Resources and funding

L'ONUSIDA en appelle à une intensification de la recherche sur le vaccin anti-VIH pour empêcher de nouvelles infections

17 mai 2018

GENÈVE, 16 mai 2018  Le 18 mai, Journée mondiale de sensibilisation au vaccin anti-VIH, l'ONUSIDA en appelle à une intensification de la recherche et des investissements pour trouver un vaccin efficace pour protéger les personnes contre le VIH et empêcher de nouvelles infections à VIH.

En 2016, environ 1,8 million de personnes ont été nouvellement infectées par le VIH et bien que le nombre de nouvelles infections ait diminué ces dernières années, le monde est encore loin d'atteindre la cible Fast-Track de l'ONUSIDA de réduire les nouvelles infections à moins de 500 000 en 2020.

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA a déclaré : « Le nombre de nouvelles infections à VIH ne diminue pas assez rapidement et l'arrêt des infections doit devenir une priorité mondiale.

Aujourd'hui, 36,7 millions de personnes vivent avec le VIH et ont toutes besoin d'un traitement coûteux à vie, qui sera difficile à maintenir à long terme.

Pour vraiment mettre fin au sida, il est essentiel de trouver un vaccin efficace contre le VIH et un traitement curatif ».

À la mi-2017, plus de la moitié (20,9 millions) des 36,7 millions de personnes vivant avec le VIH avaient accès à des médicaments antirétroviraux pour les maintenir en vie.

Au cours des dix prochaines années, les efforts seront intensifiés afin que toutes les personnes vivant avec le VIH puissent avoir accès à ce traitement vital.

À défaut d’un traitement curatif ou d'un vaccin thérapeutique, des millions de personnes continueront d'avoir besoin d'un traitement à vie.

Des mesures prometteuses ont été prises au cours des récentes années, avec quatre essais à grande échelle actuellement en cours et des avancées en perspective.

Les approches innovantes de la vaccination sont très prometteuses dans les modèles animaux et une gamme toujours plus grande d'anticorps largement neutralisants très puissants ont été découverts et peuvent être conçus pour persister dans le corps humain afin que nous puissions un jour prévenir l'infection par le VIH avec une injection unique chaque année.

Des vaccins sûrs et efficaces peuvent  changer le monde.

Certaines maladies infectieuses qui étaient autrefois monnaie courante, tuant des millions de personnes et laissant d'innombrables autres atteintes de handicaps permanents, sont devenues rares.

La variole a été éradiquée, 17 personnes seulement ont développé la poliomyélite en 2017 et en 2016, l'Organisation panaméricaine de la santé a déclaré que la rougeole avait été éliminée des Amériques.

Un vaccin efficace, durable, abordable et sûr contre le VIH permettrait de faire progresser considérablement les efforts pour mettre fin au sida.

Au cours des dix dernières années, les investissements sont restés stables, autour de 900 millions de dollars US par an, ce qui représente moins de 5 % du total des ressources nécessaires à la riposte au sida.

En augmentant les investissements dans la recherche de vaccins contre le VIH, en diversifiant les financements et en attirant les meilleurs scientifiques du monde entier, un vaccin contre le VIH pourrait devenir une réalité.

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

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Une opportunité historique d’en finir avec le sida en Afrique

20 avril 2018

Une décennie de progrès a permis d’envisager quelque chose d’inimaginable auparavant : qu’il était possible d’en finir avec l’épidémie de sida comme menace de santé publique. Une décennie de transformation qui posé les jalons, avec une communauté internationale unie derrière l’objectif d’en finir avec l’épidémie de sida d’ici à 2030.

Les progrès enregistrés en Afrique orientale et australe, la région du monde la plus touchée, suscitent l’optimisme à l’échelle mondiale. Dans cette région, le nombre de personnes vivant avec le VIH sous traitement antirétroviral a plus que doublé depuis 2010, atteignant près de 12,5 millions de personnes en juin 2017. En Afrique orientale et australe, les nouvelles infections à VIH ont baissé d’un tiers en seulement six ans, tandis que le nombre de décès dus au sida a chuté de 42 % sur la même période.

Un nouveau rapport publié par l’ONUSIDA montre que la fin de l’épidémie de sida en Afrique est possible à condition d’assurer les investissements et de mettre en place des plans pour la durabilité à long terme.

Ce rapport intitulé Turning point for Africa: An historic opportunity to end AIDS as a public health threat by 2030 and launch a new era of sustainability (Un tournant décisif pour l’Afrique : une opportunité historique d’en finir avec le sida comme menace de santé publique d’ici à 2030 et de lancer une nouvelle ère de durabilité) recommande de développer des plans de durabilité sur mesure pour chaque pays, afin de permettre la transition vers une appropriation nationale et un financement au rythme propre à chaque pays. Il souligne également que des progrès durables nécessiteront un changement de politique, un accroissement des ressources humaines consacrées à la santé, une augmentation de l’efficacité et la lutte contre les inégalités systémiques.

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, a présenté le nouveau rapport aux Ministres des Finances africains, à des partenaires multilatéraux et à d’autres hauts responsables lors d’une réunion sur l’optimisation des investissements et des partenariats pour en finir avec le sida en Afrique, organisée par le Département du Trésor des États-Unis et le Plan présidentiel américain d’aide d’urgence à la lutte contre le sida (PEPFAR).

« Nous obtenons un retour sur investissement remarquable dans les programmes contre le VIH : augmentation de l’espérance de vie, productivité économique accrue et baisse des frais de santé au fil du temps, puisque les gens restent en bonne santé », a expliqué M. Sidibé. « Les gouvernements ont fixé des objectifs ambitieux et nous n’avons jamais été aussi proches du succès. Nous avons cassé la trajectoire de l’épidémie. Le PEPFAR et le Fonds mondial ont favorisé ces progrès sous le leadership de vos gouvernements.  Nous pouvons tous être fiers de ce qui a été accompli ».

Le rapport montre qu’en adoptant les objectifs de la stratégie d’accélération de l’ONUSIDA au lieu de s’en tenir au statu quo, plus de 15 millions de nouvelles infections à VIH peuvent être évitées et plus de 5 millions de vies sauvées. En outre, cela permettra d’économiser 4,7 milliards de dollars de ressources financières consacrées au traitement en Afrique subsaharienne entre 2017 et 2030, dont 1,7 milliard de dollars pour l’Afrique orientale et australe et 3 milliards pour l’Afrique centrale et occidentale.

Dans son discours d’ouverture, Eric Meyer, Vice-Secrétaire d’État adjoint du Département du Trésor américain chargé de l’Afrique et du Moyen-Orient, a insisté sur l’importance des investissements dans le domaine de la santé pour la productivité de la main-d’œuvre nationale, la puissance des économies à long terme et la capacité des Ministres des Finances à atteindre leurs objectifs de croissance économique.

L’Ambassadrice Deborah Birx, Coordonnatrice pour les États-Unis de la lutte mondiale contre le sida et Représentante spéciale pour la diplomatie en matière de santé mondiale, a évoqué les avancées et les lacunes dans la riposte au VIH et les progrès impressionnants accomplis dans le contrôle de l’épidémie dans de nombreux pays.

Peter Sands, Directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, s’est attardé sur l’obligation d’efficacité et de rentabilité et la nécessité d’une programmation ciblée.  « Nous avons pour perspective très réelle de pouvoir mettre un terme à l’épidémie, la contrôler efficacement ; nous savons ce qu’il faut faire. Mais cela nécessite davantage d’investissements d’une manière soutenue et parfaitement coordonnée ».

La réunion a eu lieu le 19 avril à Washington, D.C., aux États-Unis, dans le cadre des Réunions de printemps annuelles de la Banque mondiale, qui rassemblent des responsables des finances et du développement, des dirigeants du secteur privé et des représentants de la société civile du monde entier pour discuter de problèmes d’intérêt mondial.

Un tournant décisif pour l’Afrique

Rapport

L’ONUSIDA en deuil après le décès de Mathilde Krim

17 janvier 2018

L’ONUSIDA est profondément attristé par le décès de Mathilde Krim, chercheuse et activiste éminente de la lutte contre le sida. Mme Krim a été une pionnière de la recherche sur le sida dès les premiers temps de l’épidémie, ainsi qu’une militante dévouée des droits de l’homme et de la justice.

En tant que scientifique, elle a consacré sa vie à la sensibilisation sur le VIH. Elle était l’une des présidentes fondatrices de l’amfAR, une fondation américaine dédiée à la recherche sur le sida, la prévention du VIH, au traitement, à l’éducation et au plaidoyer pour des politiques publiques intelligentes sur le sida.

Son activisme, son dévouement et sa compassion ont joué un rôle fondamental en influant sur les politiques publiques afin de mobiliser des fonds pour la recherche sur le sida et défendre les droits des personnes vivant avec le VIH ou touchées par le virus.

En 2000, Mme Krim avait reçu la médaille présidentielle de la Liberté, la plus haute distinction civile décernée par les États-Unis d’Amérique. 

Déclarations

« Mathilde Krim n’avait peur de rien, elle était passionnée et engagée. Elle a été une personnalité de premier plan dans la riposte mondiale au VIH, hautement respectée pour son action fondée sur des données probantes et sur les droits de l’homme, centrée d’abord sur les individus. Elle va beaucoup nous manquer, mais elle nous laisse son travail et son héritage. »

Michel Sidibé Directeur exécutif de l’ONUSIDA

L’ONUSIDA et l’Australie renforcent leurs liens pour en finir avec le sida

12 janvier 2018

L’ONUSIDA et le gouvernement australien ont signé un nouvel accord de partenariat stratégique quinquennal afin de faire avancer les efforts de riposte au VIH dans la région Asie-Pacifique. Cet accord cible la promotion d’approches éclairées par des données probantes, durables et intégrées pour la riposte au VIH, qui favorisent l’innovation et prennent en compte les droits de l’homme, la lutte contre la discrimination et les questions de genre.

L’accord met en avant une vision partagée de la fin de l’épidémie de sida et s’appuie sur les points forts et l’expérience de l’Australie et de l’ONUSIDA pour créer un partenariat collaboratif. Ce partenariat va permettre une riposte solide et durable au VIH, intégrée dans le contexte plus large de la santé et du développement durable dans la région Asie-Pacifique.

Dans le cadre de cet accord, l’Australie va s’engager à hauteur de 22,5 millions de dollars australiens (17,1 millions de dollars US) auprès de l’ONUSIDA sur cinq ans, de 2018 à 2022, afin d’aider l’ONUSIDA à atteindre les cibles, les objectifs et la vision décrits dans la stratégie de l’ONUSIDA, Accélérer la riposte pour mettre fin au sida. 

Déclarations

« L’Australie est un partenaire fort et précieux, en particulier dans la région Asie-Pacifique. Ce nouvel accord va nous permettre de développer ce partenariat et de tirer parti de notre expertise et notre expérience collectives pour accélérer la riposte au VIH. »

Michel Sidibé Directeur exécutif de l’ONUSIDA

« J’ai toujours pensé que c’est en agissant dans le cadre de partenariats que l’Australie était le plus efficace pour s’attaquer aux problèmes mondiaux et jouer son rôle dans la résolution de ces problèmes. Je suis heureuse d’annoncer aujourd’hui que le gouvernement australien va s’engager dans un nouveau partenariat avec l’ONUSIDA, portant précisément sur la question de la lutte contre le VIH, et qui va se traduire par un montant de 22,5 millions de dollars australiens investis au cours des prochaines années pour soutenir l’ONUSIDA dans son travail visant à élargir notre capacité à contrer cette épidémie. »

Julie Bishop Ministre australienne des Affaires étrangères

Nigeria : combler le manque de ressources en injectant plus de financement national

14 décembre 2017

Il existe un consensus entre les dirigeants politiques, la société civile et les partenaires de développement sur le fait qu’il faudra augmenter les financements nationaux pour mettre fin au sida comme menace de santé publique au Nigeria.

Ces 10 dernières années, la riposte au sida a bien progressé au Nigeria. Le nombre de personnes vivant avec le VIH sous traitement antirétroviral vital dans le pays est passé à plus d’un million mi-2017. Les décès dus au sida sont passés de 210 000 en 2006 à moins de 160 000 en 2016. Bien que seulement 30 % des personnes vivant avec le VIH au Nigeria soient aujourd’hui sous traitement, 81 % de ces personnes voient leur charge virale supprimée.

Selon la Société pour la santé des familles du Nigeria, les dépenses consacrées à la riposte au sida dans le pays sont passées de 300 millions de dollars en 2007 à 730 millions de dollars en 2013. Toutefois, la riposte au sida repose massivement sur les financements extérieurs, en particulier ceux du Plan présidentiel américain d’aide d’urgence à la lutte contre le sida et du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.

Afin d’accroître le financement national de la riposte au sida, des actions sont actuellement menées pour que chacun des 36 États du Nigeria consacre jusqu’à 1 % de ses ressources allouées chaque mois par le gouvernement fédéral à la riposte au VIH. Avec l’appui technique de l’ONUSIDA et de l’Organisation mondiale de la Santé, le gouvernement nigérian est également en train de mettre en place un fonds fiduciaire pour la lutte contre le VIH, qui vise à faire augmenter les contributions du secteur privé de 2,1 % en 2014 à 10 % d’ici fin 2018.

La hausse des financements internes va permettre de redoubler les efforts de diagnostic des personnes vivant avec le VIH au Nigeria, dont le nombre est estimé à deux millions, qui ignorent leur séropositivité au VIH et ne sont pas encore sous traitement. En décembre 2016, Muhammadu Buhari, Président du Nigeria, a lancé un plan d’accélération basé sur des ressources nationales pour maintenir 60 000 personnes vivant avec le VIH sous traitement anti-VIH et faire en sorte que 50 000 personnes de plus aient accès au traitement chaque année. 

Déclarations

« Le Nigeria travaille avec acharnement pour inverser la tendance d’une approche de nos programmes nationaux de lutte contre le VIH stimulée par les donateurs, à mesure que davantage de ressources financières sont allouées à l’achat de médicaments. »

Isaac Adewole Ministre fédéral de la Santé, Nigeria

« Le gouvernement doit s’approprier la riposte au VIH. Mettre de l’argent dans la riposte nationale, c’est investir dans l’humanité. »

Victor Omoshehin Coordonnateur national du Réseau des personnes vivant avec le VIH au Nigeria

« Le Nigeria a accompli de remarquables progrès en assurant l’accès au traitement pour plus d’un million de personnes vivant avec le VIH. Toutefois, il est très difficile de diagnostiquer les deux millions de personnes environ vivant avec le VIH qui ignorent leur séropositivité au VIH et ne sont pas encore sous traitement. Des contributions accrues et durables des autorités fédérales, des États et du secteur privé peuvent nous aider à assurer ce diagnostic et à donner à ces personnes un accès immédiat à un traitement qui leur sauve la vie. »

Erasmus Morah Directeur national de l’ONUSIDA au Nigeria

Le PEPFAR annonce la poursuite des progrès contre le VIH

06 décembre 2017

De nouveaux résultats obtenus dans le cadre du Plan présidentiel américain d’aide d’urgence à la lutte contre le sida (PEPFAR), annoncés à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida 2017, montrent de solides avancées dans l’élargissement de la prévention et du traitement du VIH.

L’ONUSIDA a récemment indiqué que près de 21 millions de personnes vivant avec le VIH ont accès au traitement antirétroviral, soit plus de la moitié des 36,7 millions de personnes vivant avec le VIH qui suivent désormais un traitement qui leur sauve la vie. Les dernières données du PEPFAR montrent que ce dernier a aidé plus de 13,3 millions de ces hommes, femmes et enfants.

Les nouvelles données du PEPFAR indiquent également des baisses significatives du nombre de nouvelles infections à VIH chez les adolescentes et les jeunes femmes. Dans les 63 districts de 10 pays africains qui appliquent le partenariat public-privé innovant du PEPFAR baptisé DREAMS (Determined, Resilient, Empowered, AIDS-free, Mentored and Safe – détermination, résilience, autonomisation, sans sida, mentorat et sécurité), la majorité (65 %) des communautés ou quartiers les plus touchés par le VIH montrent une baisse supérieure à 25 % des nouvelles infections à VIH chez les adolescentes et les jeunes femmes. ‎Autre aspect important, les nouvelles infections à VIH ont baissé dans presque tous les districts du programme DREAMS.

Fin septembre 2017, le PEPFAR avait fait bénéficier plus de 15,2 millions de garçons et d’hommes d’une circoncision masculine médicale volontaire. Ce résultat a été atteint dans le contexte de la plus forte hausse annuelle du nombre de nouvelles circoncisions masculines médicales volontaires (3,4 millions) depuis le lancement du PEPFAR.

Le PEPFAR a aidé plus de 6,4 millions d’orphelins et d’autres enfants vulnérables et leurs tuteurs touchés par le VIH, et a contribué à éviter l’infection à VIH chez 2,2 millions de bébés nés de mères vivant avec le VIH.

Ces nouvelles données s’ajoutent aux résultats de l’action du PEPFAR publiés l’an dernier, qui montrent que cinq pays d’Afrique sont en passe de prendre le contrôle de leur épidémie de VIH. Elles mettent aussi en lumière les avancées fondamentales qui ont été accomplies dans le cadre de la Stratégie du PEPFAR pour l’accélération du contrôle de l’épidémie de VIH/sida (2017-2020), lancée par le Secrétaire d’État américain Rex Tillerson lors de l’Assemblée générale des Nations Unies en 2017.

Déclarations

« Nous sommes arrivés à une étape sans précédent de la riposte mondiale au sida. Nos derniers résultats montrent clairement l’impact remarquable du Plan présidentiel américain d’aide d’urgence à la lutte contre le sida, qui a permis d’accélérer les efforts de prévention et de traitement du VIH. »

Deborah Birx Coordonnatrice pour les États-Unis de la lutte mondiale contre le sida et Représentante spéciale pour la diplomatie en matière de santé mondiale

Partenaire

PEPFAR

L’ONUSIDA salue la nomination de Peter Sands au poste de Directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme

14 novembre 2017

GENÈVE, 14 novembre 2017 — L’ONUSIDA se félicite de la nomination de Peter Sands en tant que nouveau Directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (le Fonds mondial).

« Le Fonds mondial est un partenaire essentiel pour l’ONUSIDA », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « M. Sands possède l’expérience, le leadership et la vision nécessaires pour accomplir cette mission et je me réjouis vraiment de travailler avec lui pour améliorer la vie de millions de gens dans le monde ».

L’ONUSIDA travaille en étroite collaboration avec le Fonds mondial depuis sa création en 2002. L’ONUSIDA s’appuie sur ses relations et ses partenariats pour aider les pays à consolider les ressources du Fonds mondial, mettre en œuvre les programmes de subventions et surmonter les obstacles. En collaboration avec d’autres donateurs et gouvernements, le Fonds mondial réunit les ressources requises pour organiser une riposte efficace au VIH, à la tuberculose et au paludisme.

Ensemble, l’ONUSIDA et le Fonds mondial ont permis à des millions de personnes vivant avec le VIH d’accéder à un traitement et aux personnes les plus touchées par l’épidémie de bénéficier des services de santé et d’appui dont elles ont besoin.

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

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L'étude Kaiser / ONUSIDA révèle que le financement par les gouvernements donateurs pour le VIH a diminué de 7 % en 2016, passant au niveau le plus bas depuis 2010

21 juillet 2017

GENÈVE / MENLO PARK, Californie, 21 juillet 2017 - Le  financement par les gouvernements donateurs pour soutenir la riposte contre le VIH dans les pays à revenu faible et intermédiaire a diminué de 511 millions de dollars américains, passant de 7,5 milliards de dollars US en 2015 à 7 milliards de dollars en 2016, selon un nouveau rapport de La Fondation de la famille Kaiser et du Programme commun des Nations Unies sur le VIH / sida (ONUSIDA). C’est la deuxième année consécutive de la baisse du financement qui a par ailleurs atteint  le niveau le plus bas depuis 2010.

Cette baisse est la conséquence des réductions réelles du financement (représentant approximativement 50 % de la baisse nette) ; des fluctuations des taux de change (représentant 20 %) et du calendrier des contributions des États-Unis au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (représentant 30 %), en raison de la loi américaine qui limite son financement à un tiers des contributions totales au Fonds mondial.

En 2016, le financement bilatéral a diminué d'un peu plus de 100 millions de dollars US, avec une baisse chez neuf des 14 donateurs étudiés (dont sept ont diminué en devise d'origine). Les contributions multilatérales ont diminué de 400 millions de dollars US. Comme relevé plus haut, la diminution de financement était en partie la conséquence des restrictions législatives des États-Unis concernant les contributions au Fonds mondial. Cependant, elle était également attribuable aux décisions des donateurs de prévoir leur financement au début de la période d’engagement au Fonds mondial 2014-2016.

« Les investissements dans la riposte contre le sida offrent un rapport qualité-prix exceptionnel. Nous avons de manière avisée, investi dans la prestation de services de traitement et de prévention du VIH pour des millions de personnes et les résultats de ces investissements sont palpables aujourd'hui », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. « La diminution des ressources internationales entravera notre capacité à atteindre les 17 millions de personnes qui ont encore besoin d'un traitement ».

« Le financement par les gouvernements donateurs pour le VIH continue de baisser », a déclaré Jen Kates, vice-président de la Fondation de la famille Kaiser, directeur de la politique mondiale de la santé et du VIH. « La récente proposition de coupes budgétaires faite par les États-Unis, en plus d'autres demandes concurrentes sur les budgets des donateurs, contribueront vraisemblablement à un climat d'incertitude continue autour du financement du VIH dans l'avenir".

Les États-Unis ont continué d'être le plus grand donateur pour la riposte contre le VIH, à hauteur de 4,9 milliards de dollars en 2016, suivis du Royaume Uni, de la France, des Pays-Bas et de l'Allemagne. Toutefois, en établissant un rapport de la contribution avec la taille de l'économie, les États-Unis se classent en troisième position.

Le nouveau rapport, produit en partenariat entre la Fondation de la Famille Kaiser et l'ONUSIDA, fournit les dernières données disponibles sur le financement par les gouvernements donateurs en fonction des données fournies par les gouvernements. Il comprend leur aide bilatérale aux pays à revenu faible ou intermédiaire et les contributions au Fonds mondial, ainsi qu'à l'Unitaid. Le « financement par les gouvernements donateurs » désigne les décaissements ou les paiements effectués par les donateurs. Les contributions des donateurs aux organisations multilatérales sont comptabilisées dans le cadre de leurs décaissements.

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Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

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