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L'ONUSIDA a reçu le premier prix du livre décerné par la British Medical Association pour son rapport OUTLOOK 2010

21 septembre 2011

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Le rapport OUTLOOK 2010 de l'ONUSIDA a reçu le premier prix décerné par la British Medical Association dans la catégorie « Médecine populaire » à l'occasion de leur céréromie annuelle des Book Awards qui s'est déroulée à Londres le 14 septembre 2011. OUTLOOK a remporté ce prix dans une catégorie comportant de nombreux livres, dont six autres titres ont été classés comme fortement recommandés.

« Il s'agit d'un magazine dont l'apparence ne reflète pas le contenu ; ses valeurs sont très élevées et il est attrayant et bien conçu », a déclaré l'un des jurys. « Le sujet est bien expliqué, sans entrer dans le domaine trop technique et rébarbatif. Les entretiens et l'angle d'intérêt humanitaire se mêlent bien avec les faits et le contenu technique. Il est parfait, je n'en avais jamais vu de semblable auparavant. Un bon livre intelligent, bien ficelé et attrayant. »

Les Book Awards visent à encourager et récompenser l'excellence dans le domaine de l'édition médicale. Les prix sont décernés dans 21 catégories, avec un premier prix du livre médical de l'année BMA sélectionné parmi les lauréats de dans chaque catégorie.

Le rapport OUTLOOK a été lancé à Genève en amont de la XVIIIe Conférence internationale sur le sida qui s'est tenue à Vienne du 18 au 23 juillet 2010. Le rapport renferme des données, de puissants témoignages et des déclarations prospectives sur l'épidémie mondiale de sida.

Le fait d'être reconnus par cette grande institution montre que nous pouvons traverser les frontières de la création tout en restant vrais sur le plan scientifique. Cela nous permet d'atteindre de nouveaux publics avec des informations sur les questions importantes qui entourent la riposte au sida

Directrice de la communication à l'ONUSIDA, Annemarie Hou

Le rapport a décrit une plateforme simplifiée de traitement du VIH appelée Traitement 2.0, qui pourrait considérablement réduire le nombre de décès liés au sida et aussi réduire le nombre de nouvelles infections au VIH. Le rapport propose également un sondage d'opinion de l'ONUSIDA et de Zogby International qui montre qu'au bout de presque 30 ans d'épidémie de sida, région par région, les pays continuent de classer le sida comme le principal problème auquel est confronté le monde.

Un site Web dédié a été développé en conjonction avec le rapport pour fournir des informations complémentaires à certains des articles sous forme de vidéos, d'images ou de texte supplémentaire. 

L'élaboration du rapport a été coordonnée par la directrice de la communication de l'ONUSIDA, Annemarie Hou, qui a souligné la nécessité d'approches innovantes dans la riposte au sida. « Le fait d'être reconnus par cette grande institution montre que nous pouvons traverser les frontières de la création tout en restant vrais sur le plan scientifique. Cela nous permet d'atteindre de nouveaux publics avec des informations sur les questions importantes qui entourent la riposte au sida », a-t-elle déclaré. « Ce rapport n'aurait pas pu voir le jour sans la formidable collaboration de nos partenaires dans le monde. »

La BMA est une organisation professionnelle de médecins dont le but est de répondre aux besoins professionnels et personnels de ses membres. La BMA représente des médecins de toutes les disciplines au Royaume-Uni.

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Aux Nations Unies, les États-unis renforcent leur engagement dans la riposte au sida

21 septembre 2011

Barack Obama, Président des États-Unis d'Amérique, lors de son allocution à la soixante-sixième session de l'Assemblée générale.
Photo : Photo ONU/Marco Castro

Le Président des États-unis, Barack Obama, a rappelé l'engagement de son pays de continuer à contribuer à la riposte au sida, à la tuberculose et au paludisme. À l'occasion de son intervention à l'Assemblée générale des Nations Unies, il a également souligné l'engagement américain pour la santé des femmes et des enfants. Le débat de haut niveau annuel se déroule à New York du 21 au 30 septembre.

« Pour mettre fin à une maladie qui traverse les frontières, nous devons renforcer nos systèmes de santé publique. Nous continuerons de lutter contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme. Nous concentrerons nos efforts sur la santé des mères et des enfants », a indiqué le Président Obama.

Le Secrétaire général Ban Ki-moon a déclaré aux dirigeants internationaux assistant à la 66e session de l'Assemblée générale qu'ils étaient confrontés à des choix critiques en matière de questions internationales pour garantir le bien-être des générations futures. « La première et la principale de ces questions est le développement durable — l'impératif du 21e siècle », a déclaré le Secrétaire général. « Nous devons relier les points entre le changement climatique, la rareté de l'eau, les pénuries d'énergie, la santé mondiale, la sécurité alimentaire et l'émancipation des femmes. Les solutions à un problème doivent être des solutions pour tous. »

Pour mettre fin à une maladie qui traverse les frontières, nous devons renforcer nos systèmes de santé publique. Nous continuerons de lutter contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme. Nous concentrerons nos efforts sur la santé des mères et des enfants

Le Président des États-Unis, Barack Obama

En réaction aux engagements pour les questions du sida, de la santé et des femmes, le directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, a déclaré : « Lorsque les dirigeants internationaux s'engagent à trouver des solutions en matière de santé et de développement, les responsabilités peuvent être partagées et l'enveloppe pour l'innovation augmentée. J'ai hâte de voir un monde qui s'attaque à des questions urgentes comme l'élimination des nouvelles infections à VIH chez les enfants d'ici 2015. »

Plus de 120 chefs d'État et de gouvernement devraient intervenir devant l'Assemblée pendant le débat.

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La Corne de l'Afrique en crise : famine, déplacements et VIH

20 septembre 2011

Photo : ONUSIDA/P.Virot

La sécheresse et la famine en cours actuellement dans la Corne de l'Afrique exposent sérieusement les vies de millions de personnes en Somalie, au Kenya, à Djibouti et en Éthiopie. Il y a une véritable nécessité urgente d'aide humanitaire, y compris en nourriture et en soins médicaux, pour une population estimée à 13 millions de personnes dans la région.

Le centre et le sud de la Somalie sont les zones les plus touchées de la région où des conflits civils proactifs, des faibles structures de l'état et un accès limité à l'aide humanitaire posent un ensemble complexe de défis. Selon le the Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), il y a plus de 800 000 réfugiés somaliens dans la Corne de l'Afrique, parmi lesquels plus de 250 000 ont fuit le Kenya, l'Éthiopie et Djibouti depuis janvier 2011.

VIH en situations d'urgence

Alors que les données sur le VIH au centre et au sud de la Somalie sont rares, l'expérience et les preuves ont montré que les personnes en situations d'urgence ont tendance à avoir un accès limité à la prévention au VIH, aux traitements, aux soins et à l'appui. La santé des personnes vivant avec le VIH est encore plus menacée lorsqu'elles ne sont pas en mesure de répondre à leurs besoins nutritionnels. Les déplacements, la perte des moyens d'existence et la violence sexuelle grandissante peuvent poser des risques supplémentaires d'infection au VIH.

On estime que 3 millions de kenyans - dont environ 90 000 personnes vivant avec le VIH - sont affectés par la sécheresse et l'insécurité alimentaire, en particulier dans les régions semi arides du nord du Kenya. La plupart des services anti-VIH du pays fonctionnent actuellement, et l'interruption de traitement est encore faible. Toutefois, le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) et les partenaires redoutent que cette situation change alors que les interventions au niveau communautaire et l'appui nutritionnel pour les personnes vivant avec le VH sont de plus en plus souvent interrompues.

Ces dernières semaines, de nombreuses personnes dans le nord du Kenya se sont déplacées vers les bidonvilles de Nairobi, à la recherche de moyens pour survivre. Les habitants des villes font face à un doublement des prix pour les aliments de base indispensables. Le risque de transaction sexuelle non protégée (ou « du sexe en échange de nourriture ») progresse et pourrait conduire à une augmentation du nombre de nouvelles infections au VIH.

« Si les vulnérabilités liées au VIH ne sont pas considérées comme des urgences, l'appel de ralliement du Kenya pour une « Société sans VIH » restera un rêve très lointain, selon le Prof. Alloys S. S. Orago, directeur du centre national de contrôle du sida. « Réduire la vulnérabilité des personnes vivant avec le VIH dans des situations d'urgence exige l'engagement effectif de toutes les parties prenantes » rajoute t-il.

Riposte de l'ONUSIDA et des partenaires

Conjointement au Programme alimentaire mondial (PAM) et au HCR, le secrétariat de l'ONUSIDA et les autres cosponsors préviennent de la nécessité urgente de fournir des services anti-VIH aux populations les plus touchées par l'urgence de l'ensemble de la région.

En collaboration avec les partenaires régionaux et les autorités nationales, l'ensemble de l'ONUSIDA a travaillé à l'évaluation de l'impact de la crise actuelle sur l'épidémie de VIH ainsi que les besoins qui en découlent pour les populations affectées de l'ensemble de la Corne de l'Afrique. Cette donnée est utilisée afin d'intégrer de manière effective le VIH dans la riposte humanitaire de l'ensemble de la région.

De nombreux somaliens ont fuit dans un camp de réfugiés à Dadaab, au nord du Kenya, où des services anti-VIH et de soins reproductifs complets sont disponibles, y compris des soins obstétriques d'urgence, des services de prévention anti-VIH et la fourniture de traitements antirétroviraux. Tous les hôpitaux du camp fournissent des services pour les survivants de violence sexuelle, comme la prophylaxie post-exposition pour la prévention du VIH, la contraception et le soutien psychologique. 

Au Kenya, l'ensemble des Nations Unies collabore avec le gouvernement national et les organisations non gouvernementales (ONG) afin de garantir que les services anti-VIH soient disponibles dans les zones les plus touchées par l'urgence. Le HCR effectue des études de base dans les camps de réfugiés et le PAM fournit des données sur la nutrition et le VIH pour les provinces du nord et du nord-est où les populations locales affectées par la sécheresse nécessitent également des services de prévention, de traitement, de soins et d'appui en matière de VIH.

« Si les vulnérabilités liées au VIH ne sont pas considérées comme des urgences, l'appel de ralliement du Kenya pour une « Société sans VIH » restera un rêve très lointain

Professeur Alloys S. S. Orago, directeur du centre national de contrôle du sida

En Éthiopie, le HCR et les partenaires - y compris plus de 10 ONG internationales - travaillent dans les camps de réfugiés afin de réduire la transmission du VIH, de prévenir la violence sexuelle et de fournir les soins aux survivants des violences sexuelles. Depuis le début de la situation d'urgence, les mesures de sécurité transfusionnelle ont été renforcées et des préservatifs masculins ont été mis à disposition. Pour les personnes vivant avec le VIH, un protocole antirétroviral national est suivi, comprenant un test de CD 4, un suivi clinique et la promotion de l'observance du traitement. 

Dans le cadre d'une riposte continentale plus large, l'Union africaine (UA) a récemment engagé plus de 350 millions d'US$ à la crise humanitaire de la Corne de l'Afrique. Lors d'une réunion des ministres de l'UA et des chefs d'État le 25 août dernier, tous les intervenants ont exprimé leur solidarité avec les populations affectées et ont mis en avant la nécessité d'aborder la crise actuelle tout en soulignant les racines du mal, y compris les conflits et le changement climatique.

L'ensemble de l'ONUSIDA et les partenaires vont continuer de contrôler et de riposter aux besoins du VIH dans la Corne de l'Afrique, sur la base des Directives 2010 du Comité permanent inter-institutions (IASC) sur les interventions relatives au VIH dans les situations humanitaires. La riposte au sida dans la région est guidée par la vision de l'ONUSIDA Zéro nouvelle infection à VIH, Zéro discrimination et Zéro décès dû au sida.

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Répondre aux besoins des femmes qui vivent avec le VIH à Washington DC

19 septembre 2011

Le directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé a rencontré une trentaine de femmes vivant avec le VIH au cours de sa visite à Women’s Collective, organisation à but non lucratif qui fournit des services anti-VIH aux femmes et à leur famille.      16 septembre 2011.
Photo : ONUSIDA/ B.Smialowski

Au cours d'une visite officielle à Washington DC, le directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, s'est rendu tout spécialement dans les locaux de Women’s Collective, organisation à but non lucratif qui assure la prévention, le dépistage et le traitement du VIH, ainsi que le soutien des femmes et de leur famille, dans certaines communautés les plus démunies du District de Columbia. 

Women’s Collective est dirigé par des femmes qui vivent avec le VIH et offre un environnement sûr et qui ne porte aucun jugement aux femmes, aux filles et aux familles qui vivent avec le VIH ou qui y sont exposées. Son objectif est de répondre aux besoins des femmes qui vivent avec le VIH en réduisant les barrières aux soins et en renforçant leur réseau de soutien. Les activités assurées englobent notamment des groupes de soutien, le dépistage du VIH, l'information et la prévention du VIH, la prise en charge de la maladie et un service d'orientation et de recours. 

Patricia Nalls, fondatrice et directrice exécutive de Women’s Collective, a conduit la visite et a décrit l'impact de cette épidémie sur les femmes du District de Columbia. Selon les données épidémiologiques les plus récentes, au moins 3 % des habitants de ce District vivent avec le VIH.

Elle a expliqué et démontré que les services sociaux et cliniques destinés aux femmes ne sont pas réellement intégrés dans le cadre des services actuels, généralement davantage axés vers les hommes. Les femmes ont une famille, des enfants, et se soucient souvent plus de protéger ces derniers que de se soigner elles-mêmes. Elles ne s'inquiètent pas seulement de la divulgation de leur maladie, mais aussi du financement des médicaments, de leur logement, de leur emploi et, bien évidemment, de leurs enfants. 

Au cours de sa visite, M. Sidibé a rencontré une trentaine de femmes vivant avec le VIH et a discuté de certains défis auxquels elles sont confrontées dans leur vie quotidienne, ainsi que de ce que leur apporte Women’s Collective, à elles-mêmes et à leurs familles.

« La riposte mondiale accapare souvent l'attention, mais le monde n'est composé que d'éléments distincts, dont nous faisons partie », a déclaré l'un des membres. « Les gens croient qu'ici, aux États-Unis, nous disposons de tous les services nécessaires. Or cela n'est clairement pas le cas. »

Michel Sidibé a précisé qu'il était touché par la force et le leadership collectifs de ces femmes et a réaffirmé l'engagement de l'ONUSIDA à placer les femmes au cœur de la riposte mondiale au sida.

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Union autour d'une action commune pour lutter contre le VIH et les maladies non transmissibles

19 septembre 2011

de gauche à droite : le Ministre de la Santé d'Afrique du Sud Dr Aaron Motsoaledi, le directeur général de l'OMS Dr Margaret Chan, le directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé et le coordinateur américain de la lutte mondiale contre le sida Eric Goosby participant à l'événement conjoint de l'ONUSIDA et de l'OMS sur le VIH et les MNT.

À l'occasion de la Réunion de haut niveau des Nations unies sur le sida qui s'est tenue en juin à New York, les Chefs d'État et de gouvernement ont adopté une nouvelle Déclaration politique sur le VIH/sida. Outre l'établissement d'objectifs ambitieux pour élargir la riposte au VIH d'ici 2015, la déclaration incluait également un engagement à collaborer avec des partenaires pour renforcer la défense, la politique et les liens programmatiques entre le VIH et les maladies non transmissibles (MNT).

Les 19 et 20 septembre 2011, les Chefs d'État et de gouvernement se réunissent aux Nations unies à New York pour se pencher sur la prévention et le contrôle des maladies non transmissibles (MNT) dans le monde. La Réunion de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations unies sur la prévention et le contrôle des MNT constituera une opportunité unique de réunir les communautés de MNT et de VIH autour d'une action commune.

« L'optimisation des synergies et de l'intégration est l'un des points centraux de l'ONUSIDA depuis des années », a déclaré le directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé. « Le sida n'est pas une maladie isolée ; c'est un mouvement qui peut être utilisé au bénéfice d'une série de problèmes de santé et de développement. »

Le sida n'est pas une maladie isolée ; c'est un mouvement qui peut être utilisé au bénéfice d'une série de problèmes de santé et de développement

Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA

Les maladies non transmissibles, notamment les maladies cardiovasculaires, cancers, maladies respiratoires chroniques et diabètes, sont la principale cause de décès dans le monde. Plus de 36 millions de personnes meurent chaque année des suites d'une MNT (63 % des décès dans le monde), dont 9 millions de personnes qui meurent trop jeunes, avant l'âge de 60 ans. Plus de 90 % de ces décès prématurés dus aux MNT surviennent dans les pays en développement et auraient largement pu être évités.

L'expérience en matière de lutte contre le VIH et les MNT indique un grand nombre de problèmes en commun, comme l'organisation et la fourniture de services de prévention adéquats, un traitement et des soins chroniques, la lutte contre les facteurs sociaux et environnementaux à l'origine de ces problèmes de santé, et l'atteinte des personnes n'ayant pas accès aux services et des personnes qui sont touchées de façon disproportionnée par ces maladies, particulièrement fréquentes dans les régions de l'Afrique subsaharienne.  

À l'occasion de la Réunion de haut niveau, l'ONUSIDA et l'OMS animeront conjointement un événement le mardi 20 septembre visant à réunir les participants autour d'une action commune pour lutter contre les MNT et le VIH. Le panel inclura le directeur général de l'OMS, le directeur exécutif de l'ONUSIDA, le Ministre de la Santé d'Afrique du Sud, le coordinateur américain de la lutte mondiale contre le sida, l'ambassadeur itinérant pour le contrôle du cancer de l'OMS et un représentant de la société civile.

Les participants discuteront des leçons retenues de l'expérience en matière de riposte aux MNT et au VIH.Ils rechercheront également des moyens d'élargir l'action pour intégrer des programmes de lutte contre le VIH et les MNT, améliorer les systèmes de santé et veiller à ce que les gens qui en ont besoin aient accès aux services.

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Le Congrès des État-Unis organise une nouvelle réunion bipartite pour renforcer la riposte au sida des États-Unis

15 septembre 2011

Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA, à l'ouverture de la Réunion du Congrès sur le VIH/sida sur la colline du Capitole, Washington, DC. 15 septembre 2011.

Le Congrès des États-Unis a organisé une nouvelle réunion bipartite pour renforcer la riposte au sida des États-Unis tant sur leur territoire que dans le reste du monde, et pour préserver leur position de leader mondial de la lutte contre le sida. Le coup d'envoi de la Réunion bipartite du Congrès sur le VIH/sida a été donné à l'occasion d'une cérémonie qui a réuni à Washington DC les trois co-présidents de la réunion et membres du Congrès, Barbara Lee, Trent Franks et Jim McDermott.

Était aussi notamment présent le directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, qui a commenté l'engagement des États-Unis dans la lutte contre le VIH. « Le leadership mondial assuré par les États-Unis ainsi que la générosité du peuple américain ont réussi à provoquer une évolution positive considérable de la riposte à l'épidémie du sida. Cet engagement soutenu sur plus de dix ans malgré les changements d'administration politique a permis de sauver des millions de vies. J'espère réellement que la Réunion du Congrès sur le VIH/sida permettra de maintenir ce rôle essentiel pour façonner l'avenir de la riposte au sida. »

Les États-Unis ont été des acteurs de tout premier plan dans la riposte mondiale au VIH et leur engagement est le plus important au niveau national pour une maladie unique. En 2003, le Président George W. Bush a lancé le Plan d'urgence du Président en matière de lutte contre le sida (PEPFAR), qui a désormais établi des partenariats dans 30 pays du monde entier et a engagé près de 39 milliards de dollars US dans la lutte contre le sida et la tuberculose depuis sa création.

En 2010, le PEPFAR a estimé que son financement et ses programmes avaient permis d'apporter un traitement antirétroviral vital à plus de 3,2 millions d'hommes, de femmes et d'enfants partout dans le monde.

Le leadership mondial assuré par les États-Unis ainsi que la générosité du peuple américain ont réussi à provoquer une évolution positive considérable de la riposte à l'épidémie du sida

Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA

« Nous ne pouvons nous voiler la face et croire que le VIH est sous contrôle, car ce n'est pas le cas », a déclaré Jim McDermott, membre du Congrès et co-président de la Réunion du Congrès sur le VIH/sida. « Malgré les énormes progrès que nous avons réalisés sur plus de 30 ans, nous n'avons toujours pas mis au point de vaccin et le traitement reste hors de portée de beaucoup de gens. Nous devons garder nos objectifs en tête et continuer à progresser : la prévention, le traitement et la découverte d'un vaccin doivent rester nos priorités. »

La réunion regroupe actuellement environ 60 membres et focalisera ses travaux sur certains domaines thématiques comme le soutien du leadership et du financement des États-Unis en matière de lutte contre le VIH, la promotion des avancées scientifiques, le renforcement des programmes nationaux américains et l'expansion du rôle des organisations confessionnelles. Elle offrira également l'opportunité de galvaniser de nouveaux leaderships pour préparer la Conférence internationale de 2012 sur le sida, qui doit avoir lieu à Washington, D.C. en juillet 2012.

Eric Goosby, ambassadeur mondial des États-Unis pour le sida, Jeff Crowley, directeur du Bureau de la politique nationale sur le sida de la Maison Blanche, Michael Gerson du Washington Post, ainsi qu'un certain nombre de militants de la communauté confessionnelle et de la communauté nationale américaine de sensibilisation au sida étaient aussi présents à cette cérémonie d'ouverture.

Press Release

L'ONUSIDA et Xinhua annoncent une nouvelle campagne mondiale sur le VIH dans les médias

Le Président de l'Agence de presse Xinhua Li Congjun et le Directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé signent un mémorandum de coopération stratégique entre Xinhua et l'ONUSIDA. 15 septembre 2011. Genève.
Photo : ONUSIDA

GENÈVE, 15 septembre 2011—Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) et l’Agence de presse Xinhua (Chine Nouvelle) ont annoncé jeudi un projet de lancement d’une campagne mondiale dans les médias lors de la Journée mondiale du sida 2011.

Cette coopération s’inscrit dans le cadre du nouveau partenariat stratégique conclu entre les deux institutions en vue de sensibiliser le public sur l’épidémie de VIH.

Li Congjun, Président de l’agence de presse Xinhua et Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, ont participé à la cérémonie de signature d’un mémorandum de coopération stratégique entre Xinhua et ONUSIDA.

M. Li a signé le mémorandum d’entente lors d’une visite au siège de l’ONUSIDA à Genève tandis que M. Sidibé a participé à la cérémonie par visioconférence depuis Washington.

Les deux organisations mettront à profit leur expérience pour atteindre les objectifs de l'accès universel à la prévention, aux traitements, aux soins et au soutien au VIH. L’ONUSIDA apportera ses connaissances sur l’épidémie en Chine et dans le monde, tandis que Xinhua mobilisera son réseau mondial d’information en vue de sensibiliser aux questions liées au VIH et de solliciter l’appui des pays, de la société civile, des entreprises et d’autres acteurs essentiels de la lutte contre le sida.

Xinhua est l’agence d’information la plus influente de Chine, avec plus de 30 bureaux en province et de 150 bureaux à l’étranger.

« Ce mémorandum d'entente pose des bases solides pour une coopération à long terme entre Xinhua et l’ONUSIDA, » a déclaré M. Li, qui s’est rendu à Genève dans le cadre d’une série de visites de travail en Europe, avant de souligner que « La campagne d’information lancée à l’occasion de la Journée mondiale du sida 2011 constitue en excellent point de départ pour ce partenariat stratégique. »

« Je me réjouis de ce nouveau partenariat avec Xinhua, qui allie la force du réseau mondial d’information de Xinhua et les connaissances approfondies de l’ONUSIDA sur l’épidémie de sida dans le monde, pour insuffler une nouvelle dynamique à la lutte contre le sida, » a indiqué, de son côté, M. Sidibé, ajoutant qu’ « Ensemble, nous pouvons faire de la vision Zéro nouvelle infection, Zéro discrimination, et Zéro décès dû au SIDA une réalité. »

Photo de groupe de la délégation de l'Agence de presse Xinhua, avec le Dr Paul De Lay, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA (au centre) et Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA (à l'écran).
Photo : ONUSIDA

L’objectif « zéro » de l’ONUSIDA a été choisi comme principal thème de la Journée mondiale du sida, pour les cinq prochaines années. Des millions de personnes à travers le monde célèbrent la Journée mondiale du sida, organisée le 1erdécembre, en commémorant les décès liés à l’épidémie et en réaffirmant leur engagement dans la lutte contre le sida.

Ce nouveau mémorandum d'entente entre ONUSIDA et Xinhua a été conclu pour une période initiale de deux ans, se terminant en septembre 2013.

Xinhua a noué des partenariats sur d’importants projets de développement avec plusieurs institutions des Nations Unies, dont le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF), l’Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et le Secrétariat de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC).

L’agence de presse a collaboré l’année dernière avec le PAM, un des organismes coparrainants de l’ONUSIDA, à l’élaboration d’un rapport spécial à l’occasion de la Journée mondiale de l'alimentation. En début d’année, Xinhua a également travaillé sur une exposition de photographies avec l’UNESCO, un autre organisme coparrainant de l’ONUSIDA.


Contact

ONUSIDA Genève
Saya Oka
tel. +41 22 791 1552
okas@unaids.org

Press centre

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7 milliards de personnes - 7 milliards d'actions

14 septembre 2011

La campagne 7 milliards d'actions est conçue pour agir comme un point de ralliement pour une action collective afin d'améliorer la vie des générations actuelles et futures.

D'ici la fin de cette année, il y aura 7 milliards de personnes sur la planète. Afin de marquer cette étape mondiale qui représente autant d'opportunités significatives que de défis, le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) et ses partenaires ont lancé une campagne innovante.

Baptisée 7 milliards d'action, la plateforme est conçue pour promouvoir un monde en bonne santé et durable. Elle rassemble un large éventail d'organismes des Nations Unies, y compris l'ONUSIDA, les gouvernements, les entreprises, les ONG, les académiques, les professionnels des médias, les organisations au niveau local et communautaire ainsi que les individuels. Selon le FNUAP, la campagne agira comme un point de ralliement pour une action collective afin d'améliorer la vie des générations actuelles et futures.

Selon le Dr Babatunde Osotimehin, directeur exécutif du FNUAP, la campagne a pour objectif de réaliser un potentiel inexploité, « Il s'agit d'embrasser la dignité et les droits de l'homme de chaque individu. Nous devons créer les conditions pour chacun d'entre nous afin de pouvoir vivre sur une planète saine, ainsi tous pourront réaliser la totalité de leur potentiel.  Dans un monde de 7 milliards de personnes, nous devons pouvoir compter les uns sur les autres. »

Nous devons créer les conditions pour chacun d'entre nous afin de pouvoir vivre sur une planète saine, ainsi tous pourront réaliser la totalité de leur potentiel. Dans un monde de 7 milliards de personnes, nous devons pouvoir compter les uns sur les autres

Dr Babatunde Osotimehin, directeur exécutif du FNUAP

Le 14 septembre, le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, présidera une discussion interactive pour son lancement officiel. L'événement sera retransmis en direct et les participants du monde entier pourront prendre part à la conversation globale en posant des questions et en faisant des commentaires. Le lancement à proprement parler des activités de la campagne se fera en septembre et en octobre, le point culminant étant le jour J des 7 milliards le 31 octobre.

Il y a un grand nombre de thématiques que les 7 milliards d'actions vont prendre en compte. Celles-ci comprennent : rompre le cycle de la pauvreté et de l'inégalité ; promouvoir l'émancipation des femmes et des jeunes, la santé et les droits sexuels et reproductifs et cibler l'environnement, les populations vieillissantes et l'urbanisation.

« Cette campagne inspirante associe les personnes, les idées et les actions. L'ONUSIDA se réjouit de rejoindre les efforts pour garantir que toutes les voix soient entendues alors que nous atteignons cette importante étape, » déclare Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA.

La lutte contre le VIH est une composante critique de différents thèmes. Une plus grande émancipation des femmes et des filles aura un impact sur l'épidémie du sida. Par exemple, de nombreuses femmes subissent des violences sexistes entravant ainsi fortement leur capacité à se protéger elles-mêmes contre le VIH. Dans ce domaine du droit à une éducation, l'augmentation de l'accès des filles à la scolarisation a été vécue comme un « vaccin social » contre le virus.

Gérer le VIH et les droits sexuels et reproductifs des femmes d'une manière intégrée agit également sur la prestation de service plus forte et plus effective. Là où l'on peut trouver sous « un seul toit » le dépistage du VIH, l'élimination des nouvelles infections au VIH parmi les enfants, l'accès aux préservatifs, à la contraception et une information correction, les femmes ont plus de chance de rester en bonne santé. Le sida est toujours encore la principale cause de décès et de maladie parmi les femmes en âge d'avoir des enfants dans les pays à revenu faible et intermédiaire.

Comment soutenir l'initiative

En termes concrets, le soutien à l'initiative peut se faire de nombreuses manières. Par exemple, ses messages principaux peuvent être intégrés dans le programme de développement des partenaires ; un engagement à la plateforme défendu dans des déclarations et des apparitions publiques ; des contributions financières faites à des niveaux individuels et des entreprises, des projets, les meilleures pratiques et le travail partagés en utilisant les outils en ligne de 7 milliards d'actions comme le site internet mondial, Twitter et Facebook.

D'après la campagne, il est possible non seulement de construire sur le travail des organismes des Nations Unies, des entreprises et des ONG, mais également sur les efforts des individuels : dans un monde de 7 milliards de personnes, des actions progressives peuvent créer des résultats exponentiels.

Pour plus d'information sur comment faire partie de la campagne, consultez :
www.7billionactions.org

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Conscients des besoins des consommatrices de drogues injectables dans le Nord-Est de l'Inde

13 septembre 2011

Une version de cet article a déjà été publiée sur unodc.org

Dans tout le Nord-Est de l'Inde, les femmes affectées par la consommation de drogues trouvent des espaces sécurisés dédiés à leurs besoins particuliers.

Chawngmawii âgée de 22 ans, originaire de l'état de Mizoram dans le Nord-Est de l'Inde, a quitté la maison lorsqu'elle avait 16 ans. En grandissant elle subissait de mauvais traitements, a commencé à vivre dans les rues et s'injecter des drogues. Elle s'est tournée vers le commerce du sexe pour financer sa dépendance à la drogue et a été diagnostiquée positive au VIH en 2008.

Avec l'aide d'une organisation locale, Chawngmawii s'est rendue dans un centre qui travaille avec des personnes consommatrices de drogues, un centre parmi d'autres qui a été mis en place par l'état et qui est soutenu par le Programme national de lutte contre le SIDA. Toutefois, elle dit qu'elle ne se sentait pas la bienvenue car le centre était essentiellement orienté vers des clients masculins.

L'histoire de Chawngmawii est identique à ce que doivent affronter de nombreuses femmes dans le Nord-Est de l'Inde. Malgré la disponibilité de services gratuits pour les personnes consommatrices de drogues par l'intermédiaire d'hôpitaux gouvernementaux et d'organisations non gouvernementales, une part significative de femmes ont fait savoir qu'elles n'ont pas eu accès à un traitement anti-VIH. Le manque de prestataires de services féminins formés dissuade souvent les femmes à demander de l'aide, et les centres de consultation sans RDV sont essentiellement utilisés par les hommes.

L'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), avec l'aide de l'AusAID australien et de l'ONUSIDA, travaille avec le gouvernement indien afin d'améliorer la qualité et la couverture des services de traitement contre la drogue. La consommation de la drogue injectable est la cause principale de l'épidémie au VIH dans le Nord-Est et environ 25% des personnes qui s'injectent de la drogue vivent dans cette région. L'ONUDC, avec l'appui d'un programme des Nations Unies, travaille dans les quatre états de Manipur, Nagaland, Mizoram et Meghalaya, privilégiant notamment la mise en place de services de prévention anti-VIH pour les femmes.

La majorité du personnel impliqué dans l'initiative sont des femmes, mettant à disposition un environnement confortable pour les consommatrices de drogues qui demandent de l'aide. Le projet porte également sur des exigences plus spécifiques aux femmes comme les soins pré et post natal et le soutien parental. L'accès à la thérapie antirétrovirale, le traitement contre les infections sexuellement transmissibles et les services pour le traitement contre la drogue, y compris la thérapie de remplacement des opioïdes sont également disponibles. 

La consommation de drogue dans le Nord-Est est une question urgente et l'élargissement du soutien est un développement crucial et nécessaire

Dr Charles Gilks, Coordonnateur de l'ONUSIDA pour l'Inde

Chawngmawii s'est inscrite au centre de consultation féminin sans RDV à Aizawl, Mizoram, et se rend quotidiennement au centre depuis octobre 2010. « J'y vais et je me repose, je prend un bain et je mange, ce que je ne pourrai jamais faire dans d'autres centres puisqu'il y a trop d'hommes. C'est un lieu sûr et je me sens vraiment comme à la maison ». Avec un médecin femme au centre, Chawngmawii bénéficie de contrôles de santé réguliers et de médicaments gratuits.

Le résultat le plus frappant de l'initiative a été l'acceptation facile parmi les femmes consommatrices de drogues. En six mois le programme a bien été mis en place, reflétant l'expérience de projets similaires de l'ONUDC au Bangladesh et au Népal. En juin de cette année, le projet bénéficié à 242 femmes et 606 partenaires masculins consommateurs de drogues sur quatre sites.

Dr Charles Gilks, Coordonnateur de l'ONUSIDA pour l'Inde, déclare que le projet est une activité opportune et nécessaire. « J'étais vraiment impressionné par le travail innovant fournit par l'équipe sur place. Les femmes que j'ai rencontré semblaient répondre au fait de se trouver dans un lieu qui traitait leurs problèmes spécifiques et qui leur donnait un espace protégé. La consommation de drogue dans le Nord-Est est une question urgente et l'élargissement du soutien est un développement crucial et nécessaire. »

Press Release

Le George W. Bush Institute, le Département d’État américain, la fondation Susan G. Komen for the Cure® et le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida annoncent le lancement d’une nouvelle initiative pour la santé des femmes

Le partenariat Pink Ribbon Red Ribbon (PRRR) développera des activités désespérément nécessaires pour lutter contre le cancer du col de l’utérus et du sein en Afrique subsaharienne.


Le président George W. Bush avec le directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, le jour du lancement de l'initiative de Pink Ribbon Red Ribbon®
Photo : Bush Center

WASHINGTON, D.C., 13 septembre 2011—Le George W. Bush Institute, le Département d’État américain, le Plan présidentiel d’urgence d’aide à la lutte contre le sida des États-Unis (PEPFAR), la fondation Susan G. Komen for the Cure® et le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) vont annoncer aujourd’hui le lancement du Pink Ribbon Red Ribbon®. Ce partenariat innovant est destiné à exploiter les investissements publics et privés engagés dans la santé mondiale pour lutter contre le cancer du col de l’utérus et du sein – deux des principales causes de décès du cancer chez les femmes – en Afrique subsaharienne et en Amérique latine. Le partenariat Pink Ribbon Red Ribbon développera les capacités de dépistage et de traitement du cancer du col de l’utérus et de sein – qui sauvent des vies, et d’éducation à la prise en charge du cancer du sein – en particulier pour les femmes des pays en développement les plus exposées au risque de contracter un cancer du col de l’utérus du fait de leur séropositivité au VIH.

« L’heure est venue d’aller de l’avant en s’appuyant sur les progrès enregistrés au cours des 10 dernières années dans la lutte contre le VIH et le sida » a déclaré le Président George W. Bush. « De nombreuses femmes qui ont recours aux services de prise en charge du sida sont aussi confrontées au problème du cancer. Il ne suffit pas de sauver une femme du sida si c’est pour ensuite la laisser mourir d’une autre maladie que l’on peut tout à fait éviter ».

Le partenariat de lutte contre le cancer du col de l’utérus exploitera la plate-forme et les ressources du PEPFAR – mis en place sous la présidence de George W. Bush et pierre angulaire de l’Initiative mondiale de santé (GHI) du Président Obama – et s’appuiera sur les enseignements tirés de l’élargissement massif de l’accès aux interventions de riposte au VIH opéré ces dernières années. Comme il n’y a pas de lien entre le cancer du sein et le VIH, les fonds du PEPFAR ne seront pas utilisés pour soutenir directement les activités de lutte contre le cancer du sein. Cependant, d’autres partenaires du Pink Ribbon Red Ribbon exploiteront les plates-formes du PEPFAR, en utilisant d’autres sources de financement, pour soutenir le combat contre le cancer du sein.

« Investir dans la santé des femmes est une démarche juste et intelligente. Le Pink Ribbon Red Ribbon sauvera des vies de femmes et aidera par là même des familles et des communautés entières. Par le biais de ce nouveau partenariat, le gouvernement américain a engagé USD 10 millions supplémentaires, ce qui porte l’investissement total du PEPFAR à USD 30 millions sur les 5 prochaines années. Sous le leadership de Mme Clinton, Secrétaire d’État, et de M. Eric Goosby, Ambassadeur et Coordonnateur pour les États-Unis de la lutte mondiale contre le sida, le Département d’État est fier de se rallier à cet partenariat majeur et ambitieux destiné à lutter contre le cancer du col de l’utérus et du sein à travers le monde » a déclaré Mme Melanne Verveer, Ambassadrice itinérante chargée des questions relatives à la condition de la femme à travers le monde.

Les femmes dont le système immunitaire est affaibli par le VIH sont plus susceptibles de développer un cancer du col de l’utérus. Grâce au PEPFAR, il existe déjà des services de dépistage et de traitement pour les femmes dans plus de 250 dispensaires de 11 pays d’Afrique. Par l’intermédiaire du PRRR, le PEPFAR va engager USD 10 millions supplémentaires, ce qui portera son investissement total à USD 30 millions sur les 5 prochaines années et permettra de s’assurer qu’un plus grand nombre de femmes soient dépistées et sauvées.

« Aujourd’hui, la majorité des femmes d’Afrique subsaharienne n’ont pas accès à des services de base essentiels de dépistage et de traitement du cancer du col de l’utérus et du sein, et nous devons agir rapidement pour nous attaquer à cette épidémie qui se développe » a déclaré Mme Nancy G. Brinker, Ambassadrice, fondatrice et CEO de la fondation Susan G. Komen for the Cure. « Le partenariat PRRR s’appuie sur les efforts que nous avons engagés de longue date en Afrique et à travers le monde pour soutenir des modèles innovants qui sauveront des vies grâce à une détection plus précoce du cancer du sein et du col de l’utérus, à un moment où l’on a encore le temps de le traiter ».

Grâce aux premières manifestations d’intérêt, le PRRR table sur des engagements susceptibles de s’élever à USD 75 millions sur 5 ans, montant susceptible d’être augmenté avec l’intégration de nouveaux participants et de services supplémentaires. Les objectifs sont de réduire le nombre de décès liés au cancer du col de l’utérus d’environ 25 % parmi les femmes ayant fait l’objet d’un dépistage et d’un traitement dans le cadre de l’initiative, d’élargir de façon significative l’accès à des programmes de prévention, de dépistage et de traitement du cancer du sein et du col de l’utérus, et de créer des modèles innovants susceptibles d’être développés à grande échelle et utilisés à travers le monde.

Cette initiative entre le secteur public et le secteur privé inclut des engagements initiaux des entreprises fondatrices participantes que sont Merck, Becton Dickinson, QIAGEN, Caris Foundation, Bristol-Myers Squibb, GlaxoSmithKline et IBM.

« Le développement rapide des services de prévention et de traitement du VIH sur les 10 dernières années a permis de sauver des millions de vies » a déclaré M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Unir les efforts de deux programmes de santé vitaux signifie que l’on pourra atteindre un plus grand nombre de femmes à travers le monde et qu’elles bénéficieront d’une prise en charge intégrée et non isolée ».

L’infection à VIH affaiblit le système immunitaire et réduit la capacité du corps à lutter contre les infections, ce qui peut entraîner un cancer du col de l’utérus. Ce cancer est 4-5 fois plus courant chez les femmes vivant avec le VIH que chez les femmes séronégatives.

Il faut développer de toute urgence des solutions innovantes et pérennes pour lutter contre les cancers des femmes dans les pays en développement – où ces maladies sont souvent négligées et associées à une stigmatisation qui dissuade les femmes d’accéder à des programmes de prévention, de soins et de traitement qui sauvent des vies. Il est possible, en exploitant les investissements significatifs engagés dans les programmes de prévention, de soins et de traitement du VIH, d’intégrer des méthodes de prévention, de dépistage et de test simples et présentant un bon rapport coût-efficacité, et de réduire de façon considérable la mortalité et les diagnostics tardifs du cancer du col de l’utérus, et ce, tout en continuant à élargir l’accès à une éducation à la prise en charge du cancer du sein.

ONUSIDA

L’ONUSIDA, Programme commun des Nations Unies sur le VIH et le sida, est un partenariat innovant des Nations Unies qui guide et mobilise le monde en vue de mettre en place un accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en matière de VIH. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org.

George W. Bush Institute

Le George W. Bush Institute s’est donné pour mission d’améliorer la condition humaine via la liberté humaine, la réforme de l’éducation, la santé mondiale et la croissance économique. Dans le cadre de tous ses programmes, le Bush Institute intègre des initiatives qui visent à émanciper les femmes et à soutenir l’action sociale en tant que catalyseur éprouvé du changement. Le Bush Institute est le bras du George W. Bush Presidential Center qui développe des politiques innovantes. Basé sur le campus de la SMU à Dallas, le centre promeut la bibliothèque présidentielle. Plus d’informations sur le site www.bushcenter.com.

PEPFAR

Le Plan présidentiel d’urgence d’aide à la lutte contre le sida des États-Unis (PEPFAR) est l’initiative engagée par les pouvoirs publics américains pour aider à sauver les vies de ceux qui souffrent du VIH/sida à travers le monde. Cet engagement historique est le plus important jamais pris par un pays pour riposter contre une seule et même maladie au niveau international, et les investissements du PEPFAR contribuent aussi à atténuer les souffrances liées à d’autres maladies affectant la santé dans le monde. Le PEPFAR est dynamisé par la responsabilité que partagent les pays donateurs et partenaires et d’autres d’investir intelligemment pour sauver des vies. Plus d’informations sur le PEPFAR sur les pages www.PEPFAR.gov, http://twitter.com/uspepfar, ou www.facebook.com/PEPFAR.

Susan G. Komen for the Cure

Nancy G. Brinker a fait la promesse à sa sœur Susan G. Komen, alors que celle-ci était mourante, de faire tout ce qui serait en son pouvoir pour éradiquer définitivement le cancer du sein. En 1982, cette promesse s’est matérialisée par la création de la fondation Susan G. Komen for the Cure et le lancement du mouvement mondial contre le cancer du sein. Aujourd’hui, le Komen for the Cure est le plus grand réseau populaire mondial de femmes ayant survécu au cancer du sein et de militantes luttant pour sauver leur vie, donner des moyens aux gens, garantir des soins de qualité pour tous et dynamiser la science afin qu’elle découvre des remèdes. Grâce à des événements tels que la « Komen Race for the Cure » et le « Komen 3-Day for the Cure », nous avons pu investir plus de USD 1,9 milliard pour accomplir notre promesse – devenir la plus importante source de financement à but non lucratif dédiée à la lutte contre le cancer du sein au niveau mondial. Plus d’informations sur la fondation Susan G. Komen for the Cure, la santé ou le cancer du sein sur le site komen.org ou en appelant le 1-877 GO KOMEN.


Contact

ONUSIDA Genève
Sophie Barton-Knott
tel. +41 79 514 6896 / +41 22 791 1697
bartonknotts@unaids.org
Bush Institute
Hannah Abney
tel. +1 202 271 3456
habney@bushcenter.com
PEPFAR
Alyzza Dill
tel. +1 202 663 2708
DillAA@state.gov
Susan G. Komen for the Cure
Alyssa Goldfarb
tel. +1 202-729-4077
alyssa.goldfarb@ogilvy.com

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