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Quand innovation rime avec mise en application
03 octobre 2011
03 octobre 2011 03 octobre 2011
Le professeur Salim Abdool Karim et son équipe font visiter les locaux du laboratoire de recherche Ethekweni du CAPRISA au directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé.
En 2010, le CAPRISA (Centre du programme de recherche sur le sida en Afrique du Sud) a fait une annonce qui a bouleversé le monde de la lutte contre le VIH et redonné espoir à des millions de femmes dans le monde.
Les chercheurs ont découvert que le médicament antirétroviral tenofovir, appliqué sous forme de gel vaginal, était capable de faire baisser les infections par le VIH chez les femmes jusqu'à 54 %.
Cette découverte a été réalisée par le professeur Salim Abdool Karim et son équipe du laboratoire de recherche Ethekweni du CAPRISA. Ce centre se trouve dans un bâtiment historique construit en 1946, qui abritait à l'origine la clinique de pneumologie de Durban, une structure gérée par l'État pour les patients atteints de tuberculose.
En 2000, les autorités locales ont fait construire une nouvelle clinique moderne pour les maladies transmissibles, baptisée Prince Cyril Zulu, adjacente à l'ancien bâtiment et aménagée spécifiquement de manière à minimiser le risque d'infection croisée entre les patients.
Il s'agit du plus grand centre de ce type dédié à la tuberculose en Afrique du Sud, avec une ventilation conçue spécialement pour favoriser un flux d'air entrant et sortant, et doté de vastes zones d'attente ouvertes pour réduire le risque d'infection croisée et d'immenses baies vitrées permettant aux rayons du soleil destructeurs pour la tuberculose de pénétrer dans le bâtiment.
La recherche scientifique entreprise ici donne de l'espoir à des millions d'hommes, de femmes et d'enfants qui vont vivre une vie plus longue et en meilleure santé grâce à ces importantes découvertes
Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA
Cette clinique se trouve au cœur de Durban, tout près du centre névralgique des transports en commun de la ville, permettant l'accès du public par chemin de fer, bus, minibus ou taxi.
« La clinique accueille ainsi un grand nombre de patients venant sans rendez-vous », explique Santhana Gengiah, coordonnatrice des études au CAPRISA. « L'accessibilité et le côté pratique pour les clients revêtent une importance capitale ».
Pour le professeur Karim et son équipe, c'était l'endroit idéal pour lancer leur programme de recherche sur le VIH, car la clinique pour la tuberculose est également dotée d'un centre des infections sexuellement transmissibles au premier étage, étant donné que près de 70 % des patients arrivés à la clinique ont également été testés positifs au VIH.
Le site Ethekwini du CAPRISA comprend deux sections, une clinique de traitement pour les patients co-infectés par la tuberculose et le VIH et une clinique de prévention du VIH. La section consacrée à la prévention a été le théâtre de plusieurs essais scientifiques notables de microbicides, notamment l'essai CAPRISA 004 et l'étude VOICE (Vaginal and Oral Interventions to Control the Epidemic - Interventions vaginales et orales pour le contrôle de l'épidémie), récemment modifiée.

Le professeur Salim Abdool Karim (à gauche) et le directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé.
L'étude VOICE est une évaluation d'essais de prévention du VIH portant sur deux méthodes fondées sur les antirétroviraux pour la prévention de la transmission sexuelle du VIH chez les femmes : utilisation quotidienne de l'un des deux comprimés antirétroviraux tenofovir et Truvada ou d'un gel vaginal. Le Conseil de surveillance des données et de la sécurité a recommandé que les participants au volet tenofovir oral de l'étude VOICE cessent d'utiliser le produit, car l'essai n'a pas pu démontrer que les comprimés étaient efficaces dans la prévention du VIH chez les femmes recrutées pour l'essai. L'étude VOICE va néanmoins se poursuivre afin de tester l'efficacité de l'autre comprimé oral Truvada et de la formule gel vaginal du tenofovir.
La section de la clinique consacrée au traitement est peut-être mieux connue pour avoir conduit l'essai SAPiT, une percée qui a fourni des éléments de preuve fondamentaux pour les directives de traitement du VIH et de la tuberculose et éclairé les lignes directrices actuelles de l'Organisation mondiale de la Santé concernant le traitement de la tuberculose chez les patients séropositifs au VIH.
Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA, a récemment visité le CAPRISA et la clinique du Prince Cyril Zulu, et s'est dit impressionné par les travaux novateurs réalisés au nom de la science et par les services délivrés aux patients.
« C'est un bel exemple de rencontre entre innovation scientifique et mise en application », a-t-il déclaré. “La recherche scientifique entreprise ici donne de l'espoir à des millions d'hommes, de femmes et d'enfants qui vont vivre une vie plus longue et en meilleure santé grâce à ces importantes découvertes ».
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Il est temps d'agir, d'après les participants à la table ronde scientifique sur le VIH
03 octobre 2011
03 octobre 2011 03 octobre 2011
Les participants à la table ronde "Combler le fossé entre la science et la mise en œuvre : accélérer les progrès scientifiques pour atteindre l'objectif sud-africain de zéro nouvelle infection au VIH". Afrique du Sud, 30 septembre 2011.
« Il est temps d'agir », a déclaré le Professeur Salim Abdool Karim, directeur du Centre pour le Programme de recherche sur le sida en Afrique du Sud (CAPRISA), à l'issue de la table ronde qui visait à rechercher des moyens d'accélérer la mise en application des nouvelles découvertes scientifiques.
La table ronde s'intitulait Closing the gap between science and implementation: Accelerating science to get to South Africa’s vision of zero new HIV infections (Combler le fossé entre la science et la mise en œuvre : accélérer les progrès scientifiques pour atteindre l'objectif sud-africain de zéro nouvelle infection au VIH), et examinait des moyens de maximiser les opportunités engendrées par la recherche scientifique autour de la prévention du VIH l'année passée pour atteindre l'objectif du pays de réduire de moitié les nouvelles infections au VIH d'ici 2015.
À l'occasion d'une visite de sept jours en Afrique du Sud, le directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, a participé aux discussions qui se sont déroulées au Centre d'excellence de CAPRISA à l'Université du Kwazulu Natal. Il a déclaré : « L'année qui vient de s'écouler nous a offert des outils pour atteindre nos objectifs ; à présent, le défi est de les appliquer. »
Les discussions étaient axées sur les récentes découvertes scientifiques révolutionnaires qui ont donné les bases nécessaires pour élaborer un nouvel éventail de technologies de prévention du VIH––microbicides, circoncision médicale masculine et traitement préventif. Cependant, les participants s'inquiétaient des longs délais de mise en application de ces interventions salvatrices pour les personnes en ayant le plus besoin.
L'une des principales questions abordées était le manque de financement pour la mise en application. « La recherche sur les microbicides ou les vaccins attirent de gros financements », a déclaré l'un des participants. « Mais les donateurs ne sont pas aussi rapides lorsqu'il s'agit de mettre en application la recherche scientifique. »
« Nous ne pouvons pas nous permettre d'attendre – un leadership déterminé est nécessaire pour enrayer l'épidémie », a déclaré le Professeur Abdool-Karim. « Face au coût, cela revient plus cher de ne rien faire », a-t-il ajouté.
L'année qui vient de s'écouler nous a offert des outils pour atteindre nos objectifs ; à présent, le défi est de les appliquer
Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA
Outre les nouvelles technologies de prévention, les participants ont convenu que le conseil et le dépistage du VIH restent indispensables pour une prévention vigoureuse du VIH. Ils ont également insisté sur le fait que les pays très touchés par l'épidémie doivent établir des priorités et que les décideurs et les responsables de la mise en œuvre n'utilisent pas une approche unique pour la prévention du VIH mais plutôt des ripostes locales adaptées aux contextes locaux.
Un vaste éventail de parties prenantes s'est réuni pour engager le débat, notamment des chercheurs scientifiques, le gouvernement, la société civile et le secteur privé.
Le Professeur Quarrisha Abdool Karim, co-directeur scientifique de CAPRISA, a jugé la réunion « électrique » et a ajouté : « Pour la première fois, un groupe de personnes varié s'est rassemblé pour aborder la question. Il s'agit d'une question complexe à laquelle il n'est pas facile de répondre mais ceci marque le début des discussions sur notre objectif commun, à savoir éliminer les nouvelles infections au VIH. »
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La société civile sud-africaine se bat contre le statu quo
30 septembre 2011
30 septembre 2011 30 septembre 2011
Photo : ONUSIDA
Lors d'une réunion avec le directeur exécutif de l'ONUSIDA et des représentants de plus de 15 réseaux de la société civile d'Afrique du Sud, Yvette Raphael a insisté sur l'importance de bien choisir les noms et les mots que l'on utilise. Mme Raphael a évoqué les problèmes rencontrés par la société civile et les réseaux de personnes vivant avec le VIH. Elle a fait savoir à quel point quelque chose d'aussi simple qu'un nom ou la façon dont les gens parlent du VIH peuvent constituer des obstacles à l'accès aux services et à une vie décente. Mme Raphael a donné des exemples de cliniques portant des noms déprimants où personne ne voulait aller, et même certains prénoms donnés aux enfants vivant avec le VIH. « Qui donc voudrait se marier avec quelqu'un qui s'appelle Tristesse ? » a-t-elle déclaré. « Nous devons normaliser le langage et la terminologie que nous employons lorsque nous parlons du SIDA ».
Une étudiante, Mpho Moteble, a déploré le fait que les services anti-VIH et d'autres services de santé n'étaient pas disponibles dans son université. Alors que les étudiants ont accès aux conseils et aux tests de dépistage du VIH, ils ne peuvent pas recevoir de traitement contre le VIH ni bénéficier d'un frottis de dépistage du cancer du col de l'utérus sur le campus. Pour ces services, il faut se rendre dans un hôpital général, où la jeune fille n'est pas en compagnie de ses camarades, ce qui peut entraîner des situations gênantes : « je ne veux pas rencontrer ma tante à la clinique et l'entendre me demander ce que je fais là au lieu d'être en classe », explique-t-elle. Mpho Moteble a également indiqué que trop peu de cliniques situées sur les campus proposent des services intégrés, ce qui pose problème aux étudiants très occupés.
Les groupes représentant la société civile ont fait part des nombreuses questions épineuses auxquelles doit faire face l'Afrique du Sud, allant des services destinés aux personnes handicapées vivant avec le VIH aux crimes de haine et à la violence contre les femmes, en passant par les couples sérodifférents. Un autre aspect important évoqué est la manière dont le pays va gérer les options de traitement anti-VIH dans les prochaines années, lorsque le traitement antirétroviral de première intention ne sera plus efficace.
L'ONUSIDA est là pour vous aider et nous allons continuer à nous mobiliser pour le changement que nous appelons tous de nos vœux
Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA
Johanna Ncala figure parmi les nombreux participants à avoir parler de la manière dont les personnes vivant avec le VIH pouvaient contribuer aux efforts de prévention contre le virus. Elle a également évoqué la vie quotidienne et la difficulté de révéler son état sérologique ou d'utiliser systématiquement des préservatifs. Une autre participante a indiqué que si les adultes disposaient de groupes de soutien pour partager leurs expériences, elle observait l'arrivée d'une nouvelle génération d'adolescents nés avec le VIH qui grandissaient sans les aptitudes et les connaissances nécessaires pour s'engager dans une vraie relation.
Le débat était animé par Pholokgolo Ramothwala, de l'organisation Positive Convention. Il a fait remarquer que d'importants progrès avaient été accomplis ces dernières années, redonnant ainsi de l'énergie aux groupes pour faire bouger les choses sur ces questions délicates.
Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA, a fait écho à cette idée de ne pas fuir les questions complexes. « Vous êtes tous des agents du changement », a-t-il indiqué. « L'ONUSIDA est là pour vous aider et nous allons continuer à nous mobiliser pour le changement que nous appelons tous de nos vœux ».
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Le roi Goodwill Zwelethini félicité pour sa riposte visionnaire au VIH au Kwazulu-Natal, en Afrique du Sud
30 septembre 2011
30 septembre 2011 30 septembre 2011
Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA (à droite), reçoit un présent des mains de Sa Majesté le Roi Goodwill Zwelethini.
Photo : ONUSIDA/A.Debiky
Dans le cadre d'une visite de sept jours en Afrique du Sud, Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA, a eu l'occasion de rencontrer Sa Majesté le Roi Goodwill Zwelethini, dans sa province natale du Kwazulu-Natal.
Le roi est une personnalité de premier plan dans la riposte au VIH dans cette province, berceau de la nation zouloue. Mi-2009, lors de ce qui a été loué comme un acte courageux, le roi a appelé les hommes et les jeunes garçons zoulous à subir une circoncision médicalisée afin de se protéger contre le VIH. Des études ont montré que la circoncision masculine médicalisée pouvait faire baisser la transmission sexuelle du VIH d'environ 60 %.
Au moment de l'annonce royale, la circoncision traditionnelle comme rituel de passage des jeunes garçons à l'âge d'homme concernait principalement les populations Xhosa, Sotho, Ndebele et Shangaan.
La circoncision traditionnelle chez les Zoulous avait été interdite du temps du Roi Shaka.
La santé de la nation ne peut s'améliorer que si nous créons un front permanent et uni contre l'épidémie
Sa Majesté le Roi Goodwill Zwelethini
Pourtant, plus de deux siècles plus tard, le roi des Zoulous actuel a fait revivre cette pratique de la circoncision pour tenter de sauver des vies au sein de son peuple. La décision du roi a été motivée par l'impact disproportionné du VIH parmi la population zouloue.
M. Sidibé a félicité le roi pour sa vision et son leadership concernant le VIH, en particulier sur la circoncision médicalisée, et pour son engagement personnel durable dans la riposte au VIH.
Remerciant M. Sidibé pour son soutien à la riposte au SIDA en Afrique du Sud et évoquant la nécessité de bâtir des partenariats solides, le roi a déclaré : « La santé de la nation ne peut s'améliorer que si nous créons un front permanent et uni contre l'épidémie (...) Je suis sur la bonne voie, mais sans l'appui du monde extérieur, je ne pourrai pas gagner cette guerre ».
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Le KwaZulu Natal adopte une approche holistique au VIH
30 septembre 2011
30 septembre 2011 30 septembre 2011
M. Sidibé a visité la Halley Stott Primary Health Clinic à Botha’s Hill où Sœur S.B. Shawuka, l'infirmière en chef de la clinique, lui a montré comment les services de santé intégrés répondent aux besoins de la communauté locale.
Photo : ONUSIDA/A.Debiky
La province de Kwazulu Natal, Afrique du Sud, a été largement reconnue comme ayant adressé la meilleure riposte au VIH dans le pays. Son approche intégrée à la prestation de service offre l'assurance que les personnes qui ont accès aux services sont celles qui en ont le plus besoin.
Une partie de cette approche intégrée est l'innovante opération Sukuma Sakhe (Unissons-nous pour construire), qui consiste à collecter des données sur les besoins de santé, sociaux et économiques des foyers de la communauté locale.
Les données sont collectées par l'équipe spéciale du centre de planification, qui se compose de bénévoles locaux appelés cadres, qui déterminent le profil des foyers pour évaluer leurs besoins. Ces données sont ensuite transférées au « centre de planification » de la clinique où un comité se réunit pour discuter et analyser les données collectées sur les foyers avant de s'adresser aux autorités compétentes pour dispenser les services nécessaires aux foyers.
« Le district compte plus de 60 cadres bénévoles, un chiffre relativement important compte tenu de la taille du district. Je fais cela car le fait d'aider les gens qui ont des problèmes me procure une immense joie », a déclaré Vukani Ndlovu, le superviseur de l'équipe spéciale du centre de planification.
C'est cette approche unique de l'intégration des services qui a poussé le directeur exécutif de l'ONUSIDA, M. Michel Sidibé, a rencontrer les décideurs, les exécutants et les membres de la communauté de la province de KwaZulu Natal à l'occasion du deuxième jour de sa visite officielle en Afrique du Sud.
La province affiche un engagement majeur pour la prévention du VIH en apportant une approche holistique aux services de santé
Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA
M. Sidibé a visité la Halley Stott Primary Health Clinic de Botha’s Hill, située dans la magnifique vallée des Mille Collines, non loin de Durban. À la clinique, M. Sidibé s'est vu présenter comment les services de santé intégrés répondaient aux besoins de la communauté locale.
« Nous offrons un éventail de services à la clinique, notamment des conseils et des services en matière de prévention, de dépistage, de traitement du VIH, de prévention de la transmission mère-enfant du VIH et de la tuberculose, de soins pédiatriques, de dépistage du cancer du col de l'utérus et du sein et même de soins psychiatriques et dentaires », a expliqué Sœur S.B. Shawuka, l'infirmière en chef de la clinique.
La clinique mène aussi régulièrement des campagnes de sensibilisation au moyen de ses cliniques mobiles, et propose du dépistage et des conseils sur le VIH, des vaccins, du dépistage du cancer et des informations sur les services de santé proposés. Le personnel de la clinique a récemment mené une campagne de sensibilisation communautaire en partenariat avec une ONG locale pour enseigner aux femmes à effectuer des contrôles mensuels pour dépister le cancer du sein.
« La province affiche un engagement majeur pour la prévention du VIH en apportant une approche holistique aux services de santé », a déclaré M. Sidibé. « Je suis ravi de voir comment le KwaZulu Natal innove avec un modèle efficace qui sera, je l'espère, repris par d'autres provinces. »
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Enseignements à tirer de l’approche intégrée du KwaZulu-Natal à l’égard des services anti-VIH, médicaux et sociaux
29 septembre 2011
29 septembre 2011 29 septembre 2011
Le Premier ministre du KwaZulu-Natal, le Dr Zweli Mkhize, et le directeur exécutif de l’ONUSIDA. 29 septembre 2011.
Photo: ONUSIDA/ A. Debiky
Directeur exécutif du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) a salué l’engagement du Premier ministre du KwaZulu-Natal, le Dr Zweli Mkhize, en faveur de l’intégration des services anti-VIH et des services médicaux, sociaux et économiques.
Depuis l’adoption de cette approche intégrée par le KwaZulu-Natal, les communautés locales disposent d’un centre à guichet unique qui leur permet d’avoir facilement accès à l’information, aux services médicaux et à un large éventail de services sociaux et économiques spécialisés dans la réduction de la pauvreté, l’éducation et le développement.
« Cette approche globale de l'accès aux services médicaux et sociaux n’est pas seulement efficiente mais elle est également efficace, du fait qu’elle sert de modèle à d’autres provinces et même à plusieurs États de la région », a déclaré Michel Sidibé, lors de la visite de sept jours qu'il a effectuée en Afrique du Sud pour s’informer des progrès et des difficultés du pays dans l’intensification de sa riposte au VIH. « Le travail mené ici est un exemple de la manière dont les services peuvent être apportés au cœur de la communauté, là où ils sont les plus nécessaires. »
Le Premier ministre du KwaZulu-Natal, le Dr Zweli Mkhize, a joué un rôle leader dans la décentralisation de la riposte sud-africaine au sida et l’intégration des services anti-VIH dans l’action économique et sociale de la province. Le gouvernement provincial a mis en place des programmes intégrés pour assurer les services contre le VIH, la tuberculose, les cancers du sein et du col de l’utérus, la pauvreté et l’insécurité alimentaire ainsi qu’un éventail d’autres services médicaux et sociaux.
« En reliant les services anti-VIH aux autres services dont la communauté a besoin, nous savons que nous aidons l’Afrique du Sud à atteindre ses objectifs nationaux, lesquels visent la réduction du nombre des nouvelles infections au VIH de 50 % avant 2015, et l’accroissement de la part des personnes sous traitement antirétroviral », a déclaré le Dr Zweli Mkhize. « Notre modèle porte des fruits. »
La prévalence du VIH était de 39,5 % en 2009 au KwaZulu-Natal – soit la plus élevée d’Afrique du Sud. L’approche intégrée adoptée par le gouvernement provincial du KwaZulu-Natal a d’ores et déjà contribué à élargir le recours au dépistage anti-VIH, lequel avait concerné 2,9 millions de personnes dans la province à la fin de juin 2011. Cette approche a également élargi l’accès aux thérapies antirétrovirales salutaires, lesquelles sont au nombre de 489 801 dans 518 lieux de la province, et réduit le taux des infections de la mère à l’enfant qui est passé de 21 % il y a cinq ans à 2,8 % en 2011.
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Visite officielle du directeur exécutif de l'ONUSIDA en Afrique du Sud
28 septembre 2011
28 septembre 2011 28 septembre 2011
Le ministre de la Santé sud-africain Aaron Motsoaledi (à gauche) et Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA.
Photo : ONUSIDA/P.Thekiso
Le 27 septembre, Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA, a démarré sa visite de 7 jours en Afrique du Sud, qui se focalisera sur les efforts du pays pour stopper d'ici 2015 les nouvelles infections par le VIH chez les enfants, sur l'intégration des services anti-VIH et sur la mise en relation de la recherche scientifique avec les moyens de mise en œuvre.
Un point également très important de son agenda concerne la campagne sud-africaine pour les actions de dépistage du VIH et les services de conseil. M. Sidibé a rencontré le ministre de la Santé sud-africain Aaron Motsoaledi pour discuter des progrès accomplis depuis le lancement de la campagne en avril 2010.
Au début de la campagne, environ 2 millions de personnes se sont fait dépister ; en septembre 2011, ce chiffre a passé la barre des 13 millions.
Le ministre a souligné que l'une des stratégies les plus réussies a consisté à amener les services de dépistage et de conseil en matière de VIH au contact de la population, sur les lieux de travail et jusque dans les villages. Selon le ministre Motsoaledi, en créant un environnement ouvert, « les gens n'ont pas eu besoin de demander un test de dépistage du VIH, c'est le gouvernement qui les a invités à participer ». Sur les sites de conseil et de dépistage du VIH, les personnes ont pu prendre connaissance de leur état sérologique et avoir accès à d'autres actes médicaux comme les contrôles de tension artérielle et le dépistage du cancer du col de l'utérus.
Le ministre a également évoqué le recours au traitement anti-VIH, en soulignant qu'au niveau national, 400 000 personnes supplémentaires avaient démarré un traitement antirétroviral depuis le démarrage de la campagne. Le gouvernement annonce que le traitement anti-VIH est désormais disponible dans plus de 2 000 centres, contre 490 au début de la campagne.
« L'Afrique du Sud a récemment montré son leadership visionnaire dans la riposte au sida. En très peu de temps, de véritables résultats sont devenus visibles dans tout le pays pour la population », a déclaré M. Sidibé. « J'attends avec impatience, dans les jours à venir, de rencontrer les hommes et les femmes qui rendent tout cela possible, ainsi que les familles qui en récoltent les bénéfices ».
L'Afrique du Sud a récemment montré son leadership visionnaire dans la riposte au sida. En très peu de temps, de véritables résultats sont devenus visibles dans tout le pays pour la population
Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA
Au courant de la semaine prochaine, M. Sidibé verra comment l'ONUSIDA peut soutenir l'Afrique du Sud pour arriver à tenir son engagement de « Zéro nouvelle infection au VIH » chez les enfants et il visitera une clinique proposant des services aux familles dans la province de Guateng. Il tirera également les leçons de l'engagement de l'Afrique du Sud pour intégrer les services anti-VIH à d'autres services de santé, à l'occasion de la visite d'une clinique à Durban qui propose des services pour le VIH, la tuberculose, les infections sexuellement transmissibles et les cancers féminins.
M. Sidibé rencontrera les responsables officiels des provinces pour discuter des difficultés qu'ils rencontrent dans la mise en œuvre des programmes dans les zones urbaines et rurales et de la manière dont ces problèmes sont résolus. Il rencontrera également quelques scientifiques parmi les plus renommés d'Afrique du Sud, des chercheurs et des chargés de programmes pour voir comment les récentes avancées scientifiques dans la riposte au sida peuvent se traduire en mesures concrètes pour les personnes qui en ont le plus besoin.
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27 septembre 2023

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Intégration des droits de l'homme, de l'égalité des sexes et de la prévention du VIH dans les ripostes nationales au VIH
27 septembre 2011
27 septembre 2011 27 septembre 2011
Photo : ONUSIDA
L'ONUSIDA a réuni près de 60 participants de 12 pays d'Afrique de l'Est et australe à un atelier de formation de 3 jours sur l'expansion des droits de l'homme, de l'égalité des sexes et des programmes de prévention du VIH dans les ripostes nationales au VIH. L'atelier s'est déroulé à Johannesburg du 20 au 23 septembre.
Les participants ont examiné comment incorporer dans leurs Plans stratégiques nationaux (PSN) des programmes pouvant réduire la stigmatisation, prendre en charge l'inégalité des sexes et augmenter l'accès à la justice dans le contexte du VIH. Les programmes analysés étaient ceux de la Déclaration politique 2011, adoptée par les États membres à la Réunion de haut niveau de l'ONU sur le sida, qui étaient jugés indispensables pour prendre en charge la stigmatisation et la discrimination liées au VIH dans les ripostes nationales au VIH.
Les gouvernements se sont engagés à mettre en œuvre des programmes axés sur la sensibilisation des forces policières et des juges, la formation des travailleurs de santé en matière de non discrimination, de confidentialité et de consentement éclairé, le soutien aux campagnes nationales de sensibilisation aux droits de l'homme, aux connaissances juridiques et aux services juridiques, ainsi que la surveillance de l'impact de l'environnement juridique sur la prévention, le traitement, les soins et l'appui en matière de VIH. Ils se sont également engagés à protéger les droits des femmes et à mettre fin à la violence sexiste dans le contexte du VIH.
Les participants se sont accordés à dire que des programmes anti-VIH basés sur les droits de l'homme et l'égalité des sexes étaient indispensables pour que les ripostes nationales au sida soient plus axées sur les personnes. « À moins que les environnements juridique et social ne protègent les personnes vivant avec le VIH ou vulnérables au VIH, ces dernières ne voudront ou ne pourront pas se présenter pour bénéficier d'une prévention et d'un traitement du VIH » a souligné Sheila Tlou, directrice de l'équipe d'appui régionale de l'ONUSIDA en Afrique de l'Est et australe.
Pendant l'atelier, chaque équipe nationale participante a passé en revue une analyse des droits de l'homme et de l'égalité des sexes dans leur Plan stratégique national réalisée en amont de la réunion par l'Alliance internationale contre le VIH/sida et la Division de la recherche sur l'économie de la santé et le VIH/sida (Heard). Ces analyses ont confirmé les résultats d'études précédentes indiquant que les droits de l'homme et l'égalité des sexes sont souvent cités comme des principes importants dans l'introduction des PSN, et que certains programmes visant à les appuyer peuvent être mentionnés. Cependant, ces programmes ne sont souvent pas inclus dans la phase de détermination des coûts et de budgétisation, et donc rarement évalués ou à l'échelle lors de leur mise en œuvre.
« Il est impératif que nous promouvions l'intégration des droits de l'hommes et des principes d'égalité des sexes dans notre PSN. Nous devons passer de la simple reconnaissance de ces principes à leur application au premier rang de la riposte à l'épidémie de VIH » a reconnu Sylvie Pool du Département des affaires juridiques au Seychelles au nom de son équipe nationale.
À moins que les environnements juridique et social ne protègent les personnes vivant avec le VIH ou vulnérables au VIH, ces dernières ne voudront ou ne pourront pas se présenter pour bénéficier d'une prévention et d'un traitement du VIH
Sheila Tlou, directrice de l'équipe d'appui régionale de l'ONUSIDA en Afrique de l'Est et australe
À l'issue de l'atelier, chaque équipe nationale avait élaboré des plans d'action nationaux comprenant des engagements spécifiques d'intégrer des programmes sur les droits de l'homme et l'égalité des sexes dans leurs PSN. Ces engagements incluent l'examen des plans stratégiques nationaux afin d'identifier les lacunes en matière de droits de l'homme et d'égalité des sexes, déterminer les coûts des activités en faveur des droits de l'homme et de l'égalité des sexes, sensibiliser la société civile aux questions des droits de l'homme et de l'égalité des sexes pour qu'elle dispose d'informations plus approfondies dans leurs processus de planification nationaux, et de mobiliser des fonds supplémentaires pour mettre en œuvre des programmes anti-VIH intégrant les principes des droits de l'homme et de l'égalité des sexes.
« Si l'intégration des droits de l'homme et de l'égalité des sexes dans le plan stratégique national de lutte contre le sida semblerait difficile parmi les différentes priorités, c'est possible ! » a déclaré M. Lole Laile Lole, président du réseau de personnes vivant avec le VIH au Sud-Soudan.
Les participants à l'atelier incluaient des experts techniques engagés dans la planification stratégique anti-VIH à échelle nationale, des fonctionnaires des commissions nationales sur le sida, des Ministres de la santé, de l'égalité des sexes et de la planification, des organisations de la société civile et des personnes vivant avec le VIH. Une série d'intervenants ont également participé, notamment le PNUD, le Haut-Commissariat aux droits de l'homme, la Banque mondiale, l'Alliance internationale contre le VIH/sida, Athena et Heard.
Les pays sélectionnés pour participer à la formation étaient déjà engagés dans l'adoption ou la révision de leurs plans stratégiques nationaux afin de guider leur riposte à l'épidémie de VIH. Deux autres ateliers du même genre se tiendront en 2011, l'un en Asie Pacifique et l'autre au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.

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Les jeunes consommateurs de drogue en Amérique latine ont besoin d'une riposte au VIH plus forte
26 septembre 2011
26 septembre 2011 26 septembre 2011
La 3e conférence sur la politique en matière de drogues s'est tenue à Mexico City les 13-14 septembre : elle a réunit des experts, des universitaires, des législateurs d'organisations civiles ainsi que des décideurs pour discuter les tendances de la consommation de drogues, les problèmes liés à la drogue ainsi que les politiques et les interventions développées dans la région.
Cette année, nous avons enregistré une participation très active à la conférence de la part des jeunes selon Aram Barra, le directeur du programme pour les jeunes et les drogues à ESPOLEA—une plateforme pour jeunes mexicains travaillant sur sexospécificité, le VIH et les drogues d'un point de vue des droits de l'homme. « Nous avons réuni un groupe de jeunes activistes depuis 2009 afin de promouvoir l'inclusion de jeunes utilisateurs de drogues dans la conférence annuelle » explique t-il. « Nous avons fait une différence cette année. D'une position passive de spectateurs, nous sommes passés à une phase active en prenant part aux discussions, à pied d'égalité avec des experts et d'autres décideurs, » commente M. Barra.
Dans l'intervalle de trois jours, la conférence a défendu un débat social autour de différents problèmes comme le VIH parmi les consommateurs de drogues injectables et la nécessité de preuves basées sur l'information, couvrant la situation des jeunes et des politiques basée sur les droits de l'homme. Réduire de 50% le nombre de nouvelles infections au VIH parmi les consommateurs de drogues injectables d'ici 2015, comme mentionné dans la déclaration politique convenue par les États membre lors de la réunion de haut niveau sur le sida en 2011, était la référence constante pendant toute la conférence.
L'épidémie de VIH en Amérique latine est essentiellement concentrée parmi les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les personnes transsexuelles. Toutefois, quelques pays comme le Brésil, l'Uruguay, l'Argentine et le Mexique montrent des taux de prévalence d'environ 5 % parmi les consommateurs de drogues injectables.
« Nous avons besoin d'une volonté politique en Amérique latine pour mettre en place les bonnes méthodes de politiques de réduction et les programmes de la thérapie de remplacement des opioïdes. Il nous faut augmenter l'accès à l'information sur le VIH, des seringues propres, créer un environnement d'appui par des pairs et, pour les personnes infectées par le VIH, leur fournir un accès illimité à une thérapie antirétrovirale effective, » commente Enrique Zelaya, le coordinateur de l'ONUSIDA pour le Guatemala et le Mexique.
La jeunesse a besoin d'être impliquée pour faire fonctionner les programmes sur la base et l'augmentation de leur impact
Aram Barra, directeur du programme pour les jeunes et les drogues à ESPOLEA
Les jeunes à ESPOLEA ont mis l'accent sur la nécessité d'un contexte favorable pour atteindre l'objectif définit dans la déclaration politique de 2011 réalisable en Amérique latine. « Nous avons besoin de voir un changement de politique qui décriminalise les utilisateurs de drogues et de mettre en place des programmes pour un moindre mal qui prennent en compte les besoins des jeunes consommateurs de drogues. »
Selon le groupe de jeunes, les jeunes consommateurs de crack des banlieues de Montevideo ainsi que les consommateurs de drogues injectables aux frontières du Mexique font partie d'un groupe divers de consommateurs de drogues qui ont tous des besoins différents et qui s'exposent à différents risques pour eux-mêmes. Il y a urgence à répondre à ces réalités complexes lorsque les politiques sont développées et que les services sont mis en place.
« La jeunesse a besoin d'être impliquée pour faire fonctionner les programmes sur la base et l'augmentation de leur impact. En coopérant avec l'ONUSIDA, l'UNODC et les gouvernements, nous pouvons atteindre l'objectif de réduire de 50 % les infections parmi les consommateurs de drogues injectable, » conclut Aram Barra.
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L'ONUSIDA salue les trois nouveaux titulaires de bourse de la quatrième phase de son Programme spécial à l'intention des jeunes
22 septembre 2011
22 septembre 2011 22 septembre 2011
Abhinav Singh d'Inde, Ritah Namwiza d'Ouganda et Anthony Adero du Kenya, Programme spécial de l'ONUSIDA 2011 à l'intention des jeunes.
Photo : ONUSIDA
Abhinav Singh d'Inde, Ritah Namwiza d'Ouganda et Anthony Adero du Kenya viennent d'arriver au siège de l'ONUSIDA à Genève dans le cadre de la quatrième phase du Programme spécial de l'ONUSIDA à l'intention des jeunes. Conçu pour créer des opportunités destinées aux jeunes issus de pays à revenu faible ou intermédiaire pour contribuer au programme sur le VIH et à la politique de développement, le programme garantit un transfert à double sens entre les jeunes titulaires de bourse et le personnel de l'ONUSIDA.
Fondateur de l'organisation des jeunes The Dove Foundation, Abhinav Singh a travaillé avec la Société de contrôle du sida de l'état d'Uttrakhand lorsqu'il a été accepté comme tout premier boursier jamais sélectionné en Inde.
« Je suis très heureux d'être le premier de mon pays et cela me donne également de nombreuses responsabilités envers les jeunes en Inde » commente Abhinav Singh. « Je vais beaucoup apprendre, mais aussi gagner une expérience de qualité pour travailler avec les jeunes et le VIH dans mon pays. Le fait de me retrouver au secrétariat de l'ONUSIDA est pour moi comme un rêve qui devient réalité en tant que professionnel de la santé publique et je me sens réellement privilégié de faire partie de cette équipe mondiale. »
La plupart des jeunes ont encore un accès limité à une éducation de qualité et à des programmes de santé et de droits sexuels et reproductifs qui fournissent des informations, des services et des solutions pour qu'ils puissent se protéger du VIH. Le Programme spécial à l'intention des jeunes aspire à construire les capacités des jeunes et à renforcer leurs compétences de leadership pour consolider les ripostes nationales au VIH.
« J'étais absolument ravie d'avoir été choisie comme boursière » dit Ritah Namwiza qui travaillait précédemment sur des programmes de proximité concernant le VIH pour les jeunes en Ouganda. « C'est une occasion extraordinaire pour apprendre, je vais interagir avec des personnes qui ont une énorme expérience dans leurs domaines respectifs. Tout le monde a été très coopératif et accueillant ! »
« C'est une occasion extraordinaire pour apprendre, je vais interagir avec des personnes qui ont un trésor d'expériences dans leurs domaines respectifs. Tout le monde a été très coopératif et accueillant ! »
Ritah Namwiza, Programme spécial de l'ONUSIDA 2011 à l'intention des jeunes
Sélectionnés grâce à un processus ouvert et compétitif, les jeunes boursiers passent 4 mois au siège à Genève, suivis de 5 mois au bureau de l'ONUSIDA dans leur pays d'origine.
Anthony Adero du Kenya est éducateur de jeunes par les pairs et activiste pour les droits des communautés lesbiennes, gays, bisexuelles et transsexuelles. Le fait d'avoir été accepté dans le programme est pour lui comme un rêve devenu réalité. « Avoir cette occasion de développer ma capacité sur les programmes de jeunes et des compétences de leadership, je suis absolument transporté de joie de faire partie de ce programme. J'espère apprendre, être inspiré et grandir de manière stratégique afin de développer un rôle de leadership renforcé dans la riposte au sida au Kenya ! »
Instauré en 2008, 12 titulaires de bourse ont à ce jour suivi le programme. Les anciens boursiers du SYP (Special Youth Fellowship Programme/Programme spécial à l'intention des jeunes) travaillent dans différentes capacités afin de renforcer la riposte au VIH au niveau mondial et national.