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L’ONUSIDA déplore la perte du fondateur et directeur de Visual AIDS, Patrick O’Connell

04 mai 2021

L’ONUSIDA est triste d’apprendre la disparition de Patrick O’Connell des suites du sida. M. O’Connell, fondateur et directeur de Visual AIDS, vivait avec le VIH depuis près de quarante ans.

Visual AIDS a vu le jour en 1988 à l’initiative d'artistes afin de lutter contre les effets du sida au sein de la communauté artistique et d’organiser les artistes, les institutions artistiques et le public pour agir directement contre le VIH. L’organisation soutient également les artistes vivant avec le virus. Toutefois, sa plus grande réalisation est peut-être la création du ruban rouge que portent désormais des millions de personnes le 1er décembre lors de la Journée mondiale de lutte contre le sida.

En 1991, des artistes de Visual AIDS se réunissent en effet pour réfléchir à un symbole visuel, qui exprime la sympathie envers les personnes vivant avec le VIH et celles qui les accompagnent. Inspirés par les rubans jaunes qui rendent hommage aux soldats américains impliqués à l’époque dans la Guerre du Golfe, les artistes choisissent un ruban rouge pour symboliser le soutien et la solidarité envers les personnes vivant avec le VIH et pour se souvenir de celles qui sont décédées de maladies opportunistes. Selon les personnes à l’origine du projet, la couleur rouge a été choisie, car elle « rappelle le sang et l’idée de la passion, pas uniquement la colère, mais aussi l’amour, comme envers l’être aimé ». Le projet se fait connaître sous le nom de Red Ribbon Project.

M. O’Connell a joué un rôle central dans l’organisation de la découpe, du pliage et de la distribution de milliers de rubans dans la ville de New York où il vivait. Il a fait partie de la campagne d’envoi de lettres et de rubans rouges à l'ensemble des participants et participantes des Tony Awards 1991 organisés aux États-Unis d’Amérique, où l’acteur Jeremy Irons apparaît à la télévision nationale avec un ruban rouge attaché au revers de sa veste.

L’ONUSIDA rend hommage à M. O’Connell, une grande figure de notre lutte. Le ruban rouge, qui symbolise la solidarité et le soutien aux personnes vivant avec le VIH non seulement aux États-Unis, mais aussi dans le monde entier, n’aurait jamais vu le jour sans lui.

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Baisse considérable du prix des antirétroviraux, mais la COVID-19 menace de nouvelles réductions

03 mai 2021

L’action de la société civile et la concurrence apportée par les fabricants de médicaments génériques ont provoqué une chute du prix des antirétroviraux. Il est ainsi passé d’environ 14 000 dollars par personne et par an pour les régimes de première intention dans les pays à revenu élevé en 1990 à environ 1 200 dollars par an dans les pays à revenu faible et intermédiaire en 2003. En 2018, le prix par personne et par an en Afrique subsaharienne était inférieur à 100 dollars pour la plupart des combinaisons à dose fixe incluant le tenofovir. Le prix des autres combinaisons à dose fixe a également continué à baisser au cours des dernières années.

L’ONUSIDA estime que la valeur du marché des médicaments antirétroviraux génériques dans les pays à revenu faible et intermédiaire s’élevait à environ 1,8 milliard de dollars en 2018. Aujourd’hui, un seul pays, l’Inde, concentre 80 % environ de la production des médicaments antirétroviraux génériques obtenus par les pays à revenu faible ou intermédiaire.

Bien qu’il reste d’importants potentiels de réduction des prix dans les pays où les médicaments antirétroviraux génériques ne sont pas encore facilement accessibles, les turbulences causées par la pandémie de COVID-19 pourraient avoir l’effet inverse. De fait, les confinements, les bouleversements de la production, les restrictions aux frontières et les perturbations touchant le transport menacent d’affecter l’approvisionnement en matériaux, ainsi que la fabrication et la distribution de médicaments contre le VIH, alors que des facteurs d’approvisionnement plus stricts pourraient entraîner une pression sur les prix du marché.

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Une mission conjointe soutient la riposte au VIH dans la région ivoirienne de Gboklè/Nawa/San Pedro

30 avril 2021

La région de Gboklè/Nawa/San Pedro est le deuxième centre économique de la Côte d’Ivoire et l’une des régions les plus touchées par l’épidémie de VIH. Elle attire, d'une part, une main-d’œuvre nombreuse en raison de son dynamisme économique et de son industrie, principalement dans les activités liées au port et à l’agriculture, et d'autre part, des travailleurs et travailleuses du sexe, ainsi que d’autres populations clés.

Du 16 au 20 avril, une mission conjointe du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD)/ONUSIDA est allée sur le terrain faire le point sur la riposte au VIH à l’heure de la COVID-19. La mission a évalué la manière dont cette riposte prend en compte les besoins des personnes les plus vulnérables.

La délégation a d’abord rendu une visite de courtoisie aux autorités administratives et sanitaires de la région, puis s’est rapidement concentrée sur les sites offrant des services aux personnes vivant avec le VIH et aux populations clés. Dans les structures de santé visitées, que ce soit à l’Hôpital régional de San Pedro, ci-dessus, ou au centre de santé de l’organisation non gouvernementale APROSAM (Association pour la Promotion de la Santé de la Femme, de la Mère et de l’Enfant), l’équipe n’a pu que constater l’engagement et la détermination des équipes de santé et administratives. « Nous avons créé une équipe d’assurance qualité au sein de l’hôpital afin de garantir que nos services prennent en compte les besoins de chaque patient et patiente », a déclaré Alexandre Kissiedou, directeur de l’hôpital régional de San Pedro.

La visite de l’APROSAM a été l’un des temps forts de la mission. La délégation a eu de longues discussions avec des représentantes et des représentants d’une dizaine d’associations qui se sont rendues au siège de l’APROSAM pour cette rencontre. Des échanges fructueux ont eu lieu avec des membres d’associations de personnes vivant avec le VIH et de populations clés, ainsi qu’avec des membres d’organisations non gouvernementales travaillant avec des jeunes.

« C’est la première fois que la société civile reçoit la visite de représentantes et représentants nationaux de deux agences des Nations Unies », a déclaré Odette Koffi, directrice exécutive de l’APROSAM, une association impliquée dans la riposte au VIH, à la tuberculose et au paludisme dans la région. Elle a également signalé que la société civile s’engage pleinement dans la riposte au VIH, mais qu’elle manque de moyens pour répondre aux besoins de toutes les personnes.

« Les activités rémunérées ne fonctionnent plus comme avant. Aujourd’hui, nous n’arrivons même pas à manger correctement et nous ne pouvons pas prendre d’antirétroviraux à jeun », a expliqué Maya Rose Nean. C’est ainsi que la directrice de l’association locale CERBAS qui s’adresse aux femmes vivant avec le VIH décrit l’impact de la COVID-19 sur les femmes séropositives dans le pays.

S’exprimant au nom de la délégation, Brigitte Quenum, Directrice pays de l’ONUSIDA en Côte d’Ivoire, a souligné le travail vital des organisations non gouvernementales dans la riposte au VIH et a félicité l’engagement des organisations de la société civile, des personnes vivant avec le VIH et des populations clés. Elle a déclaré que le PNUD et l’ONUSIDA vont discuter pour satisfaire certains des besoins urgents abordés avec la société civile. Les deux organisations ont fait un don de 400 colis de produits alimentaires et d’hygiène destinés aux personnes vulnérables vivant avec le VIH et aux populations clés.

Le dernier jour de la mission, l’accent a été mis sur les droits humains avec une visite au centre d’accueil Élan d’Amour, ci-dessus, qui propose un hébergement temporaire aux personnes séropositives et aux victimes de stigmatisation, discrimination et violence sexiste, y compris à des personnes venant de zones reculées qui viennent obtenir des soins ou leur traitement antirétroviral. La délégation s’est ensuite rendue dans une permanence juridique soutenue par le PNUD. Ces visites ont permis à la délégation d’appréhender la situation des droits humains dans la région, mais aussi de comprendre leur implication dans les vulnérabilités spécifiques liées au VIH. À la suite de ces deux visites, les deux agences se sont mises d’accord sur un projet commun visant à mieux aborder les questions du VIH et des droits humains dans la région.

Pour les deux équipes, cette mission a été un succès. Les différents besoins identifiés feront l’objet d’actions concertées soit entre le PNUD et l’ONUSIDA, soit en travaillant avec d’autres organismes coparrainants capables d’apporter des solutions adaptées.

Brigitte Quenum, Directrice pays de l’ONUSIDA en Côte d’Ivoire, ci-dessus à gauche, a rencontré le préfet du département de San Pedro. 

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Region/country

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Taux élevé de co-infection au VIH et à l’hépatite C parmi les populations clés

26 avril 2021

Les infections hépatiques virales représentent un grave problème de santé publique mondial, qui provoque 1,4 million de décès par an environ, soit plus que le sida. 96 % de ces décès sont imputables à la cirrhose et au carcinome hépatocellulaire dus aux virus de l’hépatite B et C qui se transmettent par le sang et les fluides corporels.

Les personnes séropositives co-infectées avec l’hépatite B ou C développent plus rapidement une cirrhose. Les maladies hépatiques sont devenues une cause importante de décès chez les personnes vivant avec le VIH et co-infectées avec l’hépatite B ou C.

La co-infection VIH-hépatite C est signalée parmi toutes les populations clés les plus exposées au VIH, en particulier chez les personnes consommant des drogues injectables. La raison : le partage de matériel de préparation et d’injection non stérile facilite la propagation de ces deux virus.

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Consultation multipartite interactive en amont de la Réunion de haut niveau des Nations Unies sur le VIH/sida

26 avril 2021

Le 23 avril, des responsables de tous les acteurs de la riposte au sida ont participé à une consultation multipartite interactive organisée en ligne afin de préparer la Réunion de haut niveau des Nations Unies sur le VIH/sida qui se tiendra au mois de juin.

Cette audition a rassemblé des personnes vivant avec le VIH, exposées et touchées par le virus, des représentants et représentantes d’États membres, de parlements, de gouvernements locaux, d’organisations de la société civile, de fondations philanthropiques, d’universités, d’associations médicales, du secteur privé et de communautés au sens plus large. Cette rencontre visait à aider les États membres à préparer la Réunion de haut niveau en échangeant sur Internet avec les communautés, la société civile et d’autres parties prenantes clés.

Dans son intervention inaugurale, le Président de l’Assemblée générale, Volkan Bozkir, a félicité les militantes et militants pour leur travail en vue de réduire l’impact de l’épidémie de VIH.

« Votre présence ici aujourd’hui est loin d’être une évidence. Je sais que beaucoup d’entre vous ont commencé à militer et à s’organiser après avoir perdu quelqu’un ou enduré des souffrances, la discrimination et la marginalisation. Je vous remercie d’avoir partagé votre expérience en vue de créer un monde meilleur pour toutes et tous. Vous faites preuve d’une résilience sans commune mesure. »

Dans son discours, la Directrice exécutive de l’ONUSIDA, Winnie Byanyima, a déclaré que les progrès contre le virus s’étaient accélérés parce que les personnes vivant avec le VIH et les communautés les plus touchées par l’épidémie n’avaient jamais cessé de faire entendre leur voix. Mme Byanyima a également souligné que la riposte au VIH était étroitement liée aux questions de justice sociale.

« La lutte pour éradiquer le sida est étroitement liée à celle pour mettre fin aux violations des droits humains, notamment la discrimination et la violence à l’égard des femmes et des filles, ainsi que la marginalisation et la criminalisation des personnes vivant avec le VIH et des populations clés : travailleuses et travailleurs du sexe, toxicomanes, personnes transgenres, gays, bisexuelles et autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes. »

Faith Ebere Onuh est née avec le VIH. Cette jeune femme est aujourd’hui membre de l’Association of Positive Youth Living with HIV and AIDS in Nigeria (APYIN). À 14 ans, Mme Ebere Onuh a commencé à expliquer à d’autres jeunes vivant avec le VIH qu’il était important de suivre leur traitement de lutte contre le VIH. Elle est ainsi devenue mentore et porte-parole des sans-voix, s’exprimant au nom de la jeunesse au Nigéria.

« En tant que jeune, j’ai appris en vivant avec le VIH et en collaborant avec ma communauté que pour atteindre l’objectif de mettre fin au sida d’ici 2030, nous devons travailler ensemble, en formant une communauté mondiale. Même si, individuellement, certains États membres font des progrès de leur côté, nous sommes toutefois toujours en retard à l’échelle mondiale, et certaines régions comme la mienne, l’Afrique occidentale et centrale, restent à la traîne. »

Neville Gertze, Représentant permanent de la Namibie auprès des Nations Unies et cofacilitateur pour la préparation de la Réunion de haut niveau 2021 sur le VIH/sida, a déclaré que les leçons apprises au cours de la riposte au VIH et à la COVID-19 pouvaient améliorer les systèmes de santé.

« En puisant dans les enseignements tirés du VIH, la lutte contre la COVID-19 peut aider à repenser les systèmes de santé afin d’accélérer les engagements en matière de santé du Programme de développement durable à l’horizon 2030. En parallèle, l’expérience du VIH aide à préciser les ripostes au COVID-19. Nous tirerons sans nul doute des leçons du déploiement de la riposte à la pandémie de COVID-19 qui, à leur tour, pourront bénéficier à la fois à la riposte au VIH et aux efforts plus vastes de consolidation des systèmes de santé. » 

Quatre tables rondes ont été organisées au cours de cette journée. Elles se sont penchées sur les aspects suivants de la riposte au VIH.

1. Accès équitable et juste à la prévention, au traitement et aux services de lutte contre le VIH.

2. Freins structurels et sociaux entravant les objectifs du VIH (zéro nouvelle infection au VIH, zéro discrimination et zéro décès dû au sida).

3. Solutions pour financer entièrement les ressources, soutenir efficacement les ripostes au VIH et les intégrer aux systèmes de santé, de développement et de protection sociale, aux situations humanitaires et aux ripostes aux pandémies

4. Regrouper : créer des synergies et lutter contre les écarts criants.

Un rapport de synthèse de la consultation multipartite interactive sera disponible sur le  site du Président de l’Assemblée générale en amont de la Réunion de haut niveau des Nations Unies sur le VIH/sida organisée du 8 au 10 juin 2021.

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Moins de 60 % des femmes enceintes vivant avec le VIH en Afrique occidentale et centrale ont accès à des services pour mettre fin à la transmission verticale du VIH

19 avril 2021

Des avancées ont été faites au niveau de l’engagement en faveur de l’éradication de la transmission verticale du VIH (de la mère à l’enfant). En Afrique orientale et australe par exemple, 95 % des femmes séropositives enceintes recevaient en 2019 une thérapie antirétrovirale afin d’éviter une transmission verticale du VIH.

Mais de telles avancées ne se retrouvent pas partout. En Afrique occidentale et centrale, la situation n’est pas aussi encourageante. De fait, la couverture des services de prévention de la transmission verticale dans la région figure parmi les plus faibles au monde. En 2019, seuls 58 % des femmes séropositives enceintes de la région obtenaient une thérapie antirétrovirale afin d’éviter une transmission verticale du VIH.

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Caraïbes : de grandes disparités au niveau de l’accès au dépistage du VIH chez les bébés

12 avril 2021

Les nourrissons ayant été infectés verticalement au VIH (par leur mère) doivent être diagnostiqués rapidement pour vivre. Un test précoce des bébés exposés au VIH et le démarrage immédiat d’une thérapie antirétrovirale suite à un diagnostic positif peuvent en effet garantir leur survie. Sans un diagnostic et un traitement précoces, près de la moitié des nourrissons séropositifs meurent avant l'âge de deux ans, mais beaucoup de bébés exposés au VIH dans les pays à revenu faible et intermédiaire n’ont pas accès au diagnostic précoce.In the Caribbean, coverage of virological testing for early infant diagnosis varies from 21% in Jamaica to 99% in Cuba.

Dans les Caraïbes, la couverture du test virologique pour le diagnostic précoce des nourrissons varie entre 21 % en Jamaïque et 99 % à Cuba.

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La scolarisation des filles réduit les nouvelles infections au VIH

06 avril 2021

Une plus longue scolarisation a un effet préventif et réduit le risque d’infection au VIH. Une corrélation existe entre le niveau d’éducation des filles et un meilleur contrôle des droits et de la santé sexuelle et reproductive.

Utiliser un préservatif lors du dernier rapport sexuel à haut risque est positivement corrélé au fait que les adolescentes et les jeunes femmes en Afrique orientale et australe ont terminé le collège. Par ailleurs, les études montrent une baisse encore plus nette des nouvelles infections au VIH chez les adolescentes et les jeunes femmes des pays où le taux de filles qui terminent le collège est élevé (> 50 %). 

Education Plus, une nouvelle initiative en faveur de l’éducation et de l’émancipation des adolescentes en Afrique subsaharienne est en train de voir le jour. Elle a pour ambition d’accélérer les efforts afin de garantir que chaque fille dans cette région a accès à une éducation secondaire de qualité.

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Groupe de travail multipartite pour la réunion de haut niveau sur le VIH : nomination des porte-parole de personnes séropositives, de populations clés et d’autres communautés touchées par le VIH

29 mars 2021

Faisant suite à un appel public à nominations, l’ONUSIDA et la délégation des organisations non gouvernementales du Conseil de coordination du Programme ont sélectionné 16 porte-parole pour représenter la société civile et le secteur privé de toutes les régions du monde afin de constituer le groupe de travail multipartite en amont de la réunion de haut niveau sur le VIH.

Plus de 560 candidatures ont été soumises et le groupe de travail a été formé en vue de disposer d’une vaste expertise dans de nombreux domaines. Chaque région est représentée par deux personnes minimum. Plus de 50 % des membres sont des femmes et 25 % ont moins de 30 ans. Six ont dévoilé publiquement leur séropositivité et toutes les populations clés sont représentées.

Du 8 au 10 juin 2021, l’Assemblée générale des Nations Unies tiendra sa première réunion de haut niveau sur le VIH depuis 2016. Afin de préparer cette rencontre, une consultation multipartite interactive sera organisée en ligne avant la fin avril 2021. Elle regroupera des communautés et des parties prenantes qui participeront également à d’autres activités en amont et pendant la réunion de haut niveau. Le groupe de travail conseillera l’ONUSIDA sur le format, le thème et le programme de la consultation multipartite et aidera à identifier les intervenants et intervenantes à cette consultation, à la plénière de la réunion de haut niveau et aux tables rondes.

 

Membres du groupe de travail multipartite

 

Andrew Spieldenner, US PLHIV Caucus et MPact Global Action, États-Unis d’Amérique

Souhaila Bensaid, MENA-ROSA, Tunisie 

Aaron Sunday, African Network of Adolescents and Young Persons Development et Association of Positive Youth Living with HIV in Nigeria, Nigeria 

Adilet Alimkulov, Kyrgyz Indigo, Kirghizistan

Jacqueline Rocha Cortes, MNCP National Movement of WLWA, Brésil

Phelister Abdalla, Key Affected Populations Health and Legal Rights Alliance, Kenya

Aleksey Lakhov, Humanitarian Action et Coalition Outreach, Fédération de Russie  

Judy Chang, International Network of People who Use Drugs, Italie

Sonal Mehta, International Planned Parenthood Federation, Inde

Yasmina Chan Lopez, Red Juvenil de AMUGEN, Guatemala

Alia Amimi, International Treatment Preparedness Coalition–MENA, Maroc 

Jacques Lloyd, Afrique Rehabilitation and Research Consultants NPC, Afrique du Sud 

Severin Sindizera, Forum mondial des peuples autochtones pour le développement durable, Burundi

Angela Lee Loy, Aegis Business Solutions, Trinidad et Tobago

Jules Kim, Délégation des organisations non gouvernementales du Conseil de coordination du Programme et Scarlet Alliance, Australie

Gideon B. Byamugisha, Réseau international des chefs religieux qui vivent ou sont personnellement touchés par le VIH/sida, Ouganda

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Guinée équatoriale : l’ONUSIDA soutient une campagne contre la COVID-19 au sein des communautés

29 mars 2021

Le gouvernement de la Guinée équatoriale a lancé une nouvelle campagne communautaire contre la COVID-19 avec le soutien de l’ONUSIDA. 

Le bureau pays de l’ONUSIDA sur place apporte son aide au gouvernement depuis le début de la pandémie de COVID-19. Il a appuyé des campagnes de dépistage et de sensibilisation auprès des personnes séropositives et rejoint aujourd’hui la nouvelle campagne communautaire en fournissant un soutien financier au ministère de la Santé afin d’aider les bénévoles et de faciliter leurs déplacements. 

La campagne se concentrera d'abord pendant 10 jours sur l’île Bioko afin de poursuivre sur le continent à partir de la fin mars. Depuis février, le nombre d’infections à la COVID-19 a bondi à Malabo, la capitale de la Guinée équatoriale. La nouvelle campagne permettra aux autorités sanitaires d’identifier les personnes contaminées par le coronavirus et d’isoler rapidement les patientes et patients à haut risque afin de limiter les risques de transmission. 

Le directeur général de la coordination des hôpitaux, Juan José Owono Okiri Nkogo, a déclaré : « Deux jours seulement après le lancement de la campagne, nous avons déjà détecté près de 50 cas positifs qui ont été rapidement pris en charge et renvoyés vers les centres de référence. »

Justino Obama, le président du Comité national de lutte contre la COVID-19, a salué les efforts de l’ONUSIDA. « La Guinée équatoriale remercie le bureau de l’ONUSIDA pour son soutien », a-t-il déclaré.

« Tout comme pour le VIH, la solidarité et la responsabilité sont nos armes les plus efficaces contre la COVID-19. Grâce à ces valeurs, nous allons gagner la bataille de la COVID-19, » a conclu la directrice pays de l’ONUSIDA pour la Guinée équatoriale, Jeanne Seck Ndeng.

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