Resources and funding

Lancement du rapport Triple Dividende : le financement intégral de la riposte au VIH en Afrique

12 avril 2023

Le financement intégral de la riposte au VIH permettra de la remettre sur la voie afin d’atteindre les objectifs 2030 et d’accomplir des progrès sanitaires, sociétaux et économiques considérables dans les pays africains. Un nouveau rapport met ces résultats en avant, Triple dividende : les atouts sanitaires, sociaux et économiques du financement de la riposte au VIH en Afrique. Il sera dévoilé lors d’un événement interactif organisé par l’ONUSIDA et le PEPFAR le 12 avril à Washington D.C.

WASHINGTON DC/GENÈVE, le 12 avril 2023—Les recherches et les analyses menées par Economist Impact dans 13 pays africains révèlent que le financement intégral de la riposte au VIH sauvera des millions de vies et aura des répercussions considérables sur la santé, les sociétés et l’économie.

En fonction du pays, cette action permettrait non seulement de réduire de 40 à 90 % les nouvelles infections au VIH, mais les investissements alloués à l’épidémie de VIH favoriseraient également l’éducation, en particulier celles des jeunes femmes et des filles, réduiraient les inégalités entre les sexes et stimuleraient la croissance économique.

Si par exemple ces objectifs étaient atteints en Afrique du Sud, alors les adolescentes âgées de 15 à 19 ans représenteraient près de 15 % du recul des nouvelles infections d’ici 2030, alors qu’elles représentent moins de 5 % de la population totale. Par ailleurs, l’augmentation des investissements actuels en faveur du VIH contribuerait à des avancées économiques plus larges et pérennes d’ici 2030, et libérerait par voie de conséquence des ressources inestimables pour répondre à d’autres enjeux essentiels en matière de santé. Le rapport calcule que l’accomplissement de ces objectifs de financement se solderait par une augmentation de 2,8 % supplémentaire du PIB en Afrique du Sud et de 1,1 % au Kenya d’ici 2030.

« Ce rapport arrive à un moment crucial. Les preuves qu’il fournit devraient servir de catalyseur à des décisions politiques visant à garantir un financement total du VIH. Ce dernier aura de vastes répercussions socio-économiques et sera un pas pour les pays africains vers la mise en place de systèmes de santé plus résilients et mieux préparés pour prévenir les futures pandémies », a déclaré la directrice exécutive de l’ONUSIDA, Winnie Byanyima. « Des choix audacieux sont aujourd’hui indispensables pour accélérer les investissements et capitaliser sur ces décisions dans les domaines du VIH et de la santé afin de renforcer l’équité, les sociétés et les économies. »

« Le gouvernement américain est fier de s’être associé à d’autres pays de l'ONU pour adopter de nouvelles mesures audacieuses de financement de la lutte contre le VIH/sida d’ici 2025. Une volonté politique, programmatique et financière, est nécessaire pour mettre fin au VIH/sida en tant que menace pour la santé publique. Tous les secteurs gouvernementaux, y compris les ministères des Finances, jouent un rôle clé dans l’augmentation des financements nationaux pour s’assurer que les populations vulnérables sont atteintes équitablement et reçoivent les services de prévention, de soins et de traitement dont elles ont besoin », a déclaré le Dr John N. Nkengasong, coordinateur des États-Unis pour la lutte mondiale contre le sida et représentant spécial pour les questions de santé mondiale au département d’État.

Le rapport « Triple Dividende : les atouts sanitaires, sociaux et économiques du financement de la riposte au VIH en Afrique » chiffre la facture salée pour la santé, les sociétés et les économies si les fonds nécessaires pour mettre fin au sida comme menace de santé publique d’ici 2030 ne sont pas mobilisés.

Pour évaluer ces répercussions négatives, Economist Impact, avec le soutien de l’ONUSIDA, a comparé le scénario selon lequel les ressources financières nécessaires étaient intégralement couvertes pour atteindre les objectifs de la Déclaration politique 2021 sur le VIH et le sida et celui où les niveaux de financement et de service du VIH sont maintenus au niveau actuel. Les améliorations en matière de santé s’accompagneraient aussi de gains au niveau de l’éducation. Cumulés, ces progrès permettraient d’augmenter la productivité des générations actuelles et futures, ce qui contribuerait à des avantages économiques plus larges.

« Les pays africains sont confrontés à des difficultés considérables pour obtenir les ressources nécessaires à l’augmentation des fonds nationaux alloués à la riposte au VIH. Les décisionnaires politiques devront penser à des solutions innovantes pour utiliser plus efficacement les financements à disposition. Il sera sûrement essentiel de s’appuyer sur les réseaux communautaires existants pour mobiliser des ressources supplémentaires pour la riposte au VIH et pour garantir qu’elle est équitable et atteint les personnes qui en ont le plus besoin », a déclaré Rob Cook, directeur du programme clinique chez Economist Impact.

Les récentes crises mondiales, notamment la COVID-19 et la guerre en Ukraine, ont entravé les efforts pour lutter contre l’épidémie de VIH et ont fortement pesé sur les financements en faveur de la santé et d’autres Objectifs de développement durable. L’aggravation des inégalités socio-économiques et de santé préexistantes se fera le plus sentir parmi les jeunes femmes, les enfants et les autres populations vulnérables. Les difficultés budgétaires majeures auxquelles sont confrontés les pays africains ont limité leurs capacités à accroître le financement national à la riposte au VIH et les budgets généraux consacrés à la santé. Les recherches d’Economist Impact indiquent la nécessité de politiques visant à la fois à générer de nouvelles sources de revenus et à maximiser l’utilisation des fonds et ressources existants.

L’ONUSIDA estime que les pays à revenu faible et intermédiaire devront investir 29 milliards de dollars chaque année pour atteindre les objectifs visant à mettre fin au sida comme menace pour la santé publique d’ici 2030. En 2020, les niveaux de financement ont chuté, accusant un retard de près de 30 % par rapport aux objectifs. Cette situation complique la couverture future des besoins et met les objectifs à venir hors d’atteinte.

Nous prévoyons plus de 7 millions de décès dus au sida, mais la moitié peut être évitée si la riposte est intégralement financée et si les politiques vont dans la bonne direction.  

Les objectifs 2025 dans le monde incluent d’amener le nombre annuel de nouvelles infections au VIH à moins de 370 000 (contre 1,5 million en 2021), celui des infections au VIH chez les adolescentes et les jeunes femmes à moins de 50 000 et celui des décès liés à une maladie opportuniste à moins de 250 000 (contre 650 000 en 2021).

Les personnalités suivantes participeront à l’événement et au lancement du rapport Triple Dividende :

  • Winnie Byanyima, directrice exécutive de l’ONUSIDA 
  • M. l'ambassadeur John Nkengasong, coordinateur des États-Unis pour la lutte mondiale contre le sida et représentant spécial pour les questions de santé mondiale au département d’État, PEPFAR 
  • M. le ministre Mthuli Ncube, ministre des Finances du Zimbabwe
  • Allan Maleche, directeur exécutif du Kenya Legal and Ethical Issues Network on HIV and AIDS (KELIN) 
  • David Humphries, directeur mondial des politiques de santé, Economist Impact

La modération sera assurée par :

  • Jennifer Kates, vice-présidente senior et directrice des politiques mondiales de santé et de lutte contre le VIH, KFF

Vous avez la possibilité de le suivre en ligne :
https://youtube.com/live/LHPZsr2VSLs?feature=share

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

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L’ONUSIDA salue les engagements financiers importants du Royaume-Uni et d’Irlande

13 décembre 2022

CHIANG MAI/GENÈVE, le 13 décembre 2022—L’ONUSIDA salue la confirmation de l’augmentation du financement du Royaume-Uni en faveur de l’ONUSIDA. Celui-ci passera de 2,5 millions de livres sterling en 2021 à 8 millions en 2022.

L’ONUSIDA salue également la finalisation d’un accord de financement pluriannuel avec l’Irlande pour la période 2023-2026. 

Ces dernières semaines, plusieurs donateurs ont annoncé des promesses de financement envers l’ONUSIDA. 

Les décisions ont été communiquées lors de la 51e réunion du Conseil de coordination du Programme de l’ONUSIDA qui s’est tenue à Chiang Mai en Thaïlande. Elles contribueront à assurer un financement prévisible et disponible en heure et en temps qui permettra à l’ONUSIDA de mettre en œuvre la Stratégie mondiale de lutte contre le sida 2021-2026.

« Nous saluons chaleureusement la décision du Royaume-Uni d’annoncer de nouveaux financements à l’ONUSIDA et l’engagement pluriannuel de l’Irlande. Ces décisions soulignent l’engagement audacieux des deux pays pour mettre fin au sida et lutter contre les inégalités qui continuent de favoriser la pandémie », a déclaré la directrice exécutive de l’ONUSIDA, Winnie Byanyima. « Le Royaume-Uni et l’Irlande sont des partenaires précieux et indéfectibles de l’ONUSIDA, et leur soutien nous permet d’assurer notre rôle de leader et de coordinateur dont la riposte au VIH mondiale a besoin en cette période critique. »

Le Royaume-Uni et l’Irlande partagent la volonté de l’ONUSIDA de mettre fin au sida par une riposte fondée sur les données et l’égalité, et qui défend les droits des femmes, des filles et des populations clés les plus exposées au VIH.

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Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

Des gouvernements prennent des mesures contre le déficit des ressources de l’ONUSIDA nécessaires pour mettre fin au sida d’ici 2030

18 novembre 2022

GENÈVE, le 18 novembre 2022—Les donateurs ont annoncé aujourd’hui qu’ils allaient augmenter leur financement en faveur du travail de l’ONUSIDA, travail fondé sur des données probantes et les droits humains pour mettre fin au sida. Lors d’un échange de qualité au siège mondial de l’ONUSIDA à Genève, les Pays-Bas et l’Allemagne ont annoncé une rallonge de leur enveloppe allouée à l’ONUSIDA, en plus des ressources déjà promises.

L’Allemagne a annoncé une enveloppe supplémentaire de 500 000 € et les Pays-Bas ont promis un supplément de 3 millions d’euros et une augmentation de 15 % de leur financement ainsi qu’un accord pluriannuel avec l’ONUSIDA concernant leur financement pour 2023-2025.

« Financer totalement les besoins de l’ONUSIDA est important, car le sida reste une épidémie pour laquelle il n’y a ni vaccin ni remède, mais il s’agit d’une épidémie pour laquelle il existe un traitement. C’est une épidémie qui touche les populations les plus vulnérables, les plus marginalisées et les plus opprimées, et c’est là que l’ONUSIDA joue un rôle primordial », a déclaré Kitty van der Heijden, vice-ministre néerlandaise de la Coopération au développement. « L’ONUSIDA doit être en mesure d’apporter ce qu’elle sait faire : aider à la prévention et au traitement au VIH. Nous encourageons davantage de donateurs à suivre cet exemple. »

En juillet, l’ONUSIDA a publié un rapport montrant que la riposte était en danger, car elle est encore plus fragilisée par la crise de la COVID et la guerre en Ukraine. En 2021, une personne est décédée chaque minute d’une maladie opportuniste et une jeune femme a été infectée par le VIH toutes les deux minutes.

« Le sida reste une pandémie mortelle et nous ne pouvons pas nous permettre de relâcher maintenant nos efforts », a déclaré la directrice exécutive de l’ONUSIDA, Winnie Byanyima. « L’ONUSIDA a élaboré une stratégie qui nous mettra sur la voie pour mettre fin au sida, sauver la vie de millions de personnes, supprimer les inégalités qui favorisent les pandémies et bâtir des systèmes de santé plus solides, mais nous avons besoin de financements pour y parvenir. Nous saluons les engagements supplémentaires en faveur de l’ONUSIDA qui renforceront nos efforts pour atteindre notre but. »

L’ONUSIDA travaille avec ses 11 organisations coparrainantes, en combinant toute l’expertise technique, le travail intersectoriel et la portée politique nécessaires pour remettre la riposte sur la bonne voie. Il est essentiel de financer totalement l’ONUSIDA. Investir maintenant est primordial pour atteindre l’objectif 2030 de mettre fin au sida. Un déficit des investissements ne servira qu’à prolonger indéfiniment l’épidémie et se traduira par une hausse des coûts si nous n’agissons pas maintenant.

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Les membres du conseil d’administration mettent en garde : le manque important de budget de fonctionnement de l’ONUSIDA risque de prolonger la pandémie de sida

03 novembre 2022

La directrice exécutive de l’ONUSIDA appelle à investir immédiatement 35 millions de dollars dans le financement de l’organisation pour la fin de l’année et à s’engager pour financer le budget de fonctionnement à hauteur de 210 millions de dollars en 2023

GENÈVE, le 3 novembre 2022—Les membres du conseil d’administration du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) se sont réunis pour discuter de la manière de rassembler les 35 millions de dollars manquant au budget de fonctionnement minimum de l’organisation s’élevant à 187 millions de dollars. Ce déficit compromet les efforts pour mettre fin à la pandémie de sida en tant que menace de santé mondiale d’ici 2030. Le budget requis pour répondre totalement aux besoins opérationnels de l’organisation est fixé à 210 millions de dollars.

Dans son discours d’ouverture à une réunion spéciale organisée à Genève pour discuter des solutions au manque de financement, l’Ambassadeur de la Mission permanente de Thaïlande auprès du Bureau des Nations Unies à Genève, Rongvudhi Virabutr, a déclaré que le Programme commun continuait à jouer un rôle important dans la collecte et l’analyse des données en vue d’apporter des preuves et de mobiliser le leadership politique.

« Comme l’a si bien dit le plus grand bailleur de fonds de la riposte au sida en début d’année, le Programme commun est « l’étoile Polaire, sans laquelle nous serions dans l'obscurité. Notre succès commun repose sur un Programme commun entièrement financé et efficace. Nous n’avons pas de temps à perdre. »

Appelant à débloquer immédiatement 35 millions de dollars de financement pour la fin d’année, la directrice exécutive de l’ONUSIDA, Winnie Byanyima, a déclaré que la santé financière de l’organisation s’était encore détériorée depuis la dernière réunion du CCP en juin. Elle a expliqué que la guerre en Ukraine et les fluctuations sur le marché des devises avaient aggravé la situation.

« Le déficit budgétaire est d’une telle ampleur qu’il ne peut pas être comblé en nous serrant la ceinture ou mettant en place de nouvelles mesures pour gagner en efficacité. Cela nous confronte à des choix cornéliens, parmi lesquels réduire considérablement la présence de l’ONUSIDA dans les pays ou procéder à d’autres réductions envers nos coparrainants », a déclaré Mme Byanyima. « Ces choix sont dévastateurs et tous les scénarios vont remettre encore plus en question la riposte mondiale au sida en refusant les services de prévention, de traitement et de soins anti-VIH à des millions de personnes vulnérables. »

L’ONUSIDA a pris des mesures importantes pour combler le manque de financement. Elle a instauré une discipline budgétaire, développé une nouvelle stratégie de mobilisation des ressources et travaillé en étroite collaboration avec une équipe spéciale composée de membres du CCP afin de proposer des actions et des recommandations visant à renforcer sa situation financière en 2023.

Les coparrainants de l’ONUSIDA, les communautés de personnes vivant avec le VIH et touchées par le virus et les organisations de la société civile ont appelé conjointement au financement total de l’ONUSIDA afin que l’organisation puisse accomplir sa mission vitale.

« Le monde est en danger et, aujourd’hui, nos efforts communs pour atteindre l’objectif de développement durable visant à éliminer le VIH/sida comme menace de santé publique sont en jeu », a déclaré Christian Hui de la Prevention Access Campaign, Canada. « La contribution du Programme commun est indéniable. La société civile, en particulier les populations marginalisées et les populations clés, bénéficie énormément du travail du Programme commun : extension de l’accès aux antirétroviraux vitaux et à la prévention combinée, lutte en faveur des droits humains et de la participation active des communautés aux programmes de lutte contre le VIH. »

Reconnaissant la complémentarité du travail de l’ONUSIDA, d’autres partenaires de la riposte au VIH, notamment le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme et le Plan d’urgence du président des États-Unis pour la lutte contre le sida (PEPFAR), se sont aussi prononcés en faveur du financement total de l’ONUSIDA.

L’ONUSIDA est présente dans 70 pays du monde et travaille en partenariat avec les gouvernements, la société civile et les communautés. Elle collecte les données qui façonnent la riposte au VIH, milite contre les lois et politiques néfastes afin d’instaurer un cadre juridique propice aux transformations, œuvre pour mettre fin à la stigmatisation et à la discrimination liées au VIH, et combat les inégalités qui favorisent la pandémie de VIH parmi les groupes de personnes vulnérables et marginalisées. En 2020-2021, l’ONUSIDA a soutenu plus de 80 % des candidatures au Fonds mondial, canalisant 5 milliards de dollars de financement pour la lutte contre le VIH.

« Nous souhaitons inviter toutes les parties prenantes à renforcer le soutien, la coordination et la collaboration avec l’ONUSIDA pour poursuivre la mission inachevée de sauver des vies et de n’oublier personne dans nos efforts pour mettre fin au sida », a déclaré Alegnta Gebreyesus Guntie de la Mission permanente de l’Éthiopie au Bureau des Nations Unies à Genève.

« L’appui qu’apporte l’ONUSIDA aux pays aide à élaborer des stratégies fondées sur des preuves et la science, mais aussi adaptées à la réalité de l’épidémie. Par ailleurs il permet de mettre au point des programmes afin de les mettre en œuvre correctement », a déclaré Mme Byanyima. « Aujourd’hui, le travail du Programme commun est plus que jamais nécessaire pour aider les pays à se préparer à la prochaine session de dépôt de dossier auprès du Fonds mondial alors que la conjoncture d’attribution des aides est difficile. »

Le rapport actuel de l’ONUSIDA sur le sida, In Danger, révèle un affaiblissement de la riposte au VIH suite à la pandémie de COVID-19, à la crise économique mondiale et à la guerre en Ukraine. Au total, en 2021, 650 000 personnes sont décédées de maladies opportunistes et 1,5 million de nouvelles contaminations ont été recensées, soit 1 million de plus que l’objectif 2020 fixé à 500 000. Le nombre de nouvelles infections a augmenté dans 38 pays.

« L’ONUSIDA travaille sans relâche pour inverser la tendance et remettre la riposte au VIH sur la bonne voie », a déclaré Mme Byanyima.

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

UNAIDS Executive Director remarks

L’ONUSIDA remercie chaleureusement les donateurs pour leurs promesses de dons records en faveur du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme

21 septembre 2022

Des pays à revenu élevé, des partenaires du secteur privé et des pays en voie de développement, parmi lesquels des pays fortement touchés par le VIH, ont répondu présents à la reconstitution des ressources du Fonds mondial  

NEW YORK/GENÈVE, le 21 septembre 2022—L’ONUSIDA félicite les donateurs pour avoir augmenté leurs contributions au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (Fonds mondial). Les promesses de don s’élèvent à 14,25 milliards de dollars et aideront à mettre fin aux trois pandémies. D’autres financements sont attendus. Les donateurs ont communiqué leurs engagements au cours de la septième conférence de la reconstitution des ressources du Fonds mondial placée sous l’égide du président des États-Unis, Joe Biden.  

« Les leaders du monde entier, qui ont promis des ressources aujourd’hui, sauvent concrètement des vies. Ces personnes ont investi dans l’avenir des enfants, des jeunes et de ceux et celles portant sur leurs épaules le fardeau disproportionné des inégalités mondiales, en particulier les jeunes femmes et les filles. Elles aident à instaurer des systèmes de santé résilients et à mieux se préparer aux nouvelles menaces planant sur la sécurité mondiale », a déclaré la directrice exécutive de l’ONUSIDA, Winnie Byanyima.  

Des pays ont relevé le défi d’augmenter de 30 % leurs investissements. Ils ont ainsi démontré leur confiance dans le leadership fort du Fonds mondial et de ses partenaires. Les États-Unis maintiennent leur position de héraut de la santé mondial avec leur promesse de don de 6 milliards de dollars, s’engageant à investir 1 milliard de dollars pour chaque tranche de 2 milliards de dollars promis par le reste du monde. L’Afrique du Sud, l’Allemagne, le Canada, l’Espagne, l’Irlande, le Japon, le Luxembourg et le Portugal ont augmenté leur financement de 30 %. La République de Corée a été à l’origine d’une contribution remarquable en augmentant sa participation de 300 % pour atteindre 100 millions de dollars.  

Des pays en voie de développement, parmi lesquels beaucoup sont aux prises avec des épidémies du VIH graves, ont répondu présents pour soutenir le Fonds mondial. Le Burkina Faso a augmenté sa contribution de 100 %, l’Ouganda et le Togo de 50 %, le Kenya de 40 % et la Côte d’Ivoire de plus de 30 %. La République centrafricaine, l’Eswatini, le Malawi, le Nigeria, la Tanzanie, le Rwanda et le Zimbabwe ont apporté une contribution au Fonds mondial malgré leurs importantes difficultés financières que les crises mondiales actuelles empirent.  

« Je suis extrêmement touchée de voir tant de pays en voie de développement, eux-mêmes confrontés à de nombreuses crises, augmenter néanmoins leur participation au Fonds mondial. Ils sont exemplaires », a déclaré Mme Byanyima. 

La France, la Commission européenne et la Bill and Melinda Gates Foundation ont apporté d’importantes contributions au Fonds mondial, le Canada a promis 100 millions de dollars canadiens supplémentaires pour la préparation aux pandémies et a appelé à augmenter les contributions financières à l’ONUSIDA et à d’autres partenaires œuvrant pour mettre fin au sida, à la tuberculose et au paludisme. 

Deux donateurs majeurs, le Royaume-Uni et l’Italie, doivent encore communiquer leur engagement. Ces deux pays ont réitéré leur soutien au Fonds mondial et ont indiqué vouloir faire connaître leur contribution dans les prochaines semaines. L’ONUSIDA les invite instamment à s’aligner sur l’augmentation de 30 % des autres pays afin de s’approcher de l’objectif de financement du Fonds mondial de 18 milliards de dollars.  

Cette reconstitution des ressources a mobilisé un niveau d’engagement international record en faveur du Fonds mondial dans un contexte où la volatilité des devises a rendu moins visible l’augmentation remarquable des contributions des donateurs européens après la conversion de leurs dons en dollars US.  

L’ONUSIDA félicite Donald Kaberuka, président du comité du Fonds mondial, et Peter Sands, directeur exécutif du Fonds mondial. Cet exploit est une confirmation importante du leadership du Fonds mondial par les états membres et les donateurs privés, et de nos efforts communs pour lutter contre le sida, la tuberculose et le paludisme.  

La pandémie de VIH demeure une crise mondiale qui fait un mort par minute. Toutefois, mettre fin au sida d’ici 2030 est possible si les pays continuent d’être ambitieux dans leurs contributions financières et collaborent pour lutter contre les inégalités. Les actions nécessaires pour mettre fin au sida aideront à protéger la santé et les droits de tous et toutes, à renforcer le développement économique et à mieux préparer l’humanité aux risques de pandémies futures. 

L’ONUSIDA va continuer à travailler étroitement avec le Fonds mondial et à joindre ses forces avec cette institution pour mettre fin au sida. Depuis la création du Fonds mondial en 2002, l’ONUSIDA a aidé plus de 100 pays à bénéficier et à mettre en œuvre les ressources du Fonds mondial, en veillant à ce que les financements aillent aux personnes qui en ont le plus besoin.

ONUSIDA

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UNAIDS New York
Sophie Barton Knott
tél. +41 79 514 6896
bartonknotts@unaids.org

L’ONUSIDA appelle les donateurs à financer entièrement le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme afin de remettre la riposte au VIH sur la bonne voie

18 septembre 2022

NEW YORK/GENÈVE, le 18 septembre 2022—L’ONUSIDA appelle les pays et les donateurs à financer entièrement le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme à hauteur d’au moins 18 milliards US$ lors de la septième Conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial organisée cette semaine par le président Biden à New York.   

S’exprimant au nom des agences des Nations Unies lors de l’ouverture de la conférence, la Directrice exécutive de l’ONUSIDA, Winnie Byanyima, a déclaré : « Des millions de vies sont en jeu, tout comme la santé de tout le monde. Le succès de la reconstitution du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme est essentiel pour que l’humanité comble son retard afin de mettre fin à trois des épidémies actuelles les plus dévastatrices et de rendre les systèmes de santé nationaux résilients et capables de résister aux crises de demain. » 

Dans son rapport de juillet, In Danger, l’ONUSIDA a révélé que la COVID-19 et la crise économique menaçaient grandement la riposte au sida et que cette situation était aggravée par une baisse continue des ressources. Par ailleurs, ce document montre que les nouvelles infections au VIH dans le monde augmentent dans un pays sur cinq alors qu’elles devraient poursuivre le déclin. Le taux de nouvelles infections dans le monde n’a reculé que de 3,6 % entre 2020 et 2021, ce qui correspond à la plus faible baisse annuelle depuis 2016.  

Le rapport souligne également que les femmes et les filles continuent d’être touchées de manière disproportionnée. De fait, en 2021, une nouvelle infection au VIH touchait toutes les deux minutes une jeune femme ou une fille âgée de 15 à 24 ans. Les enfants sont également de grands oubliés : à l’heure actuelle, seule la moitié environ (52 %) des enfants séropositifs au VIH reçoit un traitement vital, contre 76 % des adultes. 

« Le moment est venu pour les leaders d’investir pour tenir leur promesse de mettre fin à l’épidémie de sida d’ici 2030 et de donner de bonnes cartes aux enfants et aux jeunes », a déclaré Mme Byanyima.     

Depuis la création du Fonds mondial en 2002, l’ONUSIDA a aidé plus de 100 pays à attirer, mettre en œuvre et tirer profit des investissements du Fonds mondial pour leur riposte contre le VIH, en veillant à ce que les financements bénéficient aux personnes qui en ont le plus besoin. Cependant, ces dernières années, la solidarité internationale dans la lutte contre le VIH s’est affaiblie. 

En 2021, les ressources financières internationales disponibles pour le VIH avaient reculé de 6 % par rapport à 2010. Il manque 8 milliards de dollars à la riposte au VIH dans les pays à revenu faible et intermédiaire sur les 29 milliards nécessaires d’ici 2025 afin que le monde puisse espérer mettre fin à la pandémie de sida comme menace de santé mondiale d’ici 2030. 

Il existe toutefois des signes encourageants. Les États-Unis d’Amérique ont promis de verser 6 milliards de dollars à la reconstitution du Fonds mondial, sous réserve que l’objectif de 18 milliards de dollars soit entièrement atteint. D’autres donateurs tels que l’Allemagne et le Japon ont déjà annoncé une augmentation de 30 % de leur engagement financier en faveur du Fonds mondial pour des programmes couvrant la période 2024—2026. Lors de la sixième conférence de reconstitution des ressources, le Fonds mondial avait attiré 14,02 milliards de dollars de promesses de don. 

« Cette étape est hautement stratégique pour avancer dans notre lutte contre les pandémies actuelles et futures », a déclaré Mme Byanyima. « Le modèle de financement réactif, inclusif et transparent du Fonds mondial favorisera notre succès commun. Mais cela ne sera possible que si la reconstitution est complète. »

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

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Déclaration de la directrice exécutive de l’ONUSIDA suite au décès de la Reine Élisabeth II

09 septembre 2022

La directrice exécutive de l’ONUSIDA, Winnie Byanyima, a déclaré :

« Sa Majesté la reine Élisabeth II a mis sa vie entière au service du public.

Elle était une amie sincère des Nations Unies et a parlé avec beaucoup d’émotions de son travail et de ses valeurs, notamment au cours de son célèbre discours à l’Assemblée générale des Nations Unies en 1957.

La reine Élisabeth II s’était engagée à mettre fin au sida et à la stigmatisation pour les personnes vivant avec le VIH. Lors de la Réunion des chefs de gouvernement du Commonwealth en Ouganda en 2007 elle a visité l’hôpital Mildmay. Elle y a rencontré des personnes vivant avec le VIH et leurs familles. Cette visite a permis de lutter contre la stigmatisation et d’affirmer la dignité et les droits de toutes les personnes vivant avec le VIH. Elle a également contribué à placer le renforcement de la riposte au VIH, une riposte centrée sur l’inclusion et les droits des communautés touchées par le VIH, au cœur de l’agenda du Commonwealth.

Que son exemple soit une source d’inspiration pour nous. J’exprime mes sincères condoléances à sa famille, au gouvernement et à la population du Royaume-Uni et des pays du Commonwealth. »

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

L’ONUSIDA salue la promesse de financement de l’Allemagne à hauteur de 1,3 milliard d’euros pour la 7e reconstitution du Fonds mondial

08 septembre 2022

GENÈVE, le 8 septembre 2022—L’ONUSIDA applaudit l’engagement de l’Allemagne à hauteur de 1,3 milliard d’euros pour la 7e reconstitution du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Le pays augmente ainsi de 30 % sa contribution par rapport à 2019 (1 milliard d’euros). Il s'agit d'une étape importante pour atteindre l’objectif de financement de 18 milliards de dollars minimum alors que le président Biden accueillera dans quelques jours la 7e Conférence mondiale de reconstitution des ressources du Fonds à New York.

« Cette annonce démontre la volonté sans faille de l’Allemagne dans le domaine de la santé mondiale, son engagement en faveur du multilatéralisme et sa détermination à sauver des millions de vies en mettant fin au sida, à la tuberculose et au paludisme d’ici 2030 », a déclaré la directrice de l’ONUSIDA, Winnie Byanyima. « Il s’agit d’un investissement dans la santé et le bien-être des jeunes, en particulier des jeunes femmes et des filles. Il renforcera la sécurité mondiale en instillant la résilience dans les systèmes nécessaires pour nous protéger contre les menaces sanitaires émergentes. J’attends avec impatience que d’autres donateurs suivent l’exemple de l’Allemagne. »

Les États-Unis sont le premier donateur du Fonds mondial et se sont engagés à hauteur de 6 milliards de dollars pour la 7e reconstitution de l’organisation, sous réserve que l’objectif fixé à 18 milliards de dollars soit entièrement atteint. La semaine dernière, le Japon a annoncé qu’il augmentait sa contribution au Fonds mondial de 30 % pour la porter à plus de 1 milliard de dollars.

La Conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial se tiendra du 19 au 21 septembre alors que le financement de la riposte au VIH reste soumis à une pression intense. En 2021, les ressources financières internationales disponibles pour le VIH avaient reculé de 6 % par rapport à 2010. L’aide au développement à l’étranger pour le VIH fournie par des donateurs bilatéraux autres que les États-Unis a baissé de 57 % au cours de la dernière décennie. Il manque 8 milliards de dollars à la riposte au VIH dans les pays à revenu faible et intermédiaire sur les 29 milliards nécessaires d’ici 2025 afin que le monde puisse espérer mettre fin à la pandémie de sida comme menace de santé mondiale d’ici 2030.   

Afin de maximiser l’efficacité de leurs investissements dans le Fonds mondial, les donateurs sont également invités à financer entièrement le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida. L’ONUSIDA est présente dans 70 pays du monde entier et travaille en partenariat avec les gouvernements, la société civile et les communautés. Elle collecte les données qui façonnent la riposte au VIH, milite contre les lois et politiques néfastes afin d’instaurer un cadre juridique propice aux transformations, œuvre pour mettre fin à la stigmatisation et à la discrimination liées au VIH, et combat les inégalités qui favorisent la pandémie de VIH parmi les groupes de personnes vulnérables et marginalisées.  

Le dernier rapport de l’ONUSIDA, In Danger, montre que les crises récentes ont fait dévier la riposte mondiale au sida de son cap, avec une augmentation des infections au VIH dans 38 pays. Il révèle également qu’il est possible de mettre fin au sida d’ici 2030 si les leaders prennent des actions concertées courageuses.

L’annonce de l’augmentation du financement de l’Allemagne a été faite à Berlin par la ministre fédérale de la Coopération économique et du Développement, Svenja Schulze, lors de la conférence internationale Get Back On Track organisée par des organisations de la société civile, notamment Action Against AIDS Germany.

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

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UNAIDS Geneva
Michael Hollingdale
tél. +41 79 500 2119
hollingdalem@unaids.org

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Les gouvernements augmentent leur soutien financier pour riposter au sida

22 juin 2022

Genève, le 22 juin 2022—Devant le Conseil de coordination du Programme de l’ONUSIDA, des gouvernements ont commencé à promettre de nouveaux investissements pour mettre fin au sida.  

Le Royaume-Uni et l’Allemagne figuraient parmi les gouvernements qui se sont engagés à augmenter leurs ressources pour soutenir le travail du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida, l’ONUSIDA. 

Le Royaume-Uni augmentera son financement en faveur de l’ONUSIDA à 8 millions de livres sterling par an, contre 2,5 millions de livres sterling en 2021. Le Royaume-Uni a souligné l’importance d’un financement suffisant, prévisible et opportun pour permettre à l’ONUSIDA de remplir sa mission. 

L’Allemagne financera l’ONUSIDA à hauteur de 6 millions d’euros, cette année, contre 5 millions d’euros auparavant. Elle reconnaît ainsi le travail de l’ONUSIDA pour maintenir les services anti-VIH et autres services de santé dans les situations de conflit à travers le monde, y compris en Ukraine et chez ses voisins.  

L’ONUSIDA est le seul programme commun des Nations Unies. Ce modèle unique réunit l’UNICEF, l’UNESCO, l’ONU Femmes, le HCR, le Programme alimentaire mondial, le PNUD, l’UNFPA, l’ONUDC, l’OIT, la Banque mondiale et l’Organisation mondiale de la Santé. De cette manière, l’ONUSIDA combine toute l’expertise technique, le travail intersectoriel et la portée politique nécessaires pour mettre fin à la pandémie de sida.  

Surtout, la structure de l’ONUSIDA inclut les populations les plus touchées par le VIH dans le cadre de ses activités et de sa gouvernance, afin qu’elles soient au cœur de la riposte mondiale. 

Le financement des donateurs en 2021 est détaillé sur le site en ligne de l’ONUSIDA dédié aux résultats et à la transparence.  

Les nouvelles ressources promises par les gouvernements constituent une étape importante pour renforcer les efforts de l’humanité en vue de mettre fin au sida. Ces dernières années, les baisses du financement de la lutte contre le VIH ont fragilisé la riposte au sida.  

Ces hausses récemment annoncées pourraient marquer le début d’une nouvelle dynamique pour combler les lacunes inquiétantes.  

Abordant la septième conférence de reconstitution des ressources à venir, le directeur exécutif du Fonds mondial, Peter Sands, a souligné que « pour permettre au Fonds mondial d’atteindre ses objectifs, nous avons besoin de la reconstitution complète des ressources et nous avons également besoin que l’ONUSIDA soit financée en totalité. Nous n'y arriverons pas sans hausse de budget. Nous ne pouvons sortir de notre chapeau de meilleurs résultats sans augmenter les ressources. » 

Lors de l’ouverture de la réunion du CCP, la directrice exécutive de l’ONUSIDA, Winnie Byanyima, a souligné que le sous-financement avait soumis la riposte au sida à rude épreuve. Une fois de plus, elle a indiqué qu’un financement solide et prévisible était essentiel pour sauver des vies et mettre fin à la pandémie : « La facture sera beaucoup plus salée si nous ne mettons pas fin à la pandémie de sida que si nous y mettons fin. » Et de rappeler les enjeux aux délégués et déléguées : « Des centaines de milliers de morts et des millions de nouvelles infections, toutes évitables. La fin de la pandémie de sida à la fin de cette décennie ou une pandémie de sida qui continue inlassablement. » 

Le Kenya, représentant le Groupe africain, a souligné que les pays du monde entier font confiance à l’ONUSIDA pour atteindre l’éradication du sida. La délégation canadienne a remarqué que « l’ONUSIDA est petite, mais a le bras long. Les fondements que vous posez pour la riposte au VIH résident dans les données que vous collectez, l’expertise et l’engagement de votre personnel, et le courage du Secrétariat pour signaler les violations des droits humains. » La délégation des ONG de la région Asie-Pacifique a souligné l’importance d’inclure les personnes vivant avec le VIH dans le Programme commun et a encouragé les donateurs à assurer son financement complet. La directrice exécutive de l’UNICEF, Catherine Russell, a averti les délégués et déléguées que les réductions antérieures des financements limitent la capacité des 11 agences à riposter correctement au VIH.  

La pandémie de VIH est une crise qui cause un décès par minute. Mais cela peut être terminé d’ici 2030 si les pays travaillent ensemble pour lutter contre les inégalités et font preuve d’ambition dans leurs actions et leurs investissements. Les actions nécessaires pour mettre fin au sida aideront à protéger la santé et les droits de tous et toutes, à renforcer le développement économique et à mieux préparer l’humanité aux risques de pandémies futures.

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