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Le roi Goodwill Zwelethini félicité pour sa riposte visionnaire au VIH au Kwazulu-Natal, en Afrique du Sud
30 septembre 2011
30 septembre 2011 30 septembre 2011
Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA (à droite), reçoit un présent des mains de Sa Majesté le Roi Goodwill Zwelethini.
Photo : ONUSIDA/A.Debiky
Dans le cadre d'une visite de sept jours en Afrique du Sud, Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA, a eu l'occasion de rencontrer Sa Majesté le Roi Goodwill Zwelethini, dans sa province natale du Kwazulu-Natal.
Le roi est une personnalité de premier plan dans la riposte au VIH dans cette province, berceau de la nation zouloue. Mi-2009, lors de ce qui a été loué comme un acte courageux, le roi a appelé les hommes et les jeunes garçons zoulous à subir une circoncision médicalisée afin de se protéger contre le VIH. Des études ont montré que la circoncision masculine médicalisée pouvait faire baisser la transmission sexuelle du VIH d'environ 60 %.
Au moment de l'annonce royale, la circoncision traditionnelle comme rituel de passage des jeunes garçons à l'âge d'homme concernait principalement les populations Xhosa, Sotho, Ndebele et Shangaan.
La circoncision traditionnelle chez les Zoulous avait été interdite du temps du Roi Shaka.
La santé de la nation ne peut s'améliorer que si nous créons un front permanent et uni contre l'épidémie
Sa Majesté le Roi Goodwill Zwelethini
Pourtant, plus de deux siècles plus tard, le roi des Zoulous actuel a fait revivre cette pratique de la circoncision pour tenter de sauver des vies au sein de son peuple. La décision du roi a été motivée par l'impact disproportionné du VIH parmi la population zouloue.
M. Sidibé a félicité le roi pour sa vision et son leadership concernant le VIH, en particulier sur la circoncision médicalisée, et pour son engagement personnel durable dans la riposte au VIH.
Remerciant M. Sidibé pour son soutien à la riposte au SIDA en Afrique du Sud et évoquant la nécessité de bâtir des partenariats solides, le roi a déclaré : « La santé de la nation ne peut s'améliorer que si nous créons un front permanent et uni contre l'épidémie (...) Je suis sur la bonne voie, mais sans l'appui du monde extérieur, je ne pourrai pas gagner cette guerre ».
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Le KwaZulu Natal adopte une approche holistique au VIH
30 septembre 2011
30 septembre 2011 30 septembre 2011
M. Sidibé a visité la Halley Stott Primary Health Clinic à Botha’s Hill où Sœur S.B. Shawuka, l'infirmière en chef de la clinique, lui a montré comment les services de santé intégrés répondent aux besoins de la communauté locale.
Photo : ONUSIDA/A.Debiky
La province de Kwazulu Natal, Afrique du Sud, a été largement reconnue comme ayant adressé la meilleure riposte au VIH dans le pays. Son approche intégrée à la prestation de service offre l'assurance que les personnes qui ont accès aux services sont celles qui en ont le plus besoin.
Une partie de cette approche intégrée est l'innovante opération Sukuma Sakhe (Unissons-nous pour construire), qui consiste à collecter des données sur les besoins de santé, sociaux et économiques des foyers de la communauté locale.
Les données sont collectées par l'équipe spéciale du centre de planification, qui se compose de bénévoles locaux appelés cadres, qui déterminent le profil des foyers pour évaluer leurs besoins. Ces données sont ensuite transférées au « centre de planification » de la clinique où un comité se réunit pour discuter et analyser les données collectées sur les foyers avant de s'adresser aux autorités compétentes pour dispenser les services nécessaires aux foyers.
« Le district compte plus de 60 cadres bénévoles, un chiffre relativement important compte tenu de la taille du district. Je fais cela car le fait d'aider les gens qui ont des problèmes me procure une immense joie », a déclaré Vukani Ndlovu, le superviseur de l'équipe spéciale du centre de planification.
C'est cette approche unique de l'intégration des services qui a poussé le directeur exécutif de l'ONUSIDA, M. Michel Sidibé, a rencontrer les décideurs, les exécutants et les membres de la communauté de la province de KwaZulu Natal à l'occasion du deuxième jour de sa visite officielle en Afrique du Sud.
La province affiche un engagement majeur pour la prévention du VIH en apportant une approche holistique aux services de santé
Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA
M. Sidibé a visité la Halley Stott Primary Health Clinic de Botha’s Hill, située dans la magnifique vallée des Mille Collines, non loin de Durban. À la clinique, M. Sidibé s'est vu présenter comment les services de santé intégrés répondaient aux besoins de la communauté locale.
« Nous offrons un éventail de services à la clinique, notamment des conseils et des services en matière de prévention, de dépistage, de traitement du VIH, de prévention de la transmission mère-enfant du VIH et de la tuberculose, de soins pédiatriques, de dépistage du cancer du col de l'utérus et du sein et même de soins psychiatriques et dentaires », a expliqué Sœur S.B. Shawuka, l'infirmière en chef de la clinique.
La clinique mène aussi régulièrement des campagnes de sensibilisation au moyen de ses cliniques mobiles, et propose du dépistage et des conseils sur le VIH, des vaccins, du dépistage du cancer et des informations sur les services de santé proposés. Le personnel de la clinique a récemment mené une campagne de sensibilisation communautaire en partenariat avec une ONG locale pour enseigner aux femmes à effectuer des contrôles mensuels pour dépister le cancer du sein.
« La province affiche un engagement majeur pour la prévention du VIH en apportant une approche holistique aux services de santé », a déclaré M. Sidibé. « Je suis ravi de voir comment le KwaZulu Natal innove avec un modèle efficace qui sera, je l'espère, repris par d'autres provinces. »
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Enseignements à tirer de l’approche intégrée du KwaZulu-Natal à l’égard des services anti-VIH, médicaux et sociaux
29 septembre 2011
29 septembre 2011 29 septembre 2011
Le Premier ministre du KwaZulu-Natal, le Dr Zweli Mkhize, et le directeur exécutif de l’ONUSIDA. 29 septembre 2011.
Photo: ONUSIDA/ A. Debiky
Directeur exécutif du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) a salué l’engagement du Premier ministre du KwaZulu-Natal, le Dr Zweli Mkhize, en faveur de l’intégration des services anti-VIH et des services médicaux, sociaux et économiques.
Depuis l’adoption de cette approche intégrée par le KwaZulu-Natal, les communautés locales disposent d’un centre à guichet unique qui leur permet d’avoir facilement accès à l’information, aux services médicaux et à un large éventail de services sociaux et économiques spécialisés dans la réduction de la pauvreté, l’éducation et le développement.
« Cette approche globale de l'accès aux services médicaux et sociaux n’est pas seulement efficiente mais elle est également efficace, du fait qu’elle sert de modèle à d’autres provinces et même à plusieurs États de la région », a déclaré Michel Sidibé, lors de la visite de sept jours qu'il a effectuée en Afrique du Sud pour s’informer des progrès et des difficultés du pays dans l’intensification de sa riposte au VIH. « Le travail mené ici est un exemple de la manière dont les services peuvent être apportés au cœur de la communauté, là où ils sont les plus nécessaires. »
Le Premier ministre du KwaZulu-Natal, le Dr Zweli Mkhize, a joué un rôle leader dans la décentralisation de la riposte sud-africaine au sida et l’intégration des services anti-VIH dans l’action économique et sociale de la province. Le gouvernement provincial a mis en place des programmes intégrés pour assurer les services contre le VIH, la tuberculose, les cancers du sein et du col de l’utérus, la pauvreté et l’insécurité alimentaire ainsi qu’un éventail d’autres services médicaux et sociaux.
« En reliant les services anti-VIH aux autres services dont la communauté a besoin, nous savons que nous aidons l’Afrique du Sud à atteindre ses objectifs nationaux, lesquels visent la réduction du nombre des nouvelles infections au VIH de 50 % avant 2015, et l’accroissement de la part des personnes sous traitement antirétroviral », a déclaré le Dr Zweli Mkhize. « Notre modèle porte des fruits. »
La prévalence du VIH était de 39,5 % en 2009 au KwaZulu-Natal – soit la plus élevée d’Afrique du Sud. L’approche intégrée adoptée par le gouvernement provincial du KwaZulu-Natal a d’ores et déjà contribué à élargir le recours au dépistage anti-VIH, lequel avait concerné 2,9 millions de personnes dans la province à la fin de juin 2011. Cette approche a également élargi l’accès aux thérapies antirétrovirales salutaires, lesquelles sont au nombre de 489 801 dans 518 lieux de la province, et réduit le taux des infections de la mère à l’enfant qui est passé de 21 % il y a cinq ans à 2,8 % en 2011.
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Visite officielle du directeur exécutif de l'ONUSIDA en Afrique du Sud
28 septembre 2011
28 septembre 2011 28 septembre 2011
Le ministre de la Santé sud-africain Aaron Motsoaledi (à gauche) et Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA.
Photo : ONUSIDA/P.Thekiso
Le 27 septembre, Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA, a démarré sa visite de 7 jours en Afrique du Sud, qui se focalisera sur les efforts du pays pour stopper d'ici 2015 les nouvelles infections par le VIH chez les enfants, sur l'intégration des services anti-VIH et sur la mise en relation de la recherche scientifique avec les moyens de mise en œuvre.
Un point également très important de son agenda concerne la campagne sud-africaine pour les actions de dépistage du VIH et les services de conseil. M. Sidibé a rencontré le ministre de la Santé sud-africain Aaron Motsoaledi pour discuter des progrès accomplis depuis le lancement de la campagne en avril 2010.
Au début de la campagne, environ 2 millions de personnes se sont fait dépister ; en septembre 2011, ce chiffre a passé la barre des 13 millions.
Le ministre a souligné que l'une des stratégies les plus réussies a consisté à amener les services de dépistage et de conseil en matière de VIH au contact de la population, sur les lieux de travail et jusque dans les villages. Selon le ministre Motsoaledi, en créant un environnement ouvert, « les gens n'ont pas eu besoin de demander un test de dépistage du VIH, c'est le gouvernement qui les a invités à participer ». Sur les sites de conseil et de dépistage du VIH, les personnes ont pu prendre connaissance de leur état sérologique et avoir accès à d'autres actes médicaux comme les contrôles de tension artérielle et le dépistage du cancer du col de l'utérus.
Le ministre a également évoqué le recours au traitement anti-VIH, en soulignant qu'au niveau national, 400 000 personnes supplémentaires avaient démarré un traitement antirétroviral depuis le démarrage de la campagne. Le gouvernement annonce que le traitement anti-VIH est désormais disponible dans plus de 2 000 centres, contre 490 au début de la campagne.
« L'Afrique du Sud a récemment montré son leadership visionnaire dans la riposte au sida. En très peu de temps, de véritables résultats sont devenus visibles dans tout le pays pour la population », a déclaré M. Sidibé. « J'attends avec impatience, dans les jours à venir, de rencontrer les hommes et les femmes qui rendent tout cela possible, ainsi que les familles qui en récoltent les bénéfices ».
L'Afrique du Sud a récemment montré son leadership visionnaire dans la riposte au sida. En très peu de temps, de véritables résultats sont devenus visibles dans tout le pays pour la population
Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA
Au courant de la semaine prochaine, M. Sidibé verra comment l'ONUSIDA peut soutenir l'Afrique du Sud pour arriver à tenir son engagement de « Zéro nouvelle infection au VIH » chez les enfants et il visitera une clinique proposant des services aux familles dans la province de Guateng. Il tirera également les leçons de l'engagement de l'Afrique du Sud pour intégrer les services anti-VIH à d'autres services de santé, à l'occasion de la visite d'une clinique à Durban qui propose des services pour le VIH, la tuberculose, les infections sexuellement transmissibles et les cancers féminins.
M. Sidibé rencontrera les responsables officiels des provinces pour discuter des difficultés qu'ils rencontrent dans la mise en œuvre des programmes dans les zones urbaines et rurales et de la manière dont ces problèmes sont résolus. Il rencontrera également quelques scientifiques parmi les plus renommés d'Afrique du Sud, des chercheurs et des chargés de programmes pour voir comment les récentes avancées scientifiques dans la riposte au sida peuvent se traduire en mesures concrètes pour les personnes qui en ont le plus besoin.
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27 septembre 2023

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Intégration des droits de l'homme, de l'égalité des sexes et de la prévention du VIH dans les ripostes nationales au VIH
27 septembre 2011
27 septembre 2011 27 septembre 2011
Photo : ONUSIDA
L'ONUSIDA a réuni près de 60 participants de 12 pays d'Afrique de l'Est et australe à un atelier de formation de 3 jours sur l'expansion des droits de l'homme, de l'égalité des sexes et des programmes de prévention du VIH dans les ripostes nationales au VIH. L'atelier s'est déroulé à Johannesburg du 20 au 23 septembre.
Les participants ont examiné comment incorporer dans leurs Plans stratégiques nationaux (PSN) des programmes pouvant réduire la stigmatisation, prendre en charge l'inégalité des sexes et augmenter l'accès à la justice dans le contexte du VIH. Les programmes analysés étaient ceux de la Déclaration politique 2011, adoptée par les États membres à la Réunion de haut niveau de l'ONU sur le sida, qui étaient jugés indispensables pour prendre en charge la stigmatisation et la discrimination liées au VIH dans les ripostes nationales au VIH.
Les gouvernements se sont engagés à mettre en œuvre des programmes axés sur la sensibilisation des forces policières et des juges, la formation des travailleurs de santé en matière de non discrimination, de confidentialité et de consentement éclairé, le soutien aux campagnes nationales de sensibilisation aux droits de l'homme, aux connaissances juridiques et aux services juridiques, ainsi que la surveillance de l'impact de l'environnement juridique sur la prévention, le traitement, les soins et l'appui en matière de VIH. Ils se sont également engagés à protéger les droits des femmes et à mettre fin à la violence sexiste dans le contexte du VIH.
Les participants se sont accordés à dire que des programmes anti-VIH basés sur les droits de l'homme et l'égalité des sexes étaient indispensables pour que les ripostes nationales au sida soient plus axées sur les personnes. « À moins que les environnements juridique et social ne protègent les personnes vivant avec le VIH ou vulnérables au VIH, ces dernières ne voudront ou ne pourront pas se présenter pour bénéficier d'une prévention et d'un traitement du VIH » a souligné Sheila Tlou, directrice de l'équipe d'appui régionale de l'ONUSIDA en Afrique de l'Est et australe.
Pendant l'atelier, chaque équipe nationale participante a passé en revue une analyse des droits de l'homme et de l'égalité des sexes dans leur Plan stratégique national réalisée en amont de la réunion par l'Alliance internationale contre le VIH/sida et la Division de la recherche sur l'économie de la santé et le VIH/sida (Heard). Ces analyses ont confirmé les résultats d'études précédentes indiquant que les droits de l'homme et l'égalité des sexes sont souvent cités comme des principes importants dans l'introduction des PSN, et que certains programmes visant à les appuyer peuvent être mentionnés. Cependant, ces programmes ne sont souvent pas inclus dans la phase de détermination des coûts et de budgétisation, et donc rarement évalués ou à l'échelle lors de leur mise en œuvre.
« Il est impératif que nous promouvions l'intégration des droits de l'hommes et des principes d'égalité des sexes dans notre PSN. Nous devons passer de la simple reconnaissance de ces principes à leur application au premier rang de la riposte à l'épidémie de VIH » a reconnu Sylvie Pool du Département des affaires juridiques au Seychelles au nom de son équipe nationale.
À moins que les environnements juridique et social ne protègent les personnes vivant avec le VIH ou vulnérables au VIH, ces dernières ne voudront ou ne pourront pas se présenter pour bénéficier d'une prévention et d'un traitement du VIH
Sheila Tlou, directrice de l'équipe d'appui régionale de l'ONUSIDA en Afrique de l'Est et australe
À l'issue de l'atelier, chaque équipe nationale avait élaboré des plans d'action nationaux comprenant des engagements spécifiques d'intégrer des programmes sur les droits de l'homme et l'égalité des sexes dans leurs PSN. Ces engagements incluent l'examen des plans stratégiques nationaux afin d'identifier les lacunes en matière de droits de l'homme et d'égalité des sexes, déterminer les coûts des activités en faveur des droits de l'homme et de l'égalité des sexes, sensibiliser la société civile aux questions des droits de l'homme et de l'égalité des sexes pour qu'elle dispose d'informations plus approfondies dans leurs processus de planification nationaux, et de mobiliser des fonds supplémentaires pour mettre en œuvre des programmes anti-VIH intégrant les principes des droits de l'homme et de l'égalité des sexes.
« Si l'intégration des droits de l'homme et de l'égalité des sexes dans le plan stratégique national de lutte contre le sida semblerait difficile parmi les différentes priorités, c'est possible ! » a déclaré M. Lole Laile Lole, président du réseau de personnes vivant avec le VIH au Sud-Soudan.
Les participants à l'atelier incluaient des experts techniques engagés dans la planification stratégique anti-VIH à échelle nationale, des fonctionnaires des commissions nationales sur le sida, des Ministres de la santé, de l'égalité des sexes et de la planification, des organisations de la société civile et des personnes vivant avec le VIH. Une série d'intervenants ont également participé, notamment le PNUD, le Haut-Commissariat aux droits de l'homme, la Banque mondiale, l'Alliance internationale contre le VIH/sida, Athena et Heard.
Les pays sélectionnés pour participer à la formation étaient déjà engagés dans l'adoption ou la révision de leurs plans stratégiques nationaux afin de guider leur riposte à l'épidémie de VIH. Deux autres ateliers du même genre se tiendront en 2011, l'un en Asie Pacifique et l'autre au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.

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Les jeunes consommateurs de drogue en Amérique latine ont besoin d'une riposte au VIH plus forte
26 septembre 2011
26 septembre 2011 26 septembre 2011
La 3e conférence sur la politique en matière de drogues s'est tenue à Mexico City les 13-14 septembre : elle a réunit des experts, des universitaires, des législateurs d'organisations civiles ainsi que des décideurs pour discuter les tendances de la consommation de drogues, les problèmes liés à la drogue ainsi que les politiques et les interventions développées dans la région.
Cette année, nous avons enregistré une participation très active à la conférence de la part des jeunes selon Aram Barra, le directeur du programme pour les jeunes et les drogues à ESPOLEA—une plateforme pour jeunes mexicains travaillant sur sexospécificité, le VIH et les drogues d'un point de vue des droits de l'homme. « Nous avons réuni un groupe de jeunes activistes depuis 2009 afin de promouvoir l'inclusion de jeunes utilisateurs de drogues dans la conférence annuelle » explique t-il. « Nous avons fait une différence cette année. D'une position passive de spectateurs, nous sommes passés à une phase active en prenant part aux discussions, à pied d'égalité avec des experts et d'autres décideurs, » commente M. Barra.
Dans l'intervalle de trois jours, la conférence a défendu un débat social autour de différents problèmes comme le VIH parmi les consommateurs de drogues injectables et la nécessité de preuves basées sur l'information, couvrant la situation des jeunes et des politiques basée sur les droits de l'homme. Réduire de 50% le nombre de nouvelles infections au VIH parmi les consommateurs de drogues injectables d'ici 2015, comme mentionné dans la déclaration politique convenue par les États membre lors de la réunion de haut niveau sur le sida en 2011, était la référence constante pendant toute la conférence.
L'épidémie de VIH en Amérique latine est essentiellement concentrée parmi les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les personnes transsexuelles. Toutefois, quelques pays comme le Brésil, l'Uruguay, l'Argentine et le Mexique montrent des taux de prévalence d'environ 5 % parmi les consommateurs de drogues injectables.
« Nous avons besoin d'une volonté politique en Amérique latine pour mettre en place les bonnes méthodes de politiques de réduction et les programmes de la thérapie de remplacement des opioïdes. Il nous faut augmenter l'accès à l'information sur le VIH, des seringues propres, créer un environnement d'appui par des pairs et, pour les personnes infectées par le VIH, leur fournir un accès illimité à une thérapie antirétrovirale effective, » commente Enrique Zelaya, le coordinateur de l'ONUSIDA pour le Guatemala et le Mexique.
La jeunesse a besoin d'être impliquée pour faire fonctionner les programmes sur la base et l'augmentation de leur impact
Aram Barra, directeur du programme pour les jeunes et les drogues à ESPOLEA
Les jeunes à ESPOLEA ont mis l'accent sur la nécessité d'un contexte favorable pour atteindre l'objectif définit dans la déclaration politique de 2011 réalisable en Amérique latine. « Nous avons besoin de voir un changement de politique qui décriminalise les utilisateurs de drogues et de mettre en place des programmes pour un moindre mal qui prennent en compte les besoins des jeunes consommateurs de drogues. »
Selon le groupe de jeunes, les jeunes consommateurs de crack des banlieues de Montevideo ainsi que les consommateurs de drogues injectables aux frontières du Mexique font partie d'un groupe divers de consommateurs de drogues qui ont tous des besoins différents et qui s'exposent à différents risques pour eux-mêmes. Il y a urgence à répondre à ces réalités complexes lorsque les politiques sont développées et que les services sont mis en place.
« La jeunesse a besoin d'être impliquée pour faire fonctionner les programmes sur la base et l'augmentation de leur impact. En coopérant avec l'ONUSIDA, l'UNODC et les gouvernements, nous pouvons atteindre l'objectif de réduire de 50 % les infections parmi les consommateurs de drogues injectable, » conclut Aram Barra.
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- ESPOLEA (en espagnol)

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L'ONUSIDA salue les trois nouveaux titulaires de bourse de la quatrième phase de son Programme spécial à l'intention des jeunes
22 septembre 2011
22 septembre 2011 22 septembre 2011
Abhinav Singh d'Inde, Ritah Namwiza d'Ouganda et Anthony Adero du Kenya, Programme spécial de l'ONUSIDA 2011 à l'intention des jeunes.
Photo : ONUSIDA
Abhinav Singh d'Inde, Ritah Namwiza d'Ouganda et Anthony Adero du Kenya viennent d'arriver au siège de l'ONUSIDA à Genève dans le cadre de la quatrième phase du Programme spécial de l'ONUSIDA à l'intention des jeunes. Conçu pour créer des opportunités destinées aux jeunes issus de pays à revenu faible ou intermédiaire pour contribuer au programme sur le VIH et à la politique de développement, le programme garantit un transfert à double sens entre les jeunes titulaires de bourse et le personnel de l'ONUSIDA.
Fondateur de l'organisation des jeunes The Dove Foundation, Abhinav Singh a travaillé avec la Société de contrôle du sida de l'état d'Uttrakhand lorsqu'il a été accepté comme tout premier boursier jamais sélectionné en Inde.
« Je suis très heureux d'être le premier de mon pays et cela me donne également de nombreuses responsabilités envers les jeunes en Inde » commente Abhinav Singh. « Je vais beaucoup apprendre, mais aussi gagner une expérience de qualité pour travailler avec les jeunes et le VIH dans mon pays. Le fait de me retrouver au secrétariat de l'ONUSIDA est pour moi comme un rêve qui devient réalité en tant que professionnel de la santé publique et je me sens réellement privilégié de faire partie de cette équipe mondiale. »
La plupart des jeunes ont encore un accès limité à une éducation de qualité et à des programmes de santé et de droits sexuels et reproductifs qui fournissent des informations, des services et des solutions pour qu'ils puissent se protéger du VIH. Le Programme spécial à l'intention des jeunes aspire à construire les capacités des jeunes et à renforcer leurs compétences de leadership pour consolider les ripostes nationales au VIH.
« J'étais absolument ravie d'avoir été choisie comme boursière » dit Ritah Namwiza qui travaillait précédemment sur des programmes de proximité concernant le VIH pour les jeunes en Ouganda. « C'est une occasion extraordinaire pour apprendre, je vais interagir avec des personnes qui ont une énorme expérience dans leurs domaines respectifs. Tout le monde a été très coopératif et accueillant ! »
« C'est une occasion extraordinaire pour apprendre, je vais interagir avec des personnes qui ont un trésor d'expériences dans leurs domaines respectifs. Tout le monde a été très coopératif et accueillant ! »
Ritah Namwiza, Programme spécial de l'ONUSIDA 2011 à l'intention des jeunes
Sélectionnés grâce à un processus ouvert et compétitif, les jeunes boursiers passent 4 mois au siège à Genève, suivis de 5 mois au bureau de l'ONUSIDA dans leur pays d'origine.
Anthony Adero du Kenya est éducateur de jeunes par les pairs et activiste pour les droits des communautés lesbiennes, gays, bisexuelles et transsexuelles. Le fait d'avoir été accepté dans le programme est pour lui comme un rêve devenu réalité. « Avoir cette occasion de développer ma capacité sur les programmes de jeunes et des compétences de leadership, je suis absolument transporté de joie de faire partie de ce programme. J'espère apprendre, être inspiré et grandir de manière stratégique afin de développer un rôle de leadership renforcé dans la riposte au sida au Kenya ! »
Instauré en 2008, 12 titulaires de bourse ont à ce jour suivi le programme. Les anciens boursiers du SYP (Special Youth Fellowship Programme/Programme spécial à l'intention des jeunes) travaillent dans différentes capacités afin de renforcer la riposte au VIH au niveau mondial et national.
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L'ONUSIDA a reçu le premier prix du livre décerné par la British Medical Association pour son rapport OUTLOOK 2010
21 septembre 2011
21 septembre 2011 21 septembre 2011
Le rapport OUTLOOK 2010 de l'ONUSIDA a reçu le premier prix décerné par la British Medical Association dans la catégorie « Médecine populaire » à l'occasion de leur céréromie annuelle des Book Awards qui s'est déroulée à Londres le 14 septembre 2011. OUTLOOK a remporté ce prix dans une catégorie comportant de nombreux livres, dont six autres titres ont été classés comme fortement recommandés.
« Il s'agit d'un magazine dont l'apparence ne reflète pas le contenu ; ses valeurs sont très élevées et il est attrayant et bien conçu », a déclaré l'un des jurys. « Le sujet est bien expliqué, sans entrer dans le domaine trop technique et rébarbatif. Les entretiens et l'angle d'intérêt humanitaire se mêlent bien avec les faits et le contenu technique. Il est parfait, je n'en avais jamais vu de semblable auparavant. Un bon livre intelligent, bien ficelé et attrayant. »
Les Book Awards visent à encourager et récompenser l'excellence dans le domaine de l'édition médicale. Les prix sont décernés dans 21 catégories, avec un premier prix du livre médical de l'année BMA sélectionné parmi les lauréats de dans chaque catégorie.
Le rapport OUTLOOK a été lancé à Genève en amont de la XVIIIe Conférence internationale sur le sida qui s'est tenue à Vienne du 18 au 23 juillet 2010. Le rapport renferme des données, de puissants témoignages et des déclarations prospectives sur l'épidémie mondiale de sida.
Le fait d'être reconnus par cette grande institution montre que nous pouvons traverser les frontières de la création tout en restant vrais sur le plan scientifique. Cela nous permet d'atteindre de nouveaux publics avec des informations sur les questions importantes qui entourent la riposte au sida
Directrice de la communication à l'ONUSIDA, Annemarie Hou
Le rapport a décrit une plateforme simplifiée de traitement du VIH appelée Traitement 2.0, qui pourrait considérablement réduire le nombre de décès liés au sida et aussi réduire le nombre de nouvelles infections au VIH. Le rapport propose également un sondage d'opinion de l'ONUSIDA et de Zogby International qui montre qu'au bout de presque 30 ans d'épidémie de sida, région par région, les pays continuent de classer le sida comme le principal problème auquel est confronté le monde.
Un site Web dédié a été développé en conjonction avec le rapport pour fournir des informations complémentaires à certains des articles sous forme de vidéos, d'images ou de texte supplémentaire.
L'élaboration du rapport a été coordonnée par la directrice de la communication de l'ONUSIDA, Annemarie Hou, qui a souligné la nécessité d'approches innovantes dans la riposte au sida. « Le fait d'être reconnus par cette grande institution montre que nous pouvons traverser les frontières de la création tout en restant vrais sur le plan scientifique. Cela nous permet d'atteindre de nouveaux publics avec des informations sur les questions importantes qui entourent la riposte au sida », a-t-elle déclaré. « Ce rapport n'aurait pas pu voir le jour sans la formidable collaboration de nos partenaires dans le monde. »
La BMA est une organisation professionnelle de médecins dont le but est de répondre aux besoins professionnels et personnels de ses membres. La BMA représente des médecins de toutes les disciplines au Royaume-Uni.
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- Visiter le microsite de OUTLOOK (en anglais)
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Aux Nations Unies, les États-unis renforcent leur engagement dans la riposte au sida
21 septembre 2011
21 septembre 2011 21 septembre 2011
Barack Obama, Président des États-Unis d'Amérique, lors de son allocution à la soixante-sixième session de l'Assemblée générale.
Photo : Photo ONU/Marco Castro
Le Président des États-unis, Barack Obama, a rappelé l'engagement de son pays de continuer à contribuer à la riposte au sida, à la tuberculose et au paludisme. À l'occasion de son intervention à l'Assemblée générale des Nations Unies, il a également souligné l'engagement américain pour la santé des femmes et des enfants. Le débat de haut niveau annuel se déroule à New York du 21 au 30 septembre.
« Pour mettre fin à une maladie qui traverse les frontières, nous devons renforcer nos systèmes de santé publique. Nous continuerons de lutter contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme. Nous concentrerons nos efforts sur la santé des mères et des enfants », a indiqué le Président Obama.
Le Secrétaire général Ban Ki-moon a déclaré aux dirigeants internationaux assistant à la 66e session de l'Assemblée générale qu'ils étaient confrontés à des choix critiques en matière de questions internationales pour garantir le bien-être des générations futures. « La première et la principale de ces questions est le développement durable — l'impératif du 21e siècle », a déclaré le Secrétaire général. « Nous devons relier les points entre le changement climatique, la rareté de l'eau, les pénuries d'énergie, la santé mondiale, la sécurité alimentaire et l'émancipation des femmes. Les solutions à un problème doivent être des solutions pour tous. »
Pour mettre fin à une maladie qui traverse les frontières, nous devons renforcer nos systèmes de santé publique. Nous continuerons de lutter contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme. Nous concentrerons nos efforts sur la santé des mères et des enfants
Le Président des États-Unis, Barack Obama
En réaction aux engagements pour les questions du sida, de la santé et des femmes, le directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, a déclaré : « Lorsque les dirigeants internationaux s'engagent à trouver des solutions en matière de santé et de développement, les responsabilités peuvent être partagées et l'enveloppe pour l'innovation augmentée. J'ai hâte de voir un monde qui s'attaque à des questions urgentes comme l'élimination des nouvelles infections à VIH chez les enfants d'ici 2015. »
Plus de 120 chefs d'État et de gouvernement devraient intervenir devant l'Assemblée pendant le débat.
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La Corne de l'Afrique en crise : famine, déplacements et VIH
20 septembre 2011
20 septembre 2011 20 septembre 2011
Photo : ONUSIDA/P.Virot
La sécheresse et la famine en cours actuellement dans la Corne de l'Afrique exposent sérieusement les vies de millions de personnes en Somalie, au Kenya, à Djibouti et en Éthiopie. Il y a une véritable nécessité urgente d'aide humanitaire, y compris en nourriture et en soins médicaux, pour une population estimée à 13 millions de personnes dans la région.
Le centre et le sud de la Somalie sont les zones les plus touchées de la région où des conflits civils proactifs, des faibles structures de l'état et un accès limité à l'aide humanitaire posent un ensemble complexe de défis. Selon le the Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), il y a plus de 800 000 réfugiés somaliens dans la Corne de l'Afrique, parmi lesquels plus de 250 000 ont fuit le Kenya, l'Éthiopie et Djibouti depuis janvier 2011.
VIH en situations d'urgence
Alors que les données sur le VIH au centre et au sud de la Somalie sont rares, l'expérience et les preuves ont montré que les personnes en situations d'urgence ont tendance à avoir un accès limité à la prévention au VIH, aux traitements, aux soins et à l'appui. La santé des personnes vivant avec le VIH est encore plus menacée lorsqu'elles ne sont pas en mesure de répondre à leurs besoins nutritionnels. Les déplacements, la perte des moyens d'existence et la violence sexuelle grandissante peuvent poser des risques supplémentaires d'infection au VIH.
On estime que 3 millions de kenyans - dont environ 90 000 personnes vivant avec le VIH - sont affectés par la sécheresse et l'insécurité alimentaire, en particulier dans les régions semi arides du nord du Kenya. La plupart des services anti-VIH du pays fonctionnent actuellement, et l'interruption de traitement est encore faible. Toutefois, le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) et les partenaires redoutent que cette situation change alors que les interventions au niveau communautaire et l'appui nutritionnel pour les personnes vivant avec le VH sont de plus en plus souvent interrompues.
Ces dernières semaines, de nombreuses personnes dans le nord du Kenya se sont déplacées vers les bidonvilles de Nairobi, à la recherche de moyens pour survivre. Les habitants des villes font face à un doublement des prix pour les aliments de base indispensables. Le risque de transaction sexuelle non protégée (ou « du sexe en échange de nourriture ») progresse et pourrait conduire à une augmentation du nombre de nouvelles infections au VIH.
« Si les vulnérabilités liées au VIH ne sont pas considérées comme des urgences, l'appel de ralliement du Kenya pour une « Société sans VIH » restera un rêve très lointain, selon le Prof. Alloys S. S. Orago, directeur du centre national de contrôle du sida. « Réduire la vulnérabilité des personnes vivant avec le VIH dans des situations d'urgence exige l'engagement effectif de toutes les parties prenantes » rajoute t-il.
Riposte de l'ONUSIDA et des partenaires
Conjointement au Programme alimentaire mondial (PAM) et au HCR, le secrétariat de l'ONUSIDA et les autres cosponsors préviennent de la nécessité urgente de fournir des services anti-VIH aux populations les plus touchées par l'urgence de l'ensemble de la région.
En collaboration avec les partenaires régionaux et les autorités nationales, l'ensemble de l'ONUSIDA a travaillé à l'évaluation de l'impact de la crise actuelle sur l'épidémie de VIH ainsi que les besoins qui en découlent pour les populations affectées de l'ensemble de la Corne de l'Afrique. Cette donnée est utilisée afin d'intégrer de manière effective le VIH dans la riposte humanitaire de l'ensemble de la région.
De nombreux somaliens ont fuit dans un camp de réfugiés à Dadaab, au nord du Kenya, où des services anti-VIH et de soins reproductifs complets sont disponibles, y compris des soins obstétriques d'urgence, des services de prévention anti-VIH et la fourniture de traitements antirétroviraux. Tous les hôpitaux du camp fournissent des services pour les survivants de violence sexuelle, comme la prophylaxie post-exposition pour la prévention du VIH, la contraception et le soutien psychologique.
Au Kenya, l'ensemble des Nations Unies collabore avec le gouvernement national et les organisations non gouvernementales (ONG) afin de garantir que les services anti-VIH soient disponibles dans les zones les plus touchées par l'urgence. Le HCR effectue des études de base dans les camps de réfugiés et le PAM fournit des données sur la nutrition et le VIH pour les provinces du nord et du nord-est où les populations locales affectées par la sécheresse nécessitent également des services de prévention, de traitement, de soins et d'appui en matière de VIH.
« Si les vulnérabilités liées au VIH ne sont pas considérées comme des urgences, l'appel de ralliement du Kenya pour une « Société sans VIH » restera un rêve très lointain
Professeur Alloys S. S. Orago, directeur du centre national de contrôle du sida
En Éthiopie, le HCR et les partenaires - y compris plus de 10 ONG internationales - travaillent dans les camps de réfugiés afin de réduire la transmission du VIH, de prévenir la violence sexuelle et de fournir les soins aux survivants des violences sexuelles. Depuis le début de la situation d'urgence, les mesures de sécurité transfusionnelle ont été renforcées et des préservatifs masculins ont été mis à disposition. Pour les personnes vivant avec le VIH, un protocole antirétroviral national est suivi, comprenant un test de CD 4, un suivi clinique et la promotion de l'observance du traitement.
Dans le cadre d'une riposte continentale plus large, l'Union africaine (UA) a récemment engagé plus de 350 millions d'US$ à la crise humanitaire de la Corne de l'Afrique. Lors d'une réunion des ministres de l'UA et des chefs d'État le 25 août dernier, tous les intervenants ont exprimé leur solidarité avec les populations affectées et ont mis en avant la nécessité d'aborder la crise actuelle tout en soulignant les racines du mal, y compris les conflits et le changement climatique.
L'ensemble de l'ONUSIDA et les partenaires vont continuer de contrôler et de riposter aux besoins du VIH dans la Corne de l'Afrique, sur la base des Directives 2010 du Comité permanent inter-institutions (IASC) sur les interventions relatives au VIH dans les situations humanitaires. La riposte au sida dans la région est guidée par la vision de l'ONUSIDA Zéro nouvelle infection à VIH, Zéro discrimination et Zéro décès dû au sida.
Liens externes
Liens externes
- PAM
- HCR (en anglais)
- BCAH (en anglais)
- EANNASO (en anglais)
- SIDA et situations d'urgence (en anglais)