Feature Story

Un espoir pour les enfants de la rue

12 janvier 2007

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L'aube vient de poindre au Caire, Egypte, mais Ahmed est déjà dans la rue. Contrairement à d'autres enfants, il n'est pas en route pour l'école. Ahmed a 12 ans ; il avait à peine six ans lorsqu'il a quitté son foyer parce que son beau-père l’a chassé de la maison. Après avoir erré d'une maison à une autre, il a décidé qu'il serait plus facile pour lui de vivre dans la rue. A cette époque, il ne se rendait pas compte que c'était aussi beaucoup plus dangereux. Lorsque les assistants sociaux du Village Hope l'ont trouvé, il avait été battu, volé à de nombreuses reprises et violé deux fois. Le Village Hope lui a donné un lieu où vivre en sécurité et la protection, les soins et le soutien dont il avait grandement besoin. « Nous l’avons aussi inscrit à une session d’information sur le VIH où il a appris comment se transmet le virus, » explique Nawara, sociologue au Village Hope. « Après ce qui lui est arrivé, il craint d’être lui-même séropositif, » ajoute-t-elle.

 

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L’association Village Hope a tout d'abord été créée pour offrir logement et soutien aux orphelins d'un des quartiers les plus pauvres du Caire. Toutefois, après deux ans, il s’est avéré que les enfants du quartier qui vivaient dans la rue avaient également besoin d'un lieu sûr où se rendre pour recevoir des soins et de l’aide et l’association a créé un centre de jour. L'ouverture de ce centre dans le quartier Shubra du Caire a été rapidement suivie de plusieurs autres dont celui du quartier de Sayeda Zeinab où Ahmed et d'autres jeunes garçons viennent chercher refuge et réconfort lorsque les rues du Caire deviennent trop difficiles. 

 

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Nawara, qui a 23 ans, travaille au Village Hope depuis environ un an. Elle reconnaît que même si son travail est très difficile, il est aussi très gratifiant, « car ces garçons ont vraiment besoin de notre aide, » explique-t-elle. « Le cas le plus difficile que j'ai rencontré est celui d'un garçon de 11 ans dont le père l'avait jeté par la fenêtre car il faisait trop de bruit. J'accompagne les enfants lorsqu'ils doivent avoir un examen médical et je suis choquée de ce qu'on voit sur leur corps – hématomes, coupures, blessures infectées. Il est difficile d'imaginer le vécu de ces enfants,» dit-elle. Khalid Dawoud travaille au Village Hope depuis 17 ans. C’est lui qui a créé le centre de jour de Sayeda Zeinab. Il explique : « Je connais tout de leur histoire et je sais ce que ces enfants subissent.»

 

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Dans le cadre de son travail au Village Hope, Khalid a remarqué que les enfants s'intéressaient à mieux connaître le VIH étant donné les dangers auxquels ils sont confrontés, qu'il s'agisse des agressions sexuelles, de la drogue, de la violence ou de la prostitution. Les rapports sexuels, tant contraints que volontaires, ont souvent lieu dans des endroits déserts. Les filles sont généralement plus menacées car elles sont agressées par les garçons de la rue les plus âgés, par des policiers et par d'autres personnes. Certaines filles acceptent des rapports sexuels en échange d’un sandwich, ou d’une protection. « Il est essentiel... que ces enfants sachent comment se protéger du VIH, » explique Khalid. « Lorsque nous avons annoncé que nous allions ouvrir bientôt un centre de dépistage, tous les enfants ont voulu faire le test pour être sûrs qu'ils n'étaient pas infectés par le VIH. »

Avec l'aide de l'UNICEF et d'autres organisations, la société du Village Hope organise plusieurs activités, qui vont de la fourniture de soins et d'un abri aux garçons et aux filles, au soutien psychologique, à la formation et à la fourniture des compétences nécessaires pour réintégrer la société.

 

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Maha Aon, coordonnateur de l'ONUSIDA en Egypte affirme que « pour nous, la collaboration avec ce type d'initiative est l'une de nos priorités en Egypte. Nous savons combien il est important et utile de cibler les interventions sur les personnes qui sont le plus exposées au risque d’infection par le VIH. Une des façons de protéger les enfants de la rue est de les aider à comprendre où se situent les risques et comment ils peuvent se protéger en prenant soin d'eux-mêmes et en se respectant. »

 

L'UNICEF, en collaboration avec l'ONUSIDA, dispense une formation sur les questions liées au sida aux assistants sociaux du Village Hope. Nawara, qui a suivi le cours en mars, estime que l'information qu’elle a reçue et les méthodes d'enseignement participatif l’ont beaucoup aidée dans son travail avec les enfants. « Nous avons appris à utiliser des jeux pour communiquer des informations sur le VIH et les dangers de la vie dans la rue, » explique-t-elle. La sensibilisation au sida fait maintenant partie intégrante des activités organisées par le Village Hope pour aider ces enfants.

 

Le Dr Erma Manoncourt, présidente du Groupe thématique élargi sur le VIH et représentante de l'UNICEF au Caire , ajoute que « nous devons intégrer le VIH dans les programmes existants et élaborer des programmes et interventions axés sur la réduction de la vulnérabilité des groupes marginalisés, ce qui comprend la prévention du VIH et l'atténuation de son impact. Nous faisons appel au secteur privé et à d'autres groupes de la société civile et travaillons avec les ONG et les organisations communautaires, mais dans le même temps nous collaborons avec le gouvernement et lui apportons notre appui. Tous ces efforts sont nécessaires si nous voulons faire la différence pour tous ceux qui n’ont personne pour les aider, » conclut-elle.


Photos: UNAIDS/P.Virot


Liens:

Hope Village Society (Egypt) (en anglais uniquement)
Le sida en Egypte

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Qu’en est-il des enfants ?

21 juin 2007

Un groupe de travail présidé par le Directeur des programmes de l’UNICEF, Alan Court, a débattu du fait que les enfants ne sont pas pris en compte dans la planification des programmes de traitement du sida.

Il y a trois ans, il était difficile de trouver des données sur les enfants et le VIH. Il y avait plusieurs raison à cela, notamment le déni, la stigmatisation, la peur qu’ont de nombreuses mères d’annoncer leur statut sérologique VIH, le manque de soutien de la part des pères et le peu d’intérêt manifesté par le personnel médical à l’égard de la protection des enfants.

A partir de 2003, lorsque l’absence de prise en compte des enfants est devenue un point consensuel du plaidoyer, des recherches ont été réalisées qui ont confirmé que les enfants avaient été durement touchés par l’épidémie de sida et ne bénéficiaient que d’un appui limité.

Des pays tels que le Rwanda ont fait preuve d’un engagement politique considérable pour soutenir les enfants affectés par l’épidémie de sida. Les efforts de mobilisation des communautés visant à s’assurer que les mères ont connaissance des services disponibles pour leurs enfants et y ont accès commencent à être payants. Les pères restent toutefois le chaînon manquant. Les membres du groupe reconnaissent que le poids de la protection des enfants repose entièrement sur les mères. Les pères sont souvent absents et, dans de nombreux cas, les mères sont tellement peu soutenues par leur mari qu’elles n’osent pas révéler leur état.

La question a été abordée grâce au témoignage d’une jeune mère séropositive au VIH qui a déclaré qu’elle était vierge au moment où elle s’est mariée mais s’est retrouvée infectée et veuve quatorze mois après. Elle a déclaré que sans le groupe de soutien aux séropositifs, elle n’aurait pas pu faire face à la situation.

Elle a indiqué que révéler son statut sérologique VIH était une étape importante pour permettre aux adultes et aux enfants d’avoir accès à un appui très nécessaire. Préserver et renforcer les liens familiaux dans les familles affectées par le sida peut fortement contribuer à ce que les enfants soient convenablement pris en charge par leurs parents. Les personnes chargées de la mise en œuvre de la lutte contre le VIH/sida ont été invités à veiller à ce que les besoins des enfants figurent en bonne place dans tous les programmes et toutes les interventions de riposte au VIH.




Liens:

Davantage d’informations sur la Réunion des personnes chargées de la mise en œuvre de la lutte contre le VIH/sida

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Le nombre des personnes sous traitement atteint 2 millions

17 avril 2007

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De gauche à droite : M. K. K. Abraham, Président,
Réseau indien des personnes vivant avec le
VIH/sida, Dr Myo Zin Nyunt, spécialiste VIH/sida du
Bureau régional de l’UNICEF pour l’Asie du Sud,
Katmandou, Mme K. Sujatha Rao, Secrétaire
adjointe et Directrice générale, Organisation
nationale de lutte contre le sida, New Delhi,
Dr Poonam Khetrapal Singh, Directeur régional
adjoint, Bureau régional de l’OMS pour l’Asie du
Sud-Est, Dr Teguest Guerma, Directeur adjoint,
Département VIH/sida, Siège de l’OMS, Genève,
Dr Denis Broun, Coordonnateur ONUSIDA pour
l’Inde, New Delhi, pendant la présentation du
rapport à New Delhi.

L’OMS, l’ONUSIDA et l’UNICEF ont présenté un nouveau rapport sur l’intensification des actions prioritaires de lutte contre le sida dans le secteur de la santé. Ce rapport, présenté à Londres, Genève, New Delhi et Buenos Aires le 17 avril, montre qu’à la fin 2006, plus de deux millions de personnes vivant dans des pays à revenu faible et intermédiaire avaient accès à un traitement antirétroviral. Cela correspond à une augmentation de 54 % par rapport au nombre de personnes sous traitement en 2005, à savoir 1,3 million.

Le rapport fournit également une vue d’ensemble des progrès mondiaux dans un certain nombre d’autres domaines prioritaires du secteur de la santé, tels que la prévention de la transmission mère-enfant, le conseil et test volontaires, les interventions à l’intention des populations les plus exposées au risque d’infection et le lien entre VIH et tuberculose.

« Les progrès significatifs mis en évidence dans ce rapport eu égard à l’élargissement et à l’intensification de l’accès au traitement représentent un pas en avant pour de nombreux pays dans la réalisation de leur objectif ambitieux qu’est l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et au soutien du VIH », a déclaré le Dr Peter Piot, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Cependant, les chiffres les plus récents du rapport indiquent également qu’il reste encore beaucoup à faire », a-t-il ajouté.

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Dans toutes les régions du monde, les pays
enregistrent des progrès considérables en matière
d’amélioration de l’accès au traitement du VIH.
Photo : ONUSIDA/O. O'Hanlon.

Le rapport met en lumière un certain nombre de domaines clés dans lesquels les efforts engagés pour élargir et intensifier les services sont insuffisants, notamment la fourniture de traitements antirétroviraux pour prévenir la transmission mère-enfant du VIH (11 % seulement des femmes enceintes séropositives recevaient un traitement en 2006), l’accès aux services de prévention et de soins pour les consommateurs de drogues injectables, et les services de conseil et de dépistage destinés aux personnes vivant avec le VIH (le rapport souligne que 12 % seulement des hommes et 10 % seulement des femmes vivant en Afrique subsaharienne ont connaissance de leur statut sérologique VIH).

Le Directeur général de l’OMS, le Dr Margaret Chan, a déclaré : « Pour réussir, il nous faut des programmes nationaux ambitieux et une bien plus grande mobilisation mondiale et responsabilisation ».

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La nécessité d’accroître les efforts pour accélérer la
prévention, le diagnostic et le traitement des
maladies liées au VIH chez les enfants est
soulignée dans le rapport.
Photo : ONUSIDA/A.Gutman.

Parmi les recommandations énoncées dans le rapport, évoquons la nécessité d’accroître les efforts pour accélérer la prévention, le diagnostic et le traitement des maladies liées au VIH chez les enfants. Bien que le nombre d’enfants recevant un traitement ait augmenté de 50 % par rapport à l’an dernier, seuls 15 % des enfants qui ont besoin d’un traitement en reçoivent effectivement un.

« Les enfants restent les grands oubliés de la pandémie de sida », déclare Ann Veneman, Directrice exécutive de l’UNICEF, « et trop d’enfants ne bénéficient toujours pas de traitements qui pourraient leur sauver la vie ni ont accès à d’autres services essentiels ».

Le rapport présente aussi des informations actualisées sur les progrès en matière de fixation des objectifs pour un accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et au soutien – accès en faveur duquel les Etats Membres de l’Organisation des Nations Unies se sont engagés lors de la Rencontre de haut niveau sur le sida qui s’est tenue à New York en 2006. D’après le rapport, plus de 90 pays avaient fixé des objectifs, 81 pour le traitement et 84 pour au moins une action de prévention.

En tant que coparrainant de l’ONUSIDA, l’OMS a entrepris de suivre et d’évaluer les interventions du secteur de la santé au niveau mondial pour intensifier l’action en vue de l’accès universel, et de publier des rapports annuels. Le premier rapport de ce type s’intitule : Vers un accès universel – Etendre les interventions prioritaires liées au VIH/sida dans le secteur de la santé. 



Liens:

Lire le communiqué de presse (pdf, 93,1 Kb)

Télécharger le rapport complet (pdf, 5,26 Mb)

Télécharger une documentation sur le sujet (pdf, 99,6 Kb) (en anglais)

Consulter le site Internet de l’UNICEF

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Sauvegarder l’avenir – plaider pour les enfants

12 avril 2007

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D’après les dernières estimations, il y a chaque jour près de
1 800 nouvelles infections à VIH et 1 400 décès dus à des
maladies liées au sida chez les enfants de moins de 15 ans.
Photo : ONUSIDA/S.Noorani.

Partout dans le monde, la riposte au sida enregistre des progrès significatifs – l’engagement politique et financier est plus important que jamais et l’accès à des programmes efficaces de prévention et de traitement du VIH s’élargit dans un nombre croissant de pays.

Mais il arrive encore trop fréquemment que les enfants n’en profitent pas. Malgré les prémices d’une amélioration, les enfants demeurent toujours largement ignorés par les ripostes politiques nationales et internationales à la pandémie de sida.

D’après les dernières estimations, il y a chaque jours près de 1 800 nouvelles infections à VIH chez les enfants de moins de 15 ans et plus de 6 000 chez les jeunes de 15 à 24 ans. Chaque jour, 1 400 enfants de moins de 15 ans meurent de maladies liées au sida.

En réponse à la nécessité d’intensifier de toute urgence l’action ciblant les enfants et les jeunes, le Secrétariat de l’ONUSIDA et l’UNICEF (coparrainant de l’ONUSIDA) ont réuni récemment à Bruxelles (Belgique) un groupe de 40 porte-parole et militants représentant des organisations, des initiatives de sensibilisation, des coalitions et des réseaux nationaux et mondiaux pour définir un programme de plaidoyer commun pour atteindre l’objectif d’une toute première ‘génération sans sida’. Se faisant l’écho des points de vue des différentes régions du monde – et des communautés locales à l’arène mondiale – le groupe s’est dit très préoccupé du fait que la vie, les droits et le potentiel de millions d’enfants à travers le monde sont compromis par les effets dévastateurs du VIH.

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L’accès de tous les enfants à une éducation fondamentale
générale, de qualité et gratuite est le garant d’une ‘génération
sans sida’.
Photo : ONUSIDA/L.Taylor.

Pendant trois jours, les membres du groupe ont collaboré à la définition d’un cadre pour le changement et la mobilisation politiques en faveur des intérêts des enfants dans un monde affecté par le VIH. L’éducation, la prévention du virus, le traitement, la protection sociale et le financement ont été recensés comme étant cinq composantes nécessaires du programme pour un plaidoyer efficace sur le thème enfants et VIH.

Concernant l’éducation, le groupe a souligné la nécessité de militer pour un accès à une éducation fondamentale générale, de qualité et gratuite pour tous les enfants, en accordant une attention particulière aux besoins des filles, et en veillant à ce que les écoles jouent un rôle efficace dans les domaines de la prévention du VIH, de la protection et de la prise en charge des enfants dans les sociétés affectées par le sida.

Pour prévenir les nouvelles infections parmi les jeunes et les enfants, le groupe a insisté sur la nécessité de plaider de toute urgence pour un renforcement des programmes de prévention du VIH qui ciblent spécifiquement les jeunes et les enfants, en mettant l’accent sur l’éducation sexuelle, le renforcement de l’autonomie des filles et la promotion de l’égalité des sexes.

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Le plaidoyer sera essentiel pour aider à ce que les fonds soient
utilisés efficacement au bénéfice des enfants et des jeunes les
plus nécessiteux. Photo : ONUSIDA/L. Alyanak.

Il a été souligné qu’une approche intégrée et centrée sur la famille de la prise en charge et du traitement, et la fourniture de médicaments, diagnostics et services de santé d’un coût abordable étaient fondamentales pour prévenir l’infection à VIH chez les enfants et assurer l’accès au traitement à tous ceux d’entre eux qui en sont atteints.

Pour progresser en direction d’une protection sociale complète des enfants affectés par le sida et des autres enfants vulnérables, le groupe a insisté sur le fait que le plaidoyer doit être axé sur une prévention de la stigmatisation et de la discrimination, en fournissant aux familles et aux communautés les ressources nécessaires pour préserver le bien-être des enfants et en garantissant un accès aux services et aux soins essentiels à tous les orphelins et enfants vulnérables.

Concernant tous les programmes et toutes les actions à l’intention des enfants et des jeunes, le groupe a fait valoir qu’il était crucial d’assurer un financement complet et durable de ceux-ci. Le plaidoyer sera essentiel pour contribuer à garantir des allocations de fonds expressément stipulés dans les budgets nationaux et internationaux de développement et de lutte contre le sida , et faire en sorte que les fonds soient effectivement utilisés pour atteindre les enfants et les jeunes les plus nécessiteux.

La participation active des jeunes – pour construire des alliances plus larges et donner à d’autres l’envie de les suivre – constitue une composante centrale de toutes les actions de plaidoyer en faveur d’une ‘génération sans sida’.

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La participation active des jeunes est essentielle pour toutes les
actions de plaidoyer en faveur d’une ‘génération sans sida’.
Photo : ONUSIDA/L.Taylor.

« Les participants au Sommet étaient résolus, stimulés et enthousiastes à l’idée de plaider en faveur d’une ‘génération sans sida’ », indique Jennifer Delaney, Directrice exécutive de Global Action for Children. « Ce fut la première étape de la participation d’ambassadeurs de la cause, de gouvernements, du secteur public et de la société civile à la réalisation d’un objectif essentiel ».

Le groupe de plaidoyer élabore maintenant une stratégie unificatrice sur les cinq principaux domaines d’action - stratégie qui constitue le point de départ d’un mouvement social visant à mieux aider les enfants affectés par le VIH. La stratégie inclura des mesures politiques qui peuvent être mises en œuvre aux niveaux national, régional et international.

“« Nous nous engageons tous à travailler avec toute la célérité requise, avec courage et détermination, pour que ces objectifs deviennent une nouvelle réalité pour les enfants et les jeunes. Il convient de libérer les générations futures du sida et leur épargner ainsi ses effets dévastateurs », a déclaré As Sy, Directeur de la Communication et des Relations extérieures de l’ONUSIDA.




Liens:

Télécharcher - Enfants et sida: Un raport global (pdf, 3,49 Mb) (en anglais)

Consulter le site Internet Unite for Children, Unite against AIDS (en anglais)

Feature Story

Les événements de sensibilisation au sida se poursuivent à la Coupe du monde de cricket

03 avril 2007

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Jonty Rhodes, entraîneur de l’équipe
sud-africaine de cricket (à gauche) et le
gardien de wicket A.B. De Villiers
(au centre) observent un jeune joueur de
cricket en action. L’équipe de cricket a
visité le Centre de santé Dorothy Bailey
Youth Health Centre à Georgetown, au
Guyana.
Photo : UNICEF / Wilson.

« Au cricket, chaque balle compte, et c’est la même chose avec la lutte contre le sida : la contribution de chacun fait la différence ». Tels étaient les mots du Coordonnateur ONUSIDA au Guyana et au Suriname, le Dr Ruben del Prado, s’exprimant lors d’une visite de l’équipe sud-africaine de cricket au Dorothy Bailey Youth Health Centre à Georgetown, Guyana.

Après leur courte victoire face au Sri Lanka au stade Super 8 de la Coupe du Monde ICC de Cricket 2007, l’équipe sud-africaine a décidé de prendre le temps montrer son soutien au centre de santé et à ses initiatives pour les jeunes vivant avec le VIH, le premier centre de ce type au Guyana.


S’appuyer sur le travail d’équipe pour vaincre le sida

Menée par le Ministre de la santé, le Dr Leslie Ramsammy et par les Représentants de l’UNICEF au Guyana, M. Johannes Wedenig et le Dr del Prado, l’équipe de cricket est entrée dans le hall plein à craquer d’écoliers et d’autres invités. Sous des bannières portant le slogan « Unissons-nous pour les enfants contre le sida », deux écoliers, Murisa et Darren, ont souhaité la bienvenue à tous et parlé de la nécessité de combattre la propagation du VIH. Le Dr Ramsammy a expliqué à l’assemblée que le VIH et le sida étaient un problème mondial.

« Nous sommes tous dans le même bateau et le sida ne peut être vaincu que si nous travaillons en équipe », a-t-il remarqué.

M. Wedenig dit qu’il était encourageant de voir les peuples d’Afrique du Sud et du Guyana unir leurs efforts dans une cause commune. « La connaissance c’est le pouvoir », dit M. Wedenig. « En donnant aux enfants les connaissances nécessaires pour se protéger, nous pouvons gagner ».

Parlant au nom des joueurs de cricket sud-africains, Jonty Rhodes, l’entraîneur de l’équipe, dit qu’en tant que sportifs reconnus ils avaient la possibilité de faire connaître les problèmes mondiaux auxquels la société est confrontée. « L’Afrique du Sud connaît une forte prévalence de VIH », dit-il, et l’équipe nationale de cricket s’est « engagée à faire tout ce qu’elle peut pour accroître la sensibilisation au problème du VIH et combattre la stigmatisation et la discrimination qui l’entourent ».

Dans le cadre d’une séance informelle de questions et réponses avec les jeunes et les médias présents, le batteur mondialement connu a réitéré l’importance du savoir, du travail d’équipe et de l’endurance pour lutter efficacement contre le VIH : des aptitudes similaires à celles requises pour gagner un match de cricket.

 

Réaliser ses rêves

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Saud, un étudiant guyanais, attache un
Bracelet d’Engagement au poignet de
Jonty Rhodes, entraîneur de l’équipe
sud-africaine de cricket, au Dorothy Bailey
Youth Health Centre à Georgetown,
Guyana.
Photo : UNICEF/Wilson.

Dans un moment solennel, M. Rhodes et un étudiant guyanais, Saud, se sont mutuellement attachés des Bracelets d’Engagement au poignet, alors que toutes les personnes présentes s’engageaient à se protéger eux-mêmes et à protéger les autres du VIH.

Shaun Pollock, lanceur vedette de l’équipe sud-africaine, parla de sa petite fille âgée de 3 ans : « Elle a des rêves tout comme les autres enfants », dit-il. « Je veux être sûr qu’elle pourra les réaliser ».

Après la cérémonie officielle, les visiteurs ont fait le tour du Dorothy Bailey Health Centre, puis tout le monde est sorti pour jouer au cricket. Sur un terrain bosselé d’herbe et de sable près du centre de santé, M. Pollock a lancé des balles au Ministre de la santé le Dr Ramsammy, qui a fait preuve d’un ‘coup de batte’ droit et assuré.

Une manifestation parmi de nombreuses autres organisées dans la région à l’occasion de la Coupe du monde par le Conseil international du cricket (ICC), l’UNICEF, l’ONUSIDA et le Partenariat des médias caraïbes sur le VIH/sida, afin de faire connaître la situation des enfants et des jeunes vivant avec le VIH et affectés par le virus.

 

Cet article a préalablement paru dans la section spéciale Coupe du monde ICC de cricket du site Internet ‘Unisson-nous pour les enfants contre le sida’ – www.uniteforchildren.org



Liens:

Lire ‘’La Coupe du monde de cricket accroît la sensibilisation au sida’’

Pour plus d’information sur les activités sida autour de la Coupe du monde de cricket et pour accéder aux annonces du service public veuillez svp visiter les liens suivants en anglais seulement :

Page spéciale sur la Coupe du monde de cricket

Conseil international du cricket

Campagne Live Up

Partenariat des médias caraïbes sur le VIH/sida

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Des signes de progrès dans la riposte mondiale au sida chez l’enfant

16 janvier 2007

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Photo: UNICEF

Il y a un peu plus d’un an, l’UNICEF, l’ONUSIDA et d’autres partenaires lançaient l’initiative Unissons-nous pour les enfants, contre le sida pour faire connaître la face cachée de l’épidémie de sida, les enfants.

 

Mardi 16 janvier 2007, l’UNICEF a publié un rapport intitulé ‘Enfants et sida : Un bilan de la situation’, qui résume les progrès réalisés dans ce domaine depuis le lancement de l’initiative en octobre 2005 et relève les faits marquants et les avancées observés dans la riposte mondiale au sida chez les enfants depuis le lancement de la campagne. Certains pays ont obtenu des résultats remarquables dans la prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant et la prestation de soins aux enfants vivant avec le sida.

“Il est urgent d'aider les enfants affectés par le sida, a déclaré mardi Mme Ann M. Veneman, Directrice générale de l'UNICEF. La campagne Unissons-nous pour les enfants, contre le sida a pour mission de procurer un traitement aux enfants séropositifs, de prévenir la transmission de la mère à l'enfant et d'aider les enfants rendus orphelins par le sida. Nous devons accélérer le mouvement pour obtenir des résultats positifs en faveur des enfants.”

Le rapport de l’UNICEF présente des données dans quatre domaines clés : prévention de la transmission mère-enfant, accès aux traitements du sida, prévention des nouvelles infections à VIH et appui aux orphelins et aux enfants vulnérables.

Prévention de la transmission mère-enfant

Le rapport atteste de progrès considérables dans le domaine de la prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant. Des pays à forte prévalence en Afrique orientale et australe montrent des résultats particulièrement encourageants. En Namibie par exemple, le pourcentage de femmes enceintes séropositives au VIH bénéficiant d’un traitement pour empêcher la transmission du virus au bébé est passé de 6% en 2004 à 29% en 2005. En Afrique du Sud, ce pourcentage est passé de 22% en 2004 à 30% en 2005.

En dépit de ces progrès, le rapport relève que le pourcentage total de femmes enceintes bénéficiant d’un traitement pour la prévention de la transmission reste extrêmement bas. En 2005, on estime que 9% seulement des femmes enceintes séropositives au VIH vivant dans des pays à revenu faible ou intermédiaire recevaient un traitement pour empêcher la transmission du virus à leur bébé.

Accès aux traitements du sida

Le rapport relève une accélération notable dans la fourniture de traitements pédiatriques, ce qu'on peut attribuer à un meilleur dépistage, une amélioration des compétences du personnel soignant, une baisse du prix des médicaments et une simplification des posologies. Plusieurs pays, dont l'Afrique du Sud, le Botswana, l'Inde, le Rwanda et la Thaïlande, ont été en mesure de soigner un plus grand nombre d'enfants séropositifs en les intégrant à des sites de traitement pour adultes.

A l'échelle mondiale, on ne compte encore que 10% des enfants sous traitement antirétroviral parmi ceux qui en ont besoin. Pourtant, le prix des antirétroviraux pédiatriques a connu une baisse spectaculaire au cours des 12 à 18 derniers mois. Le rapport note que, en 2006, l'Initiative VIH/sida de la Fondation Clinton a négocié une réduction du coût de ces médicaments qui reviennent maintenant à moins de 0,16 dollar par jour ou 60 dollars par an, ce qui a encouragé la concurrence dans le domaine du développement de formules pédiatriques.

Prévenir de nouvelles infections

Le rapport indique que les activités de prévention du VIH prennent à nouveau en compte le besoin de cibler les stratégies sur les adolescents et les jeunes les plus exposés au risque. Il note en particulier que les jeunes femmes devraient faire l’objet d’une attention particulière, car à l'échelle mondiale, le nombre de jeunes femmes infectées dépasse celui des hommes.

De nouvelles données suggèrent que si la prévalence est en baisse au Kenya, dans les zones urbaines de Côte d'Ivoire, du Malawi et du Zimbabwe, ainsi que dans les zones rurales du Botswana, c'est parce que les jeunes semblent adopter des comportements sexuels plus sûrs. Dans plus de 70 des pays inclus dans l'étude, le recours aux services de conseil et de test a augmenté, environ 16,5 millions d'individus y ayant fait appel en 2005 contre seulement 4 millions en 2001.

Soutien aux orphelins et autres enfants vulnérables

En ce qui concerne l'accès à l'éducation, la disparité entre orphelins et non-orphelins s'est réduite de façon significative dans plusieurs pays, en partie grâce à l'abolition des frais de scolarité, estime le rapport. 

Ce dernier relève que le recueil et la ventilation des données par groupes d'âge et par sexe est l'un des moyens les plus importants, les plus simples et les plus efficaces d'inclure les enfants dans les programmes de lutte contre le sida. Le rapport se sert pour la première fois de données de base qui serviront de point de départ pour évaluer les données, nouvelles ou existantes, afin de repérer les tendances discernables concernant les enfants et le sida.

 


Liens:

Lire le Rapport ‘Bilan de la situation’ (pdf, 3,49 Kb) (en anglais)
Lire 'Prévenir la transmission mère-enfant' - Aide-Mémoire (pdf, 37,8 Kb) (en anglais)
Lire 'Fournir des traitements pédiatriques' - Aide-Mémoire  (pdf, 37,9 Kb) (en anglais)
Lire 'Prévenir l’infection parmi les adolescents et les jeunes’ - Aide-Mémoire (pdf, 38,1 Kb) (en anglais)
Lire 'Protéger et soutenir les enfants affectés par le sida' - Aide-Mémoire (pdf, 40,1 Kb) (en anglais)
En savoir davantage sur la campagne "Unissons-nous pour les enfants, contre le sida" (pdf, 1,41 Mb) (en anglais)
Visiter le site "Unisson-nous pour les enfants, unissons-nous contre le sida" (en anglais)

Press Release

Une génération libérée du SIDA est possible si l’on se concentre sur les communautés affectées par le VIH qui sont les plus désavantagées, affirme un rapport de l’ONU pour la Journée mondiale de la lutte contre le SIDA


New York, le 30 novembre 2010 – Libérer l’humanité du SIDA en l’espace d’une génération, c’est possible si la communauté internationale redouble d’efforts pour fournir un accès universel à la prévention du VIH, aux traitements et à la protection sociale, déclare le rapport « Enfants et SIDA  : Cinquième bilan de la situation 2010 », rendu public aujourd’hui à New York. Pour atteindre ce but, cependant, il faudra toucher les membres les plus marginalisés de la société.

Si les enfants ont en général énormément bénéficié des progrès substantiels qui ont été accomplis dans les interventions contre le SIDA, des millions de femmes et d’enfants sont passés entre les mailles du filet à cause d’inégalités dues à leur sexe, à leur statut économique, à l’endroit où ils vivent, à leur niveau d’éducation ou à leur statut social. Il faudra surmonter ces obstacles pour arriver à un accès universel aux connaissances, aux soins, à la protection et à la prévention de la transmission mère-enfant (PTME) pour toutes les femmes et tous les enfants.

« Pour arriver à une génération libérée du SIDA, nous devons en faire davantage et atteindre les communautés les plus éprouvées. Chaque jour, près de 1000 bébés d’Afrique subsaharienne sont infectés par le VIH suite à la transmission du virus de la mère à l’enfant, a dit M. Anthony Lake, Directeur général de l’UNICEF. Notre cinquième bilan de la situation sur les enfants et le SIDA met certaines innovations en lumière, comme le « Kit mère-enfant », qui permet de fournir des traitements antirétroviraux vitaux à un nombre sans précédent de mères et de bébés. »

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a actualisé ses directives un peu plus tôt cette année pour assurer la qualité des services de PTME pour les femmes séropositives et leurs nourrissons. Dans les pays à bas et moyen revenu, 53 pour cent des femmes enceintes vivant avec le VIH ont reçu des antirétroviraux pour prévenir la transmission en 2009, contre 45 pour cent en 2008. C’est en Afrique australe et de l’Est qu’a eu lieu l’une des augmentations les plus spectaculaires : elle a progressé de dix points, passant de 58 pour cent en 2008 à 68 pour cent en 2009.

« Nous savons, grâce à de solides preuves, que l’élimination de la transmission du virus de la mère à l’enfant est possible, a déclaré le Dr Margaret Chan, Directrice générale de l’OMS.  Pour atteindre cet objectif, il est nécessaire en premier lieu d’améliorer bien davantage la prévention chez les femmes et les mères. »

Au niveau mondial, le SIDA reste l’une des premières causes de décès chez les femmes en âge de procréer et c’est l’une des principales causes de mortalité maternelle dans les pays où l’épidémie est généralisée. En Afrique subsaharienne, neuf pour cent de la mortalité maternelle est imputable au VIH et au SIDA.

« Environ 370 000 enfants naissent chaque année avec le VIH. Or, chacune de ces infections est évitable, a dit M. Michel Sidibé, Directeur exécutif d’ONUSIDA. Nous devons empêcher les mères de mourir et les bébés de se faire infecter par le VIH. C’est pourquoi j’appelle à l’élimination virtuelle de la transmission mère-enfant d’ici 2015. »

L’OMS a aussi publié de nouvelles directives sur les antirétroviraux pour le traitement des bébés et des enfants, ce qui devrait permettre à un bien plus grand nombre d’entre eux de bénéficier immédiatement d’un traitement de ce type.

Dans les pays à bas et moyen revenu, le nombre d’enfants de moins de 15 ans qui ont bénéficié d’un traitement est passé de 275 300 en 2008 à 356 400 en 2009. Cela signifie que 28 pour cent des 1,27 million d’enfants qui, selon les estimations, ont besoin d’antirétroviraux, en reçoivent.

Les nourrissons sont particulièrement vulnérables aux effets du VIH, ce qui donne un caractère particulièrement urgent à la campagne mondiale visant à établir un diagnostic précoce chez les bébés. Même s’il existe désormais un bien plus grand nombre de services permettant un diagnostic précoce dans beaucoup de pays, la couverture mondiale reste faible : seulement 6 pour cent en 2009. Faute de traitement, environ la moitié des bébés infectés par le VIH meurent avant leur deuxième anniversaire.

Dans la plupart des régions du monde, le nombre de nouvelles infections au VIH décline ou se stabilise. En 2001, environ 5,7 millions de jeunes de 15 à 24 ans vivaient avec le VIH. Fin 2009, ce chiffre était tombé à 5 millions. Dans neuf pays, cependant (tous situés en Afrique australe), un jeune sur vingt au moins vit avec le VIH.

Ce sont les jeunes femmes qui sont encore le plus durement touchées par l’infection, et dans de nombreux pays, le risque est plus grand pour celles qui ont moins de 25 ans. Au plan mondial, plus de 60 pour cent de tous les jeunes vivant avec le VIH sont de sexe féminin. En Afrique subsaharienne, la proportion approche les 70 pour cent.

« Nous devons nous préoccuper des inégalités entre les sexes, y compris celles qui font courir aux femmes et aux filles des risques disproportionnés de contracter le VIH et autres problèmes de santé sexuelle et procréative, a dit Mme Irina Bokova, Directrice générale de l’UNESCO. Tout en nous réjouissant d’une diminution de plus de 25 pour cent de l’incidence du VIH chez les jeunes dans 15 pays clés d’Afrique subsaharienne entre 2001 et 2009, nous devons faire tout notre possible pour que ces tendances positives se poursuivent et s’améliorent afin d’atteindre l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui nécessaires. »

Les adolescents continuent d’être infectés par le VIH parce qu’ils n’ont ni les connaissances ni l’accès aux services qui leur permettraient de se protéger. Pour libérer l’humanité du SIDA en l’espace d’une génération, il faudra éliminer les inégalités qui alimentent l’épidémie et protéger les personnes qui continuent de passer entre les mailles du filet. Des initiatives de protection sociale – notamment des transferts d’espèces ou des initiatives pour promouvoir l’accès aux services – ont un rôle important à jouer pour briser l’engrenage de la vulnérabilité. Le rapport insiste aussi sur l’importance de programmes pédagogiques adaptés aux jeunes les plus vulnérables – ceux qui ne sont pas scolarisés – pour leur donner des informations sur la prévention du VIH.

« Nous devons accroître les investissements dans l’éducation et la santé des jeunes, y compris la santé sexuelle et procréative, pour empêcher les infections au VIH et faire progresser la protection sociale, a dit Mme Thoraya Ahmed Obaid, Directrice exécutive de l’UNFPA, le Fonds des Nations Unies pour la population. Toucher les jeunes marginalisés, notamment les adolescentes vulnérables et les jeunes non scolarisés, doit rester une priorité. »

Press Release

UNICEF: Young of Central Asia and Eastern Europe Suffering Blame and Banishment


VIENNA, 19 July 2010 -  An underground HIV epidemic in Eastern Europe and Central Asia is intensifying at an alarming pace, fueled by drug use, high-risk sexual behavior and high levels of social stigma that discourage people from seeking prevention information and treatment, according to a new report released today by UNICEF.

The report, “Blame and Banishment: The underground HIV epidemic affecting children in Eastern Europe and Central Asia,” highlights the issues faced by children living with HIV, adolescents engaged in risky behaviors, pregnant women using drugs, and the more than one million children and young people who live or work on the streets of the region.   

Marginalized young people are exposed on a daily basis to multiple risks, including drug use, commercial sex and other exploitation and abuse, putting them at higher risk of contracting HIV.   The trends are especially troubling, as the region is home to 3.7 million injecting drug users – almost a quarter of the world total.  For many, initiation into drug use begins in adolescence.

Existing health and social welfare services are not tailored to adolescents at greatest risk, who are often exposed to moral judgment, recrimination and even criminal prosecution when they seek treatment and information on HIV. 

“Children and adolescents living on the margins of society need access to health and social welfare services, not a harsh dose of disapproval,” said Anthony Lake, UNICEF’s Executive Director. 

To reach and help young people living with HIV or at risk of HIV infection, medical and civil authorities need to establish non-judgmental, friendly services that address the special needs of marginalized adolescents.

In the Russian Federation, for example, over 100 youth-friendly service facilities have been established, providing reproductive and sexual health services, information, counseling and psychological support.  The Atis health center in Moldova is another initiative that is showing promise and saving lives.

“We cannot break the trajectory of the AIDS epidemic in eastern Europe and Central Asia without empowering and protecting children and adolescents,” said Michel Sidibé,  Executive Director of UNAIDS. “We must not rob them of their childhood.”

“It is our responsibility to ensure that they have access to HIV prevention and treatment services.”

An HIV prevention and treatment center in Tajikistan is breaking down barriers of mistrust to reach adolescent girls selling sex.  As one young client said, “In the beginning, I did not believe that the medical check-up, the treatment and condoms would really be free of charge and anonymous.  I thought it was another trap by the police.  I agreed to go there with an outreach worker for the first time, but now I go there alone and encourage my friends to use the service as well.”

A recent six-country UNDP study conducted in the region showed that many adults living with HIV fear the social stigma attached to seeking treatment more than they fear the disease, thus driving the epidemic further underground.

The stigma associated with HIV is not restricted to adults and adolescents.  Young children living with HIV are routinely denied access to school and kindergartens, and when their status is known, they face rejection and abuse.  Alla, the foster mother of an HIV-positive child, tells how her son was ostracized when someone leaked his HIV status to other families. “His classmates say that he is ‘disgusting’ and refuse to play with him,” she said.

“This report is a call to protect the rights and dignity of all people living with or at risk of exposure to HIV, but especially vulnerable children and young people.  We need to build an environment of trust and care, not one of judgment and exclusion,” said Lake.  “Only by reversing discrimination against people living with HIV, can Eastern Europe and Central Asia begin to reverse the spread of the epidemic.”

Right Hand content

Press centre:

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Contact:

UNICEF New York
Kate Donovan
+43 699 195 405 08
+1 917 378 2128
kdonovan@unicef.org

UNICEF Kyiv
Veronika Vashchenko
+ 43 699 181 496 93
vashchenko@unicef.org 

UNICEF Geneva
John Budd
+ 41 22 909 5429
jbudd@unicef.org



More on AIDS 2010, Vienna


Publications:

UNAIDS Outlook Report 2010 (pdf, 6 Mb)

UNAIDS Outcome Framework 2009-2011 (pdf, 388 Kb)

Press Statement

L’ONUSIDA salue la nomination du nouveau Directeur exécutif de l’UNICEF


Genève, 17 mars 2010 - Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) salue la nomination de M. Anthony Lake au poste de Directeur exécutif du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF).

M. Lake a été conseiller en matière de sécurité nationale auprès de l’ancien Président des Etats-Unis, M. Bill Clinton, et peut se prévaloir d’une carrière longue et respectée au sein du gouvernement américain. Il est aujourd’hui Professeur émérite à l’Université de Georgetown. En outre, il a été membre du Conseil d’administration du Fonds américain pour l’UNICEF et prendra ses nouvelles fonctions le 1er mai 2010.

« Je suis impatient de travailler en étroite collaboration avec M. Lake en direction de nos objectifs communs qui sont de s’assurer que les pays atteignent leurs objectifs d’accès universel aux services de prévention, de traitement, de soins et d’appui en rapport avec le VIH pour les enfants et les adolescents » a déclaré M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Une partie importante de ces travaux communs consistera à éliminer la transmission mère-enfant du VIH ».

L’ONUSIDA salue également le leadership et les contributions de la Directrice exécutive sortante de l’UNICEF, Mme Ann M.Veneman.

L’UNICEF est un coparrainant de l’ONUSIDA et le principal défenseur de la cause des enfants. En menant des programmes sur le terrain dans 158 pays, il aide les jeunes à survivre et à s’épanouir, de leur plus jeune âge jusqu’à la fin de l’adolescence. Cet organisme axe sa riposte au VIH sur quatre domaines prioritaires : la prévention de la transmission mère-enfant du virus, les soins et le traitement pédiatriques du VIH, la protection, la prise en charge et l’appui des enfants affectés par le sida, et la prévention du VIH parmi les jeunes et les adolescents.


L’ONUSIDA salue la nomination du nouveau Directeu

Centre de presse :

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Contact:

ONUSIDA Genève
Saya Oka
tél. +41 22 791 1697
okas@unaids.org

Press Release

Le rapport de l'UNICEF sur la situation des enfants dans le monde célèbre les 20 ans de la Convention relative aux droits de l'enfant


NEW YORK, 19 novembre 2009 – Une édition spéciale du rapport phare de l'UNICEF sur la situation des enfants dans le monde, faisant état des effets de la Convention relative aux droits de l'enfant et des difficultés qui subsistent, a été publiée aujourd'hui, à la veille du 20ème anniversaire de l'adoption de la Convention par l'Assemblée générale de l'ONU.

«La Convention relative aux droits de l'enfant est le traité relatif aux droits de l'homme le plus ratifié dans l'histoire», a déclaré la Directrice générale de l'UNICEF, Ann M. Veneman. «Elle a transformé le regard sur les enfants et la façon de les traiter dans le monde entier.»

193 Etats ont ratifié la Convention. Par ce processus, les pays décident d'être liés par les articles d'un traité international. La Convention énonce plusieurs droits universels des enfants, tels que le droit à l'identité, au nom et à la nationalité, le droit à l'éducation, le droit de jouir de la meilleure santé possible et le droit à être protégé des mauvais traitements et de l'exploitation.

Ces droits sont fondés sur quatre principes fondamentaux: l’absence de discrimination; l’intérêt supérieur de l'enfant qui doit être une considération primordiale dans toutes les décisions qui concernent les enfants; les droits à la vie, à la survie et au développement; et le respect de la liberté d'expression.

La Convention détermine aussi l'obligation qu'ont les gouvernements de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour faire respecter ces droits et elle reconnaît le rôle particulier des parents lorsqu'il s'agit d'élever leurs enfants.
Le rapport sur la situation des enfants dans le monde décrit la pertinence intemporelle de la Convention.

Plus de 70 pays ont intégré les codes relatifs aux enfants dans leur législation nationale en se fondant sur les dispositions de la Convention. De plus, la prise de conscience et le plaidoyer en faveur de la protection des enfants n’ont cessé d’augmenter depuis l’ouverture à la signature de la Convention il y a 20 ans.

Des avancées considérables ont été réalisées ces vingt dernières années:

  • Le nombre de décès d’enfants de moins de cinq ans par an a chuté de 12,5 millions en 1990 à quelque 8,8 millions en 2008, soit une baisse de 28 % du taux de mortalité des enfants de moins de cinq ans;
  • Entre 1990 et 2006, 1,6 milliard de personnes dans le monde ont eu accès à de meilleures ressources en eau;
  • Dans le monde, près de 84 % des enfants en âge d’aller à l’école primaire sont actuellement scolarisés et l’écart entre filles et garçons en matière de scolarisation primaire se réduit;
  • Les enfants ne sont plus la face oubliée de l’épidémie de VIH/sida;
  • Des mesures importantes ont été prises pour aider à protéger les enfants soldats ou les enfants victimes de la traite pour être prostitués et asservis comme domestiques; et
  • L’âge qu’ont les enfants qui se marient se relève dans certains pays et le nombre de filles soumises à l’excision chute progressivement.

Cependant, les droits des enfants sont loin d’être garantis, d’après l’UNICEF.

«Il est inacceptable que des enfants meurent encore de maladies ou d’événements évitables, tels la pneumonie, le paludisme, la rougeole et la malnutrition», a déclaré Mme Veneman. «Dans le monde, beaucoup d’enfants n’entreront jamais dans une salle de classe et des millions d’enfants ne sont pas protégés contre les violences, les mauvais traitements, l’exploitation, la discrimination et la négligence.»

Les droits des filles requièrent toujours une attention spéciale. La majorité des enfants qui ne vont pas à l’école primaire sont des filles, et ces dernières risquent davantage d’être victimes de violences sexuelles, de la traite ou de mariage forcé. Dans de nombreuses régions, il est peu probable qu’elles recevront les soins de santé essentiels.

Le rapport comprend des articles spécialisés de représentants des secteurs public et privé, ainsi que des exemples de situation des droits des enfants dans divers pays.

Beaucoup de ces articles formulent des conseils sur le rôle que pourrait jouer la Convention dans un monde de plus en plus habité, urbanisé et confronté à des défis environnementaux non seulement ces vingt prochaines années mais bien au-delà. Le rapport comporte également diverses suggestions pouvant garantir que la protection des droits des enfants continue de progresser.

Plus de 160 événements se déroulent pour célébrer le 20ème anniversaire de la Convention. L’édition spéciale du rapport sur la situation des enfants dans le monde fait partie de la contribution de l’UNICEF à ces célébrations, parmi lesquelles la co-organisation, avec la société civile et les partenaires gouvernementaux, d’une commémoration mondiale et d’une table ronde qui se tiendra au siège de l’ONU le 20 novembre.

«Le grand défi des vingt prochaines années est de placer fermement l’intérêt supérieur des enfants au cœur de toute activité humaine», a déclaré Mme Veneman. «Il nous incombe à tous de garantir l’ensemble des droits des enfants à la survie, au développement, à la protection et à la participation.»

Pour en savoir plus sur la Convention: (en anglais)

UNICEF

L’UNICEF travaille dans plus de 150 pays et territoires du monde entier pour aider les enfants à survivre et à s’épanouir, de leur plus jeune âge jusqu’à la fin de l’adolescence. Premier fournisseur mondial de vaccins aux pays en développement, l’UNICEF soutient la santé et la nutrition des enfants, l’accès à l’eau potable et à des moyens d’assainissement, une éducation de base de qualité pour tous les garçons et toutes les filles, ainsi que la protection des enfants contre la violence, le sida et l’exploitation sous toutes ses formes. L’UNICEF est entièrement financé par des contributions volontaires de particuliers, d’entreprises, de fondations et de gouvernements.

A l’attention des éditorialistes et des diffuseurs: dès le 16 novembre, des kits multimédias comprenant des photos et un b-roll seront mis à disposition sur le site www.thenewsmarket.com/unicef

Pour plus d’informations, pour un exemplaire du rapport sous embargo, pour des entretiens avec des experts, veuillez contacter:

Rebecca Fordham, UNICEF Media, 1 212 326 7162, rfordham@unicef.org

Kate Donovan, UNICEF Media, 1 212 326 7452, kdonovan@unicef.org

Le rapport de l'UNICEF sur la situation des enfan

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