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Déclaration de l’ONUSIDA sur la proposition du Royaume-Uni de réduire son soutien financier
29 avril 2021 29 avril 2021GENÈVE, le 29 avril 2021—Le gouvernement du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord (Royaume-Uni) a informé l’ONUSIDA que sa participation en 2021 au financement de l’organisation a été confirmée à hauteur de 2,5 millions de livres sterling. En comparaison, en 2020, l’ONUSIDA avait reçu 15 millions de livres sterling,
ce qui représente une baisse considérable de 12,5 millions de livres sterling (soit plus de 80 %). Cette décision va avoir des répercussions sur la fourniture de services vitaux de prévention et de traitement du VIH dans le monde entier. Elle entravera l’émancipation des jeunes femmes et des adolescentes, ainsi que leur accès à la santé et aux droits sexuels et reproductifs dans le monde entier, et en particulier en Afrique. Elle aura un impact sur le respect des droits humains de certaines des populations les plus marginalisées, telles que les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres, queer et intersexuelles dans les pays à revenu faible et intermédiaire. Elle érodera la sécurité sanitaire mondiale.
L’ONUSIDA est consciente de la situation difficile dans laquelle se trouvent actuellement de nombreux gouvernements, toutefois, elle regrette profondément cette décision venant d’un partenaire et d’un acteur de longue date. Nous évaluons en ce moment l’ampleur et l’impact de cette coupe franche et nous élaborons des stratégies pour en atténuer les répercussions.
Le gouvernement britannique a déclaré que cette décision ne signifiait en rien qu’il allait diminuer son engagement en faveur de l’ONUSIDA ou de la riposte au VIH. L’ONUSIDA continuera de travailler avec le Royaume-Uni et ses partenaires pour identifier des moyens d’assurer la continuité et la prévisibilité des financements afin de soutenir les avancées chèrement acquises dans la lutte contre le VIH et de mettre fin au sida comme menace de santé publique d’ici 2030.
Le Royaume-Uni demeure un moteur de la lutte contre le sida. Le pays a ainsi demandé à ce que le G7 mette l’accent sur la lutte contre les pandémies et il rallie actuellement les responsables du monde entier autour des thèmes de l’éducation et l’émancipation des filles. L’ONUSIDA est déterminée à faire évoluer ces thématiques avec le Royaume-Uni. Nous espérons que le Royaume-Uni, qui a évalué l’action de l’ONUSIDA avec la note « A », décidera d’apporter un complément à son financement pour 2021.
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Region/country


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Déclaration de Winnie Byanyima, Directrice exécutive de l’ONUSIDA, lors de la Journée mondiale de la santé
07 avril 2021 07 avril 2021Winnie Byanyima, Directrice exécutive de l’ONUSIDA et Secrétaire générale adjointe des Nations Unies
7 avril 2021
Tisha (nous avons changé son nom) vit dans un bidonville d’Afrique orientale. Cette jeune femme avait déjà dépassé de trois semaines la date prévue pour son accouchement lorsqu’elle a été envoyée en urgence à la maternité de la ville.
Les soins apportés par le personnel médical ont permis à Tisha de mettre au monde un garçon en bonne santé qu’elle a appelé Okello. Mais cela n’a pas été un moment de joie pour Tisha et sa famille. L’hôpital a en effet refusé de la laisser sortir, car elle ne pouvait pas payer la facture de 30 $ pour l’accouchement.
Tisha a été emmenée sans autre forme de procès dans un service spécial de détention qui hébergeait 42 autres femmes pauvres et elle s’est vu partager un lit déjà occupé par deux femmes et leurs bébés. Tisha et Okello ne pouvaient pas sortir tant que la facture ne serait pas réglée. Or elle allait augmenter tous les jours, lui ont annoncé les infirmières. Tisha et son fils ont été retenus jusqu’à ce qu’elle trouve l’argent pour payer la facture.
Cette histoire effroyable ne fait pas figure d’exception. Faire payer les soins de santé est la forme la plus régressive pour financer le domaine de la santé. Toutefois, selon la Banque mondiale, deux tiers des pays africains continuent de facturer des redevances à tous les niveaux de la prise en charge.
Dix mille personnes meurent quotidiennement, car elles n'ont pas accès aux soins. Tous les ans, 100 millions de personnes tombent dans l’extrême pauvreté en essayant de payer des frais pour les services de santé, soit trois personnes par seconde.
Ces énormes inégalités dans la prise en charge médicale continuent de s’aggraver à l'heure où les systèmes de santé du monde entier sont de plus en plus motivés par la recherche du profit. La plupart des pays les plus pauvres du globe essaient de vendre la santé en passant par une assurance santé et des redevances. Mais comment peut-on vendre la santé à quelqu’un qui n’a même pas assez pour survivre, à quelqu’un qui n’a pas de travail et qui lutte pour trouver de quoi manger.
Nombreux sont les gouvernements à déclarer ne pas pouvoir payer pour la santé, mais ils le pourraient en réalité s’ils mettaient en place un système fiscal progressiste, empêchaient les entreprises de cacher leurs bénéfices à l’étranger et mettaient un terme aux cadeaux fiscaux. Ces pays feraient ainsi un grand pas en avant pour résorber les inégalités criantes concernant l’accès aux services publics, notamment la prise en charge médicale.
Les modèles reposant sur les profits fragmentent déjà des systèmes de santé fragilisés qui excluent de nombreuses personnes : les pauvres, les personnes LGBTI (lesbienne, gay, bisexuelle, transgenre et intersexuée), la population carcérale, les travailleurs et travailleuses du sexe, les consommateurs et consommatrices de drogues injectables et de nombreux groupes marginalisés. Cette manière de financer la santé n’est pas équitable. Par ailleurs, les droits humains de groupes marginalisés se trouvent bafoués, ce qui les empêche d’accéder à des soins de santé de qualité.
Les inégalités face aux droits humains se transforment alors en inégalités de santé. Le droit UNIVERSEL à la santé est inscrit dans la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948. Il y est écrit que « toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l’alimentation, l’habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires ; elle a droit à la sécurité en cas de chômage, de maladie, d’invalidité, de veuvage, de vieillesse ou dans les autres cas de perte de ses moyens de subsistance par suite de circonstances indépendantes de sa volonté. »
Les plus grandes avancées dans ce domaine ont souvent vu le jour en réponse à une crise d’envergure. Il suffit de penser aux systèmes de santé en Europe et au Japon suite à la Seconde Guerre mondiale ou à la manière dont le sida a favorisé l’émergence de la couverture sanitaire universelle en Thaïlande.
Aujourd’hui, aux prises à la crise de la COVID-19, les responsables du monde entier ont la possibilité de construire les systèmes de santé qui ont toujours manqué et qui ne peuvent plus attendre. Nous ne pouvons pas nous permettre de n’apporter que des changements cosmétiques, nous avons besoin d’un changement radical et transformatif. La riposte à la COVID-19 nous offre l’occasion de modifier les règles et de garantir l’égalité.
En cette Journée mondiale de la santé, faisons entendre cet appel pour garantir que la vie des personnes passe avant les profits. Demandons aux gouvernements de s’engager à garantir que toute personne, sans discrimination, aura accès à des soins de santé de qualité. Le droit à la santé est un droit humain inaliénable.
La crise du coronavirus que nous traversons aujourd’hui, à l’image des autres crises mondiales avant elle, a le potentiel de voir émerger les solutions de santé nationales et mondiales dont nous avons tant besoin. Ne ratons pas cette occasion !


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L’ONUSIDA salue le volontarisme des États-Unis d’Amérique dans la riposte aux pandémies concomitantes
18 mars 2021 18 mars 2021
GENÈVE, le 18 mars 2021—L’ONUSIDA salue l’adoption du plan de relance américain de 1 900 milliards de dollars. L’American Rescue Plan Act est une loi historique, qui apporte une bouffée d’air frais très appréciée à l’heure de la COVID-19, aussi bien aux États-Unis d’Amérique que dans le monde entier.
Ce texte prévoit d’accorder près de 11 milliards de dollars à des investissements internationaux liés au coronavirus ce qui permettra de sauver de nombreuses vies. L’octroi de 250 millions de dollars au Plan d’urgence du Président des États-Unis pour la lutte contre le sida (PEPFAR) et de 3,5 milliards de dollars au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (Fonds mondial) permettra de préserver les avancées chèrement acquises dans la lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme.
« L’aide des États-Unis à la riposte mondiale contre la COVID-19 est exemplaire, en particulier alors que le pays fait face aux ravages du coronavirus sur son sol », a déclaré Winnie Byanyima, Directrice exécutive de l’ONUSIDA. « Avec l’American Rescue Plan Act, les États-Unis retrouvent leur engagement inconditionnel dans la riposte au sida et la lutte contre d’autres pandémies. Nous nous réjouissons de poursuivre notre partenariat de longue date avec les États-Unis en vue de mettre fin ensemble au sida et de surmonter la COVID-19 », a continué Mme Byanyima.
La généreuse aide bipartite des États-Unis a permis d’accomplir des progrès importants dans la lutte contre la pandémie de sida. Les investissements réalisés par les États-Unis au cours des 18 dernières années via le PEPFAR et le Fonds mondial ont changé la donne. Ils ont empêché des millions de nouvelles infections au VIH et sauvé des millions de vies. Aujourd’hui, les personnes vivant avec le VIH et suivant une thérapie antirétrovirale peuvent vivre longtemps et en bonne santé, et le nombre de nouvelles infections au VIH et de décès liés au sida recule, toutefois à un rythme encore bien trop faible.
« Nous avons encore du chemin à faire malgré toutes nos grandes réussites. Le sida demeure une crise urgente de santé mondiale », a ajouté Mme Byanyima.
Les moyennes mondiales cachent le fait que trop de personnes restent sur le bord du chemin. L’humanité n’a pas atteint les objectifs 2020 d’accélération de la prévention et du traitement pris avec la stratégie de l’ONUSIDA 2016–2021 et la Déclaration politique des Nations Unies pour mettre fin au sida. Les pays et les communautés sont nombreux à accuser un retard pour éradiquer le sida d’ici 2030.
Sur les 38 millions de personnes vivant avec le VIH, 26 millions environ ont accès à un traitement qui d’une part les maintient en bonne santé et d’autre part a un effet de prévention en arrêtant la propagation du virus. Néanmoins, ce n’est pas le cas pour les autres 12 millions de personnes séropositives restantes. Le taux de nouvelles infections au VIH, en particulier chez les adolescentes et les jeunes femmes en Afrique subsaharienne, ainsi que parmi les membres de populations clés, reste élevé. Dans le monde, en 2019, 1,7 million de personnes supplémentaires ont été contaminées avec le VIH et 690 000 sont décédées de maladies liées au sida. Le taux de nouvelles infections au VIH et de mortalité, en particulier parmi les populations les plus difficiles à atteindre, nous oblige à redoubler d’efforts, agir avec plus de prévision et renouveler notre engagement pour continuer d’avancer. C’est d’autant plus vrai que les répercussions de la COVID-19 n’épargnent pas la riposte au VIH.
« La riposte mondiale au sida était déjà en retard avant l’arrivée de la COVID-19. Si la COVID-19 n’est pas jugulée, elle risque de détruire des avancées précieuses obtenues dans la lutte contre le VIH. La convergence des pandémies nécessite d’accélérer les efforts pour résorber les disparités entre le dépistage, la prévention et le traitement du VIH tout en œuvrant pour arrêter la propagation de la COVID-19 », a indiqué Mme Byanyima. « Identifier où, pourquoi et pour qui améliorer la riposte au VIH a révélé les inégalités au sein de chaque pays et entre les pays ; ces inégalités contribuent à la propagation du VIH. La forte disparité des résultats, succès à certains endroits et auprès de certains groupes, échecs dans d’autres contextes, montre que le VIH reste une pandémie de l’inégalité. Ainsi, la nouvelle stratégie mondiale de lutte contre le sida 2021–2026 énoncera de nouveaux objectifs qui nous aideront à atteindre les personnes restées sur le bord du chemin. »
Heureusement, les investissements pour accélérer la riposte au VIH ne se font pas au détriment de ceux contre la COVID-19, mais viennent plutôt renforcer certains aspects essentiels de la lutte contre le coronavirus. Les nations en proie à la COVID-19 appliquent dès à présent les leçons tirées de la riposte au VIH. Elles puisent dans les systèmes, les ressources humaines, le savoir-faire et les laboratoires qui ont vu le jour au cours des deux dernières décennies.
Les efforts pour renforcer et tirer profit des infrastructures apparues pour mettre fin au sida peuvent optimiser l’impact sanitaire et la pérennité de la riposte à la COVID-19. En puisant dans l’expérience de la riposte au sida, nous disposons d’une chance unique de sortir plus solides de la COVID-19.
« Ces nouveaux investissements des États-Unis pour la COVID-19 sauveront de nombreuses vies dans les pays à revenu faible et intermédiaire. Ils permettront de consolider les systèmes de santé fournissant des soins pour le VIH, la COVID-19 et d’autres urgences sanitaires », a terminé Mme Byanyima.
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Message de l’ONUSIDA pour la Journée internationale de défense des doits des femmes 2021
08 mars 2021 08 mars 20218 mars 2021
Winnie Byanyima
Directrice exécutive de l’ONUSIDA
Secrétaire générale adjointe des Nations Unies
Partout dans le monde, des femmes d'exception ouvrent la voie de la riposte à la crise de la COVID-19. Cheffes de gouvernement ou coordinatrices d’organisations sociales citoyennes, elles rappellent à l’humanité à quel point il est important que les femmes occupent des postes à responsabilité en nombre suffisant et dans toute leur diversité .
Mais la crise de la COVID-19 a également été un revers pour les acquis en matière d’égalité entre les femmes et les hommes. Elle a renforcé ces disparités pour ce qui est de la santé, des revenus, de l’accès aux services, de la charge du travail non rémunéré, du statut et du pouvoir.
Plus de 20 millions supplémentaires de filles en âge d'être scolarisées à l’école secondaire pourraient être déscolarisées après la crise. Beaucoup d’entre elles risquent de ne pas retrouver le chemin de l’école ou de ne pas avoir accès aux compétences et aux opportunités économiques, d’être davantage exposées à la violence, à des problèmes de santé ou encore à la pauvreté.
2,5 millions de filles supplémentaires sont maintenant exposées au mariage précoce au cours des cinq prochaines années. Nous avons également constaté une augmentation alarmante de la violence à l’égard des femmes.
Les pandémies comme la COVID-19 et le VIH amplifient les failles qui traversent nos sociétés et exacerbent les vulnérabilités. Le cumul des formes d’inégalité et les violences basées sur le genre sont un frein à l’épanouissement des femmes et des filles dans le monde entier.
La pandémie de COVID-19 a révélé comme jamais que, même avant son arrivée, environ 34 millions de filles âgées de 12 et 14 ans n’allaient pas à l’école, qu’une femme sur trois dans le monde indiquait avoir été victime de violence physique ou sexuelle, et que les femmes dans tous les pays travaillent plus longtemps pour un salaire inférieur ou nul.
Les femmes déjà victimes de stigmatisation appartiennent aux populations pour lesquelles l’impact de la pandémie se fait le plus sentir. La perte soudaine des moyens de subsistance des travailleuses du sexe et l’impossibilité d’accéder aux soins de santé et à la protection sociale ont aggravé leur vulnérabilité, en particulier lorsqu’elles vivent avec le VIH. La pandémie a eu de graves répercussions pour de nombreuses migrantes et travailleuses précaires qui sont exclues des plans de protection et d’aide des gouvernements, ainsi que des services de santé. La stigmatisation, la discrimination et la criminalisation exposent les femmes transgenres et les consommatrices de drogues à un risque plus élevé de contamination au VIH et à d’autres infections sexuellement transmissibles, tout en étant des obstacles à l’accès aux services de prévention, de traitement et de prise en charge du VIH.
Les stratégies de reprise ne peuvent pas ignorer ou ne pas prendre en compte les réalités liées au genre. Elles doivent déraciner les inégalités qui empêchent les femmes de s’épanouir.
Ensemble, l’ONUSIDA, l’ONU Femmes, le Fonds des Nations Unies pour l’enfance, l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture, ainsi que le Fonds des Nations Unies pour la population coordonnent Education Plus. Ce mouvement d’envergure coopère avec les gouvernements pour mettre en place des transformations profondes qui permettront à toutes les adolescentes en Afrique d’aller à l’école, de se sentir en sécurité et de s'émanciper. Il s’adresse aussi bien à toutes les filles qui ont dû quitter l’école au cours de la crise de la COVID-19, qu’à celles qui n’avaient déjà pas accès à l’éducation avant son arrivée.
Pour surmonter la pandémie du coronavirus et mettre fin aux infections au VIH et à la mortalité liée au sida, nous devons réduire les inégalités qui nourrissent ces vulnérabilités. La nouvelle stratégie mondiale de lutte contre le sida 2021–2026 met l’accent de la riposte sur les droits et les besoins multiples et variés des femmes et des filles tout au long de leur vie : prévention de la transmission verticale, promotion de l’accès à une éducation de qualité dans des environnements sûrs et favorables, accès à une éducation sexuelle complète, ainsi qu’à des services exhaustifs de santé sexuelle et reproductive.
Les inégalités entre les sexes sont non seulement injustes. Elles sont également dangereuses. Elles nous fragilisent toutes et tous. Un monde plus juste permettra de mieux riposter aux pandémies et à d’autres chocs, mais aussi d’améliorer la santé, la sécurité et la prospérité de toutes et tous.
Les avancées en faveur de l’égalité des sexes n’ont jamais été automatiques. Aucun progrès n’a été offert sur un plateau, il a fallu lutter à chaque fois.
Les mouvements de femmes en première ligne pour l’égalité sont une source d’inspiration pour nous. Les Nations Unies sont à vos côtés pour instaurer un monde où les femmes et les filles dans toute leur diversité pourront s’épanouir et jouer le rôle qui leur revient de plein droit en tant qu’égales.
En cette Journée internationale de défense des droits des femmes, apportons notre soutien et rendons hommage aux femmes qui ouvrent la voie.
Notre action


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Message de la Directrice exécutive de l’ONUSIDA à l’occasion de la Journée zéro discrimination 2021
01 mars 2021 01 mars 2021Cette année, la Journée zéro discrimination a lieu dans un contexte particulièrement difficile.
A priori, les virus ne font pas de différence entre les gens, mais nous constatons une nouvelle fois que les crises et les sociétés le font.
La COVID-19 a creusé les failles qui traversent notre société. Nous voyons que les communautés marginalisées, celles qui avaient déjà du mal à joindre les deux bouts, souffrent le plus sur le plan économique, sont reléguées au dernier rang pour recevoir des services vitaux et servent de bouc émissaire pour la crise.
Et pourtant, une fois encore, les communautés les plus exclues sont les premières à offrir leur aide. Leur expertise s’enracine dans leurs expériences, leur empathie et leur acharnement à démontrer que la santé et la reprise peuvent atteindre tout le monde.
L’ONUSIDA apporte son soutien aux communautés du monde entier qui revendiquent l’égalité. Nous refusons résolument toutes les inégalités, qu’elles reposent sur le genre, les revenus, la race, le handicap, l’orientation sexuelle, l’ethnicité et la religion. Des telles inégalités défigurent la société et entravent la justice et la dignité.
Nous exigeons la fin de la discrimination, de la stigmatisation et de la criminalisation.
Nous invitons l’ensemble des institutions et des personnalités influentes non seulement à ne pas discriminer, mais aussi à lutter contre la discrimination.
La discrimination tue. Elle exacerbe les situations d’urgence et alimente les pandémies.
L’humanité est en retard pour éradiquer le sida à l’horizon 2030. Ce retard n’est pas imputable à un manque de connaissances, de capacités ou de moyens, mais à des inégalités structurelles qui sont autant de freins. Par exemple, des recherches montrent que les lois punitives concernant l’orientation sexuelle multiplient par deux le risque de contamination au VIH chez les gays et autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes. Il est essentiel de supprimer ce type de lois pour vaincre la pandémie de VIH.
Par ailleurs, la discrimination à l’encontre des migrants, des migrantes et d’autres populations exclues stigmatisées les empêche de se faire dépister, soigner et aider pour la COVID-19. Cela est préjudiciable pour tout le monde.
Nous observons que la discrimination qui balafre nos pays a des répercussions aussi au niveau international. L’arrivée de nouveaux vaccins contre la COVID-19 s’est accompagnée d’inégalités criantes. 10 pays seulement ont administré plus de 75 % de tous les vaccins de la COVID-19, alors que plus de 130 pays n’ont pas reçu une seule dose. Pour l’Afrique du Sud, ce n’est rien de moins qu’un apartheid vaccinal. Comme l’a déclaré le Secrétaire général des Nations Unies, « Parler de l’égalité vaccinale, c’est parler en définitive des droits humains... Le nationalisme vaccinal va à l’encontre de ce principe. » Dans le monde entier, et dans chaque pays, nous devons considérer chaque personne sur un pied d’égalité.
Mettre fin aux inégalités permettra de promouvoir les droits humains de toutes et tous, d’instaurer des sociétés mieux préparées pour vaincre la COVID-19 et les pandémies à venir, mais aussi de favoriser la reprise et la stabilité économiques.
Nous avons besoin de garantir le droit universel à la santé. Cela doit passer par des soins de santé apportés et financés par le secteur public, mais aussi accordés à tous et toutes, sans réserve ni jugement.
Nous devons collégialement signaler la discrimination dès que nous la voyons et œuvrer pour donner l’exemple.
La santé, la sécurité, l’égalité et la prospérité du monde en dépendent.
Le leadership déployé par les communautés victimes de discrimination est une source d’inspiration pour moi. Leur détermination, leur courage et leur vision sont notre étoile au firmament. Les Nations Unies sont à leur côté. Elles défendent ardemment l’égalité.
Mettons fin aux inégalités. Exigeons zéro discrimination.
Winnie Byanyima, Directrice exécutive de l’ONUSIDA


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L’ONUSIDA salue la décision de l’Assemblée générale des Nations Unies d’organiser en 2021 une réunion de haut niveau sur le VIH et le sida
25 février 2021 25 février 2021GENÈVE, le 25 février 2021—L’ONUSIDA salue la décision de l’Assemblée générale des Nations Unies d’organiser du 8 au 10 juin 2021 une réunion de haut niveau dédiée au VIH et au sida. Celle-ci aura pour objectif de passer en revue les progrès accomplis pour réduire l’impact du VIH depuis la dernière réunion de haut niveau organisée en 2016 sur le même thème. L’Assemblée générale espère également adopter une nouvelle déclaration politique qui servira de ligne directrice aux étapes ultérieures de la riposte. Cette réunion de haut niveau aura lieu 40 ans après le signalement du premier cas de sida et 25 ans après la création de l’ONUSIDA.
« Les leaders du monde entier doivent saisir l’opportunité offerte par cette nouvelle réunion de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations Unies sur le VIH et le sida pour maintenir leur attention et leur engagement en faveur de l’éradication du VIH en tant que menace pour la santé publique dans le cadre du Programme de développement durable à l’horizon 2030 », a déclaré Winnie Byanyima, Directrice exécutive de l’ONUSIDA. « Le chapitre de l’épidémie de sida n’est pas clos et doit pourtant l'être pour tout le monde, partout dans le monde, y compris pour les jeunes femmes et les adolescentes, ainsi que pour d’autres groupes de personnes sévèrement touchées par le VIH. Le droit à la santé appartient à chacun et chacune d’entre nous. »
Les progrès accomplis pour mettre fin à l’épidémie de sida comme menace de santé publique d’ici 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable sont extrêmement inégaux et les objectifs mondiaux pour 2020 adoptés par la Déclaration politique des Nations Unies de 2016 sur la fin du sida n’ont pas été atteints. La stigmatisation et la discrimination, la marginalisation et la criminalisation de communautés entières, ainsi que le manque d’accès à la santé, à l’éducation et à d’autres services essentiels continuent d’alimenter l’épidémie. De manière générale, les femmes et les filles en Afrique subsaharienne et les populations clés (gays et autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, travailleurs et travailleuses du sexe, personnes transgenres, consommateurs et consommatrices de drogues injectables, population carcérale) ainsi que leurs partenaires continuent de subir de manière disproportionnée l’épidémie de VIH.
L’ONUSIDA élabore actuellement sa stratégie mondiale 2021–2026 de lutte contre le sida qui repose sur un processus visant à inclure toutes les parties prenantes à la riposte au sida. Le Conseil de coordination du Programme de l’ONUSIDA va statuer en mars 2021 sur l’adoption du projet final de la stratégie. Ce nouveau document inclura de nouveaux objectifs afin de garantir que l’éradication du sida n’oublie personne, peu importe le lieu de résidence et le mode de vie. Le respect de ces objectifs permettrait de faire reculer considérablement le nombre de nouvelles infections au VIH et celui des décès liés à des maladies opportunistes. Il les ramènerait respectivement à 370 000 nouvelles contaminations et 250 000 décès en 2025.
Toutefois, les progrès déjà accomplis dans la lutte contre le VIH sont menacés par les perturbations causées par la pandémie de COVID-19. La réunion de haut niveau donne l’occasion de garantir que l’humanité soutient la résilience de la riposte passée et actuelle au VIH, s’engage en faveur d’une reprise rapide post-COVID-19 et applique les enseignements des épidémies concomitantes du VIH et de la COVID-19 pour instaurer des sociétés plus résilientes et des systèmes de santé prêts à satisfaire les défis sanitaires à venir.
« La riposte au sida nous apprend que nous avons besoin de la solidarité mondiale pour réaliser des avancées pérennes contre les répercussions de menaces sanitaires comme la COVID-19 », a poursuivi Mme Byanyima. « Des efforts internationaux concertés sont nécessaires pour réduire les inégalités entre les pays et au sein des pays. Cela permettra de renforcer la capacité de l’humanité à absorber et à surmonter les défis de santé mondiale à venir qui menacent des vies et des moyens de subsistance partout dans le monde. »
L’ONUSIDA apprécie à sa juste mesure le travail acharné des co-facilitateurs et co-facilitatrices de la réunion de haut niveau, les missions permanentes des Nations Unies en Australie et en Namibie, au cours de l’adoption de la résolution, ainsi que celui du Président de l’Assemblée générale pour avoir dirigé la procédure.
Compte tenu des restrictions imposées par les mesures prises pour contenir la pandémie de COVID-19, il n’a pas encore été décidé si la réunion de haut niveau sera tenue en présentiel, en distanciel ou sous une forme hybride. Conformément avec cette résolution, l’ONUSIDA encourage les États membres des Nations Unies à envoyer les personnes les plus haut placées possible et à inclure les organisations de la société civile et les personnes vivant ou exposées au VIH au sein des délégations de la réunion de haut niveau. Temps fort pour l’ONUSIDA, l’audition multipartite qui offrira une tribune aux personnes vivant avec le VIH, exposées au VIH et touchées par le VIH, y compris les populations clés.


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L’ONUSIDA salue la nomination d’Andrew Spieldenner au poste de directeur exécutif de MPact
23 février 2021 23 février 2021GENÈVE, le 23 février 2021—L’ONUSIDA est très heureuse de la nomination d’Andrew Spieldenner au poste de directeur exécutif de MPact Global Action for Gay Men’s Health and Rights. Depuis 2006, MPact œuvre à la croisée des chemins entre la santé sexuelle et les droits humains des hommes gays et bisexuels. Elle entretient des relations avec plus de 120 organisations communautaires présentes dans 62 pays. MPact est depuis longtemps un partenaire clé de l’ONUSIDA. Son travail est essentiel pour la promotion de la santé et des droits des hommes gays et bisexuels, ainsi de leurs communautés, mais aussi pour mettre fin au sida.
« Andrew Spieldenner est un militant chevronné et un intellectuel respecté. En tant que délégué au Conseil de coordination du Programme de l’ONUSIDA, il a fourni ces dernières années des services précieux à l’ONUSIDA et à la riposte mondiale au sida », explique la Directrice exécutive de l’ONUSIDA, Winnie Byanyima. « Nous nous réjouissons de poursuivre notre étroite collaboration avec lui à ce nouveau poste, et de renforcer nos relations avec MPact en vue de lutter contre les défis et les inégalités rencontrés par les communautés lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexuées lorsqu’il s’agit d’accéder aux services de santé et de jouir totalement de leurs droits humains dans le monde entier. »
Au cours de ses 30 années de militantisme, M. Spieldenner a fait preuve de nombreuses fois de son engagement en faveur des personnes vivant avec le VIH, des communautés lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexuées, des principes féministes et de la justice raciale. Organisateur, communiquant et mentor de talentueux, il apporte à son nouveau poste chez MPact une longue expérience faite d’engagement avec des réseaux de personnes vivant avec le VIH. Dans son travail avec des organisations locales, des réseaux nationaux de personnes séropositives, des organismes de santé et des universitaires, il est au centre des mouvements en faveur de la justice sociale qu’il dirige de l’intérieur en partenariat avec les communautés auxquelles il appartient.
M. Spieldenner prendra ses fonctions le 1er mars 2021.
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L’ONUSIDA salue la décision des États-Unis d’Amérique en faveur de la santé, de la sécurité et des droits des femmes
03 février 2021 03 février 2021GENÈVE, le 3 février 2021—L’ONUSIDA se réjouit de l’annonce du président des États-Unis d’Amérique, Joe Biden, concernant l’annulation de la Protecting Life in Global Health Assistance Policy (PLGHA, anciennement connue sous le nom de Mexico City Policy). Cette réglementation fixait comme condition aux organisations non gouvernementales étrangères désirant recevoir des financements du gouvernement des États-Unis de ne pas utiliser de fonds, quelle que soit leur origine (y compris des fonds non étatsuniens), pour réaliser des avortements ou pour promouvoir activement cette pratique.
« En annulant la PLGHA, la nouvelle administration des États-Unis lance un message clair encourageant les femmes à jouir de leurs droits et accéder aux informations et aux services de santé sexuelle et reproductive, ainsi qu’aux droits afférents », a déclaré Winnie Byanyima, Directrice exécutive de l’ONUSIDA. « Nous nous réjouissons de collaborer étroitement avec la nouvelle administration des États-Unis afin de garantir que toutes les femmes et les filles puissent exercer leurs droits humains et obtenir les informations et les services de santé sexuelle et reproductive, ainsi que sur les droits afférents, qu’elles souhaitent et dont elles ont besoin. »
L’administration précédente des États-Unis avait renforcé les restrictions déjà imposées par la Mexico City Policy en appliquant cette réglementation à l’assistance sanitaire mondiale fournie par les ministères et organismes publics, quels qu'ils soient. Conséquence : un accès extrêmement limité aux services de santé sexuelle et reproductive essentiels, et le bâillonnement des efforts de sensibilisation dans ce domaine, entraînant à son tour une violation des droits humains en général et des droits et à la santé sexuelle et reproductive en particulier dans le monde.
L’ONUSIDA salue l’appel de la Maison-Blanche concernant la suppression des conditions liées à la PLGHA dans toutes les subventions actuelles avec effet immédiat, la notification dans les plus brefs délais des bénéficiaires actuels pour ce qui est de l’annulation de ces conditions et l’arrêt de l’application de ces conditions dans l’attribution future d’aides.
« La sécurité, la santé et le bien-être en général des femmes et des filles dépendent étroitement de leur accès à leurs droits et à la santé sexuelle et reproductive. Nous espérons que cela sera pris en compte dans l’adoption du Global Health, Empowerment and Rights Act, la loi prévue pour remplacer définitivement la PLGHA », a ajouté Mme Byanyima.
L’ONUSIDA accueille aussi très positivement l’annonce du Président indiquant que les États-Unis apporteront à nouveau leur contribution financière au Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA). Cet organisme coparrainant indispensable de l’ONUSIDA intervient dans le monde entier pour fournir des prestations de santé de la reproduction aux femmes et aux jeunes. L’ONUSIDA apprécie la promesse faite par le Secrétaire d’État des États-Unis, Anthony Blinken, de financer cette année l’UNFPA à hauteur de 32,5 millions de dollars.
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L’ONUSIDA demande à la République bolivarienne du Venezuela de libérer cinq travailleurs humanitaires incarcérés
29 janvier 2021 29 janvier 2021GENÈVE, le 29 janvier 2021—L’ONUSIDA se montre extrêmement inquiète et préoccupée par l’incarcération par la police militaire de Johán León Reyes, Yordy Bermúdez, Layners Gutiérrez Díaz, Alejandro Gómez Di Maggio et Luis Ferrebuz. Ces cinq travailleurs humanitaires vénézuéliens de l’organisation non gouvernementale Azul Positivo sont en effet en détention depuis le 12 janvier 2021.
« J’appelle les autorités vénézuéliennes à libérer de garde à vue les cinq travailleurs humanitaires de l’organisation non gouvernementale Azul Positivo et à rendre les équipements nécessaires à leur action saisis lors de leur arrestation », a déclaré la Directrice exécutive de l’ONUSIDA, Winnie Byanyima. « Une société civile forte et autonome est essentielle pour apporter des services indispensables aux personnes les plus vulnérables. Elle est également décisive pour faire des progrès dans la lutte contre la pandémie de VIH et contre d’autres menaces de santé en République bolivarienne du Venezuela. »
Azul Positivo a vu le jour en 2004 et œuvre dans le domaine de la prévention du VIH dans l’état vénézuélien de Zulia. L’ONUSIDA appuie depuis des années le travail de l’organisation et a constaté les retombées positives de son activité au sein de la communauté.
L’ONUSIDA apporte son soutien sans faille à l’autonomisation complète et à l’engagement total des organisations issues de la société civile dans la riposte au sida et le travail humanitaire. Elle souhaite poursuivre son partenariat avec ces organisations et celles issues des communautés au sein de la République bolivarienne du Venezuela, ainsi qu’avec les fonctionnaires du gouvernement, afin d’assurer que toutes les personnes affectées par le VIH aient accès à la prévention et au traitement du VIH ainsi qu’aux services d’assistance sociale, et jouissent de leurs droits humains fondamentaux.
Notre action
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Press Statement
L’ONUSIDA demande que la communauté LGBT en Ouganda soit toujours traitée avec respect et dignité
12 janvier 2021 12 janvier 2021GENÈVE, le 12 janvier 2021—L’ONUSIDA s’inquiète que les diffamations à l’encontre des communautés lesbiennes, gays, bisexuelles et transgenres (LGBT) en Ouganda puissent alimenter les violences, la stigmatisation et la discrimination à leur encontre et diminuer leur accès aux services essentiels, dont ceux liés au VIH. Récemment, lors d’une interview dans les médias, le président Yoweri Museveni a décrit comme une « déviance » le fait d’être LGBT.
« Rien ne justifie l’utilisation de termes humiliants comme « déviance » pour décrire les personnes LGBT », a déclaré Winnie Byanyima, Directrice exécutive de l’ONUSIDA. « La stigmatisation et la discrimination reposant sur l’orientation sexuelle violent les droits de personnes et les écartent des services de dépistage, de traitement, de prévention et de soin du VIH. L’épidémie de VIH ne prendra jamais fin si certains groupes sont exclus des services de santé. »
Dans le monde, l’ONUSIDA lutte aux côtés d’organismes gouvernementaux législatifs ou autres, ainsi que de la société civile en faveur de l’adoption de lois anti-discrimination et de protection. Leur objectif est d’éliminer la discrimination et les violences à l’encontre de la population LGBT et d’encourager le droit universel à la santé.
Ces dernières années, l’Ouganda a accompli des progrès considérables contre l’épidémie du VIH. On estime que sur les 1,5 million de personnes vivant avec le VIH dans le pays en 2019, 1,3 million d’entre elles connaissait leur statut sérologique et 1,2 million suivait un traitement. En Ouganda, plus de 95 % des femmes enceintes et allaitantes vivant avec le VIH reçoivent une thérapie antirétrovirale pour les maintenir en bonne santé et empêcher la transmission du virus à leur enfant.
Toutefois, en Ouganda, les gays et autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes sont moins susceptibles de recourir aux services de dépistage, de traitement, de prévention et de soin du VIH qui leur permettraient de rester en bonne santé. Cette situation est due entre autres à la stigmatisation et à la discrimination dont fait l’objet cette population au sein du système de santé et de la société.
« Pour mettre un terme à l’épidémie de sida, il est certain que nous avons besoin d’instaurer une société plus inclusive où tout le monde jouit du droit à la santé. L’ONUSIDA est prête à travailler avec l'ensemble des partenaires pour éradiquer la stigmatisation et la discrimination dont est victime la communauté LGBT et pour qu’elle puisse jouir pleinement de ses droits humains universels », a conclu Mme Byanyima.