Resources and funding

Le Ghana s’engage à hauteur de 200 000 USD pour l'ONUSIDA

03 juillet 2017

GENÈVE, 3 juillet 2017 — Le Ghana a promis 200 000 dollars pour soutenir le travail de l'ONUSIDA. L'engagement a été pris à la fin de la 40e réunion du Conseil de Coordination du Programme de l'ONUSIDA (PCB) qui s'est tenue à Genève (Suisse) du 27 au 29 juin 2017.

Dans son rôle de président du Conseil de Coordination du Programme de l'ONUSIDA pour 2017, le ministre de la Santé du Ghana, Kwaku Agyeman-Manu, a déclaré : « Avec notre promesse nous démontrons notre volonté de concourir à la lutte contre la maladie ».

La contribution fait du Ghana l'un des principaux donateurs africains à l'ONUSIDA et suit les engagements récents concernant le financement de l'ONUSIDA par d'autres pays africains. En devenant président du Conseil de Coordination du Programme de l'ONUSIDA en début 2017, M. Agyeman-Manu a souligné que le Ghana travaillerait en étroite coopération avec l'ONUSIDA pour atteindre l'objectif commun de mettre fin au sida d'ici à 2030.

Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé a remercié le Ghana pour son engagement. « L'engagement du Ghana à hauteur de 200 000 dollars US pour l'ONUSIDA est un autre exemple de l'augmentation par l'Afrique, de son investissement dans la lutte contre le sida », a-t-il déclaré. « Le partage des responsabilités est incontournable si le monde doit respecter ses engagements de mettre fin à l'épidémie du sida d'ici 2030 », a-t-il ajouté.

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

Le Conseil de l'ONUSIDA tire parti des ouvertures qu’offrent les mutations en cours pour produire des résultats

30 juin 2017

 

Les membres du conseil approuvent à l'unanimité un budget de 484 millions de dollars US pour 2018 - 2019

GENÈVE, 30 juin 2017  La 40ème réunion du Conseil de coordination du programme de l'ONUSIDA s'est terminée à Genève, en Suisse. Des décisions importantes ont été prises pour redéfinir les démarches à travers lesquelles le Programme commun doit fonctionner pour produire des résultats de manière efficiente et effective et continuer de concourir à faire avancer les efforts mondiaux visant à mettre fin à l'épidémie de sida dans le cadre des Objectifs de développement durable.

Le Conseil a affirmé le Plan d'action commun du Programme de l'ONUSIDA comme moyen de progresser étape par étape vers un modèle opérationnel plus affiné. Le plan d'action renforce la cohérence et l'efficacité du soutien offert par l'ONUSIDA aux pays et présente clairement les résultats et extrants sur le travail, le financement, la responsabilité et la gouvernance communs. Les membres du Conseil se sont également félicités du rapport final du Groupe d'étude mondial sur l'avenir du modèle de programme commun de l'ONUSIDA.

Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, a présenté son rapport au Conseil. Dans son exposé il était surtout question de tirer parti des ouvertures qu’offrent les mutations en cours pour produire des résultats. Il a parlé de l'importance de comprendre un monde en évolution rapide, les menaces pour la sécurité sanitaire mondiale et la nécessité de mettre fin au SIDA d'ici 2030.

« Mettre fin au SIDA est notre impératif. Nous ne devons pas laisser les mutations en cours autour de nous modifier notre trajectoire ou nous ralentir », a déclaré M. Sidibé. « Nous devons rechercher le lien entre les enjeux, les mandats et les organisations à travers de nouvelles démarches, affronter les obstacles à l'innovation et la transformation, renforcer la centralité de l'engagement de la communauté, accélérer nos efforts pour atteindre toutes les personnes dans le besoin et éviter d’en laisser pour compte ».

M. Sidibé a également entretenu les membres du Conseil d'administration sur le programme de réforme qu'il a mené au cours des 12 derniers mois en vue de repositionner le Secrétariat de l'ONUSIDA et de le réorienter pour soutenir les pays dans un environnement politique et financier en mutation, tout en continuant à assurer un soutien maximal pour le travail de l'ensemble du Programme commun.

Au cours de la réunion, M. Sidibé a invité le Conseil à envisager l'égalité des sexes dans la gouvernance de l'ONUSIDA. Le Conseil a invité toutes les délégations à continuer d'encourager et de soutenir une représentation égale des femmes et des hommes au sein du Conseil.

L'ONUSIDA a augmenté le pourcentage de femmes pour les postes de directeur de pays de 27 % en 2013 à 48 % en 2017 par le biais du Plan d'action pour l'égalité des sexes, une initiative défendue par le Directeur exécutif adjoint, Jan Beagle, qui a été nommé nouveau Sous- Secrétaire général pour la gestion, poste qu'il occupera à partir de juillet 2017 après huit ans avec l'ONUSIDA.

Le Conseil a approuvé le budget de base de l'ONUSIDA pour 2018 - 2019 de 484 millions de dollars US. Attentif à l'importance cruciale d'un meilleur financement du programme commun et du Secrétariat ainsi que des coparrainants, le Conseil a également encouragé les gouvernements donateurs à verser des contributions pluriannuelles et à publier leurs contributions pour le Cadre unifié du budget, des résultats et des responsabilités (UBRAF) 2016 - 2021 dès que possible. Le Conseil a également exhorté l'ONUSIDA à continuer d'élargir sa base de donateurs et à encourager les nouveaux donateurs à contribuer au financement total de l'UBRAF  2016 - 2021.

Au cours de la réunion, des annonces importantes de financement à l'ONUSIDA ont été faites par l'Allemagne, qui a promis de doubler ses contributions à l'ONUSIDA à 5 millions d'euros en 2017 et 2018 et par le président du Conseil, qui a également annoncé que le Ghana doublerait ses contributions à 200 000 de dollars US, démontrant l'engagement du Ghana à faire progresser les efforts mondiaux visant à mettre fin au sida.

Le Ghana a également annoncé que, malgré les défis persistants, notamment les lacunes dans le financement et les approvisionnements, le pays adoptera les lignes directrices de l'Organisation mondiale de la santé de 2015 pour dépister toutes les personnes vivant avec le VIH au Ghana et leur offrir un traitement immédiat dans le cadre des efforts visant à atteindre les cibles 90-90 -90. Le Ghana intensifie également ses efforts de prévention du VIH et a formé plus de 150 000 enseignants des écoles publiques pour intégrer l'éducation au VIH dans leurs leçons et a formé 300 000 enfants en tant qu'éducateurs de pairs dans tout le pays.

Le Conseil a consacré la dernière journée à une session thématique sur la nécessité urgente d'intensifier la prévention du VIH. Les participants ont fait des échanges sur les meilleures pratiques en cours à travers le monde, cerné les lacunes et opportunités dans la programmation et le financement de la prévention du VIH et ; examiné les moyens d'étendre les services aux personnes à haut risque de VIH en intensifiant les programmes primaires de prévention du VIH aux niveaux national et local.

Des représentants des États Membres des Nations Unies, des organisations internationales, de la société civile et des organisations non gouvernementales ont assisté à la réunion de trois jours, présidée par le ministre de la Santé du Ghana, Kwaku Agyemang-Manu, avec le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord servant de Vice-président et le Japon en tant que rapporteur.

À l'invitation du Directeur exécutif, Lorena Castillo de Varela, la Première Dame du Panama et Ambassadrice spéciale de l'ONUSIDA pour le sida en Amérique latine, a entretenu le Conseil sur son travail concernant le VIH en Amérique latine et la lutte contre la discrimination à l'échelle mondiale.

L’exposé sur le leadership dans la riposte au sida était présenté par le Président du Conseil d'administration de l'UNITAID, M. Celso Amorim qui a mis l'accent sur l'innovation comme élément clé du progrès de la santé mondiale.

Consulter le rapport du Directeur exécutif de l'ONUSIDA au Conseil et les décisions du Conseil  à unids.org 

ONUSIDA

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UNAIDS Geneva
Sophie Barton-Knott
tél. +41 22 791 1697
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Le gala de l'ONUSIDA réunit le monde de l'art et du design afin de sensibiliser et soutenir les efforts de l'ONUSIDA pour mettre fin à l’épidémie de sida d'ici 2030

13 juin 2017

Soirée organisée par Son Altesse Royale, la Princesse Eugénie d'York, Caroline Rupert et Ndaba Mandela. Les invités ont rendu hommage à l'héritage de l'activiste de la lutte contre l’épidémie de sida, Dame Elizabeth Taylor, et ont pu apprécier les spectacles des stars Nico & Vinz et la vente aux enchères en tenue par le commissaire-priseur Simon de Pury

BÂLE/GENÈVE, 13 juin 2017 - Les partisans de l'ONUSIDA ont assisté à son gala annuel le 12 juin, organisé par Son Altesse Royale, la Princesse Eugénie d'York, Caroline Rupert et le petit-fils de Nelson Mandela, Ndaba Mandela. Lors du Design Miami/Basel à la veille du festival d’art Art Basel, les invités ont apporté leur soutien au travail de l'ONUSIDA visant à accroître l’accès aux services de prévention et de traitement du VIH dans le monde entier.

« Nous avons réussi à répondre à l’épidémie de VIH et des millions de vies ont été sauvées, mais le sida n’a pas disparu. Chaque heure, 125 personnes meurent du sida et 240 personnes sont infectées par le virus », a déclaré Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA. « Selon Dame Elizabeth Taylor, nous devons « gagner au nom de l'humanité entière. » Laissons à ce gala avec son sens de l'urgence, sa compassion et son engagement. Parce que, ensemble, nous pouvons atteindre notre rêve qui tend à mettre fin au sida. »

Les hôtes ont accueilli autour de 270 invités internationaux du monde de l'art, du design, de l'architecture, de la mode, du cinéma et de la musique. Le gala a été rendu possible grâce à Cartier et l'hôtel InterContinental Geneva, avec le soutien de Design Miami/.

La soirée a honoré l'héritage de l'activiste de longue date contre le sida Dame Elizabeth Taylor, dont le petit-fils Quinn Tivey était présent au gala. Un hommage spécial a été rendu en reconnaissance des contributions remarquables de Dame Elizabeth visant à améliorer la vie des personnes infectées par le VIH.

La soirée a débuté par un vernissage exclusif de Design Miami/Basel, présentant le travail de certains des designers de collection les plus importants au monde des XXe et XXIe siècles.

Après la réception et la présentation, Son Altesse Royale, la Princesse Eugénie d'York et Caroline Rupert ont accueilli les invités. Le commissaire-priseur Simon de Pury a ensuite ouvert une vente aux enchères, avec de nombreux designers dont Catherine Opie, Cartier, Dustin Yellin, Haas Brothers et Pierre Jeanneret.

Le gala s’est conclu par un spectacle musical spécial de Nico & Vinz, qui ont diverti les invités avec leurs tous derniers morceaux, ainsi que des succès populaires tels que Am I Wrong? Le DJ Bas Ibellini s’est emparé de la scène après la fête pour clôturer la soirée.

Site internet et social

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#AIDSisnotover #UNAIDSgala

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ONUSIDA
Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise le monde pour réaliser sa vision partagée de zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès lié au sida. L'ONUSIDA conjugue les efforts de 11 agences des Nations Unies – HCR, UNICEF, PAM, PNUD, UNFPA, l'ONUDC, ONU Femmes, OIT, UNESCO, OMS et Banque mondiale – et travaille en étroite collaboration avec des partenaires internationaux et nationaux afin de mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030 dans le cadre des objectifs de développement durable. Obtenez de plus amples informations sur le site unaids.orget connectez-vous avec Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

Hôtel InterContinental Geneva
L'hôtel a ouvert ses portes en 1964 et a été rénové par le célèbre designer Tony Chi. Sa discrétion et sa sécurité légendaires ont fait de lui une personne de confiance et attitrée de nombreux événements d'importance internationale. La résidence au dernier étage est la plus grande et prestigieuse Suite à Genève et offre une vue imprenable à 360° sur les montagnes, le lac, la ville et son cadre spectaculaire (1 000 m²). Situé au cœur du quartier diplomatique, l'hôtel se transforme en destination de détente pendant l'été, avec la plus grande piscine extérieure de Genève. En 2013, l'hôtel et l'ONUSIDA ont conclu un partenariat public-privé invitant les invités à « entrer dans l'histoire » et à s'engager pour une génération sans sida. www.geneva-intercontinental.com

Design Miami/
Le Design Miami/ est le forum mondial du design. Chaque salon rassemble les collectionneurs, les galeristes, les designers, les conservateurs et les critiques du monde entier les plus influents pour célébrer la culture et le commerce du design. Au cours des salons Art Basel à Miami, aux États-Unis, en décembre et à Bâle, en Suisse, chaque mois de juin, Design Miami/est devenu le premier lieu de collecte, d'exposition, de discussion et de création de design de collection. www.designmiami.com

Cartier
La Cartier Charitable Foundation a été créée en 2012 pour catalyser l'engagement philanthropique de la Maison Cartier visant à améliorer les moyens de subsistance des plus vulnérables. La fondation se concentre sur les plus exclus et marginalisés, en particulier les femmes et les enfants vivant dans les régions les moins développées du monde. Les efforts visent à éliminer les obstacles qui empêchent les gens d'agir et de prospérer, ce qui leur permet de vivre une vie équilibrée et épanouissante dans un environnement inclusif, équitable et sécurisé. La fondation supporte actuellement 20 partenaires dans 30 pays en développement. Pour de plus amples informations, accédez au site http://www.cartiercharitablefoundation.org/en

 

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Gala de bienfaisance de l’ONUSIDA pour élargir l’accès des femmes et des enfants aux services anti-VIH

19 mai 2017

En collaboration avec l’Hôtel InterContinental Genève, Cartier et Design Miami, l’ONUSIDA organise un gala de bienfaisance qui doit avoir lieu le 12 juin à l’occasion de la semaine Art Basel à Bâle, en Suisse.

Ce gala aura pour but de collecter des fonds afin d’élargir l’accès aux services de prévention et de traitement du VIH pour les femmes et les enfants dans le monde entier. La soirée sera animée par Caroline Rupert et Ndaba Mandela.

Le gala de cette année comportera un spectacle en direct et une vente aux enchères exclusive de design qui apportera une contribution exceptionnelle des meilleurs designers du monde. Cette vente sera dirigée et organisée par Simon de Pury et Design Miami, qui ont mobilisé tout un panel de personnalités du monde du design en faveur de l’ONUSIDA.

Les billets pour y participer sont en vente à l’adresse https://www.universe.com/events/unaids-gala-tickets-5KZTDQ.

En 2016, le gala de l’ONUSIDA avait permis de collecter des fonds importants utilisés pour stopper les nouvelles infections à VIH chez les enfants grâce aux dons des participants et aux bénéfices de ventes aux enchères en direct et par écrit. Parmi les parrains du gala de l’an dernier figuraient Keanu Reeves, Michael Chow, Francisco Costa, Wade Guyton, Lenny Kravitz, Doutzen Kroes, Jude Law, Vik Muniz, Behati Prinsloo, Aby Rosen, Ed Ruscha, Cindy Sherman, Patrick Stewart, Charlize Theron, Francesco Vezzoli et Naomi Watts.

GALA DE L’ONUSIDA 2017

Where history is made
lundi 12 juin 2017
Bâle, Suisse, dans le cadre de la semaine Art Basel

Animateurs

Caroline Rupert
Ndaba Mandela

Commissaire priseur

Simon de Pury

Déroulement de la soirée
20h00 : vernissage de l’exposition exclusive Design Miami, cocktail et tapis rouge
21h00 : dîner, vente aux enchères de design et spectacle musical spécial
22h30 : after

Lieu
Hall 1.2, Messe Basel, Suisse

Avec le soutien de

Cartier

et de

Design Miami

En partenariat avec

Hôtel InterContinental Genève

TABLES/BILLETS

 https://www.universe.com/events/unaids-gala-tickets-5KZTDQ pour l’achat des billets en ligne

CONTACT INFORMATIONS ÉVÉNEMENT, RENSEIGNEMENTS BILLETS ET TABLES
+1 646 652 5814 ou events@UNAIDS.org

 

Le Panel mondial stratégique encourage l’ONUSIDA à s’appuyer sur ses points forts pour produire encore plus de résultats

01 mai 2017

Le Panel mondial stratégique sur l’avenir du modèle du Programme commun de l’ONUSIDA a publié son rapport final intitulé Affiner et renforcer le modèle du Programme commun de l’ONUSIDA, qui présente des recommandations sur les moyens que peut mettre en œuvre le Programme commun pour accélérer les efforts et produire davantage de résultats pour les personnes vivant avec le VIH et touchées par le virus.

Près d’une centaine de participants représentant une large palette de parties prenantes, notamment des États membres des Nations Unies, des agences des Nations Unies et de la société civile, se sont réunis le 28 avril à Genève, en Suisse, pour évoquer les conclusions et les recommandations du Panel dans le cadre d’une consultation mondiale qui a mobilisé plusieurs parties prenantes.

Le Panel a validé la vision et le modèle de l’ONUSIDA, reconnaissant ainsi sa valeur irremplaçable au sein de l’écosystème du sida et soulignant sa forte base d’atouts que sont la présence dans les pays, la légitimité politique et le rôle de l’ONUSIDA en tant que garant des normes internationales visant à produire des données et des preuves scientifiques destinées à éclairer la prise de décision.

Dans son rapport, le Panel recommande que l’ONUSIDA continue de transférer les ressources humaines et financières vers les pays les plus touchés par l’épidémie de sida. Parmi les autres recommandations formulées, le remaniement des équipes nationales des Nations Unies chargées du sida afin qu’elles soient plus réactives à la nature spécifique de l’épidémie de VIH et pour améliorer la redevabilité, notamment en impliquant toute une série de parties prenantes à tous les niveaux de suivi des progrès de la riposte au sida.

En affinant ses procédures de travail, l’ONUSIDA sera mieux à même de remplir son mandat unique consistant à exercer un leadership politique, délivrer des informations stratégiques et soutenir l’engagement des pays auprès des autres partenaires, en particulier le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.

Le rapport explique comment l’ONUSIDA pourrait renforcer davantage son appui aux pays dans le but d’atteindre les objectifs ambitieux de la Stratégie d’accélération d’ici à 2020, à savoir faire baisser le nombre de nouvelles infections à VIH à moins de 500 000, faire baisser le nombre de décès dus au sida à moins de 500 000 et éliminer la stigmatisation et la discrimination liées au VIH, qui ont été adoptés par les États membres des Nations Unies lors de la Réunion de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations Unies sur la fin du sida en juin 2016. Le rapport reconnaît également l’ONUSIDA comme une organisation modèle et pionnière dans l’avancée de la mise en œuvre de l’Agenda 2030 pour le développement durable, avec une approche conjointe innovante à l’avant-garde de la réforme des Nations Unies.

Le Panel mondial stratégique a été mis sur pied à la demande du Conseil de coordination du Programme de l’ONUSIDA en vue de formuler des recommandations dans le but de rendre l’ONUSIDA durable et adapté à sa mission. Sa réflexion a été axée sur les trois piliers fondamentaux du Programme commun : financement et redevabilité, travail conjoint et gouvernance. Il était coorganisé par Helen Clark, Présidente du Groupe des Nations Unies pour le développement, et Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. Mme Awa Coll-Seck, Ministre de la Santé du Sénégal, et M. Lennarth Hjelmåker, Ambassadeur spécial de la Suède pour la santé mondiale, ont coprésidé le Panel. Un processus de consultation étendu a été mené avec un large éventail de parties prenantes, aussi bien au niveau mondial que national. Un modèle de fonctionnement révisé de l’ONUSIDA sera présenté lors de la réunion du Conseil de coordination du Programme en juin pour examen et validation, qui tiendra compte des recommandations du Panel mondial stratégique.

Déclarations

« APPUYONS-NOUS SUR LE MODÈLE DU PROGRAMME COMMUN DANS NOTRE MARCHE VERS NOS OBJECTIFS POUR 2030. CELA IMPLIQUE DE TRAVAILLER DE FAÇON TRANSVERSALE ENTRE LES DIVERS SECTEURS, AVEC UN LARGE ÉVENTAIL DE PARTIES PRENANTES, EN PARTICULIER LE SECTEUR PRIVÉ ET LA SOCIÉTÉ CIVILE, EN NOUANT DES ALLIANCES THÉMATIQUES ET EN APPLIQUANT DES APPROCHES FONDÉES SUR LES DROITS. »

AWA COLL-SECK COPRÉSIDENTE DU PANEL MONDIAL STRATÉGIQUE ET MINISTRE DE LA SANTÉ DU SÉNÉGAL

« LE PROGRAMME COMMUN NOUS FOURNIT UN MODÈLE DONT NOUS POUVONS NOUS INSPIRER POUR RELEVER LES DÉFIS COMPLEXES AUXQUELS LE MONDE EST CONFRONTÉ ACTUELLEMENT, ET QUI NÉCESSITENT UNE RÉPONSE MULTIPARTITE ET MULTISECTORIELLE. SAISISSONS CETTE OPPORTUNITÉ DE RENFORCER ET DE REVIGORER L’ONUSIDA EN TANT QUE PARTENAIRE UNIQUE DANS LE CONTEXTE DE L’AGENDA DE RÉFORME DES NATIONS UNIES. »

HELEN CLARK COORGANISATRICE DU PANEL MONDIAL STRATÉGIQUE ET PRÉSIDENTE DU GROUPE DES NATIONS UNIES POUR LE DÉVELOPPEMENT

« CRÉÉ IL Y A 20 ANS, LE PROGRAMME COMMUN ÉTAIT EN AVANCE SUR SON TEMPS, FAISANT FIGURE DE PIONNIER DANS LES MANIÈRES DE TRAVAILLER ENSEMBLE À TRAVERS DES PARTENARIATS INNOVANTS POUR MAXIMISER LES RÉSULTATS CONJOINTS. LE PANEL A CONCLU QUE L’ONUSIDA CONSTITUAIT UN ÉLÉMENT INDISPENSABLE DE L’ÉCOSYSTÈME DU SIDA, ET QUE LE PROGRAMME COMMUN DEVAIT RESTER À L’AVANT-GARDE DE LA RÉFORME DES NATIONS UNIES. »

LENNARTH HJELMÅKER COORGANISATEUR DU PANEL MONDIAL STRATÉGIQUE ET AMBASSADEUR SPÉCIAL DE LA SUÈDE POUR LA SANTÉ MONDIALE

« LES NATIONS UNIES ONT ÉTÉ CRÉÉES PAR ET POUR LES PEUPLES ET DOIVENT RESTER REDEVABLES ENVERS CES PEUPLES. C’EST POURQUOI L’ONUSIDA CONTINUE DE RECHERCHER DES MOYENS DE RENFORCER SES PERFORMANCES EN MATIÈRE DE PRODUCTION DE RÉSULTATS POUR AMÉLIORER LA VIE DES PERSONNES VIVANT AVEC LE VIH ET TOUCHÉES PAR LE VIRUS, AINSI QUE POUR VEILLER À NE LAISSER PERSONNE POUR COMPTE DANS NOTRE PÉRIPLE POUR EN FINIR AVEC L’ÉPIDÉMIE DE SIDA D’ICI À 2030. »

MICHEL SIDIBÉ DIRECTEUR EXÉCUTIF DE L’ONUSIDA

Combler les lacunes dans les investissements pour la prévention du VIH

28 novembre 2016

Malgré les progrès accomplis contre le VIH au cours des 15 dernières années et la disponibilité de méthodes de prévention et de traitement qui ont fait leurs preuves, le nombre annuel de nouvelles infections à VIH chez les adultes est resté stable dans le monde, à un niveau estimé de 1,9 million par an depuis 2010. En outre, on observe une résurgence des nouvelles infections à VIH au sein des populations clés dans certaines régions du monde.

Des investissements inadéquats dans la prévention et des investissements non ciblés qui n'atteignent pas les populations et les zones les plus touchées comptent parmi les raisons de ces lacunes dans les investissements. Une analyse portant sur quatre pays dans diverses régions du monde et avec des types d'épidémie différents a révélé que le financement de programmes de prévention primaire du VIH efficaces et ciblés était faible : 6 % des investissements totaux contre le VIH au Brésil, 4 % au Cameroun, 15 % au Myanmar et 10 % en Afrique du Sud. Les fonds alloués aux pays pour la prévention primaire du VIH (qui exclut la transmission du VIH de la mère à l'enfant et les programmes de dépistage et de conseil sur le VIH basés sur le volontariat) par le Plan présidentiel américain d'aide d'urgence à la lutte contre le sida et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme ont représenté environ 15 % des dépenses totales pour la lutte contre le VIH.

Avec un financement de la prévention inférieur à celui du traitement, moins d'une personne sur cinq parmi les plus exposées au risque d'infection à VIH a accès aux programmes de prévention à l'heure actuelle. La modélisation réalisée par l'ONUSIDA a montré qu'investir environ un quart de toutes les ressources requises pour la riposte au sida dans les services de prévention du VIH serait suffisant pour rendre possible toute une série de programmes de prévention, notamment programmes de distribution de préservatifs, prophylaxie préexposition, circoncision masculine médicale volontaire, réduction des risques, programmes d'autonomisation des jeunes femmes et des filles, mobilisation et prestation d'ensembles de services essentiels pour et avec les populations clés.

Investir davantage dans la prévention permettra également de soutenir les programmes de traitement pour atteindre leurs objectifs. Les programmes de prévention, en particulier la fourniture d'informations sur le VIH, la distribution de préservatifs et la communication auprès des jeunes et des populations clés, constituent souvent le premier point d'entrée pour les individus vers le dépistage et le traitement du VIH. Les programmes de prévention communautaires pilotés par les pairs sont également fondamentaux pour réduire la stigmatisation et la discrimination. Dans le même temps, un accès étendu au traitement permet aux personnes plus exposées de faire des choix et les encourage à connaître leur statut vis-à-vis du VIH ; cette démarche ouvre ensuite la possibilité de retenir les personnes diagnostiquées séronégatives dans des programmes de prévention continue. Faire baisser le nombre de personnes qui contractent le VIH et auront besoin d'un traitement permet de pérenniser les programmes de traitement antirétroviral.

En décembre 2015, Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, a lancé un appel en faveur de l'investissement d'un quart des ressources dans la prévention du VIH. En juin 2016, les États membres des Nations Unies se sont engagés, dans la Déclaration politique de 2016 sur la fin du sida, à s'assurer que les ressources financières dédiées à la prévention soient adéquates et représentent en moyenne au moins un quart des dépenses mondiales consacrées au sida.

Plusieurs pays ont déjà pris des mesures pour augmenter leur financement national destiné à la prévention du VIH, notamment la Namibie, qui s'est engagée à investir 30 % de son budget pour le VIH dans la prévention du VIH chez les adultes et les enfants. 

Assurer le retour des services de prévention et de traitement du VIH en Haïti après le passage de l'ouragan Matthew

02 novembre 2016

Haïti est régulièrement balayé par les tempêtes de l'Océan Atlantique, mais Matthew a été l'ouragan le plus destructeur de ces cinquante dernières années et la pire catastrophe naturelle qu'ait connu le pays depuis le séisme dévastateur de 2010. Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies, l'ouragan a tué 546 personnes, fait 438 blessés et laissé des milliers de gens sans abri. Plus de 141 000 personnes déplacées vivent aujourd'hui dans des abris provisoires.  

Jasmin Désir, responsable communautaire de l'Union de lutte contre la stigmatisation et la discrimination, raconte que la situation sur le terrain reste désespérée pour les personnes possédant très peu de ressources. Elle est même encore pire pour de nombreuses personnes vivant avec le VIH. Selon lui, leur principale préoccupation est désormais de pouvoir prendre leurs médicaments antirétroviraux « alors qu'il n'y a même rien à manger ». Actuellement, on compte 806 000 personnes ayant un besoin urgent d'aide alimentaire.

Renel Julien, organisateur communautaire vivant avec le VIH, mobilise les personnes vivant avec le VIH pour obtenir de la nourriture et de l'eau potable. Il pense que le stress émotionnel du traitement des conséquences de l'ouragan a de graves répercussions sur de nombreux membres de la communauté.

Tout le système de santé d'Haïti a été touché par l'ouragan. Dans certains endroits, le personnel médical et les agents de santé communautaires n'ont pas pu assurer les visites à domicile. La plupart des dispensaires ont subi des dégâts importants et certains établissements hospitaliers ont perdu tout leur équipement, y compris générateurs, panneaux solaires et ordinateurs. Des médicaments antirétroviraux et d'autres fournitures ont été perdus pendant l'ouragan.

Dans les cinq départements les plus touchés (Grand’Anse, Sud, Sud-Est, Nippes et Nord-Ouest), il y avait 13 994 personnes vivant avec le VIH et 37 centres de traitement du VIH en fonctionnement avant le passage de Matthew.

Selon l'antenne de l'ONUSIDA en Haïti, l'ouragan a d'ores et déjà affecté les services de prévention, d'appui, de traitement et de soins anti-VIH. Des programmes d'urgence sont nécessaires pour veiller à ce que le taux actuel de maintien des personnes sous traitement (entre 60 et 80 %) ne baisse pas.

« L'une des solutions pourrait être un système de distribution communautaire », propose Yafflo Ouattara, Directeur national de l'ONUSIDA en Haïti. « À court terme, ce pourrait être la meilleure option pour atteindre les personnes vivant avec le VIH qui n'ont pas accès à leurs services habituels ».

L'antenne de l'ONUSIDA en Haïti soutient actuellement le programme national de lutte contre le sida afin de collecter des informations sur les départements les plus touchés et d'étudier des alternatives de traitement et de soins du VIH. Parmi les priorités figurent la cartographie des centres de traitement et l'évaluation de la chaîne d'approvisionnement pour les médicaments antirétroviraux et les autres fournitures.

Selon les responsables communautaires, les groupes marginalisés, notamment les hommes gays et les autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les personnes transgenres et les professionnel(le)s du sexe, sont encore plus vulnérables dans ces circonstances. Sur la base d'une évaluation préliminaire menée par des organisations non gouvernementales dans les zones les plus touchées par l'ouragan, la stigmatisation et la discrimination sont devenues un obstacle pour certaines personnes ayant besoin d'aide.

« Haïti entamait tout juste la phase de développement pour la reconstruction des infrastructures après le séisme de 2010 qui avait détruit une grande partie du pays », explique Edner Boucicaut, Président du Mécanisme de coordination national d'Haïti pour le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme et Directeur national de Housing Works. « Subir une catastrophe après l'autre rend les choses encore plus compliquées que dans les situations d'urgence typiques ».

César Núñez, Directeur de l'équipe de l'ONUSIDA d'appui aux régions pour l'Amérique latine et les Caraïbes, a déclaré que les partenaires collaboraient afin de veiller à ce que les avancées obtenues jusqu'à présent dans la riposte au VIH ne régressent pas. « Nous nous engageons à garantir que les remarquables progrès accomplis par Haïti dans la prévention et le traitement ne reculeront pas ».

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