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Réunion du groupe Health 8 pour discuter de la façon de maximiser les résultats en matière de santé avec les ressources disponibles et de parvenir à « plus de santé avec le même argent »
23 février 2011
23 février 2011 23 février 2011
Mme Helen Evans Présidente directrice générale par intérim de l'Alliance mondiale pour les vaccins et l'immunisation (GAVI) ; Dr Michel Kazatchkine, Directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (GFATM); Mme Tamar Manuelyan Atinc, Vice Presidente du Réseau de développement humain, Banque mondiale ; Dr Tachi Yamada Président du programme mondiale de santé de la Fondation Bill & Melinda Gates ; le Dr Margaret Chan Directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS); Michel Sidibé, Directeur exécutif d'ONUSIDA ; M. Anthony Lake Directeur général United du Fonds des nations unies pour l'enfance (UNICEF) ; M Babatunde Osotimehin Directeur exécutif du Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP).
Mercredi 23 février, le groupe Health 8 s'est réuni au siège de l'ONUSIDA à Genève pour réfléchir et élaborer une stratégie sur l'un des problèmes de santé les plus urgents à l'échelle de la population mondiale : maximiser les résultats en matière de santé avec les ressources disponibles.
La réunion de Genève, convoquée à cette occasion par le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, a porté sur la façon d'obtenir «plus de santé avec le même argent ». Les participants ont débattu autour de trois thèmes principaux : la Stratégie mondiale pour la santé de la femme et de l'enfant du Secrétaire général de l'ONU, le rôle du multilatéralisme dans le nouvel ordre économique, et la fourniture de soutien technique pour le renforcement des capacités.
Le groupe Health 8 (H8) est un groupe informel de huit organisations en rapport avec la santé, incluant l'OMS, l'UNICEF, le FNUAP, l’ONUSIDA, le GFATM, la GAVI , la Fondation Bill et Melinda Gates, et la Banque mondiale. Créé à la mi-2007 pour stimuler le sentiment d'urgence à atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement liés à la santé et s'est concentré sur les meilleures façons d'accélérer les efforts pour apporter des améliorations sanitaires susceptibles de sauver des vies aux populations du monde entier.
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« Informez-vous, protégez-vous » Des stars internationales du cricket soutiennent la campagne d'information sur le sida à l'approche de la Coupe du monde de cricket 2011
25 janvier 2011
25 janvier 2011 25 janvier 2011
Le joueur de cricket du Sri Lanka Kumar Sangakkara lors de la publication d'un message d'intérêt public incitant les jeunes à s'informer sur le VIH. Crédit : Conseil international du cricket (ICC)
Ils sont parfois adversaires sur le terrain mais les deux vedettes internationales du cricket Virender Sehwag et Kumar Sangakkara font équipe aujourd'hui pour soutenir une nouvelle campagne d'information « Think Wise » à quelques semaines de la Coupe du monde de cricket 2011 de l'ICC.
Les deux joueurs interviennent dans un message d'intérêt public qui encourage les jeunes à s'informer sur le sida, à prendre les mesures appropriées pour éviter d'être infecté par le VIH et à faire front commun contre la stigmatisation et la discrimination associées au sida. Publié aujourd'hui, ce message est à la disposition de tous les télédiffuseurs à travers le monde. La nouvelle campagne d'information est menée par le Conseil international du cricket (ICC), en partenariat avec l'ONUSIDA et l'UNICEF.
« La Coupe du monde de cricket 2011 de l'ICC nous donne l'opportunité de profiter de notre position en tant que joueur pour délivrer des messages sociaux importants aux millions de supporters qui suivront le tournoi à travers le monde », a déclaré le joueur indien Virender Sehwag. « J'espère que ce message d'intérêt public incitera les jeunes à s'informer sur le VIH et à s'en protéger. »
La Coupe du monde de cricket 2011 de l'ICC nous donne l'opportunité de profiter de notre position en tant que joueur pour délivrer des messages sociaux importants aux millions de supporters qui suivront le tournoi à travers le monde.
Virender Sehwag, de l'équipe indienne de cricket
Sehwag et Sangakkara soutiennent activement le partenariat de l'ICC depuis sa création en 2003 en visitant des projets VIH lors des tournois de l'ICC et en relayant les messages de prévention et de réduction de la stigmatisation. D'autres stars du cricket les ont rejoints, parmi lesquelles Graeme Smith (Afrique du Sud), Shakib-Al-Hasan (Bangladesh) et Ramnaresh Sarwan (Antilles).
« Il est important que les jeunes du monde entier aient accès à la bonne information pour pouvoir décider en toute connaissance de cause et en finir avec la stigmatisation et la discrimination », a déclaré le joueur sri-lankais Kumar Sangakkara. « A travers ce message d'intérêt public, je souhaite contribuer à stopper la propagation du VIH. »
Plusieurs autres activités « Think Wise » sont prévues tout au long de cette année de Coupe du monde de cricket, la compétition se déroulant du 19 février au 2 mars avec des matchs en Inde, au Bangladesh et au Sri Lanka. Des joueurs participeront à une série d'échanges axés sur la prévention du VIH avec des groupes communautaires locaux dans les trois pays accueillant le tournoi. Les équipes arboreront le ruban rouge sur leur maillot lors des matchs importants et les messages de prévention du VIH seront diffusés dans les stades les jours de match.
Notes aux rédacteurs
Le message d'intérêt public est à la disposition des télédiffuseurs, à des fins éditoriales uniquement, depuis le site ftp de l'ICC à l'adresse ftp://internationalcricketcouncil.net/ThinkWise.
Nom d'utilisateur : thinkw-read
Mot de passe : icchiv_123
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13 décembre 2022

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Le Directeur exécutif de l’UNICEF lance une approche innovatrice visant à éliminer la transmission mère-enfant du VIH au Kenya
29 octobre 2010
29 octobre 2010 29 octobre 2010Une version de ce sujet a été publiée sur unicef.org

Photo: UNICEF/NYHQ2010-1057/Susan Markisz
Le 29 octobre, Anthony Lake, Directeur exécutif de l’UNICEF, a rejoint le gouvernement kenyan et d’autres partenaires, pour lancer une approche innovatrice visant à éliminer la transmission du VIH entre les mères et leurs bébés (PTME).
L’initiative comprend un ensemble d’activités et de fournitures, dont un « Kit maman-bébé » comprenant des médicaments antirétroviraux et des antibiotiques, que les mères pourront facilement administrer chez elles.
Le « Kit maman-bébé » fait partie de l’Initiative gouvernementale Maisha, visant à créer des zones sans transmission de la mère à l’enfant. Ce programme pionnier est conçu pour contribuer à l’éradication virtuelle de la transmission mère-enfant du VIH et du sida chez les enfants d’ici à 2013 dans les provinces de Nyanza et de la vallée du Rift, où vivent environ la moitié de tous les enfants kenyans atteints du VIH, et d’ici à 2015 pour l’ensemble du pays. Sans traitement, environ la moitié de tous les bébés nés avec le VIH mourront avant leur deuxième anniversaire.
Maisha signifie ‘vie’ en Kiswahili, et c’est à mon avis la meilleure façon de décrire un programme ayant un tel potentiel pour sauver autant de vies.
Anthony Lake, Directeur exécutif de l’UNICEF
M. Lake a loué le gouvernement kenyan pour la façon dont il s’est engagé à adopter des mesures révolutionnaires visant à élargir et renforcer la qualité des services PTME. « Maisha signifie ‘vie’ en Kiswahili, et c’est à mon avis la meilleure façon de décrire un programme ayant un tel potentiel pour sauver autant de vies », a-t-il dit. « L’Initiative Maisha constitue un pas important vers notre objectif commun d’éliminer virtuellement la transmission du virus entre la mère et l’enfant au Kenya ».
Le lancement au Kenya du « Kit maman-bébé » marque le début d’une phase de mise en œuvre qui se déroulera dans quatre pays, dont le Cameroun, le Lesotho et la Zambie. Il doit avoir lieu jusqu’au milieu de l’année 2011. Lors de cette phase initiale, UNICEF et ses partenaires observeront de près l’adhésion du kit par les femmes, ainsi que la qualité des réserves et de la distribution.

Les Kits maman-bébé arrivent à Nairobi. Ils sont déchargés vers un camion UNICEF, pour ensuite être distribués dans d’autres régions du Kenya. Photo : UNICEF Kenya/2010/Joseph Munga
Les kits ont été développés par l’UNICEF, en collaboration avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS), UNITAID, entre autres partenaires. Les travailleurs sanitaires de cliniques de consultations prénatales les distribueront aux femmes vivant avec le VIH, mais n’ayant pas encore besoin de traitement antirétroviral pour leur propre santé. L’initiative est conçue de façon à atteindre les femmes enceintes séropositives, mais qui risqueraient autrement de ne pas retourner à une clinique à la suite de leur diagnostic.
L’initiative bénéficie du soutien financier d’un grand nombre de partenaires, dont le gouvernement des Etats-Unis, les Comités nationaux de l’UNICEF, la Clinton Health Access Initiative (CHAI) et le programme Mothers-to-Mothers (M2M).
Bien que la prévalence du VIH au Kenya ait baissé de façon importante, le nombre de nouvelles infections par an s’élève encore à 22 000 pour les bébés, en raison de la transmission de mère à enfant. En tout, on estime à 1,4 million le nombre de personnes vivant avec le VIH dans ce pays, dont environ 81 000 femmes enceintes.

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Développer les services liés au VIH dans le Libéria d’après-guerre
20 octobre 2010
20 octobre 2010 20 octobre 2010
Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, SAR la princesse Mathilde de Belgique et une mère de triplés à l’hôpital JKF de Monrovia, Libéria. Photo: ONUSIDA
Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, et SAR la princesse Mathilde de Belgique, ambassadrice itinérante de l’ONUSIDA et de l’UNICEF, ont mené à bien une mission de trois jours au Libéria, pays en situation de post-conflit qui s’efforce de développer les services liés au VIH.
«C’est une période critique pour le Libéria. Si nous travaillons ensemble, nous pouvons mettre un coup d’arrêt aux nouvelles contaminations par le VIH » a déclaré M. Sidibé. «Mais si nous laissons passer cette occasion, l’épidémie de SIDA pourrait à nouveau gagner du terrain et faire perdre des vies».
C’est une période critique pour le Libéria. Si nous travaillons ensemble, nous pouvons mettre un coup d’arrêt aux nouvelles contaminations par le VIH.
Michel Sidibé, Directeur exécutif ONUSIDA
Durant leur voyage, M. Sidibé et SAR la princesse Mathilde ont visité plusieurs établissements éducatifs et de santé qui sont à la pointe d’une lutte redynamisée contre le SIDA.
Parmi ces établissements, ils ont visité l’hôpital JFK, dans la capitale Monrovia, qui offre une large gamme de services intégrés en matière de VIH et de santé maternelle. Il dispense des soins prénatals à près de 50 femmes enceintes par mois, notamment le dépistage volontaire ainsi que des conseils et services visant à prévenir la transmission mère-enfant du VIH (PTME). En moyenne, 200 personnes se rendent au centre de traitement antirétroviral de l’hôpital chaque semaine pour recevoir des soins et des traitements.
Obstacles à l’offre de services liés au VIH en milieu rural
Outre les hôpitaux de la capitale, le groupe a également visité l’hôpital Phebe, un établissement rural situé dans la région centrale de Bong. Il offre différents services de soins à près de 329 000 personnes vivant dans quatre comtés. Il est considéré comme l’un des principaux établissements en matière de services liés au VIH : traitements antirétroviraux, dépistage volontaire et conseils, services de PTME et traitement de la tuberculose. Un total de 67 personnes vivant avec le VIH bénéficient de ces services et 35 sont en traitement.
L’éducation est un élément essentiel ; les garçons et les filles doivent être éduqués dans le respect les uns des autres.
SAR la princesse Mathilde
Néanmoins, les centres de santé ruraux font face à des problèmes particuliers dans la fourniture des soins de santé. Par exemple, la machine qui sert à mesurer le taux de CD4 permettant de suivre l’évolution du virus est tombée en panne il y a deux semaines et l’hôpital ne sait pas quand elle pourra être réparée.
« Nous sommes confrontés à de nombreux défis. Nous avons des problèmes de suivi et nous perdons environ un cinquième des personnes séropositives » a déclaré le Dr Garfee Williams, Directeur médical de l’hôpital Phebe. « Cela est dû à de nombreuses raisons : il y a bien sûr des problèmes de discrimination, mais aussi un manque de ressources. Nous n’avons tout simplement pas assez de personnel pour visiter les communautés et dispenser les soins nécessaires ».
Le Libéria souffre d’une épidémie de SIDA généralisée. Selon les dernières données, 35 000 personnes vivaient avec le VIH en 2007 et 2 300 personnes sont mortes d’une maladie liée au SIDA la même année.
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Le Libéria lance un plan d’action national visant à améliorer la santé des femmes et des filles
18 octobre 2010
18 octobre 2010 18 octobre 2010
La présidente du Libéria, Ellen Johnson Sirleaf, SAR la princesse Mathilde de Belgique et le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, à Monrovia, le 18 octobre 2010. Photo: ONUSIDA
Après une guerre civile de 14 ans, le Libéria a été confronté à de nombreux défis qui ont aggravé la vulnérabilité des femmes et des filles face au VIH, notamment la violence liée au sexe, la pauvreté, les déplacements de populations et l’accès limité à l’éducation et aux services de santé.
Les femmes et les filles représentent 58 % des 36 000 personnes estimées vivant avec le VIH au Libéria. La prévalence du VIH parmi les jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans est environ trois fois plus élevée que parmi les jeunes hommes.
La présidente libérienne Ellen Johnson Sirleaf, première femme démocratiquement élue à la tête d’un État africain, a annoncé aujourd’hui un programme national visant à améliorer la santé et le bien-être des femmes et des filles. Lancé en collaboration avec SAR la princesse Mathilde de Belgique, ambassadrice itinérante de l’ONUSIDA et de l’UNICEF, le nouvel Agenda pour l'intensification des mesures concernant les femmes, les filles, l'égalité entre les sexes et le VIH poursuit les objectifs suivants:
- Améliorer la collecte et l’analyse des données afin de mieux comprendre l’impact de l’épidémie de VIH sur les femmes et les filles au Libéria.
- Accélérer l’accès aux services liés à la procréation et au VIH à l’intention des femmes et des filles.
- Accroître les efforts pour mettre un terme à la violence contre les femmes et les filles
Je félicite la présidente Sirleaf pour son adhésion à cet Agenda et pour avoir reconnu et soutenu les ressources naturelles les plus précieuses de son pays : les femmes et les filles.
Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA
L’agenda national du Libéria est basé sur un plan d’action mondial développé par l’ONUSIDA et ses partenaires afin de lutter contre les inégalités entre les sexes et les violations des droits de l’homme, qui exposent davantage les femmes et les filles au risque de contamination par le VIH. S’exprimant à l’occasion d’une campagne de lancement à Monrovia, la présidente Sirleaf a déclaré qu’elle était fière de l’initiative du Libéria, premier pays à lancer cet Agenda.
Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, en visite officielle au Libéria avec la princesse Mathilde et l’UNICEF, a salué les autorités libériennes pour avoir placé le SIDA et les violences sexuelles au cœur des efforts de redressement post-conflit du pays.
« Je félicite la présidente Sirleaf pour son adhésion à cet Agenda et pour avoir reconnu et soutenu les ressources naturelles les plus précieuses de son pays : les femmes et les filles », a déclaré M. Sidibé. « Les femmes sont le pilier de la vie, de la famille, de la communauté et des soins ».
La princesse Mathilde a centré ses remarques sur l’importance essentielle de l’éducation dans la résolution des problèmes de la nation. « L’éducation est liée au bien-être des enfants », a-t-elle insisté. « Elle donne aux femmes la possibilité de devenir économiquement autonomes. Elle leur offre la possibilité de décider des questions qui concernent leur propre vie. Elle leur donne une voix pour défendre leurs propres intérêts ».
Lors de cette mission conjointe de 3 jours au Libéria, qui se terminait aujourd’hui, des réunions ont eu lieu avec de hautes autorités gouvernementales, des associations de personnes vivant avec le VIH et des prestataires médicaux et de santé.
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Les dirigeants du monde se concentrent sur l'élimination de la transmission du VIH de la mère à l'enfant d'ici 2015
21 septembre 2010
21 septembre 2010 21 septembre 2010
Michel Sidibé, lors de son intervention au petit-déjeuner de l'UNICEF. Photo: UNAIDS/Hamilton
L'élimination virtuelle de la transmission du VIH de la mère à l'enfant d'ici 2015 et l'établissement de liens entre les objectifs du Millénaire pour le développement 4 (réduire de la mortalité infantile), 5 (améliorer la santé maternelle) et 6 (combattre le VIH/sida, le paludisme et d'autres maladies) furent au centre des débats d'une session de travail qui s'est déroulée le 21 septembre à New York dans le cadre d'un événement organisé par l'UNICEF, l'OMS et l'ONUSIDA en marge du Sommet sur les OMD.
Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, a déclaré lors de son intervention : « Il faut rompre l'isolement du sida et exploiter les investissements consentis pour la lutte internationale contre le sida afin de progresser dans tous les OMD. »
Cette session de travail réunissait des représentants de haut niveau des pays, des directeurs d'organisations internationales, des représentants de la société civile et des délégués des pays donateurs.
Le VIH demeure une des principales cause de mortalité chez les femmes en âge de procréer à travers le monde. Il est également une cause de mortalité maternelle et de mortalité chez les moins de cinq ans dans plusieurs pays. Bien que l'offre de services éprouvés de prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant a bel et bien éliminé ce type de transmission dans les pays à revenus élevés, ce sont plus de mil enfants dans les pays à revenu faible et intermédiaire qui sont infectés chaque jour par le VIH par transmission durant la grossesse, l'accouchement et l'allaitement au sein.
Chaque année, près de 430 000 enfants naissent avec le VIH et selon un nouveau rapport publié la semaine dernière par l'OMS, l'UNICEF, l'UNFPA et la Banque mondial, le recul de 35 % du taux de mortalité maternelle à travers le monde depuis 1990 est terni par l'existence de difficultés dans de nombreux pays d'Afrique sub-saharienne, surtout à cause du VIH. Au Botswana, la mortalité maternelle a augmenté de 133 % entre 1990 et 2008. Ce chiffre est de 80 % pour l'Afrique du Sud et de 38 % pour le Kenya. Dans certains pays, plus de la moitié des décès maternels est imputable au VIH ; citons par exemple le Botswana (77 %), le Swaziland (75 %), le Lesotho (59 %), le Zimbabwe (53 %) et l'Afrique du Sud (43 %). Ces chiffres soulignent le caractère indivisible des OMD et mettent en évidence les liens entre les OMD 5 et 6.
Comme l'ont rappelé les participants, il existe un consensus entre la communauté internationale et les gouvernement sur la faisabilité de l'intensification de la prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant (PTME) et sur la nécessité d'accélérer cette dernière.
L'ONUSIDA a identifié la PTME parmi les 10 domaines d'action conjointe par les coparrainants de l'ONU. L'appel du Directeur exécutif de l'ONUSIDA en faveur de l'élimination virtuelle de la transmission de la mère à l'enfant est devenu un cri de rassemblement pour la sensibilisation, la mobilisation des ressources et les actions à tous les niveaux.
Lors de la séance, les intervenants ont rappelé que, malgré les progrès remarquables affichés par de nombreux pays, il fallait intensifier les efforts pour offrir les services de PTME à toutes les femmes et à tous les enfants.
Les participants s'accordent à dire que l'élimination effective de la TME va nécessiter un leadership politique continu, l'engagement des pays et l'appui des donateurs. L'élimination de la TME d'ici 2015 requiert également un renforcement des systèmes de soin de santé plus larges et ces deux facteurs dépendront de la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement 4, 5 et 6 et contribueront à celle-ci.
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Diminution d'un tiers des décès maternels dans le monde
15 septembre 2010
15 septembre 2010 15 septembre 2010
Selon le nouveau rapport Trends in maternal mortality publié par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF), le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) et la Banque mondiale, le nombre de mères qui meurent des suites de complications durant la grossesse et l'accouchement est passé de 546 000 en 1990 à 358 000 en 2008, soit une réduction de 34 %.
Malgré cette avancée remarquable, la baisse annuelle est inférieure à la moitié du taux requis pour atteindre l'objectif du Millénaire pour le développement (OMD) de la réduction du taux de mortalité maternelle (nombre de décès pour 100 000 naissances vivantes) de 75 % entre 1990 et 2015. Ce taux devrait être de 5,5 % , alors que la moyenne annuelle actuelle n'est que de 2,3 %.
Le Dr. Margaret Chan, Directeur général de l'OMS, a déclaré : « La baisse au niveau mondial du taux de mortalité maternelle est une nouvelle encourageante. Aucune femme ne devrait mourir à cause d'un accès inadéquat à la planification familiale et aux soins de grossesse et d'obstétrique. »
Dans les pays où la prévalence du VIH est élevée, le sida est devenu une des principales causes de décès pendant la grossesse et après l'accouchement. Certains éléments indiquent également que les femmes vivant avec le VIH sont plus exposées au risque de décès maternel. Selon les estimations, 42 000 femmes enceintes à travers le monde seraient décédées en 2008 à cause du sida. Dans près de la moitié des cas, il s'agissait de décès maternel. La part du VIH est la plus élevée dans l'Afrique sub-saharienne où 9 % des décès maternels étaient liés au sida.
Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, a déclaré : « L'intégration des services de VIH aux soins de santé maternelle, sexuelle et reproductive est une étape essentielle pour prévenir le décès des mères et l'infection des enfants. Le mouvement contre le sida doit être exploité afin d'atteindre une réduction des taux de mortalité maternelle et infantile. »
Le rapport indique que les décès des femmes enceintes sont liés à quatre causes principales : hémorragies lourdes après la naissance, infections, problèmes d'hypertension et avortements réalisés dans des conditions dangereuses. En 2008, ce sont près de 1 000 femmes par jour qui sont mortes de ces complications, plus de la moitié d'entre elles en Afrique sub-saharienne. Le risque qu'une femme dans un pays à revenu faible meure d'une cause liée à la grossesse est près de 35 fois supérieur au risque d'une mère vivant dans un pays à revenu élevé.
Anthony Lake, Directeur exécutif de l'UNICEF, a expliqué : « Pour atteindre l'objectif mondial d'amélioration de la santé maternelle et pour sauver la vie des femmes, nous devons fournir de plus grands efforts pour atteindre celles qui sont le plus exposées. Cela signifie atteindre les femmes dans les zones rurales et dans les foyers plus pauvres, les femmes des minorités ethniques et des groupes indigènes, les femmes vivant avec le VIH et les femmes dans les zones de conflit. »
Ces nouvelles estimations indiquent qu'il est possible de réduire davantage le nombre de décès de femmes. Les pays doivent réaliser des investissements dans les systèmes de santé et dans la qualité des soins.
Pour Thoraya Ahmed Obaid, Directrice exécutive de l'UNFPA : « Chaque naissance doit être sûre et chaque grossesse, désirée. L'absence de soins maternels est une violation des droits de la femme à la vie, à la santé, à l'égalité et à la non-discrimination. »
Les agences des Nations Unies, les donateurs et autres partenaires coordonnent de plus en plus souvent leur assistance aux pays et se concentrent sur ceux où la charge est la plus lourde.
Selon Tamar Manuelyan Atinc, Vice-président chargé du développement humain à la Banque mondiale : « Au vu de la précarité des systèmes de santé dans de nombreux pays, nous devons travailler en étroite collaboration avec les gouvernements, les donateurs, les agences et autres partenaires afin de renforcer ces systèmes. »

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UNICEF : Les OMD en faveur des enfants pourraient être atteints plus vite en mettant l’accent sur les plus défavorisés
07 septembre 2010
07 septembre 2010 07 septembre 2010S’appuyant sur un large éventail d’indicateurs, l’UNICEF pointe des faits alarmants témoignant de disparités croissantes dans la vie des enfants.

Selon de nouvelles données de l’UNICEF publiées aujourd’hui, des millions de vies pourraient être sauvées dans le monde en axant les investissements sur les enfants, les jeunes et les communautés les plus défavorisés. Un telle approche permettrait également de s’attaquer aux disparités croissantes qui accompagnent la progression vers les objectifs du Millénaire pour le développement (OMD).
Ces nouvelles conclusions sont présentées dans deux publications: «Réduire les écarts pour atteindre les objectifs» et «Progrès pour les enfants : Réaliser les OMD avec équité», le rapport phare de l’UNICEF.
Selon l’UNICEF, si d’énormes progrès sont réalisés au niveau international pour atteindre les OMD, il reste encore beaucoup à faire dans les cinq prochaines années. La nature de l’épidémie mondiale de VIH révèle les disparités entre les plus riches et les plus démunis à l’échelle de chaque nation et du globe, ainsi que les conséquences de ces disparités. Par exemple, 20 pays — dont près de la moitié en Afrique subsaharienne — concentrent environ 90 % des femmes dans le monde n’ayant pas accès aux médicaments pour prévenir la transmission du VIH à leurs bébés, selon le rapport de l’OMS, de l’UNICEF et de l’ONUSIDA Vers un accès universel : étendre les interventions prioritaires liées au VIH/sida dans le secteur de la santé (2009).
Nos conclusions bousculent l’opinion traditionnelle selon laquelle il n’est pas productif de concentrer les efforts sur les enfants les plus démunis et les plus défavorisés.
Anthony Lake, Directeur général de l’UNICEF
De surcroît, en dépit de progrès considérables pour fournir une thérapie antirétrovirale aux enfants qui en ont besoin, près des deux-tiers d’entre eux dans les pays à revenus faibles et intermédiaires n’ont toujours pas accès au traitement. Le sida reste la principale cause de décès chez les moins de cinq ans dans les pays à forte prévalence [les pays où le taux de prévalence du VIH est de 10 % ou plus].
L’objectif du Millénaire pour le développement numéro 6 prévoit notamment de stopper la propagation du VIH et d’inverser la tendance d’ici 2015. Selon l’UNICEF, atteindre cet objectif suppose de toucher en priorité les jeunes, et en particulier les adolescentes en Afrique subsaharienne. La grande majorité des nouvelles infections à VIH restent constatées dans cette région qui rassemble plus de 80 % des jeunes de 15 à 24 ans vivant avec le VIH.
Selon le rapport, les fléaux nationaux que sont la maladie, le mauvais état de santé et l’analphabétisme frappant surtout les populations d’enfants les plus pauvres, fournir à ces dernières des services essentiels pourrait fortement accélérer la progression vers les OMD et réduire les disparités au sein des nations.
« Nos conclusions bousculent l’opinion traditionnelle selon laquelle il n’est pas productif de concentrer les efforts sur les enfants les plus démunis et les plus défavorisés », commente Anthony Lake, le Directeur général de l’UNICEF. « Une stratégie axée sur l’équité sera non seulement une victoire morale – juste en théorie – mais surtout, et de manière plus enthousiasmante encore, juste en pratique. »
Right Hand Content
Coparrainants:
Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF)
Multimédia:
Une vidéo et des images haute résolution seront disponibles à l’adresse
www.thenewsmarket.com/unicef (en anglais)
Reportages:
Un rapport de l’ONU montre qu’il faut progresser dans le dépistage et le traitement du VIH pour les enfants et les mères (30 novembre 2009)
Aucun bébé africain ne doit naître avec le VIH à l’horizon 2015 (20 avril 2010)
Contact:
UNICEF Media, New York
Kate Donovan
tel. +1 212 326 7452
kdonovan@unicef.org
UNICEF Media, New York
Janine Kandel
tel. + 1 212 326 7684
jkandel@unicef.org
Publications:
Rapport complet «Progrès pour les enfants : Réaliser les OMD avec équité» (pdf, 3.89Mb) (en anglais)
Étude: «Réduire les écarts pour atteindre les objectifs» (pdf, 229 Kb) (en anglais)
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“Right for you!” Satellite puts young people centre stage at Vienna
22 juillet 2010
22 juillet 2010 22 juillet 2010
The thoughts and voices of young people took centre stage at the Vienna AIDS Conference yesterday as an innovative satellite session explored how they can best protect themselves from HIV. The session was organized by UNAIDS, UNESCO, UNFPA, UNICEF and WHO. It provided an interactive platform for youth from around the world to discuss sexual and reproductive health services and provision of comprehensive information including sexuality education, condom use and HIV counselling and testing.
Called ‘Right for You! Creating Game Changing Strategies for HIV and Young People’, the event was structured around the outcome of an online survey, promoted across varied social media platforms, such as Facebook, Twitter, AIDSspace and Conversations for a better world, to find out what young people really think about how to mount a meaningful and effective personal challenge to HIV. It was moderated by Ms Purnima Mane, United Nations Population Fund (UNFPA) Deputy Executive Director (Programme).
The session explored how to achieve three bold goals for young people:
- Ensure at least 80% of young people in and out school have comprehensive knowledge of HIV.
- Double young people’s use of condoms during their last sexual intercourse.
- Double young people’s use of HIV testing and counselling services.
‘Empowering Young People to Protect Themselves against HIV’, is one of the priority areas of the UNAIDS Outcome Framework 2009-2011. The aim is to reduce new HIV infections among young people by 30% by 2015.
The three goals discussed in yesterday’s satellite are far-reaching and ambitious in scope. They were highlighted in the UNAIDS business case on empowering young people. The business case is an advocacy tool which outlines why UNAIDS has prioritized young people and it recommends that the three results should be achieved in at least 9 of the 17 countries that have largest number of young people living with HIV by 2011, as well as in countries experiencing low and concentrated epidemics.
Those gathered at the event discussed how such results can be achieved and how the necessary good quality programmes can be scaled up at country level. An expert panel that included a youth facilitator, Ishita Chaudhry from India, Dr Doug Kirby, co-author of International Technical Guidance on Sexuality Education: An evidence informed approach for schools, teachers and health educators, Darlington Muyambwa, Programme Manager, SAYWHAT Programme, Zimbabwe , and Shaffiq Essajee, WHO, responded to feedback from participants who expressed their views or asked questions via the web forums.
Exploring ways of empowering young people to protect themselves against HIV is vitally important given latest estimates showing that 15-24 year olds account for some 40% of all adult HIV infections globally. In 2007, far fewer than half of young people around the world had accurate knowledge about HIV.
Additionally, in many parts of the world young people have inadequate access to sexual and reproductive health services and commodities like condoms. Socio-cultural norms can act as barriers to these essential services and commodities which discourage young people from learning about and discussing sex and sexuality and accessing the services. The session explored ways to address these challenges and empower young people to make informed decisions about this key aspect of their lives.
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UNAIDS satellite explores paving the way towards virtual elimination of mother-to-child transmission of HIV
20 juillet 2010
20 juillet 2010 20 juillet 2010
From left: Ambassador Eric Goosby, United States Global AIDS Coordinator; Professor Michel D. Kazatchkine; Executive Director, The Global Fund to Fight AIDS, TB and Malaria; Anthony Lake, Executive Director of UNICEF; Michel Sidibé, Executive Director of UNAIDS; Hiroki Nakatami, Assistant Director General of WHO; at the UNAIDS PMTCT Satellite at the 18th International AIDS Conference in Vienna, Austria on 19 July 2010. Credit: UNAIDS/Heimo Aga
UNAIDS hosted a satellite at AIDS 2010 on preventing mother-to-child transmission of HIV 19 July. It was co-chaired by Antony Lake, Executive Director of UNICEF and Hiroki Nakatani, Assistant Director General of World Health Organization (WHO) and coordinated by Gottfried Hirnschall, Director of the HIV department (WHO). Opening remarks were delivered by Michel Sidibé, Executive Director of UNAIDS and Michel Kazatchkine, Executive Director of the Global Fund to Fight AIDS, TB and Malaria, and Ambassador Eric Goosby, United States Global AIDS Coordinator.
The call to eliminate mother-to-child transmission of HIV was first made by UNAIDS Executive Director Michel Sidibé and he has since been joined by leaders of nations, heads of multilateral, bilateral, regional and national bodies, presidents of foundations, members of civil society, and even captains of football teams in the FIFA 2010 World Cup.

From left: Professor Michel D. Kazatchkine; Executive Director, The Global Fund to Fight AIDS, TB and Malaria; Anthony Lake, Executive Director of UNICEF; Michel Sidibé, Executive Director of UNAIDS; Hiroki Nakatami, Assistant Director General of WHO; at the UNAIDS PMTCT Satellite at the 18th International AIDS Conference in Vienna, Austria on 19 July 2010. Credit: UNAIDS/Heimo Aga
Addressing the satellite, Mr Sidibé noted that many African countries like Botswana, Namibia and Swaziland are already leading the way towards virtual elimination if mother-to-child transmission, and many others are close behind.
This groundswell of support is lending hope to the possibility that transmission of HIV from mothers to children can be virtually eliminated in the highest-burden countries by 2015. At the same time, the WHO has issued new recommendations on the use of antiretroviral drugs for treating pregnant women and preventing HIV infection in infants and HIV and infant feeding. The main purpose of the new recommendations is to improve maternal and child survival by drastically reducing risk to around 5%, including in breastfeeding populations.
WHO, UNICEF, UNFPA and UNAIDS have developed a PMTCT strategic vision through the UNAIDS Outcome Framework for 2009-2011, aiming at defining joint commitment to support scale up of PMTCT of HIV services and integration with maternal, newborn and child and reproductive health services.
A long way to go
Despite this momentum, many nations have a long way to go. The majority of pregnant women in low- and middle-income countries do not know their HIV status. This knowledge has risen from 7% in 2004 to 21% in 2008. Also, the majority of HIV-positive pregnant women who need antiretrovirals (ARVs) for preventing transmission of the virus to their child. Only 45% of women in need of ARVs received it in 2008, although this is up from 10% in 2004.

UNAIDS PMTCT Satellite at the 18th International AIDS Conference in Vienna, Austria on 19 July 2010. Credit: UNAIDS/Heimo Aga
The quadrupling of the proportion of women receiving this important service is good news. But children continue to be left behind. Around 32% of infants born to HIV-positive mothers received antiretroviral for PMTCT in 2008, up from 20% in 2007 and 6% in 2004.
Update
Yesterday’s satellite provided an update on global commitments to virtual eliminate mother-to-child transmission of HIV. Participants highlighted key policy and operational considerations in implementing comprehensive PMTCT services integrated with maternal health and family planning services, including the WHO 2009 guidelines on ARV drugs for treating pregnant women and preventing HIV infection in infants which were reviewed by Nathan Shaffer of WHO.
To put theory into perspective country experience was shared by Mpolai Moteetee, the PMTCT focal point in Lesotho's Ministry of Health and Social Welfare Family Health Division who spoke of the experience of rapid scale-up of PMTCT services in Lesotho.
Marie Deschamps of GHESKIO (Groupe Haïtien d’Étude du Sarcome de Kaposi et des Infectieuses Opportunistes) presented on the importance of integration of broad range of services of maternal health, family planning, PMTCT, and HIV treatment for maternal and child survival
Lilian Mworeko of ICW (International Community of Women with HIV/AIDS) Uganda shared her personal perspective as an activist and a person living with HIV.
Mother-Baby Pack
UNICEF, in collaboration with WHO and global partners, has developed an innovative simple, user-friendly and affordable packaging mechanism to deliver PMTCT preventive medications, the Mother-Baby Pack (MBP). Chewe Luo, a UNICEF Senior Advisor, presented the Pack which contains medicines for prophylaxis, ARVs and Co-trimoxazole, for the mother and for the infant in line with WHO 2010 PMTCT Guidelines. It also intends to help streamline procurement and supply management of PMTCT medicines.
The Global Fund has also declared preventing mother-to-child transmission (PMTCT) a priority and is currently assessing the possibility of reprogramming existing grants to accelerate scale-up in 20 countries (Angola, Botswana, Burundi, Cameroon, Côte d'Ivoire, the Democratic Republic of Congo, Ethiopia, Ghana, Kenya, Lesotho, Mozambique, Malawi, Namibia, Nigeria, South Africa, Swaziland, Tanzania, Uganda, Zambia and Zimbabwe).
Caroline Ryan of PEPFAR shared how their efforts will contribute towards virtual eiliminaiton. PEPFAR II has aligned its target to the UNGASS targets aiming to provide PMTCT services to 80% of all pregnant women living with HIV and exposed infants in their country programmes. All these commitments fall within the context of integrated programming for improved maternal and child health and survival coordinated with current US Global Health Initiative.
Closing remarks at the session were delivered by Antony Lake and Hiroki Nakatani.
Right Hand Content
Publications:
UNAIDS Outlook Report 2010 (pdf, 6 Mb)
UNAIDS Outcome Framework 2009-2011 (pdf, 388 Kb)