

Le 9 avril, une délégation de haut niveau composée de partenaires internationaux engagés dans la riposte au VIH a rencontré la Première ministre jamaïcaine, la Très honorable Portia Simpson Miller.
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La Jamaïque fait avancer les Caraïbes dans la lutte contre le VIH
14 avril 2014
14 avril 2014 14 avril 2014Le 9 avril, une délégation de haut niveau composée de partenaires internationaux engagés dans la riposte au VIH a rencontré la Première ministre jamaïcaine, la Très honorable Portia Simpson Miller, pour discuter du rôle de ce pays dans l'accélération des efforts des Caraïbes pour mettre fin à la stigmatisation et à la discrimination et réduire les nouvelles infections à VIH et les décès dus au sida.
La délégation en visite était composée de Denzil Douglas, Premier ministre de Saint-Christophe-et-Niévès ; Edward Greene, Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour le sida aux Caraïbes ; Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA ; et Mark Dybul, Directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.
La question de l'importance du respect total des droits humains a été évoquée, de même que la nécessité de collaborer avec les autres pays sur des approches innovantes pour consolider les ripostes au VIH. Les problèmes concernant l'équilibre de la responsabilité financière entre les pays des Caraïbes et les partenaires internationaux pour l'appui durable aux ripostes au VIH étaient également à l'ordre du jour.
Le Fonds mondial a réaffirmé son rôle dans le cadre d'un partenariat mondial d'appui aux pays dans la riposte au VIH et annoncé une dotation de 10 millions de dollars pour la Jamaïque afin de soutenir ses efforts continus en matière de prévention, de traitement et de soins contre le VIH.
L'ONUSIDA a proposé de faciliter l'échange d'idées entre l'Union africaine et la Communauté caribéenne (CARICOM) sur les principes de responsabilité partagée et de solidarité mondiale pour alimenter les efforts en faveur de la fin du sida.
Quotes
« La Jamaïque travaille avec tous les secteurs et, en accordant une attention particulière aux personnes vulnérables et défavorisées, elle vise à mobiliser l'ensemble de la population pour l'agenda après 2015 et à donner de l'espoir aux gens. »
« Nous avons les connaissances et les outils pour combattre le VIH mais nous avons un nombre considérable de personnes qui sont laissées sur le bord de la route. »
« Le programme Justice pour tous fournit un espace de dialogue et de progrès pour l'agenda sur les droits humains dans la riposte au VIH. Dans ce cadre, nous pouvons œuvrer pour que ceux qui sont considérés comme vulnérables puissent obtenir la justice et l'égalité au sein des sociétés caribéennes. »


De gauche à droite : Tina Draser, Fonds mondial ; Ronald Tran Ba Huy, Fonds mondial ; Joshua Galjour, Fonds mondial ; Mamadou Diallo, ONUSIDA.
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Lancement du nouveau modèle de financement du Fonds mondial en Afrique occidentale et centrale
10 avril 2014
10 avril 2014 10 avril 2014Le nouveau modèle de financement du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (le Fonds mondial) a été présenté aux principaux acteurs de la riposte au sida en Afrique occidentale et centrale à l'occasion d'un séminaire organisé par l'ONUSIDA et le Fonds mondial à Dakar, au Sénégal, du 2 au 3 avril.
Ce nouveau modèle de financement permet au Fonds mondial de cibler les pays ayant le poids de morbidité le plus élevé et les plus faibles ressources et offre un calendrier plus souple pour l'adaptation des pays à ce nouveau modèle. Les pays éligibles pourront faire leur demande à tout moment au cours de la période d'attribution de trois ans, de façon à pouvoir aligner le financement sur les cycles budgétaires nationaux et les exigences spécifiques des pays. Le processus de demande de financement a également été simplifié et les pays éligibles sont encouragés à fonder leur demande au Fonds mondial sur leur stratégie nationale ou leur programme d'investissement.
À travers une série de présentations, plus de 260 participants, notamment des représentants des Ministères de la Santé et des Finances, des conseils nationaux sur le sida, de la société civile, des populations les plus touchées et des organisations internationales, ont découvert le processus d'élaboration, par des consultations avec plusieurs partenaires, d'une note de synthèse rationnalisée pour la présentation des demandes de financement adressées au Fonds mondial.
Ce nouveau modèle de financement est lancé à un moment où les pays sont dans une phase de détermination de nouveaux objectifs pour leurs orientations après 2015. Les participants ont insisté sur la nécessité de mobiliser davantage de ressources nationales pour les ripostes au VIH nationales et d'utiliser le Fonds mondial comme source supplémentaire pour compléter les ressources fournies par l'État.
Quotes
« Le nouveau modèle de financement propose un calendrier plus souple, avec un taux de réponses positives d'au moins 90 % et un versement plus rapide des fonds. »
« Pour l'ONUSIDA, le nouveau modèle de financement est une plate-forme de choix pour parvenir aux objectifs fixés pour 2015 et nous rapproche de notre vision d'une génération sans sida. »
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Photo : www.kwibuka.rw
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Vingt ans après, le Rwanda rend hommage à la mémoire des victimes du génocide
07 avril 2014
07 avril 2014 07 avril 2014Le 7 avril, le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-Moon et le Directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé se sont joints au Président Paul Kagame et à la Première dame Jeannette Kagame, à des chefs d'État africains, à des représentants de la communauté internationale et à la population rwandaise pour allumer la flamme nationale du deuil. Cette flamme continuera de brûler pendant les 100 prochains jours au Kigali Genocide Memorial Centre en hommage aux victimes du génocide.
Depuis 1994, le Rwanda, avec le soutien de la communauté internationale, a accompli des progrès remarquables pour traduire en justice les auteurs du génocide et reconstruire une nation pacifique, saine et productive à travers une stratégie de santé et de développement équitable.
Des actes de violence sexuelle perpétrés à grande échelle à l'encontre des femmes et des filles pendant les 100 jours qu'ont duré les massacres ont laissé de nombreuses survivantes du génocide rwandais avec une infection à VIH. Cependant, au cours de ces 20 dernières années, le Rwanda a fait des efforts significatifs pour intensifier la riposte nationale au sida. En 2012, le nombre de personnes vivant avec le VIH était estimé à 210 000 au Rwanda, avec 81 % des personnes éligibles à un traitement anti-VIH selon les directives 2013 de l'Organisation mondiale de la Santé ayant eu accès à un traitement antirétroviral. Les nouvelles infections à VIH au Rwanda ont baissé de 54 % entre 2001 et 2012, passant de 17 000 à 7 800, tandis que les décès dus au sida ont nettement diminué, passant de 23 000 à 5 600 sur la même période. Le Rwanda est en bonne voie pour assurer l'accès universel aux services de prévention, de traitement, de soins et d'appui en matière de VIH.
Quotes
« Nous honorons leurs vies par le souvenir et la réflexion, mais aussi en faisant tout ce que nous pouvons pour améliorer les moyens de protection et de riposte et mettre les populations à l'abri des génocides et autres atrocités. Restons solidaires, restons unis. Tel est notre engagement envers le Rwanda et envers le monde. »
« Nous n'avons pas connu le génocide pour devenir un peuple meilleur. Cela n'aurait tout simplement jamais dû arriver. Aucun pays, ni en Afrique ni ailleurs, ne doit devenir un autre Rwanda. Mais si les choix d'un peuple ne sont pas éclairés par la lumière de l'histoire, le danger reste toujours présent. »
« Nous sommes ici aujourd'hui pour réfléchir à l'une des périodes les plus sombres de notre histoire, qui a vu mourir un million de Rwandais et souffrir de mutilations brutales et de viol des milliers d'autres. Nous sommes ici également pour montrer que nous sommes solidaires du gouvernement et du peuple rwandais pour construire un pays puissant économiquement et socialement, qui soit juste et sûr pour tous. »
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Assita Marie Kpanamna, représentant les communautés et les personnes vivant avec le VIH en République centrafricaine, en train de remettre l'appel à l'action adopté à l'unanimité au Dr Mamadou Diallo, Directeur de l'équipe de l'ONUSIDA d'appui aux régions pour l'Afrique occidentale et centrale.
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Élargir l'accès au traitement anti-VIH en Afrique occidentale et centrale
04 avril 2014
04 avril 2014 04 avril 2014Les experts du sida d'Afrique occidentale et centrale ont participé à la première consultation régionale en vue de définir de nouveaux objectifs pour assurer l'accès universel au traitement anti-VIH dans la région. Se tenant à Dakar, au Sénégal, du 31 mars au 1er avril, l'événement était organisé par l'ONUSIDA, en collaboration avec l'OMS et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.
Les discussions ont porté sur les aspects scientifique, technique, politique et financier de l'expansion du traitement anti-VIH dans la région.
Compte tenu des preuves montrant qu'une mise en route précoce du traitement anti-VIH permet de sauver des vies, de prévenir les infections opportunistes, de stopper la transmission du VIH par voie sexuelle et de faire des économies à long terme, les participants ont lancé un appel à l'action, en déclarant que l'accès au traitement anti-VIH devait être considéré comme un droit humain et que chaque personne vivant avec le VIH devait avoir le droit de recevoir un traitement.
Plus de 150 personnes ont participé à l'événement, représentant les conseils nationaux sur le sida et d'autres organismes gouvernementaux, notamment les Ministères des Finances, ainsi que les organisations de la société civile, le secteur privé, les associations et réseaux de personnes vivant avec le VIH, le réseau African Men for Sexual Health and Rights et des partenaires techniques et financiers venus de 25 pays d'Afrique occidentale et centrale.
Quotes
« Aujourd'hui, nous avons une occasion unique d'écrire le dernier chapitre de l'histoire du sida. Pour y parvenir, il est important de saisir les opportunités offertes par le nouveau modèle de financement du Fonds mondial, les cadres d'investissement et la révision des plans stratégiques nationaux. Ce sont eux qui poseront en 2015 les fondations des objectifs ambitieux et visionnaires qui nous permettront d'avancer d'ici à 2020. »
« La mise en œuvre précoce du traitement anti-VIH est primordiale. Aujourd'hui, nous pouvons faire la différence, sauver des vies et prévenir de nouvelles infections à VIH, voire même éliminer le VIH pour la génération à venir. Je m'engage à mobiliser, de retour chez moi, la communauté du sida afin que nous décidions rapidement des mesures à prendre pour que tous les Mauritaniens qui vivent avec le VIH aient accès le plus tôt possible au traitement anti-VIH. »
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Les participants à la réunion sur le traitement anti-VIH.

Terry Lake, Ministre de la Santé de Colombie-Britannique, Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA, et Julio Montaner, Directeur du British Columbia Centre for Excellence in HIV/AIDS, lors de la réunion sur le traitement anti-VIH.
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Les experts appellent à accélérer les progrès vers l'accès universel au traitement contre le VIH
03 avril 2014
03 avril 2014 03 avril 2014Des experts scientifiques de 41 pays se sont réunis à Vancouver, au Canada, pour une rencontre de quatre jours afin d'examiner les dernières données probantes concernant les avantages du traitement antirétroviral en matière de prévention. La réunion avait également pour objet de fixer de nouveaux objectifs pour mettre fin à l'épidémie de sida, notamment l'engagement de permettre à toutes les personnes éligibles d'accéder au traitement anti-VIH.
Invoquant les bénéfices à la fois thérapeutiques et préventifs du traitement antirétroviral, les participants ont souligné que les preuves disponibles justifient une mise en œuvre rapide des principes directeurs consolidés 2013 de l'Organisation mondiale de la Santé sur l'usage des médicaments antirétroviraux pour le traitement et la prévention de l'infection à VIH, qui étendent sensiblement le nombre de personnes vivant avec le VIH éligibles au traitement antirétroviral.
L'élargissement proactif et la prestation de services innovante pour le dépistage et le traitement du VIH évoqués à Vancouver ont été salués en tant que référence du rapport coût/bénéfice de l'expansion du traitement anti-VIH. Cette approche est aujourd'hui imitée dans des pays et des villes du monde entier comme un modèle réussi dans la riposte au sida.
Les participants ont souligné l'importance de supprimer toutes les formes de cadres juridiques et politiques punitifs qui dissuadent les gens de s'adresser aux services de santé, afin de ne laisser personne de côté. Ils ont insisté sur le fait que le leadership et l'engagement au sein des communautés restent des éléments vitaux de la réussite à long terme. Clarice Modeste-Curwen, Ministre de la Santé de la Grenade, a appelé à une solidarité mondiale renouvelée de manière à mobiliser suffisamment de ressources pour financer un élargissement rapide du traitement anti-VIH.
La réunion était coorganisée par le British Columbia Centre for Excellence in HIV/AIDS et l'ONUSIDA, avec la participation des organismes coparrainants de l'ONUSIDA en première ligne sur le traitement anti-VIH, notamment l'OMS et l'UNICEF.
Quotes
« Regardez les faits et les chiffres. »
« En voyant où en était l'épidémie il y a quelques années, je n'aurais jamais pensé que nous parlerions de mon vivant de la possibilité de mettre fin à l'épidémie de sida. Toutefois, l'accès aux services anti-VIH reste inégal, notamment auprès des populations les plus exposées. Nous devons mieux comprendre et agir sur les épidémies locales et cela sera plus facile si nous rapprochons les services des communautés et des individus. »
« Il y a souvent beaucoup de paroles en l'air concernant le renforcement des systèmes communautaires ; en revanche, il n'y a pas de retombées financières pour la communauté. »
« Au final, il existe un consensus émergent selon lequel la science démontre clairement que le traitement anti-VIH est extrêmement efficace pour stopper la transmission dans tous les contextes. »
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De gauche à droite : Mustapha Sidiki Kaloko, Commissaire aux Affaires sociales de l'Union africaine ; LI Yong, Directeur général de l'ONUDI ; Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA ; Erastus Mwencha, Vice-président de la Commission de l'Union africaine ; Onyebuchi Chukwu, Ministre de la Santé du Nigéria ; Paul Lartey, Président directeur général de la Fédération des Associations des industries pharmaceutiques africaines.
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Accord en faveur de l'accélération de la production locale de médicaments en Afrique
31 mars 2014
31 mars 2014 31 mars 2014À l'occasion d'une réunion organisée le 30 mars à Abuja, au Nigéria, les responsables des Nations Unies et de l'Union africaine sont tombés d'accord pour s'unir afin de répondre aux défis auxquels est confrontée l'industrie pharmaceutique en Afrique pour renforcer la production locale de médicaments essentiels et faire avancer le continent vers la pérennité des programmes de traitement contre le VIH, la tuberculose et le paludisme.
La réunion avait lieu en marge de la Septième réunion annuelle conjointe de la Conférence des Ministres africains des Finances, de la Planification et du Développement économique de la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique (UNECA) et de la Conférence des Ministres de l'Économie et des Finances de l'Union africaine.
L'Afrique dépend largement des médicaments étrangers, avec 70 % des médicaments importés ; la production locale de médicaments de qualité est donc impérative pour garantir les traitements vitaux en Afrique. La production locale aura de nombreux avantages, notamment une meilleure garantie de la qualité, des chaînes d'approvisionnement plus courtes et moins de ruptures de stock.
Compte tenu du fait que l'un des principaux défis de l'industrie pharmaceutique en Afrique réside dans la mise en place d'une agence de réglementation africaine, les participants ont convenu que leur prochaine réunion porterait sur cette question.
Quotes
« L'accès à des médicaments abordables et de qualité est crucial pour parvenir à notre objectif commun de mettre un terme au sida et à la pauvreté extrême et de réduire le fardeau des autres maladies. La solidarité est essentielle et impérative en matière de santé mondiale. Il s'agit d'efficience économique. Il s'agit de sauver des vies. »
« Je pense vraiment que nous devons travailler ensemble si nous voulons voir une industrie pharmaceutique durable se développer en Afrique. »
« Nous sommes sur la bonne voie. Je suis impressionné par le travail effectué par les communautés économiques régionales et les agences des Nations Unies. »
« Nous devrions tenir compte de ce que les commissions économiques régionales ont réalisé, et nous appuyer dessus. »
« Nous devons réaliser une étude de viabilité si nous voulons convaincre les banques africaines d'investir dans l'industrie pharmaceutique. »
« Nous sommes les meilleurs défenseurs de la mise en œuvre du Plan de fabrication de produits pharmaceutiques pour l'Afrique. »
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Børge Brende, Ministre norvégien des Affaires étrangères, en compagnie de Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. 24 mars 2014, Oslo, Norvège.

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, était en visite en Norvège le 24 mars pour faire avancer les actions visant à mettre fin à l'épidémie de sida.
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La Norvège préconise la connaissance et la tolérance pour faire avancer la riposte au VIH
26 mars 2014
26 mars 2014 26 mars 2014Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, était en visite en Norvège le 24 mars pour faire avancer les actions visant à mettre fin à l'épidémie de sida. Il a rencontré plusieurs partenaires, notamment des représentants du gouvernement, de la société civile et des médias. Lors d'entretiens avec le Ministère des Affaires étrangères, NORAD, et avec le Ministère de la Santé, il a mis en avant les formidables progrès qui permettent de sauver des vies et de prévenir les nouvelles infections à VIH. Il s'est également dit confiant que l'objectif de 15 millions de personnes sous traitement antirétroviral d'ici 2015 sera atteint si l'intensification des efforts se poursuit.
M. Sidibé a remercié la Norvège pour son soutien de longue date à la riposte au sida et à l'ONUSIDA et l'a invitée à maintenir son engagement pour veiller à ce que personne ne soit laissé de côté. Il a appelé à la solidarité mondiale en faveur de la fin de l'épidémie de sida dans le cadre de l'agenda pour le développement après 2015.
Pour la Norvège, les priorités résident dans la recherche de synergies au sein de l'agenda pour le développement et la défense constante des droits humains. Børge Brende, Ministre norvégien des Affaires étrangères, a souligné l'engagement de la Norvège à atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) et à veiller à ce que les personnes les plus vulnérables et marginalisées de la société aient accès à des services vitaux de prévention et de traitement anti-VIH.
La visite en Norvège a été suivie d'une consultation avec quatre gouvernements scandinaves (Norvège, Danemark, Suède et Finlande) pour discuter des moyens d'accélérer les progrès en faveur des OMD et de la meilleure façon d'appuyer les pays dans leurs efforts pour mettre un terme au sida.
Quotes
« Le sida est un rappel criant des inégalités au sein de la société et du manque de justice sociale. Les jeunes femmes, les minorités sexuelles et les populations marginalisées continuent d'être touchées de manière disproportionnée par le VIH. Le sida ne peut pas être combattu de manière isolée ; il est inextricablement lié à la justice sociale et aux droits humains. »
« Il est primordial de se concentrer en priorité sur les femmes, les filles et les jeunes, ainsi que sur les populations marginalisées les plus exposées. La discrimination envers les minorités sexuelles dans de nombreux pays est une grande préoccupation en termes de droits humains et exerce un impact négatif sur la riposte au sida. Connaissance et tolérance doivent être accrues à tous les niveaux de la société. »


Jan Beagle, Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA, s'est jointe aux représentantes des organisations de défense des droits des femmes au Kenya pour discuter des moyens de mettre fin à la transmission du VIH de la mère à l'enfant dans le pays.
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Les femmes du Kenya s'unissent pour élargir l'accès à la santé maternelle et infantile
26 mars 2014
26 mars 2014 26 mars 2014Plus d'une centaine de dirigeantes et de représentantes d'organisations de défense des droits des femmes de tout le Kenya se sont réunies le 24 mars à Nairobi pour discuter des moyens de mettre fin aux nouvelles infections à VIH chez les enfants d'ici 2015 et d'améliorer la santé des mères dans le pays.
La réunion des responsables de la défense des droits des femmes était co-organisée par l'ONUSIDA, le PNUD, le Conseil national de contrôle du sida, le Programme national de contrôle du sida et des IST et le Community Advocacy and Awareness (CRAWN) Trust. Cet événement avait pour but d'intensifier l'élan initié par la Première dame du Kenya, Margaret Kenyatta, à travers la campagne Beyond Zero, une initiative visant à mettre fin à la transmission de la mère à l'enfant et aux décès maternels liés au sida au Kenya.
Intervenant lors de cette réunion, la Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA Jan Beagle a salué l'engagement personnel de la Première dame et souligné que pour l'ONUSIDA, l'égalité entre les sexes et les droits humains, y compris les droits en matière de santé sexuelle et reproductive, sont des éléments non négociables pour assurer des ripostes efficaces au sida et l'accès à la santé.
Les chiffres du gouvernement montrent qu'au Kenya, les maladies associées au sida représentent un décès maternel sur cinq et en 2012, 100 000 enfants de moins de 5 ans sont décédés de causes évitables. Selon les chiffres de l'OMS, le Kenya consacre actuellement 6 % de son budget national (moins de la moitié des 15 % visés dans la Déclaration d'Abuja) au secteur de la santé.
Quotes
« Nous devons utiliser les synergies entre les mouvements en associant la capacité et l'innovation de la riposte au sida avec ces mouvements pour faire avancer la santé et les droits sexuels et reproductifs, l'égalité entre les sexes et l'émancipation des femmes et des filles. »
« Notre implication en tant que mouvement de femmes change la donne et va catalyser les actions nécessaires pour apporter les changements indispensables et accélérer l'accomplissement des objectifs de la campagne Beyond Zero. »
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Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, lors de sa rencontre avec le Président nouvellement élu de l'Union africaine et Président de la Mauritanie Mohamed Ould Abdel Aziz à Nouakchott, en Mauritanie. Photo : ONUSIDA
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Dans son rôle de nouveau Président de l'UA, le Président mauritanien va soutenir le leadership africain dans la riposte au sida
21 mars 2014
21 mars 2014 21 mars 2014Le Président de la Mauritanie et nouveau Président de l'Union africaine (UA) s'engage à soutenir les responsables africains dans l'intensification des actions de riposte au VIH. Le Président Mohamed Ould Abdel Aziz a rencontré le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, le 20 mars à Nouakchott, en Mauritanie. M. Sidibé a félicité le Président de son élection récente à la présidence tournante de l'UA et l'a invité à mener les efforts pour l'accélération des réformes dans les ripostes au sida, à la tuberculose et au paludisme.
En 2012, les dirigeants africains s'étaient engagés sur une Feuille de route pour la responsabilité partagée et la solidarité globale pour la riposte au sida, à la tuberculose et au paludisme en Afrique, définissant un nouveau cap pour la riposte du continent à ces trois maladies. M. Sidibé a souligné la nécessité urgente pour les pays africains de s'approprier leurs épidémies et réduire la dépendance envers le financement international. Il a également insisté sur la nécessité de fabriquer les antirétroviraux et d'autres médicaments essentiels sur le continent et d'étendre les capacités et les connaissances en matière de production de médicaments.
Outre son rôle de premier plan au sein de l'Union africaine, la Mauritanie est aussi membre de la Ligue des États arabes, qui a adopté au début du mois une stratégie très innovante pour endiguer l'épidémie de sida dans les pays arabes. M. Sidibé a souligné que si l'Afrique reste la région la plus touchée par le VIH dans le monde, ce sont les pays arabes qui présentent l'une des plus rapides progressions de l'épidémie. Depuis 2001, le nombre de personnes nouvellement infectées par le VIH dans les pays arabes a augmenté de plus de 47 %. M. Sidibé a appelé la Mauritanie à utiliser sa position unique pour jouer le rôle de pont entre les institutions africaines et arabes, favorisant le transfert de savoir-faire et de technologies clés dans la riposte au sida.
La Mauritanie a récemment adopté une loi qui protège les droits des personnes vivant avec le VIH et prévoit la gratuité du traitement antirétroviral pour les personnes éligibles à un traitement anti-VIH. Selon les autorités nationales, le nombre de personnes ayant accès à un traitement vital est passé de 1 866 en 2012 à 2 400 en 2013, soit une hausse de 27 % en seulement un an.
Lors de sa visite officielle, M. Sidibé a également rencontré le Premier ministre Moulaye Ould Mohamed Laghdaf et le Ministre de la Santé Ahmedou Ould Hademine Ould Jelvoune. Il a aussi visité un centre de traitement pour malades externes à Nouakchott qui propose des services intégrés, notamment des services de prévention, de traitement et d'appui social en matière de VIH et de tuberculose.
Quotes
« Nous nous engageons à lutter contre cette épidémie tout comme nous avons lutté contre le terrorisme et l'insécurité qui affectent notre vie quotidienne. »
« La Mauritanie se trouve au carrefour entre Afrique et pays arabes et est en capacité de mener un échange fructueux de compétences et de technologies qui stimuleront l'innovation et le changement. »
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UNAIDS Deputy Executive Director Dr Luiz Loures speaking at the event.

« Le problème, ce ne sont pas seulement les lois punitives et discriminatoires, mais aussi le fait que ces lois exercent un impact sur les attitudes au sein de la société en général. Le rôle des communautés dans l'évolution des valeurs et la promotion de la justice pour tous est immense. » Dr Edward Greene, Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour le sida aux Caraïbes. Photo : ONUSIDA
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Exclusion des personnes LGBT : coût économique et impact sur le développement
14 mars 2014
14 mars 2014 14 mars 2014De nouvelles données montrent que les effets de l'homophobie et de l'exclusion coûteraient des milliards de dollars aux économies. Lors d'une table ronde organisée par la Banque mondiale, les participants ont discuté des conclusions d'une nouvelle étude qui a élaboré et testé un modèle économique afin de mesurer le coût de l'exclusion des minorités sexuelles. Les intervenants ont également débattu des implications plus larges d'une nouvelle vague de lois punitives adoptées dans certains pays du monde.
L'étude montre qu'en Inde, où le comportement homosexuel est un crime et où aucune législation protectrice n'existe pour les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles et transgenres (LGBT), le pays perdrait jusqu'à 1,7 % de son PIB sur un an en raison de l'homophobie et de l'exclusion des personnes LGBT. La perte de productivité de travail et de production en raison de la discrimination à l'emploi, ainsi que les années de vie perdues à cause d'un décès prématuré ou d'un handicap généreraient des coûts jusqu'à 31 milliards de dollars rien qu'en Inde. Ces estimations préliminaires ont été présentées par le Dr Lee Badgett de UMass Amherst, l'un des principaux instituts de recherche publics d'Amérique.
Les intervenants ont souligné la nécessité de disposer en permanence de données et de preuves solides de l'impact de l'exclusion sur le développement, ainsi que la nécessité constante d'une mobilisation de la communauté internationale pour protéger les groupes marginalisés et leur éviter d'être exclus du développement et de la santé.
Parmi les invités de marque et les intervenants se trouvaient le Dr Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA, ainsi que Mme Tracy Robinson, membre et Première Vice-présidente de la Commission interaméricaine des Droits de l'Homme, Rapporteuse sur les droits des personnes LGBTI ; le Dr Amy Lind, Professeur en Études sur le genre et la sexualité des femmes à l'Université de Cincinnati ; M. Dennis van der Veur, Chef du secteur Coopération avec les institutions et les États membres de l’Union européenne à l’Agence des droits fondamentaux de l’UE, et le Dr Qing Wu, analyste économique chez Google. La discussion était animée par Lester Feder de Buzzfeed.
Quotes
« Les lois punitives affectent nos efforts pour mettre un terme à l'épidémie de sida et ont un impact sur les économies des pays. Des ripostes inclusives fondées sur les droits sont les marques de fabrique de la riposte au sida et offrent des plates-formes sur lesquelles s'appuyer. Il nous faut plus de preuves et de données pour convaincre les décideurs et la classe politique de la nécessité de traiter les questions relatives aux LGBT et à l'homophobie, afin de garantir la protection des droits humains et un accès équitable à la santé et au développement. »
« Le problème, ce ne sont pas seulement les lois punitives et discriminatoires, mais aussi le fait que ces lois exercent un impact sur les attitudes au sein de la société en général. Le rôle des communautés dans l'évolution des valeurs et la promotion de la justice pour tous est immense. »
« La protection des droits humains et l'émancipation des personnes sont essentielles pour renforcer les résultats économiques et le développement durable. L'étude sur le coût économique de l'homophobie et de l'exclusion des LGBT présentée aujourd'hui, et que nous avons soutenue, est un exemple manifeste de l'importance de s'intéresser aux implications économiques de l'homophobie et de l'exclusion afin de mieux savoir comment travailler sur la réduction de la pauvreté et le développement inclusif. »
« Chaque fois qu'une fille est déscolarisée au Pakistan, chaque fois qu'un homme contracte le VIH dans une relation sexuelle avec un autre homme et chaque fois que la communauté rom est diffamée, c'est la société entière qui en paie le lourd prix. L'exclusion des minorités sexuelles n'est pas seulement une tragédie humaine, c'est aussi une atteinte économique significative auto-administrée, et c'est pourquoi nous devons, à la Banque mondiale, entendre leurs voix. »