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Des progrès dans la riposte du Mozambique au VIH, mais un accent sur la prévention du VIH est nécessaire
05 septembre 2011
05 septembre 2011 05 septembre 2011
Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé (à gauche), avec le Président Armando Emilio Guebuza du Mozambique.
Lors d'une rencontre avec Armando Emilio Guebuza, Président du Mozambique, le directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, a fait état des progrès du gouvernement du Mozambique en termes de riposte nationale au VIH qui ont permis d'entraîner une réduction des nouvelles infections au VIH et un accès plus vaste au traitement antirétroviral.
D'après les dernières estimations de l'ONUSIDA, le taux de nouvelles infections au VIH au Mozambique a diminué de plus de 25 % entre 2001 et 2009. Plus de 200 000 personnes vivant avec le VIH au Mozambique recevaient un traitement salvateur, des soins et des services d'appui à la fin 2010 selon les estimations du gouvernement.
« La coordination louable entre le gouvernement du Mozambique, les partenaires de développement et la société civile a permis de déployer à plus grande échelle des programmes de prévention, de traitement et de soins du VIH sur le terrain », a déclaré le directeur exécutif de l'ONUSIDA.
Malgré ces progrès, le Mozambique continue d'avoir le deuxième taux le plus élevé d'infections au VIH dans le monde. À l'occasion de cette rencontre avec le Président, M. Sidibé a insisté sur le besoin de programmes de prévention du VIH multi-facettes qui se basent sur les connaissances locales de l'épidémie. Ces programmes nécessiteraient un engagement et un leadership des plus hautes sphères politiques, a-t-il précisé.
Ces dernières années, le gouvernement du Mozambique a apporté des améliorations au système de santé primaire du pays afin de répondre à la demande croissante de traitement, de soins et de services anti-VIH. Cependant, des goulots d'étranglement continuent de faire entrave à la riposte au sida, notamment les mauvais systèmes de gestion financière et des approvisionnements ainsi qu'une force de travail inadaptée. M. Sidibé a appelé le Président Guebuza et son gouvernement à renforcer le système national de santé et à accroître les ressources nationales pour assurer la riposte au VIH.
La coordination louable entre le gouvernement du Mozambique, les partenaires de développement et la société civile a permis de déployer des programmes de prévention, de traitement et de soins du VIH sur le terrain
Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA
Pendant la rencontre, le directeur exécutif de l'ONUSIDA a fait part au Président du lancement de « Give AIDS the Red Card » (Donnons un carton rouge au sida)—une campagne qui utilise l'intérêt universel pour le sport pour défendre la vision de l'ONUSIDA dans le monde : zéro nouvelle infection au VIH, zéro discrimination et zéro décès dû au sida. M. Sidibé a apporté son plein soutien au Président pour la campagne « Carton rouge » signée par les chefs des délégations de 47 pays participant aux 10e Jeux africains au Mozambique.
M. Sidibé a informé le Président du rendez-vous programmé de 12 athlètes comme Ambassadeurs itinérants africains pour la campagne « Carton rouge » sur le continent. Il a appelé le Président à rechercher le soutien à la campagne « Carton rouge » d'autres dirigeants mondiaux à l'Assemblée générale des Nations Unies en septembre 2011 et lors du prochain Sommet de la Commission de l'Union africaine à Addis Abeba.
La rencontre avec le Président Guebuza a conclu la visite officielle de quatre jours de M. Sidibé au Mozambique. Pendant son séjour au Mozambique, le directeur exécutif de l'ONUSIDA a également rencontré le Premier ministre, d'autres responsables du gouvernement, des partenaires de développement et des groupes de la société civile pour échanger leurs points de vue sur les opportunités et les difficultés dans la riposte nationale au sida.
L'une des questions centrales soulevées par les fonctionnaires et les partenaires lors de cette visite était le risque d'épuisement des stocks d'antirétroviraux. « L'épuisement des stocks d'antirétroviraux pourrait nuire aux succès du programme de traitement du VIH du Mozambique », a déclaré M. Sidibé. « Des mesures urgentes sont nécessaires pour gérer le risque d'épuisement des stocks », a-t-il ajouté.
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L'initiative Donnons un carton rouge au sida lancée lors des Jeux africains au Mozambique
02 septembre 2011
02 septembre 2011 02 septembre 2011
Michel Sidibé, directeur exécutif et le ministre de la Jeunesse et des Sports du Mozambique, Son Excellence Pedrito Fuleda Caetano avec les athlètes de différents pays africains qui ont signé l'initiative Donnons un carton rouge au sida.
Photo : ONUSIDA/A.Joe
Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA ainsi que le ministre de la Jeunesse et des Sports du Mozambique, Son Excellence Pedrito Fuleda Caetano, ont lancé l'initiative de l'ONUSIDA Donnons un carton rouge au sida. L'annonce a été faite la veille des 10ème Jeux africains, la plus grande compétition multisports du continent réunissant plus de 5 000 athlètes.
« Réduire le nombre de nouvelles infections au VIH n'est nulle part ailleurs aussi impératif ou urgent qu'en Afrique, » commente M. Sidibé. « Les Jeux africains sont une merveilleuse occasion pour sensibiliser aux efforts d'intensification afin d'atteindre la vision de l'ONUSIDA, à savoir zéro nouvelle infection au VIH, zéro discrimination et zéro décès lié au sida. »
Le lancement s'est fait sous le parrainage du Dr Aires Aly Bonifácio, premier ministre du Mozambique. Parmi les personnalités de premier plan participant au lancement étaient présents l'ancien président du Mozambique, Joaquim Alberto Chissano ; Graça Machel, l'épouse de l'ancien Président de l'Afrique du Sud, Nelson Mandela ainsi que de nombreux athlètes connus.
La campagne de l'ONUSIDA Donnons un carton rouge au sida vise à sensibiliser et à mobiliser l'action pour intensifier la riposte au VIH et accélérer les progrès dans toute l'Afrique. La campagne a été présentée lors de la Coupe du monde de la FIFA 2010 en Afrique du Sud avec le soutien de 28 capitaines d'équipes. Lors de la Coupe du monde féminine de la FIFA 2011 en Allemagne, les capitaines de six équipes ont également adopté l'initiative.
J'encourage tous les participants et les fans de toute l'Afrique à regarder les Jeux africains pour se familiariser avec la prévention au VIH et donner un carton rouge au sida
Le ministre de la Jeunesse et des Sports du Mozambique, Son Excellence Pedrito Fuleda Caetano
Lors de la manifestation à Maputo, les chefs des délégations nationales des Jeux, y compris les présidents des comités olympiques nationaux et les ministres des Sports de 47 pays participants ont accepté de signer un engagement pour soutenir la campagne Donnons un carton rouge au sida pour zéro nouvelle infection au VIH, zéro discrimination et zéro décès lié au sida.
En signant l'engagement, chaque délégation accepte de mettre en place un plan national d'action relatif à la campagne Donnons un carton rouge au sida en consultation avec les bureaux de l'ONUSIDA, et ce dès leur retour dans leur pays respectif.
La Coupe d'Afrique des nations 2012 organisée par la Guinée équatoriale et le Gabon sera la prochaine plateforme pour la mobilisation panafricaine de cette initiative.
La participation de la jeunesse est critique quant à la riposte au sida du Mozambique

Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA, ainsi que le ministre de la Jeunesse et des Sports du Mozambique, Son Excellence Pedrito Fuleda Caetano, ont lancé l'initiative de l'ONUSIDA Donnons un carton rouge au sida.
Photo : ONUSIDA/A.Joe
L'importance de la jeunesse et la participation de la communauté sportive à la riposte au sida a été mise en avant par le directeur exécutif de l'ONUSIDA pendant sa réunion avec le ministre de la Jeunesse et des Sports du Mozambique, Son Excellence Pedrito Fuleda Caetano.
« Le sport rassemble les personnes et il est particulièrement populaire parmi les jeunes. J'encourage tous les participants et les fans de toute l'Afrique à regarder les Jeux africains pour se familiariser avec la prévention au VIH et donner un carton rouge au sida, » commente M. Caetano.
M. Sidibé a demandé au ministre de se servir des Jeux africains afin de promouvoir cette initiative à toutes les disciplines sportives pendant les Jeux et au-delà. M. Sidibé a souligné que les « événements sportifs devraient être considérés comme des plateformes clés afin de se relier à d'autres mouvements sociaux pour piloter la révolution de prévention, y compris la réduction de la vulnérabilité des femmes et des filles, l'intensification des conseils et de tests de dépistage pour le VIH, la réduction des partenaires multiples et l'accélération de la circoncision médicale masculine. »
L'Afrique subsaharienne continue d'être la région la plus affectée par le VIH avec une estimation de 22,5 millions de personnes vivant avec le VIH dans la région, représentant 68% du total global. Des progrès significatifs ont toutefois été faits dans la région. Le taux d'incidences au VIH a décliné de plus de 25% entre 2001 et 2009 dans 22 pays.
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- 10ème Jeux africains 2011 à Manuto (en anglais)

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Le directeur exécutif de l'ONUSIDA félicite le gouvernement du Mozambique pour son action suite à la Déclaration politique sur le VIH/sida 2011
01 septembre 2011
01 septembre 2011 01 septembre 2011
Le directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, avec le Premier ministre du Mozambique, Son Excellence Aires Aly Bonifácio
Le directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, a rencontré le Premier ministre du Mozambique, Son Excellence Aires Aly Bonifácio, dans le cadre de sa visite officielle de quatre jours dans le pays. Lors de cette rencontre, M. Sidibé a souligné l'importance du leadership politique de haut niveau, de la mobilisation et de l'engagement pour un financement prévisible à long terme comme prérequis pour une riposte nationale au sida durable.
M. Sidibé a félicité l'engagement du gouvernement et la mesure de suivi rapide pour mettre en oeuvre la Déclaration politique adoptée en juin à la Réunion de haut niveau sur le sida de l'Assemblée générale des Nations Unies. “La rapidité dont a fait preuve le gouvernement du Mozambique pour aligner ses stratégies nationales avec les objectifs de la Déclaration politique doit être un modèle pour les autres pays », a déclaré le directeur exécutif.
La rapidité dont a fait preuve le gouvernement du Mozambique pour aligner ses stratégies nationales avec les objectifs de la Déclaration politique doit être un modèle pour les autres pays
Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA
M. Sidibé a souligné l'importance d'une révolution de prévention pour mettre fin aux nouvelles infections au VIH ainsi que la nécessité d'intégrer la riposte au sida dans les efforts de santé et de développement social. « Le Mozambique a le deuxième taux le plus élevé de nouvelles infections au VIH chez l'adulte au monde. Il faut accélérer les programmes de prévention », a déclaré M. Sidibé.
Fin 2010, plus de 200 000 personnes vivant avec le VIH recevaient un traitement salvateur, des soins et des services d'appui dans le pays. Le programme national de prévention des nouvelles infections au VIH chez l'enfant a vite pris de l'ampleur avec l'ouverture de 909 centres en 2010 offrant 67 % de couverture aux femmes enceintes. Cependant, le Mozambique reste l'un des cinq premiers pays au monde à contribuer aux nouvelles infections au VIH chez les enfants.
En exprimant des inquiétudes quant au fait que 97 % du budget de lutte contre le sida du Mozambique proviennent de sources externes, M. Sidibé a souligné la nécessité du pays d'augmenter les ressources domestiques pour garantir une riposte nationale au sida durable dans les années à venir. « Le Mozambique doit développer un programme de transition innovant pour un financement durable, ce qui inclut une augmentation des budgets nationaux, la contribution du secteur privé et de l'assurance maladie », a indiqué le directeur exécutif.
Le directeur exécutif a réitéré l'engagement des Nations Unies et d'autres partenaires clés, notamment le Fonds mondial, le PEPFAR et d'autres partenaires bilatéraux, d'établir un mécanisme transparent et responsable pour garantir la mise en oeuvre du troisième Plan stratégique national (PEN III 2010-2014) et accélérer les progrès du pays pour atteindre l'OMD 6.
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Un nouveau film documentaire pour mettre fin à la violence envers les femmes et les filles
31 août 2011
31 août 2011 31 août 2011
Photo : Sonke Gender Justice
Un nouveau film documentaire suivant quatre personnes en Afrique vise à remettre en cause la patriarchie, mettre fin à la violence des hommes envers les femmes et promouvoir l'égalité des sexes. Produit par Sonke Gender Justice et MenEngage, le film intitulé Une voie vers la justice : impliquer les hommes dans les droits de la Femme et la transformation des genres s'axe sur les thèmes du sexe, du VIH et des droits de l'homme.
« Nous devons développer des initiatives créatives pour transformer les normes sexistes et faire tomber les barrières culturelles pour créer de nouvelles virilités. En favorisant le leadership des femmes et des hommes pour l'égalité des sexes, nous pouvons créer des sociétés plus sûres et plus justes, et mettre fin à la violence envers les femmes et les filles », a déclaré Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA.
Nous devons développer des initiatives créatives pour transformer les normes sexistes et faire tomber les barrières culturelles pour créer de nouvelles virilités
Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA
Dans le film, les protagonistes parlent des difficultés auxquelles ils ont été confrontés et qu'ils ont surmontées. David Tamba, un sierra-léonien dont la femme a été victime d'un viol collectif par des rebelles, a commencé à travailler avec d'autres hommes dans les camps de réfugiés. « Tous les hommes étaient considérés comme méchants. Mais il y avait aussi des hommes pacifistes, qui avaient également souffert ; le seul moyen d'inverser la tendance était donc de parler à nos camarades de sexe masculin et de lancer une campagne en faveur de l'égalité des sexes et de l'émancipation des femmes », a déclaré M. Tamba.
La violence et la menace de violence nuisent à la capacité des femmes et des filles de se protéger contre l'infection au VIH et de prendre des décisions saines. La prévalence des premiers rapports sexuels forcés chez les adolescentes de moins de 15 ans est comprise entre 11 % et 45 % dans le monde. Les adolescentes et les jeunes femmes font partie des groupes les plus vulnérables à l'infection au VIH.
Multimédia

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Le directeur exécutif de l'ONUSIDA rencontre le Ministre des affaires étrangères et du commerce extérieur de la République de Corée
30 août 2011
30 août 2011 30 août 2011
Le directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé (à droite) rencontre Son Excellence KIM Sung-Hwan, Ministre des affaires étrangères et du commerce extérieur de la République de Corée, le 29 août à Séoul.
À l'occasion d'une réunion officielle le 29 août avec le Ministre des affaires étrangères et du commerce extérieur de la République de Corée, Son Excellence KIM Sung-Hwan, le directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, a félicité le gouvernement coréen pour son rôle mondial et régional émergeant dans la riposte au sida.
« La République de Corée affiche un leadership croissant dans la riposte internationale au VIH et des objectifs de santé et de développement plus vastes », a déclaré M. Sidibé. « L'ONUSIDA compte sur des pays comme le vôtre pour accélérer une nouvelle vague de progrès vers l'objectif « zéro nouvelle infection au VIH, zéro discrimination et zéro décès dû au sida » ».
La République de Corée présente une faible prévalence du VIH, avec environ 7 000 personnes vivant avec le VIH. Ces dix dernières années, la Corée a engagé des partenariats avec un certain nombre d'agences de développement internationales sur une série de projets axés sur le sida, le paludisme et la tuberculose, en particulier en Afrique subsaharienne. Lors de sa rencontre avec le Ministre, M. Sidibé a insisté sur le fait que la Corée pourrait renforcer sa contribution au développement mondial en partageant son expertise technologique et technique avec les pays sans ressources.
La République de Corée affiche un leadership croissant dans la riposte internationale au VIH et des objectifs de santé et de développement plus vastes
Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA
Lors de cette rencontre, M. Sidibé a remercié la Corée d'assister au 10ème Congrès international sur le sida en Asie et dans le Pacifique (ICAAP)—un rassemblement de plus de 2 000 experts et activistes du sida de la région Asie-Pacifique qui se tient cette semaine à Busan. Il a également indiqué que la Corée accueillerait un Forum de haut niveau sur l'efficacité de l'aide en fin d'année.
Le directeur exécutif de l'ONUSIDA a exprimé son appréciation pour les mesures prises par le gouvernement Coréen ces dernières années pour lever les restrictions d'accès, de séjour et de résidence qui empêchaient les personnes séropositives de vivre et de travailler en Corée. Il a noté que les étrangers vivant avec le VIH pouvaient à présent obtenir tous types de visas pour visiter la Corée. « De nombreuses personnes vivant avec le VIH dans la région ont participé à la conférence de l'ICAAP—un signe que la République de Corée, dans la pratique, prend ce problème très au sérieux », a-t-il indiqué.
M. Sidibé et le Ministre coréen des affaires étrangères et du commerce extérieur se sont déclarés impatients de renforcer le partenariat entre l'ONUSIDA et la République de Corée.
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La campagne « Love Always », lancée par le groupe de musique pop JYJ et l'ONUSIDA, est n° 1 sur les réseaux sociaux
30 août 2011
30 août 2011 30 août 2011
Les JYJ forment le symbole LoveAlways pour le lancement de la campagne.
Photo : Korean Herald/H.Park
Récemment nommés ambassadeurs itinérants de l'ONUSIDA dans la région, les membres du groupe pop coréen JYJ se sont joints à l'ONUSIDA pour lancer une nouvelle campagne sur les réseaux sociaux, qui a fait fureur dans la communauté Twitter.
Inspirée par les paroles d'un titre phare de JYJ, la campagne « LoveAlways » a encouragé les fans à télécharger une icône Twibbon en forme de cœur sur leur profil Twitter et à « tweeter » des messages pour lutter contre la stigmatisation et la discrimination liées au VIH, comme par exemple : « Be the one-stop HIV discrimination with JYJ and UNAIDS. Show you LoveAlways » (« Toi aussi, dis stop à la discrimination liée au VIH avec JYJ et l'ONUSIDA. Montre ton amour, LoveAlways »).
La campagne s'est déroulée du 26 au 30 août 2011, coïncidant avec le 10e congrès international sur le sida dans la région de l´Asie et du Pacifique qui a eu lieu à Busan, en République de Corée, à l'occasion duquel les membres de JYJ ont été officiellement nommés ambassadeurs itinérants de l'ONUSIDA dès l'ouverture du congrès.
Lors du lancement de la campagne, les trois membres de JYJ, Jae joong, Yuchun et Junsu, ont tweeté des messages sur leurs comptes Twitter personnels, suscitant l'intérêt de leurs 1,4 millions d'abonnés sur Twitter.
Durant les six jours qu'a duré la campagne, plus de 32 500 fans ont montré leur soutien au moyen de l'application Twibbon ; quant au compte Twitter de l'ONUSIDA, le nombre de ses abonnés a quasiment doublé.
Nous voulons remercier nos fans pour leur soutien énorme à cette campagne : ils nous montrent que l'amour est toujours le plus fort et qu'ils sont prêts à faire cesser la discrimination liée au VIH
Jae joong, JYJ
La campagne a connu un succès si fulgurant que le site Twibbon lui-même a tweeté et posté sur Facebook que la campagne LoveAlways était l'une de leurs « campagnes ayant connu la diffusion la plus rapide jamais enregistrée ». Ce message a été envoyé à près de 1,1 million de personnes sur Facebook et Twitter, et LoveAlways est depuis lors présentée sur le site Twibbon.
« L'impact de cette campagne avec la participation de JYJ est tout simplement extraordinaire », a déclaré Steve Kraus, directeur de l'équipe de l'ONUSIDA d'appui aux régions pour l'Asie et le Pacifique. « L'audience dont bénéficie JYJ est extrêmement importante pour soutenir nos objectifs mondiaux de lutte contre la stigmatisation et la discrimination et nous sommes ravis de les avoir comme ambassadeurs itinérants pour la région ».
Durant la campagne LoveAlways, les fans de JYJ se sont montrés très créatifs et motivés dans leurs tweets et leurs messages. Nombre d'entre eux se sont engagés à soutenir fermement les JYJ et l'ONUSIDA pour mettre fin à la stigmatisation et à la discrimination liées au VIH et encourager les autres jeunes à s'informer davantage sur le VIH.
JYJ a tenu à remercier ses fans pour leur engagement : « Nous voulons remercier nos fans pour leur soutien énorme à cette campagne : ils nous montrent que l'amour est toujours le plus fort et qu'ils sont prêts à faire cesser la discrimination liée au VIH. Cette action nous rend fiers », a déclaré Jae joong, l'un des membres du groupe. « Nous espérons que nos fans vont continuer à nous soutenir, car nous travaillons sur des questions importantes concernant le sida avec l'ONUSIDA. C'est un bon début pour notre mission et nous sommes impatients de travailler sur d'autres actions où nous pourrons jouer notre rôle de porte-parole sur le sida », a-t-il ajouté.
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Clôture de l'ICAAP 2011 à Busan
30 août 2011
30 août 2011 30 août 2011
Photo : ONUSIDA/Kim Doo Ho
Sur le thème « Voix multiples, action unie », le 10e congrès international sur le sida dans la région de l´Asie et du Pacifique (ICAAP) a réuni les voix et les points de vue de plus de 2 000 participants venus de 65 pays, pour le développement d'une action commune élargie de lutte contre le sida.
Cette conférence biennale, qui s'est déroulée à Busan, en Corée du Sud, a pris fin le 30 août après cinq jours de colloques, d'ateliers de formation et de réunions parallèles : 131 sessions ont eu lieu au total. Les débats ont porté sur plusieurs thèmes fondamentaux, notamment : l'évolution de l'épidémiologie du VIH en Asie et dans le Pacifique ; les progrès dans les services de base et les services cliniques ; les solutions aux problèmes d'accès universel ; la formation et le soutien aux leaders et aux militants ; l'engagement des communautés pour une riposte efficace ; la défense des droits de l'homme et la lutte contre les obstacles juridiques et politiques.
Rappelant un certain nombre de questions fondamentales et émergentes abordées durant le congrès, comme la stigmatisation et la discrimination omniprésentes dans la région, l'accès à un traitement abordable et les co-infections hépatite C-VIH, Geoffrey Manthey, membre de l'équipe de l'ONUSIDA d'appui aux régions pour l'Asie et le Pacifique, a déclaré : « Ces problèmes sont réels et nécessitent une action immédiate de notre part. Malgré les progrès accomplis, le VIH représente toujours un défi important pour la région. D'ici le prochain ICAAP, nous devons non seulement enregistrer des avancées quantifiables, mais aussi nous engager pleinement dans la lutte contre la discrimination à l'encontre des personnes vivant avec le VIH et celles touchées par ce virus ».
L'objectif de l'ICAAP 10 était de créer une opportunité de consolidation de la riposte au sida au niveau local, régional et mondial. La conférence était coparrainée par la Société de lutte contre le sida en Asie et dans le Pacifique (ASAP) et l'ONUSIDA.
Remerciant les participants de leur présence, le co-président du comité local d'organisation, Chul-soo Kim, a encouragé tout le monde à travailler pour atteindre l'objectif « zéro » : « Travaillons sans relâche pour un monde sans VIH ! ».
L'ICAAP est le deuxième plus grand forum sur le VIH au monde et vise à encourager l'information et le débat autour des évolutions scientifiques, stratégiques et politiques de la riposte mondiale au sida. Il sert de tribune aux différents acteurs de toute la région Asie-Pacifique, qui peuvent ainsi se rassembler afin de proposer une action unie.
Le Dr Subhasree Sai Raghavan, membre de la Société internationale du sida, a résumé quelques-uns des défis mis en avant durant le congrès, notamment la co-infection tuberculose-VIH et la mise en œuvre des nouvelles directives en matière de PTME, en déclarant : « notre région doit faire mieux que ça ; nous n'avons aucune excuse ».
Lors de la cérémonie de clôture, tous les intervenants ont salué le fait que les jeunes, en particulier ceux issus des populations les plus exposées au risque, étaient présents en nombres significatifs (au moins 95 délégués étaient âgés de moins de 25 ans, tout comme la plupart des nombreux bénévoles coréens) et étaient en train d'endosser un rôle de leadership de plus en plus important, par le biais d'organisations telles que YouthLEAD et Youth Voices Count, ainsi que dans le cadre d'initiatives menées via les nouveaux réseaux sociaux.
Le VIH en chiffres en Asie et dans le Pacifique
D'après les estimations, 4,9 millions de personnes vivaient avec le VIH en Asie en 2009, avec 360 000 nouvelles infections enregistrées cette année-là. La tendance générale dans cette région dissimule des écarts importants dans l'épidémie, aussi bien entre les différents pays qu'à l'intérieur d'un même pays. Dans plusieurs États de la région, l'épidémie se concentre dans un nombre de provinces relativement réduit. Les consommateurs de drogues injectables, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les professionnel(le)s du sexe et leurs clients et les personnes transsexuelles représentent la majorité des nouvelles infections.
Dans la région du Pacifique, l'épidémie de VIH n'est pas très répandue, mais le nombre de personnes vivant avec le VIH dans cette région a quasiment doublé entre 2001 et 2009, passant de 28 000 à 57 000. Le nombre de personnes nouvellement infectées par le virus a pourtant commencé à baisser, passant de 4 700 en 2001 à 4 500 en 2009. Le principal mode de propagation de l'épidémie de VIH dans la région est la transmission sexuelle.
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Un rapport démontre que la stigmatisation et la discrimination envers les personnes qui vivent avec le VIH restent largement répandues en Asie et dans le Pacifique
29 août 2011
29 août 2011 29 août 2011
« La stigmatisation en rapport avec le VIH est omniprésente dans la vie des personnes touchées par le VIH. La stigmatisation marque ces personnes comme étant différentes et déshonorées... La stigmatisation se manifeste par des attitudes discriminatoires et parfois violentes envers les personnes vivant avec le VIH, leur famille et les autres personnes touchées par le virus. »
Voilà comment débute le rapport intitulé People Living with HIV Stigma Index: Asia Pacific Regional Analysis (Index de la stigmatisation des personnes vivant avec le VIH : analyse pour la région Asie-Pacifique), présenté le quatrième jour du 10e congrès international sur le sida dans la région de l'Asie et du Pacifique (ICAAP), organisé à Busan, en Corée du Sud.
Bien que les données de l'analyse diffèrent souvent considérablement selon le contexte du pays concerné, l'étude démontre que la stigmatisation et la discrimination sévissent encore dans la région et sont avérées dans de nombreux environnements, notamment dans la vie familiale et communautaire, de même que dans la vie professionnelle et en rapport avec les soins de santé.
Par exemple, l'analyse a démontré qu'un fort pourcentage de personnes vivant avec le VIH avaient perdu leur travail ou leur source de revenu au cours des 12 derniers mois en raison de leur statut sérologique : cette proportion s'étend de 16 % pour les Îles Fidji à 50 % pour le Cambodge. Par ailleurs, des personnes se sont vu refuser un emploi – de 9 % des personnes interrogées au Bangladesh à 38 % dans les Philippines.
La stigmatisation et la discrimination basées sur le statut sérologique, l'orientation sexuelle ou le style de vie choisi sont inacceptables et empêchent une riposte efficace au sida
M. Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA
« La stigmatisation et la discrimination basées sur le statut sérologique, l'orientation sexuelle ou le style de vie choisi sont inacceptables et empêchent une riposte efficace au sida », a déclaré Michel Sidibé lorsqu'il a présenté quelques éléments du rapport à l'occasion d'une session précédente de l'ICAAP. « L'index de la stigmatisation est une initiative importante qui vient renforcer les données probantes permettant aux gouvernements et aux partenaires de la société civile d'œuvrer plus efficacement en faveur de l'éradication de la stigmatisation et de la discrimination liées au VIH. »
Analyse réalisée dans neuf pays
Ce rapport est une synthèse des études réalisées dans neuf pays de la région Asie-Pacifique, à savoir le Bangladesh, la Birmanie, le Cambodge, la Chine, les Îles Fidji, le Pakistan, les Philippines, le Sri Lanka et la Thaïlande, et apporte la première comparaison régionale à grande échelle des indicateurs normalisés de la stigmatisation liée au VIH.
Parmi ces neuf pays, la discrimination dans les lieux de soins est un problème mentionné de façon récurrente. Dans l'ensemble des pays de l'analyse, les données démontrent que de nombreuses personnes vivant avec le VIH évitent les cliniques et les hôpitaux par peur d'une discrimination liée à leur statut sérologique. Dans les lieux de soins, la confidentialité et les tests de dépistage du VIH imposés ont aussi été cités.
Le rapport montre que la discrimination est une réalité à tous âges. Par exemple, jusqu'à 35 % des personnes de moins de 25 ans vivant avec le VIH en Chine ont signalé que leurs enseignants adoptaient une attitude discriminatoire en raison de leur statut sérologique.
Un autre problème omniprésent mentionné dans les études réalisées dans les neuf pays : la fréquence des insultes et des menaces ressenties par les personnes vivant avec le VIH. En Birmanie notamment, jusqu'à 45 % des personnes interrogées ont déclaré avoir déjà été en butte à une discrimination de ce type.
Même lorsque les répondants n'ont pas été confrontés à une discrimination directe, ils ont généralement avoué avoir peur de la discrimination et modifier leur comportement en conséquence, comme le suggère le rapport.
L'analyse aborde aussi la question de l'« auto-stigmatisation » des personnes vivant avec le VIH. Selon les rapports nationaux étudiés, plus d'un tiers des personnes vivant avec le VIH en Thaïlande ont décidé de ne pas se marier. Au Bangladesh, ce chiffre est encore plus élevé (jusqu'à 77 %), et 85 % des personnes vivant avec le VIH dans ce pays ont aussi décidé de ne pas avoir d'enfant en raison de leur statut sérologique.
Lors de la publication de l'analyse, Sangeeth Dolapihilla, coordinatrice jeunesse du Réseau des femmes séropositives, a souligné à quel point ce type de stigmatisation est fréquent chez les personnes vivant avec le VIH. « L'Index de la stigmatisation a démontré que les personnes qui vivent avec le VIH doivent aussi lutter contre une stigmatisation intérieure ; nous estimons que nous n'avons pas le droit d'avoir des rapports sexuels, encore moins des enfants », a-t-elle indiqué. « Que faire pour que nos besoins soient satisfaits, et pour que nous arrivions à nous débarrasser de notre stigmatisation intérieure ? »
Des preuves pour une action efficace
Les découvertes de cette analyse permettent d'étudier la stigmatisation et la discrimination liées au VIH et de fournir un mécanisme de comparaison des expériences en fonction des lieux et des dates, et seront utilisées pour soutenir les ripostes nationales au HIV. Le rapport pourra aussi être utilisé comme base pour mesurer les avancées en matière de diminution de la stigmatisation et de la discrimination.
Le rapport inclut des recommandations pour les différents pays, consistant par exemple à garantir que les remèdes à la stigmatisation sont englobés dans des ripostes politiques et programmatiques au VIH cohérentes au niveau national, à améliorer les ripostes légales et politiques à la stigmatisation et à la discrimination liées au VIH et à renforcer les composantes politiques et pratiques pour réduire la stigmatisation et la discrimination liées au VIH dans les lieux de soins.
L'initiative Index de la stigmatisation résulte d'une collaboration entre le Réseau mondial des personnes vivant avec le VIH, la Communauté internationale des femmes vivant avec le VIH/sida, la Fédération internationale pour la Planification familiale et l'ONUSIDA.
Cette initiative est importante non seulement pour ses découvertes mais aussi en raison de ses modalités de réalisation : l'Index de la stigmatisation adopte une approche totalement participative, où la stratégie de recherche et la collecte des données sont pilotées par des organisations de personnes vivant avec le VIH, avec le soutien de partenaires nationaux et internationaux.
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- ICAAP 2011 (en anglais)
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Vies secrètes, autres voix : une étude sur la sexualité, l'identité de genre et le risque de transmission du VIH dans les îles Fidji
28 août 2011
28 août 2011 28 août 2011
Ratu Epeli Nailitikau, président des îles Fidji, lit le rapport Vies secrètes, autres voix.
Photo : ONUSIDA/Kim
Une nouvelle étude intitulée Vie secrètes, autres voix a été présentée à l'occasion du 10e congrès international sur le sida dans la région de l'Asie et du Pacifique . Elle porte sur la sexualité, l'identité de genre et le risque de transmission du VIH dans les îles Fidji et constitue la première recherche de ce type réalisée depuis 1998 parmi les hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes et les personnes transsexuelles dans ce pays.
M. Ratu Epeli Nailitikau, président des îles Fidji, était présent pour l'occasion.
Avec plus de 200 participants, le projet d'étude a impliqué des membres du personnel et des volontaires du Groupe de travail sur le sida du projet Amithi pour les îles Fidji (AIDS Task Force of Fiji's Amithi Project) et du Conseil sur le sida de la Nouvelle-galles du Sud (AIDS Council of New South Wales).
Destinée à donner des informations sur la riposte au VIH et sur le développement des activités à assise communautaire, la recherche a été conduite par des membres de la communauté. Le personnel de recherche a intégré des hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes et des personnes transsexuelles aux contextes sociaux et éthiques très divers, qui ont pris part à toutes les étapes du processus dont la planification, la collecte des données, l'analyse et l'établissement de rapports.
Cette étude a fait apparaître que les hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes sont très exposés au risque d'infection par le VIH aux îles Fidji. Seuls 21,6 % des répondants ont déclaré avoir toujours utilisé un préservatif lors de rapports sexuels anaux avec un partenaire homme ou transsexuel au cours des six derniers mois. Plus d'un sur cinq ont signalé ne jamais en utiliser.
Bien que le niveau des connaissances sur le HIV soit bon, puisque plus de 66 % des personnes interrogées ont répondu correctement aux questions relatives à la transmission, ces connaissances ne sont pas appliquées dans la pratique.
Ce rapport a également analysé les transactions sexuelles et a révélé que deux tiers des participants ont déclaré donner ou recevoir de l'argent, des cadeaux ou des faveurs en échange de rapports sexuels, ce qui en fait une pratique courante.
Parmi les personnes interrogées, seules 10 % avaient effectué un test de dépistage du VIH au cours des 12 mois précédents et en connaissaient la réponse. Les obstacles déclarés à la réalisation de ce test englobent des aspects de confidentialité et d'intimité, et les participants ont aussi mentionné l'attitude critique du personnel travaillant dans les cliniques.
De nombreux participants à l'étude avaient été confrontés à une forme ou une autre de stigmatisation et de discrimination. Environ les deux tiers ne se sentaient pas en sécurité, ni suffisamment à l'aise pour exprimer ouvertement leur sexualité ou leur genre. Près de 57 % ont signalé avoir subi des agressions verbales et un tiers avoir été blessé physiquement au cours des six mois précédents.
Avec le soutien technique du PNUD et de l'ACON, nous avons pu démontrer que la société civile est capable de mener à bien des projets de recherche poussés de très bonne qualité
Niraj Singh, co-auteur de Vies secrètes, autres voix
Le rapport recommande que les interventions en matière de prévention du VIH et de santé soient appropriées du point de vie culturel et axées vers les différents groupes de la communauté des hommes ayant des rapports avec des hommes et des personnes transsexuelles, la plupart s'identifiant eux-mêmes de façon différente. L'accès à un test de dépistage du VIH plus humain devrait être intensifié et les professionnels de santé devraient suivre des formations pour mieux répondre aux besoins des hommes ayant des rapports avec des hommes et des personnes transsexuelles, selon les auteurs.
En outre, le rapport recommande un effort concerté pour lutter contre la stigmatisation et la discrimination et augmenter les services psychosociaux et de soutien. Les hommes qui ont des rapports avec des hommes et les personnes transsexuelles sont aussi encouragés à développer des compétences de mobilisation, pour faire entendre leurs voix.
« Avec le soutien technique du PNUD et de l'ACON, nous avons pu démontrer que la société civile est capable de mener à bien des projets de recherche poussés de très bonne qualité », a déclaré Niraj Singh, chef de projet au sein du Groupe de travail sur le sida pour les îles Fidji et co-auteur du rapport.
« Le Groupe de travail sur le sida pour les îles Fidji a une vision très claire des priorités à mettre en œuvre pour transposer la recherche en actions concrètes. Nous disposons désormais d'une ligne de conduite qui nous permettra de concevoir et de mettre en place des programmes efficaces qui sauront répondre aux besoins d'une population très diversifiée d'hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes et de personnes transsexuelles aux îles Fidji. Cette étude constitue une contribution précieuse aux efforts nationaux et régionaux actuels visant à garantir que ces communautés sont mieux aidées et mieux protégées », a-t-il conclu.
Le projet Vies secrètes, autres voix a été financé par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).
Liens externes
Liens externes
- ICAAP10 (en anglais)
- AIDS Council of New South Wales (en anglais)
Publications
Publications
- Vies secrètes, autres voix (en anglais)
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Accélération du traitement 2.0 en Asie et dans le Pacifique
28 août 2011
28 août 2011 28 août 2011
Si le nombre de personnes vivant avec le VIH recevant un traitement antirétroviral en Asie-Pacifique a quasiment triplé en passant de 280 000 en 2006 à 739 000 en 2009, la couverture reste faible et seule une personne vivant avec le VIH sur trois avait accès à un traitement dans la région cette année-là.
L'accès précoce et équitable au traitement est entravé par la stigmatisation, la discrimination et des services inaccessibles. L'utilisation limitée d'outils diagnostiques rapides et les mauvaises associations entre le dépistage du VIH, le conseil et le traitement retardent l'initiation du traitement. Les contraintes liées au financement viennent également entraver l'élargissement et l'accès durable aux ART.
Avec 4,9 millions de personnes vivant avec le VIH dans la région, six pays représentent plus de 90 % des personnes éligibles pour recevoir un traitement : la Chine, l'Inde, l'Indonésie, le Myanmar, la Thaïlande et le Viet Nam.
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C'est sur cette toile de fond que l'Organisation mondiale de la santé et l'équipe de soutien régional de l'ONUSIDA pour l'Asie et le Pacifique, en collaboration avec le groupe de travail du réseau Asie-Pacifique de personnes vivant avec le VIH (ANP +), ont organisé une session pour explorer les composants essentiels de Traitement 2.0, une approche innovante du traitement, au deuxième jour du 10ème Congrès international sur le sida en Asie et dans le Pacifique.
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Traitement 2.0 est une initiative coordonnée par l'ONUSIDA et l'OMS pour catalyser la prochaine phase de l'élargissement du traitement anti-VIH et se base sur la santé publique et les droits de l'homme. L'approche tend à un accès universel et durable au traitement antirétroviral grâce à une simplification et une innovation radicales des régimes thérapeutiques, un renouvellement de l'engagement et des ressources, avec un accent sur les systèmes de distribution décentralisés, et un engagement plus important des communautés.
« Des gains substantiels peuvent être atteints grâce à une affectation des tâches appropriée et des systèmes de distribution communautaires », a déclaré le Dr Iyanthi Abeyewickreme, conseiller régional en matière de VIH/IST au Bureau régional de l'Asie du Sud-Est de l'OMS. « Les services décentralisés permettront de déployer des ressources rares pour maximiser leur effet. »
Bénéfices humains et économiques
Avec 60 % des personnes éligibles pour recevoir un traitement dans la région sans pouvoir y avoir accès, l'élargissement est urgent. Les bénéfices humains et économiques du traitement antirétroviral pour les personnes vivant avec le VIH sont largement prouvés. Par exemple, en Chine, on estime que la fourniture d'un traitement antirétroviral gratuit a entraîné une baisse de 64 % de la mortalité liée au sida. Une étude récente a également montré que le risque de transmission du VIH à un partenaire sexuel non infecté pouvait être réduit de 96 % lorsque les personnes vivant avec le VIH reçoivent rapidement un traitement antirétroviral efficace.
John Rock, d'APN +, a déclaré qu'une meilleure connaissance des bénéfices salvateurs du traitement était nécessaire : « Dans notre région, certaines personnes vivant avec le VIH ne savent même pas que le VIH peut être traité », a-t-il indiqué. Il a également signalé que l'accès au traitement devait être assuré, conformément aux accords de libre échange susceptibles d'affecter la capacité financière et la disponibilité.
Le financement est indispensable pour profiter des nombreux développements et opportunités dans le domaine thérapeutique
Dr Bob Verbruggen de l'équipe de soutien régional de l'ONUSIDA en Asie-Pacifique
L'élargissement du traitement dans la région exige un financement accru et durable. Mais les experts présents à la session de Traitement 2.0 ont insisté sur le fait que l'investissement permettrait de garantir des économies à l'avenir.
De quoi a-t-on besoin pour élargir le traitement ?
Le Dr Bob Verbruggen de l'équipe de soutien régional de l'ONUSIDA en Asie-Pacifique, a déclaré : « Le financement est indispensable pour profiter des nombreux développements et opportunités dans le domaine thérapeutique. La mise en oeuvre de Traitement 2.0 exigera un financement à court terme important de la part de sources internationales et nationales, mais cela entraînera des économies considérables à moyen et long termes si nous investissons simultanément dans des programmes de prévention du VIH à fort impact. »
La session a souligné l'expérience des pays et les étapes clés pour déployer l'initiative Traitement 2.0 dans la région Asie-Pacifique, ainsi que les résultats préliminaires de pays pilotes comme le Viet Nam. Parmi les recommandations émises figuraient l'action combinée de l'optimisation des régimes médicamenteux, l'évolution des lieux de soins et d'autres plateformes simplifiées pour le diagnostic, la surveillance, la réduction des coûts, l'adaptation des systèmes de distribution, ainsi que la mobilisation des communautés et la protection des droits de l'homme.
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