
Feature Story
La Directrice générale de l’UNICEF lance le manuel « Savoir pour sauver » lors d’une visite au Lesotho
12 avril 2010
12 avril 2010 12 avril 2010Une version de ce reportage a été initialement publiée sur unicef.org

Ann M. Veneman rencontre des patients dans un dispensaire pour enfants, dont la construction, à Maseru, au Lesotho, a été financée par le Baylor College of Medicine et Bristol-Myers Squibb. Le dispensaire offre des soins pédiatriques et familiaux contre le VIH ainsi que des traitements pour les jeunes enfants et leurs proches. Photo: © UNICEF Lesotho/2010/Barbadoro.
Lors de la visite qu’elle a récemment effectuée au Lesotho, la Directrice générale de l’UNICEF, Ann M. Veneman, a lancé le manuel Savoir pour sauver, un guide offrant aux familles et aux communautés locales des informations sur la prévention contre la mortalité, les maladies, les blessures et les violences affectant les femmes et les enfants.
« L’Éducation est la clé de la santé », a déclaré Mme Veneman. « En ayant recours à des messages simples, le manuel Savoir pour sauver entend apporter des connaissances essentielles aux parents et aux responsables d’enfants, lesquels se trouvent en première ligne lorsqu’il faut les protéger contre toute maladie ou tout mal. »
Une diffusion mondiale
Quelque quinze millions d’exemplaires de Savoir pour sauver ont été distribués depuis sa première édition en 1989. Le nombre de ses lecteurs est innombrable. Le manuel est co-publié par l’UNICEF, l’OMS, le PAM, l’UNESCO, le FNUAP, le PNUD, l’ONUSIDA et la Banque mondiale. Il propose des conseils pratiques sur la grossesse, la naissance, les principales maladies infantiles, la croissance de l’enfant, ses apprentissages initiaux, la coresponsabilité parentale, la protection de l’enfant, les soins et l’assistance à l’enfant.
Un nouveau chapitre sur la protection de l’enfant
Le manuel comprend un nouveau chapitre sur les actions à mener contre le VIH. Il encourage le dépistage précoce des enfants ainsi que l’adhérence efficace aux traitements et thérapies antirétrovirales prescrits. La plupart des enfants vivant aujourd’hui avec le VIH ne reçoivent ces traitements qu’après l’âge de cinq ans, lorsqu’il est parfois déjà malheureusement trop tard. La moitié des bébés nés avec le VIH meurent avant l’âge de deux ans s’ils ne bénéficient pas d’un traitement.
« Au Lesotho, un enfant sur dix n’atteint pas l’âge de cinq ans, principalement à cause du sida et de maladies évitables comme la pneumonie ou la diarrhée qui sont aggravées par la malnutrition », a déclaré Mme Veneman. « Le manuel Savoir pour sauver peut contribuer à combler le manque d’informations et réduire le nombre de décès évitables chez des millions de jeunes enfants. »
Le manuel contient aussi un nouveau chapitre sur la protection générale de l’enfant. Il fournit des informations sur la manière de préserver les enfants de tout comportement et toute pratique violents ou dangereux.
« Les garçons et les filles doivent être protégés contre la violence et les abus », a souligné la Directrice générale. « Le seul fait de protéger les enfants, en leur permettant de grandir dans un environnement sain et d’atteindre leur plein potentiel, peut rompre le cycle de la pauvreté. »
La Directrice générale de l’UNICEF lance le manue
Coparrainants:
Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF)
Organisation mondiale de la Santé (OMS)
Programme Alimentaire Mondial (PAM)
Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO)
Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP)
Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD)
Banque mondiale
Partenaires:
Unite for Children, Unite against AIDS (en anglais)
Reportages:
Le Fonds mondial prévoit que l’élimination de la transmission mère-enfant du VIH d’ici à 2015 appelée de ses vœux par l’ONUSIDA est réalisable (8 mars 2010)
Un rapport de l’ONU montre qu’il faut progresser dans le dépistage et le traitement du VIH pour les enfants et les mères (30 novembre 2009)
Davantage de nourrissons protégés contre le VIH alors que s’élargit l’accès aux médicaments antirétroviraux pour prévenir la transmission mère-enfant (30 septembre 2009)
Un diagnostic et un traitement précoces préservent les nourrissons d’une mort liée au sida (27 mai 2009)
Contact:
Roshan Khadivi,
UNICEF New York
Tél: + 1 212 326 7270, rkhadivi@unicef.org
Publications:
Savoir pour sauver (en anglais)
Children and AIDS, Fourth Stocktaking Report, 2009 (pdf, 5.04 Mb.) (en anglais)
Children and AIDS, Fourth Stocktaking Report, 2009: Summary (pdf, 781 Kb.) (en anglais)
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Feature Story
Nouvelle campagne d’aide à la prévention contre la transmission du VIH de la mère à l’enfant au Lesotho
01 avril 2010
01 avril 2010 01 avril 2010Une version de cet article a été publiée sur le site unicef.org

Malekena George, de retour du dispensaire pilote du district de Berea, au Lesotho, à l’issue de son premier examen prénatal. Photo: © UNICEF Lesotho/2010
Malekena George, qui habite dans le district de Berea, au Lesotho, vit avec le VIH et en est au huitième mois de sa grossesse. Elle est fatiguée par la marche de cinq heures qu’elle vient d’effectuer pour procéder à un premier examen prénatal dans un dispensaire pilote. Son déplacement a été épuisant et pourrait tout aussi bien être le dernier.
Son premier enfant est mort à l’âge de treize mois. Le Ministère de la Santé de son pays déploie ses efforts pour que son deuxième enfant ne naisse pas avec le VIH.
En 2007, avec le soutien de l’UNICEF et d’autres partenaires, le gouvernement a ainsi lancé un vaste programme pour améliorer les services de prévention contre la transmission du VIH de la mère à l’enfant (PTME).Il a veillé à ce que chaque dispensaire du pays puisse effectuer des tests de dépistage du VIH et fournir des traitements.
Le Lesotho ouvre la voie
Le Lesotho a été l’un des premiers pays de la région à autoriser les infirmières et infirmiers à dispenser des traitements antirétroviraux (ARV), une décision qui a considérablement élargi l’accès à ces traitements essentiels dans les régions reculées du pays où les médecins sont rares.

Malekena George reçoit sa première « trousse maman-bébé » au dispensaire pilote. Elle inclut les médicaments ARV et des antibiotiques. Photo: © UNICEF Lesotho/2010
Or, malgré ces efforts, des difficultés majeures subsistent, certaines étant liées au fait que, comme Malekena George, de nombreuses femmes ne se rendront probablement qu’une seule fois dans un dispensaire.
Ce problème est typique de nombreux pays d’Afrique. Si les médicaments ARV accroissent sensiblement les chances d’un bébé de naître sans le virus, ils ne peuvent être largement distribués aux mamans séropositives, qui plus est lorsqu’elles habitent des régions reculées. L’éloignement, l’absence de moyens de transport et la pauvreté contribuent souvent à empêcher les femmes d’effectuer des visites prénatales régulières. Ces facteurs les conduisent aussi à cesser leurs traitements de PTME et à mettre au monde leurs bébés chez elles, sans l’aide d’aides-soignants qualifiés.
Dans un pays comme le Lesotho, dont un quart des habitants vit avec le VIH, cette visite prénatale revêt un caractère critique.
Protéger la santé de la mère et de l’enfant
Les méthodes de prévention originales permettent de grands progrès. Le gouvernement du Lesotho a ainsi lancé une trousse de traitements minimaux à l’attention des futures mères comme Malekena George. Elle inclut les médicaments ARV et antibiotiques qui sont les plus efficaces pour protéger leur santé et celle de leur enfant. Lors de leurs visites au dispensaire, les femmes reçoivent aussi des instructions claires sur les médicaments qu’elles doivent prendre, sur ceux qu’elles doivent donner à leur enfant après la naissance et sur les intervalles qu’elles doivent respecter.
Dans leur volonté d’étendre plus avant ces innovations de santé publique, l’UNICEF et l’OMS ont créé un pack maman-bébé en couleurs codées, qui sera distribué dans cinq pays d’Afrique orientale et australe, dont le Lesotho, d’ici juillet. Les infirmières et infirmiers n’auront plus besoin d’empiler tous les médicaments dans un petit sac car ce nouveau « pack maman-bébé » sépare nettement les médicaments ARV et les antibiotiques selon la date de leur utilisation.
« Nous avons dû tirer parti de la première visite prénatale », a déclaré Blandinah Motaung, Spécialiste du VIH et de la santé maternelle à l’UNICEF. « Lorsqu’une femme accouchera à son domicile, elle aura ce pack à sa disposition ».
Les infections sont en net recul
Du fait des nouvelles posologies des traitements ARV et des efforts menés pour faciliter la médication à domicile des femmes, les experts du secteur de la santé prévoient que le nombre de bébés naissant avec le VIH au Lesotho va rapidement reculer.
« Ils ont calculé qu’avec l’adhérence accrue aux traitements et l’aide croissante apportée à l’allaitement maternel exclusif lors des six premiers mois du bébé, nous pouvions abaisser le taux de transmission à moins de cinq pour cent », a souligné Blandinah Motaung.
Médecine à domicile
À l’issue de son examen, Malekena George a écouté les instructions de Marethabile Lelia, l’infirmière du dispensaire, sur les médicaments qu’elle emporte chez elle. Dans cet échange entre mères, l’infirmière a réitéré l’importance de l’adhérence au traitement.
Bien que sa patiente ait pris rendez-vous pour une nouvelle visite au dispensaire, l’infirmière sait qu’elle ne reviendra que six semaines après la naissance de son bébé, pour sa première série d’immunisations et son premier test VIH – lequel sera suivi de deux autres dépistages, lorsqu’il aura douze puis dix-huit mois.
En reprenant le chemin qui la ramènera chez elle, après cinq heures de marche à nouveau, Malekena George tient fermement sa trousse de médicaments qui lui laisse espérer que son bébé sera épargné par le VIH et qu’il grandira en bonne santé.
Le Lesotho occupe la troisième place mondiale pour la prévalence du VIH chez les adultes, avec 23,2 % des cas au total. Les estimations portent à 270.273 le nombre de personnes vivant avec le VIH au Lesotho fin 2007, soit 258.472 adultes et 11.801 enfants. À cette date, selon ces estimations, 3.966 femmes enceintes vivant avec le VIH recevaient un traitement antirétroviral pour empêcher la transmission du VIH de la mère à l’enfant (PTME). La couverture des programmes de PTME a augmenté pour passer de 5 % en 2005 à 42 % au premier trimestre de 2009, selon les estimations.
Nouvelle campagne d’aide à la prévention contre l
Coparrainants:
Partenaires:
Unite for Children, Unite against AIDS (en anglais)
Multimédia:
Regarder la vidéo de l’initiative « pack maman-bébé »
Reportages:
L’ONUSIDA et le secteur privé se penchent sur les modalités d’une collaboration efficace contre l’élimination définitive de la transmission de la mère à l’enfant (16 mars 2010)
Le Fonds mondial prévoit que l’élimination de la transmission mère-enfant du VIH d’ici à 2015 appelée de ses vœux par l’ONUSIDA est réalisable (8 mars 2010)
Un rapport de l’ONU montre qu’il faut progresser dans le dépistage et le traitement du VIH pour les enfants et les mères (30 novembre 2009)
Un partenariat avec les organisations d'inspiration religieuse en vue d'une quasi-élimination de transmission mère-enfant du VIH (14 octobre 2009)
Davantage de nourrissons protégés contre le VIH alors que s’élargit l’accès aux médicaments antirétroviraux pour prévenir la transmission mère-enfant (30 septembre 2009)
Un diagnostic et un traitement précoces préservent les nourrissons d’une mort liée au sida (27 mai 2009)
Publications:
Children and AIDS, Fourth Stocktaking Report, 2009 (en anglais)
Children and AIDS, Fourth Stocktaking Report, 2009 - Summary (en anglais)
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Feature Story
UNICEF : venir en aide aux jeunes les plus exposés d’Ukraine
11 mars 2010
11 mars 2010 11 mars 2010
L’UNICEF veut aider un grand nombre de jeunes consommateurs de drogues injectables en Ukraine à se protéger contre le VIH.
Adolescente et mère d’un tout jeune bébé, Oksana vit dans la rue, à Kiev, la capitale de l’Ukraine. Après avoir perdu le contact avec sa mère qui a été incarcérée, elle a fui le domicile familial pour échapper à son beau-père qui abusait d’elle. Elle passe une grande partie de ses journées à la gare centrale ou dans les couloirs du métro, mais ce dont elle rêve, c’est de s’installer un jour dans un logement avec son fils – un rêve qui ne semble pas près de se réaliser.
Oksana fait partie des nombreux jeunes qui gagnent tout juste leur vie dans la rue en Ukraine et ne bénéficient ni de soins ni d’appui. Un environnement social dangereux et des pratiques à haut risque telles que le commerce du sexe et la consommation de drogues injectables rendent ces jeunes vulnérables face au VIH. Dans le pays d’Europe le plus touché par le VIH, ils sont au cœur de l’épidémie et, pourtant, ils n’ont que rarement accès à des services de prévention et de traitement.
L’un des principaux objectifs de l’UNICEF en Ukraine est d’essayer d’aider les jeunes les plus exposés – surtout ceux qui sont sans logement – à mieux se protéger contre le VIH. Ses principales activités consistent à soutenir les équipes de proximité qui travaillent avec les enfants et les adolescents des rues, à former des travailleurs sociaux et des dispensateurs de soins de santé et à fournir un accès à des services de santé de base, à l’éducation, à la formation et au logement.
D’après les toutes dernières statistiques, plus de 60% des consommateurs de drogues injectables de Kiev vivaient avec le VIH en 2006. En 2009, l’UNICEF a effectué une étude auprès d’adolescents des rues dans plusieurs régions d’Ukraine. Cette étude a révélé des taux élevés de consommation de drogues injectables et, d’après les consommateurs, des échanges de seringues chez deux tiers d’entre eux. Elle a en outre fait ressortir qu’un adolescent de sexe masculin vivant dans la rue sur dix avait déjà eu des rapports sexuels avec une autre personne de sexe masculin, souvent contre de l’argent, des vêtements ou des drogues.
Olena Sakovych est une spécialiste de l’UNICEF chargée de l’épanouissement des jeunes et des adolescents, qui travaille étroitement avec des enfants des rues ainsi que des adolescents parmi les plus exposés. Elle est totalement consciente de l’ampleur du problème : certains jeunes se mettent à consommer des drogues injectables dès l’âge de 13 ans, et ceux qui vivent dans la rue – tant les filles que les garçons – se livrent souvent au commerce du sexe au même âge.
« Ces jeunes représentent la face cachée de l’épidémie de VIH en Ukraine », affirme Olena. « Ils ont besoin d’une meilleure prise en charge et de davantage de services. La situation ici est critique. L’un de nos principaux objectifs, à l’UNICEF, c’est que ces jeunes soient intégrés dans le projet politique de l’Ukraine et la riposte au sida que conduit le pays. »
Les conclusions de l’étude ont été à la base de l’élaboration d’interventions et de prestations de services sanitaires et sociaux visant à mieux répondre aux besoins des adolescents consommateurs de drogues injectables et pratiquant le commerce du sexe, et à leur venir en aide de façon adéquate. À titre d’exemple, dans la ville de Mykolayiv, des travailleurs de proximité dirigent des jeunes professionnelles du sexe vers un centre d'accueil « portes ouvertes », dans lequel elles peuvent bénéficier d’un espace sûr, de conseils sur le VIH ainsi que d’orientations vers des centres publics de services sanitaires et sociaux et des organisations non gouvernementales proposant des services de prévention, de soins et d’appui en matière de VIH.
Le cas échéant, les travailleurs sociaux accompagnent les femmes dans ces services, qui comprennent des services de gynécologie et de traitement des maladies infectieuses par des spécialistes, des centres de traitement du VIH et une aide juridique. La demande a largement dépassé les attentes. On comptait que 50 professionnelles du sexe mineures seraient dirigées vers ces services au cours des six premiers mois. À ce jour, plus d’une centaine d’adolescentes en ont bénéficié. Une enquête sur le degré de satisfaction des utilisatrices a révélé un renforcement des connaissances sur le VIH et de la motivation pour demander de l’aide.
« L’UNICEF persistera à appuyer les efforts que déploie le pays pour accroître la compréhension de l’épidémie et à plaider pour la mise en place de services de prévention, de protection, de soins et d’appui destinés aux adolescents les plus exposés », déclare Susan Kasedde, Spécialiste principale de l’UNICEF chargée de la prévention du VIH parmi les adolescents. « Dans les pays comme l’Ukraine, tant que ce type de services n’est pas proposé, les épidémies nationales ne peuvent pas être enrayées. »
À cette fin, l’UNICEF œuvre pour la mobilisation des dirigeants nationaux, un appui communautaire et politique au niveau national et local, des modifications des lois et des politiques en vue d’élargir l’accès aux services de prévention et de soins en rapport avec le VIH destinés aux adolescents les plus exposés, et un partenariat solide avec les Nations Unies, le gouvernement, la société civile, les jeunes eux-mêmes et les personnes vivant avec le VIH.
« Faire en sorte que les plus vulnérables face l’infection à VIH – tels que les jeunes des rues, les consommateurs de drogues injectables, les personnes pratiquant le commerce du sexe et les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes – aient accès à des services de prévention, de traitement, de soins et d’appui en matière de VIH est un moyen à la fois de leur garantir un droit humain et d’enrayer la propagation de l’épidémie de VIH », explique Ani Shakarishvili, Coordonnateur de l'ONUSIDA en Ukraine. « L’Ukraine ne cesse d’accomplir des progrès sur la voie de l’accès universel, mais il reste encore beaucoup à faire. La clé du succès réside dans un leadership et un engagement politiques déterminés. »
UNICEF : venir en aide aux jeunes les plus exposé
Coparrainants:
Site Internet de l’UNICEF en Ukraine (en anglais)
Partenaires:
Unis pour les enfants, unis contre le sida (en anglais)
Reportages:
La prévention du VIH parmi les jeunes les plus exposés : comment faire passer le message (28 décembre 2009)
L’éducation à la sexualité : un impératif pour les enfants et les jeunes dans un monde affecté par le sida (10 décembre 2009)
Il faut faire plus pour aider les jeunes les plus exposés au risque d’infection à VIH (10 août 2009)
OPINION : VIH et consommation de drogues : deux épidémies, une stratégie commune (20 avril 2009)
Consommation de drogues injectables : entretien avec le Chef de l'équipe Prévention, soins et appui de l'ONUSIDA (11 mars 2009)
OPINION : Le silence sur la réduction des risques n'est pas acceptable (11 mars 2009)
Publications:
Les adolescents les plus exposés : données disponibles pour l’intensification de la riposte au VIH en Ukraine – Kiev, 2009 (pdf, 1.54 Mb.) (en anglais)
Enfants et sida : Quatrième bilan de la situation, 2009 (pdf, 1.54 Mb.) (en anglais)
La situation des enfants dans le monde

Feature Story
Le téléfilm kenyan ‘Shuga’ divertit tout en sensibilisant au sida
08 février 2010
08 février 2010 08 février 2010Une version de ce reportage a tout d’abord été publiée sur www.unicef.org

L’actrice Lupita Nyong’o dans une scène du téléfilm kenyan ‘Shuga’. Photo : UNICEF
A son siège de New York, l’UNICEF a mis l’accent sur une collaboration récente avec MTV par le biais de la projection de ‘Shuga’, un téléfilm en trois parties sur un groupe de jeunes amis vivant à Nairobi, au Kenya. Alors qu’ils découvrent les complexités de l’amour, les personnages sont confrontés au risque d’infection par le VIH – et apprennent qu’un résultat positif au test n’est pas un arrêt de mort.
MTV a produit le programme en collaboration avec l’UNICEF et d’autres partenaires, notamment le Plan d’aide d’urgence du Président des Etats-Unis pour la lutte contre le sida, ou PEPFAR.
MTV a un engagement de longue date en faveur de la riposte au sida, et est un partenaire de l’ONUSIDA et de ses Coparrainants depuis 1996.
C’est rapide, c’est violent, c’est cool – et c’est exactement comme nous l’avons filmé .
L’actrice Lupita Nyong’o, qui tient le rôle principal d’Ayira dans ‘Shuga’
Les partenariats jouent un rôle vital dans les activités des Nations Unies visant à stopper et inverser le cours de la pandémie de sida. Lorsqu’il s’agit de diffuser des messages au sujet de la prévention du VIH, le fait de travailler avec les médias et des partenaires dans le domaine du divertissement tels que MTV permet de créer un lien précieux – et crédible – avec le jeune public.
‘Un engagement significatif’
« C’est rapide, c’est violent, c’est cool – et c’est exactement comme nous l’avons filmé » a déclaré l’actrice Lupita Nyong’o, qui tient le rôle principal d’Ayira dans ‘Shuga’, une collégienne qui se retrouve déchirée entre un petit ami de son âge et un homme plus âgé. Mme Nyong’o a assisté à la projection et à la discussion en panel qui a suivi, accompagnée de représentants des principaux partenaires du projet.

L’UNICEF a collaboré avec MTV pour créer ‘Shuga’, une série télévisée tournée à Nairobi, au Kenya. Elle comprend des messages au sujet de la prévention du VIH à l’intention des jeunes. Photo : UNICEF
La série montre comment les comportements – notamment les relations sexuelles avec des partenaires multiples, l’exploitation sexuelle et l’abus d’alcool – peuvent rendre les jeunes plus vulnérables au VIH..
Au cours de la discussion en panel, la Conseillère principale pour la prévention du VIH/sida auprès du PEPFAR, Tijuana A. James-Traore, a noté la capacité du programme à parler efficacement au jeunes téléspectateurs.
« C’est vraiment ce que nous voulons dire lorsque nous parlons de l’engagement significatif des jeunes en faveur de questions qui ont un impact sur leur propre vie, » a-t-elle déclaré. Je pense que personne d’autre n’aurait pu communiquer les messages comme l’ont fait ces jeunes. »
Une priorité régionale
Les messages portant sur la prévention du sida sont tout particulièrement cruciaux en Afrique orientale et australe, le cœur de l’épidémie mondiale.

Lupita Nyong'o, une vedette de la série TV kenyane ‘Shuga’, a assisté à la projection du programme au siège de l’UNICEF et participé à la discussion en panel qui a suivi. Photo : UNICEF
« En Afrique orientale et australe, les jeunes femmes sont très durement affectées par le VIH, » a déclaré la Spécialiste principale de la prévention du VIH pour la campagne de l’UNICEF S’unir pour les enfants, s’unir contre le sida, Susan Kasedde. « Dans certains pays, jusqu’à trois jeunes femmes pour chaque jeune homme sont infectées, » a-t-elle ajouté.
Entamer un dialogue
Les séries populaires telles que ‘Shuga’ ne mettront pas un terme à l’épidémie à elles seules, en revanche elles peuvent conduire au dialogue au sujet des risques d’infection par le VIH. Elles peuvent également contribuer à combattre la stigmatisation à laquelle sont parfois confrontées les personnes vivant avec le VIH.
En Afrique orientale et australe, les jeunes femmes sont très durement affectées par le VIH. Dans certains pays, jusqu’à trois jeunes femmes pour chaque jeune homme sont infectées.
Susan Kasedde, Spécialiste principale de la prévention du VIH pour la campagne de l’UNICEF S’unir pour les enfants, s’unir contre le sida
« Nous ne sommes pas la solution miracle, » a déclaré le vice-président pour la responsabilité sociale de MTV International, John Jackson. « Nous n’allons pas résoudre ce problème. Mais nous sommes un acteur critique pour amener une certaine partie de notre communauté à penser, à avoir une conversation qu’elle n’aurait pas eu autrement.
La Fondation Bill et Melinda Gates évalue l’efficacité de ‘Shuga’ à changer les comportements au sein de son public cible. Pour certains de ses acteurs, ce changement a déjà commencé.
« En particulier lorsque nous tournions les scènes où nous faisions le test VIH, » a déclaré Lupita Nyong’o, « il y avait un silence sur le plateau. C’était pour nous un moment chargé d’émotion, et beaucoup d’acteurs ont dit : ‘C’est la réalité. Ouah, c’est la réalité – et je dois changer les choses dans ma propre vie.’ »
Le téléfilm kenyan ‘Shuga’ divertit tout en sensi
Coparrainants:
Partenaires:
S’unir pour les enfants, s’unir contre le sida (en anglais)
Campagne MTV ‘Staying Alive’ (en anglais)
%Reportages:
'Never abandon, never give up’: un film de l’OIT permet aux travailleurs migrants en Chine de s’attaquer à la stigmatisation liée au sida (29 avril 2009)
La prévention du sida enseignée aux jeunes Guinéens par l'UNICEF (16 avril 2009)
L’amour à l’époque du VIH (19 décembre 2009)
Publications:
Enfants et sida : Quatrième bilan de situation, rapport 2009 (pdf, 5.04 Mb.) (en anglais)
La situation des enfants dans le monde
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L’éducation à la sexualité : un impératif pour les enfants et les jeunes dans un monde affecté par le sida
10 décembre 2009
10 décembre 2009 10 décembre 2009
(De gauche à droite) Mark Richmond, Coordinateur général de l’UNESCO pour le VIH et le sida, Dr Mariangela Batista Galvao Simao, Directrice du Programme national de lutte contre les MST/le sida du Brésil, Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Elizabeth Mataka, membre du Groupe consultatif mondial sur l’éducation à la sexualité et Envoyée spéciale du Secrétaire général des Nations Unies pour le sida en Afrique et Marijke Wijnroks, ambassadrice des Pays-Bas pour le sida
Photo : ONUSIDA/D.Bregnard
Dans de nombreuses régions du monde, les tabous sociaux combinés à l’absence d’informations de qualité et au manque de ressources et d’infrastructures font qu’il est difficile pour les enfants et les jeunes d’accéder à une éducation à la sexualité destinée à améliorer leurs connaissances et à réduire leurs risques. Cela rend de nombreux jeunes vulnérables à la coercition, aux abus, à l’exploitation, à des grossesses non désirées et à des infections sexuellement transmissibles, notamment le VIH.
Selon le Rapport 2008 de l’ONUSIDA sur l’épidémie mondiale de sida, 40 % seulement des jeunes âgés de 15 à 24 ans ont des connaissances précises concernant le VIH et sa transmission. Il n’est donc pas surprenant que, dans ce contexte marqué par des connaissances de base insuffisantes, les jeunes de 15 à 24 ans représentent 40 % de l’ensemble des nouvelles infections à VIH (Le point sur l’épidémie de sida 2009 – ONUSIDA).
En réponse à ces problèmes, l’UNESCO a élaboré, en partenariat avec l’ONUSIDA, l’UNFPA, l’UNICEF et l’OMS, des Principes directeurs internationaux sur l’éducation à la sexualité volontaires et non obligatoires qui cherchent à aider les responsables chargés de l’éducation et de la santé ainsi que d’autres autorités concernées à élaborer et mettre en œuvre des matériels et des programmes d’éducation à la sexualité en milieu scolaire. Les Principes directeurs internationaux sur l’éducation à la sexualité sont basés sur un examen rigoureux des données des programmes d’éducation à la sexualité et ciblent les décisionnaires et les professionnels des secteurs de l’éducation et de la santé.
Si nous voulons avoir un impact sur les enfants et les jeunes avant qu’ils deviennent sexuellement actifs, une éducation à la sexualité complète doit être intégrée dans les programmes scolaires officiels et dispensée par des enseignants bien formés et soutenus
Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA
L’éducation à la sexualité peut jouer un rôle clé pour améliorer les connaissances et réduire les comportements sexuels à risque parmi les jeunes. Mieux armés grâce à des connaissances, des informations et des compétences plus approfondies, les jeunes peuvent avoir les moyens pour prendre des décisions éclairées concernant leurs choix sexuels.
« Si nous voulons avoir un impact sur les enfants et les jeunes avant qu’ils deviennent sexuellement actifs, une éducation à la sexualité complète doit être intégrée dans les programmes scolaires officiels et dispensée par des enseignants bien formés et soutenus » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Les enseignants demeurent des sources de connaissances et de compétences en qui l’on a confiance dans tous les systèmes éducatifs et sont une ressource très précieuse au sein de la riposte au sida du secteur de l’éducation ».
Les Principes directeurs internationaux sur l’éducation à la sexualité ont été coécrits par des experts de premier plan en matière d’éducation sexuelle et soumis à des examens complets et aux commentaires d’un groupe mondial de spécialistes et de praticiens d’organisations de la société civile, de Ministères de l’Education et d’organismes internationaux. Le Volume I des Principes directeurs internationaux sur l’éducation à la sexualité est axé sur le bien-fondé de celle-ci et fournit des conseils techniques avisés sur les caractéristiques de programmes efficaces. C’est le résultat d’un examen rigoureux de documents sur l’impact de l’éducation à la sexualité et du comportement sexuel, qui s’appuient sur 87 études réalisées dans le monde entier.
De nombreuses études révèlent qu’avec les bonnes informations et compétences, les jeunes peuvent changer de comportement afin de réduire les risques d’être infectés par le VIH ou de transmettre le virus à d’autres.
Mark Richmond, Coordinateur général de l’UNESCO pour le VIH et le sida.
Un document parallèle (le Volume II) est axé sur les sujets et les objectifs d’apprentissage devant être couverts par un ‘cours de base minimum’ d’éducation à la sexualité pour les enfants et les jeunes de 5 à plus de 18 ans et inclut une bibliographie de ressources utiles. Son élaboration a été éclairée par un examen des programmes de 12 pays ainsi que par d’autres modèles internationaux.
« De nombreuses études révèlent qu’avec les bonnes informations et compétences, les jeunes peuvent changer de comportement afin de réduire les risques d’être infectés par le VIH ou de transmettre le virus à d’autres » déclare Mark Richmond, Coordinateur général de l’UNESCO pour le VIH et le sida et Directeur de la Division de la coordination des priorités des Nations Unies en matière d’éducation. « Au minimum, l’éducation sur le VIH et le sida doit inclure des informations sur le virus de l’immunodéficience humaine et ses modes de transmission. À un moment donné, l’éducation sur le VIH et le sida doit aussi inclure l’éducation aux relations interpersonnelles et l’éducation sexuelle – simplement parce que plus de 75 % de l’ensemble des infections à VIH sont le résultat d’une transmission sexuelle ».
Les organismes des Nations Unies ont invité les décisionnaires à écouter les jeunes, les familles, les enseignants et d’autres professionnels, et à utiliser les Principes directeurs internationaux pour que l’éducation à la sexualité fasse partie intégrante de la riposte nationale à la pandémie de VIH.
L’UNESCO, ses partenaires directs (ONUSIDA, UNFPA, UNICEF et OMS) et un large éventail d’autres partenaires aideront les gouvernements à mettre en œuvre les Principes directeurs internationaux sur l’éducation à la sexualité au niveau régional et à l’échelon des pays. Les deux volumes des Principes directeurs internationaux seront publiés dans les six langues officielles des Nations Unies (arabe, chinois, anglais, français, russe et espagnol) ainsi qu’en portugais.
L’éducation à la sexualité : un impératif pour le
Information utiles:
Populations clés:
Coparrainants:
Reportages:
Michel Sidibé invite à révolutionner la prévention dans son message d’ouverture de la réunion de l’organe directeur de l’ONUSIDA (8 décembre 2009)
Prévenir le VIH grâce à l’éducation en Amérique latine et dans les Caraïbes (31 juillet 2009)
Une nouvelle publication défend une approche stratégique du VIH et de l’éducation (15 juin 2009)
Publications:
Principes directeurs internationaux sur l’éducation à la sexualité (Volume-I) (pdf, 2.84 Mb.)
Principes directeurs internationaux sur l’éducation à la sexualité (Volume-II) (pdf, 1.94 Mb.)
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26 octobre 2009
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Lasith Malinga, une star de l’équipe sri lankaise de cricket du trophée des Champions, aide un groupe d’enfants du programme de développement des adolescents de l’UNICEF, soutenu par l’ECHO, à s’entraîner au lancer, dans le township de Katlehong (Afrique du Sud). Photo: UNICEF Afrique du Sud/2009/Ingham-Brown
Kumar Sangakkara, Angelo Mathews, Chamara Kapugedera et Lasith Malinga, célèbres joueurs de cricket sri lankais, ont récemment rendu visite à des jeunes vivant avec le VIH du WITSECHO Adolescent Sprint Holiday Programme près de Johannesburg (Afrique du Sud).
Ils ont visité le centre d'art de Katlehong. La visite étaient organisée en collaboration avec l’ECHO, un partenaire local de l'UNICEF qui aide à fournir des thérapies antirétrovirales à quelque 10 000 enfants sud-africains, et avec le partenariat mondial THINK WISE, qui rassemble le Conseil international du cricket (ICC), l'ONUSIDA, l’UNICEF et l’Initiative internationale des médias contre le sida.
Ce partenariat vise à faire connaître aux joueurs de cricket, aux entraîneurs, aux commentateurs, aux radiodiffuseurs, aux volontaires et aux spectateurs l'épidémie de sida et la prévention du VIH.
Sensibilisation
THINK WISE est un partenariat avant-gardiste porteur de messages relatifs à la lutte contre le sida dans les foyers de façon novatrice. Ses ambassadeurs font un boulot formidable .
Catherine Sozi, UNAIDS country coordinator for South Africa
Après une séquence de jeu sur le terrain très engagée, les joueurs de cricket ont écouté le personnel et les jeunes du programme sur les travaux menés pour aider les adolescents à développer des aptitudes personnelles et sociales. Le programme forme les pairs éducateurs à encourager la prévention du VIH par le renforcement de l'estime de soi et de la confiance en les autres jeunes, les aidant ainsi à faire des choix responsables.
La plupart des enfants présents avaient contracté le VIH par leurs mères, qui ignoraient leur séropositivité lors de la grossesse ou qui n'avaient pas accès à des traitements qui auraient pu leur empêcher de transmettre le virus à leurs enfants.
« C'est fantastique d'être ici aujourd'hui et de voir de nos propres yeux le travail que les partenaires locaux mènent pour lutter contre le VIH », a déclaré M. Sangakkara, s'exprimant en tant qu'ambassadeur de THINK WISE et de la communauté du cricket. « Les travaux menés par ce programme ont des effets réels sur la vie de ces jeunes et me donnent beaucoup d'espoir », a-t-il ajouté.
Protection, respect et équité

Photo: UNICEF Afrique du Sud/2009/Ingham-Brown
« J'espère que les jeunes qui vivent avec le VIH pourront grandir sans être victimes de discrimination et mener des vies couronnées de succès », a déclaré M. Mathews. « Les jeunes que j'ai rencontrés aujourd'hui sont une véritable source d'inspiration et j’espère que de plus en plus de gens dans le monde entier seront capables de prendre des décisions éclairées quand ils seront grands ».
Les objectifs de THINK WISE sont notamment d'encourager les jeunes à se protéger et à protéger les autres, ainsi qu’à faire preuve de respect et d'équité envers les personnes vivant avec le VIH.
« La protection, le respect et l’équité sont les valeurs dont les joueurs de cricket sont facilement porteurs dans notre sport », a déclaré M. Malinga.
Catherine Sozi, coordinatrice de l'ONUSIDA en Afrique du Sud, a salué cette visite. « Nous avons réellement apprécié le fait que les joueurs de cricket aient pris le temps de rencontrer des jeunes vivants avec le VIH et qu’ils aient participé à la sensibilisation aux principales questions, telles que la prévention, la stigmatisation et la discrimination. THINK WISE est un partenariat avant-gardiste porteur de messages relatifs à la lutte contre le sida dans les foyers de façon novatrice. Ses ambassadeurs font un boulot formidable. »
L'Afrique du Sud paie un lourd tribut au sida : on estime que 5,7 millions de personnes vivent avec le VIH, dont 280 000 sont des enfants de moins de 15 ans. Près de 1,4 million d'enfants de moins de 17 ans sont orphelins à cause du sida.
Les stars du cricket sensibilisent les jeunes au
Coparrainants:
Partenaires:
Unissons-nous pour les enfants, contre le sida (en anglais)
Conseil international du cricket (ICC) : REFLECHISSEZ (THINK WISE) (en anglais)
Initiative mondiale des médias contre le sida (en anglais)
Multimédia:
AUDIO : Ecoutez (en anglais)
Reportages:
Unis pour l'UNICEF : la visite de joueurs de Manchester United en Malaisie axée sur la question du VIH et des droits des enfants vulnérables (27 août 2009)
Des pairs éducateurs sensibilisent au VIH à travers le sport à Trinité et Tobago (3 juin 2009)
La prévention du sida enseignée aux jeunes Guinéens par l'UNICEF (16 avril 2009)
UNICEF: Au Rwanda, les communautés offrent une grande « famille » aux orphelins (9 mars 2009)
Enfants et sida : troisième bilan de la situation (1 décembre 2008)
Publications:
Enfants et sida : Troisième bilan de la situation, 2008 (pdf, 1.90 Mb.) (en anglais)
Enfants et sida : Troisième bilan de la situation, 2008, Résumé (pdf, 2.71 Mb.)
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Les gouvernements et la société civile élargissent l’accès au conseil et dépistage du VIH
30 septembre 2009
30 septembre 2009 30 septembre 2009Ce reportage est aussi publié sur le site www.who.int

Les habitants du Cap, en Afrique du Sud, ont l’habitude de voir un camion aux couleurs vives, connu sous le nom de « Tutu Tester », sillonner les rues de leur ville, dans le cadre d’une campagne destinée à persuader les gens de connaître leur statut sérologique. Plus de 10 000 personnes ont fait l’objet d’un conseil et dépistage depuis mai 2008, date à laquelle ce dispensaire mobile de la Fondation Desmond Tutu pour le VIH a pris la route.
C’est l’une des nombreuses initiatives lancées en Afrique subsaharienne pour dissiper la stigmatisation et la peur associées depuis longtemps au sida. Ces campagnes originales vont de conseils aux professionnel(le)s du sexe dans les étapes pour chauffeurs routiers à des recommandations des pairs dans les zones minières, ou encore des semaines nationales du dépistage qui bénéficient de l’appui de célébrités. Elles s’inscrivent dans le cadre d’activités nationales et internationales plus larges dont le but est de multiplier le nombre de personnes bénéficiant d’un conseil et dépistage, des services qui sont souvent qualifiés de « point d’entrée vers la prévention, le traitement et les soins du VIH » car ils sont une condition préalable à un accès ponctuel à ces trois interventions, notamment le traitement antirétroviral qui diminue les taux de mortalité.
L’an dernier, 90% des pays à revenu faible ou intermédiaire ont indiqué qu’ils disposaient de politiques de conseil et dépistage du VIH, contre 70% en 2007, d’après le rapport de situation Vers un accès universel, publié par l’OMS, l’UNICEF et l’ONUSIDA. Les pays les plus touchés par la pandémie – l’Afrique du Sud, le Botswana, le Kenya, le Lesotho, le Malawi, la Namibie, l’Ouganda, la République-Unie de Tanzanie, le Rwanda et le Swaziland – assurent le conseil et dépistage des femmes enceintes comme base de la prévention de la transmission mère-enfant (PTME), pour diminuer le nombre de nourrissons nés avec le VIH et aider les femmes enceintes séronégatives à se prémunir contre l’infection.
Il est encourageant de constater que davantage de pays adhèrent aux directives de l’OMS-ONUSIDA sur le conseil et dépistage à l’initiative du soignant dans les établissements de santé. Cette politique recommande le conseil et le dépistage du VIH comme éléments des soins standard prodigués à tous les patients qui présentent des symptômes ou une pathologie pouvant indiquer une infection à VIH, aux nourrissons nés de mères séropositives et, dans les épidémies généralisées, à tous les patients qui se rendent dans un établissement de santé. Ces directives sont essentielles pour faciliter un diagnostic rapide dans les pays qui sont aux prises avec une double épidémie de VIH et de tuberculose.
Le nombre d’établissements de santé qui assurent le conseil et dépistage du VIH est en hausse. Dans 15 pays d’Asie de l’Est, du Sud et du Sud-Est qui ont transmis des informations, le nombre de ces établissements est passé de 13 000 en 2007 à 15 000 en 2008 ; dans les pays d’Amérique latine et des Caraïbes qui ont notifié des données, il a doublé, alors que l’Afrique subsaharienne affiche une croissance de 50%.
Certains pays ont accompli plus de progrès que d’autres. L’Éthiopie a porté le nombre de ses établissements de 1005 à 1469 et a indiqué que 4,5 millions de personnes avaient bénéficié du conseil et dépistage en 2008, contre 1,9 million en 2007. À l’autre bout de l’échelle, moins de 10% des centres de santé au Nigéria et en République démocratique du Congo disposaient de services de conseil et dépistage.
Le Cameroun a adopté une politique de conseil et dépistage à l’initiative du soignant en 2007. Cette mesure résultait de la volonté du Gouvernement de relever le nombre de patients sous traitement, de 600 en 2001 à 60 000 en novembre 2008, d’après Étienne Kembou, Administrateur national des programmes de l’OMS pour le VIH/sida au Cameroun. Bien qu’il reste encore beaucoup à faire pour former le personnel de santé à appliquer le modèle gouvernemental au niveau local, Kembou affirme que 85% des femmes enceintes qui se rendent dans les établissements de santé acceptent d’être testées, à l’instar d’un nombre croissant d’hommes. « Le sida ne provoque plus la stigmatisation qu’il suscitait dans les années 90 et beaucoup de personnes séropositives ne cachent pas leur statut », remarque Kembou, ajoutant que la semaine nationale annuelle de dépistage et les projets d’éducation par les pairs à l’intention des 15-25 ans ont beaucoup contribué à ce succès.
L’Ouganda et le Kenya ont étendu la couverture grâce aux services de conseil et dépistage à domicile, dans lesquels les conseillers font du porte à porte. L’avantage est que les couples peuvent être conseillés ensemble dans un environnement familier, sans la stigmatisation attachée à une consultation dans un centre gouvernemental. Par conséquent, il y a moins de problèmes de révélation du statut que lorsque le partenaire masculin ou féminin se prête séparément au test. De plus, les enfants chez qui le virus n’a pas été diagnostiqué peuvent avoir accès aux services de prise en charge du VIH et il est possible de cibler les zones à risque élevé, comme le bidonville de Kibera près de Nairobi.
Dans des pays comme le Botswana et le Swaziland, la campagne gouvernementale de circoncision pour la prévention du VIH a conduit à une augmentation du conseil et dépistage chez les hommes, un groupe fréquemment sous-desservi, comme condition préalable à l’intervention chirurgicale. Eugene Kyarko, Représentant de l’OMS au Botswana, se réjouit que l’intensification des campagnes de prévention visant les jeunes porte ses fruits. « On constate une augmentation du dépistage à tous les niveaux car les jeunes savent qu’ils peuvent bénéficier des interventions s’ils connaissent leur statut. »
En Afrique du Sud, qui compte le plus grand nombre de personnes séropositives dans le monde, 50% des répondants âgés de plus de 15 ans interrogés au cours d’une enquête démographique nationale réalisée en 2008 par le Human Sciences Research Council ont affirmé qu’ils avaient déjà subi un test du VIH, contre 20% en 2002. Entre 2005 et 2008, le pourcentage de femmes et d’hommes qui ont indiqué qu’ils s’étaient soumis à un dépistage au cours des 12 mois précédents avait plus que doublé.
Les groupes de la société civile en Afrique du Sud, comme Treatment Action Campaign, ont organisé des campagnes à forte visibilité pour encourager la population à se faire tester. Beaucoup d’initiatives locales sont épaulées par des donateurs étrangers et les pouvoirs publics, et elles sont en train de faire passer le message.
Sweetness Mzoli dirige une organisation appelée Kwakhanya (« Lumière ») qui s’occupe de 300 bénéficiaires à Khayelitsha, un quartier pauvre du Cap avec des taux élevés de prévalence du VIH. Elle écume les stations de taxis pour persuader les hommes de subir un test et elle note que la résistance est beaucoup plus faible qu’il y a à peine un an. « La situation change. Beaucoup d’hommes veulent parler de leur statut et souhaitent savoir s’ils sont séropositifs », se félicite-t-elle.
Le « Tutu Tester » est aussi un visiteur régulier des stations de taxis de Khayelitsha, ainsi que des centres commerciaux et autres zones de grosse affluence. Le processus de conseil et dépistage est efficace, sérieux et amical. Les patients peuvent éviter les longues files d’attente dans les centres de santé publique, tout en sachant qu’ils recevront un service de qualité, en toute confidentialité.
« Quand vous leur offrez un service rapide et efficace, les gens sont d’accord de se faire tester », affirme Nienke van Schaik, Coordonnatrice du projet. Le dispensaire mobile propose maintenant un ensemble de prestations, avec le dépistage de l’hypertension et du diabète « pour que ce soit moins intimidant », dit-elle. « Il suffit que nous apparaissions. Dès que les gens nous voient, ils courent chercher leur partenaire et leurs parents. Ils veulent se faire tester. »
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Plus de quatre millions de personnes seropositives pour le VIH beneficient desormais d’un traitement antiretroviral
30 septembre 2009
30 septembre 2009 30 septembre 2009
Genève / Paris, 30 septembre 2009 – Selon un nouveau rapport publié aujourd’hui par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) et le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA), plus de quatre millions de personnes bénéficiaient fin 2008 d’un traitement antirétroviral dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, ce qui représente une augmentation de 36 % en un an et une multiplication par dix sur cinq ans du nombre de ces patients.
Le rapport, intitulé Vers un accès universel : étendre les interventions prioritaires liées au VIH/sida dans le secteur de la santé, fait état d’autres progrès, notamment d’une extension du conseil et du dépistage du VIH et d’un meilleur accès aux services de prévention de la transmission mère-enfant du virus.
« Ce rapport montre que d’immenses progrès ont été faits dans la lutte contre le VIH/sida dans le monde », a déclaré le Directeur général de l’OMS, le Dr Margaret Chan. « Mais nous ne devons pas nous nous en tenir là. Au moins cinq millions de personnes vivant avec le VIH n’ont toujours pas accès à un traitement et à des soins qui pourraient améliorer leur espérance de vie. Beaucoup de gens n’ont pas accès aux services de prévention dont ils auraient besoin. Les gouvernements et les partenaires internationaux doivent agir plus vite pour parvenir à l’accès universel au traitement. », a-t-elle ajouté.
Traitement et soins
L’accès au traitement antirétroviral continue à s’élargir rapidement. Dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, 42 % des 9,5 millions de personnes qui avaient besoin d’un traitement y avaient effectivement accès en 2008, contre 33 % en 2007. C’est en Afrique subsaharienne, où surviennent les deux tiers des infections à VIH, que l’on a constaté les plus grands progrès.
Le prix des antirétroviraux les plus couramment utilisés a très nettement baissé ces dernières années, ce qui a permis de rendre le traitement plus accessible. Cependant, si le prix des traitements de première intention a baissé de 10 % à 40 % entre 2006 et 2008, les traitements de deuxième intention restent onéreux.
Malgré les récents progrès, les services de traitement sont encore loin de répondre aux besoins et la crise économique mondiale a remis en question leur pérennité. Chez de nombreux patients, le diagnostic est posé tardivement, alors que la maladie a déjà progressé, ce qui entraîne un retard dans l’instauration du traitement antirétroviral et de forts taux de mortalité au cours de la première année.
Dépistage et conseil
Selon des données récentes, la disponibilité des services de conseil et de dépistage du VIH s’améliore. Dans 66 pays, le nombre d’établissements de santé qui proposent ces services a augmenté d’environ 35 % entre 2007 et 2008.
En outre, de plus en plus de gens ont recours aux services de conseil et de dépistage. Selon les données rapportées, dans 39 pays, le nombre total de tests de dépistage du VIH effectués a plus que doublé entre 2007 et 2008. Toutes régions confondues, 93 % des pays ayant rapporté des données proposaient en 2008 le dépistage gratuit du VIH dans les établissements de santé du secteur public.
Néanmoins, la majorité des personnes qui vivent avec le VIH ignorent encore leur statut sérologique. Le faible recours aux services de dépistage s’explique en partie par la méconnaissance des risques d’infection et la crainte de la stigmatisation et de la discrimination.
Femmes et enfants
En 2008, l’accès des femmes et des enfants aux services de prise en charge du VIH s’est amélioré. En 2008, environ 45 % – contre 35 % en 2007 – des femmes enceintes séropositives ont bénéficié d’un traitement antirétroviral pour éviter la transmission du VIH à l’enfant et, dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, 21 % environ des femmes enceintes, contre 15 % en 2007, ont bénéficié d’un dépistage du VIH.
Davantage d’enfants bénéficient de programmes pédiatriques de traitement antirétroviral : le nombre de moins de 15 ans ayant reçu un tel traitement est passé d’environ 198 000 en 2007 à 275 700 en 2008, soit 38 % de ceux qui en avaient besoin.
À l’échelle mondiale, le sida reste la première cause de mortalité chez la femme en âge de procréer. Selon le Directeur général de l’UNICEF, Ann M. Veneman, « Bien que l’on prête une attention croissante aux femmes et aux enfants dans la lutte mondiale contre le VIH/sida, la maladie a toujours un effet dévastateur sur leur santé, leurs moyens de subsistance et leur survie ».
Populations les plus exposées
En 2008, on a disposé de davantage de données sur l’accès aux services de prise en charge du VIH des populations fortement exposées au risque d’infection, notamment les prostitué(e)s, les hommes homosexuels et les toxicomanes par voie intraveineuse.
Si les interventions permettant de lutter contre le VIH s’étendent à certains endroits, certaines catégories de la population particulièrement exposées ne peuvent accéder aux services de santé en raison d’obstacles techniques, juridiques et socioculturels.
Selon le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, « Tous les indicateurs montrent que le nombre de personnes qui ont besoin d’un traitement a considérablement augmenté ces dernières années ». « L’accès équitable au traitement sera l’une de nos premières préoccupations et l’ONUSIDA continuera à se faire le porte-parole des sans-voix, en veillant à ce que les groupes marginalisés et les plus vulnérables face à l’infection à VIH aient accès aux services d’une importance vitale pour leur santé et celle de leur famille et de leur entourage. »
Plus de quatre millions de personnes seropositive
Centre de presse:
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Reportages:
Les gouvernements et la société civile élargissent l’accès au conseil et dépistage du VIH (30 septembre 2009)
Davantage de nourrissons protégés contre le VIH alors que s’élargit l’accès aux médicaments antirétroviraux pour prévenir la transmission mère-enfant (30 septembre 2009)
Contact:
À Genève :
OMS
Saira Stewart
Tél: +41 22 791 2511
Portable: +41 79 467 2013
Courriel: stewarts@who.int
ONUSIDA
Sophie Barton-Knott
Tél: +41 22 791 1697
Portable: +41 79 514 6896
Courriel: bartonknotts@unaids.org
À New York :
UNICEF
Kathryn Donovan
Tél: + 1 212 326 7452
Courriel: kdonovan@unicef.org
À Londres :
Cathy Bartley
Tél: +44 20 8694 9138
Portable: +44 7958 561 671
Courriel: cathy.bartley@bartley-robbs.co.uk
Claire Hoffman
Tél: +44 208 892 5215
Portable: +44 7977 440 353
Courriel: claire.hoffman@bartley-robbs.co.uk
À Paris :
Michel Aublanc
Tél:+33 1 69 286 286
Portable: +33 6 08 719 795
Courriel: michel.aublanc@orange.fr
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L’ONUSIDA s’associe à la nouvelle initiative de la Clinton Global Initiative contre la violence à l’égard des filles
25 septembre 2009
25 septembre 2009 25 septembre 2009
L'ONUSIDA et trois de ses Coparrainants - l’UNICEF, l’UNFPA et l’OMS - se sont associés aux Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) des Etats-Unis, à l'UNIFEM et au secteur privé par le biais de la Clinton Global Initiative pour lutter contre les injustices et les effets de la violence sexuelle faite aux filles sur la santé. Cette initiative, lancée à New York par les différents partenaires, mettra l'accent sur les pays où la violence sexuelle est un point de départ important de la propagation du VIH et d'autres maladies infectieuses.
Les partenaires de cette initiative mèneront ensemble des travaux de recherche dans sept pays en utilisant la méthode supervisée par l'UNICEF et les Centres de contrôle et de prévention des maladies au Swaziland en 2007.
En collaboration avec l'Organisation mondiale de la Santé, l'UNICEF et les Centres de contrôle et de prévention des maladies utiliseront les résultats de l'étude pour mettre en place un train de politiques techniques et d'interventions sociales adapté à chaque pays d'Afrique australe, d'Asie et du Pacifique.
« Même si l'on sait que la violence sexuelle à l'égard des filles est un problème mondial, il n'existe que des données limitées sur l'étendue de ce problème dans le monde développé. L'obtention de données valides est une étape essentielle vers la mobilisation des politiques et les interventions positives », a déclaré le Dr Rodney Hammond, Directeur de la Division chargée de la prévention de la violence dans les Centres de contrôle et de prévention des maladies.
« La violence sexuelle à l'égard des enfants constitue une violation majeure de leurs droits, un scandale moral et éthique, ainsi qu'une agression à la conscience du monde », a déclaré Ann M. Veneman, Directrice exécutive de l'UNICEF. « Les agressions sexuelles peuvent conduire à des enfances perdues, à un abandon de la scolarisation, à des problèmes physiques et émotionnels, à la propagation du VIH et souvent à une perte définitive de la dignité et de l'estime de soi. »
« La violence sexuelle à l'égard des filles accroît leur vulnérabilité à l'infection à VIH et doit être stoppée », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. « Les ripostes au sida doivent inclure des programmes visant à mettre un terme à la violence sexuelle et faire partie intégrante des programmes de prévention et de traitement du VIH. »
Étude au Swaziland en 2007
En 2007, les Centres de contrôle et de prévention des maladies, l'UNICEF et plusieurs institutions locales ont participé à la conduite d’une étude nationale sur la violence faite aux filles et aux jeunes femmes au Swaziland. Le pays connaît la prévalence la plus élevée du VIH chez l'adulte au monde. Cette étude a montré que près du tiers des filles avaient été victimes de violences sexuelles.
Elle a entraîné une série d'interventions politiques et législatives dans le pays, notamment la création de la première Unité des agressions sexuelles faites aux enfants, et a donné une impulsion à l'adoption d’une législation contre la violence domestique et les agressions sexuelles.
D'après l'OMS, en 2002, près de 150 millions de filles ont été victimes d'une forme de violence sexuelle. Les recherches montrent que la violence vécue très jeune a des effets sur le fonctionnement neurologique et cognitif, cause de nombreux événements néfastes, notamment la transmission de maladies sexuelles ou la consommation excessive de drogue et d'alcool, et donne lieu à une détresse psychologique.
Faire cesser la violence à l'égard des femmes et des filles
Les Centres de contrôle et de prévention des maladies et l'UNICEF sont les organisations à la tête de cette nouvelle initiative dont les partenaires sont notamment la Fondation des CDC, la Fondation Nduna, le groupe ABC, l'OMS, l'ONUSIDA, UNFPA et l'UNIFEM.
Faire cesser la violence à l'égard des femmes et des filles constitue l'un des neuf domaines prioritaires de l'ONUSIDA, décrits dans le cadre de résultats de l’ONUSIDA pour 2009-2011. L’ONUSIDA, avec ses Coparrainants, tirera profit de la riposte au sida pour réduire la violence sexuelle et soutenir les efforts des partenaires de l'initiative en matière d'élaboration de riposte globale à la violence sexuelle ainsi qu'aux traitements et à la prévention du VIH au sein et au-delà du secteur de la santé. L'ONUSIDA fournira un financement de soutien.
Clinton Global Initiative
La Clinton Global Initiative (CGI) sert d'organisme central permettant de réunir les organisations chef de file et les principaux partenaires. Elle a servi de lien essentiel à l’engagement des nouveaux partenaires, d'instance clé au comité directeur chargé de superviser l'initiative, ainsi que de force mobilisatrice pour sensibiliser le public et susciter l'engagement des dirigeants.
Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, était à New York cette semaine pour une série d'événements et de réunions.
L’ONUSIDA s’associe à la nouvelle initiative de l
Coparrainants:
Centre de presse:
Action concertée nécessaire pour lutter contre les épidémies sœurs que sont la violence à l’égard des femmes et le sida (30 November 2009) (en anglais)
Les femmes sur la ligne de front de l’action contre le sida partout dans le monde (08 March 2004)
Reportages:
Mettre l'accent sur la violence sexuelle à l'occasion de la Journée internationale de la femme (05 March 2009)
Contrer les violences faites aux femmes : une tâche essentielle pour la toute nouvelle Coalition caribéenne sur les femmes, les filles et le sida (06 march 2009)
Liens externes:
Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC)
UNIFEM
Clinton Global Initiative
Publications:
Stop à la violence à l’égard des femmes. Echec au sida (pdf, 126 Kb.)
La violence à l’égard des femmes et des filles à l’époque du VIH et du sida (pdf, 944 Kb.) (en anglais)
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Mme Bruni-Sarkozy appuie la demande de l'ONUSIDA d'une quasi-élimination de la transmission mère-enfant du VIH à l'horizon 2015
23 septembre 2009
23 septembre 2009 23 septembre 2009
(de gauche) Nicolas Sarkozy, Président de France, Carle Bruni-Sarkozy, Ambassadrice du Fonds mondial pour la protection des mères et des enfants contre le sida; le Directeur exécutif du Fonds mondial, Michel Kazatchkine; le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé. Photo: ONUSIDA/B. Hamilton
Carla Bruni-Sarkozy s'est fait l'écho de l'ONUSIDA en exhortant les dirigeants de la planète à oeuvrer à une quasi-élimination de la transmission mère-enfant du VIH d'ici à 2015, dans un discours prononcé devant le Secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki-moon, et des dirigeants venus du monde entier, à l'occasion d'une manifestation organisée en marge de l'ouverture de l'Assemblée générale des Nations Unies à New York. Le Président du Burkina Faso, M. Blaise Compaoré, et le Premier ministre éthiopien, M. Meles Zenawi, ont coprésidé cet événement.
N'est-ce pas une immense injustice que de voir des milliers d'enfants naître avec le VIH alors que des traitements existent ?
Carla Bruni-Sarkozy, la Première Dame de France et Ambassadrice du Fonds mondial pour la protection des mères et des enfants contre le sida
« Dans le monde, un tiers seulement des femmes vivant avec le VIH bénéficient du traitement permettant d'empêcher la transmission du virus. N'est-ce pas une immense injustice que de voir des milliers d'enfants naître avec le VIH alors que des traitements existent ? », a demandé la Première Dame de France et Ambassadrice du Fonds mondial pour la protection des mères et des enfants contre le sida. Mme Bruni-Sarkozy a lancé un appel auprès des dirigeants du monde entier pour que le nombre de femmes enceintes séropositives bénéficiant d'un traitement antirétroviral soit multiplié par deux dans les 18 prochains moins.
Le Secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki-moon, a réclamé une approche plus ambitieuse. « Nous disposons de médicaments efficaces. Il n'y aucune raison qu'une mère meure du sida. Rien ne justifie qu'un enfant naisse avec le VIH », a-t-il déclaré. « En y consacrant les efforts nécessaires, nous pouvons pratiquement éliminer la transmission du virus de la mère à l'enfant. »

Photo: ONUSIDA/B. Hamilton
Christina Rodriguez, un habitante de New York âgée de 17 ans a demandé un accès aux services pour les jeunes, puis a partagé avec l'assistance le témoignage personnel et émouvant de Keren Gonzalez, 13 ans, vivant au Honduras, qui n'a pas pu assister à la réunion. Morolake Odetoyinbo du Nigeria a insisté sur l'importance de procurer un traitement et un appui médico-social aux mères vivant avec le VIH, afin que celles-ci puissent rester en vie et prendre soin de leurs enfants, puis sur l'urgence d'un leadership, afin que cet engagement se traduise par des résultats, à savoir des vies humaines sauvées.
D'autres dirigeants ont participé à l'événement, notamment le Président français, M. Nicolas Sarkozy, le Président du Sénégal, M. Abdoulaye Wade, le Premier ministre des Pays-Bas, M. Jan Peter Balkenende, ainsi que les premières dames de plusieurs pays.
Les pays travailleront avec le soutien du Fonds mondial, de l'ONUSIDA et de l'UNICEF, afin d'assurer un élargissement rapide des programmes de prévention de la transmission mère-enfant du VIH. Le Fonds mondial soutiendra dans les 18 prochains mois le passage de protocoles utilisant une dose unique de névirapine à des protocoles plus efficaces basés sur une bithérapie ou une trithérapie. L'accent sera davantage mis sur des programmes complets portant sur la santé reproductive et le renforcement des services de santé maternelle et infantile, qui bénéficieront de fonds supplémentaires.
Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, a fait de la prévention des décès des mères et des infections des nouveaux-nés par le VIH une des neuf priorités du Cadre de résultats de l'ONUSIDA (2009–2011).
Mme Bruni-Sarkozy appuie la demande de l'ONUSIDA
Coparrainants:
Partenaires:
Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme
Reportages:
L’ONUSIDA/le Projet Villages du Millénaire joignent leurs forces pour faire en sorte que les bébés soient exempts du VIH en Afrique (21 septembre 2009)
Le vice-président d’Afrique du Sud se fait l’écho des priorités de l’ONUSIDA lors de la Conférence internationale sur le sida (20 juillet 2009)
Lesotho : les bébés préservés du VIH sont cause d’espoir (16 juillet 2009)
Centre de presse:
L’ONUSIDA/le Projet Villages du Millénaire joignent leurs forces pour faire en sorte que les bébés soient exempts du VIH en Afrique (21 septembre 2009)
L’ONUSIDA demande que la transmission mère-enfant du VIH soit virtuellement éliminée d’ici à 2015 (21 maI 2009)
Discours:
Remarques du Secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki-moon, à propos du discours de Mme Bruni-Sarkozy intitulé « Un appel à l'action : protéger les mères et les enfants contre le VIH » Nations Unies, New York, mercredi 23 septembre.
Discours de Carla Bruni-Sarkozy intitulé « Un appel à l'action : protéger les mères et les enfants contre le VIH » Nations Unies, New York, mercredi 23 septembre.
Déclaration de Keren Dunaway Gonzalez, 13 ans, du Honduras Lue par Christina Rodriguez à New York, le 23 septembre 2009.
Publications:
Une action conjointe en vue de résultats : Cadre de résultats de l'ONUSIDA (2009–2011) (pdf, 432 Kb.)
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