Middle East and North Africa

En Égypte, une décision de justice historique interdit la discrimination fondée sur le VIH sur le lieu de travail

01 juillet 2016

Ahmed a été licencié de son poste de plombier pour un club de Gizeh, en Égypte, lorsque son employeur a appris en 2015 qu'il vivait avec le VIH. Au lieu de se taire, Ahmed a décidé de le poursuivre en justice avec l'aide de la Fondation Al Shehab pour un développement compréhensif.

La Fondation Al Shehab est une organisation non gouvernementale égyptienne qui défend les droits des personnes marginalisées, notamment les droits des personnes vivant avec le VIH de travailler et d'accéder à l'éducation et au logement sans discrimination. L'action en justice a reçu le soutien de l'Organisation internationale de droit du développement, qui travaille en étroite collaboration avec l'ONUSIDA dans le cadre d'un protocole d'accord.

Dans une décision historique pour l'Égypte et la région, un tribunal du Caire a donné raison à Ahmed, en déclarant que les personnes vivant avec le VIH ne pouvaient pas être licenciées en raison de leur séropositivité au VIH. L'arrêt du tribunal, rendu en février 2016, indique que l'emploi est un droit fondamental pour tous les citoyens égyptiens, quel que soit leur état de santé, dès lors qu'ils sont aptes à travailler.

Cette décision phare a été applaudie par la société civile, les activistes et les organisations internationales de développement impliqués dans la riposte au sida en Égypte et dans toute la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord. Elle crée un important précédent juridique pour les futures affaires de discrimination et va dans le sens des orientations de l'ONUSIDA et de la Stratégie arabe de lutte contre le sida (2014-2020). 

 

Déclarations

« Cette décision de justice a changé ma vie du tout au tout, car je n'ai plus peur de perdre mon travail à cause de ma séropositivité au VIH. »

Ahmed (nom d'emprunt) une personne vivant avec le VIH

« Nous luttons depuis des années pour qu'un tribunal égyptien affirme le droit des personnes vivant avec le VIH de travailler sans discrimination. »

Youssef Awad Président de la Fondation Al Shehab pour un développement compréhensif

« Cette décision de justice qui affirme le droit des personnes vivant avec le VIH de travailler va dans le sens des principaux cadres juridiques internationaux. »

David Patterson Expert judiciaire dans le domaine de la santé, Organisation internationale de droit du développement

« Cette décision de justice va créer un précédent important pour assurer zéro discrimination sur le lieu de travail dans toute la région. »

Yamina Chakkar Directrice régionale de l'ONUSIDA pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord

Les pays arabes réaffirment leur engagement de mettre fin à l'épidémie de sida

07 mars 2016

Le Conseil des Ministres arabes de la Santé a adopté à l'unanimité une résolution qui incite les pays à accélérer leurs efforts de mise en œuvre de la Stratégie arabe de lutte contre le sida et les ripostes nationales pour mettre fin au sida d'ici 2030.

Dans son intervention devant le Conseil réuni le 3 mars au Caire, en Égypte, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé a salué le leadership dont font preuve le Conseil et les ministres dans la riposte au sida. Il a souligné que la Stratégie arabe de lutte contre le sida (2014-2020) présente une position unifiée, éclairée par des données probantes, tout en tenant compte des particularités régionales. Il a déclaré que, dans le contexte des Objectifs de développement durable, il existait un besoin urgent de réduire les inégalités en matière de santé entre les pays en adoptant les principes de sécurité sanitaire mondiaux découlant des valeurs de la justice sociale et de sociétés ouvertes à tous.

M. Sidibé a également fait part de son espoir de voir Oman, les Émirats Arabes Unis et d'autres pays arabes être bientôt certifiés comme ayant éliminé la transmission du VIH de la mère à l'enfant. Il a encouragé les pays qui sont sur le point d'atteindre cet objectif à finaliser le processus de validation et à donner l'exemple dans la région.

Le Secrétaire général adjoint de la Ligue des États arabes, Ahmed Benhelli, a rencontré M. Sidibé et s'est engagé à mobiliser les soutiens en vue de la prochaine Réunion de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations Unies sur la fin du sida, qui doit se tenir en juin à New York, aux États-Unis. Lors de rencontres bilatérales avec les Ministres de la Santé du Bahreïn, de Djibouti et de la Libye, M. Sidibé a mis en avant l'importance d'une participation de haut niveau des pays arabes et de leur contribution effective à une déclaration politique forte.

M. Sidibé a évoqué le leadership considérable et le rôle de catalyseur de l'Égypte dans la région lors d'une réunion avec le Premier ministre, le Vice-ministre des Affaires étrangères, le Ministre de la Santé et la Ministre de la Solidarité sociale égyptiens. Il a insisté sur le fait que l'Égypte est en train de bâtir des partenariats solides en Afrique, notamment pour la production locale de médicaments, un aspect essentiel pour assurer et pérenniser la couverture maladie universelle au Moyen-Orient et en Afrique.

Pendant sa visite en Égypte, M. Sidibé a rencontré Yousra, actrice et chanteuse très populaire récemment nommée Ambassadrice itinérante régionale de l'ONUSIDA pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord. À travers son action, Yousra a démontré quel impact les activistes et les personnalités de la région pouvaient avoir dans la création de passerelles et de liens avec les décideurs pour mettre fin au sida dans la région d'ici 2030.

Déclarations

« Cette région peut être une plate-forme d'excellence pour un partenariat de développement plus fort en Afrique. Ses valeurs de justice sociale et d'inclusion peuvent apporter une contribution significative à la réduction des inégalités qui sont une menace pour la sécurité sanitaire mondiale. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

« À travers le partenariat fort et dynamique avec l'équipe d'appui régionale de l'ONUSIDA, nous avons obtenu d'excellents résultats ces trois dernières années. La Ligue des États arabes s'engage à soutenir la Réunion de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations Unies sur la fin du sida en faveur d'une déclaration politique forte pour mettre fin au sida d'ici 2030. »

Ahmed Benhelli, Secrétaire général adjoint de la Ligue des États arabes

« L'Égypte soutient activement les missions de l'ONUSIDA et s'engage à y contribuer conformément à une approche fondée sur des données probantes tout en utilisant la meilleure expertise, des modes de réflexion innovants et les bons messages de sensibilisation pour parvenir à un accord mondial dans la riposte au sida, notamment à l'occasion de la Réunion de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations Unies sur la fin du sida. »

Hisham Badr, Vice-ministre des Affaires étrangères, Égypte

« Impliquer dans nos actions les organisations de la société civile et un secteur privé très engagé est absolument crucial pour fournir des services. Ces acteurs peuvent nous aider dans les actions de sensibilisation et d'information, de tolérance, de lutte contre la stigmatisation et la discrimination et d'élargissement des programmes de protection sociale. »

Ghada Wally, Ministre de la Solidarité sociale, Égypte

L'actrice et chanteuse Yousra nommée Ambassadrice itinérante régionale de l'ONUSIDA pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord

01 février 2016

L'actrice et chanteuse égyptienne Yousra a été nommée Ambassadrice itinérante régionale de l'ONUSIDA pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord lors d'un événement organisé au Caire, en Égypte, le 31 janvier.

Le Secrétaire général de la Ligue arabe ainsi que d'autres dignitaires nationaux et internationaux, des décideurs politiques, des célébrités, des personnes vivant avec le VIH et des représentants du secteur privé, de la société civile, des agences des Nations Unies et des milieux universitaires s'étaient réunis pour l'occasion.

Grâce à son statut d'icône et sa large influence dans la région, Yousra aidera l'ONUSIDA à défendre les besoins des plus vulnérables et des personnes laissées de côté dans la riposte au sida.

Dans son discours, Yousra a souligné la nécessité d'éliminer la stigmatisation et la discrimination à l'encontre des personnes vivant avec le VIH et touchées par virus, ainsi que l'importance de l'émancipation des femmes.

En 2014, le nombre de personnes vivant avec le VIH dans la région était estimé à 240 000, toutes confrontées aux inégalités croissantes, à l'augmentation de la migration, à l'aggravation des situations d'urgence humanitaire et aux lois discriminatoires. Pour mettre fin à l'épidémie de sida au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, il est indispensable de lutter contre les facteurs déterminants de ces vulnérabilités et de proposer des services holistiques exempts de toute stigmatisation et discrimination à l'encontre des personnes vivant avec le VIH et exposées au risque.

Déclarations

« Nous devons travailler tous ensemble pour mettre fin au sida d'ici 2030, dans la lignée des Objectifs de développement durable. J'appelle tous les membres de la Ligue arabe à élaborer et mettre en œuvre des stratégies et des programmes nationaux conformes aux objectifs et aux priorités de la Stratégie arabe de lutte contre le sida adoptée par le Conseil des Ministres arabes de la Santé en 2014. »

Nabil El-Araby, Secrétaire général de la Ligue arabe

« Yousra est la bonne personne venue au bon moment : elle sera une voix essentielle pour l'ONUSIDA et la riposte au sida au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, en défendant la mise en œuvre et le financement de la Stratégie arabe de lutte contre le sida. »

Jan Beagle, Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA

« C'est effectivement un moment historique pour moi. Je considère comme une bénédiction la possibilité d'utiliser cette fabuleuse opportunité pour donner de l'espoir et de l'amour, aux côtés des autres Ambassadeurs itinérants de l'ONUSIDA à travers le monde, aux personnes exclues de leurs communautés et confrontées à une stigmatisation et une discrimination constantes dans tous les aspects de leur vie. »

Yousra, actrice et chanteuse égyptienne

L'Algérie en tête du mouvement pour mettre fin à l'épidémie de sida au Moyen-Orient et en Afrique du Nord

15 janvier 2016

Le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord sont confrontés à des crises politiques et humanitaires qui ont déstabilisé la région et eu un impact sur le développement social et économique dans les pays les plus touchés. Néanmoins, malgré les régressions observées dans certains domaines, la santé reste une priorité. L'Algérie se distingue comme l'un des pays de la région qui présente les mesures les plus poussées en matière de santé, en particulièrement sur l'épidémie de sida.

À l'occasion d'une visite en Algérie du 12 au 14 janvier, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé a félicité les gouvernements de la région pour l'adoption récente de la Déclaration d'Alger, un outil important pour mettre fin à l'épidémie de sida au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. L'un des principaux éléments de la déclaration appelle à un élargissement des services de dépistage et de traitement anti-VIH dans la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord, en particulier au sein des populations vulnérables, à savoir principalement les consommateurs de drogues injectables, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les professionnel(le)s du sexe. La couverture du dépistage et du traitement est faible actuellement dans la région.

S'exprimant à l'Institut diplomatique et des relations internationales, M. Sidibé a déclaré que « si, au cours des cinq prochaines années, 90 % des personnes vivant avec le VIH connaissent leur état sérologique, la région parviendra certainement à permettre à 90 % de ces personnes au courant de leur séropositivité au VIH d'accéder à un traitement vital d'ici 2020 ». Dans son discours d'ouverture, M. Sidibé a également reconnu le rôle de l'Algérie dans l'accélération de la riposte au sida dans le pays et la promotion de la Déclaration d'Alger dans la région.

L'Algérie a récemment mis en place le dépistage du VIH dans tous les établissements de santé et a adopté une loi réprimant toutes les formes de violence envers les femmes. De plus, le pays a largement étendu sa couverture de traitement antirétroviral en s'appuyant majoritairement sur des fonds nationaux.

Au cours de sa mission, M. Sidibé a visité l'Institut Pasteur Algérie et le Laboratoire national de contrôle des produits pharmaceutiques, qui fait partie du Centre d'excellence de recherche sur la santé et le VIH/sida à Alger.

« L'Institut Pasteur est un centre dont le potentiel en matière de recherche, de diagnostic, de formation et de production de médicaments s'étend à l'échelle continentale », a déclaré M. Sidibé. Il a ajouté qu'il était temps pour l'Afrique de produire ses propres médicaments et de développer ses infrastructures technologiques et scientifiques.

Durant sa visite, M. Sidibé a rencontré le Ministre de la Santé, Abdelmalek Boudiaf, et évoqué le partenariat solide et productif entre le gouvernement algérien et l'ONUSIDA. M. Sidibé a félicité l'Algérie pour son approche de la santé centrée sur l'individu et son engagement en faveur de la fin de l'épidémie de sida. « L'accès universel à la santé est inscrit dans la Constitution algérienne », a déclaré M. Boudiaf.

Accélérer la riposte au Moyen-Orient et en Afrique du Nord

23 décembre 2015

Gouvernements, experts de la santé et militants de la société civile ont renouvelé leur engagement en faveur de l'accélération des programmes de dépistage et de traitement du VIH au Moyen-Orient et en Afrique du Nord dans le cadre des efforts pour atteindre les objectifs de l'ONUSIDA pour 2020.

Lors d'une réunion accueillie par le gouvernement algérien et coorganisée par l'ONUSIDA et l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), des personnes vivant avec le VIH, des responsables nationaux de programmes de lutte contre le sida, des représentants de réseaux de la société civile et des Nations Unies, des partenaires techniques et les médias se sont rassemblés pour mobiliser et renforcer le leadership politique, les capacités techniques et les ressources afin de permettre un élargissement rapide de l'accès aux services de dépistage et de traitement du VIH.

Les participants ont fait part de leurs préoccupations concernant le faible taux de dépistage et de traitement actuel dans la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord. Ils ont mis en avant la nécessité de mobiliser de nouvelles ressources et souligné que l'argent consacré à la lutte contre l'épidémie devrait être considéré comme un investissement et non comme une dépense. Les débats ont également mis en lumière la nécessité d'optimiser les techniques de diagnostic rapide et de faciliter la transition vers un modèle de dépistage et de traitement conforme aux nouvelles directives de l'OMS.

Cette réunion à Alger a débouché sur une déclaration régionale à l'initiative du Ministre algérien de la Santé, visant à garantir un engagement durable en faveur de la stratégie Accélérer à la veille de la Réunion de haut niveau des Nations Unies sur le sida, qui aura lieu en juin 2016.

Déclarations

« Le choix en faveur d'une accélération du dépistage ouvre la voie à l'accomplissement des objectifs 90-90-90 et à la fin du sida d'ici 2030. »

Abdelmalek Boudiaf, Ministre de la Santé, Algérie

« L'Égypte a adopté les objectifs 90-90-90 dans le cadre du plan stratégique national qu'elle a lancé récemment, et l'accélération du dépistage s'impose comme une priorité pour parvenir à ces objectifs d'ici 2020. »

Dr Walid Kamal, Responsable du programme national de lutte contre le sida, Égypte

« Un dépistage plus précoce permettra de sauver de nombreuses vies et d'avancer vers une génération sans sida. »

Nawel Lahouel, Présidente de l'Association El Hayet de personnes vivant avec le VIH

« Notre région se trouve face à une opportunité historique de compter parmi les premières à atteindre les objectifs 90-90-90. Pour cela, nous devons combler les lacunes en matière de dépistage et de traitement et ne laisser personne de côté. »

Yamina Chakkar, Directrice régionale de l'ONUSIDA pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord

Les parlementaires de Djibouti s'engagent dans une approche centrée sur les personnes pour accélérer la fin de l'épidémie de sida

14 décembre 2015

Le Parlement de Djibouti a adopté un nouveau plan pour accélérer la fin de l'épidémie de sida et protéger davantage les personnes vivant avec le VIH et les populations les plus exposées.

La nouvelle stratégie a été exposée lors d'un atelier en présence de députés dans le cadre de la semaine nationale d'action contre le VIH à Djibouti. Ouvert par le Ministre de la Santé et le Président de l'Assemblée nationale, l'événement a réuni des parlementaires et des personnes vivant avec le VIH, ainsi que des représentants d'organisations de la société civile, du Conseil national de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme et des Nations Unies. Cet atelier a été l'occasion pour les parlementaires d'entendre directement des personnes vivant avec le VIH parler des problèmes sociaux et juridiques auxquels elles sont confrontées, notamment la stigmatisation et la discrimination.

Les participants ont salué les récents progrès dans la riposte au VIH à Djibouti, en particulier la baisse de la prévalence du VIH de 3 % en 2000 à 1,6 % fin 2014 et la législation mise en place pour renforcer la protection des personnes vivant avec le VIH et d'autres groupes vulnérables. L'atelier a également passé en revue les aspects critiques de la riposte au VIH, notamment le recours limité aux services de prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant, ainsi que le caractère généralisé de la stigmatisation, de la discrimination et d'autres violations des droits humains touchant les personnes vivant avec le VIH et les populations les plus exposées.

En élaborant le nouveau plan, les parlementaires ont fait savoir qu'une meilleure coordination au sein du gouvernement était nécessaire pour mettre en œuvre les mesures de non-discrimination de la législation existante. Ils ont également appelé à une réunion publique au Parlement avec le Réseau national des personnes vivant avec le VIH pour une meilleure sensibilisation aux problèmes de stigmatisation et de discrimination.

Déclarations

« Cet atelier a été pour nous une occasion unique d'exposer aux représentants du peuple de Djibouti les réalités de nos vies et nos problèmes. Nous voulons qu'ils prennent dès maintenant des mesures pour nous aider à lutter contre la stigmatisation et la discrimination et assurer l'accès aux services pour améliorer le bien-être de toutes les personnes vivant avec le VIH. »

Isnino Farah, Présidente du Réseau national des personnes vivant avec le VIH

« En tant que députés, notre rôle est de faire participer les personnes vivant avec le VIH, les professionnels de santé et les autres parties prenantes pour soutenir la riposte au VIH et contribuer à mettre fin à la stigmatisation et à la discrimination liées au VIH. »

Mohamed Ali, Président de l'Assemblée nationale de Djibouti

« Les parlementaires peuvent donner un élan conséquent aux efforts pour accélérer la riposte au VIH. L'ONUSIDA continuera de travailler avec eux pour traduire leur engagement en actions concrètes afin d'accélérer une riposte au VIH fondée sur les droits et centrée sur les personnes. »

Dado Sy-Kagnassy, Directrice de l'ONUSIDA à Djibouti

La riposte au sida à Djibouti

14 octobre 2015

À l'occasion de sa visite à Djibouti, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé a rencontré le Président Ismail Omar Guelleh afin de discuter de la riposte actuelle du pays à l'épidémie de sida.

Lors de cette visite de trois jours, M. Sidibé a participé à un événement organisé afin de marquer l'intensification d'une campagne de prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant. Il a également participé à une table ronde sur les moyens d'assurer un financement durable de la riposte au sida du pays.

Fin 2014, il y avait environ 9 900 personnes vivant avec le VIH à Djibouti et la prévalence du VIH chez les adultes âgés de 15 à 49 ans était de 1,6 %. Moins d'une de ces personnes sur cinq a accès aux médicaments antirétroviraux.

Déclarations

« Je remercie de tout cœur l'ONUSIDA et le Fonds mondial pour avoir ouvert des possibilités de financement à Djibouti, si bien que nous pouvons dire aujourd'hui que nous disposons des mécanismes financiers requis pour traiter des problèmes importants au sein des populations vulnérables, ainsi qu'auprès des migrants et des personnes en transit. »

Ismail Omar Guelleh, Président de Djibouti

« Vous nous avez donné de l'espoir avec tout ce que vous avez fait à Djibouti. Vous avez réussi à changer totalement le visage de l'épidémie de sida et désormais l'élimination de la transmission de la mère à l'enfant est possible. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

Accélérer l'élimination de la transmission du VIH de la mère à l'enfant à Djibouti

13 octobre 2015

Kadra Mahamoud Haid, Première dame de Djibouti, et Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, ont participé à un événement organisé pour l'annonce d'une nouvelle accélération dans la campagne du pays en faveur de l'élimination de la transmission du VIH de la mère à l'enfant.

À cette occasion, le Ministre de la Santé de Djibouti, Kassim Issak Osman, a déclaré que les programmes de prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant avaient eu des résultats clairement positifs et qu'ils seront étendus afin de permettre à davantage de femmes enceintes et de jeunes mamans d'y accéder.

Fin 2014, environ une femme enceinte sur cinq vivant avec le VIH à Djibouti avait accès aux médicaments antirétroviraux pour rester en bonne santé et éviter de transmettre le virus à ses enfants.

Déclarations

« Tout comme Cuba a été le premier pays en développement à éliminer la transmission du VIH de la mère à l'enfant, Djibouti, grâce à tout notre engagement et nos efforts conjoints, peut être le premier pays à montrer la voie dans la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord. »

Kadra Mahamoud Haid, Première dame de Djibouti

« Grâce au leadership du Président et à l'engagement de la Première dame, Djibouti est parvenu à étendre la couverture de traitement chez les femmes enceintes vivant avec le VIH, faisant ainsi baisser les nouvelles infections chez les enfants. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

Améliorer la santé des communautés grâce à des partenariats innovants

12 octobre 2015

Lors d'une visite à Djibouti, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, a rencontré un groupe de bénévoles impliqués dans un partenariat public-privé innovant entre le Ministère de la Santé, l'Association BE Health et le groupe hôtelier Kempinski.

Depuis septembre 2014, BE Health a formé 24 employés de l'Hôtel Djibouti Palace Kempinski pour devenir pairs-éducateurs dans le domaine de la santé. Depuis juin 2015, ces bénévoles sont entrés en contact avec plus de 300 personnes par mois dans six centres communautaires de santé disséminés à travers Djibouti-Ville. Ils ont également identifié 15 patients atteints de tuberculose qui avaient interrompu leur traitement et les ont ramenés vers la médication.

BE Health est une organisation de santé suisse indépendante à but non lucratif, dont l'objectif est de prévenir la propagation des maladies infectieuses ; elle étend actuellement sa collaboration avec les autorités sanitaires de Djibouti afin de favoriser et de faciliter les campagnes de dépistage de la tuberculose et du VIH.

Déclarations

« Je salue ce projet comme un exemple du type de partenariat public-privé capable d'inspirer le changement et de transformer les vies des personnes touchées par le VIH, la tuberculose, le paludisme et d'autres maladies infectieuses. Nous pouvons tous jouer un rôle dans l'avènement d'un monde en meilleure santé. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

« Nous pensons que notre rôle est crucial pour établir le contact avec les communautés et élargir la prévention à travers ce partenariat innovant avec les autorités sanitaires. À travers nous, elles peuvent en faire beaucoup plus. »

Un pair-éducateur du projet BE Health

Pages