Resources and funding

L’ONUSIDA remercie tous les donateurs pour le refinancement total du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme

11 octobre 2019

14 milliards de dollars ont été récoltés en faveur du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Cette somme permettra à l’organisation de financer son travail contre ces trois maladies au cours des trois années à venir (2020–2022)

GENÈVE, le 11 octobre 2019—Les engagements fermes pris par les donateurs en faveur du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (Fonds mondial) viennent conforter l’action de l’ONUSIDA. Au cours de la 6e Conférence de reconstitution des ressources organisée à Lyon, les 9 et 10 octobre derniers, le Fonds mondial a récolté 14,02 milliards de dollars afin de mettre un terme à ces trois maladies. Il s’agit d’un nouveau record dans son histoire.

« Je remercie du fond du cœur tous les pays et partenaires qui ont relevé ce défi et qui se sont engagés à investir dans le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme », a déclaré Gunilla Carlsson, Directrice exécutive par intérim de l’ONUSIDA. « Ces investissements représentent une bouée de sauvetage pour des millions de personnes à travers le monde. Aller de l’avant, concentrer les actions sur les personnes, voilà deux principes essentiels pour que ces financements développent leur plein potentiel. »

L’ONUSIDA félicite le président de la République française, Emmanuel Macron, pour son engagement personnel et pour avoir invité les autres pays à augmenter leur contribution de 15 %. La plupart des donateurs ont répondu favorablement à cette proposition d'augmentation par rapport à la précédente reconstitution. Certains l’ont même dépassée, et cette conférence a enregistré la participation de nouveaux donateurs s'engageant pour la première fois.

L’ONUSIDA va continuer de collaborer étroitement avec le Fonds mondial en fournissant des informations stratégiques, une expertise technique ainsi qu’une création de capacités dans les pays pour ce qui est de l’obtention et de la mise en place de subventions du Fonds mondial. L’ONUSIDA milite pour une approche basée sur les droits de l’homme et sur les individus afin de mettre fin au sida. Cela passe par un soutien total à l’engagement actif de la société civile et des organisations citoyennes afin de toucher les personnes oubliées et les plus marginalisées. En 2018, 37,9 millions de personnes vivaient avec le VIH et 15 millions d’entre elles avaient besoin d’accéder de toute urgence à une thérapie antirétrovirale pouvant sauver leur vie.

Les sommes promises au Fonds mondial vont stimuler la riposte au VIH. L’ONUSIDA continue à plaider pour une hausse des investissements afin d’atteindre le niveau total de ressources nécessaire à la riposte au sida et de mettre un terme à la maladie d’ici 2030, comme le réclament les Objectifs de développement durable.

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

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Sans financement durable, la riposte au sida est vouée à l'échec

26 septembre 2019

L'Assemblée générale des Nations Unies s'est engagée cette semaine à parvenir à la couverture santé universelle d'ici 2030. Elle a également promis d'accélérer les efforts pour réaliser au cours de la même période les Objectifs de développement durable, dont celui de mettre fin au sida. Ces engagements reflètent une volonté politique pour apporter une réponse aux crises les plus graves que connaît le monde.

Dans la Déclaration politique de 2016 sur la fin du sida, l'Assemblée générale a décidé de porter à 26 milliards de dollars minimum d’ici 2020 les investissements destinés à la riposte au sida dans les pays à revenu faible et intermédiaire. Fin 2018, seuls 19 milliards de dollars (en dollars constants de 2016) étaient disponibles, et pire, cette somme accusait un recul de près d'un milliard de dollars par rapport à l'année précédente.

Le financement international de la lutte contre le VIH baisse alors qu'il devrait augmenter continuellement. La volonté politique ne se reflète tout simplement pas dans les investissements nécessaires pour faire de la fin du sida une réalité. À un peu plus d'un an de l'objectif 2020 fixé à 26 milliards de dollars consacrés à la riposte au sida, 7 milliards de dollars manquent toujours à l'appel. Ce retard est particulièrement préoccupant, car nous savons qu'investir dans la riposte au sida sauve des vies, autrement dit qu'il s'agit d'un investissement extrêmement rentable.

 

« Le monde ne peut se permettre de relâcher ses efforts financiers dédiés à la riposte au sida », a déclaré Gunilla Carlsson, Directrice exécutive par intérim de l'ONUSIDA. « Les pays doivent tenir leur promesse. Ils doivent augmenter continuellement leur financement de la riposte au VIH si le monde veut satisfaire ses obligations envers les personnes les plus vulnérables et désavantagées. »

2018 a vu les financements reculer dans tous les secteurs : ressources nationales (-2 %), Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (Fonds mondial, -20 %, imputable aux fluctuations au sein de son cycle triennal de subventions), autres canaux multilatéraux (-2 %), programmes bilatéraux du Gouvernement des États-Unis d'Amérique (-3 %), programmes bilatéraux d'autres pays donateurs (-17 %), organisations philanthropiques (-18 %) et autres ressources internationales (-4 %).

Les pays à faible et moyen revenu financent de plus en plus eux-mêmes leur riposte au sida. Entre 2010 et 2018, les ressources nationales investies par ces pays à cette fin ont augmenté de 50 % contre 4 % seulement pour les investissements internationaux.

En 2018, les financements nationaux dans ces pays ont représenté 56 % des ressources financières totales, même si l'on rencontre de fortes disparités selon les régions. Pour cette même année, en Afrique orientale et australe, la région la plus touchée par le VIH, 59 % des ressources allouées à l'épidémie provenaient de donations. Le taux passe à 80 % si l'on exclut l'Afrique du Sud de cette analyse. Entre 2010 et 2018, tous les grands donateurs à l'exception des États-Unis ont réduit leurs contributions bilatérales directes à la riposte au sida dans d'autres pays.

Ce mois d'octobre marque une étape primordiale pour les financements et le VIH. Le 10 octobre, les gouvernements et d'autres partenaires se réunissent en effet à Lyon lors de la 6e Conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial. L'objectif à minima est de lever à 14 milliards de dollars pour la riposte au VIH, à la tuberculose et au paludisme pour la période 2020-2022. Le Fonds mondial estime que le financement complet de ses programmes sauvera 16 millions de vies, qui viendraient s'ajouter aux 27 millions de vies sauvées depuis sa création en 2002.

« J'exhorte les pays à subvenir aux besoins financiers du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme au cours de la prochaine reconstitution de ses ressources. La vie de 16 millions d'hommes, de femmes et d'enfants en dépend », a insisté Mme Carlsson.

Pour en savoir plus

Ressources et financement

À Djibouti, permettre aux femmes infectées avec le VIH de vivre dignement passe par leur autonomisation

25 juillet 2019

Zarah Ali (nous avons changé son nom) se rappelle comment sa situation a changé du tout au tout. « En 2014, j’ai obtenu un prêt de 40 000 francs Djibouti (250 $US) que j’ai utilisé pour développer et améliorer mon magasin de vêtements. J’ai aussi reçu des formations commerciales, notamment sur le marketing et la satisfaction clientèle. J’importe des vêtements de Dubaï et du Somaliland. Je gagne aujourd’hui suffisamment d’argent pour m’occuper de mon fils de 25 ans, de ma fille de 16 ans qui va au lycée et de mon fils adoptif de 3 ans. J’arrive à payer mon loyer, l’électricité et l’eau ainsi qu’à manger correctement. »

Le crédit de Mme Ali a été accordé par un programme de création de revenus mis en place par le Programme alimentaire mondial en collaboration avec le Programme des Nations Unies pour le développement, l’ONUSIDA et le réseau national des personnes vivant avec le VIH à Djibouti (RNDP+). Cette initiative favorise l’autonomisation à long terme des femmes vivant avec le VIH dans la capitale en leur garantissant des revenus réguliers. Elle leur permet d’avoir une situation financière stable, d'acheter de la nourriture et d’améliorer leur accès aux services de santé. Les activités de création de revenus comme celles encouragées par le programme recèlent un potentiel important pour aider les personnes vivant avec le VIH à suivre leur traitement antirétroviral afin d’être en meilleure santé. 

Les prêts sont compris entre 141 $US à 438 $US par personne. Ils sont destinés à la création ou au développement d’activités de vente de détail. Les bénéficiaires sont sélectionnées parmi deux réseaux de personnes vivant avec le VIH et affiliées au RNDP+ (ARREY et Oui à la Vie). Elles reçoivent également une formation sur la gestion d’entreprise. Le gouvernement apporte son soutien sous la forme de réglementations et de lois favorables, ce qui explique grandement le succès du programme. 

Dekah Mohammed (nous avons changé son nom) mène maintenant une vie épanouie après avoir obtenu l’aide du programme de création de revenus. Son mari est mort du sida et elle a six enfants à charge. Après avoir perdu son travail dans le secteur de l’hôtellerie à cause d’une détérioration de son état de santé ainsi que des suites de stigmatisations et de discriminations, elle a lancé son propre magasin de vêtements et a reçu un prêt de 50 000 francs Djibouti (313 $US) afin d’étendre son activité. 10 mois plus tard, elle remboursait son emprunt. Son magasin offre maintenant également des meubles et de l’électronique et elle a engagé quelqu’un. « Je ne suis plus une femme brisée. Je gagne suffisamment pour subvenir aux besoins de ma famille et des personnes à ma charge », déclare-t-elle. 

Le programme améliore la qualité de vie de nombreuses femmes du Djibouti. Il leur permet de retrouver leur dignité et de garantir leur sécurité financière. Il invite les femmes et les filles à se protéger elles-mêmes contre le VIH, à décider de leur santé, à ne pas être victimes de violences et à être indépendantes financièrement. 

Ce programme repose sur l’idée que l’autonomisation et l’indépendance financière des femmes vivant avec le VIH et de leur foyer renforcent le suivi du traitement tout en leur permettant de mener une vie épanouie et d’être respectées. Il s’inscrit dans la perspective plus large du Programme alimentaire mondial visant à mettre fin au sida en tant que risque pour la santé publique d’ici 2030.

Achievements and contributions by UNAIDS Cosponsors and Secretariat

L'analyse Kaiser/ONUSIDA révèle que les gouvernements donateurs ont dépensé 8 milliards de dollars pour le VIH en 2018, soit autant que dix ans auparavant

16 juillet 2019

 

Les États-Unis restent le principal financier en donnant plus de la moitié de cette somme

GENÈVE/ÉTATS-UNIS, 16 juillet 2019—Les dépenses des gouvernements donateurs destinées à la lutte contre le VIH dans les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire ont atteint 8 milliards de dollars en 2018. Cette somme est stable par rapport à 2017 (8,1 milliards de dollars) et à dix ans auparavant. C'est ce que révèle un nouveau rapport de la Kaiser Family Foundation (KFF) et du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA).

Entre 2017 et 2018, la moitié des 14 gouvernements donateurs analysés au cours de cette étude ont intensifié leur participation aux efforts mondiaux contre le VIH, cinq d'entre eux ont revu leurs financements à la baisse et ils n'ont pas varié pour les deux restants. Ces aides permettent de fournir des soins et des traitements contre le VIH, ainsi que d'assurer la prévention et d'autres services dans des pays à faible revenu et à revenu intermédiaire.

Les États-Unis restent le principal donateur mondial pour le VIH, et de loin. Ils ont contribué l'année dernière à hauteur de 5,8 milliards de dollars et sont ainsi également les plus généreux en proportion de leur économie. Viennent ensuite le Royaume-Uni (605 millions de dollars), la France (302 millions de dollars), les Pays-Bas (232 millions de dollars) et l'Allemagne (162 millions de dollars).

Depuis 2010, les gouvernements donateurs autres que les États-Unis ont réduit de manière drastique leur participation à la lutte contre le VIH. Cette dernière a accusé une baisse de plus d'un milliard de dollars suite à la crise financière mondiale, mais aussi à cause des demandes d'aide concurrentes comme celles liées à la crise mondiale des réfugiés et d'autres défis humanitaires. L'aide bilatérale a particulièrement souffert de cette récession. 

Au cours de cette période, ces donateurs ont intensifié leur soutien au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, mais pas de manière suffisante pour compenser la baisse significative de l'aide bilatérale. L'aide multilatérale pour la lutte contre le VIH a également diminué depuis 2010 suite à la division des ressources du Fonds mondial entre les trois maladies et à cause de la baisse des financements de l'UNITAID.

Les données sur les financements des gouvernements donateurs destinés au VIH ont été intégrées au rapport plus vaste de l'ONUSIDA Communities at the Centre (en anglais). Ce document passe en revue toutes les sources de financement de l'aide au VIH, dont les gouvernements locaux, les organisations non gouvernementales et le secteur privé, et les compare avec les besoins. Ce rapport estime à 1 milliard de dollars la baisse des financements, toutes sources confondues, entre 2017 et 2018. Il a révélé un écart de 7 milliards de dollars entre les ressources et les besoins en 2020 après correction des effets de l'inflation.

« Les contributions des donateurs sont vitales pour la riposte au sida, en particulier dans les pays d'Afrique australe et orientale, sauf en Afrique du Sud. La majorité de ces pays dépendent en effet à 80 % des donateurs pour leur riposte au VIH », explique Gunilla Carlsson, directrice exécutive par intérim de l'ONUSIDA. « Il est déconcertant de constater qu'en 2018 les ressources totales disponibles pour le VIH ont baissé d'un milliard de dollars. J'appelle tous les pays, receveurs et donateurs, à augmenter de toute urgence leurs investissements et à combler le trou de 7 milliards de dollars pour la riposte au sida. »

« Depuis la crise financière mondiale de 2008, le soutien des gouvernements donateurs pour le VIH a stagné et les financements des donateurs autres que les États-Unis, qui demeurent stables, ont baissé », explique Jen Kates, Senior Vice President de la KFF. « Si nous ne renversons pas la vapeur, les efforts pour prévenir et traiter le VIH dans le monde entier vont devoir reposer davantage sur d'autres sources de financement. »

Le nouveau rapport, résultat du partenariat sur le long terme entre la KFF et l'ONUSIDA, fournit les données les plus récentes disponibles concernant les gouvernements donateurs, sur la base des données transmises par les gouvernements. Il inclut leur aide bilatérale aux pays à faible revenu ou à revenu intermédiaire et les contributions au Fonds mondial ainsi qu'à l'UNITAID.  Le « financement des gouvernements donateurs » correspond aux dépenses ou paiements effectués par les donateurs.

 

The Kaiser Family Foundation

La KFF est une organisation à but non lucratif dédiée aux problèmes de santé nationaux, ainsi qu'au rôle des États-Unis dans la politique mondiale de santé.

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L’ONUSIDA et le Fonds mondial signent un nouvel accord-cadre stratégique pour consolider leur soutien conjoint aux pays et mettre fin au sida

27 juin 2019

 

GENÈVE, le 27 juin 2019 — L’ONUSIDA et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (Fonds mondial) ont signé un accord-cadre stratégique de coopération et de collaboration pour renforcer et accélérer leur soutien aux efforts des pays et mettre fin au sida. Cet accord-cadre définit le vaste périmètre existant de la collaboration entre les deux organisations et souligne les domaines spécifiques de coopération renforcée afin de mieux concentrer les efforts et les ressources là où elles sont les plus nécessaires.

« Le partenariat historique liant l’ONUSIDA et le Fonds mondial joue un rôle déterminant pour aider les pays à stopper et à enrayer leur épidémie de VIH », a déclaré Gunilla Carlsson, Directrice exécutive adjointe de l’ONUSIDA. « Le nouvel accord-cadre s’appuie sur ce partenariat fructueux et produira un impact maximal pour les gens sur le terrain, améliorera l’appropriation et la pérennité nationales tout en accélérant les progrès pour mettre fin au sida. »

Par ce nouvel accord-cadre, l’ONUSIDA et le Fonds mondial lutteront en faveur d’une riposte plus rigoureuse au VIH, soutiendront mutuellement leurs activités et processus, mais aussi continueront de fournir des informations stratégiques et une assistance technique aux pays et de renforcer leurs capacités. Les deux organisations plaideront pour accroître les financements nationaux et internationaux, travailleront à améliorer la collecte ainsi que les systèmes de données et veilleront à l’utilisation stratégique des données dans les prises de décisions et leurs mises en œuvre.

« Ce partenariat est inscrit dans l’ADN du Fonds mondial, et nous continuerons à collaborer étroitement avec l’ONUSIDA afin d’intensifier la lutte contre le VIH et sauver des millions de vies », a déclaré Peter Sands, Directeur exécutif du Fonds mondial.

L’accord-cadre met en avant les domaines critiques de la collaboration renforcée. Elle comprend la prévention du VIH et l’accès au traitement, la prestation de services pilotée par la communauté, l’engagement en faveur du genre, des droits et des communautés ainsi qu’une priorité particulière accordée à l’accélération des avancées en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale. Les partenaires établiront une matrice des résultats permettant de mesurer les progrès dans les domaines de collaboration renforcée.

L’ONUSIDA continuera d’analyser les lacunes de la riposte au VIH, d’encourager l’élaboration de plans stratégiques nationaux et de dossiers d’investissement, mais aussi de s’attaquer aux obstacles liés aux droits humains et au genre empêchant un accès équitable aux services de santé. L’ONUSIDA veillera, en outre, à ce que la société civile s’engage pleinement dans la riposte au VIH, en particulier les communautés et les populations clés les plus affectées par le VIH.

Le Fonds mondial, de son côté, continuera de capter, de démultiplier et d’investir des ressources supplémentaires pour mettre fin au VIH. Il lève et investit actuellement près de 4 milliards de dollars par an pour la riposte au VIH, à la tuberculose et au paludisme. Il soutient par ailleurs des programmes gérés par des experts et des responsables locaux dans les pays et les communautés qui en ont le plus besoin.

L’ONUSIDA enjoint aux donateurs de financer intégralement le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme lors de sa sixième conférence de reconstitution des ressources qui aura lieu en France en octobre 2019. Cela permettra aux pays, à la société civile et aux partenaires de mettre en œuvre une riposte au VIH étayée par des données probantes, centrée sur les individus et reposant sur les droits humains.

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Déclaration inter-agences sur la promotion de la production locale de médicaments et d’autres technologies dans le domaine de la santé

31 mai 2019

Les pays à revenu faible et intermédiaire sont de plus en plus intéressés par le développement de la production locale de médicaments de qualité garantie et d’autres technologies dans le domaine de la santé. Cet intérêt est suscité par le potentiel de cette activité à aider les pays à revenu faible et intermédiaire à améliorer l’accès à des médicaments de qualité garantie et aux autres technologies en matière de santé, à instaurer la couverture santé universelle (CSU) et à atteindre les objectifs sanitaires et les objectifs de développement plus larges des Objectifs de développement durable. 

Le terme de « production locale » peut être défini de différentes façons. Aux fins de la présente déclaration, l’adjectif « local » renvoie à l’emplacement géographique, c’est-à-dire qui a lieu dans le pays ou la région, et le mot « production », par exemple en ce qui concerne les produits pharmaceutiques, renvoie à toutes les activités faisant partie de la chaîne de valeur de la production pharmaceutique. Dans le contexte de l’agenda pour la santé publique, la promotion de la production locale nécessite une approche holistique qui englobe la cohérence des politiques, le renforcement des systèmes de régulation, l’accès au financement pour une production durable, une évaluation soigneuse de la viabilité économique, le développement de ressources humaines formées, l’accès aux technologies de production et à une innovation basée sur les besoins, la création d’incitations à l’investissement et d’autres facteurs destinés à permettre aux fabricants de se conformer aux normes de qualité internationales, d’être compétitifs et de s’engager dans une production durable. 

La Stratégie mondiale et le Plan d’action pour la santé publique, l’innovation et la propriété intellectuelle, adoptés en 2008 lors de la 61e Assemblée mondiale de la Santé (WHA), citent la production locale et le transfert de technologie associé comme l’un des éléments de promotion de l’innovation, de renforcement des capacités et d’amélioration de l’accès. Plus récemment, lors de la 71e WHA en mai 2018, les États membres ont souligné l’importance de la production locale dans le contexte de la pénurie mondiale de médicaments et de vaccins, et de l’accès à ceux-ci. 

Plusieurs organisations internationales ont également fait part de leur souhait de s’approvisionner en produits médicaux de qualité garantie plus près du lieu de leur utilisation. L’effet d’entraînement d’opportunités de marché importantes peut être un facteur majeur de stimulation du progrès, en particulier lorsqu’il s’accompagne de partenariats dans l’aide au développement des ressources humaines dans l’industrie et la santé. 

Le renforcement de la production locale est un engagement de nature transversale. Une production locale durable nécessite une collaboration multisectorielle efficace afin de promouvoir des environnements juridiques et techniques propices à l’investissement. Dans de nombreux pays à revenu faible et intermédiaire, la capacité des fabricants locaux à produire et à fournir des produits médicaux de qualité d’une part, et celle de l’autorité nationale de régulation à garantir la qualité, l’efficacité et la sécurité d’autre part, sont insuffisantes. Quelle que soit sa nature, aussi bien via une production locale que par les importations, la fourniture de produits médicaux devrait aller de pair avec le renforcement des capacités de régulation, afin d’atteindre la conformité avec les BPx[1] internationales et d’autres normes de qualité. Un partenariat étroit entre la communauté internationale et les pays à revenu faible et intermédiaire est essentiel pour aider les pays et les régions à renforcer les capacités et à bâtir des institutions et des industries capables de pérenniser les progrès accomplis. 

Avec la mondialisation de l’industrie pharmaceutique et la diversité des contextes nationaux, il n’existe pas d’approche « à taille unique » de la promotion d’une production locale de médicaments de qualité garantie et d’autres technologies dans le domaine de la santé. Toutefois, dans le but de reconnaître le rôle important que la production locale peut jouer dans l’amélioration de l’accès à des produits médicaux de qualité garantie et la mise en œuvre de la CSU, les organisations signataires visent à travailler de manière collaborative, stratégique et holistique, en partenariat avec les gouvernements et les autres parties prenantes, pour consolider la production locale. Nous nous engageons à apporter notre contribution sur la base de l’expertise et du mandat de nos organisations respectives.

Fait à Genève, le 24 mai 2019

Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS

M. Li Yong, Directeur général de l’ONUDI

Dr Mukhisa Kituyi, Secrétaire général de la CNUCED

Mme Gunilla Carlsson, Directrice exécutive de l’ONUSIDA par intérim

Mme Henrietta H. Fore, Directrice exécutive de l’UNICEF

M. Peter Sands, Directeur exécutif du Fonds mondial

 

[1] Bonnes pratiques de fabrication, bonnes pratiques cliniques, etc. ^

 

ONUSIDA

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Utiliser la technologie et l’innovation pour mettre fin aux épidémies de sida et de tuberculose

24 mai 2019

Des dirigeants des secteurs public et privé ont appelé à un renouveau des modèles d’investissement dans les nouvelles technologies et à un déploiement plus intelligent des innovations pour en finir avec le sida et la tuberculose d’ici à 2030.

Cet appel a été lancé par les participants à une table ronde dans le cadre de Health Innovation Exchange, un événement de trois jours organisé par l’ONUSIDA du 21 au 23 mai, en marge de l’Assemblée mondiale de la Santé à Genève, en Suisse.

Intervenant à cette occasion, la Directrice exécutive du Partenariat Halte à la tuberculose, Lucica Ditiu, a déclaré que de nouvelles approches étaient vitales pour que les progrès de la riposte à l’épidémie soient plus rapides.

« Nous n’atteindrons pas nos objectifs de mettre fin aux épidémies de sida et de tuberculose en agissant comme nous l’avons toujours fait par le passé », a-t-elle déclaré. « Les produits doivent être développés en fonction des patients et nous devons travailler avec les développeurs pour les aider à collecter des données probantes montrant que leurs innovations fonctionnent, afin de réduire les délais entre la validation et la mise en œuvre effective ».

Roland Göhde, Président du German Healthcare Partnership, un partenariat entre le gouvernement allemand et la Fédération des industriels allemands, a déclaré qu’il était urgent et nécessaire d’accroître les synergies tout au long de la chaîne de développement et d’innovation. « Le secteur privé doit être impliqué systématiquement par les autres secteurs. Nous devons regrouper et associer les différentes expertises des secteurs concernés pour éliminer toute fragmentation ». 

M. Göhde a également insisté sur l’importance de la formation aux nouvelles technologies. Il a expliqué comment le German Healthcare Partnership avait facilité la formation des employés des laboratoires au Burkina Faso sur les nouvelles technologies en hématologie, ainsi que la formation des ingénieurs en biomédecine au Kenya et au Sénégal.

En ce qui concerne le financement, Geeta Tharmaratnam, Responsable de l’impact pour la société d’investissement LGT Impact, a déclaré que les solutions d’investissement mixtes, qui comprennent des ressources privées et publiques, pourraient permettre de débloquer les capitaux nécessaires au développement durable des soins de santé.

Jenifer Healy, de USAID, a rappelé aux participants que l’Organisation mondiale de la Santé avait estimé à 134 milliards de dollars par an le coût initial pour atteindre les Objectifs de développement durable en matière de santé en 2017, et que ce coût atteindrait les 371 milliards de dollars d’ici à 2030.

« Bien que nous ayons réalisé d’immenses progrès dans la santé mondiale, notamment avec la réduction de l’impact du sida, le manque de financement pour les nouveaux investissements va tripler d’ici à 2030 », a-t-elle expliqué.

Jaak Peeters, Responsable mondial de la santé publique chez Johnson & Johnson, a lui aussi souligné l’importance de soutenir les meilleures recherches scientifiques possibles pour la santé mondiale, une mise en œuvre plus rapide des innovations en matière de meilleures pratiques et l’éventail le plus complet des possibilités de collaboration public-privé.

Dans ses observations, le Directeur général du Service de santé du Ghana, Anthony Nsiah-Asare, a déclaré qu’un engagement politique était nécessaire pour faire en sorte que les innovations soient déployées de manière à fournir des services plus intelligents, plus efficaces et de meilleure qualité aux personnes qui en ont le plus besoin.

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Leçons sur l’évaluation

02 avril 2019

« Le fait que quelque chose soit difficile à évaluer ne le rend pas impossible », affirme Anna Downie, responsable de l’information stratégique chez Frontline AIDS. Poursuivant sa réflexion sur la difficulté d’évaluer la sensibilisation, la formation de coalitions, la conclusion de nouveaux partenariats et le renforcement des capacités dans les communautés, elle ajoute : « Pour réussir, il est essentiel de laisser la place à l’innovation, d’écouter les retours des communautés sur ce qui est important pour elles et de les impliquer dès le départ pour que tout le monde recherche le même résultat, de manière à ce que l’évaluation soit vraiment utile ».

Mme Downie fait partie des experts qui se sont réunis au siège de l’ONUSIDA le 29 mars à Genève, en Suisse, pour la première consultation de l’ONUSIDA sur l’évaluation. Dans le but d’éclairer la nouvelle politique de l’ONUSIDA en matière d’évaluation, qui doit être présentée lors de la réunion du Conseil de Coordination du Programme (CCP) de l’ONUSIDA en juin, les participants ont échangé sur les enseignements qu’ils ont tiré de leur travail sur l’évaluation.

« Produire des évaluations qui soient indépendantes, crédibles et utiles, telle est la base de notre travail », a déclaré Susanne Frueh, Présidente du Groupe d’évaluation des Nations Unies et Présidente de la consultation.

Le rôle central des pays dans le soutien en faveur d’une fonction d’évaluation solide et indépendante au sein de l’ONUSIDA a été mis en avant. L’accent a également été mis sur la nécessité d’avoir des fonds dédiés pour l’évaluation, pour que la fonction d’évaluation soit indépendante et pour la transparence dans la nomination des responsables de cette fonction. La crédibilité et l’expertise du personnel du bureau d’évaluation, la création d’un comité consultatif indépendant et la nécessité de protéger le bureau contre toute politisation ont également été évoquées.

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, a souligné l’importance de la fonction d’évaluation. « Nous ne pourrons pas transformer ou pérenniser nos acquis dans la riposte au sida si nous ne tirons pas d’enseignements clairs de ce que nous faisons. Nous ne pourrons pas accélérer le rythme de l’action et aider les pays à intensifier leurs actions si nous ne sommes pas capables de partager le fruit de notre travail et l’expérience acquise », a-t-il expliqué.

Les participants ont convenu qu’il était essentiel non seulement d’assurer une dimension forte en termes de genre et d’équité dans les évaluations, mais aussi de mesurer ce qui fonctionnait et de répertorier les résultats dans le domaine de l’égalité des sexes et des droits de l’homme, qui sont les clés de voûte de la riposte au sida. Trianguler les données sur les droits de l’homme avec la société civile est un bon moyen de faire en sorte que l’évaluation dépeigne un tableau complet. L’importance d’évaluer l’appui fourni par l’ONUSIDA lorsque les grands donateurs font la transition depuis les pays a également été mis en avant.

À moyen et long terme, les participants ont souligné la nécessité de renforcer les capacités des jeunes évaluateurs et d’envisager de travailler avec le nombre croissant d’entreprises d’évaluation dans l’hémisphère Sud.

La politique de l’ONUSIDA sur l’évaluation doit recevoir sous peu une dernière série de commentaires de la part des parties prenantes. Elle fera ensuite l’objet d’un examen par les pairs au sein du Groupe d’évaluation des Nations Unies avant d’être présentée au CCP de l’ONUSIDA pour validation. 

Un modèle pour les prochains ensembles de données

26 mars 2019

Trente minutes avant même le début de l’atelier, la salle de réunion est déjà pleine. Des murmures s’élèvent de toutes parts tandis que les participants jettent un dernier coup d’œil aux données qui vont être utilisées pour la prochaine séquence de modélisation des estimations sur le VIH. Il est important de bien les comprendre, car les résultats de l’atelier auront une influence sur l’affectation des investissements à hauteur de milliards de dollars dans la riposte au sida.

Plus d’une centaine de personnes venues de 11 pays d’Afrique orientale et australe, avec le soutien de neuf organisations, se sont ainsi réunies à Johannesburg, en Afrique du Sud, pour analyser les tendances et le poids de l’épidémie de VIH dans leur pays. Cet atelier de l’ONUSIDA est l’un des 11 organisés dans le monde entier entre le 28 janvier et le 30 mars 2019, au cours desquels 140 équipes nationales, composées notamment d’épidémiologistes, de responsables de programmes de lutte contre le VIH et d’experts du suivi et de l’évaluation, ont été informées des dernières évolutions des logiciels utilisés pour estimer le nombre de personnes vivant avec le VIH, de nouvelles infections à VIH et de décès dus au sida.

Tout au long de ces ateliers, les équipes ont produit de nouvelles estimations sur l’épidémie de VIH dans leur pays de 1970 à 2018, affinant les estimations réalisées les années passées. Les programmes nationaux et les réponses des donateurs sont basés sur les données les plus récentes et les plus précises. Ces données sont utilisées pour fixer des objectifs, identifier les points chauds, revoir les programmes nationaux et décider du déroulement de la riposte au sida.

Avant les ateliers, les équipes nationales ont recueilli des données sur les programmes et la surveillance auprès de leurs systèmes d’information sanitaire. Durant les ateliers, ces données sont saisies dans Spectrum, une suite logicielle sophistiquée soutenue par l’ONUSIDA, utilisée pour compiler et analyser les données sur l’épidémie de VIH, afin de générer les estimations sur le VIH par pays.

Les pays qui disposent de données correctes au niveau des établissements utilisent ces informations, associées aux données sur les réseaux routiers, les densités de population et d’autres variables, pour calculer le nombre de personnes vivant avec le VIH par district, une information d’une importance cruciale pour une approche localisation géographique – population de la riposte au sida. Ces estimations par district sont ensuite ventilées par différents groupes d’âge et par sexe.

Les pays qui reçoivent des fonds des États-Unis importent leurs estimations dans une feuille de calcul surnommée « Data Pack », qui est utilisée dans le processus de détermination du niveau d’aide financière qu’un pays recevra.

Le Lesotho fait partie des pays dont la riposte au sida est soutenue par les États-Unis. John Stover, principal développeur de Spectrum, a été mandaté pour appuyer les membres de l’équipe nationale lors de la réunion de Johannesburg. Il est très doué pour expliquer des

L’ONUSIDA reçoit le Prix Science et médecine lors des 25e Steve Chase Awards

12 février 2019

Le Desert AIDS Project a décerné son prestigieux prix en Science et médecine à l’ONUSIDA. Le prix a été remis à Gunilla Carlsson, la Directrice exécutive adjointe de l’ONUSIDA, Gestion et gouvernance, lors des 25e Annual Steve Chase Humanitarian Awards à Palm Springs, aux États-Unis, le 9 février.

« L’ONUSIDA est profondément honoré de recevoir le prix Science et médecine d’une organisation telle que le Desert AIDS Project, qui a apporté, et continue d’apporter, une contribution aussi remarquable à la riposte au sida. Nous acceptons cette récompense au nom de toutes les personnes qui font en sorte que personne ne soit laissé pour compte ou exclu des services anti-VIH vitaux », a déclaré Mme Carlsson.

Mme Carlsson a été rejointe sur scène par Musah Lumumba El-nasoor, Chef d’équipe de l’Alliance des jeunes d’Afrique australe et orientale sur la santé sexuelle et reproductive et le VIH.

« L’ONUSIDA mobilise les soutiens politiques, donne le tempo et fixe l’agenda mondial, pour veiller à ce que la recherche scientifique bénéficie des ressources et des outils nécessaires pour donner des résultats utiles à tous, y compris ceux qui sont en marge de la société », a déclaré M. El-nasoor.

Baptisée ainsi en hommage à l’un des premiers soutiens financiers du Desert AIDS Project, le designer Steve Chase, la cérémonie des Steve Chase Humanitarian Awards est le plus grand événement de collecte de fonds annuel pour le Desert AIDS Project et une manifestation d’envergure sur le calendrier mondain de Palm Springs.

Steve Chase est décédé d’une maladie liée au sida en 1994 à l’âge de 52 ans, et il a laissé une empreinte extraordinaire sur le Desert AIDS Project à travers son œuvre philanthropique et sa capacité à rassembler les gens. La première cérémonie des Steve Chase Awards fut organisée en son honneur en 1995.

Le Desert AIDS Project propose des services de prévention, de traitement et de soins anti-VIH aux personnes vivant avec le VIH et touchées par le virus dans la région de Palm Springs. Créé par un groupe de bénévoles en 1984, le projet récolte actuellement des fonds pour agrandir son site de Palm Springs. Avec l’aide des bénévoles et des donateurs, il espère que les nouveaux fonds collectés permettront de répondre aux besoins de santé de 10 000 personnes, dont beaucoup vivant avec le VIH.

Environ 2 000 personnes ont assisté à l’événement, qui a permis de récolter plus d’un million de dollars, lesquels seront affectés au budget de 20 millions requis pour les plans d’extension du Desert AIDS Project. À ce jour, le Desert AIDS Project a recueilli 13 millions de dollars pour cet objectif.

« Sous le leadership fourni par les Nations Unies, et plus particulièrement l’ONUSIDA, nous travaillons tous ensemble, avec le Desert AIDS Project, pour parvenir à ce que l’on croyait autrefois impossible : la fin du sida », a déclaré David Brinkman, Directeur général du Desert AIDS Project.

Michael Gottlieb, Desmond Tutu et Anthony Fauci comptent parmi les précédents lauréats du prix Science et médecine.

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