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L’ONUSIDA salue les investissements de la Suède et de l’Allemagne dans les ripostes au VIH et à la COVID-19
18 décembre 2020 18 décembre 2020GENÈVE, le 18 décembre 2020— L’ONUSIDA applaudit l’annonce faite par la Suède lors de la 47e réunion du Conseil de coordination du Programme de l’ONUSIDA. Le pays scandinave renouvelle son engagement financier annuel à hauteur de 300 millions de couronnes suédoises en faveur des financements principaux de l’ONUSIDA pour 2021, soit l’équivalent de 36 millions de dollars. Cette décision montre l’engagement sans relâche du pays dans la riposte mondiale au sida. Au cours de cette annonce, la Suède a souligné l’action de l’ONUSIDA en faveur de la santé et des droits de la reproduction et sexuels.
L’ONUSIDA salue également la décision de l’Allemagne au cours de la même réunion d’investir 5 millions d’euros supplémentaires dans des ripostes complémentaires de l’ONUSIDA aux épidémies de VIH et de COVID-19 pour l’année prochaine. Elle s’appuie sur la contribution de 20 millions d’euros faite par le pays en juin dernier en faveur de la riposte de l’ONUSIDA au VIH et à la COVID-19, et elle vient s’ajouter à la contribution annuelle à l’ONUSIDA de 5 millions d’euros de l’Allemagne. Lors de cette annonce, l’Allemagne a reconnu le travail exceptionnel de l’ONUSIDA pour lutter contre les épidémies concomitantes du VIH et de la COVID-19 et a invité les autres donateurs à augmenter leur contribution.
« Je souhaite remercier la Suède et l’Allemagne pour leur engagement fort en faveur de la riposte au sida, ainsi que pour la confiance et le soutien qu’elles affichent à l’endroit de l’ONUSIDA », a déclaré Winnie Byanyima, Directrice exécutive de l’ONUSIDA. « Ces contributions permettront à l’ONUSIDA de poursuivre notre riposte à l’épidémie de VIH tout en atténuant les effets de la COVID-19 sur les groupes vulnérables et en mobilisant la riposte au sida, ses infrastructures et son expertise pour lutter contre la COVID-19. »
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L'ONUSIDA salue le vote du parlement du Bhoutan qui met un terme aux lois criminalisant et discriminant la population LGBT
14 décembre 2020 14 décembre 2020GENÈVE, le 14 décembre 2020—L'ONUSIDA félicite le parlement du Bhoutan suite à son vote en faveur de la suppression des paragraphes 213 et 214 du Code pénal du pays. En criminalisant certains actes sexuels privés, ces dispositions favorisaient en effet la discrimination et la marginalisation envers les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles et transgenres (LGBT). Le parlement du pays a voté cette abrogation le 10 décembre, pour la Journée internationale des droits de l'homme.
« Je félicite les membres du parlement du Bhoutan pour leur vote en faveur d'une société plus compréhensive, tolérante et inclusive et pour avoir reconnu que la population LGBT du pays a droit au respect en général et de la vie privée en particulier, et à la dignité », a déclaré Winnie Byanyima, Directrice exécutive de l'ONUSIDA. « Cette mesure prise lors de la Journée internationale des droits de l'homme permettra aussi d'aider à garantir que les personnes LGBT au Bhoutan reçoivent les services essentiels dont elles ont besoin, y compris un traitement, ainsi que des services de prévention et de soins pour le VIH »
Le Bhoutan est devenu le dernier pays en date à décriminaliser les relations sexuelles consenties entre personnes du même sexe. Depuis 2014, l'Angola, le Botswana, le Gabon, l'Inde, le Mozambique, Nauru, Palau, les Seychelles et Trinidad et Tobago ont pris des mesures similaires. Néanmoins, dans le monde, 68 pays et territoires au moins pénalisent toujours les relations sexuelles consenties entre personnes du même sexe.
La criminalisation de ce type de rapports sexuels empêche les personnes d'avoir accès à la prévention du VIH, aux tests et aux traitements ainsi que d'y avoir recours, ce qui augmente leur risque d’infection au VIH. Elle encourage par ailleurs la stigmatisation, la discrimination et les violences à l'encontre de la communauté LGBT.
Dans le monde, le risque d'infection au VIH est 26 fois plus élevé parmi les gays et autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes que parmi la population générale. Il est également 13 fois plus important pour les personnes transgenres. Un cadre juridique et légal prohibitif et un manque de services adaptés aux populations clés augmentent leur vulnérabilité face au VIH. L'ONUSIDA enjoint les pays à garantir le respect total des droits de l'homme pour toutes les personnes indépendamment de leur orientation sexuelle. Cela passe par l'abrogation des lois qui interdisent les relations sexuelles en privé entre adultes consentants, l'adoption de lois les protégeant contre la violence et les discriminations, la lutte contre l'homophobie et la transphobie, ainsi que la mise à disposition de services de santé essentiels.
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L’ONUSIDA plaide pour une couverture sanitaire universelle reposant sur les droits humains et les personnes
12 décembre 2020 12 décembre 2020GENÈVE, le 12 décembre 2020—Il ne reste plus que 10 ans à l’humanité pour mettre en place la couverture sanitaire universelle qui figure dans les Objectifs de développement durable. 10 ans seulement pour que tout le monde bénéficie d’un accès de qualité aux services de santé essentiels et aux médicaments et vaccins essentiels sans danger, efficaces, de qualité et abordables. Mais aujourd’hui, cet objectif semble être loin comme jamais. En 2017, moins de la moitié de la population mondiale jouissait d’une couverture pour les services de santé essentiels et, si la tendance actuelle se poursuit, on estime que 60 % seulement de la population mondiale disposeront de la couverture sanitaire universelle en 2030.
Lors de la Journée internationale de la couverture sanitaire universelle, ONUSIDA appelle le monde à satisfaire son engagement envers une couverture sanitaire universelle reposant sur les droits humains et mettant l’accent sur les personnes.
Cette année, le thème de la Journée internationale de la couverture sanitaire universelle est : « La santé pour tous : protéger tout le monde ». Il affiche ainsi clairement que la santé est un droit humain fondamental.
Il est inacceptable que des inégalités continuent d’empêcher des personnes à accéder aux soins de santé. La santé est un droit humain souvent refusé en particulier aux populations les plus vulnérables, marginalisées et criminalisées.
Le statut socioéconomique d’une personne, son genre, son âge, son orientation sexuelle, sa citoyenneté ou son origine ethnique peuvent jouer un rôle dans son accès ou non aux services de santé. Tout comme pour la riposte au VIH, l’égalité est centrale à la couverture sanitaire universelle et, pour y parvenir, nous devons améliorer l’égalité, l’inclusion et la cohésion sociales. Une approche de la couverture sanitaire universelle qui repose sur les droits humains et les personnes serait en mesure d’assurer un accès équitable à la santé pour tous-tes.
La COVID-19 a révélé que les systèmes de santé publique ont été négligés dans de nombreux pays du monde. Afin de promouvoir la santé et le bien-être, les gouvernements doivent investir dans les fonctions essentielles des systèmes de santé, y compris la santé publique, en tant que biens communs pour la santé.
Les moyens financiers d’une personne ne devraient en effet jamais décider de son accès aux soins de santé. Personne ne devrait tomber dans la pauvreté à cause des coûts des services de santé. L’ONUSIDA appelle les gouvernements à abolir les redevances et à financer la santé pour tous-tes à partir de sources publiques.
La riposte mondiale au sida accusait déjà un retard avant l’arrivée de la pandémie de COVID-19, en partie à cause d’années de sous-financement des systèmes de santé. Impossible pourtant d’instaurer la couverture sanitaire universelle et d’éradiquer le sida et de préserver ces acquis sans systèmes de santé résilients, performants et capables de répondre aux besoins de tout le monde sans stigmatisation ni discrimination.
La riposte au VIH a montré que les communautés font la différence. Au cours de la pandémie de COVID-19, les organisations communautaires du monde entier, y compris les communautés de personnes vivant avec le VIH, se sont mobilisées pour protéger les populations vulnérables et elles ont travaillé avec les gouvernements pour continuer d’assurer les services essentiels.
Les communautés ont milité en faveur de la délivrance d’ordonnances pour plusieurs mois de traitement du VIH, elles ont organisé des livraisons à domicile de médicaments ou encore fourni une aide financière, de la nourriture ou un logement à des groupes à risques. Les communautés font partie intégrante des systèmes de santé et sont essentielles pour instaurer la couverture sanitaire universelle. Nous devons reconnaître à juste titre et soutenir leur leadership, leur esprit d’innovation et leur contribution immense en faveur de la santé pour tous-tes.
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L’ONUSIDA appelle les gouvernements à mettre la priorité sur les droits humains pour vaincre les pandémies
10 décembre 2020 10 décembre 2020Message de Winnie Byanyima, Directrice exécutive de l’ONUSIDA, pour la Journée internationale des droits de l’homme
Je vous invite à nous rejoindre aujourd’hui pour la Journée internationale des droits de l’homme, mais aussi tous les jours, pour agir, réformer nos systèmes, mieux sortir des crises et lutter pour les droits de toutes et tous.
La crise de la COVID-19 a prouvé une nouvelle fois qu’une situation d’urgence s’accompagne facilement de violations des droits. Des inégalités trop longtemps ignorées sont révélées au grand jour et elles se trouvent aggravées par la riposte à la pandémie. Et pourtant nous avons appris de la riposte au sida que le respect, la protection et la garantie des droits sont nécessaires pour que les pays puissent enregistrer des victoires contre une épidémie et instaurer des sociétés plus justes.
Les professionnel-les du sexe, les gays et autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les personnes transgenres et les toxicomanes ont souvent été les cibles des forces de l’ordre au cours des confinements, subissant des taux élevés de violence, hors des mécanismes de protection sociale et d’aide financière et sans accès aux services de santé. De fait, les organisations communautaires ont été considérées dans bien des cas comme des activités non essentielles.
69 pays continuent de criminaliser les relations sexuelles entre personnes du même sexe, 92 criminalisent la transmission du VIH, l’exposition au virus et la non-divulgation du statut sérologique, et 32 criminalisent les personnes transgenres. Presque tous les pays du monde criminalisent encore la consommation de drogues et des pans entiers du travail du sexe. Si la situation n’était pas claire auparavant, elle l’est maintenant : il ne s’agit pas uniquement d’une problématique liée au VIH, mais d’une question d’égalité fondamentale et de droits humains.
Le Code pénal est un instrument difficilement maniable et qui manque de finesse. Il doit être utilisé avec précaution et modération. Mal utilisé, il peut porter préjudice à quelqu'un qui a besoin d'aide ; il peut opprimer quelqu'un qui a besoin d'émancipation et, loin d’être neutre, il crée et renforce les discriminations et les inégalités existantes.
Nous devons transformer nos systèmes judiciaires et modifier nos législations. Le droit devrait s’appliquer à tout le monde et apporter une protection universelle. Réformer le droit est peut-être un processus ardu, mais nous pouvons dès à présent agir pour instaurer un moratoire sur les arrestations au nom du droit pénal et de son application lorsqu'il enfreint les normes internationales des droits humains.
En cette Journée internationale des droits de l’homme, engageons-nous pour mettre un terme aux inégalités et aux injustices qui forment le terreau du sida et d’autres pandémies.
L’ONUSIDA est l’un des membres fondateurs du Partenariat mondial pour l’élimination de la stigmatisation et de la discrimination liées au VIH, aux côtés du Programme des Nations Unies pour le développement, d’ONU Femmes, du Réseau mondial des personnes vivant avec le VIH et désormais du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Cette année, 18 pays sont venus grossir les rangs de ce partenariat. L’année prochaine, nous espérons bien qu'ils seront encore plus nombreux.
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L’ONUSIDA appelle à éradiquer la pandémie rampante de violence à l’égard des femmes et des filles
25 novembre 2020 25 novembre 2020GENÈVE, le 25 novembre 2020— À l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, l’ONUSIDA appelle l’humanité à renforcer ses efforts pour éliminer la pandémie fantôme de violence à l’égard des femmes et des filles dans toute sa diversité. Cette infraction courante aux droits humains touche en effet une femme sur trois au moins une fois dans sa vie.
Avant l’arrivée de la pandémie de COVID-19, 243 millions de femmes et de filles âgées de 15 à 49 ans avaient été victimes de violences sexuelles et/ou physiques de la part d’un partenaire intime, en un an dans le monde. Des preuves existent indiquant que la pandémie de COVID-19 s’accompagne d’une flambée des violences basées sur le genre dans pratiquement tous les pays.
« Les preuves corroborant l’inégalité des genres devant l’impact de la pandémie de COVID-19 se multiplient », a expliqué la Directrice exécutive de l’ONUSIDA, Winnie Byanyima. « Les obstacles que rencontrent les femmes victimes d’abus, en particulier les femmes et les filles enfermées chez elles avec leur agresseur, se trouvent aggravés par les répercussions des confinements et des restrictions de déplacement imposées dans de nombreux pays afin de limiter la propagation de la pandémie de COVID-19, ainsi que par le manque de reconnaissance du caractère essentiel des services de santé sexuelle et reproductive, et de ceux destinés aux victimes de violences, ou encore par la fragilisation de la sécurité économique des femmes. »
À cause de la pandémie de COVID-19, les adolescentes et les jeunes femmes sont également confrontées de plus au plus au mariage précoce et au trafic d’êtres humains, à la déscolarisation à cause de la fermeture des établissements et à un manque d’accès à une éducation sexuelle complète, ainsi qu’aux services de santé sexuelle et reproductive, y compris la contraception et l’avortement.
Le coronavirus augmente la violence à l’égard des femmes et creuse les inégalités entre les genres, ce qui accroit l’exposition au VIH et les vulnérabilités des femmes, alors que l’accès aux services liés à la violence basée sur le genre, ainsi que les autres services de santé sexuelle et reproductive sont réduits ou à l’arrêt pendant la pandémie. La violence à l’égard des femmes est un facteur fondamental d’une vulnérabilité accrue au VIH. Dans les régions très touchées par le virus, comme l’Afrique subsaharienne, les femmes victimes de violence exercée par un partenaire intime ont 50 % plus de risque de vivre avec le VIH. Quant aux hommes perpétuant des violences à l’égard des femmes, ils ont tendance à être davantage exposés au VIH et à utiliser moins fréquemment de préservatifs ce qui augmente le risque de transmission du VIH.
La violence ou la peur d’y être exposée dissuadent de nombreuses femmes et adolescentes séropositives de révéler leur statut sérologique à leur partenaire, à leur famille et au personnel de santé, ce qui complique le suivi du traitement du VIH au sein de cette population.
La violence basée sur le genre entrave la liberté de décision des femmes et des filles. Elle amenuise inexorablement leurs droits et leur santé sexuelle et reproductive, y compris pour ce qui est de décider si, comment, quand et avec qui avoir des rapports sexuels, ou encore de protéger leur santé, d’accéder aux services de prévention du VIH et de poursuivre leur traitement.
« La pandémie de COVID-19 montre une nouvelle fois qu’il est inacceptable de continuer à se contenter de demi-mesures et à ne pas respecter les promesses visant à mettre un terme à la violence à l’égard des femmes », a ajouté Mme Byanyima. « Si nous voulons sérieusement parvenir à l’égalité des sexes et à l’éradication du sida, alors la prévention de la violence basée sur le genre doit devenir une priorité mondiale, nationale et locale. »
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Message de Winnie Byanyima, Directrice exécutive de l'ONUSIDA, pour la Journée mondiale du sida 2020
01 décembre 2020 01 décembre 2020Cette année, la Journée mondiale de lutte contre le sida 2020 ne ressemblera pas aux éditions précédentes.
La COVID-19 menace les progrès accomplis au cours des 20 dernières années dans le domaine de la santé et du développement, y compris pour ce qui est des avancées de la lutte contre le VIH.
Elle accentue les inégalités existantes comme l’ont fait les autres épidémies avant elle.
Inégalités entre les sexes, raciales, sociales et économiques : notre monde s’enfonce dans les inégalités.
La cause du VIH a su créer une mobilisation au cours de l’année passée pour défendre nos acquis, protéger les personnes vivant avec le VIH et d’autres groupes vulnérables, et repousser le coronavirus, et je m'en réjouis.
Campagnes en faveur de la délivrance d’ordonnances pour plusieurs mois de traitement du VIH, organisation de livraisons à domicile de médicaments ou mise à disposition d’une aide financière, de nourriture ou d’un logement à des groupes à risques : les militants et militantes de la cause du VIH et les communautés touchées ont une nouvelle fois apporté la preuve de leur efficacité indispensable dans la riposte au VIH. Merci à vous !
La dynamique inhérente aux communautés, initiée par une responsabilité partagée entre leurs membres, a joué un rôle essentiel dans nos victoires contre le VIH.
Aujourd’hui, nous avons plus que jamais besoin de cette force pour surmonter les épidémies concomitantes du VIH et de la COVID-19.
Chères amies, chers amis. Dans sa riposte à la COVID-19, l’humanité ne peut pas répéter les erreurs du passé dans la lutte contre le VIH lorsque des millions de personnes vivant dans des pays en voie de développement sont mortes en attendant un traitement.
Aujourd’hui encore, plus de 12 millions de personnes attendent d’obtenir un traitement contre le VIH et 1,7 million d’infections imputables à l’absence d’accès aux services essentiels ont été enregistrées en 2019.
Voici pourquoi l’ONUSIDA milite ardemment en faveur d’un vaccin universel contre le coronavirus.
À problèmes mondiaux, solidarité mondiale.
Alors que les premiers signes d’efficacité et d’innocuité apparaissent pour des vaccins potentiels contre la COVID-19, l’espoir est permis, d’autres suivront. Toutefois, des menaces sérieuses pèsent sur leur accès équitable. Nous appelons les entreprises à partager librement leur technologie et leur savoir-faire, ainsi qu’à renoncer à leurs droits sur la propriété intellectuelle afin que le monde puisse produire à très grande échelle et à la vitesse nécessaire les vaccins efficaces pour protéger tout le monde et permettre à l’économie mondiale de se redresser.
Notre objectif pour mettre un terme à l’épidémie de sida avait déjà pris du retard avant l’arrivée de la COVID-19. Nous devons à présent mettre l’accent sur les personnes afin de remettre la riposte au sida en capacité de réussir. Nous devons mettre un terme aux injustices sociales qui exposent des personnes à un risque d’infection au VIH. Et nous devons lutter en faveur du droit à la santé. Les gouvernements n’ont aucune excuse pour ne pas investir pleinement dans l’accès universel à la santé. Des obstacles comme les redevances à payer en avance par les utilisateurs et utilisatrices écartent certaines personnes des soins et doivent être supprimés.
Les droits humains des femmes et filles doivent être respectés sans exception, quant à la criminalisation et à la marginalisation des hommes gays, des personnes transgenres, des travailleurs et travailleuses du sexe et des toxicomanes, elles doivent cesser.
Alors que 2020 touche à sa fin, le monde fourmille de dangers et les mois à venir ne seront pas faciles.
Seules une solidarité mondiale et une responsabilité partagée seront en mesure de nous aider à vaincre le coronavirus, mettre un terme à l’épidémie de sida et garantir le droit universel à la santé.
Merci.
Winnie Byanyima
Directrice exécutive de l'ONUSIDA
Secrétaire général adjoint des Nations Unies
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L’ONUSIDA salue l’arrivée de Suki Beavers au poste de Directrice pour l’égalité des sexes, les droits humains et l’engagement communautaire
16 novembre 2020 16 novembre 2020GENÈVE, le 16 novembre 2020—L’ONUSIDA est heureuse d’annoncer la nomination de Suki Beavers au poste de Directrice pour l’égalité des sexes, les droits humains et l’engagement communautaire au sein du service Programme de l’ONUSIDA.
Mme Beavers intègre l’organisation après avoir été directrice exécutive de l’Association nationale Femmes et Droit au Canada, où elle a coordonné les efforts pour l’élaboration d’analyses juridiques féministes de qualité et de stratégies de réforme juridique afin de promouvoir les droits et l’autonomisation des femmes dans toute leur diversité.
« Avec sa vaste expérience dans les droits et l’autonomisation des femmes, la violence sexuelle et basée sur le genre, la santé sexuelle et reproductive, ainsi que les droits humains, Mme Beaver est un atout considérable pour l’ONUSIDA, » a souligné Winnie Byanyima, Directrice exécutive de l’ONUSIDA. « Son engagement passionné en faveur des droits des femmes et des plus vulnérables sera précieux pour faire évoluer le travail de l’ONUSIDA dans ces domaines essentiels. »
À son nouveau poste, Mme Beavers dirigera l’action de l’ONUSIDA pour lutter contre les problèmes liés aux droits humains, notamment la stigmatisation et la discrimination, les inégalités et les violences à l’encontre des femmes et des filles, l’application abusive du droit pénal et les approches répressives, qui restent les principaux obstacles à des ripostes efficaces au VIH. Elle supervisera également le travail de l’ONUSIDA en faveur de l’égalité des sexes, de l’émancipation des femmes, ainsi que de la jouissance pleine et entière par les femmes et les filles de leur santé et de leurs droits sexuels et reproductifs. Par ailleurs, elle guidera aussi les efforts visant à soutenir le rôle essentiel des communautés dans la sensibilisation, la participation et la coordination des ripostes au sida et de la fourniture de services.
« Je suis d’autant plus fière de rejoindre l’ONUSIDA aujourd’hui alors que nous œuvrons pour renforcer au niveau local, national, régional et mondial les efforts nécessaires pour promouvoir les droits des femmes et des filles, mettre fin à la stigmatisation et à la discrimination, affermir et étendre l’engagement des communautés, car ce sont des éléments essentiels à la riposte au VIH », a déclaré Mme Beavers.
L’ONUSIDA remercie ici Luisa Cabal qui a assuré la fonction de Directrice par intérim de ce service depuis juin 2019.


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L’ONUSIDA salue le succès de Joe Biden et de Kamala Harris aux élections présidentielles américaines
10 novembre 2020 10 novembre 2020GENÈVE, le 10 novembre 2020—L’ONUSIDA salue le futur président des États-Unis, Joe Biden, et la future vice-présidente, Kamala Harris, suite à l’annonce des résultats de l’élection présidentielle aux États-Unis d’Amérique.
« L’ONUSIDA est impatiente de travailler avec le nouveau gouvernement des États-Unis pour s’atteler à la tâche de mettre fin au sida, pour lequel un vaccin et un traitement curatif n’existent toujours pas », a déclaré Winnie Byanyima, Directrice exécutive de l’ONUSIDA. « Les pandémies concomitantes de la COVID-19 et du VIH sont bien la preuve que la solidarité mondiale et une responsabilité partagée sont nécessaires aujourd’hui plus que jamais pour garantir de n’oublier personne et assurer un accès équitable aux médicaments, aux services et aux solutions. »
En 2019, près de 1,7 million de personnes ont été contaminées avec le VIH et 690 000 sont décédées de maladies liées au sida. L’ONUSIDA et le gouvernement des États-Unis collaborent étroitement depuis la fondation de l’organisation en 1996. Leur but commun est d’encourager les progrès pour atteindre les objectifs mondiaux de prévention et de traitement du VIH dans les pays les plus touchés par le virus.
Par le biais du Plan d’urgence du Président des États-Unis pour la lutte contre le sida (PEPFAR), le gouvernement des États-Unis a déjà investi plus de 85 milliards de dollars dans la riposte mondiale au VIH, du jamais vu pour un gouvernement dans la lutte contre une seule maladie. Un soutien bipartite, solide et partagé par tous les gouvernements successifs en faveur d’investissements pour mettre un terme au sida, des programmations efficaces, reposant sur des données et des preuves sur le VIH de la part du PEPFAR, ainsi que des financements destinés au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme ont permis à des millions d’hommes, de femmes et d’enfants de vivre plus longtemps et en bonne santé.
Des efforts stratégiques concertés seront nécessaires au cours des mois et des années à venir afin de garantir la poursuite des avancées pour mettre un terme au sida, en particulier alors que la COVID-19 menace la santé des personnes dans le monde entier. Pour mettre fin à ces deux pandémies, l’ONUSIDA est impatiente de poursuivre sa collaboration étroite avec les États-Unis afin de faire du monde un endroit plus sûr et en meilleure santé.
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L’ONUSIDA salue les nouveaux résultats extrêmement positifs d’un traitement injectable à effet prolongé afin de lutter contre les infections au VIH chez les femmes
09 novembre 2020 09 novembre 2020GENÈVE, le 9 novembre 2020—L’ONUSIDA est extrêmement confortée dans son action par les derniers résultats d’une étude révélant que le cabotegravir, un antirétroviral à injecter tous les deux mois, empêche les infections au VIH chez les femmes. L’essai montre que, pour éviter une contamination au VIH, les injections à effet prolongé étaient 89 % plus efficaces chez des femmes en Afrique subsaharienne que la prise quotidienne de comprimés de prophylaxie pré-exposition (PPrE).
« Ces résultats sont extrêmement importants. L’ONUSIDA demande depuis longtemps des options supplémentaires, acceptables et efficaces de prévention du VIH pour les femmes et cet antirétroviral pourrait changer vraiment la donne », a déclaré Winnie Byanyima, Directrice exécutive de l’ONUSIDA. « Si les donateurs et les pays investissent dans la démocratisation de l’accès à une PPrE injectable destinée aux femmes exposées à un risque élevé de contamination au VIH, alors cela permettrait de baisser considérablement les nouvelles infections. »
Cet essai mené au Botswana, au Kenya, au Malawi, en Afrique du Sud, en Eswatini, en Ouganda et au Zimbabwe a été réalisé auprès de 3 200 femmes âgées de 18 à 45 ans présentant un risque élevé d’infection au VIH. Il a été arrêté avant terme sur recommandation du Data and Safety Monitoring Board, car les preuves statistiques indiquent clairement la plus grande efficacité du médicament injectable par rapport à la prise quotidienne d'un comprimé.
Quatre infections au VIH ont été recensées parmi les femmes affectées de manière aléatoire au groupe recevant l’injection de cabotegravir, par rapport à 34 infections chez celles qui prenaient tous les jours un comprimé de PPrE. Le risque de contamination au VIH était neuf fois inférieur avec une injection de cabotegravir qu’avec la prise quotidienne de PPrE.
Les résultats de l’étude sont importants et arrivent à point nommé alors que nous avons besoin de toute urgence de méthodes supplémentaires pour protéger les femmes exposées à un risque élevé de contamination au VIH, y compris des méthodes qui ne reposent pas sur la prise quotidienne ou presque de comprimés, l’utilisation du préservatif ou l’abstinence sexuelle. La mise en place de méthodes alternatives pour empêcher une contamination au VIH et des posologies favorisant davantage le respect des traitements que celles disponibles à l’heure actuelle augmenteront les choix de prévention du VIH, l’adoption par les femmes et réduiront les nouvelles infections au VIH.
« L’ONUSIDA félicite toutes les personnes impliquées dans cette étude qui s'inscrit d'ores et déjà comme une référence », a déclaré Mme Byanyima. « À l’instar d’un vaccin contre la COVID-19, nous devons à présent œuvrer pour que ces injections vitales soient accessibles, abordables et distribuées équitablement à toutes les personnes ayant opté pour elles. »
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L’ONUSIDA soutient une dérogation temporaire de l’OMC concernant certaines obligations de l’accord sur les ADPIC pour ce qui est de la prévention, de l’endiguement et du traitement de la COVID-19
15 octobre 2020 15 octobre 2020GENÈVE, le 15 octobre 2020—Aujourd’hui, le conseil des Aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce (ADPIC) de l’Organisation mondiale du Commerce se réunit pour délibérer d’une proposition présentée par les gouvernements sud-africain et indien concernant une dérogation temporaire à certaines dispositions des ADPIC afin de favoriser une riposte adaptée à la COVID-19. Il s’agit d’apporter de renforcer et de clarifier la situation en garantissant la liberté d’opération, d’innovation, d’approvisionnement et d’élargissement des capacités de production des technologies de santé essentielles pour atteindre le niveau nécessaire. Cette dérogation permettrait de diminuer les frais de transaction et d’éliminer les obstacles fondamentaux qui traversent le cycle de recherche et développement, ainsi que la chaîne d’approvisionnement en vue de faciliter l’accès aux technologies de santé et leur offre afin d’assurer la prévention, le diagnostic et le traitement de la COVID-19.
« L’ONUSIDA apporte son soutien entier à cette proposition qui reflète l’urgence sanitaire mondiale que représente la COVID-19 », a déclaré Winnie Byanyima, Directrice exécutive de l’ONUSIDA. « Son adoption permettra à des pays de collaborer pour instaurer des stratégies nationales et multilatérales en vue de promouvoir l’innovation et l’accès aux médicaments, diagnostics, vaccins et autres technologies de santé. »
La solidarité mondiale et la responsabilité partagée sont des principes fondamentaux reconnus de la riposte du système des Nations Unies. Un consensus est en train d’apparaître sur le fait que l’accès universel aux soins de santé et aux technologies de santé liées à la COVID-19 doit être un bien public international.
En réponse aux pandémies concomitantes de la COVID-19 et du VIH, l’ONUSIDA a adopté une approche multisectorielle qui met l’accent sur les individus afin de protéger les progrès dont bénéficient les personnes séropositives et touchées par le VIH, et d’encourager les efforts pour atteindre les Objectifs de développement durable. La communauté liée par la cause du sida sait qu’il est essentiel de prendre en compte les inégalités lorsqu’on lutte contre une menace de santé publique, y compris les inégalités d’accès aux solutions, qu’il s’agisse de vaccins, de diagnostics ou de traitements.
« Nous ne pouvons pas nous permettre de revivre les douloureuses leçons des premières heures de la riposte au sida, lorsque les populations aisées des pays riches retrouvaient la santé, tandis que des millions d’autres personnes dans les pays en voie de développement restaient dans l’ombre », a ajouté Mme Byanyima. « Si nous continuons comme avant, nous n’arriverons pas à garantir un accès équitable aux traitements de la COVID-19 à ceux et celles qui en ont besoin. Toutefois, un accès équitable est un droit humain pour toutes et tous, peu importe la couleur de peau, l’épaisseur du portefeuille ou le pays de résidence. »
Un éventail de solutions sera nécessaire pour garantir un accès équitable et pour déverrouiller les stocks. L’ONUSIDA invite à soutenir les solutions multilatérales en cours de discussion et à collaborer pour encourager le transfert technologique et la fabrication à grande échelle de produits de santé, sans perdre de vue l’aspect de la santé publique.