les pays membres respectent leurs obligations et leurs engagements en matière de droits de l'homme par le biais de leur mécanisme d'examen périodique universel.
Un vaste éventail de sujets sont abordés au cours de la 22e session, organisée du 25 février au 22 mars. Ces sujets incluent notamment la négociation d'une résolution historique sur la protection des défenseurs des droits de l'homme, les droits des enfants à un état de santé optimal, et des résolutions sur les droits des personnes handicapées, des minorités et des victimes du racisme et de la xénophobie.
À la veille de son intervention devant le Conseil des droits de l'homme, M. Sidibé a participé à plusieurs réunions bilatérales dans le but de faire avancer l'agenda en matière de droits de l'homme. Ont aussi participé à ces réunions le Professeur Viola Onwuliri, Ministre des Affaires étrangères du Nigeria, le Dr Esther Brimmer, Secrétaire d'État adjointe pour les questions relatives aux organisations internationales, Mme Yamina Benguigui, Ministre déléguée française chargée de la francophonie, et Christian Friis Bach, Ministre du développement du Danemark.
Discours
Discours
Liens externes
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- Conseil des droits de l'homme des Nations Unies (en anglais)
- Service international des droits de l'homme (en anglais)