

Rencontre entre Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA, et les leaders de la société civile le 7 mai à New York.
Mettre à jour
Stratégies et synergies pour la lutte contre le sida après 2015
09 mai 2014
09 mai 2014 09 mai 2014Le Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA Luiz Loures a rencontré des leaders de la société civile le 7 mai à New York à l'occasion d'une réunion de planification stratégique coorganisée par l'ONUSIDA en collaboration avec le Groupe de travail de la société civile sur le sida dans le cadre du processus de développement après 2015.
L'objectif de cette réunion était d'identifier les stratégies et les synergies avec le travail des gouvernements et des partenaires de la société civile afin de fixer des objectifs ambitieux pour la réduction des nouvelles infections à VIH, de la discrimination et des décès liés au sida.
Les militants de la société civile ont souligné que le VIH devait occuper une place prioritaire dans le cadre du développement après 2015 et que la défense et la protection des droits humains de tous les individus, la fin de la stigmatisation et de la discrimination et la promotion de l'égalité devaient être les principes fondamentaux de tous les objectifs pour le développement après 2015. Le Dr Loures a insisté sur le rôle central que ces militants doivent jouer dans la détermination de l'agenda après 2015.
Quotes
« Le Secrétaire général des Nations Unies a lancé un appel fort disant que « personne ne devait être laissé de côté », et pourtant nous assistons à une poussée des forces conservatrices dans de nombreuses parties du monde, qui remettent en cause les droits des femmes en matière de reproduction, le droit à l'avortement, l'identité de genre et la reconnaissance des droits des consommateurs de drogues, des personnes gays, lesbiennes et transsexuelles et des professionnel(le)s du sexe. Ceci montre l'importance de notre activisme collectif dans l'élaboration de l'agenda pour le développement après 2015 pour veiller à ce que ces droits soient une réalité pour tous. »
« C'est l'activisme qui a conduit la riposte au sida au niveau où elle se trouve aujourd'hui. Nous ne pourrons pas mettre un terme à l'épidémie de sida sans mettre les communautés au centre de notre action, en poussant la communauté internationale à élaborer un agenda pour le développement après 2015 qui respecte les droits et garantit un accès équitable aux services pour tous, en particulier les personnes en marge de la société. »
Related


Une consultation multipartite organisée sur deux jours à Ouagadougou, au Burkina Faso, les 29 et 30 avril, a permis de dégager un consensus sur la marche à suivre pour booster la production locale de médicaments de qualité en Afrique de l'Ouest.
Mettre à jour
La CEDEAO et ses partenaires veulent booster la production locale de médicaments de qualité
01 mai 2014
01 mai 2014 01 mai 2014Une consultation multipartite organisée sur deux jours à Ouagadougou, au Burkina Faso, les 29 et 30 avril, a permis de dégager un consensus sur la marche à suivre pour booster la production locale de médicaments de qualité en Afrique de l'Ouest.
Convoquée par l'Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS), la réunion a rassemblé des représentants de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), des associations de laboratoires pharmaceutiques, de l'ONUSIDA, des banques de développement, notamment la Banque africaine de développement et la Banque d'investissement et de développement de la CEDEAO, ainsi que des acteurs majeurs des secteurs clés de la région.
Lors de cette réunion, les participants ont adopté le Plan pharmaceutique régional de la CEDEAO, qui prévoit un cadre afin de renforcer l'industrie de production pharmaceutique en Afrique de l'Ouest et crée un environnement incitatif pour la fabrication de médicaments de qualité, sûrs et abordables, accessibles pour la population de la région.
Le Plan pharmaceutique régional de la CEDEAO établit un cadre complet pour l'OOAS et ses partenaires dans le but d'avancer de manière cohérente et efficace afin d'aider à résoudre les problèmes locaux d'accessibilité aux médicaments. Le plan va également compléter le nouveau mécanisme de stock de sécurité de médicaments antirétroviraux de la CEDEAO, mis en place récemment pour lutter contre le problème récurrent de pénurie de médicaments antirétroviraux dans la région.
Quotes
« Le Plan pharmaceutique régional de la CEDEAO arrive à un moment opportun où les pays d'Afrique de l'Ouest se sont engagés en faveur de la santé et d'une couverture de traitement antirétrovirale universelles. »
« Entre 60 et 90 % des médicaments essentiels requis proviennent de l'extérieur de la région de la CEDEAO, ce qui rend sa population largement consommatrice de produits de santé importés, et le fait de baser la satisfaction de nos besoins régionaux collectifs en médicaments essentiels et vitaux sur des acteurs extérieurs comporte beaucoup de dangers. La voie de la raison est de renforcer la fabrication locale de médicaments grâce à des investissements innovants. »
« Nous devons forger des alliances et des partenariats stratégiques avec les pays en développement qui ont fait d’énormes progrès dans le développement de leurs industries pharmaceutiques locales. »
« Tout en admettant que satisfaire la demande de la région en formulations et en médicaments en vrac peut être un défi de taille, nous ne devrions pas perdre de vue les énormes possibilités qui, si elles sont exploitées, peuvent permettre d’inverser la tendance des difficultés d’accès aux médicaments qui sauvent des vies. »
Related
Empowering youth to lead Togo’s HIV response

31 octobre 2024
Interactive health and HIV game app reaches more than 300 000 young people in Côte d’Ivoire

09 septembre 2024
Bridging gaps: sex education saves lives in Central African Republic

03 septembre 2024


J.V.R. Prasada Rao, Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour le sida dans la région Asie-Pacifique, s'entretient avec le Président Mamnoon Hussain de la riposte au sida au Pakistan. Photo : Présidence du Pakistan

J.V.R. Prasada Rao, Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour le sida dans la région Asie-Pacifique (rangée du haut, au centre), Steve Kraus, Directeur de l'équipe de l'ONUSIDA d'appui aux régions pour l'Asie et le Pacifique (rangée du haut, deuxième en partant de la gauche) et le Bureau pakistanais de l'ONUSIDA à la rencontre de membres de l'Association pakistanaise des Personnes vivant avec le VIH. Photo : ONUSIDA
Mettre à jour
Le Président pakistanais s'engage pour l'intensification des efforts de lutte contre le VIH
30 avril 2014
30 avril 2014 30 avril 2014Mamnoon Hussain, Président du Pakistan, a affirmé son engagement à poursuivre et intensifier les efforts de riposte au VIH dans le pays. À l'occasion d'une rencontre avec l'Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour le sida dans la région Asie-Pacifique, Prasada Rao, et le Directeur de l'équipe de l'ONUSIDA d'appui aux régions pour l'Asie et le Pacifique, Steve Kraus, le Président a également insisté sur le fait qu'avec les systèmes d'appui efficaces en place, le VIH peut être géré, traité et prévenu.
La délégation des Nations Unies était en visite au Pakistan du 22 au 26 avril afin d'étudier les problèmes et les opportunités de la riposte au VIH dans le pays, où l'épidémie s'est propagée ces dix dernières années.
Entre 2001 et 2012, le Pakistan a vu le nombre de nouvelles infections à VIH être multiplié par huit. En 2012, le nombre estimé de personnes vivant avec le VIH était de 87 000. Comme dans la plupart des pays d'Asie et du Pacifique, la prévalence du VIH se concentre chez les populations les plus exposées au risque, en particulier les consommateurs de drogues, les professionnel(le)s du sexe et leurs clients, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les personnes transsexuelles.
L'Envoyé spécial et M. Kraus ont souligné l'importance d'assurer la collecte régulière de données actualisées de qualité afin de permettre une meilleure compréhension et un meilleur suivi de la progression de l'épidémie et de la riposte actuelle. Le développement rapide du dépistage, une intensification des programmes de prévention du VIH, y compris le traitement substitutif aux opiacés, ainsi que des approches centrées sur les villes, ont également été mis en avant comme des éléments clés de la riposte actuelle au sida. Un élargissement rapide des programmes de prévention des nouvelles infections à VIH chez les enfants a été demandé par la délégation.
Le Président a salué la collaboration et l'appui de l'ONUSIDA et du système des Nations Unies dans son ensemble en faveur de l'avancée des efforts au Pakistan, notamment dans le domaine de la sensibilisation des populations les plus exposées au risque et de l'élimination de la stigmatisation et de la discrimination.
Quotes
« Nous pouvons vous assurer de l'engagement du gouvernement pakistanais en faveur de l'éradication de ce problème et nous allons aussi regarder ce que font les autres pays de la région pour échanger nos expériences et reproduire les meilleures pratiques au Pakistan. Je vous garantis un changement positif au cours des années à venir au Pakistan dans le traitement du problème du VIH/sida. »
« 90 % des cas de VIH sont concentrés dans 10 à 12 grandes villes du Pakistan. Le pays doit mettre en œuvre des programmes de santé solides axés sur les zones urbaines afin de parvenir aux objectifs et engagements mondiaux en matière de VIH. Des efforts massifs doivent aussi être réalisés pour élargir les services de dépistage du VIH. Le Pakistan entre dans un nouveau cycle de développement et de nouvelles initiatives peuvent sauver des vies. »
« Les Nations Unies et leurs partenaires sont pleinement engagés pour travailler main dans la main afin de faire progresser la riposte au Pakistan. En travaillant de manière intersectorielle et en collaboration avec les communautés et la société civile, nous pouvons nous rapprocher de l'objectif de mettre fin à l'épidémie de sida au Pakistan. »
Related


Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé (à droite) a rencontré la Première dame d'Éthiopie, Roman Tesfaye Abneh, et Minelik Alemu Getahun, Représentant permanent de l'Éthiopie auprès des Nations Unies à Genève. Genève, 28 avril 2014. Photo : ONUSIDA
Mettre à jour
La Première dame d'Éthiopie en visite à l'ONUSIDA
29 avril 2014
29 avril 2014 29 avril 2014Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé a rencontré la Première dame d'Éthiopie, Roman Tesfaye Abneh, le 28 avril au siège de l'ONUSIDA à Genève, pour évoquer les progrès accomplis dans la riposte au sida en Éthiopie.
L'Éthiopie a obtenu des résultats substantiels entre 2009 et 2013 dans l'élargissement de l'accès aux services de prévention et de traitement anti-VIH chez les femmes enceintes vivant avec le VIH et chez les enfants. Ainsi, le nombre de nouvelles infections à VIH chez les enfants a baissé de 54 % et la couverture de la prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant a atteint 50 %.
M. Sidibé a salué les efforts soutenus de la Première dame en faveur de l'élimination des nouvelles infections à VIH chez les enfants et son engagement pour améliorer la vie des femmes, des jeunes et des enfants en Éthiopie. Tout en la félicitant pour ses actions, M. Sidibé a souligné que l'éducation était primordiale pour réduire le nombre de nouvelles infections à VIH, en particulier chez les filles, compte tenu de la forte prévalence du VIH chez les femmes dans le pays.
La Première dame a parlé à M. Sidibé de son implication actuelle dans le développement de campagnes de prévention du VIH dans deux des régions du pays les plus touchées par le virus, Gambela et Benishangul-Gumuz.
La Première dame est membre de l'Organisation des Premières dames d'Afrique contre le VIH/sida et elle est particulièrement engagée dans les travaux de développement sur le VIH et les questions relatives à l'égalité des sexes, notamment sur la santé maternelle et infantile et la nutrition.
Quotes
« Intensifiez votre leadership pour que plus aucun bébé ne naisse avec le VIH et que leurs mères restent en vie. Tel pourrait être le résultat de votre engagement envers les femmes et les enfants vulnérables. »
« Des efforts conjoints sont nécessaires pour rediriger nos interventions vers les régions les plus touchées et les points géographiques stratégiques afin de renverser la tendance de l'épidémie en Éthiopie. »
Related


Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA s’exprimant lors de la cérémonie d’ouverture de la 7ème Conférence internationale francophone sur le sida. Montpellier (France), le 27 avril 2014.
Mettre à jour
Ouverture à Montpellier de la conférence internationale francophone sur le VIH et les hépatites
28 avril 2014
28 avril 2014 28 avril 2014Montpellier, l’un des sites les plus actifs de la recherche sur le VIH en France, accueille la 7è Conférence internationale francophone sur le sida. La conférence a débuté le 27 avril 2014 et se déroulera sur 3 jours.
Le programme de cette année, dédié à la fois au VIH et aux hépatites, mettra l'accent sur la façon de répondre plus efficacement à l’évolution conjointe de deux épidémies inter-reliées.
S’agissant spécifiquement du VIH, seront abordées notamment, les avancées en matière de stratégies de dépistage, les innovations thérapeutiques antirétrovirales, la question de l’allocation optimale des ressources, la situation des enfants et adolescents et les problématiques soulevées par les populations clés – hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, usagers de drogues, populations carcérales.
Les débats relatifs aux hépatites porteront sur le dépistage et la prise en charge de l’hépatite B – pourquoi les défis persistent notamment dans les pays francophones au Sud – et sur l’accessibilité aux nouveaux traitements de l’Hépatite C.
S’exprimant lors de la cérémonie d’ouverture, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé a exhorté le monde francophone à se coaliser autour d’un nouveau modèle de leadership, à unir ses forces et exploiter les leçons et l’innovation de la riposte au sida pour relever les autres défis de santé mondiaux. Il a également réaffirmé l’impératif d’une justice sociale afin de ne laisser personne exclu.
Les autres intervenants à la cérémonie d’ouverture incluaient Christine Katlama, Présidente de l’AFRAVIH, Eric Delaporte, Président de l’AFRAVIH 2014, Caroline Navarre, représentant la Ville de Montpellier, Isabelle Andrieux-Meyer, de l’ONG Médecins Sans Frontières Genève, Françoise Barré-Sinoussi de l’Institut Pasteur et Philippe Douste-Blazy, Président du Conseil d’administration d’UNITAID.
Avant l’ouverture, Mr Sidibé a organisé un symposium de haut niveau sur la riposte au VIH dans l’agenda de développement post-2015. Les participants ont convenu de la nécessité de déployer tous les efforts pour maintenir et renforcer la dynamique qui permettra de mettre un terme à l’épidémie de sida comme une menace mondiale de santé à l’horizon 2030.
Quotes
« La lutte contre le sida est un processus transformatif d’une ampleur mondiale. Pour mettre fin à l’épidémie de SIDA, nous avons besoin d’un leadership audacieux dans nos parlements, dans nos lieux de culte, dans nos organisations non-gouvernementales, nos gouvernements et dans nos communautés».
« Monsieur Sidibé, notre porte-parole, je vous propose d’envisager une campagne à l’endroit des hommes en Afrique. 30 ans après, beaucoup trop d’hommes sont encore réticents à se faire dépister, à se protéger et même à se faire traiter. »
« Mettre en œuvre les outils de prévention validés scientifiquement est une urgence. Nous avons besoin d’une réponse globale, intégrée et coordonnée avec d’autres défis émergents. Ce sont là les conditions d’un succès désormais à notre portée. »
Related


Mitcy Larue, Ministre de la Santé des Seychelles (à gauche), en compagnie du Directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé au Mont Fleuri, aux Seychelles, le 23 avril 2014. Photo : Gouvernement des Seychelles
Mettre à jour
Les Seychelles engagées en faveur d'une génération sans sida
24 avril 2014
24 avril 2014 24 avril 2014Le gouvernement des Seychelles s'engage à garantir un service public de santé solide qui répond aux besoins du pays, a déclaré la Ministre de la Santé Mitcy Larue au Directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé le 23 avril 2014 au Mont Fleuri, aux Seychelles.
Lors de cette réunion, M. Sidibé a mis en avant le leadership du gouvernement dans la riposte au sida et son engagement en faveur d'une génération sans sida. Il a également encouragé le gouvernement à élaborer un plan de transition vers la durabilité afin de veiller à ce que les ressources soient investies de manière stratégique dans les domaines prioritaires de l'épidémie de VIH. Actuellement, les Seychelles mobilisent 100 % des fonds destinés à la lutte contre le VIH à partir de ressources nationales. Selon les chiffres du gouvernement, en 2012, seulement 2 bébés sont nés avec le VIH dans le pays et 100 % des femmes enceintes vivant avec le VIH ont eu accès au traitement.
Lors de sa visite de deux jours aux Seychelles, M. Sidibé a également rencontré le Ministre des Affaires étrangères Jean-Paul Adam afin de discuter de la situation de la riposte nationale au sida après 2015, ainsi que des membres du conseil national sur le sida et des représentants de la société civile.
M. Sidibé a également visité le centre de bien-être Les Cannelles le 22 avril afin d'en apprendre davantage sur son programme complet de désintoxication.
Quotes
« Nous allons donner des moyens à nos jeunes pour qu'ils deviennent des acteurs du changement, car l'objectif zéro implique également de rendre les gens responsables de leur propre santé. »
« Les Seychelles défendront le maintien du rythme de la riposte au sida dans le cadre de développement après 2015. »
« Avec une génération sans sida, les Seychelles sont en bonne voie pour mettre un terme à l'épidémie. Afin de soutenir les victoires acquises, le pays doit très rapidement élaborer un plan de transition vers la durabilité qui prenne en compte un investissement stratégique et judicieux. »
« Je suis en train de sortir de mon addiction et je commence à réaliser ce qu'est la vraie vie après six années de consommation d'héroïne. Lorsqu'on prend de l'héroïne, on a l'impression que tout va bien alors qu'en fait tout va mal. Je recommence à vivre grâce au formidable soutien du personnel du centre de bien-être. J'espère que ce centre sera toujours là pour nous. »


Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé a rencontré le Président mauricien Kailash Purryag au palais présidentiel de Le Réduit, à Maurice, le 18 avril.

Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé a rencontré le Premier ministre mauricien Navin Ramgoolam à Port-Louis, sur l'île Maurice, le 18 avril.
Mettre à jour
Le gouvernement de Maurice s'engage à œuvrer en faveur de la levée des restrictions de séjour et de résidence liées au VIH
18 avril 2014
18 avril 2014 18 avril 2014Le gouvernement de Maurice s'engage à lever les restrictions actuelles de séjour et de résidence pour les personnes vivant avec le VIH. Lors d'une rencontre avec le Directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé à Port-Louis le 18 avril, le Premier ministre mauricien Navin Ramgoolam a promis de mettre en place une commission spéciale pour examiner et émettre des recommandations en faveur de la levée des restrictions de déplacement restantes dans le pays.
Maurice est l'un des 44 pays du monde qui applique des restrictions d'entrée, de séjour et de résidence pour les personnes vivant avec le VIH. Saluant la décision du gouvernement, M. Sidibé a insisté sur la nécessité de garantir à tous les mêmes conditions d'accès à la liberté de circulation, quel que soit leur état sérologique vis-à-vis du VIH. Il a ajouté que le traitement anti-VIH avait révolutionné la vie des personnes vivant avec le VIH et leur permettait d'être des citoyens du monde égaux et productifs.
Plus tôt dans la journée, M. Sidibé a rencontré le Président mauricien Kailash Purryag au palais présidentiel de Le Réduit pour discuter des progrès et des problèmes de la riposte nationale au sida. Le Président Purryag a mis en avant son objectif d'éliminer l'extrême pauvreté, un aspect critique pour contrer l'épidémie de sida.
Ces dernières années, Maurice a réalisé des progrès remarquables dans sa riposte au sida. En 2012, seulement 2 bébés sont nés avec le VIH dans le pays et plus de 95 % des femmes enceintes vivant avec le VIH ont eu accès au traitement. Le nombre de personnes vivant avec le VIH à Maurice est estimé à 11 000 pour 2012, contre 7 300 en 2001. À Maurice, l'épidémie de VIH se concentre chez les consommateurs de drogues injectables. Le nombre de consommateurs de drogues injectables était estimé à 10 000 en 2011 dans le pays, et 51,6 % de ces personnes vivaient avec le VIH en 2012.
M. Sidibé a félicité le gouvernement mauricien pour son leadership et ses efforts pour faire de la génération sans sida une réalité. M. Sidibé a également salué la mise en œuvre réussie par le pays de programmes de réduction des risques pour les consommateurs de drogues injectables en milieu carcéral.
Selon les chiffres du gouvernement, les infections à VIH chez les consommateurs de drogues injectables ont commencé à diminuer, passant de 73 % en 2010 à 68 % en 2011, grâce à des programmes innovants qui prévoient la fourniture gratuite de seringues et d'aiguilles et l'accès au traitement substitutif aux opiacés.
À l'occasion de sa visite, M. Sidibé a également rencontré le Ministre des Affaires étrangères, le Ministre de la Santé, ainsi que des représentants de la Commission de l'Océan Indien et de la société civile pour faire le bilan de la riposte au sida à Maurice. Les discussions ont porté en particulier sur la prestation de services de prévention et de traitement anti-VIH auprès des populations les plus exposées au risque d'infection à VIH, sur la réduction de la stigmatisation et l'équité dans la riposte au sida, ainsi que sur la mise en œuvre d'une approche régionale de la riposte au sida dans les îles de l'Océan Indien.
Quotes
« C'est en éliminant la pauvreté que nous parviendrons à l'objectif zéro. L'éducation et la santé sont des aspects essentiels de la lutte contre le sida. Maurice a réussi à relever le défi auquel est aujourd'hui confrontée l'Afrique : cultiver les gens et les laisser circuler. »
« Le gouvernement va mettre en place une commission spéciale pour examiner et émettre des recommandations en vue de la levée des restrictions de déplacement encore en vigueur pour les personnes vivant avec le VIH à Maurice. »
« Prévenir les nouvelles infections à VIH chez les consommateurs de drogues injectables et éliminer la transmission du VIH de la mère à l'enfant, c'est le début de la fin du sida à Maurice. »
Related


Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé (troisième en partant de la droite), en visite chez le Président de la République de Madagascar (au centre), le 16 avril 2014.
Mettre à jour
Le nouveau Président de Madagascar s'engage dans la lutte pour mettre fin à l'épidémie de sida
17 avril 2014
17 avril 2014 17 avril 2014Le Président malgache, Hery Martial Rakotoarimanana Rajaonarimampianina, s'est engagé à faire tout ce qui était nécessaire pour contrer l'épidémie de sida et avancer vers l'objectif de zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès dû au sida. Lors de sa rencontre le 16 avril avec le Directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé à Antananarivo, le Président a déclaré que Madagascar pouvait éliminer les nouvelles infections à VIH et veiller notamment à ce que tous les bébés naissent sans le VIH, avec l'appui et la bonne volonté de l'ONUSIDA et de la famille des Nations Unies.
Madagascar vient tout juste de sortir d'une période de troubles politiques. Depuis les élections de janvier 2014, le nouveau gouvernement a œuvré pour améliorer l'accès aux services de soins. M. Sidibé a félicité le Président pour l'engagement fort dont son gouvernement a fait preuve pour reconstruire des partenariats. Il a déclaré qu'il était temps de mettre en place une riposte efficace au VIH, engagée sur la justice sociale et l'élimination de la discrimination envers les personnes vivant avec le VIH.
Les données actuelles laissent entendre que Madagascar connaît une épidémie de sida concentrée chez les consommateurs de drogues. Pour 2012, on estime à 59 000 le nombre de personnes qui vivaient avec le VIH et à 4 000 le nombre de nouvelles infections à VIH intervenues cette année-là. Selon les chiffres du gouvernement, environ 519 personnes vivant avec le VIH avaient accès au traitement fin 2013, ce qui représente moins de 1 % des personnes éligibles au traitement selon les directives 2013 de l'Organisation mondiale de la Santé. En 2012, seulement 3 % des femmes enceintes vivant avec le VIH ont eu accès aux services pour la prévention de la transmission du virus à leur enfant. Les décès dus au sida sont passés de 4 600 en 2001 à 6 200 en 2012.
Lors de sa visite officielle de deux jours à Madagascar, M. Sidibé a rencontré le Ministre de la Santé, le Ministre de la Jeunesse, le Président de l'Assemblée nationale et des représentants de la société civile afin de plaider pour une riposte plus solide et plus durable au sida. Il a également participé à la cérémonie d'investiture officielle du nouveau Premier ministre, Kolo Christophe Laurent Roger, qui a eu lieu le 16 avril au Cabinet du Premier ministre.
Quotes
« Ce pays et ses habitants ont connu trop de souffrances. Nous sommes ici pour donner du sens à leur vie. Nous sommes ici pour mettre en place une structure de coordination qui donnera des résultats tangibles et mesurables. »
« Il est essentiel de parvenir à une génération sans sida au cours du mandat du nouveau Président. Aucun enfant ne devrait plus naître avec le VIH et aucune mère ne devrait plus mourir d'une maladie liée au sida. »
Related


Jan Beagle, Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA, en compagnie du Dr Kamal Siregar, Directeur de la Commission nationale indonésienne sur le sida, dans une clinique « Puskesmas » basée à Jakarta qui propose des tests de dépistage du VIH et des IST, ainsi que des conseils et des services d'orientation thérapeutique dans l'un des quartiers de divertissement de la ville.

À Jakarta, rencontre de la Directrice exécutive de l'ONUSIDA Jan Beagle avec le Secrétaire général de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN), Le Luong Minh. Photo : Secrétariat de l'ASEAN
Mettre à jour
Indonésie : miser sur les villes est primordial pour la riposte au VIH
17 avril 2014
17 avril 2014 17 avril 2014À l'occasion d'une visite officielle en Indonésie de Jan Beagle, Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA, des dirigeants nationaux, provinciaux et municipaux, des agences de développement et des organisations de la société civile ont souligné l'importance d'élargir et d'investir dans des stratégies de lutte contre le VIH basées dans les villes en tant qu'action cruciale pour accélérer les progrès de la riposte au sida.
Dans un entretien avec le Dr Kamal Siregar, Directeur de la Commission nationale sur le sida, Mme Beagle a souligné l'importance de miser sur des ripostes au VIH basées dans les villes à une époque où la majorité des personnes vivant avec le VIH et issues des populations les plus exposées au risque résident et/ou travaillent dans les grands centres urbains. Le Dr Siregar a fait remarquer que l'intensification des programmes et des efforts au niveau des villes permettra d'atteindre plus facilement les personnes ayant besoin de services anti-VIH, notamment parmi les populations les plus exposées au risque.
Jakarta, capitale de l'Indonésie, est l'un des endroits qui compte le plus grand nombre de nouvelles infections à VIH en Indonésie. On estime que le nombre de personnes vivant avec le VIH dans la ville approchait les 100 000 en 2013. Selon les données de surveillance nationale, la prévalence du VIH chez les populations les plus exposées au risque de la ville serait supérieure aux moyennes nationales, avec une prévalence de 56,4 % chez les consommateurs de drogues, 17,2 % chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et 10,5 % chez les professionnelles du sexe.
Le Vice-ministre de la Santé indonésien s'est fait l'écho de la nécessité de mettre les villes au cœur des ripostes au VIH, en faisant remarquer que les populations urbaines sont souvent largement composées de jeunes et qu'il est également essentiel de cibler et d'impliquer les jeunes dans la lutte contre le VIH.
Cibler davantage les villes reçoit également la faveur du Secrétaire général de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN), qui pilote l'initiative « Cities getting to Zero » de l'ASEAN. Lors d'une rencontre avec Mme Beagle, le Secrétaire général de l'ASEAN, Le Luong Minh, a mis en avant la manière dont l'initiative « Cities getting to Zero » se concentre sur 13 villes et agglomérations de l'ASEAN, qui représentent une large proportion du fardeau du VIH dans leurs pays respectifs (dont trois en Indonésie), pour catalyser les actions nationales en faveur de la mise en œuvre de la Déclaration de l'ASEAN sur l'Objectif Zéro nouvelle infection à VIH, Zéro discrimination, Zéro décès dû au sida de 2012.
L'ONUSIDA œuvre pour intensifier les ripostes au VIH basées dans les villes. Les villes et leur importance dans la riposte au VIH seront également abordées lors de la Conférence internationale sur le sida qui se tiendra à Melbourne, en Australie, du 20 au 25 juillet.
Quotes
« Nous devons étendre la prévention globale du VIH et le traitement dans les villes afin d'atteindre le maximum de personnes. Nous devons également reproduire les programmes municipaux de qualité qui ont fait leurs preuves d'une ville à l'autre pour permettre une intensification plus rapide et plus efficace. »
« Dans le cadre de notre initiative « Cities getting to Zero » de l'ASEAN, les villes participantes ont été très actives et très enthousiastes. Apprendre quelles sont les analogies et les différences entre les villes sur les questions relatives au VIH est très important. Nous sommes en train de documenter ces expériences et ceci fera l'objet d'une publication plus tard cette année. »
« Du point de vue de la couverture des programmes et de l'efficacité des investissements, se concentrer davantage sur les villes et les métropoles peut avoir un impact important. Les villes indonésiennes ont des expériences importantes à partager qui mettent en avant aussi bien les réussites que les problèmes rencontrés. »
Related


À l'occasion d'une visite aux Bahamas, Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA, a félicité le gouvernement pour les progrès accomplis dans l'inversion de la tendance de l'épidémie de sida dans le pays.

UNAIDS Deputy Executive Director Luiz Loures with Minister of Health of Bahamas, Dr Perry Gomez, Ministry and UN officials. Credit: Ministry of Health Bahamas
Mettre à jour
Les Bahamas restent engagées dans la riposte au sida
14 avril 2014
14 avril 2014 14 avril 2014À l'occasion d'une visite aux Bahamas, Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA, a félicité le gouvernement pour les progrès accomplis dans l'inversion de la tendance de l'épidémie de sida dans le pays.
Après avoir été le pays ayant les plus forts taux de prévalence du VIH de l'espace Caraïbe, le gouvernement des Bahamas s'est largement approprié sa riposte au VIH dès le départ, puisant la majeure partie des financements et des moyens humains dans ses ressources nationales. Cet engagement a permis d'obtenir de nets progrès et les Bahamas ont été citées par le Dr Loures comme un exemple montrant à quel point la volonté et le leadership politiques sont essentiels pour avancer vers la fin de l'épidémie de sida.
Le Dr Loures a également reconnu les contributions précieuses de la société civile, des professionnels de santé et des partenaires du secteur privé et a confirmé que dans le cadre de cet effort mondial, l'ONUSIDA se réjouit d'apporter son soutien aux dirigeants des Bahamas dans leur quête pour mettre un terme à l'épidémie nationale.
Le gouvernement a réaffirmé son engagement à fournir des services anti-VIH accessibles de haute qualité pour améliorer la santé et le bien-être des personnes vivant avec le VIH et touchées par le virus.
Quotes
« L'ONUSIDA et les Bahamas demeurent de solides partenaires dans la riposte au sida. »
« Dès le début de l'épidémie, le gouvernement des Bahamas s'est engagé fermement dans la lutte contre le sida. Nous sommes déterminés à poursuivre nos efforts pour inverser la tendance de l'épidémie. »
« Nous avons constaté l'importance primordiale de l'appropriation nationale et nous continuerons à apporter notre soutien à la poursuite des efforts pour parvenir à l'objectif des trois zéros aux Bahamas et, par extension, dans toute la région des Caraïbes. »