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Mettre l'accent sur la violence sexuelle à l'occasion de la Journée internationale de la femme
05 mars 2009
05 mars 2009 05 mars 2009
« Tous unis pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes » est le thème de la Journée internationale de la femme de cette année, qui est observée le 5 mars 2009 aux Nations Unies et célébrée le 8 mars sur le plan international.
La violence sexuelle, et la menace de violence, accroissent la vulnérabilité des femmes au VIH et sont utilisées dans certaines parties du monde comme une tactique de guerre.
Dans son message marquant la Journée internationale de la femme, le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon souligne ceci : « La violence à l’encontre des femmes est également liée à la propagation du VIH/sida. Dans certains pays, jusqu’à une femme sur trois sera battue, forcée d’avoir des rapports sexuels ou subira d’autres abus au cours de sa vie. Les femmes et les filles sont également systématiquement et délibérément soumises au viol et à la violence sexuelle en temps de guerre. »
Dans sa déclaration, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, s’exprime également sans équivoque au sujet de la nécessité de mettre un terme à cette violence : « La violence, notamment le viol et les abus sexuels à l’égard des femmes et des filles, ne doit être tolérée dans aucune circonstance, que ce soit lors des conflits ou des guerres, ou à domicile dans nos propres communautés. »
La violence sexuelle lors des conflits
La violence sexuelle lors des conflits n’a pas figuré en tête des priorités pour les institutions chargées de la sécurité et elle est souvent passée sous silence du fait de la stigmatisation et de la sous-déclaration. Toutefois, le traumatisme et la terreur du viol peuvent blesser aussi profondément que des balles et dans les régions où la prévalence du VIH est élevée, les femmes sont également exposées au risque d’être infectées par le VIH.
Leo Kenny, Chef d’équipe pour la Sécurité et l’action humanitaire à l’ONUSIDA, est convaincu de l’urgente nécessité de s’attaquer à la question de la violence sexuelle parmi le personnel des services en uniforme : « Les soldats et le personnel des services en uniforme ont perpétué la violence à l’égard des femmes, mais ils ont également fait partie de la solution et peuvent devenir des agents de changement si les bons programmes sont mis en place. »
« Il est important d’éduquer et d’impliquer les personnels chargés du maintien de la paix lorsqu’il s’agit de lutter contre la violence sexuelle, car les soldats ont une influence parmi leurs pairs, lorsqu’ils sont en service comme au sein de la communauté au sens large. Une modification de leurs perceptions et de leurs comportements peut avoir des répercussions positives sur la population générale, » a ajouté M. Kenny.
"La violence, notamment le viol et les abus sexuels à l’égard des femmes et des filles, ne doit être tolérée dans aucune circonstance, que ce soit lors des conflits ou des guerres, ou à domicile dans nos propres communautés."
Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA
Les femmes qui survivent à la violence sexuelle doivent avoir accès à des services complets de santé et de conseil et si nécessaire à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en matière de VIH. Toutefois, un contexte de troubles civils peut provoquer des obstacles à l’accès universel à ces services.
Il faut également que les millions de personnels des services en uniforme à travers le monde soient pris en compte intégralement dans l’intensification sur la voie de l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui dans le domaine du VIH.
L’action des Nations Unies contre la violence sexuelle lors des conflits

Il y a deux ans, des organes des Nations Unies se sont rassemblés pour créer une initiative conjointe, « L’action des Nations Unies contre la violence sexuelle dans les pays en conflit » (UN Action). Le partenariat réunit actuellement 12 entités des Nations Unies, qui s’efforcent d’attirer l’attention sur la question de la violence sexuelle lors des conflits et sur la nécessité d’en faire davantage, d’améliorer la qualité des programmes de lutte contre la violence sexuelle, d’accroître la coordination des efforts en faveur des services complets de prévention et d’action, et d’améliorer la responsabilité ainsi que de répondre efficacement aux besoins des survivants.
L’Initiative des Nations Unies vise à accroître la sensibilisation à ces sévices et, en fin de compte, à mettre fin à la violence sexuelle afin de rendre le monde plus sûr pour les femmes et les filles.
Trois piliers principaux
Le premier volet de cette initiative, l’action au niveau des pays, implique l’appui et les efforts dans les pays pour renforcer les capacités et former des conseillers en programmation et en coordination dans le domaine de la violence sexospécifique, et soutenir les programmes conjoints de l’ONU dans des pays sélectionnés.
Deuxièmement, « le plaidoyer pour l’action » sensibilise le public et génère une volonté politique pour s’attaquer à la violence sexuelle dans le cadre d’une plus vaste campagne pour dire « Non au viol ». Le troisième aspect est la création d’un centre de connaissance sur la violence sexuelle lors des conflits et sur les ripostes efficaces.
En finir aujourd’hui avec le viol
Le viol est profondément ancré dans l’absence historique d’obligation de rendre des comptes et UN Action a contribué à catalyser un changement de paradigme : insister pour que la violence sexuelle soit reconnue comme une menace pour la sécurité, qui exige une action relevant du domaine de la sécurité, plutôt qu’une simple conséquence inévitable de la guerre.
La Journée internationale de la femme
En 1977, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté une résolution invitant les Etats Membres à proclamer une Journée internationale des Nations Unies pour les droits de la femme et la paix internationale – la Journée internationale de la femme – en reconnaissance du fait qu’assurer la paix et le progrès social et garantir pleinement la jouissance des droits de la personne humaine et des libertés fondamentales demandaient la participation active, l’égalité et le développement des femmes ; et pour souligner la contribution que les femmes ont apportée au renforcement de la paix et de la sécurité internationales.
Pour les femmes partout dans le monde, la symbolique de la Journée internationale de la femme a une signification plus large : c’est une occasion de célébrer la distance qu’ont parcourue les femmes dans leur combat pour l’égalité et une opportunité de se réunir, de créer des réseaux et de se mobiliser en faveur d’un changement significatif.
Mettre l'accent sur la violence sexuelle à l'occasion de la Journée internationa
Politiques et orientations:
Situation d'urgence et action humanitaire - Politiques techniques de l’ONUSIDA
Situation d'urgence et action humanitaire - Principales directives opérationnelles de l’ONUSIDA
Déclarations à l’occasion de la Journée internationale de la femme:
Déclaration du Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon(pdf, 25 kb)
Déclaration du Directeur exécutif de l’ONUSIDA Michel Sidibé
Déclaration du Directeur général de l'OMS Dr Margaret Chan (en anglais)
Déclaration du Directeur général de l'UNESCO Koïchiro Matsuura (pdf, 61 Kb)
Déclaration du Directrice exécutive de UNFPA Thoraya Ahmed Obaid (en anglais)
Déclaration du Directrice générale de l'UNICEF Ann M. Veneman
Editions spéciales des coparraints de l'ONUSIDA à l’occasion de la Journée internationale de la femme:
Entretien avec le chef de l'unité du PAM pour l'égalité des sexes Isatou Jallow
PNUD: Journée de la femme: témoignages de force et de courage
UNODC (en anglais)
BIT
Banque mondiale (en anglais)
Copparaints:
PNUD - Programme des Nations Unies pour le Développement
UNFPA - Fonds des Nations Unies pour la Population
HCR - Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés
UNICEF - Fonds des Nations Unies pour l’Enfance
PAM – Programme alimentaire mondial
OMS – Organisation mondiale de la Santé
Partenaires:
DPA - Département des affaires politiques
DPKO - Département des opérations de maintien de la paix
OCHA - Bureau de la coordination des affaires humanitaires
HCDH – Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme
UNIFEM - Fonds de développement des Nations Unies pour la femme
Reportage:
Prévention du VIH auprès des personnels en uniforme de la CEI (8 octobre 2008)
Contact:
Pour de plus amples informations sur cette campagne, contactez par courriel: anna.tarant@unifem.org
Liens externes:
Journée internationale de la femme
En finir aujourd’hui avec le viol
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Costa Rica : des mesures en faveur de programmes de prévention du VIH destinés aux jeunes et dirigés par des jeunes
03 mars 2009
03 mars 2009 03 mars 2009
The President of the Republic of Costa Rica, Mr Óscar Arias signing the HIV prevention and education agreement.
Les jeunes du Costa Rica vont recevoir d'autres jeunes une information sur la prévention du VIH et des habitudes de vie saines, grâce à un nouvel accord signé à San José entre le Gouvernement du Costa Rica et les Nations Unies.
L'accord stipule que des jeunes, âgés de 15 à 25 ans, tiendront le rôle principal dans communication d'informations sur la santé sexuelle destinées à leurs homologues, dans les provinces de Limón et de Puntarenas. Ces jeunes formateurs transmettront des enseignements portant un large éventail de sujets comme, par exemple, les modes de transmission du VIH ou la manière d'utiliser un préservatif.
Le Dr César Núñez, Directeur régional de l'ONUSIDA, a insisté sur le fait que seules une information opportune et la prévention peuvent arrêter la propagation du VIH. « Il est urgent de fournir aux jeunes des informations sur le VIH, d'inclure l'éducation sexuelle dans les programmes scolaires et d'élaborer des stratégies spécifiques destinées aux jeunes non scolarisés », a-t-il déclaré.
"Il est urgent de fournir aux jeunes des informations sur le VIH, d'inclure l'éducation sexuelle dans les programmes scolaires et d'élaborer des stratégies spécifiques destinées aux jeunes non scolarisés."
Dr César Núñez, Directeur régional de l'ONUSIDA
L'accord a été signé le 24 février 2009 par le Président de la République, M. Óscar Arias, la Vice-Ministre de la Jeunesse, Mme Karina Bolaños, le Dr César Núñez, Directeur régional de l'ONUSIDA, Nils Kastberg, Directeur régional de l'UNICEF pour l'Amérique latine et les Caraïbes, Luis Mora, Conseiller régional du FNUAP sur la sexospécificité et les masculinités, et des jeunes originaires des provinces de Limón et de Puntarenas.
Une étude réalisée en 2008 par le FNUAP et l'UNICEF avec le soutien de l'ONUSIDA a montré que la majorité des jeunes du Costa Rica avaient une vie sexuelle active dès l'âge de 16 ans. L'étude a également mis en évidence un manque d'informations et de connaissances sur le VIH parmi la jeunesse costaricaine.
Pour cette raison, le Président Arias, qui a reçu le prix Nobel de la paix en 1987, a insisté, à l'occasion de la signature de l'accord, sur la nécessité de parler de l'éducation sexuelle ouvertement et sans préjugés. « Parler de la sexualité ne doit plus être un tabou au Costa Rica », a-t-il déclaré.

Le Président de la République du Costa Rica, M. Óscar Arias(centre) s'entretient avec les représentants de l'ONU qui a signé l'accord.
L'étude montre que le pourcentage des jeunes qui savent utiliser correctement un préservatif ne dépasse pas 28% dans la province de Limón et 17% dans la province de Puntarenas. En outre, dans les deux provinces, plus de 50% des adolescents estiment que demander à un partenaire d'utiliser un préservatif peut être interprété comme un signe de méfiance. Enfin, 43% des jeunes des deux provinces pensent qu'une jeune fille qui transporte des préservatifs dans son sac à main est une jeune femme à la « réputation douteuse ».
L'accord signé aura pour but de renforcer les capacités à promouvoir la prévention du VIH des établissements d'enseignement, des établissements de santé, des jeunes et des adolescents du pays. L'UNICEF, le FNUAP et l'ONUSIDA fourniront une assistance technique et financière à ce programme prévu pour bénéficier directement à 73 000 adolescents.
Cet accord est un résultat direct de la Réunion des ministres de l'éducation et de la santé sur la prévention du VIH en Amérique latine et dans les Caraïbes, qui s'est tenue au Mexique en août 2008, en prévision de la Conférence internationale sur le sida. Lors de cette réunion, les ministres ont signé une déclaration historique, dans laquelle ils s'engageaient à ce qu'une éducation sexuelle complète soit assurée dans le cadre des programmes scolaires en Amérique latine et dans les Caraïbes.
Costa Rica : des mesures en faveur de programmes de prévention du VIH destinés a

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Des vérités qui dérangent : enfants, sida et pauvreté
19 février 2009
19 février 2009 19 février 2009
Le rapport intitulé « Des vérités qui dérangent : enfants, sida et pauvreté » appelle à un changement fondamental dans la réponse apportée aux conséquences de l'épidémie sur les enfants ainsi que sur les familles et les communautés dont ces enfants font partie, et ce, aux niveaux mondial, régional et national.
Photo: JLICA
Selon le rapport de l'Initiative conjointe indépendante de recherche sur les enfants et le VIH/sida (JLICA), une importante réorientation de la riposte mondiale au sida s'impose, afin de répondre aux besoins encore insatisfaits de millions d'enfants et de familles dans les pays les plus touchés par la maladie.
Ce rapport, intitulé « Des vérités qui dérangent : enfants, sida et pauvreté » et qui synthétise deux années de recherche et d'analyse des politiques, des programmes et des financements en matière de sida, appelle à un changement fondamental dans la réponse apportée aux conséquences de l'épidémie sur les enfants ainsi que sur les familles et les communautés dont ces enfants font partie, et ce, aux niveaux mondial, régional et national.
« Les familles sont au coeur de la riposte au sida », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. « Les politiques, les programmes et les financements doivent se concentrer sur l'objectif d'un accès universel aux mesures de prévention, de traitement et de prise en charge du VIH pour les cellules familiales, afin de s'assurer que les enfants comme les adultes qui en ont la charge, bénéficient des services essentiels dont ils ont besoin. »
Le rapport de la JLICA expose un plan d'action clair et réalisable, visant à améliorer la portée et les effets de tels services pour les enfants, mais également pour les familles et les communautés dans lesquelles vivent ces enfants. Pourtant, bien que les approches approuvées par la JLICA s'appuient clairement sur des données probantes, certains experts font remarquer qu'une nouvelle direction donnée aux politiques concernant les enfants touchés par le VIH/sida nécessitera un changement majeur, à la fois dans la manière de penser ces politiques et dans les mesures à prendre.
Les familles sont au coeur de la riposte au sida. Les politiques, les programmes et les financements doivent se concentrer sur l'objectif d'un accès universel aux mesures de prévention, de traitement et de prise en charge du VIH pour les cellules familiales, afin de s'assurer que les enfants comme les adultes qui en ont la charge, bénéficient des services essentiels dont ils ont besoin.
Michel Sidibé, Executive Director of UNAIDS
Parmi les principales recommandations énoncées dans le rapport figure la nécessité d'axer l'élaboration et la mise en oeuvre des politiques et des programmes sur les besoins des enfants, et non pas sur leur situation d'orphelin ou leur état sérologique vis à vis du VIH. Plus de 60% des enfants d'Afrique australe vivent dans la pauvreté. Le fait de particulariser les enfants affectés par le VIH est non seulement inefficace, mais peut également avoir des effets pervers, par exemple, un rejet social ou une maltraitance à l'égard des enfants ayant besoin d'aide.
Des services médico-sociaux comme l'accès élargi au dépistage et aux traitements du VIH doivent atteindre l'ensemble des familles. Une riposte efficace au sida nécessite des services intégrés, centrés sur les familles, suffisamment financés et proches des communautés, dans les domaines de la santé, de l'éducation et de l'action sociale.
Le rapport affirme également qu'une certaine sécurité économique permet aux familles d'investir dans la santé et l'éducation des enfants, d'accroître leur usage des services disponibles et de payer pour des biens ou des services essentiels, comme la nourriture, les médicaments ou le transport vers des établissements de santé. Des mesures de transferts d'espèces, qui mettent directement les fonds à la disposition des familles qui en ont besoin, ont montré des résultats remarquables pour ce qui est d'améliorer le bien être des enfants et des familles dans plusieurs pays africains.
Selon le rapport, il est urgent de prendre des mesures concernant les normes et les conditions sociales qui font des femmes et des adolescentes une population hautement vulnérable à l'infection par le VIH. Par conséquent, le rapport préconise des efforts accrus pour s'attaquer aux comportements et aux attitudes qui tendent à protéger ou promouvoir les violences sexuelles à l'encontre des femmes et des filles.
La JLICA est un partenariat indépendant constitué de chercheurs, de responsables d'exécution, de décideurs politiques, de militants et de personnes vivant avec le VIH. Les soutiens et les partenaires de la JLICA comprennent entre autres : l'Association François-Xavier Bagnoud – FXB International ; la Fondation Bernard van Leer ; la Fondation Bill et Melinda Gates ; le Centre FXB pour la santé et les droits de l'homme, Université d'Harvard ; Global Equity Initiative, Université d'Harvard ; le Conseil de la recherche en sciences humaines, Afrique du Sud ; le Ministère des Affaires Etrangères des Pays-Bas ; le Département pour le développement international du Royaume-Uni (DFID) ; l'ONUSIDA et l'UNICEF.
Right Hand Content
Organismes coparrainants:
Liens externes:
Initiative conjointe de recherche sur les enfants et le VIH/sida (JLICA) (en anglais)
Publications:
Des vérités qui dérangent : enfants, sida et pauvreté (pdf, 1.98 Mb)

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Enfants et sida : troisième bilan de la situation
01 décembre 2008
01 décembre 2008 01 décembre 2008
Ce rapport, intitulé Enfants et sida : troisième bilan de situation, a été conjointement établi par l’UNICEF, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) et le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA).
D’après un rapport publié aujourd’hui par quatre institutions spécialisées des Nations Unies, le diagnostic et le traitement précoces peuvent considérablement augmenter les chances de survie des nouveau-nés exposés au VIH.
Ce rapport, intitulé Enfants et sida : troisième bilan de situation, a été conjointement établi par l’UNICEF, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) et le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA).
Il s’agit du troisième examen des progrès réalisés dans le domaine de la lutte contre le sida parmi les enfants et les jeunes depuis le lancement, en octobre 2005, de la campagne Unissons-nous pour les enfants, contre le sida par l’UNICEF, l’ONUSIDA et d’autres partenaires, qui se sont tous engagés à assumer la responsabilité des résultats obtenus.
Cette campagne est un appel à l’action contre l’impact du VIH et du sida sur les enfants. Elle met l’accent sur les besoins des enfants dans quatre domaines essentiels : la prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant ; la fourniture de traitements pédiatriques ; la protection et le soutien des enfants touchés par le sida ; et la prévention de l’infection chez les adolescents et les jeunes.
Le bilan de 2008 examine, dans ces quatre domaines, les données relatives aux avancées réalisées, aux cas récents, ainsi qu’aux connaissances et aux pratiques actuelles concernant les enfants. Ce rapport appelle aussi à l’action d’ici un à trois ans afin d’améliorer considérablement l’avenir des enfants et des femmes touchés par le sida. Parmi les initiatives envisagées, on compte le changement des mentalités ainsi que l’adoption de mesures concrètes.
Prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant
D’après ce rapport, la plupart des femmes vivant avec le VIH n’ont pas accès aux soins et aux traitements de base, notamment les traitements antirétroviraux nécessaires à leur bonne santé, à la réduction de la transmission du VIH et à la diminution du nombre d’orphelins. Trop peu de femmes savent qu’elles sont séropositives. En 2007, 18 % seulement des femmes enceintes des pays à revenu faible et intermédiaire où des données sont disponibles ont fait des tests VIH. Parmi celles pour lesquelles le test s’est avéré positif, 12 % seulement ont eu droit à un autre examen permettant de déterminer leur statut VIH et le type de traitement dont elles avaient besoin. Apporter une réponse aux besoins des mères en matière de diagnostic et de traitement permettra non seulement d’améliorer leur état de santé général mais aussi d’accroître les chances de survie de leurs enfants.
Fourniture de traitements et de soins pédiatriques
D’après le rapport, les enfants âgés de moins d’un an ne font pas l’objet de dépistage et ne reçoivent pas de traitement. Par conséquent, beaucoup de très jeunes enfants décèdent chaque année du fait de maladies liées au sida. Des éléments récents ont montré que les taux de mortalité chutaient de 75 % lorsque les nouveau-nés étaient soumis à des tests VIH et qu’ils recevaient un traitement au cours de leurs 12 premières semaines. Cependant, en 2007, 10 % seulement des enfants nés de mères séropositives ont été soumis à des tests avant qu’ils n’aient deux mois. Il est donc conseillé, dans le présent rapport, d’accroître le nombre de tests effectués afin d’administrer le plus tôt possible les traitements adéquats.
Protection et soins des enfants touchés par le sida
De plus en plus d’éléments soutiennent l’idée selon laquelle l’aide fournie aux enfants, aux familles et aux communautés directement touchées par le sida doit s’appuyer sur une programmation prenant en compte la vulnérabilité de l’environnement des enfants. Le bilan de situation 2008 souligne que les ripostes doivent tenir compte du sida sans être uniquement axées sur le sida. Bien que le soutien apporté au renforcement des ripostes familiales et communautaires demeure prioritaire, on reconnaît qu’il faut soutenir les systèmes nationaux de protection, notamment la capacité des gouvernements à garantir le bien-être des enfants de manière générale.
Prévention de l’infection chez les adolescents et les jeunes
Beaucoup de jeunes sont encore infectés par le VIH chaque année et les filles en Afrique subsaharienne demeurent particulièrement vulnérables : 45 % des nouvelles infections se produisent chez les 15-24 ans. D’après ce nouveau rapport, il est urgent de se pencher sur les risques accrus d’infection à VIH que courent tant les filles ayant des rapports sexuels intergénérationnels, rémunérés ou avec des partenaires multiples et parallèles, que les filles subissant des violences liées au sexe.
Dans les pays où la prévalence est faible et où l’épidémie est concentrée, la prévention du VIH était centrée sur les comportements à risque des adolescents, notamment la consommation de drogues injectables, les rapports sexuels non protégés entre hommes et les rapports sexuels consentis en échange de cadeaux et d’argent. Il se dégage un fort consensus sur l’efficacité des programmes de prévention combinée qui regroupent les approches comportementales, structurelles et biomédicales.
Le rapport de cette année est assorti d’une présentation des données statistiques clés relatives à ces quatre domaines dans 157 pays, intitulée « Enfants et sida : fiches par pays ».
Enfants et sida : troisième bilan de la situation
Coparrainants:
Centre de presse:
Selon un nouveau rapport rendu public par les Nations Unies lors de la Journée mondiale sida, un dépistage et un traitement précoces du VIH peuvent sauver la vie des nouveau-nés (pdf, 80 Kb) (en anglais)
Reportages:
Enfants et sida : Deuxième bilan de la situation (03 avril 2008)
Des signes de progrès dans la riposte mondiale au sida chez l’enfant (16 janvier 2007)
Liens externes:
Unissons-nous pour les enfants, contre le sida
Publications:
Enfants et SIDA. Troisième bilan de la situation 2008 (pdf, 1.9 MB) (en anglais)
Enfants et SIDA. Troisième bilan de la situation 2008. Resumé (pdf, 2.71 MB)
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L’ONUSIDA salue le rôle de Mme Carla Bruni-Sarkozy en tant qu’ambassadrice pour le Fonds mondial
01 décembre 2008
01 décembre 2008 01 décembre 2008
(de gauche à droite) Directeur associé des partenariats avec les programmes à l’UNICEF, Pascal Villeneuve; Directeur exécutif du Fonds mondial, Michel Kazatchkine; Mme Bruni-Sarkozy; Directeur exécutif adjoint de l’ONUSIDA, Michel Sidibé. Photo: Palais de l'Élysée
Aujourd’hui, Mme Carla Bruni-Sarkozy a pris ses fonctions d’ambassadrice pour la protection des mères et des enfants contre le VIH/sida auprès du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (le Fonds mondial) lors d’une manifestation à Paris.
Mme Carla Bruni-Sarkozy a débuté sa nouvelle mission à l’occasion du 20ème anniversaire de la Journée mondiale sida en signant une lettre d’accord avec le Directeur exécutif du Fonds mondial, Michel Kazatchkine. Le Directeur exécutif adjoint de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, et le Directeur associé des partenariats avec les programmes à l’UNICEF, Pascal Villeneuve, étaient également présents et ils ont signé une déclaration offrant tout leur soutien à ce nouveau partenariat.
M. Sidibé a parlé de l’importance de la nomination de Mme Carla Bruni-Sarkozy, « Je sais que madame l’ambassadrice contribuera à faire entendre les voix des mères et de leurs familles qui sont affectées par le sida partout dans le monde. »

M. Sidibé a parlé de l’importance de la nomination de Mme Carla Bruni-Sarkozy, « Je sais que Madame l’ambassadrice contribuera à faire entendre les voix des mères et de leur famille qui sont affectées par le sida partout dans le monde. » Photo: Palais de l'Élysée
« Madame l’ambassadrice, merci de votre engagement. Votre leadership contribuera à bâtir des ponts entre les communautés, en France comme à l’étranger, » a déclaré Michel Sidibé.
Ce soir, M. Sidibé assistera à une manifestation pour la Journée mondiale sida au Musée de l’Homme, accueillie par le président français Nicolas Sarkozy, comprenant le lancement d’un livre et une exposition multimédias organisée par Magnum Photos et le Fonds mondial. Un hommage sera rendu à la lauréate du prix Nobel Françoise Barré-Sinoussi.
En début de journée, le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon a annoncé la nomination de M. Sidibé au poste de nouveau Directeur exécutif du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA).
L’ONUSIDA salue le rôle de Mme Carla Bruni-Sarkoz
Coparrainants:
Partners:
Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme
Centre de presse:
M. Michel Sidibé est nommé Directeur exécutif de l’ONUSIDA (1er décembre 2008)
L’ONUSIDA félicite les lauréats du Prix Nobel, récompensés pour leurs travaux sur le VIH (6 octobre 2008)
Discours:
Michel Sidibé s’exprime lors de la manifestation à l’occasion de la Journée mondiale sida 2008 (1er décembre 2008)
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4ème Forum mondial des partenaires sur les enfants touchés par le VIH et le sida
08 octobre 2008
08 octobre 2008 08 octobre 2008
Quelque 200 délégués de 42 pays se sont réunis à Dublin, Irlande, les 6 et 7 octobre 2008 dans le cadre du 4ème Forum mondial des partenaires sur les enfants touchés par le VIH et le sida.
Photo: ONUSIDA
Quelque 200 délégués de 42 pays, dont des leaders représentant des gouvernements, la société civile et les institutions des Nations Unies, se sont réunis à Dublin, Irlande, les 6 et 7 octobre 2008 dans le cadre du 4ème Forum mondial des partenaires sur les enfants touchés par le VIH et le sida, afin d’examiner les progrès accomplis, de fixer des priorités mondiales et de s’engager en faveur des enfants touchés par le VIH.
Le Forum mondial des partenaires a été créé en 2003 en vue d’accélérer la réalisation des engagements pris à l’échelle mondiale en faveur des enfants affectés par le VIH, comme le demandent la Déclaration d’engagement sur le VIH/sida de l’Assemblée générale des Nations Unies en 2001 et les Objectifs du Millénaire pour le développement.
L’UNICEF et l’ONUSIDA définissent actuellement un enfant touché par le VIH comme toute personne de moins de 18 ans qui vit avec le VIH ou qui a perdu un parent ou les deux en raison du sida et dont la survie, le bien-être ou le développement sont menacés ou modifiés par le VIH. Il convient de noter que, dans les pays hyperendémiques dans lesquels la prévalence est supérieure à 15%, la plupart des enfants sont directement ou indirectement touchés par le sida.
Le dernier rapport de l’ONUSIDA sur l’épidémie de sida indique que le nombre d’enfants vivant avec le VIH a passé de 1,6 million en 2001 à 2 millions en 2007, dont 90% vivent en Afrique subsaharienne, qui abrite près de 12 millions d’enfants ayant perdu un de leurs parents ou les deux à cause du sida.
Le 4ème Forum mondial des partenaires, co-organisé par le Gouvernement de l’Irlande, l’UNICEF et l’ONUSIDA, avait pour objectif de renouveler l’engagement pris par les partenaires internationaux en vue d’accélérer l’appui apporté à la protection et à la prise en charge des enfants touchés par le VIH, de présenter les progrès accomplis et de mettre en avant les bonnes pratiques identifiées depuis le 3ème Forum mondial des partenaires en 2006, et de produire un communiqué qu’adopterait les participants, définissant les priorités pour les deux années à venir.
La réunion a été ouverte par le Ministre d’Etat pour le développement international, Peter Power, T.D. et An Taoiseach (le Premier Ministre) Brian Cowen, a prononcé un discours liminaire. Parmi les autres orateurs de marque, on peut noter, la Première Dame du Honduras Xiomara Castro de Xelaya et l’activiste anti-VIH et chanteuse/compositrice Annie Lennox. La réunion a été rendue bien différente de beaucoup d’autres conférences par la présence et la contribution active d’enfants venus d’Europe occidentale et orientale, d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine, dont certains étaient infectés ou affectés par le VIH.

En dépit des efforts déployés pour prendre en charge et protéger les enfants vulnérables, l’exclusion, la stigmatisation et la discrimination des enfants touchés pas le VIH restent des problèmes que l’on retrouve dans la plupart des pays.
Photo: ONUSIDA
La vulnérabilité des enfants à l’épidémie a été dépeinte dans un document de synthèse fondé sur des données concrètes, présenté par l’UNICEF dans le but d’améliorer la sensibilisation et de contribuer aux débats. Les problèmes prioritaires ont été examinés plus en détail au cours de tables rondes portant sur la prise en charge axée sur la famille, le renforcement des ripostes nationales en faveur des enfants les plus vulnérables, et une programmation de qualité au niveau communautaire. Si les participants ont reconnu que des progrès avaient été faits dans les activités mondiales consacrées aux enfants touchés par le VIH, ils ont aussi relevé qu’il restait de sérieux obstacles à la réalisation des droits humains de certains enfants.
Les données présentées dans le document de synthèse et les discussions du forum, y compris les contributions des enfants, ont bien montré qu’en dépit des efforts déployés pour prendre en charge et protéger les enfants vulnérables, l’exclusion, la stigmatisation et la discrimination des enfants touchés pas le VIH restent des problèmes que l’on retrouve dans la plupart des pays. La stigmatisation a été montrée du doigt comme étant une des raisons pour lesquelles les enfants ne peuvent être scolarisés, bénéficier de soins ou être convenablement pris en charge par les programmes.
La fréquentation de l’école est essentielle pour le développement des compétences et l’acquisition des connaissances qui permettront aux jeunes de se réaliser sur les plans économique et social. Les écoles ont en outre un effet protecteur, car elles informent les enfants sur le VIH et les moyens d’éviter l’infection. Cependant, le VIH dresse plusieurs obstacles qui entravent l’accès des enfants à l’école ou qui les contraignent à un abandon prématuré. Par exemple, bien des enfants doivent assumer la responsabilité de la prise en charge de leurs frères et sœurs ou d’autres membres de la famille lorsque les parents sont affaiblis par la maladie. Cette obligation de trouver à manger ou d’obtenir un revenu empêche les enfants de fréquenter l’école tout en accroissant encore leur vulnérabilité au VIH. Cette vulnérabilité est un élément du cercle vicieux : leur situation les expose à un risque important d’exploitation et d’abus et donc au VIH.

Les écoles ont en outre un effet protecteur, car elles informent les enfants sur le VIH et les moyens d’éviter l’infection. Photo: ONUSIDA
Les informations présentées lors du 4ème Forum mondial des partenaires ont montré que ce sont les familles qui supportent la majorité des coûts liés à l’infection chez les enfants. C’est pourquoi les familles, stressées par une pauvreté chronique, par les problèmes d’emploi et confrontées aux effets de la maladie et des décès, ont besoin d’une aide extérieure. Pour tenter de résoudre ces problèmes, plusieurs pays ont commencé à accroître leurs transferts d’argent, dans le cadre de mesures de protection sociale, afin d’atténuer la pauvreté et d’améliorer l’accès aux services essentiels. On a pu montrer que de telles mesures de protection sociale sont réalisables même dans des pays aux ressources limitées, connaissant un lourd fardeau de VIH.
Même si le principal mode de transmission du VIH et l’ampleur de la vulnérabilité liée au VIH parmi les enfants diffèrent d’une région à l’autre, les difficultés liées à la riposte semblent être les mêmes, par exemple la crainte du test VIH chez les parents, le manque d’accès aux traitements pour les enfants et le manque de soutien social et psychologique.
Les messages et propositions d’action de la réunion ont été résumés dans un communiqué présenté, examiné et adopté au cours d’une séance plénière. Il relève que l’on dispose aujourd’hui de plus d’informations et de données et que la réalité du terrain est mieux comprise ce qui permettra d’améliorer l’action. Sur la base des données présentées, le communiqué met en avant quatre domaines d’action prioritaires : le bien-être des enfants et des parents infectés par le VIH ; le renforcement des familles et des communautés en tant qu’unités de prévention, de traitement, de prise en charge et de soutien ; l’amélioration de l’efficacité des programmes, des services et des ressources ; et les droits humains des enfants vulnérables.
Les participants se sont engagés à mettre en œuvre les mesures mentionnées dans le communiqué, de suivre leurs progrès et d’assumer leurs responsabilités à l’égard des enfants touchés par le VIH. L’ONUSIDA s’est engagé à collaborer avec les gouvernements, la famille des Nations Unies et la société civile pour placer les enfants et les familles au cœur de la riposte au VIH, par des activités qui seront déployées aux niveaux mondial, régional et national.
4ème Forum mondial des partenaires sur les enfant
Orientations politiques:
Politiques techniques du Programme de l’ONUSIDA
Principales directives opérationnelles de l’ONUSIDA
Partnenaires:
Unissons-nous pour les enfants contre le sida
Coparrainants:
Centre de presse:
Lire le discours de Paul De Lay, Directeur du Département Suivi et prévention de l’épidémie, ONUSIDA(pdf, 42 kb) (en anglais)
Lire le communiqué officiel (pdf, 53 kb) (en anglais)
Publications:
Rapport sur l’épidémie mondiale de sida 2008
Enfants et sida – Deuxième bilan de la situation (pdf, 2.5 Mb) (en anglais)

Feature Story
Enfants et sida : Deuxième bilan de la situation
03 avril 2008
03 avril 2008 03 avril 2008
Pour des millions d’enfants, le sida a irrémédiablement modifié le passage de l’enfance à l’âge adulte. En 2007, on estime que 2,1 millions d’enfants de moins de 15 ans vivaient avec le VIH et 15 millions d’enfants avaient perdu un de leurs parents ou les deux en raison du virus. Ils sont aussi des millions à subir une aggravation de la pauvreté, l’interruption de leur scolarité et la discrimination à cause de l’épidémie.
Cependant, selon le nouveau rapport ‘Enfants et sida : deuxième bilan de la situation’, d’importants progrès ont été réalisés pour réduire la propagation du sida depuis que l’UNICEF et l’ONUSIDA ont lancé leur Appel à l’action sous le slogan Unissons-nous pour les enfants contre le sida en octobre 2005.
Le rapport, rédigé en commun par l’UNICEF, l’ONUSIDA et l’OMS examine les progrès réalisés dans la riposte au sida chez l’enfant dans quatre domaines capitaux : la prévention de la transmission mère-enfant du VIH ; la fourniture de traitements pédiatriques ; la protection et le soutien des enfants affectés par le sida ; et la prévention de l’infection parmi les adolescents et les jeunes.
Prévention de la transmission mère-enfant du VIH
Le rapport ‘Enfants et sida : deuxième bilan de la situation’ souligne que c’est dans le domaine de la prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant (TME) que les progrès ont été les plus importants. En 2005, 11% seulement des femmes vivant avec le VIH recevaient les médicaments susceptibles de prévenir la transmission du virus à leurs enfants, mais à fin 2006, ce chiffre était passé à 31%.
En 2006, le Botswana annonçait que 7% seulement des nourrissons nés de mères séropositives au VIH avaient contracté le VIH, par rapport à 35-40% avant l’introduction du programme de prévention de la TME.
Pourtant, la plupart des 2,1 millions d’enfants de moins de 15 ans vivant avec le VIH en 2007 avaient été infectés avant la naissance, au cours de l’accouchement ou de l’allaitement.
Fourniture de traitements pédiatriques
Les progrès accomplis dans la prise en charge pédiatrique ont été tout aussi spectaculaires. En 2005, seuls 70 000 enfants recevaient des médicaments antirétroviraux (ARV), mais en 2006, ce chiffre était passé à 127 000 – une augmentation de 70% en un an.
En Afrique du Sud, la mortalité a été réduite de 75% chez les nourrissons séropositifs au VIH traités avant l’âge de 12 semaines.
Protection et soutien des enfants touchés par le sida
Le rapport montre que des progrès ont également été faits dans de nombreux pays pour protéger et prendre en charge les enfants affectés par le sida et permettre leur accès aux services sociaux. On note des progrès dans les taux de scolarisation des enfants dont les deux parents ont succombé à la maladie, même si les enfants affectés par le SIDA risquent toujours davantage que les autres de prendre du retard à l'école et de vivre dans des foyers plus pauvres.
Prévention de l’infection à VIH chez les adolescents et les jeunes
Le rapport souligne qu’il est urgent de recueillir de meilleures informations fondées sur des données éclairées concernant les comportements des adolescents et des jeunes, afin d’améliorer et de cibler les actions de prévention du VIH là où elles seront le plus efficaces. Il souligne aussi qu’il est important d’impliquer les jeunes dans la conception, l’exécution et le suivi des programmes de prévention du VIH qui leur sont destinés.
En Amérique latine et aux Caraïbes, MTV et l’UNICEF ont collaboré à la production d’un programme d’une heure intitulé ‘Sexprimez-vous’, au cours duquel des jeunes parlent ouvertement et honnêtement des rapports sexuels et de la sexualité, des rôles sexospécifiques et du VIH.
En Inde, des programmes ciblés de proximité, des services à l’écoute des jeunes et des activités de communication organisés dans 43 districts à forte prévalence contribuent à aider les adolescents et les jeunes, notamment les filles, exposés à un risque élevé.
Si les données présentées sont mitigées, le rapport affirme qu’il est possible de parvenir à une génération affranchie du sida. Pour ce faire, il appelle à l’action afin de renforcer les communautés et les familles dont le rôle est crucial pour tous les aspects d’une riposte au sida centrée sur l’enfant ; de renforcer les systèmes de santé, d’enseignement et de bien-être social permettant de soutenir les enfants touchés par le sida ; d’intégrer les services de prévention de la TME ; et de consolider les données afin de documenter les progrès et les lacunes et renforcer les engagements.
Enfants et sida : Deuxième bilan de la situation
Politique et orientation:
Coparrainants:
Centre de presse:
Reportages:
Des signes de progrès dans la riposte mondiale au sida chez l’enfant (16 janvier 2007)
Publications:
Enfants et sida – Deuxième bilan de la situation (pdf, 2,49 Mb)

Feature Story
President of India unites for children
30 octobre 2007
30 octobre 2007 30 octobre 2007
President of India Pratibha Patil met representatives
from UNAIDS, UNICEF, HIV positive networks and
government officials in New Delhi.
The Indian President, Pratibha Patil met representatives from UNAIDS, UNICEF, HIV positive networks and government officials in New Delhi to mark the second anniversary of the UNICEF/UNAIDS Unite for Children, Unite Against AIDS campaign. The President of India pledged her full support to the campaign and to addressing myths and misconceptions around HIV that are driving stigma and discrimination.
“Raising awareness is the key to fight the stigma and discrimination faced by the HIV positive people especially women and children,” President Patil said.
As part of the event, children and their mothers living with HIV shared their life experiences with The President. President Patil also met with peer educators who presented her with artwork of their messages on stigma and discrimination.
Anand*, a child living with HIV presented Suraksha Bandhan (a blue and red band in which the blue colour represents children and red represents AIDS) to President Patil as a sign of solidarity in the response to AIDS.
Unite for Children Unite Against AIDS is the largest campaign mounted to bring the world’s attention to the global impact of AIDS on children and young people. It also recognizes and addresses the needs of their caregivers. It offers urgent and specific interventions and calls to action. Launched in October 2005, UNICEF and UNAIDS are leading the initiative along with partners from all sectors of society, including governments, NGOs, academic institutions, faith-based groups, community groups and youth and sporting organizations.
Speaking on the occasion of the meeting with the President of India, Dr Dennis Broun, UNAIDS Country Coordinator for India, said that “since its launch two years ago, the campaign has transformed the lives of thousands of children and their families.”
“Great progress has been achieved on prevention and early detection of HIV infection in children, access to care and treatment and the fight against discrimination, notably in schools. Many famous personalities have supported this fight and their engagement has been crucial. There is more to be done and the whole UN family will continue to respond to AIDS in India,” he said.
The number of people living with HIV in India is estimated to be 2.0- 3.1 million. Some 70,000 children below the age of 15 are estimated to be living with HIV in the country.
Links:
Visit the Unite for Children Unite Against AIDS web site
Visit the UNAIDS India web site
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Feature Story
Progress and challenges for Botswana
18 octobre 2007
18 octobre 2007 18 octobre 2007
From left to right: Dr Tadatakai Yamada, Botswana
Minister of Health Professor Professor Sheila Tlou,
HE President Festus Mogae, Ms. Ann Veneman
and Dr Peter Piot.
With 25% of adults aged 15-49 estimated to be living with HIV, Botswana has one of the world’s highest HIV prevalence rates. Prevalence rates are particularly high among pregnant women – estimated at more than 32%.
Despite these continuing challenges, the country has made significant progress in its response to AIDS. The first African country to embark on a programme of rolling out free antiretrovirals to all its citizens living with HIV in need, Botswana dedicates considerable domestic resources to HIV. In addition to treatment, it has made impressive strides in preventing mother-to-child HIV transmission (down to 3%) and caring for children orphaned by AIDS. The country has also been a leader in expanding voluntary HIV testing and counselling – the offer of HIV testing has been routine in all health care settings since 2004.
A key catalyst for progress in Botswana’s AIDS response has been the establishment in 2000 of the African Comprehensive HIV/AIDS Partnership (ACHAP). This innovative collaboration to improve access to needed HIV services is a country-led public/private development partnership between the Government of Botswana, the Bill & Melinda Gates foundation and pharmaceutical company Merck & Co., Inc. and the Merck Company Foundation.
ACHAP was set up to support and enhance Botswana’s national HIV response, and works to scale up HIV prevention, expand access to HIV counselling and testing, support the national AIDS treatment programme, and to advocate for and empower communities and people living with HIV. ACHAP was instrumental in the establishment and roll-out in 2002 of Botswana’s national antiretroviral program, which as of July 2007 was providing treatment to more than 90,000 people. The partnership has also supported the training of over 7,000 health workers to improve and develop medical and management skills for AIDS programmes.
In their visit to the country, the joint mission met with HE President Festus Mogae and other leaders in Botswana’s national AIDS response. Dr. Piot commended the President, who chairs the National AIDS Council, for his leadership on AIDS, and underscored the commitment of UNAIDS and other partners to continue collaboration with Botswana. Dr Piot and Ms Veneman both pledged the United Nations’ continued support of Botswana’s HIV response. The delegation also visited hospitals and clinics in the districts of Francistown and Chobe, both of which are situated on high transit transport routes and have seen significant expansion over the last few years of voluntary HIV testing and counselling, treatment, care and support services.
“Botswana has shown an exceptional response to AIDS at the highest levels, and its progress in treatment access is an example to the world,” said UNAIDS Executive Director Peter Piot. “This energy must now inspire a dramatic scale up of comprehensive HIV prevention programmes for a sustainable, long-term AIDS response.”
Links:
Visit the ACHAP web site
UNAIDS Botswana country profile
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Feature Story
Aussie stars support loveLife project
12 septembre 2007
12 septembre 2007 12 septembre 2007
Nathan Bracken said: "By visiting projects
to raise AIDS awareness, hopefully we
can play a role in the ICC's partnership
with UNAIDS and UNICEF to reduce
stigma around HIV.
Nathan Bracken and Brad Hodge took time out of their preparations for the ICC World Twenty20 2007 to visit a project as part of the ICC’s work with UNAIDS and UNICEF to raise awareness on AIDS.
They visited the loveLife Orange Farm Y-Centre, part of South Africa's national HIV prevention program for youth, to meet young people who both volunteer and attend the project.
Nathan Bracken said: "By visiting projects to raise AIDS awareness, hopefully we can play a role in the ICC's partnership with UNAIDS and UNICEF to reduce stigma around HIV. It is important that projects like loveLife provide opportunities for young people to make informed choices about the way they live their lives and help halt the spread of HIV.
"loveLife Y Centres provide hubs for regional networks of franchise holders, adolescent friendly clinics and outreach programs. They serve as best-practice sites for youth leadership development and adolescent clinical services; training venues for groundBREAKER and loveLifestyle programs; and provide trained facilitators to support the loveLife Games and other outreach programs.
Brad Hodge: "Sport is a great way of inspiring young people and teaching them skills which they can use in all areas of their life. It has been very moving to see how loveLife provides opportunities for young people to develop their confidence by taking part in a range of team sports."
Links:
Read more on the ICC Twenty20 World Championships
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