
Feature Story
L'ONUSIDA et les Villages du Millénaire joignent leurs forces pour protéger les enfants de l'infection à VIH en Afrique
21 septembre 2009
21 septembre 2009 21 septembre 2009
UNAIDS Executive Director Michel Sidibé and Prof. Jeffrey Sachs, Director of the Earth Institute, signing the agreement. 21st September, New York.
Credit: UNAIDS/B.Hamilton
L'ONUSIDA et le projet Villages du Millénaire ont signé un accord à New York, afin d'intensifier les efforts visant à éliminer la transmission mère-enfant du VIH en Afrique. Ce partenariat a pour but d'aider l'administration locale à créer des « zones sans transmission de la mère à l'enfant » dans 14 villages du Millénaire répartis dans 10 pays africains.
Le projet Villages du Millénaire, un partenariat entre l'Institut de la Terre de l'Université de Columbia, Promesse du Millénaire et le PNUD, cherche à éliminer la pauvreté en se concentrant sur les régions rurales d'Afrique. La nouvelle initiative utilisera les infrastructures, le potentiel humain et les ressources techniques existant dans les villages, pour développer rapidement des services de santé centrés sur les familles et les communautés et ayant pour mission de mettre un terme aux infections par le VIH chez les enfants.
Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, M. Michel Sidibé, et le Pr Jeffrey Sachs, Directeur de l'Institut de la Terre, ont signé un accord en présence de dirigeants d'entreprises et de leaders africains. La cérémonie s'est tenue sous l'égide de M. Yoweri Museveni, Président de l'Ouganda, et M. Abdoulaye Wade, Président du Sénégal.
« Je salue ce partenariat dont l'objectif est de protéger les mères et leurs enfants contre le VIH. Cette initiative va mobiliser des ressources et engendrer une volonté politique, qui permettront de sauver la vie de très jeunes enfants et d'aboutir à une génération d'enfants africains qui naîtront sans le VIH », a déclaré le Président Wade.

(L to R): President Abdoulaye Wade of Senegal, UNAIDS Executive Director Michel Sidibé, Prof. Jeffrey Sachs, Director of the Earth Institute and President Yoweri Museveni of Uganda.
Credit: UNAIDS/B.Hamilton
Parmi les soutiens à l'initiative qui ont assisté à la signature de cet accord figuraient le Dr Lydia Mungherera, une militante ougandaise de la prévention du VIH représentant les organisations VIH+ et TASO, la Directrice exécutive de l'UNICEF, Mme Ann M. Veneman, S.E. la Première Dame d'Ethiopie, Mme Azeb Mesfin, le Ministre de la Santé du Nigeria, le Pr Babatunde Osotimehin, et le Ministre de la Santé de l'Afrique du Sud, le Dr Aaron Motsoaledi.
Chaque jour, 1200 enfants âgés de moins de 15 ans sont infectés par le VIH, 90% de ces infections se produisant en Afrique subsaharienne. Selon M. Sidibé, « il y a eu moins de 100 cas de transmission mère-enfant (TME) en 2007 dans l'ensemble de l'Europe occidentale, alors que ce nombre s'élevait à 370 000 en Afrique subsaharienne ».
Les priorités essentielles exposées dans le protocole d'accord comportent des mesures visant à éviter les infections à VIH chez les femmes en âge d'avoir des enfants et les grossesses non désirées chez les femmes déjà infectées. Par ailleurs, d'autres mesures portent sur un accès accru aux services de soins prénatals, le dépistage du VIH et les services de conseil pour les femmes enceintes, et un accès élargi aux services de prévention et de traitement du VIH pour les enfants.
L'accord permettra d'associer la stratégie multisectorielle et scientifique de développement et de soins primaires du projet Villages du Millénaire à l'expertise de l'ONUSIDA dans le domaine des stratégies de prévention centrées sur les communautés et les familles, dans le but de créer des « zones sans TME » dont les résultats seront évalués par les deux entités.

Executive Director of UNICEF, Ms Ann M. Veneman, South African Minister of Health, Dr. Aaron Motsoaledi, and UNAIDS Executive Director Michel Sidibé.
Credit: UNAIDS/B.Hamilton
« Nous espérons que la mise en place de ‘zones sans TME’ dans les Villages du Millénaire constituera un modèle utilisable dans toute l'Afrique, un modèle dans lequel les communautés s'impliquent, les adultes et les jeunes sont des partenaires actifs, et les enfants naissent sans infection à VIH », a déclaré M. Sidibé.
En 2007, 2 millions d'enfants âgés de moins de 15 ans vivaient avec le VIH, contre 1,6 million en 2001, et moins de 15% des enfants nécessitant un traitement y avaient accès. En Afrique subsaharienne, un tiers seulement des femmes enceintes séropositives bénéficient d'un traitement antirétroviral pour empêcher la transmission de l'infection à leurs nourrissons, contre près de 100% en Europe occidentale.
Avec 14 sites répartis dans 10 pays d'Afrique subsaharienne, le projet Villages du Millénaire travaille avec l'administration locale à la mise en place d'un système modèle de soins de santé primaires, qui couvrira environ 500 000 personnes.
Les villages travaillent sur un système modèle de soins de santé primaires et intègrent éducation, nutrition et développement économique. Les systèmes de soins de santé primaires sont caractérisés par : la gratuité des services sur le lieu des soins ; des agents de santé communautaires professionnels et formés ; un réseau d'établissements de soins primaires dotés du personnel approprié ; l'accès à un réseau de télécommunications mobiles et à des services de transport d'urgence pour faciliter l'orientation des patients ; un hôpital local de référence pour la prise en charge des soins moins importants. Le système comporte une plate-forme de suivi et d'évaluation capable d'évaluer rapidement l'adéquation, la mise en oeuvre et les effets des services de conseil et de dépistage du VIH et des services de prévention centrés sur les familles.
L'ONUSIDA et les Villages du Millénaire joignent
Coparrainants:
Partenaires:
Reportages:
Le vice-président d’Afrique du Sud se fait l’écho des priorités de l’ONUSIDA lors de la Conférence internationale sur le sida (20 juillet 2009)
Lesotho : les bébés préservés du VIH sont cause d’espoir (16 juillet 2009)
Centre de presse:
L’ONUSIDA demande que la transmission mère-enfant du VIH soit virtuellement éliminée d’ici à 2015 (21 maI 2009)
Des experts du développement soulignent d'importants progrès en matière de santé maternelle et infantile et une diminution des décès dus au paludisme et au sida dans les pays les plus pauvres (23 septembre 2008) (en anglais)
Publications:
Prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant (pdf, 222 Kb.) (en anglais)
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Feature Story
Unis pour l'UNICEF : la visite de joueurs de Manchester United en Malaisie axée sur la question du VIH et des droits des enfants vulnérables
27 août 2009
27 août 2009 27 août 2009Une version de ce reportage a été initialement publiée sur UNICEF.org

Conversation animée entre Ryan Giggs, Ambassadeur de l'UNICEF pour le Royaume-Uni et joueur de Manchester United, et un adolescent réfugié dont les parents viennent du Myanmar et qui occupe son temps libre comme entraîneur de football auprès de jeunes réfugiés en Malaisie.
Photo: UNICEF Malaisie
Les joueurs vedettes de Manchester United, Ryan Giggs, Patrice Evra et Federico Macheda, accompagnés du Directeur général de la Fondation Manchester United, M. John Siels, ont pris du temps, en marge de la tournée d'avant-saison de leur club en Asie à la mi-juillet, pour défendre les droits des enfants vulnérables et des enfants touchés par le VIH en Malaisie.
Les stars du football ont visité les locaux de Vivre positif, un programme dirigé par la fondation communautaire Pink Triangle. Les joueurs ont passé du temps avec dix jeunes issus de divers milieux défavorisés, notamment des enfants de familles touchées par le VIH, des enfants dont les parents sont des professionnel(le)s du sexe ou des consommateurs de drogues, ainsi que des enfants des rues et de jeunes réfugiés.
En dépit des progrès de la Malaisie en matière de santé infantile et d'éducation, de nombreux enfants vivent encore en marge de la société, victimes de discrimination, de stigmatisation et de préjugés. Ces enfants marginalisés appartiennent à la catégorie de population la plus exposée au risque d'infection par le VIH.
Une sombre réalité pour les enfants
Les joueurs et les jeunes de Vivre positif ont eu une conversation chaleureuse au cours de laquelle ces derniers ont fait part de leurs sentiments, de leurs rêves et de leurs expériences au quotidien, révélant ainsi la sombre réalité des jeunes affectés par le VIH, la consommation de drogues, la violence, l'exploitation et les déplacements de population.
M. Giggs s'est entretenu avec Asha (nom fictif), 15 ans, dont le père est mort d'une maladie liée au sida. Asha s'est souvenue du jour où sa mère lui a révélé son statut sérologique.
« Lorsque ma mère m'a dit qu'elle était séropositive, j'ai paniqué et je ne savais pas quoi faire », a-t-elle raconté. « Je ne pouvais pas l'accepter. »
Après la mort de son père, Asha et sa mère ont dû quitter leur logement et leur communauté à cause de la stigmatisation et de la discrimination liées au sida. « Après la mort de mon père, tout le monde s'est mis à haïr ma mère, à lui faire du mal », a-t-elle poursuivi.
Un traitement juste et équitable

Photo: UNICEF Malaysia
Avec cette visite, les joueurs de Manchester United veulent mettre en lumière la réalité du VIH, aider à contrer les préjugés et la stigmatisation auxquels sont confrontés les enfants marginalisés et plaider pour que ces enfants bénéficient des mêmes droits que les autres enfants.
En rendant visite à ces enfants aujourd'hui et en leur apportant notre soutien, nous espérons envoyer un message fort, à savoir, que tous les enfants, quel que soit leur milieu d'origine, l'endroit où ils vivent ou leur statut sérologique vis-à-vis du VIH, doivent être traités de manière équitable.
Ryan Giggs, footballeur, club de Manchester United
« Il est tragique d'entendre à quel point les enfant marginalisés et les enfants affectés par le VIH souffrent de la stigmatisation », a déclaré M. Giggs. « En rendant visite à ces enfants aujourd'hui et en leur apportant notre soutien, nous espérons envoyer un message fort, à savoir, que tous les enfants, quel que soit leur milieu d'origine, l'endroit où ils vivent ou leur statut sérologique vis-à-vis du VIH, doivent être traités de manière équitable. »
L'UNICEF travaille avec le Gouvernement et les partenaires à contrer la discrimination, protéger les enfants, réduire la stigmatisation et sensibiliser au VIH, notamment à la prévention dans un pays où, selon les estimations, 80 000 personnes vivent avec le virus.
Contrer la stigmatisation est essentiel
« Lutter contre la stigmatisation constitue une mesure essentielle pour la protection des enfants marginalisés », a déclaré M. Evra. « Pour ce faire, nous devons intégrer les vérités concernant le virus : on n'attrape pas le VIH en jouant en des enfants séropositifs. »

Credit: UNICEF Malaysia
La visite des footballeurs constitue le dernier événement en date organisé dans de cadre d'un partenariat innovant, « Unis pour l'UNICEF », qui associe depuis dix ans Manchester United et l'UNICEF, et qui met en lumière la participation permanente du club à la campagne mondiale de l'UNICEF « Unissons-nous pour les enfants, contre le sida ». L'UNICEF est un organisme coparrainant de l'ONUSIDA.
Depuis 1999, ce partenariat a permis de collecter plus de 3,75 millions de dollars, dont plus d'un million et demi d'enfants ont bénéficié dans le monde. En 2007, le club a fait un don de plus de 150 000 dollars à l'UNICEF en Malaisie, destiné à financer des programmes de prévention du VIH chez les jeunes.
« Les solutions durables pour la prochaine génération doivent aborder à la fois la protection contre le VIH et la protection des droits de l'enfant », a déclaré Youssouf Oomar, Représentant de l'UNICEF en Malaisie. « Ces droits ne sont pas réservés à quelques privilégiés, ils concernent chaque enfant, quel que soit son identité, son statut sérologique vis-à-vis du VIH, son lieu de résidence ou son sexe. ».
Le 10e anniversaire du partenariat « Unis pour l'UNICEF » coïncide cette année avec le 20e anniversaire de la Convention relative aux droits de l'enfant.
Unis pour l'UNICEF : la visite de joueurs de Manc
Coparrainants:
Partenaires:
Unissons-nous pour les enfants, contre le sida (en anglais)
Unis pour l'UNICEF (en anglais)
Vivre positif (en anglais)
Reportages:
Des pairs éducateurs sensibilisent au VIH à travers le sport à Trinité et Tobago (3 juin 2009)
La prévention du sida enseignée aux jeunes Guinéens par l'UNICEF (16 avril 2009)
UNICEF: Au Rwanda, les communautés offrent une grande « famille » aux orphelins (9 mars 2009)
Enfants et sida : troisième bilan de la situation (1 decembre 2008)
Multimédia:
Reportage photos de l'UNICEF sur le VIH/sida pédiatrique en Zambie
Publications:
Enfants et sida : Troisième bilan de la situation 2008 (pdf, 1.90 Mb.) (en anglais)
Enfants et sida : Troisième bilan de la situation 2008, résumé (pdf, 2.71 MB.)
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Thailand’s Mplus: HIV services delivered in style

13 décembre 2022

Feature Story
More needs to be done to help young people most at risk of HIV infection
10 août 2009
10 août 2009 10 août 2009
Credit: UNAIDS/O.O'Hanlon
In general, HIV prevention services in the Asia region are currently not reaching young people who are most at risk of infection, which include those who inject drugs, who engage in unprotected male to male sex and those involved in sex work and their clients. In order to address this situation the Asia Pacific Regional UN Coordination Group on Most at Risk Young People hosted a symposium at the IX International Congress on AIDS in Asia and the Pacific.
According to epidemic models presented in the 2008 AIDS in Asia Commission report, over 95% of all new HIV infections in the Asia region occur among such most at risk young populations. However, over 90% of resources for young people as a group are spent on low-risk youth, who represent less than 5% of infections.
Entitled "HIV prevention and most at risk young people", the event was sponsored jointly by UNFPA, UNICEF, UNESCO, UNAIDS, UNDP, WHO and is supported by 7Sisters, the Coalition of Asia Pacific Regional Networks on HIV/AIDS. It examined, among other issues, how the specific needs of most at risk young people should be addressed, what works and what doesn't and how partnerships between youth, NGOs and government can be strengthened.
The symposium discussed the nexus of unsafe sexual behaviours among most at risk young people where a number of such practices coexist in the same environment. Sex work, drug use and unprotected sex with multiple partners can all occur in the same social network. Therefore, participants looked at an approach which addresses a multiplicity of needs, meshing and coordinating previously implemented programmes and ensuring a youth-friendly approach.
A comprehensive, evidence-informed response, it was argued, requires firm commitment from donors and governments to address the specific needs of most at risk young people, and an examination of the contexts in which these risks occur. The engagement of this group in developing the policies, programmes and processes that directly affect and benefit them is seen as a prerequisite. Young people played an active and central role in this event as the practical aspect of exactly how to get youth involved in decision making was explored.
Specific objectives of the meeting also included promoting awareness among policy makers and programme planners on the urgent need for HIV prevention for most at risk young people and encouraging increased collection, analysis and use of data on this key group to support advocacy efforts and inform budget allocation priorities. Sharing experience of programming in this area, both positive and not so positive, was on the agenda too.
Among those taking part in the event were the UNFPA's Deputy Executive Director (Programme), Purnima Mane. UNESCO’s Jan de Lind van Wijngaarden, and UNICEF’s Margaret Sheehan spoke on behalf of the Asia Pacific Regional UN Coordination Group on Most at Risk Young People. James Chau, member of the AIDS2031 initiative, UNAIDS Goodwill Ambassador and Chinese television presenter facilitated the panel discussion. The panel also involved representatives of the medical profession, NGOs, health ministries and representatives of young people involved in sex work, drug use and male to male sex.
More needs to be done to help young people most a
IX International Congress on AIDS in Asia and the Pacific
Cosponsors:
Partners:
7Sisters, the Coalition of Asia Pacific Regional Networks on HIV/AIDS
Feature stories:
International Harm Reduction conference opens in Bangkok (20 April 2009)
OPINION: HIV and drugs: two epidemics - one combined strategy (20 April 2009)
Swing and Sisters: HIV outreach to sex workers in Thailand (19 March 2009)
Injecting drug use and HIV: Interview with UNAIDS Team Leader, Prevention, Care and Support team (11 march 2009)
OPINION: Silence on harm reduction not an option (11 March 2009)
Spotlight: men who have sex with men and HIV (16 February 2009)
Hidden HIV epidemic amongst MSM in Eastern Europe and Central Asia (26 January 2009)
HIV prevention hampered by homophobia (13 January 2009)
Publications:
UNAIDS Action Framework: Universal Access for Men who have Sex with Men and Transgender People (pdf, 323 Kb.)
Framework for monitoring and evaluating prevention programmes for most-at-risk-populations (pdf, 1.49 Mb.)
Policy Brief: HIV and Sex between men (pdf, 277 Kb.)
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Les Coparrainants de l’ONUSIDA arrivent en force pour le 9ème ICAAP
09 août 2009
09 août 2009 09 août 2009
Les 10 Coparrainants de l’ONUSIDA démontrent une forte présence alors que des milliers de délégués convergent vers Bali, Indonésie, pour partager idées, connaissances, meilleures pratiques, enseignements tirés et résultats de recherches dans le cadre du 9ème Congrès international sur le sida en Asie et dans le Pacifique (ICAAP).
Les Coparrainants font partie intégrante de la riposte des Nations Unies à l’épidémie mondiale de sida, et l’ONUSIDA rassemble leurs efforts et leurs ressources.
Faisant écho au thème du Congrès, ‘Responsabiliser les individus – renforcer les réseaux’, les Coparrainants organisent et présentent des symposiums, des ateliers de développement des compétences et des réunions satellites qui réunissent nombre de participants issus de tout un éventail de disciplines, dans le but d’aider à établir et à maintenir des partenariats pour soutenir la riposte au sida dans la région.
Plusieurs événements sont des initiatives conjointes des Coparrainants. Par exemple, le symposium sur la ‘prévention du VIH et les jeunes les plus à risque’, qui se tient le 10 août, est parrainé par l’UNFPA, l’UNICEF, l’UNESCO, le PNUD, l’OMS et l’ONUSIDA. Le symposium, organisé par le Groupe de coordination des Nations Unies pour la région de l’Asie et du Pacifique sur les jeunes les plus exposés au risque d’infection, se penche sur les besoins spécifiques à cette population qui n’est, en général, pas atteinte par les services de prévention du VIH. Cela comprend les consommateurs de drogues injectables, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, et les professionnel(le)s du sexe et leurs clients. Des représentants de ces groupes participeront également à la discussion en panel – un nouvel exemple de la manière dont les activités des Coparrainants au Congrès entendent impliquer les populations clés.
Parmi d’autres exemples des activités des Coparrainants, on citera notamment la collaboration du PNUD, de l’OIT et de l’ONUSIDA (avec l’Initiative conjointe des Nations Unies sur la mobilité et le VIH/sida en Asie du Sud-Est) à l’occasion d’un symposium qui se tiendra le 12 août, intitulé ‘L’impact de la crise financière sur la migration de la main-d’œuvre et le VIH’, où ils apporteront leur expertise respective concernant cette question pressante au niveau international. Le HCR, avec l’ONUSIDA, organise une session satellite le 12 août, qui s’intitule ‘Opportunités et défis de la lutte contre le VIH parmi diverses populations humanitaires’. Le PAM utilisera une session satellite, le 11 août, pour étudier le rôle vital de la nutrition et de la sécurité alimentaire pour les personnes vivant avec le VIH et, en compagnie de ses partenaires, réfléchira aux ‘Modèles destinés à intégrer la nutrition et la sécurité alimentaire dans les soins, le soutien et l’appui en matière de VIH dans la Région de l’Asie : Opportunités et défis’.
La Banque mondiale fait également la promotion, le 10 août, du film Suee (Aiguille) par la lauréate du festival du film de Cannes, Sai Paranjpye, qui traite de la vie des consommateurs de drogues injectables et de la stigmatisation liée au sida à laquelle ils sont confrontés. Le film est issu d’une compétition organisée par le Development Marketplace pour la région de l’Asie du Sud, un programme de subvention dirigé par la Banque et appuyé par une gamme de partenaires dont l’ONUSIDA, l’UNICEF, l’ONUDC et le PNUD.
Une multitude d’autres activités menées par les Coparrainants se tiennent au cours des cinq jours du Congrès, et plusieurs de ces événements seront décrits sur le site web de l’ONUSIDA au fur et à mesure de la progression des travaux de l’ICAAP.
L’ONUSIDA et ses 10 Coparrainants s’emploient à apporter un soutien technique aux pays pour les aider à mettre en œuvre leurs plans nationaux de lutte contre le sida. Une ‘répartition des tâches’ oriente l’appui technique fourni pour améliorer la coordination, éviter les chevauchements et dispenser la meilleure assistance disponible. Chacun des organismes coparrainants est chef de file dans au moins un domaine technique. Ces organisations sont les suivantes :
Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR)
Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF)
Programme alimentaire mondial (PAM)
Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD)
Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA)
Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC)
Organisation internationale du Travail (OIT)
Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO)
Les Coparrainants de l’ONUSIDA arrivent en force
Coparrainants:
Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR)
Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF)
Programme alimentaire mondial (PAM)
Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD)
Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA)
Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC)
Organisation internationale du Travail (OIT)
Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO)
Organisation mondiale de la Santé (OMS)
Reportages:
Réunion du Comité des Organismes coparrainants de l’ONUSIDA (6 avril 2009)
Liens externes:
Le 9ème Congrès international sur le sida en Asie et dans le Pacifique (en anglais)
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Données actualisées sur les traitements – Juillet 2009
23 juillet 2009
23 juillet 2009 23 juillet 2009D'après les données préliminaires rassemblées par l'OMS, l'ONUSIDA et l'UNICEF, le nombre de personnes bénéficiant d'un traitement antirétroviral dans les pays à faibles revenus et à revenus intermédiaires était estimé à 4 millions à la fin de l'année 2008, contre 3 millions en 2007 et 400 000 en 2003. Près de 285 000 enfants ont bénéficié en 2008 de programmes de traitements pédiatriques par antirétroviraux, ce qui représente une augmentation de 45% par rapport à l'année précédente. En Afrique subsaharienne, près de 3 millions de personnes avaient accès aux traitements en 2008, soit une augmentation de 38% par rapport à 2007.
Ces chiffres ainsi que d'autres résultats — présentés au Cap (lien vers la présentation si vous le trouvez) à l'occasion de la conférence de la Société internationale du sida — sont basés sur une analyse des données collectées dans 127 pays à faibles revenus et à revenus intermédiaires. L'OMS, l'ONUSIDA et l'UNICEF, en collaboration avec les pays concernés, travaillent encore à finaliser cette analyse. Les résultats définitifs sur l'accès aux traitements antirétroviraux seront publiés dans le rapport d'activité « Vers un accès universel » de septembre 2009, accompagnés d'une analyse approfondie de diverses actions sur le VIH/sida dans le secteur de la santé.
D'importants progrès ont été réalisés concernant l'accès aux traitements dans les pays à faibles revenus et à revenus intermédiaires. Certains pays ont déjà atteint leurs objectifs concernant l'accès universel aux traitements. Dans d'autre pays en revanche, le rythme des progrès en matière d'accès universel est insuffisant pour que ces pays atteignent les objectifs nationaux fixés pour 2010.
Plusieurs facteurs entravent les progrès nécessaires : des systèmes de santé fragiles, fragmentés et insuffisamment décentralisés, une mauvaise intégration des services de santé, un accès insuffisant aux services de conseil et de dépistage du VIH, une stigmatisation et une discrimination omniprésentes. De plus, ces obstacles sont aggravés par la récente crise économique. L'OMS, l'UNICEF et l'ONUSIDA, avec leurs partenaires et les responsables de la mise en œuvre des programmes, travaillent à l'élaboration de mesures, afin que les pays puissent surmonter ces obstacles.
« Vers un accès universel » est un rapport annuel de suivi de la riposte au VIH/sida dans le secteur de la santé. Vous pouvez accéder au rapport 2008 en cliquant sur le lien suivant.
Données actualisées sur les traitements – Juillet
Coparrainants:
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Un diagnostic et un traitement précoces préservent les nourrissons d’une mort liée au sida
27 mai 2009
27 mai 2009 27 mai 2009Une version de ce reportage a été initialement publiée sur unicef.org
La vidéo d’Unissons-nous pour les enfants, contre le sida, intitulée Loud and Clear, montre à quel point le diagnostic précoce du VIH chez les nourrissons peut sauver des vies.
Bien des nourrissons dans le monde entier meurent en vain parce qu’ils ne sont pas soumis suffisamment tôt à un dépistage du VIH et qu’ils ne bénéficient pas d’un traitement s’ils sont porteurs du virus. Sans traitement, la moitié de l’ensemble des enfants séropositifs au VIH décéderont avant leur deuxième anniversaire, et un tiers avant le premier.
Pour contribuer à lutter contre cette situation, une nouvelle vidéo saisissante, lancée dans le cadre de la campagne Unissons-nous pour les enfants, contre le sida, montre à quel point le dépistage et le traitement précoces permettent de sauver la vie des nourrissons porteurs du VIH.
Comme l’indique la vidéo intitulée Loud and Clear (Cinq sur cinq), les nourrissons chez qui on a diagnostiqué le virus et qui reçoivent un traitement au plus tôt ont une chance bien plus élevée de survivre que ceux qui ne subissent pas de test et ne bénéficient d’aucun traitement. Des recherches montrent que si les nouveau-nés sont soumis à un dépistage à six semaines et reçoivent un traitement au cours des 12 premières semaines de leur vie, la mortalité infantile due au sida peut diminuer de 75%, ce qui représente une réduction considérable.
Pourtant, d’après un rapport publié l’année dernière par l’UNICEF, l’ONUSIDA et l’OMS, en 2007, seuls 8% des enfants nés de mère séropositive ont subi un test avant l’âge de deux mois. Les mères peuvent également contribuer à prévenir la transmission du VIH – et à préserver leur santé – en se soumettant à un test et en se faisant soigner pendant leur grossesse.
Accès aux soins et au traitement
Depuis le lancement en 2005 de la campagne mondiale Unissons-nous pour les enfants, contre le sida, des progrès considérables ont été accomplis dans l’élargissement de la prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant et dans la fourniture de traitements pédiatriques pour les nouveau-nés séropositifs.
En 2007, un tiers des femmes enceintes séropositives ont bénéficié d’un traitement antirétroviral pour prévenir la transmission du virus à leur enfant, contre seulement 10% en 2004.
Néanmoins, dans les pays en développement, le nombre de femmes enceintes connaissant leur statut VIH est bien trop faible, de même que le nombre de femmes qui sont soumises à un dépistage et bénéficient d’un traitement, autant d’éléments qui sont fondamentaux pour la mère et l’enfant. Pourtant, la plupart des femmes enceintes chez qui on a diagnostiqué le VIH n’ont pas accès aux soins et aux traitements essentiels, notamment aux antirétroviraux.
« Les mères devraient avoir accès aux tests de dépistage et aux médicaments nécessaires pour protéger leur enfant et elles-mêmes », explique Dr Doreen Mulenga, conseillère principale de l’UNICEF sur le VIH/sida. « Les antirétroviraux peuvent considérablement réduire le risque qu’un enfant contracte le virus VIH de sa mère. »
Enfants en danger
Les enfants supportent une très lourde charge liée au virus. Des estimations de l’ONUSIDA et de l’OMS indiquent que pour la seule année 2007, 370 000 jeunes de moins de 15 ans ont été infectés, soit environ 1 000 par jour, et 270 000 sont décédés, avant cinq ans pour la plupart. La même année, moins de 200 000 jeunes vivant avec le VIH ont bénéficié d’un traitement antirétroviral. En outre, de récentes études indiquent que l’âge moyen auquel les enfants commencent ce traitement se situe entre cinq et neuf ans, ce qui est souvent trop tard pour en tirer les effets optimum.
De grands progrès en Zambie
À Lusaka, la capitale de la Zambie, les programmes vitaux du dispensaire Chelstone permettent de traiter les femmes enceintes vivant avec le VIH et les aident à prévenir la transmission du virus à leur enfant. La Zambie a réalisé de grands progrès en développant de tels programmes, qui comprennent des tests VIH pendant la grossesse, l’administration de traitements antirétroviraux aux femmes enceintes séropositives et d'antibiotiques et d'antirétroviraux prophylactiques aux nouveau-nés exposés au VIH in utero, et le diagnostic et le traitement précoces des nourrissons.

Maureen Sakala, chez qui on a diagnostiqué le VIH pendant la grossesse, s'entraîne à préparer un médicament antirétroviral prophylactique pour son nouveau-né, Christopher, que la sage-femme Grace Kayumba tient dans ses bras, au dispensaire Chelstone de Lusaka (Zambie).
Photo: UNICEF/NYHQ2009-0307/Nesbitt
Christopher est né récemment au dispensaire. Sa mère, Maureen Sakala, vit avec sa propre mère, des frères et sœurs et 12 enfants orphelins – dont les enfants de son frère, mort d’une maladie associée au sida.
Mme Sakala a appris qu’elle était séropositive au cours d'un examen médical anténatal. Elle participe au programme de prévention proposé par le dispensaire, où elle a appris à administrer des antirétroviraux à Christopher pendant les sept premiers jours suivant sa naissance, à titre de mesure prophylactique contre l’infection à VIH. Le fait que la Zambie ait réussi à renforcer ses services de santé maternelle, néonatale et infantile augmente considérablement les chances de survie de ce petit garçon.
Prévenir le décès des mères et les infections à VIH des nourrissons constitue l’un des huit domaines prioritaires définis par l’ONUSIDA et ses Coparrainants pour la période 2009 – 2011 dans le document intitulé Une action conjointe en vue de résultats : Cadre de résultats de l’ONUSIDA, 2009 – 2011 (disponible en anglais).
En élargissant l'accès au dépistage et au traitement contre le VIH, des partenaires du monde entier s’emploient à protéger des nouveau-nés comme Christopher, et leur mère, des effets dévastateurs du sida.
Un diagnostic et un traitement précoces préserven
Coparrainants:
Partenaires:
Unissons-nous pour les enfants, contre le sida
Reportages:
Le diagnostic précoce du VIH chez les nourrissons permet de sauver des vies au Malawi (1 décembre 2008) (en anglais)
UNICEF: Au Rwanda, les communautés offrent une grande « famille » aux orphelins (9 mars 2009)
Enfants et sida : troisième bilan de la situation (01 December 2008)
Multimédia:
La vidéo d’Unissons-nous pour les enfants, contre le sida, intitulée Loud and Clear
Reportage photo sur le VIH/sida pédiatrique en Zambie
Message d’intérêt général : Claudia Schiffer, Ambassadrice de l’UNICEF-Royaume-Uni sur le dépistage précoce des nourrissons (en anglais)
Publications:
Une action conjointe en vue de résultats : Cadre de résultats de l’ONUSIDA, 2009 – 2011 (pdf, 432 Kb.) (en anglais)
Unissons-nous pour les enfants, contre le sida – Document d’information : Élargir le diagnostic précoce chez les nourrissons et ses liens avec les soins et le traitement (pdf, 923 Kb.) (en anglais)
Enfants et sida : troisième bilan de la situation 2008 (pdf, 1.90 Mb.) (en anglais)
Enfants et sida : troisième bilan de la situation 2008. Résumé. (pdf, 2.70 Mb.) (en anglais)
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Une action conjointe en vue de résultats : Cadre de résultats de l’ONUSIDA, 2009 – 2011
22 avril 2009
22 avril 2009 22 avril 2009
Au cours des 10 dernières années, le paysage des organisations œuvrant dans le domaine du VIH a évolué et s’est complexifié. L’ONUSIDA, les donateurs et la société civile, notamment les réseaux de personnes vivant avec le VIH, exigent, avec raison, que les liens entre les besoins, le financement, les activités et les résultats soient davantage clarifiés. En outre, une plus grande précision est instamment demandée concernant le rôle de l’ONUSIDA et du Secrétariat au sein de la pléiade d’acteurs concernés.
Ce Cadre de résultats, qui s’appuie sur le Cadre stratégique de l’ONUSIDA (2007 – 2011), orientera les investissements à venir et attribuera au Secrétariat et aux Coparrainants la responsabilité de faire travailler les ressources des Nations Unies en vue de résultats dans les pays. Il explique que le Secrétariat et les Coparrainants de l’ONUSIDA doivent tirer parti de nos ressources et mandats respectifs pour travailler de concert afin de produire des résultats.
Une action conjointe en vue de résultats : Cadre de résultats de l’ONUSIDA, 2009 – 2011 (pdf, 388 Kb)
Une action conjointe en vue de résultats : Cadre
Coparrainants:
Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR)
Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF)
Programme alimentaire mondial (PAM)
Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD)
Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA)
Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC)
Organisation internationale du Travail (OIT)
Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO)
Organisation mondiale de la Santé (OMS)
Banque mondiale
Publications:
http://data.unaids.org/pub/BaseDocument/2010/jc1713_joint_action_fr.pdf (pdf, 388 Kb)
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La prévention du sida enseignée aux jeunes Guinéens par l'UNICEF
16 avril 2009
16 avril 2009 16 avril 2009Une version de ce reportage a d'abord été publiée sur UNICEF.org

Fatoumata in a salon in a poor Koloma neighbourhood of Conakry. She is 18, has two children, aged six and three, and has never heard of AIDS. Credit: UNICEF Guinea/2009/Baro
Nene Gallé Barry vend du charbon de bois dans un secteur très pauvre du quartier de Koloma, à Conakry, la capitale de la Guinée. Elle est maintenant âgée de 18 ans mais elle a quitté son village natal il y a 4 ans pour venir gagner sa vie en ville. Elle a une vie sexuelle active avec son petit ami et, il y a encore peu de temps, n'avait ni entendu parler du sida, ni vu ou utilisé un préservatif.
Ceci est la réalité pour de nombreux adolescents en Guinée. Ceux-ci ont souvent un accès limité aux informations qui pourraient les protéger contre infections sexuellement transmissibles (IST), dont le VIH. Selon un récent rapport ONUSIDA/OMS/UNICEF, seules 12% des femmes âgées de 15 à 24 ans avaient en 2007 une connaissance correcte des risques de transmission du virus par voie sexuelle, tout en rejetant les fausses idées à ce sujet. De plus, selon une étude réalisée en 2005, à peine moins d'un quart des adolescents âgés de 15 à 17 ans utilisaient alors des préservatifs lors de rapports sexuels.
Lorsque que Nene a finalement découvert les risques qu'elle courait en ne se protégeant pas, elle a demandé des préservatifs. Elle a été très contente des informations données sur la façon de se servir des préservatifs et la manière de convaincre son partenaire de les utiliser.
Améliorer l'accès des jeunes à l'information
En Guinée, les filles sont particulièrement exposées au risque de contamination par les IST. Selon le rapport ONUSIDA/OMS/UNICEF de 2008, 31% des filles ont leur premier rapport sexuel avant l'âge de 15 ans (ce chiffre est de 20% pour les garçons). Le rapport confirme également que les filles et les femmes âgées de 15 à 24 ans sont deux fois plus susceptibles d'être contaminées par le VIH que leurs homologues masculins.

A group of peer educators enter
a hair salon in Miniere, Conakry.
Credit: UNICEF
Guinea/2009/Baro
De par leur emploi, un nombre important de jeunes femmes sont exposées à des pratiques sexuelles non protégées ; il s'agit de métiers comme la vente de fruits dans la rue ou les emplois dans les salons de coiffure ou de couture, par exemple. Dans ces environnements, elles rencontrent souvent des adolescents ou des hommes qui leur proposent de l'argent en échange de rapports sexuels.
L'UNICEF et ses partenaires nationaux ont pris des mesures importantes visant à améliorer l'accès des jeunes à l'information et influencé des prises de décisions concernant le VIH. La première stratégie nationale de prévention destinée aux jeunes a été élaborée en 2007 ; une équipe de coordination a été mise en place afin de coordonner et d'intensifier les activités en rapport avec cette stratégie. Ces deux dernières années, l'UNICEF a établi un partenariat avec la JCI (Jeune chambre internationale), afin de responsabiliser les adolescents des communautés pauvres et de les impliquer dans des projets visant à toucher d'autres adolescents vulnérables, principalement les filles.
« Mon métier, ma santé »
De 2007 à 2008, le programme a concerné plus de 20 000 adolescents âgés de 13 à 20 ans et issus de milieux différents. Huit spots télévisés dans quatre langues différentes ont été produits, ainsi que 20 émissions de radio interactives.
Le tout nouveau projet intitulé Mon métier, ma santé cible les filles travaillant dans les salons de coiffure et les ateliers de couture de deux des quartiers les plus pauvres de Conakry. Le projet prévoit d'envoyer cent pairs éducateurs sur les sites retenus, afin d'informer les jeunes apprenties ainsi que la clientèle sur la prévention du VIH.
On espère voir les jeunes filles ainsi informées transmettre les messages de prévention du VIH dans leurs familles et auprès de leurs amis. Une étude sera menée après deux mois de telles activités de sensibilisation, afin d'évaluer l'impact du projet.
L'UNICEF espère pouvoir atteindre au moins 50% des filles les plus vulnérables d'ici 2015.
Right hand content
Populations clés:
Les jeunes
Femmes et filles
Préservatifs
Prévention du VIH
Coparrainants:
Partnaires:
Junior Chamber International (JCI)
Reportages:
Des salons de coiffure et des salons de beauté favorisent l’éducation sur le VIH au Guyana (26 mars 2009)
Les préservatifs et la prévention du VIH (19 mars 2009)
Costa Rica : des mesures en faveur de programmes de prévention du VIH destinés aux jeunes et dirigés par des jeunes (3 mars 2009)
Publications:
Collection Meilleures Pratiques: Faire du préservatif un outil efficace de prévention du VIH (pdf, 1.1 Mb) (en anglais)
Directives pratiques pour l’intensifi cation de la prévention du VIH (pdf, 1.71 Mb)
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Réunion du Comité des Organismes coparrainants de l’ONUSIDA
06 avril 2009
06 avril 2009 06 avril 2009Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) regroupe les efforts et les ressources de 10 organismes du système des Nations Unies en matière de riposte au sida. C’est au sein du Comité des organismes coparrainants (COC) que se réunissent périodiquement ces Coparrainants pour examiner les questions d’importance majeure pour l’ONUSIDA et communiquer leurs apports aux politiques et stratégies de l’ONUSIDA.
Le 3 avril 2009, le COC a tenu sa première réunion depuis la nomination du nouveau Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé.
Le COC a exprimé son soutien sans réserve à l’« accès universel », défini par Michel Sidibé comme priorité absolue de l’ONUSIDA, ainsi qu’aux autres domaines prioritaires, qui seront exposés dans le nouveau cadre de résultats de l’ONUSIDA, dont la version définitive est en train d’être établie avec les Coparrainants.
La réunion a représenté une excellente occasion d’échanger des points de vue sur le soutien à apporter aux pays afin qu’ils atteignent leurs objectifs en matière d’accès universel. Tous les Coparrainants ont admis que l’ONUSIDA devait préconiser une riposte au sida reposant sur des données concrètes et fondée sur les droits de l’homme. La nécessité de rendre des comptes et le besoin d’obtenir des résultats se sont révélés tout aussi importants.
Le COC a en outre approuvé les orientations générales du Budget-plan de travail intégré (BPTI) 2010-2011, notamment les priorités essentielles et la répartition des ressources entre les Coparrainants, le Secrétariat et les activités interinstitutions. Le Secrétariat collaborera désormais avec les Coordonnateurs mondiaux des Coparrainants en vue de parachever le BPTI pour la réunion du Conseil de Coordination du Programme de juin 2009.
Comité des Organismes coparrainants (COC) de l’ONUSIDA
Le COC est composé de représentants des 10 Coparrainants et du Secrétariat de l’ONUSIDA. Il se réunit deux fois par an. Chacun des Coparrainants assume la présidence du Comité à tour de rôle, à partir du 1er juillet, durant une année.
Right Side Content
Coparrainants:
le Haut Comité des Nations Unies pour les réfugiés (HCR)
le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF)
le Programme alimentaire mondial (PAM)
le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD)
le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA)
l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC)
l’Organisation internationale du Travail (OIT)
l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO)
l’Organisation mondiale de la Santé (OMS)
la Banque mondiale
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UNICEF: Au Rwanda, les communautés offrent une grande « famille » aux orphelins
09 mars 2009
09 mars 2009 09 mars 2009Ce reportage a d'abord été publié sur UNICEF.org

Clémentine, 18 ans, et sa soeur, toutes deux testées pour le VIH, désormais en sécurité dans l'Est du Rwanda.
Photo: UNICEF/2009/Frejd
Bamporeze est une organisation non gouvernementale qui, peu après le génocide de 1995, a lancé un programme s'appuyant sur les communautés et destiné aux enfants rendus orphelins par le sida au Rwanda. Environ 150 000 personnes, dont 19 000 enfants, vivent avec le VIH au Rwanda.
Clémentine, 18 ans, vit dans l'Est du Rwanda et a été durement affectée par l'épidémie de sida.
« Il y a quelques années, mes parents sont morts de maladies liées au sida, nous a t elle expliqué, mais personne ne nous a dit ce qu'ils avaient ou que nous devrions également faire un test de dépistage du VIH. »
"Il y a quelques années, mes parents sont morts de maladies liées au sida, nous a t elle expliqué, mais personne ne nous a dit ce qu'ils avaient ou que nous devrions également faire un test de dépistage du VIH. "
Clémentine, 18 ans, vit dans l'Est du Rwanda et a été durement affectée par l'épidémie de sida.
Clémentine et ses frères et sœurs ont subi un test de dépistage et bénéficient désormais du soutien d'un groupe de personnes plus important sur lequel ils peuvent compter, une « famille » élargie constituée de membres de la communauté mobilisés par Bamporeze, lorsque l'organisation a découvert la situation de Clémentine et de ses frères et sœurs après la mort de leurs parents.
Un soutien de la communauté aux orphelins
Au fil de leur action auprès des orphelins, les membres de Bamporeze ont réalisé que les familles d'accueil ne constituaient pas une solution viable pour tous ces enfants.
« Il y avait tout simplement trop d'orphelins », nous a expliqué Jeanne d'Arc Muhongayire, la fondatrice et coordonnatrice de Bamporeze. « Nous avons donc décidé d'examiner comment nous pourrions travailler avec l'ensemble de la communauté pour tenter de reconstruire la vie de ces enfants, en instaurant le sentiment d'une responsabilité commune envers eux. »
Pour créer cette famille élargie, Bamporeze, avec le soutien de l'UNICEF, a fait en sorte que ces enfants puissent poursuivre leur scolarité, acquérir des connaissances et accéder à une information sur la santé reproductive et les compétences psychosociales. Les enfants vivant dans la région de Clémentine ont également créé leur propre coopérative agricole, afin de pouvoir acheter des livres, des médicaments et des vêtements. Bamporeze les a aidé à trouver des mentors agissant comme des parents auprès des enfants.
Un mentor assurant la fonction de parent

La maison de Clémentine au Rwanda ; il y a plusieurs années, ses deux parents sont morts de maladies liées au sida.
Photo: UNICEF/2009/Frejd
« Lorsque Clémentine et ses frères et sœurs ont perdu leurs parents, ils se sont d'abord retrouvés isolés des autres familles », nous a expliqué Patrick, qui travaille pour Bamporeze. « Cela arrive également à d'autres enfants et lorsque leurs familles se dispersent, il est difficile d'entrer en contact avec tous pour leur faire savoir qu'ils ne sont pas seuls. »
« En fait, poursuit Patrick, je passe beaucoup de temps à me rendre dans les différentes maisons où vivent ces enfants pour m'assurer que tous sont inscrits chez nous, afin qu'ils puissent bénéficier de nos services. Je sélectionne ensuite un mentor dans le village, une personne en qui les enfants ont confiance et dont ils estiment pouvoir recevoir le soutien nécessaire. »
« Notre mentor nous rend visite tous les jours », nous a déclaré Clémentine. « Je peux lui parler de tout et elle m'a présenté d'autres enfants dans la même situation. Il est bon de savoir que nous ne sommes pas seuls. »
Une responsabilité assumée par le Gouvernement
Le programme communautaire destiné aux orphelins de Bamporeze a réussi à faire enregistrer chaque orphelin auprès des autorités locales.
« Cela signifie que l'administration locale connaît désormais l'existence de ces orphelins et assume la responsabilité de leur bien-être », nous a déclaré Bernardine Mukakizima, Directrice de la section VIH/sida de l'UNICEF pour le Rwanda.
« Bamporeze est à l'origine d'un programme qui sert d'exemple pour les autres communautés du pays », a-t-elle ajouté. « Nous n'avons pas à attendre que des familles d'accueil ou d'adoption se manifestent ou à compter sur de telles éventualités. Si une communauté se mobilise autour d'un sentiment d'appartenance de « ses » enfants à cette communauté, les orphelins de ce pays réalisent alors qu'ils ne sont pas seuls. »
UNICEF: Au Rwanda, les communautés offrent une grande « famille » aux orphelins
Copparaintes:
Reportages:
Des vérités qui dérangent : enfants, sida et pauvreté (18 février 2009)
Reprise d'anciennes traditions apporte de l'espoir aux orphelins au Swaziland (30 août 2006) (en anglais)