
Feature Story
Répondre aux besoins des femmes qui vivent avec le VIH à Washington DC
19 septembre 2011
19 septembre 2011 19 septembre 2011
Le directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé a rencontré une trentaine de femmes vivant avec le VIH au cours de sa visite à Women’s Collective, organisation à but non lucratif qui fournit des services anti-VIH aux femmes et à leur famille. 16 septembre 2011.
Photo : ONUSIDA/ B.Smialowski
Au cours d'une visite officielle à Washington DC, le directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, s'est rendu tout spécialement dans les locaux de Women’s Collective, organisation à but non lucratif qui assure la prévention, le dépistage et le traitement du VIH, ainsi que le soutien des femmes et de leur famille, dans certaines communautés les plus démunies du District de Columbia.
Women’s Collective est dirigé par des femmes qui vivent avec le VIH et offre un environnement sûr et qui ne porte aucun jugement aux femmes, aux filles et aux familles qui vivent avec le VIH ou qui y sont exposées. Son objectif est de répondre aux besoins des femmes qui vivent avec le VIH en réduisant les barrières aux soins et en renforçant leur réseau de soutien. Les activités assurées englobent notamment des groupes de soutien, le dépistage du VIH, l'information et la prévention du VIH, la prise en charge de la maladie et un service d'orientation et de recours.
Patricia Nalls, fondatrice et directrice exécutive de Women’s Collective, a conduit la visite et a décrit l'impact de cette épidémie sur les femmes du District de Columbia. Selon les données épidémiologiques les plus récentes, au moins 3 % des habitants de ce District vivent avec le VIH.
Elle a expliqué et démontré que les services sociaux et cliniques destinés aux femmes ne sont pas réellement intégrés dans le cadre des services actuels, généralement davantage axés vers les hommes. Les femmes ont une famille, des enfants, et se soucient souvent plus de protéger ces derniers que de se soigner elles-mêmes. Elles ne s'inquiètent pas seulement de la divulgation de leur maladie, mais aussi du financement des médicaments, de leur logement, de leur emploi et, bien évidemment, de leurs enfants.
Au cours de sa visite, M. Sidibé a rencontré une trentaine de femmes vivant avec le VIH et a discuté de certains défis auxquels elles sont confrontées dans leur vie quotidienne, ainsi que de ce que leur apporte Women’s Collective, à elles-mêmes et à leurs familles.
« La riposte mondiale accapare souvent l'attention, mais le monde n'est composé que d'éléments distincts, dont nous faisons partie », a déclaré l'un des membres. « Les gens croient qu'ici, aux États-Unis, nous disposons de tous les services nécessaires. Or cela n'est clairement pas le cas. »
Michel Sidibé a précisé qu'il était touché par la force et le leadership collectifs de ces femmes et a réaffirmé l'engagement de l'ONUSIDA à placer les femmes au cœur de la riposte mondiale au sida.
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- Collectif des femmes (en anglais)

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Union autour d'une action commune pour lutter contre le VIH et les maladies non transmissibles
19 septembre 2011
19 septembre 2011 19 septembre 2011
de gauche à droite : le Ministre de la Santé d'Afrique du Sud Dr Aaron Motsoaledi, le directeur général de l'OMS Dr Margaret Chan, le directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé et le coordinateur américain de la lutte mondiale contre le sida Eric Goosby participant à l'événement conjoint de l'ONUSIDA et de l'OMS sur le VIH et les MNT.
À l'occasion de la Réunion de haut niveau des Nations unies sur le sida qui s'est tenue en juin à New York, les Chefs d'État et de gouvernement ont adopté une nouvelle Déclaration politique sur le VIH/sida. Outre l'établissement d'objectifs ambitieux pour élargir la riposte au VIH d'ici 2015, la déclaration incluait également un engagement à collaborer avec des partenaires pour renforcer la défense, la politique et les liens programmatiques entre le VIH et les maladies non transmissibles (MNT).
Les 19 et 20 septembre 2011, les Chefs d'État et de gouvernement se réunissent aux Nations unies à New York pour se pencher sur la prévention et le contrôle des maladies non transmissibles (MNT) dans le monde. La Réunion de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations unies sur la prévention et le contrôle des MNT constituera une opportunité unique de réunir les communautés de MNT et de VIH autour d'une action commune.
« L'optimisation des synergies et de l'intégration est l'un des points centraux de l'ONUSIDA depuis des années », a déclaré le directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé. « Le sida n'est pas une maladie isolée ; c'est un mouvement qui peut être utilisé au bénéfice d'une série de problèmes de santé et de développement. »
Le sida n'est pas une maladie isolée ; c'est un mouvement qui peut être utilisé au bénéfice d'une série de problèmes de santé et de développement
Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA
Les maladies non transmissibles, notamment les maladies cardiovasculaires, cancers, maladies respiratoires chroniques et diabètes, sont la principale cause de décès dans le monde. Plus de 36 millions de personnes meurent chaque année des suites d'une MNT (63 % des décès dans le monde), dont 9 millions de personnes qui meurent trop jeunes, avant l'âge de 60 ans. Plus de 90 % de ces décès prématurés dus aux MNT surviennent dans les pays en développement et auraient largement pu être évités.
L'expérience en matière de lutte contre le VIH et les MNT indique un grand nombre de problèmes en commun, comme l'organisation et la fourniture de services de prévention adéquats, un traitement et des soins chroniques, la lutte contre les facteurs sociaux et environnementaux à l'origine de ces problèmes de santé, et l'atteinte des personnes n'ayant pas accès aux services et des personnes qui sont touchées de façon disproportionnée par ces maladies, particulièrement fréquentes dans les régions de l'Afrique subsaharienne.
À l'occasion de la Réunion de haut niveau, l'ONUSIDA et l'OMS animeront conjointement un événement le mardi 20 septembre visant à réunir les participants autour d'une action commune pour lutter contre les MNT et le VIH. Le panel inclura le directeur général de l'OMS, le directeur exécutif de l'ONUSIDA, le Ministre de la Santé d'Afrique du Sud, le coordinateur américain de la lutte mondiale contre le sida, l'ambassadeur itinérant pour le contrôle du cancer de l'OMS et un représentant de la société civile.
Les participants discuteront des leçons retenues de l'expérience en matière de riposte aux MNT et au VIH.Ils rechercheront également des moyens d'élargir l'action pour intégrer des programmes de lutte contre le VIH et les MNT, améliorer les systèmes de santé et veiller à ce que les gens qui en ont besoin aient accès aux services.
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- Union pour lutter contre les MNT et le VIH (prospectus de l'événement, en anglais)
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Le Congrès des État-Unis organise une nouvelle réunion bipartite pour renforcer la riposte au sida des États-Unis
15 septembre 2011
15 septembre 2011 15 septembre 2011
Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA, à l'ouverture de la Réunion du Congrès sur le VIH/sida sur la colline du Capitole, Washington, DC. 15 septembre 2011.
Le Congrès des États-Unis a organisé une nouvelle réunion bipartite pour renforcer la riposte au sida des États-Unis tant sur leur territoire que dans le reste du monde, et pour préserver leur position de leader mondial de la lutte contre le sida. Le coup d'envoi de la Réunion bipartite du Congrès sur le VIH/sida a été donné à l'occasion d'une cérémonie qui a réuni à Washington DC les trois co-présidents de la réunion et membres du Congrès, Barbara Lee, Trent Franks et Jim McDermott.
Était aussi notamment présent le directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, qui a commenté l'engagement des États-Unis dans la lutte contre le VIH. « Le leadership mondial assuré par les États-Unis ainsi que la générosité du peuple américain ont réussi à provoquer une évolution positive considérable de la riposte à l'épidémie du sida. Cet engagement soutenu sur plus de dix ans malgré les changements d'administration politique a permis de sauver des millions de vies. J'espère réellement que la Réunion du Congrès sur le VIH/sida permettra de maintenir ce rôle essentiel pour façonner l'avenir de la riposte au sida. »
Les États-Unis ont été des acteurs de tout premier plan dans la riposte mondiale au VIH et leur engagement est le plus important au niveau national pour une maladie unique. En 2003, le Président George W. Bush a lancé le Plan d'urgence du Président en matière de lutte contre le sida (PEPFAR), qui a désormais établi des partenariats dans 30 pays du monde entier et a engagé près de 39 milliards de dollars US dans la lutte contre le sida et la tuberculose depuis sa création.
En 2010, le PEPFAR a estimé que son financement et ses programmes avaient permis d'apporter un traitement antirétroviral vital à plus de 3,2 millions d'hommes, de femmes et d'enfants partout dans le monde.
Le leadership mondial assuré par les États-Unis ainsi que la générosité du peuple américain ont réussi à provoquer une évolution positive considérable de la riposte à l'épidémie du sida
Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA
« Nous ne pouvons nous voiler la face et croire que le VIH est sous contrôle, car ce n'est pas le cas », a déclaré Jim McDermott, membre du Congrès et co-président de la Réunion du Congrès sur le VIH/sida. « Malgré les énormes progrès que nous avons réalisés sur plus de 30 ans, nous n'avons toujours pas mis au point de vaccin et le traitement reste hors de portée de beaucoup de gens. Nous devons garder nos objectifs en tête et continuer à progresser : la prévention, le traitement et la découverte d'un vaccin doivent rester nos priorités. »
La réunion regroupe actuellement environ 60 membres et focalisera ses travaux sur certains domaines thématiques comme le soutien du leadership et du financement des États-Unis en matière de lutte contre le VIH, la promotion des avancées scientifiques, le renforcement des programmes nationaux américains et l'expansion du rôle des organisations confessionnelles. Elle offrira également l'opportunité de galvaniser de nouveaux leaderships pour préparer la Conférence internationale de 2012 sur le sida, qui doit avoir lieu à Washington, D.C. en juillet 2012.
Eric Goosby, ambassadeur mondial des États-Unis pour le sida, Jeff Crowley, directeur du Bureau de la politique nationale sur le sida de la Maison Blanche, Michael Gerson du Washington Post, ainsi qu'un certain nombre de militants de la communauté confessionnelle et de la communauté nationale américaine de sensibilisation au sida étaient aussi présents à cette cérémonie d'ouverture.
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Press Release
L'ONUSIDA et Xinhua annoncent une nouvelle campagne mondiale sur le VIH dans les médias
15 septembre 2011 15 septembre 2011
Le Président de l'Agence de presse Xinhua Li Congjun et le Directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé signent un mémorandum de coopération stratégique entre Xinhua et l'ONUSIDA. 15 septembre 2011. Genève.
Photo : ONUSIDA
GENÈVE, 15 septembre 2011—Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) et l’Agence de presse Xinhua (Chine Nouvelle) ont annoncé jeudi un projet de lancement d’une campagne mondiale dans les médias lors de la Journée mondiale du sida 2011.
Cette coopération s’inscrit dans le cadre du nouveau partenariat stratégique conclu entre les deux institutions en vue de sensibiliser le public sur l’épidémie de VIH.
Li Congjun, Président de l’agence de presse Xinhua et Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, ont participé à la cérémonie de signature d’un mémorandum de coopération stratégique entre Xinhua et ONUSIDA.
M. Li a signé le mémorandum d’entente lors d’une visite au siège de l’ONUSIDA à Genève tandis que M. Sidibé a participé à la cérémonie par visioconférence depuis Washington.
Les deux organisations mettront à profit leur expérience pour atteindre les objectifs de l'accès universel à la prévention, aux traitements, aux soins et au soutien au VIH. L’ONUSIDA apportera ses connaissances sur l’épidémie en Chine et dans le monde, tandis que Xinhua mobilisera son réseau mondial d’information en vue de sensibiliser aux questions liées au VIH et de solliciter l’appui des pays, de la société civile, des entreprises et d’autres acteurs essentiels de la lutte contre le sida.
Xinhua est l’agence d’information la plus influente de Chine, avec plus de 30 bureaux en province et de 150 bureaux à l’étranger.
« Ce mémorandum d'entente pose des bases solides pour une coopération à long terme entre Xinhua et l’ONUSIDA, » a déclaré M. Li, qui s’est rendu à Genève dans le cadre d’une série de visites de travail en Europe, avant de souligner que « La campagne d’information lancée à l’occasion de la Journée mondiale du sida 2011 constitue en excellent point de départ pour ce partenariat stratégique. »
« Je me réjouis de ce nouveau partenariat avec Xinhua, qui allie la force du réseau mondial d’information de Xinhua et les connaissances approfondies de l’ONUSIDA sur l’épidémie de sida dans le monde, pour insuffler une nouvelle dynamique à la lutte contre le sida, » a indiqué, de son côté, M. Sidibé, ajoutant qu’ « Ensemble, nous pouvons faire de la vision Zéro nouvelle infection, Zéro discrimination, et Zéro décès dû au SIDA une réalité. »

Photo de groupe de la délégation de l'Agence de presse Xinhua, avec le Dr Paul De Lay, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA (au centre) et Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA (à l'écran).
Photo : ONUSIDA
L’objectif « zéro » de l’ONUSIDA a été choisi comme principal thème de la Journée mondiale du sida, pour les cinq prochaines années. Des millions de personnes à travers le monde célèbrent la Journée mondiale du sida, organisée le 1erdécembre, en commémorant les décès liés à l’épidémie et en réaffirmant leur engagement dans la lutte contre le sida.
Ce nouveau mémorandum d'entente entre ONUSIDA et Xinhua a été conclu pour une période initiale de deux ans, se terminant en septembre 2013.
Xinhua a noué des partenariats sur d’importants projets de développement avec plusieurs institutions des Nations Unies, dont le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF), l’Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et le Secrétariat de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC).
L’agence de presse a collaboré l’année dernière avec le PAM, un des organismes coparrainants de l’ONUSIDA, à l’élaboration d’un rapport spécial à l’occasion de la Journée mondiale de l'alimentation. En début d’année, Xinhua a également travaillé sur une exposition de photographies avec l’UNESCO, un autre organisme coparrainant de l’ONUSIDA.
Press centre
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7 milliards de personnes - 7 milliards d'actions
14 septembre 2011
14 septembre 2011 14 septembre 2011
La campagne 7 milliards d'actions est conçue pour agir comme un point de ralliement pour une action collective afin d'améliorer la vie des générations actuelles et futures.
D'ici la fin de cette année, il y aura 7 milliards de personnes sur la planète. Afin de marquer cette étape mondiale qui représente autant d'opportunités significatives que de défis, le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) et ses partenaires ont lancé une campagne innovante.
Baptisée 7 milliards d'action, la plateforme est conçue pour promouvoir un monde en bonne santé et durable. Elle rassemble un large éventail d'organismes des Nations Unies, y compris l'ONUSIDA, les gouvernements, les entreprises, les ONG, les académiques, les professionnels des médias, les organisations au niveau local et communautaire ainsi que les individuels. Selon le FNUAP, la campagne agira comme un point de ralliement pour une action collective afin d'améliorer la vie des générations actuelles et futures.
Selon le Dr Babatunde Osotimehin, directeur exécutif du FNUAP, la campagne a pour objectif de réaliser un potentiel inexploité, « Il s'agit d'embrasser la dignité et les droits de l'homme de chaque individu. Nous devons créer les conditions pour chacun d'entre nous afin de pouvoir vivre sur une planète saine, ainsi tous pourront réaliser la totalité de leur potentiel. Dans un monde de 7 milliards de personnes, nous devons pouvoir compter les uns sur les autres. »
Nous devons créer les conditions pour chacun d'entre nous afin de pouvoir vivre sur une planète saine, ainsi tous pourront réaliser la totalité de leur potentiel. Dans un monde de 7 milliards de personnes, nous devons pouvoir compter les uns sur les autres
Dr Babatunde Osotimehin, directeur exécutif du FNUAP
Le 14 septembre, le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, présidera une discussion interactive pour son lancement officiel. L'événement sera retransmis en direct et les participants du monde entier pourront prendre part à la conversation globale en posant des questions et en faisant des commentaires. Le lancement à proprement parler des activités de la campagne se fera en septembre et en octobre, le point culminant étant le jour J des 7 milliards le 31 octobre.
Il y a un grand nombre de thématiques que les 7 milliards d'actions vont prendre en compte. Celles-ci comprennent : rompre le cycle de la pauvreté et de l'inégalité ; promouvoir l'émancipation des femmes et des jeunes, la santé et les droits sexuels et reproductifs et cibler l'environnement, les populations vieillissantes et l'urbanisation.
« Cette campagne inspirante associe les personnes, les idées et les actions. L'ONUSIDA se réjouit de rejoindre les efforts pour garantir que toutes les voix soient entendues alors que nous atteignons cette importante étape, » déclare Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA.
La lutte contre le VIH est une composante critique de différents thèmes. Une plus grande émancipation des femmes et des filles aura un impact sur l'épidémie du sida. Par exemple, de nombreuses femmes subissent des violences sexistes entravant ainsi fortement leur capacité à se protéger elles-mêmes contre le VIH. Dans ce domaine du droit à une éducation, l'augmentation de l'accès des filles à la scolarisation a été vécue comme un « vaccin social » contre le virus.
Gérer le VIH et les droits sexuels et reproductifs des femmes d'une manière intégrée agit également sur la prestation de service plus forte et plus effective. Là où l'on peut trouver sous « un seul toit » le dépistage du VIH, l'élimination des nouvelles infections au VIH parmi les enfants, l'accès aux préservatifs, à la contraception et une information correction, les femmes ont plus de chance de rester en bonne santé. Le sida est toujours encore la principale cause de décès et de maladie parmi les femmes en âge d'avoir des enfants dans les pays à revenu faible et intermédiaire.
Comment soutenir l'initiative
En termes concrets, le soutien à l'initiative peut se faire de nombreuses manières. Par exemple, ses messages principaux peuvent être intégrés dans le programme de développement des partenaires ; un engagement à la plateforme défendu dans des déclarations et des apparitions publiques ; des contributions financières faites à des niveaux individuels et des entreprises, des projets, les meilleures pratiques et le travail partagés en utilisant les outils en ligne de 7 milliards d'actions comme le site internet mondial, Twitter et Facebook.
D'après la campagne, il est possible non seulement de construire sur le travail des organismes des Nations Unies, des entreprises et des ONG, mais également sur les efforts des individuels : dans un monde de 7 milliards de personnes, des actions progressives peuvent créer des résultats exponentiels.
Pour plus d'information sur comment faire partie de la campagne, consultez :
www.7billionactions.org
Liens externes
Liens externes
- FNUAP (en anglais)
- 7 milliards d'actions (en anglais)
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Conscients des besoins des consommatrices de drogues injectables dans le Nord-Est de l'Inde
13 septembre 2011
13 septembre 2011 13 septembre 2011Une version de cet article a déjà été publiée sur unodc.org

Dans tout le Nord-Est de l'Inde, les femmes affectées par la consommation de drogues trouvent des espaces sécurisés dédiés à leurs besoins particuliers.
Chawngmawii âgée de 22 ans, originaire de l'état de Mizoram dans le Nord-Est de l'Inde, a quitté la maison lorsqu'elle avait 16 ans. En grandissant elle subissait de mauvais traitements, a commencé à vivre dans les rues et s'injecter des drogues. Elle s'est tournée vers le commerce du sexe pour financer sa dépendance à la drogue et a été diagnostiquée positive au VIH en 2008.
Avec l'aide d'une organisation locale, Chawngmawii s'est rendue dans un centre qui travaille avec des personnes consommatrices de drogues, un centre parmi d'autres qui a été mis en place par l'état et qui est soutenu par le Programme national de lutte contre le SIDA. Toutefois, elle dit qu'elle ne se sentait pas la bienvenue car le centre était essentiellement orienté vers des clients masculins.
L'histoire de Chawngmawii est identique à ce que doivent affronter de nombreuses femmes dans le Nord-Est de l'Inde. Malgré la disponibilité de services gratuits pour les personnes consommatrices de drogues par l'intermédiaire d'hôpitaux gouvernementaux et d'organisations non gouvernementales, une part significative de femmes ont fait savoir qu'elles n'ont pas eu accès à un traitement anti-VIH. Le manque de prestataires de services féminins formés dissuade souvent les femmes à demander de l'aide, et les centres de consultation sans RDV sont essentiellement utilisés par les hommes.
L'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), avec l'aide de l'AusAID australien et de l'ONUSIDA, travaille avec le gouvernement indien afin d'améliorer la qualité et la couverture des services de traitement contre la drogue. La consommation de la drogue injectable est la cause principale de l'épidémie au VIH dans le Nord-Est et environ 25% des personnes qui s'injectent de la drogue vivent dans cette région. L'ONUDC, avec l'appui d'un programme des Nations Unies, travaille dans les quatre états de Manipur, Nagaland, Mizoram et Meghalaya, privilégiant notamment la mise en place de services de prévention anti-VIH pour les femmes.
La majorité du personnel impliqué dans l'initiative sont des femmes, mettant à disposition un environnement confortable pour les consommatrices de drogues qui demandent de l'aide. Le projet porte également sur des exigences plus spécifiques aux femmes comme les soins pré et post natal et le soutien parental. L'accès à la thérapie antirétrovirale, le traitement contre les infections sexuellement transmissibles et les services pour le traitement contre la drogue, y compris la thérapie de remplacement des opioïdes sont également disponibles.
La consommation de drogue dans le Nord-Est est une question urgente et l'élargissement du soutien est un développement crucial et nécessaire
Dr Charles Gilks, Coordonnateur de l'ONUSIDA pour l'Inde
Chawngmawii s'est inscrite au centre de consultation féminin sans RDV à Aizawl, Mizoram, et se rend quotidiennement au centre depuis octobre 2010. « J'y vais et je me repose, je prend un bain et je mange, ce que je ne pourrai jamais faire dans d'autres centres puisqu'il y a trop d'hommes. C'est un lieu sûr et je me sens vraiment comme à la maison ». Avec un médecin femme au centre, Chawngmawii bénéficie de contrôles de santé réguliers et de médicaments gratuits.
Le résultat le plus frappant de l'initiative a été l'acceptation facile parmi les femmes consommatrices de drogues. En six mois le programme a bien été mis en place, reflétant l'expérience de projets similaires de l'ONUDC au Bangladesh et au Népal. En juin de cette année, le projet bénéficié à 242 femmes et 606 partenaires masculins consommateurs de drogues sur quatre sites.
Dr Charles Gilks, Coordonnateur de l'ONUSIDA pour l'Inde, déclare que le projet est une activité opportune et nécessaire. « J'étais vraiment impressionné par le travail innovant fournit par l'équipe sur place. Les femmes que j'ai rencontré semblaient répondre au fait de se trouver dans un lieu qui traitait leurs problèmes spécifiques et qui leur donnait un espace protégé. La consommation de drogue dans le Nord-Est est une question urgente et l'élargissement du soutien est un développement crucial et nécessaire. »
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Press Release
Le George W. Bush Institute, le Département d’État américain, la fondation Susan G. Komen for the Cure® et le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida annoncent le lancement d’une nouvelle initiative pour la santé des femmes
14 septembre 2011 14 septembre 2011Le partenariat Pink Ribbon Red Ribbon (PRRR) développera des activités désespérément nécessaires pour lutter contre le cancer du col de l’utérus et du sein en Afrique subsaharienne.

Le président George W. Bush avec le directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, le jour du lancement de l'initiative de Pink Ribbon Red Ribbon®
Photo : Bush Center
WASHINGTON, D.C., 13 septembre 2011—Le George W. Bush Institute, le Département d’État américain, le Plan présidentiel d’urgence d’aide à la lutte contre le sida des États-Unis (PEPFAR), la fondation Susan G. Komen for the Cure® et le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) vont annoncer aujourd’hui le lancement du Pink Ribbon Red Ribbon®. Ce partenariat innovant est destiné à exploiter les investissements publics et privés engagés dans la santé mondiale pour lutter contre le cancer du col de l’utérus et du sein – deux des principales causes de décès du cancer chez les femmes – en Afrique subsaharienne et en Amérique latine. Le partenariat Pink Ribbon Red Ribbon développera les capacités de dépistage et de traitement du cancer du col de l’utérus et de sein – qui sauvent des vies, et d’éducation à la prise en charge du cancer du sein – en particulier pour les femmes des pays en développement les plus exposées au risque de contracter un cancer du col de l’utérus du fait de leur séropositivité au VIH.
« L’heure est venue d’aller de l’avant en s’appuyant sur les progrès enregistrés au cours des 10 dernières années dans la lutte contre le VIH et le sida » a déclaré le Président George W. Bush. « De nombreuses femmes qui ont recours aux services de prise en charge du sida sont aussi confrontées au problème du cancer. Il ne suffit pas de sauver une femme du sida si c’est pour ensuite la laisser mourir d’une autre maladie que l’on peut tout à fait éviter ».
Le partenariat de lutte contre le cancer du col de l’utérus exploitera la plate-forme et les ressources du PEPFAR – mis en place sous la présidence de George W. Bush et pierre angulaire de l’Initiative mondiale de santé (GHI) du Président Obama – et s’appuiera sur les enseignements tirés de l’élargissement massif de l’accès aux interventions de riposte au VIH opéré ces dernières années. Comme il n’y a pas de lien entre le cancer du sein et le VIH, les fonds du PEPFAR ne seront pas utilisés pour soutenir directement les activités de lutte contre le cancer du sein. Cependant, d’autres partenaires du Pink Ribbon Red Ribbon exploiteront les plates-formes du PEPFAR, en utilisant d’autres sources de financement, pour soutenir le combat contre le cancer du sein.
« Investir dans la santé des femmes est une démarche juste et intelligente. Le Pink Ribbon Red Ribbon sauvera des vies de femmes et aidera par là même des familles et des communautés entières. Par le biais de ce nouveau partenariat, le gouvernement américain a engagé USD 10 millions supplémentaires, ce qui porte l’investissement total du PEPFAR à USD 30 millions sur les 5 prochaines années. Sous le leadership de Mme Clinton, Secrétaire d’État, et de M. Eric Goosby, Ambassadeur et Coordonnateur pour les États-Unis de la lutte mondiale contre le sida, le Département d’État est fier de se rallier à cet partenariat majeur et ambitieux destiné à lutter contre le cancer du col de l’utérus et du sein à travers le monde » a déclaré Mme Melanne Verveer, Ambassadrice itinérante chargée des questions relatives à la condition de la femme à travers le monde.
Les femmes dont le système immunitaire est affaibli par le VIH sont plus susceptibles de développer un cancer du col de l’utérus. Grâce au PEPFAR, il existe déjà des services de dépistage et de traitement pour les femmes dans plus de 250 dispensaires de 11 pays d’Afrique. Par l’intermédiaire du PRRR, le PEPFAR va engager USD 10 millions supplémentaires, ce qui portera son investissement total à USD 30 millions sur les 5 prochaines années et permettra de s’assurer qu’un plus grand nombre de femmes soient dépistées et sauvées.
« Aujourd’hui, la majorité des femmes d’Afrique subsaharienne n’ont pas accès à des services de base essentiels de dépistage et de traitement du cancer du col de l’utérus et du sein, et nous devons agir rapidement pour nous attaquer à cette épidémie qui se développe » a déclaré Mme Nancy G. Brinker, Ambassadrice, fondatrice et CEO de la fondation Susan G. Komen for the Cure. « Le partenariat PRRR s’appuie sur les efforts que nous avons engagés de longue date en Afrique et à travers le monde pour soutenir des modèles innovants qui sauveront des vies grâce à une détection plus précoce du cancer du sein et du col de l’utérus, à un moment où l’on a encore le temps de le traiter ».
Grâce aux premières manifestations d’intérêt, le PRRR table sur des engagements susceptibles de s’élever à USD 75 millions sur 5 ans, montant susceptible d’être augmenté avec l’intégration de nouveaux participants et de services supplémentaires. Les objectifs sont de réduire le nombre de décès liés au cancer du col de l’utérus d’environ 25 % parmi les femmes ayant fait l’objet d’un dépistage et d’un traitement dans le cadre de l’initiative, d’élargir de façon significative l’accès à des programmes de prévention, de dépistage et de traitement du cancer du sein et du col de l’utérus, et de créer des modèles innovants susceptibles d’être développés à grande échelle et utilisés à travers le monde.
Cette initiative entre le secteur public et le secteur privé inclut des engagements initiaux des entreprises fondatrices participantes que sont Merck, Becton Dickinson, QIAGEN, Caris Foundation, Bristol-Myers Squibb, GlaxoSmithKline et IBM.
« Le développement rapide des services de prévention et de traitement du VIH sur les 10 dernières années a permis de sauver des millions de vies » a déclaré M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Unir les efforts de deux programmes de santé vitaux signifie que l’on pourra atteindre un plus grand nombre de femmes à travers le monde et qu’elles bénéficieront d’une prise en charge intégrée et non isolée ».
L’infection à VIH affaiblit le système immunitaire et réduit la capacité du corps à lutter contre les infections, ce qui peut entraîner un cancer du col de l’utérus. Ce cancer est 4-5 fois plus courant chez les femmes vivant avec le VIH que chez les femmes séronégatives.
Il faut développer de toute urgence des solutions innovantes et pérennes pour lutter contre les cancers des femmes dans les pays en développement – où ces maladies sont souvent négligées et associées à une stigmatisation qui dissuade les femmes d’accéder à des programmes de prévention, de soins et de traitement qui sauvent des vies. Il est possible, en exploitant les investissements significatifs engagés dans les programmes de prévention, de soins et de traitement du VIH, d’intégrer des méthodes de prévention, de dépistage et de test simples et présentant un bon rapport coût-efficacité, et de réduire de façon considérable la mortalité et les diagnostics tardifs du cancer du col de l’utérus, et ce, tout en continuant à élargir l’accès à une éducation à la prise en charge du cancer du sein.
ONUSIDA
L’ONUSIDA, Programme commun des Nations Unies sur le VIH et le sida, est un partenariat innovant des Nations Unies qui guide et mobilise le monde en vue de mettre en place un accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en matière de VIH. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org.
George W. Bush Institute
Le George W. Bush Institute s’est donné pour mission d’améliorer la condition humaine via la liberté humaine, la réforme de l’éducation, la santé mondiale et la croissance économique. Dans le cadre de tous ses programmes, le Bush Institute intègre des initiatives qui visent à émanciper les femmes et à soutenir l’action sociale en tant que catalyseur éprouvé du changement. Le Bush Institute est le bras du George W. Bush Presidential Center qui développe des politiques innovantes. Basé sur le campus de la SMU à Dallas, le centre promeut la bibliothèque présidentielle. Plus d’informations sur le site www.bushcenter.com.
PEPFAR
Le Plan présidentiel d’urgence d’aide à la lutte contre le sida des États-Unis (PEPFAR) est l’initiative engagée par les pouvoirs publics américains pour aider à sauver les vies de ceux qui souffrent du VIH/sida à travers le monde. Cet engagement historique est le plus important jamais pris par un pays pour riposter contre une seule et même maladie au niveau international, et les investissements du PEPFAR contribuent aussi à atténuer les souffrances liées à d’autres maladies affectant la santé dans le monde. Le PEPFAR est dynamisé par la responsabilité que partagent les pays donateurs et partenaires et d’autres d’investir intelligemment pour sauver des vies. Plus d’informations sur le PEPFAR sur les pages www.PEPFAR.gov, http://twitter.com/uspepfar, ou www.facebook.com/PEPFAR.
Susan G. Komen for the Cure
Nancy G. Brinker a fait la promesse à sa sœur Susan G. Komen, alors que celle-ci était mourante, de faire tout ce qui serait en son pouvoir pour éradiquer définitivement le cancer du sein. En 1982, cette promesse s’est matérialisée par la création de la fondation Susan G. Komen for the Cure et le lancement du mouvement mondial contre le cancer du sein. Aujourd’hui, le Komen for the Cure est le plus grand réseau populaire mondial de femmes ayant survécu au cancer du sein et de militantes luttant pour sauver leur vie, donner des moyens aux gens, garantir des soins de qualité pour tous et dynamiser la science afin qu’elle découvre des remèdes. Grâce à des événements tels que la « Komen Race for the Cure » et le « Komen 3-Day for the Cure », nous avons pu investir plus de USD 1,9 milliard pour accomplir notre promesse – devenir la plus importante source de financement à but non lucratif dédiée à la lutte contre le cancer du sein au niveau mondial. Plus d’informations sur la fondation Susan G. Komen for the Cure, la santé ou le cancer du sein sur le site komen.org ou en appelant le 1-877 GO KOMEN.
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Feature Story
L'ONUSIDA réitère le rôle critique de la riposte au sida de l'Afrique du Sud
09 septembre 2011
09 septembre 2011 09 septembre 2011
L'Ambassadeur Abdul Samad Minty d'Afrique du Sud (à gauche) et le directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé. Genève, 7 septembre 2011.
Lors d'une réunion avec le représentant permanent de l'Afrique du Sud auprès des Nations Unies nouvellement nommé, l'ambassadeur Abdul Samad Minty, Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA, a souligné le rôle critique que l'Afrique du Sud doit jouer dans la riposte mondiale au VIH.
« Lorsque l'Afrique du Sud réussira à atteindre la cible de zéro nouvelle infection au VIH parmi les enfants en réduisant la transmission sexuelle du VIH, en sécurisant le traitement du VIH parmi les personnes qui le nécessitent, l'importance de l'épidémie mondiale sera radicalement modifiée », commente M. Sidibé.
La réunion s'est tenue au siège de l'ONUSIDA à Genève le 7 septembre 2011 et s'est avérée être une opportunité pour élaborer un plan d'action afin d'élargir la collaboration entre l'Afrique du Sud et l'ONUSIDA dans la riposte au VIH. Cette collaboration a déjà déclenché des initiatives nouvelles comme le conseil et la campagne de test VIH destinées à tester 15 millions de personnes d'ici la fin 2011.
La réunion a également été l'occasion pour le directeur exécutif de l'ONUSIDA de discuter sa prochaine visite officielle en Afrique du Sud et des initiatives de coopération sud-sud importantes impliquant le Brésil, la Chine, l'Inde, la Russie et d'autres pays ainsi que des institutions comme l'Union africaine et le Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique.
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Une réunion d'experts examine les questions scientifiques, médicales, juridiques et des droits de l'homme associées à la criminalisation de l'exposition au VIH et de sa transmission
07 septembre 2011
07 septembre 2011 07 septembre 2011
L'ancien juge Michael Kirby (à gauche) et le Professeur Brian Gazzard pendant la réunion d'experts. Genève, 2 septembre 2011.
Des scientifiques et des médecins de renommée mondiale se sont réunis avec des experts juridiques et des représentants de la société civile pour discuter des questions scientifiques, médicales, juridiques et des droits de l'homme associées à la criminalisation de la non-divulgation du VIH, de l'exposition au VIH et de sa transmission. La réunion, organisée par l'ONUSIDA, s'est déroulée à Genève du 31 août au 2 septembre.
Les participants ont passé en revue les principes scientifiques, médicaux, de santé publique et juridiques qui devraient informer l'application du droit pénal pour le VIH. Ils ont également discuté des développements récents dans un certain nombre de pays où la criminalisation du VIH est de nouveau envisagée.
La réunion entre dans le cadre d'un projet visant à ce que l'application, le cas échéant, du droit pénal pour l'exposition au VIH ou sa transmission soit bien délimitée par les dernières preuves scientifiques et principes juridiques pour garantir la justice et la protection de la santé publique. Les points clés émanant de la réunion d'experts seront présentés à l'occasion d'une Consultation de haut niveau sur la criminalisation de la non-divulgation du VIH, de l'exposition au VIH et de sa transmission qui se tiendra en Norvège au premier trimestre 2012.
UNAIDS.org a profité de l'occasion pour s'entretenir avec le Professeur Brian Gazzard (scientifique et expert médical) et l'ancien juge Michael Kirby (un expert juridique) pour recueillir leurs opinions sur l'importance, les issues attendues et l'impact potentiel de la réunion d'experts.
UNAIDS.org - En tant que scientifique, qu'est-ce qui vous amène à participer à la réunion d'experts sur la criminalisation de la non-divulgation du VIH, de l'exposition au VIH et de sa transmission ?
La qualité de vie de la plupart des patients séropositifs est bien heureusement extrêmement bonne. Ainsi, le fait que les juridictions continuent aujourd'hui de poursuivre les personnes ayant transmis le VIH pour meurtre est totalement irréaliste d'après moi
Professeur Brian Gazzard
Professeur Brian Gazzard (BG) - Je ne suis pas seulement un scientifique, je suis un clinicien. Et en tant que clinicien, la réunion m'intéresse pour deux raisons. Tout d'abord, c'est devenu un thème très important pour la plupart des patients avec lesquels je m'entretiens. Ils souhaitent connaître les règles sur la criminalisation et les risques que cela présente pour eux. J'espère avoir contribué à élargir les connaissances scientifiques sur les risques de la transmission du VIH et sur l'état de santé d'une personne infectée au VIH. Je suis effaré du peu de connaissances des tribunaux sur ces sujets.
UNAIDS.org - Selon vous, quel est le rôle des scientifiques pour aborder le vaste sujet de la criminalisation de la non-divulgation du VIH, de l'exposition au VIH et de sa transmission ?
BG - Je pense que leur rôle est de montrer ce qu'est la science. Ce que nous essayons de faire est de dire que le VIH est devenu une affection que nous pouvons traiter et qui devrait être associée à une espérance de vie quasi-normale si les personnes avaient accès au traitement anti-VIH et, bien entendu, si elles le prenaient. Ceci est très différent de la vision des tribunaux où il s'agit d'un meurtre et où le patient décèdera dans les mois suivant le diagnostic et vivra une vie désastreuse. La qualité de vie de la plupart des patients séropositifs est bien heureusement extrêmement bonne. Ainsi, le fait que les juridictions continuent aujourd'hui de poursuivre les personnes ayant transmis le VIH pour meurtre est totalement irréaliste d'après moi.
UNAIDS.org - Au vu des développements récents, notamment des preuves des bénéfices du traitement antirétroviral hautement actif (HAART), la transmission du VIH ou l'exposition au VIH peut-elle encore être qualifiée de meurtre ou de tentative de meurtre en droit pénal ?
BG - Selon moi, clairement pas et je pense que les poursuites n'aboutiraient pas, mais bien entendu, la mise en place des poursuites est un processus particulièrement douloureux. Je pense qu'il est important que les directives relatives aux poursuites stipulent que ce n'est pas raisonnable.
UNAIDS.org - De façon plus générale, comment de meilleures connaissances des preuves scientifiques informeraient-elles le droit pénal dans le contexte du VIH d'après vous ?
BG – La définition de l'intention de nuire est une question juridique complexe. La probabilité de transmission du VIH à une autre personne est relativement faible, en particulier dans le contexte des rapports sexuels protégés ou des personnes sous traitement anti-VIH. Le fait qu'une personne transmette le VIH ou pas constituerait un événement très rare et arbitraire. Je pense que la science est importante pour clarifier ces faits. Lorsque vous êtes sur le point d'avoir des rapports sexuels avec quelqu'un, le risque n'est pas si élevé que c'est comme si vous aviez l'intention de lui transmettre le VIH. Le risque est en fait très faible.
UNAIDS.org - D'après vous, y a-t-il des preuves juridiques pour appuyer la criminalisation du VIH ?
Juge Michael Kirby (MK) - Il existe certains cas exceptionnels où le droit pénal doit entrer en jeu. Cependant, le droit pénal a été introduit dans une série d'autres activités qui s'avèrent contre-productives du point de vue de la riposte de santé publique au VIH. Le recours au droit pénal peut également entraîner des mesures disproportionnées et hautement punitives qui n'aident pas à faire face à l'épidémie et à prévenir la prolifération du VIH.
UNAIDS.org - La criminalisation de la non-divulgation du VIH, de l'exposition au VIH et de sa transmission est mise en place depuis un certain nombre d'années. Y a-t-il quelque chose de nouveau ou de différent en 2011 ?
MK - Un certain nombre de développements font la différence aujourd'hui. Par exemple, lorsqu'en 2008, les directives originales sur la criminalisation de la transmission du VIH ont été adoptées, la suggestion n'était pas de disposer de lois spécifiques contre le VIH mais de laisser le droit pénal général gérer toutes les affaires les plus flagrantes et les plus graves. À présent, nous réalisons que le droit pénal général comporte souvent des concepts très incertains, comme l'intention criminelle, ainsi que des dispositions qui sont difficiles à appliquer dans le contexte du VIH.
Les autres développements ont été les progrès réalisés dans le domaine du traitement antirétroviral et, bien entendu, une meilleure compréhension de la validité et des limitations du test phylogénétique.
Il y a donc eu des développements technologiques et scientifiques mais aussi la prise de conscience que les directives 2008 ne couvraient pas toutes ces questions.
UNAIDS.org - Pensez-vous que cette réunion permettra de faire progresser les efforts contre une utilisation vaste du droit pénal dans le contexte du VIH ? Le cas échéant, que faut-il faire ?
MK - Je pense que la valeur du groupe résidait dans le fait qu'il se composait d'un ensemble d'experts en science et en droit et qu'il représentait bien les personnes vivant avec le VIH. Cela nous a permis de réexaminer comment et ce que nous pouvons faire pour expliquer les nouvelles réalités de l'épidémie et mettre en oeuvre de nouvelles directives pour aider les pays à réagir de manière appropriée contre la criminalisation du VIH.
L'infection au VIH n'est pas une condamnation à mort comme nous le pensions lorsque le VIH est apparu et nous devons modifier nos politiques conformément aux développements scientifiques et technologiques.
L'infection au VIH n'est pas une condamnation à mort comme nous le pensions lorsque le VIH est apparu et nous devons modifier nos politiques conformément aux développements scientifiques et technologiques.
Juge Michael Kirby
UNAIDS.org - En tant que membre de la Commission mondiale sur le VIH et le droit dirigée par le PNUD, selon vous, comment cette réunion va-t-elle contribuer à l'objectif général de s'attaquer aux lois punitives qui nuisent à la riposte au VIH ?
MK - Cette question n'a pas été un projet central de la Commission mondiale à laquelle j'ai contribué jusqu'à ce jour. La valeur de la réunion d'experts dirigée par l'ONUSIDA est qu'elle comble un fossé important. Ce dont nous avons discuté autour d'une table avec des personnes appartenant à des domaines interdisciplinaires qui y ont participé peut alimenter les débats de la Commission mondiale et c'est précisément cela que je vais faire.
Le Professeur Brian Gazzard est le Directeur de la recherche clinique du service VIH au Chelsea and Westminster Hospital, l'un des plus grands services cliniques en Europe. Il est également président fondateur de l'Association britannique contre le VIH (BHIVA) et a présidé le bureau de la BHIVA de 1995 à 2004 . Brian Gazzard est également président du Groupe consultatif d'experts sur le sida (EAGA), un organisme consultatif du Département de la santé au Royaume-Uni.
L'ancien juge Michael Kirby est juge retraité de la Haute Cour australienne. Lorsqu'il a pris sa retraite, Michael Kirby était le plus ancien juge d'Australie. Depuis les débuts de l'épidémie, l'ancien juge Michael Kirby a été membre de nombreuses organisations nationales et internationales traitant du VIH. Il est actuellement membre de la Commission mondiale sur le VIH et le droit. Il est également membre du Groupe de référence de l'ONUSIDA sur le VIH et les droits de l'homme.
Publications
Publications
- Report on the expert meeting on the scientific, medical, legal and human rights aspects of criminalisation of HIV non-disclosure, exposure and transmission Background document (en anglais)
- Criminalisation of HIV Non-Disclosure, Exposure and Transmission: Scientific, Medical, Legal and Human Rights Issues (en anglais)
- Criminalisation of HIV Non-Disclosure, Exposure and Transmission: Background and Current Landscape (en anglais)

Feature Story
Le directeur exécutif de l'ONUSIDA visite la capitale finlandaise pour consolider la coopération sur le sida.
06 septembre 2011
06 septembre 2011 06 septembre 2011
Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA, rencontre la ministre finlandaise du Développement international Heidi Hautala ainsi que sa délégation.
Lors de la visite d'une journée à Helsinki, le directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, a rencontré le ministre du Développement international, le ministre de la Santé, les députés du parlement finlandais ainsi que la société civile afin de consolider le partenariat de la Finlande avec l'ONUSIDA ainsi que le rôle du pays dans la riposte mondiale au sida.
Lors d'une réunion avec la ministre du Développement international récemment nommée, Heidi Hautala, M. Sidibé a exprimé sa gratitude à la Finlande pour sa participation de longue date dans la riposte au sida, en particulier en Afrique subsaharienne et en Europe de l'Est ainsi que son soutien à l'ONUSIDA.
« Le gouvernement de la Finlande a été un partenaire de longue date dans la riposte mondiale au sida et a démontré son leadership, autant au niveau national qu'à l'étranger, en soutenant les programmes de données probantes sur le VIH fondés sur les droits de l'homme,» commente M. Sidibé. « L'ONUSIDA se félicite de sa relation avec la Finlande et est impatiente de renforcer sa coopération ».
La Finlande fait partie d'un certain nombre d'organes directeurs de l'ONUSIDA, le Conseil de Coordination du Programme (CCP), où elle représente également le Danemark et la Norvège. Sixième plus grand donateur de l'ONUSIDA, la Finlande a contribué de manière significative au programme commun et, en 2010, a versé plus de 12 millions d'US$.
Le gouvernement de la Finlande a été un partenaire de longue date dans la riposte mondiale au sida et a démontré son leadership, autant au niveau national qu'à l'étranger, en soutenant les programmes de données probantes sur le VIH fondés sur les droits de l'homme
Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA
M. Sidibé a informé la ministre Hautala du forum à venir à Moscou du 10 au 12 octobre sur le sixième objectif du Millénaire pour le développement qui évaluera les progrès de l'Europe de l'Est et de l'Asie centrale sur l'objectif ciblant le VIH, la malaria, la tuberculose et d'autres maladies. Il a encouragé la Finlande à participer au forum, déclarant qu'il représente une opportunité clé pour travailler avec les pays d'Europe de l'Est et discuter de l'infection au VIH parmi les populations clés les plus exposées.
Conjointement avec le ministère de la Santé, M. Sidibé a commenté le secrétaire permanent, Kari Välimäki, sur l'approche au VIH de la santé publique finlandaise et sa riposte pragmatique à l'épidémie parmi les personnes qui s'injectent des drogues, en particulier son soutien en faveur des programmes pour un moindre mal. Il a encouragé le ministère à prendre en considération l'expérience finlandaise relative au contrôle et aux services du VIH avec les gouvernements et la société civile d'Europe de l'Est et a attiré l'attention sur les épidémies doubles au VIH et à la tuberculose dans la proche Russie et en Asie centrale.
Le directeur exécutif a terminé sa visite en participant à une réunion interactive avec le groupe de tous les partis parlementaires sur la population et le développement, présidée par le parlementaire Jani Toivola. M. Sidibé a expliqué aux parlementaires et aux représentants de la société civile, y compris au réseau finlandais de personnes vivant avec le VIH, la stratégie de l'ONUSIDA, la déclaration politique 2011 sur le VIH/SIDA ainsi que les défis et les opportunités dans la riposte mondiale. Les participants ont discuté l'intégration sanitaire et le VIH en tant que manière d'élaborer un débat plus large sur le traitement antirétroviral. M. Sidibé appelle les parlementaires et les représentants de la société civile à poursuivre leur soutien à la riposte au sida et à trouver les moyens pour maintenir le VIH dans les agendas de développement et de politique finlandais.
Liens externes
Liens externes
- Ministère des Affaires étrangères de Finlande (en anglais)