

Environ 120 participants de 21 pays ont participé à un atelier consultatif de deux jours pour fixer de nouveaux objectifs afin d'améliorer l'accès aux programmes de prévention et de traitement du VIH en Afrique orientale et australe. Photo : ONUSIDA/RST ESA
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Un consensus a été trouvé sur les nouveaux objectifs de traitement et de prévention du VIH en Afrique orientale et australe
23 mai 2014
23 mai 2014 23 mai 2014Les participants à un atelier consultatif de deux jours qui s'est tenu les 19 et 20 mai à Johannesburg, Afrique du Sud, ont convenu de fixer de nouveaux objectifs pour 2020 et 2030 afin d'améliorer l'accès aux programmes de prévention et de traitement du VIH en Afrique orientale et australe. Cette consultation fait suite à une demande du Conseil de coordination du Programme de l'ONUSIDA en décembre 2013 de l'ONUSIDA pour aider les pays à développer de nouvelles cibles pour la riposte au VIH après 2015.
Organisé par l'ONUSIDA, l'atelier a réuni plus de 120 participants de 21 pays, y compris des hauts représentants de gouvernements, des communautés économiques régionales, des coparrainants de l'ONUSIDA, des partenaires de développement et des organisations de la société civile avec des experts techniques. Ils ont discuté les progrès accomplis pour les objectifs et les engagements d'élimination en 2015 dans la Déclaration politique de 2011 sur le VIH/sida, la nécessité de fixer de nouveaux objectifs pour la période post-2015 et les problèmes et opportunités pour l'accélération du renforcement des programmes de traitement et de prévention du VIH dans la région.
La région Afrique orientale et australe est en voie d'atteindre plusieurs des objectifs fixés pour 2015. Toutefois, avec moins de 600 jours restants, de nouveaux objectifs audacieux et visionnaires sont nécessaires pour guider la riposte au VIH au-delà 2015, intégrer de nouvelles preuves scientifiques et jeter les fondations pour mettre fin à l'épidémie de sida.
Quotes
« Nous avons la possibilité de trouver des solutions audacieuses et novatrices pour atteindre des objectifs ambitieux et évaluer les ressources nécessaires permettant de traduire notre engagement dans la prestation de services pour les personnes dans le besoin, veiller à ce que personne ne soit laissé pour compte. »
« Le Sud-Soudan sort d'une guerre civile dévastatrice de 21 ans et le VIH reste l'un des défis clé affectant le pays. Il est important de garantir que les nouveaux objectifs s'attaquent aux besoins de notre population de manière à pouvoir surmonter l'épidémie de sida d'ici 2030. »
« Le gouvernement d'Afrique du Sud accepte humblement qu'il ne sera pas en mesure de gagner seul la lutte contre le VIH et la tuberculose. C'est pourquoi les communautés prennent l'initiative de surmonter les problèmes, pas seulement pour le sida, mais aussi pour toutes les autres questions de développement dans le pays. Nous nous unissons et nous construisons. »
« De nouveaux objectifs et leurs indicateurs doivent être ventilés par âge pour permettre de s'attaquer aux problèmes clés affectant les jeunes, y compris un dépistage précoce du VIH, l'accès au traitement et le suivi de la charge virale, la fourniture de services de santé sexuelle et reproductive, l'observance de soins, la stigmatisation et la discrimination. Cela permettrait également aux programmes anti-VIH pour les jeunes de bénéficier de ressources appropriées et d'orienter la recherche et la programmation. »
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Afin de mobiliser les jeunes pour influencer le dialogue post-2015 qui fixera les objectifs, les cibles et les indicateurs de développement mondial pour les 15 prochaines années, l'ONUSIDA, en collaboration avec le pacte pour la transformation sociale dans la riposte au sida a rédigé ACT 2015! Advocacy strategy toolkit (Boîte à outils pour une stratégie de sensibilisation).
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Travailler avec des jeunes qui ont leur mot à dire dans le dialogue sur le développement post-2015
22 mai 2014
22 mai 2014 22 mai 2014La génération des jeunes d'aujourd'hui des jeunes est la plus grande dans l'histoire avec 1,8 milliard d'adolescents et de jeunes qui constituent un quart de la population mondiale. Les jeunes ont un rôle essentiel pour garantir que l'élan politique parvienne à mettre fin à l'épidémie de sida et pour maintenir les objectifs spécifiques autour de la santé et des droits sexuels et de reproduction dans le programme de développement post-2015.
Afin de mobiliser les jeunes pour influencer le dialogue post-2015 qui fixera les objectifs, les cibles et les indicateurs de développement mondial pour les 15 prochaines années, l'ONUSIDA, en collaboration avec le pacte pour la transformation sociale dans la riposte au sida a rédigé ACT 2015! Advocacy strategy toolkit (Boîte à outils pour une stratégie de sensibilisation).
Développé en partenariat avec Restless Development, la boîte à outils est destinée à soutenir les organisations de jeunesse pour construire des alliances nationales et développer une feuille de route nationale de sensibilisation pour engager les négociations post-2015 avec les décideurs clés influents. Il fournit des informations de fond sur les Objectifs du Millénaire pour le développement et le programme de développement post-2015 ainsi que la chronologie des événements essentiels dans le processus d'élaboration du nouveau cadre. Avec des informations étape par étape sur la façon dont les jeunes peuvent développer leur propre stratégie de sensibilisation, y compris la mise en place des priorités de sensibilisation, le choix des cibles, faire un cas de sensibilisation efficace, le développement d'activités et la conception d'une feuille de route, elle montre comment mener une sensibilisation efficace dans le contexte national.
C'est la première phase d'ACT! 2015, une initiative menée par des jeunes sur la base de nouvelles formes d'organisation en utilisant les médias sociaux et la technologie en ligne, les jeunes du monde entier ont organisé des dialogues communautaires via www.crowdoutaids.org pour fixer des priorités de sensibilisation.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.crowdoutaids.org.


Les participants au Forum pour la santé et la diplomatie mondiale sur le financement de la santé après 2015 s'est tenu le 21 mai 2014. De gauche à droite : Anders Nordström, ambassadeur pour la Santé mondiale, ministre des Affaires étrangères, Suède ; Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA ; Awa Marie Coll-Seck, ministre de la Santé du Sénégal ; Karim Karti, vice président et chef marketing pour GE Healthcare ; et Joanne Manrique, président, The Center for Global Health and Diplomacy (GHD) (Centre pour la santé et la diplomatie mondiale).

Les participants au Forum pour la santé et la diplomatie mondiale sur le financement de la santé après 2015 s'est tenu le 21 mai 2014. De gauche à droite : Robert Greenhill, Directeur général, Forum économique mondial ; Anders Nordström, ambassadeur pour la Santé mondiale, ministre des Affaires étrangères, Suède ; Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA ; Awa Marie Coll-Seck, ministre de la Santé du Sénégal ; Karim Karti, vice président et chef marketing pour GE Healthcare ; et Joanne Manrique, président, The Center for Global Health and Diplomacy (GHD) (Centre pour la santé et la diplomatie mondiale).
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Financement de la santé après 2015
21 mai 2014
21 mai 2014 21 mai 2014Les ministres de la Santé et les représentants d'institutions multilatérales, bilatérales et philanthropiques ainsi que le secteur privé se sont réunis le 21 mai à Genève, Suisse, lors d'une réunion organisée par le Centre pour la santé et la diplomatie mondiale afin de discuter le financement de la santé après 2015.
Un large éventail de sujets, notamment la bonne gouvernance et la responsabilisation dans le cadre du financement de la santé, l'aide publique au développement, le rôle du secteur privé, les partenariats et la nécessité de partager une vision commune ont été discutés lors de la réunion parrainée par la Banque mondiale, le gouvernement suédois, le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme et l'ONUSIDA.
Dans son discours d'ouverture, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, a souligné l'importance de considérer la santé comme un investissement, pas comme un coût. Par ailleurs, il a souligné la nécessité de mettre en avant les résultats et d'unir les partenaires dans une vision commune pour obtenir des résultats avec un impact.
Les participants ont souligné la nécessité de renforcer les gouvernements locaux pour relever les défis de la santé et du développement dans un paysage mondial en pleine évolution ainsi que le rôle de la technologie dans l'optimisation des ressources.
Quotes
« Ce qui inspire les investisseurs ce sont les résultats. Si le sida nous a appris quelque chose, c'est le pouvoir d'unir autour d'une vision commune pour obtenir des résultats. »
« Nous avons besoin de financement basé sur les résultats et d'assurer un retour sur investissement et la responsabilisation. »
« Nous avons besoin d'avoir une discussion sérieuse sur la façon d'utiliser l'innovation pour réduire les coûts et la façon d'utiliser la technologie pour optimiser l'utilisation des ressources précieuses. »
« Il est plus important que jamais d'avoir de bonnes données et de bonnes analyses, de faire notre travail et d'avoir des objectifs clairs pour des résultats de santé améliorés et équitables. »
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Des responsables gouvernementaux de haut niveau de la Communauté caribéenne (CARICOM) et de l'Union africaine (UA) ainsi que certains ministres de la Santé des deux régions se sont réunis cette semaine à Genève, Suisse.

Des responsables gouvernementaux de haut niveau de la Communauté caribéenne (CARICOM) et de l'Union africaine (UA) ainsi que certains ministres de la Santé des deux régions se sont réunis cette semaine à Genève, Suisse.

Des responsables gouvernementaux de haut niveau de la Communauté caribéenne (CARICOM) et de l'Union africaine (UA) ainsi que certains ministres de la Santé des deux régions se sont réunis cette semaine à Genève, Suisse.
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Les Caraïbes et l'Afrique : travailler ensemble pour mettre fin à l'épidémie de sida
21 mai 2014
21 mai 2014 21 mai 2014Des responsables gouvernementaux de haut niveau de la Communauté caribéenne (CARICOM) et de l'Union africaine (UA) ainsi que certains ministres de la Santé des deux régions se sont réunis cette semaine à Genève, Suisse, pour explorer le rôle de la responsabilité partagée et l'ordre du jour de la solidarité mondiale pour mettre fin à l'épidémie de sida dans les Caraïbes. Le dialogue qui s'est tenu le 20 mai et organisé par le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, a examiné les premières étapes de l'élaboration d'une feuille de route des Caraïbes vers cette responsabilité partagée.
En 2012, l'Union africaine a rédigé sa propre feuille de route sur la responsabilité partagée et la solidarité mondiale pour la riposte au sida, à la tuberculose et au paludisme en Afrique, avec l'assistance technique de l'ONUSIDA, qui s'appuie sur les considérables progrès réalisés par le continent en transformant sa riposte au VIH, à la tuberculose et au paludisme. La feuille de route de l'UA repose sur trois piliers centraux : des modèles de financement plus diversifiés, équilibrés et durables ; l'accès aux médicaments, la production locale et l'harmonisation de la réglementation; et le leadership, la gouvernance et la supervision de la durabilité.
Au cours de cette réunion de Genève, les délégués de l'UA ont eu l'occasion de partager leur riche expérience sur les processus, les mécanismes et le soutien politique nécessaire pour atteindre ces objectifs, de promouvoir une plus grande autonomie et garantir le succès de la feuille de route. La réunion a également permis d'autres échanges et des liens entre les pays des deux régions par rapport à leurs ripostes au VIH et à la santé.
Des problèmes et des opportunités majeures communes dans les Caraïbes et en Afrique communes en termes de questions de santé et de développement dans le contexte de l'après-2015 ont émergé. Il s'agit notamment de l'accès équitable aux services de santé, la protection sociale et les questions des droits de l'homme et, quand les revenus augmentent, un manque croissant de l'accès à l'aide publique au développement qui a de profondes implications pour la durabilité.
La réunion a officiellement approuvé un partenariat entre CARICOM-UA-ONUSIDA pour aider au développement de la feuille de route de la CARICOM. Les premières mesures consisteront à recueillir des preuves pour aider à définir les piliers de la feuille de route spécifique aux Caraïbes et l'élaboration d'un calendrier de réunions aux plus hauts niveaux techniques et politiques.
Quotes
« C'est le type de nouveau partenariat qui va façonner et définir la manière dont nous allons agir dans la période post-2015. L'Afrique et les Caraïbes peuvent apprendre de la riposte au sida comme une force de transformation pour la santé et le développement. »
« C'est une grande opportunité pour la CARICOM et la Commission de l'Union africaine d'unir leurs forces en accélérant le processus d'intention de la solidarité mondiale pour mettre fin à l'épidémie de sida. »
« Le Secrétariat de la CARICOM est heureux de se joindre à ses homologues de la Commission de l'Union africaine dans le fer de lance du développement et de la mise en œuvre des feuilles de route régionales pour éliminer les obstacles à des traitements abordables, au financement durable et à l'élimination de la stigmatisation et de la discrimination liées au sida et la discrimination, entre autres. »
« Les dirigeants africains étaient très impliqués et axés sur la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme à l'aide de la responsabilité partagée et de la solidarité mondiale. Ainsi, nous avons été témoins d'une considérable amélioration et espérons zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès dû au sida. »
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Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA (à gauche) avec Deborah Birx, Coordonnateur pour les États-Unis de la lutte mondiale contre le sida. Evénement parallèle de l'Assemblée mondiale de la Santé. Deuxième réunion ministérielle d'examen des progrès. Genève, Suisse, 19 mai 2014. Photo : ONUSIDA/Pierre Albouy

Deborah Birx, Coordonnateur pour les États-Unis de la lutte mondiale contre le sida, prononçant un discours à l'occasion d'un événement parallèle de l'Assemblée mondiale de la Santé, deuxième réunion ministérielle d'examen des progrès. Genève, Suisse, 19 mai 2014. Photo : ONUSIDA/Pierre Albouy

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA (à gauche) avec Deborah Birx, Coordonnateur pour les États-Unis de la lutte mondiale contre le sida et Margaret Chan, Directrice générale de l'OMS. Evénement parallèle de l'Assemblée mondiale de la Santé. Deuxième réunion ministérielle d'examen des progrès. Genève, Suisse, 19 mai 2014. Photo : ONUSIDA/Pierre Albouy

Evénement parallèle de l'Assemblée mondiale de la Santé. Deuxième réunion ministérielle d'examen des progrès. Genève, Suisse, 19 mai 2014. Photo : ONUSIDA/Pierre Albouy
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Renouveler les efforts pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants
20 mai 2014
20 mai 2014 20 mai 2014Malgré la forte baisse des nouvelles infections à VIH chez les enfants depuis le lancement en 2011 du Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l'horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie (Plan Mondial), il existe un besoin pour un sens renouvelé de l'urgence pour atteindre les objectifs du Plan mondial.
Ce fut le principal résultat de la deuxième réunion ministérielle d'examen des progrès du Plan mondial organisé par l'ONUSIDA et le PEPFAR comme un événement en marge de la soixante-septième Assemblée mondiale de la Santé, qui se tient à Genève, Suisse, du 19 au 24 mai.
La réunion a rassemblé des partenaires clés qui travaillent dans les domaines de la prévention du VIH, de la santé maternelle et de la survie de l'enfant, y compris des représentants de la société civile, des donateurs et les 16 délégations ministérielles des pays les plus touchés en Afrique sub-saharienne.
Le plan global vise à assurer que moins de 5% des enfants nés de mères vivant avec le VIH soient infectés par le virus. Cela représenterait une réduction de 90% des nouvelles infections à VIH chez les enfants par rapport à 2009. Les participants ont souligné la nécessité de poursuivre dans le détail et simultanément les quatre composantes de la stratégie internationale convenue pour parvenir à une telle réduction spectaculaire de la transmission du VIH de la mère à l'enfant. Celle-ci inclut tout d'abord la prévention du VIH chez les femmes en âge de procréer ainsi que la prévention des grossesses non désirées chez les femmes vivant avec le VIH. Par ailleurs, toutes les femmes enceintes séropositives ont besoin d'un accès aux médicaments antirétroviraux les plus efficaces pour prévenir la transmission du VIH. Une fois l'enfant né, la mère et l'enfant ainsi que leurs familles ont besoin de recevoir un traitement approprié du VIH, des soins et un soutien.
Quotes
« Grâce au leadership politique de haut niveau, l'appropriation et l'engagement de la communauté nationale de nombreux pays seront en mesure d'atteindre l'objectif d'élimination. Si nous parvenons à renforcer la prestation de services au Nigéria, République démocratique du Congo et au Mozambique, nous serons en mesure d'atteindre les objectifs mondiaux. »
« Si les pays les plus touchés doublent le taux d'augmentation de services complets pour empêcher la transmission du VIH de la mère à l'enfant, l'objectif de l'élimination des nouvelles infections à VIH chez les enfants d'ici 2015 peut être atteint. Nous devons unir nos forces pour être certains que cela arrivera. »
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Arthur Chioro, ministre de la Santé du Brésil et Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA.

Margaret Chan, Directrice générale de l'OMS

Les participants de la 67e session de l'Assemblée mondiale de la santé.
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L'accès aux médicaments : difficultés et opportunités pour les pays en développement
20 mai 2014
20 mai 2014 20 mai 2014Malgré leurs diversités économiques et culturelles, les BRICS, une association de cinq économies nationales émergentes majeures - Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud - sont confrontés à des difficultés de soins de santé identiques, y compris l'accès aux services de soins et aux médicaments, des coûts de santé en hausse, des maladies infectieuses comme le VIH et la tuberculose ainsi que la prévalence croissante des maladies non transmissibles.
Afin de trouver des solutions sur la manière de fournir des soins de santé à des millions de personnes, en particulier pour les plus vulnérables, les représentants des BRICS et d'autres pays à revenu faible ou intermédiaire se sont rencontrés le 19 mai à Genève, en marge de la 67e Assemblée mondiale de la santé.
La réunion, parrainée par l'OMS, l'ONUSIDA, l'UNAIDS, UNITAID et le PNUD, s'est focalisée sur l'identification des stratégies et des initiatives pour surmonter les obstacles afin d'élargir l'accès aux technologies pharmaceutiques. Les participants ont analysé les moyens de pérenniser les programmes de traitement et l'élargissement de la couverture, la manière de garantir la concurrence dans le secteur pharmaceutique et les exceptions des droits de propriété intellectuelle en relation avec les problèmes de santé publique.
Les BRICS ont, de longue date, géré l'utilisation des options programmatiques comme par exemple les licences obligatoires pour trouver un meilleur équilibre dans la gestion des droits de propriété intellectuelle pour la santé publique. En parallèle, les BRICS ont exprimé une forte volonté de collaborer pour créer des environnements favorables dans le but de favoriser l'accessibilité et l'amélioration de produits de santé à des coûts abordables dans les BRICS et autres pays à revenu faible ou intermédiaire.
Quotes
« Il y a la nécessité d'un dialogue renouvelé afin d'accéder aux médicaments et à la propriété intellectuelle pour garantir que personne ne soit laissé de côté. Un succès dans un pays représente un succès pour beaucoup d'autres. Les BRICS sont en bonne position pour montrer la voie. »
« Les BRICS devraient travailler avec d'autres pays en développement pour définir des méthodes de coopération concrète afin d'accéder à des moyens ainsi qu'à des règlementations. »
« Les personnes peuvent être tuées par des armes biologiques mais aussi par le défaut d'accès aux médicaments ; le résultat est le même. »
« Nous avons établi un objectif national pour produire 90% des médicaments vitaux en Russie. Nous appelons les sociétés pharmaceutiques internationales pour participer à ce processus. »
« Nous devrions travailler ensemble pour protéger l'intégralité de la flexibilité des Accord sur les ADPIC et nous interpellons la société internationale pour soutenir les efforts des pays. »
« Nous devons établir des programmes de coopération sur la recherche et le développement ainsi que les technologies innovantes. Nous espérons que l'OMS et l'ONUSIDA joueront en rôle plus important dans la promotion de la coopération sud-sud dans ce domaine. »
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Poster de la trente et unième veillée internationale aux chandelles contre le sida
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La veillée internationale aux chandelles contre le sida à célébrer dans le monde entier
16 mai 2014
16 mai 2014 16 mai 2014Le 18 mai, des milliers de personnes dans le monde entier vont participer à des événements pour soutenir la trente et unième veillée internationale aux chandelles contre le sida. Les activités vont de petites veillées locales à des commémorations nationales alors que les personnes se réuniront pour allumer des bougies, marcher, jouer, sensibiliser et exprimer leur solidarité envers les personnes vivant avec et étant affectées par le VIH. Nous nous souviendrons également des personnes décédées de maladies liées au sida.
La veillée dont le thème est “Let’s keep the light on HIV” (Maintenir le projecteur sur le VIH) est coordonnée par le Réseau mondial des personnes vivant avec le VIH (GNP+) et pilotée par une coalition de plus d'un millier d'organisations communautaires, comme le réseau des personnes séropositives, les groupes de jeunes et de femmes, les entreprises, les institutions universitaires, les organisations confessionnelles et les médias.
L'occasion sera saisie pour étendre les objectifs principaux afin de garantir que le VIH reste ancré dans les agendas politiques et sociaux et que les services de prévention, de traitement, de soins et d'appui en matière de VIH soient disponibles pour tous ceux qui en ont besoin. La veillée donne également une occasion de lutter contre la stigmatisation et encourager la mobilisation et le dialogue des communautés tout en soulignant la nécessité de sauvegarder les avancées qui ont été réalisées afin d'enrayer l'épidémie et réaliser encore plus de progrès dans le futur.
Pour plus d'informations sur la veillée et les événements prévus, allez sur http://www.candlelightmemorial.org/
Quotes
« Nous avons vu des avancées extraordinaires sur la manière dont le VIH a été identifié et traité. Ce changement a uniquement été rendu possible grâce à l'incroyable activisme mené par le mouvement des personnes vivant avec le VIH. La veillée aux chandelles a pour objectif de rendre hommage aux personnes qui ont milité pour les droits des personnes vivant avec le VIH, mais aussi pour se souvenir de celles qui sont mortes en chemin. »
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Le Phnom Penh Crown Football Club soutenant le message de campagne « Faites-vous dépister, connaissez votre statut, protégez-vous, soyez un modèle de comportement et pas de discrimination. » Photo : Phnom Penh Crown Football Club

La Ligue nationale du Myanmar et la Fédération de Football du Myanmar, les joueurs nationaux de football et l'ONUSIDA appellent à la prévention du VIH chez les jeunes et les supporters de football. Photo : ONUSIDA

Le Directeur ONUSIDA au Myanmar Eamonn Murphy (au centre) avec les stars du football du Myanmar Than Than Htwe (à gauche) et Kyaw Ko Ko (à droite). Photo : ONUSIDA
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La communauté de football asiatique s'unie pour Protéger le goal
15 mai 2014
15 mai 2014 15 mai 2014Cinq pays dans toute l'Asie ont adopté la campagne Protège le goal. Un partenariat innovant entre l'ONUSIDA, la Confédération asiatique de football (AFC) et la Banque asiatique pour le Développement (BAD) promeut un football plurinational basé sur le programme de prévention du VIH dans la région.
Le Cambodge, la Malaisie, le Myanmar, les Philippines et la Thaïlande se sont engagés pour initier des activités ayant pour objectif d'aider à parler de la transmission du VIH chez les jeunes.
Le Myanmar a donné le coup d'envoi de sa campagne en avril avec un match de football dans le stade national avec les stars nationales Kyaw Ko Ko et Than Than Htwe des équipes nationales masculines et féminines. Soutenu par la Ligue nationale du Myanmar et la Fédération de Football du Myanmar, le match s'est joué devant des milliers de supporters. Par le biais d'activités annexes se concentrant sur les jeunes dans les écoles, les clubs de football et d'autres événements, la campagne fera la promotion de l'importance du dépistage volontaire du VIH et de la suppression de la stigmatisation et de la discrimination visant les personnes vivant avec le VIH.
L'initiative de l'ONUSIDA–AFC–BAD sera mise en œuvre par la Ligue nationale du Myanmar et le Football United, un programme phare de la Faculté de médecine et de la Communauté de médecine de l'Université de la Nouvelle-galles du Sud, Australie.
Le Cambodge a également démarré des activités dans le cadre de la campagne. En mars 2014, les stars du Phnom Penh Crown Football Club ont fait une sortie pour soutenir la Campagne Protège le goal et divertir les supporters dans un événement initié par l’Académie SALT, la Fédération cambodgienne de football et le ministère de l'Education, de la Jeunesse et des Sports.
La Malaisie, la Thaïlande et les Philippines sont prêtes à déployer très prochainement des activités clés, le lancement officiel de la campagne en Malaisie ayant lieu le 16 mai.
L'initiative de l'ONUSIDA–AFC–BAD fait partie des efforts de la Campagne Protège le goal pour déployer des activités et des messages sur la prévention du VIH à la veille de la Coupe du monde de la FIFA 2014 au Brésil où aura lieu un événement profilant la campagne mondiale au Salvador, Bahia, le 9 juin 2014.
Quotes
« Le football est plus qu'un sport, sa puissance magique change les vies des personnes ; il est l'un des meilleurs instruments pour délivrer des messages de prévention du VIH au Myanmar. »
« Il y a un besoin urgent d'augmenter les services de prévention et de traitement du VIH. Malgré le déclin de la prévalence au VIH en 2007, il y a encore près de 200 000 personnes vivant avec le VIH dans le pays avec environ 7 000 nouvelles infections par an. »
« Cette campagne s'articule autour des engagements comme ceux des Objectifs du Millénaire pour le développement et les 10 objectifs de la Déclaration politique de 2011 sur le VIH/sida ainsi que la vision d'atteindre zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès dû au sida. »
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13 décembre 2022


Cérémonie de remise, coupé de ruban. De gauche à droite : Marat Kaliev, vice-ministre de la Santé de la république du Kirghizistan ; Samvel Grigoryan, responsable du Centre sida en Arménie ; Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA ; Gennady Onishenko, Assistant du Premier ministre du gouvernement de la Fédération russe ; Anna Popova, responsable de Rospotrebnadzor.
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Les cliniques mobiles fournissent des services anti-VIH dans les zones reculées du Kirghizistan et en Arménie
15 mai 2014
15 mai 2014 15 mai 2014Deux nouvelles cliniques mobiles données par le gouvernement de la Fédération russe fourniront des services de santé, y compris pour le VIH, aux personnes vivant dans les zones reculées du Kirghizistan et en Arménie.
Les cliniques données lors de la Quatrième conférence sur le VIH/sida en Europe de l'Est et en Asie centrale sont opérationnelles dans toutes les conditions climatiques et dans toutes les zones géographiques. Elles sont dotées d'équipements de diagnostic dernière génération. Elles peuvent être utilisées de manière indépendante ou en coopération avec d'autres établissements médicaux comme des hôpitaux de districts ruraux.
Les deux cliniques ont été achetées dans le cadre du Programme de coopération régionale pour l'assistance technique contre le VIH et les autres maladies infectieuses dans la Communauté des États indépendants qui a été lancé en 2013 par l'ONUSIDA et le Service fédéral de protection des droits des consommateurs et de surveillance du bien-être humain (Rospotrebnadzor), financées par le gouvernement de la Fédération russe.
Quotes
« Ces mini hôpitaux sur roues représentent un important moyen pour garantir que les personnes vivant dans les régions reculées aient un accès régulier aux services de santé essentiels, y compris le dépistage du VIH et les services de prévention. »
« Je suis impressionné par le niveau technique des équipements dans les cliniques. Nous espérons que de telles cliniques fourniront un accès aux services anti-VIH essentiels pour toutes les catégories de population, surtout pour les personnes les plus exposées au risque dans les régions reculées d'Arménie et du Kirghizistan. »
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Le footballeur ivoirien Gervais Yao Kouassi, plus connu sous le nom de Gervinho, fait désormais équipe avec l'ONUSIDA pour promouvoir la campagne Protège le goal. Photo : ONUSIDA
Photo : ONUSIDA

Photo : ONUSIDA

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Photo : ONUSIDA
Gervinho, who signed the Protect the Goal campaign pledge on 8 May in Rome, committed to supporting UNAIDS’ efforts for a generation free of HIV by spreading the message on the importance of HIV prevention, particularly among young people. Credit: UNAIDS
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Gervinho, nouvel ambassadeur de l'ONUSIDA pour la campagne Protège le goal
09 mai 2014
09 mai 2014 09 mai 2014Le footballeur ivoirien Gervais Yao Kouassi, plus connu sous le nom de Gervinho, fait désormais équipe avec l'ONUSIDA pour promouvoir la campagne Protège le goal et soutenir la vision de l'ONUSIDA de zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès dû au sida.
Gervinho, qui a signé l'engagement pour la campagne Protège le goal le 8 mai à Rome, s'est engagé à appuyer les efforts de l'ONUSIDA en faveur d'une génération sans VIH en diffusant le message sur l'importance de la prévention du VIH, en particulier auprès des jeunes.
En utilisant le pouvoir du sport et de la culture, la campagne Protège le goal a trois objectifs spécifiques : favoriser la sensibilisation au VIH, encourager les jeunes à s'engager pour la prévention du VIH et mettre en avant la nécessité de veiller à ce que les 15 millions de personnes éligibles à un traitement antirétroviral vital puissent y accéder d'ici 2015.
À l'échelle mondiale, on estime à 5,4 millions le nombre d'adolescents et de jeunes gens vivant avec le VIH, dont 1,8 million sont éligibles à un traitement anti-VIH. Des millions de jeunes ne savent pas qu'ils sont séropositifs au VIH et, chaque jour, près de 2 100 adolescents et jeunes gens sont nouvellement infectés, ce qui représente 36 % de toutes les nouvelles infections à VIH dans le monde.
Quotes
« Comme au football, nous devons jouer en équipe pour atteindre la vision de l'ONUSIDA : zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès dû au sida. »
« Je suis fier de soutenir cette belle campagne : elle a pour but de gagner la partie et de parvenir à l'objectif commun d'une génération sans sida. »
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