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L’ONUSIDA salue le leadership infatigable de SAR la princesse Soamsavali dans la riposte au VIH en Thaïlande
15 février 2011
15 février 2011 15 février 2011
Lors de sa visite officielle au Palais Suan Kalub de Bangkok, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, a rencontré SAR la princesse Soamsavali de Thaïlande.
Lors la visite officielle qu’il a effectuée au Palais Suan Kalub de Bangkok lundi, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, a salué « le dévouement, l’engagement et le leadership inlassables » de SAR la princesse Soamsavali de Thaïlande dans la riposte au VIH menée dans son pays.
« Par vos actions, vos paroles et vos allocations de ressources destinées aux contextes où elles sont les plus nécessaires, Votre Altesse Royale a démontré une réelle vision et un engagement concret à l’égard du VIH », a déclaré M. Sidibé qui effectue actuellement une mission de pays de trois jours en Thaïlande. « Je suis impatient de poursuivre notre collaboration pour sauver et améliorer la vie des personnes », a-t-il ajouté.
En présentant à la princesse une plaque commémorant ses efforts continus en faveur de la prévention contre la transmission du VIH de la mère à l’enfant (PTME) et contre les stigmatisations et discriminations liées au VIH, M. Sidibé a salué l’engagement infatigable de la princesse, commencé il y a quelque 25 ans, dans la riposte au VIH.
Dans le cadre de ses fonctions à la présidence de la Croix-Rouge thaïlandaise, la princesse Soamsavali a contribué à l’introduction des services de PTME en Thaïlande en 1996, soit plusieurs années avant que ce programme ne soit mis en œuvre au titre de la riposte nationale. Ce programme fournit des trithérapies antirétrovirales à toutes les femmes enceintes séropositives indépendamment de leur taux de CD4.
Lors de leur rencontre, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA et SAR la princesse Soamsavali ont souligné l’importance de l’accès des populations marginalisées ou fortement exposées au virus – comme les homosexuels et les immigrés clandestins – aux programmes anti-VIH.
Le Directeur exécutif a pris acte des progrès réalisés dans la riposte thaïlandaise au VIH mais a indiqué qu’il reste encore beaucoup à faire. Selon les estimations sur la Thaïlande, on compte 530 000 personnes vivant avec le VIH et la prévalence du virus est d’1,3 % parmi les personnes âgées de 15 à 49 ans.
J’aimerais que le VIH disparaisse de Bangkok. Pour ce faire, il faut accroître les actions visant à supprimer les barrières qui entravent le soutien aux personnes dans le besoin
Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé
« J’aimerais que le VIH disparaisse de Bangkok », a déclaré M. Sidibé. « Pour ce faire, il faut accroître les actions visant à supprimer les barrières qui entravent le soutien aux personnes dans le besoin », a-t-il indiqué. Les programmes anti-VIH soutenus par SAR la princesse Soamsavali fournissent des traitements antirétroviraux aux populations marginalisées – un soutien que la princesse s’est engagée à poursuivre.
La visite officielle de M. Sidibé en Thaïlande, qui prend fin le 17 février, inclut plusieurs réunions avec de hauts responsables gouvernementaux et des représentants d’organisations de la société civile.
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Michel Sidibé se rend en visite officielle à Berlin pour rencontrer le Ministre des Affaires étrangères et Vice-Chancelier et le Ministre de la Santé
09 février 2011
09 février 2011 09 février 2011
Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, a rencontré plusieurs ministres et parlementaires allemands le 8 février, et notamment le Dr Philipp Rösler, le Ministre de la Santé.
Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, s’est entretenu, mardi, avec des membres du gouvernement allemand sur l’avenir de la riposte mondiale au sida. Il leur a demandé de continuer à soutenir la lutte contre le VIH pour qu’elle demeure à l’ordre du jour des programmes internationaux pour le développement.
Lors de ses réunions avec Guido Westerwelle, le Ministre allemand des Affaires étrangères et Vice-Chancelier, et le Dr Philipp Rösler, le Ministre de la Santé, M. Sidibé a invité l’Allemagne à poursuivre ses investissements dans la lutte contre le sida. Il a également encouragé ce pays à jouer un rôle actif lors de la Réunion de haut niveau de l’Assemblée générale de l’ONU sur le sida de juin 2011, en lui assurant la participation d’un certain nombre de ministres de haut niveau. Le Dr Rösler et M. Westerwelle ont pour leur part exprimé leur intérêt pour cette réunion.
M. Sidibé a partagé avec les ministres allemands sa préoccupation à l’égard de la progression de l’épidémie de VIH en Europe de l’Est. Il a encouragé l’Allemagne à étendre son soutien à cette région. Entre 2000 et 2009, le nombre des personnes vivant avec le VIH en Europe de l’Est et en Asie centrale a quasiment triplé – pour passer, selon les estimations, de 530 000 à 1,4 million de personnes. La Fédération de Russie et l’Ukraine représentent à elles deux près de 90 % des infections au VIH récemment signalées.
Lors de son séjour à Berlin, M. Sidibé a également rencontré un certain nombre de parlementaires allemands, notamment Gudrun Kopp, Secrétaire d’État parlementaire au Ministère de la Coopération économique et du Développement, et Annette Widmann-Mauz, Secrétaire d’État parlementaire au Ministère de la Santé. Il les a informés de l’évolution de l’épidémie mondiale de VIH et leur a présenté la Réunion de haut niveau de juin et la stratégie de l’ONUSIDA pour la période 2011-2015.
Lors de ses entretiens avec les hauts responsables allemands, mardi, M. Sidibé a évoqué plusieurs autres problématiques comme l’accès à la prévention anti-VIH des populations les plus exposées au virus – les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les travailleurs du sexe, les transsexuels et les consommateurs de drogues injectables. Il a souligné l’importance de veiller à ce que les accords commerciaux n’affaiblissent pas la durabilité de l’accès aux traitements antisida. M. Sidibé a également mis en évidence le fait que les financements de la lutte contre le sida supposent une responsabilité partagée et requièrent des investissements accrus et prévisibles de la part des gouvernements donateurs et des pays en développement.
En 2009, l’Allemagne a investi près de 398 millions USD dans la riposte mondiale au sida – elle se situe au troisième rang des gouvernements donateurs après les États-Unis et le Royaume-Uni.

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Des professionnels de la justice se réunissent à Dakar pour une consultation sur le VIH, la loi et les droits humains
08 février 2011
08 février 2011 08 février 2011
Le 7 février, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, est intervenu lors de la cérémonie d’ouverture d’une consultation de haut niveau sur le VIH, la loi et les droits humains à Dakar, au Sénégal.
Des ministres de la Justice et des juges de plusieurs pays d’Afrique centrale et occidentale se sont réunis du 6 au 8 février à Dakar, au Sénégal, pour une consultation de haut niveau sur le VIH, la loi et les droits humains. Cette réunion visait à renforcer l’engagement des professionnels de la justice dans les ripostes nationales au VIH.
80 % des pays d’Afrique centrale et occidentale sont dotés de lois qui criminalisent la transmission du VIH, les relations homosexuelles et le travail du sexe. Dans cette région, les personnes vivant avec le VIH font l’objet de stigmatisations et de discriminations lors de l’accès à l’emploi, à l’éducation, à la santé et aux services sociaux. Ces personnes et les populations clés exposées au VIH – comme les travailleurs du sexe et les homosexuels – ont un accès limité au soutien juridique en cas d’injustice dans plusieurs de ces pays.
« Les lois doivent contribuer à la riposte au sida et non s’y opposer – elles ne doivent pas nuire à la santé ou à la survie d’une personne », a déclaré le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, dans ses remarques liminaires lors de la consultation. « Nous devons mettre fin aux discriminations et aux injustices liées au sida », a-t-il ajouté. Il a invité les ministres de la Justice à fonder leurs lois sur les résultats scientifiques et à garantir à tous l’égalité d’accès à la prévention, aux traitements, aux soins et au soutien contre le VIH.
Les lois doivent contribuer à la riposte au sida et non s’y opposer – elles ne doivent pas nuire à la santé ou à la survie d’une personne
Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé
« Nous ne pouvons plus ignorer que la loi constitue un moyen de combattre le VIH », a déclaré le ministre sénégalais de la Justice, le cheikh Tidiane Sy, en faisant remarquer que l’épidémie avait donné lieu à des cas juridiques difficiles et à des affaires liées aux droits humains complexes pour la jurisprudence des pays de la région. Il a également souligné que les professionnels de la justice ne doivent pas seulement rendre des décisions dans les tribunaux mais qu’ « il est tout aussi important que les magistrats s’engagent dans des actions à même d’accroître les connaissances juridiques des populations et de leur garantir l’accès à la justice ».
La consultation – qui était organisée par le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA), le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), l’Association africaine des Hautes juridictions francophones (AAHJF) et le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) – a donné lieu à une discussion sur plusieurs jugements, instruments juridiques et initiatives nationales liés au VIH. Elle a également offert un forum aux personnes directement impactées par les lois relatives au VIH, comme les personnes séropositives, pour un partage d’expériences et de perspectives.
S’adressant aux participants le dimanche, Jeanne Gapiya Niyonzima, qui est séropositive et présidente de l’Association burundaise des personnes vivant avec le VIH, a révélé que son médecin lui avait immédiatement ordonné la suppression de son enfant à naître et l’ablation de son utérus après un dépistage positif au VIH. « En tant que magistrats, vous pouvez pleinement mesurer la gravité de ce type d’abus et son impact sur l’intégrité physique et sociale de la personne concernée », a-t-elle souligné. « Si nous ne réussissons pas à bâtir un environnement social et juridique en faveur de la vie, nous risquons de perdre tous les gains acquis par la riposte au VIH », a-t-elle ajouté.
Les professionnels de la justice peuvent en effet jouer un rôle crucial dans la protection des droits humains et la promotion de la riposte au VIH. Au Burkina Faso par exemple, un pays où 1,2 % de la population adulte est estimée séropositive, le Programme d’appui au monde associatif et communautaire (PAMAC), qui est dirigé par le PNUD, collabore avec des organisations à but non lucratif et un juge et défenseur des droits humains – David Kaboré – sur un projet de formation juridique qui promeut et protège les droits des personnes vivant avec le VIH. Ce projet, lancé en 2003, fournit des conseils juridiques gratuits et confidentiels aux personnes séropositives. Il a contribué à mettre en lumière et à résoudre des cas de discrimination liés au VIH dans le pays.
Dans le monde, de nombreux États maintiennent des lois et des politiques qui affaiblissent les ripostes au VIH et punissent, sans les protéger, les personnes en difficulté. 79 pays criminalisent les relations homosexuelles entre adultes consentants. Plus de 100 pays, territoires et régions punissent certaines pratiques du travail du sexe. 48 pays, territoires ou entités imposent une certaine forme de restriction à l’entrée, au séjour et à la résidence des personnes séropositives en raison de leur statut sérologique.
L’ONUSIDA se mobilise en faveur des lois et des mesures protectives à même de permettre aux personnes en difficulté de bénéficier de programmes anti-VIH et d’avoir accès à la justice quels que soient leur état médical, leur sexualité et leur lien avec la drogue ou le travail du sexe.
L’année dernière, l’ONUSIDA et le PNUD ont lancé la Commission mondiale sur le VIH et le droit et réuni, à cette occasion, des dirigeants du secteur public de divers horizons sociaux et géographiques, des experts juridiques et des spécialistes des droits de l’homme et du VIH. La Commission, qui est dirigée par le PNUD, agit pour permettre aux lois de soutenir les ripostes au sida efficaces.
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Pour les trente années d’existence de l’épidémie de sida, les dirigeants de la riposte mondiale au sida participeront en juin à la Réunion de haut niveau de l’Assemblée générale de l’ONU sur le sida 2011
04 février 2011
04 février 2011 04 février 2011
Pour les trente années d’existence de l’épidémie de sida et le dixième anniversaire de la Session extraordinaire de l’Assemblée générale de l’ONU sur le VIH/sida, qui a fait date, les dirigeants de la riposte mondiale au sida examineront les progrès réalisés et traceront son avenir lors de la Réunion de haut niveau de l’Assemblée générale de l’ONU sur le sida 2011 qui aura lieu du 8 au 10 juin 2011 à New York.
Il est prévu que les États membres adoptent une nouvelle Déclaration pour réitérer les engagements en cours et annoncer des actions à même de guider et de soutenir la riposte mondiale au sida.
J’appelle toutes les nations à participer à cette Réunion de haut niveau sur le sida. Ensemble, nous pourrons tracer l’avenir de la riposte au sida Le président de la 65ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies, S.E. M.
Joseph Deiss
La Réunion sera convoquée par le président de la 65ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies, S.E. M. Joseph Deiss. Il a instamment invité les pays à participer à l’évènement. « J’appelle toutes les nations à participer à cette Réunion de haut niveau sur le sida. Ensemble, nous pourrons tracer l’avenir de la riposte au sida », a écrit M. Deiss.
Les données de l’ONUSIDA montrent que des progrès sont continuellement réalisés en faveur de l’objectif visant « zéro nouvelle infection, zéro discrimination et zéro décès lié au sida » par l’accès universel à la prévention, aux traitements, aux soins et au soutien anti-VIH. La stigmatisation et la discrimination continuent de faire obstacle à la riposte et les services n’atteignent pas encore toutes les personnes qui en ont besoin. Il y a encore 10 millions de personnes qui attendent un traitement contre le VIH et pour chaque personne qui débute une posologie, on compte deux nouvelles infections.
Le Secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki-moon, a mis en évidence la nécessité pour le monde actuel d’une solidarité et d’un partenariat à l’échelle internationale. « La Réunion de haut niveau sur le sida 2011 intervient à un moment clé de l’histoire de l’épidémie. À l’heure où la riposte au sida aborde sa trentième année d’existence, unissons nos efforts en faveur de l’accès universel. Traçons, de manière définitive, l’avenir qui assurera zéro nouvelle infection au VIH, zéro discrimination et zéro décès lié au sida », a écrit M. Ban Ki-moon.
À l’heure où la riposte au sida aborde sa trentième année d’existence, unissons nos efforts en faveur de l’accès universel. Traçons, de manière définitive, l’avenir qui assurera zéro nouvelle infection au VIH, zéro discrimination et zéro décès lié au sida
Le Secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki-moon
La Réunion de haut niveau aura lieu dans un contexte mondial d’austérité budgétaire. Les donateurs et les pays bénéficiaires sont tous deux confrontés à de nouvelles opportunités et difficultés du fait des problématiques telles que les financements novateurs, les transferts de technologie et l’intégration des services liés au sida, à la santé et à d’autres secteurs.
En faisant référence aux 33,3 millions de personnes vivant avec le VIH dans le monde, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, a rappelé que « les décisions prises par la Réunion de haut niveau sur le sida changeront la vie des personnes déjà nées et celle des générations futures ».
Consultez le site web de l’ONUSIDA (en inglés) pour obtenir de plus amples informations sur la Réunion de haut niveau de l’Assemblée générale de l’ONU sur le sida 2011
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La prévention des nouvelles infections à VIH chez les enfants au cœur d'une réunion des Premières Dames d'Afrique
01 février 2011
01 février 2011 01 février 2011
(De g. à dr.) Oluebuechukwu Sylvia Taylor, 11 ans, et sa mère Uchechukwu Florence
La prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant figurait en tête de l'ordre du jour de l'Assemblée générale de l’Organisation des Premières Dames d’Afrique contre le VIH et le sida (OPDAS) qui s'est tenue le 31 janvier à Addis-Abeba en Éthiopie.
S'adressant aux Premières Dames d'Afrique et aux représentants de la société civile et des Nations Unies, Michel Sidibé, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, a déclaré : « Pour chaque dollar que nous dépensons dans la prévention du VIH chez les enfants, nous réalisons des milliers de dollars d'économie en traitement. Nous avons réalisé des progrès considérables pour les mères et les enfants, mais ces avancées restent fragiles. »
L'émancipation des femmes n'est pas un concept abstrait. Cela signifie que les femmes d'Afrique doivent pouvoir obtenir un logement et une alimentation adéquats, être exemptes de maladies, pouvoir accoucher en sécurité et occuper en toute confiance une place identique à celle des hommes dans la société.
S.E. Woizero Azeb Mesfin, Première Dame d'Éthiopie et Présidente de l'OPDAS
Au cours des dernières années, les pays d'Afrique, grâce au travail de partenaires nationaux et internationaux, ont accompli d'énormes progrès dans la réduction du taux de nouvelles infections à VIH parmi les enfants. En 2009, on estimait que 54 % des femmes enceintes vivant avec le VIH en Afrique sub-saharienne avait bénéficié d'un traitement antirétroviral pour prévenir la transmission du VIH de la mère à l'enfant, alors que ce chiffre n'était que de 15 % en 2005. Plusieurs pays montrent la voie à suivre, dont le Botswana, la Namibie, l'Afrique du Sud et le Swaziland où la couverture des antirétroviraux dans le cadre de la PTME est désormais supérieure à 80 %.
Dans 10 pays d'Afrique australe*, le nombre d'enfants de moins de 15 ans nouvellement infectés par le VIH est passé de 190 000 en 2004 à 130 000 en 2009, soit une réduction de 32 %. Les décès liés au sida chez les enfants en Afrique australe ont chuté de 26 % et sont passés d'une estimation de 120 000 en 2004 à 90 000 en 2009.
Ces progrès ne doivent pas faire oublier qu'il reste près de 2,3 millions d'enfants vivant avec le VIH en Afrique sub-saharienne. Dans de nombreux pays à travers le continent, les femmes enceintes positives au VIH ne peuvent accéder aux services dont elles ont besoin en raison de la stigmatisation et de la discrimination.

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, s'est exprimé lors de l'Assemblée générale de l’Organisation des Premières Dames d’Afrique contre le VIH et le sida (OPDAS) qui s'est tenue à Addis-Abeba en Éthiopie le 31 janvier 2011.
Oluebuechukwu Sylvia Taylor, une jeune fille de 11 ans dont la mère est séropositive, a lancé l'appel suivant aux participants de la réunion de OPDAS : « Je vous supplie de travailler ensemble pour sauver notre avenir. Aucun enfant ne devrait mourir à cause du VIH. Unissons nos efforts pour éliminer la transmission du VIH de la mère à l'enfant en Afrique. » Oluebuechukwu Sylvia Taylor est née séronégative grâce au traitement antirétroviral suivi par sa mère durant la grossesse.
Dans la quasi-totalité des pays d'Afrique sub-saharienne, la majorité des personnes vivant avec le VIH sont des femmes, et principalement des filles et des femmes âgées de 15 à 24 ans. Les données sur la prévalence les plus récentes montrent que 13 femmes en Afrique sub-saharienne sont infectées par le VIH pour 10 hommes. Résoudre les problèmes d'inégalité de genre et favoriser l'émancipation des femmes et des filles sont deux actions critiques pour l'efficacité de la riposte au VIH dans la région.
Les victoires dans la lutte contre le VIH/sida sont visibles. En tant que partenaire du continent africain, notre défi consiste à maintenir et à renforcer cette dynamique.
Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations Unies
Comme l'a déclaré S.E. Woizero Azeb Mesfin, Première Dame d'Éthiopie et Présidente de l'OPDAS : « L'émancipation des femmes n'est pas un concept abstrait. Cela signifie que les femmes d'Afrique doivent pouvoir obtenir un logement et une alimentation adéquats, être exemptes de maladies, pouvoir accoucher en sécurité et occuper en toute confiance une place identique à celle des hommes dans la société. » Avec l'aide d'un financement de l'ONUSIDA, les Premières Dames ont lancé récemment un campagne visant à renforcer les services de PTME et à éliminer la transmission du VIH de la mère à l'enfant.
Sommet de l'Union africaine
La réunion des Premières Dames se tenait dans le cadre du 16e sommet de l'Union africaine qui réunissait 24 Chefs d'État du continent africain ainsi qu'une multitude d'autres dignitaires et leaders, y compris Ban Ki-moon, le Secrétaire général des Nations Unies.
Lors de son discours d'ouverture du sommet, M. Ban a déclaré : « Les victoires dans la lutte contre le VIH/sida sont visibles. En tant que partenaire du continent africain, notre défi consiste à maintenir et à renforcer cette dynamique.
Lors de discussions menées avec le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Bingu wa Mutharika, Président du Malawi et Président sortant de l'Union africaine, a déclaré que la riposte au VIH est un exemple de réussite de l'action solidaire des peuples. Il a déclaré également « Nous devons poursuivre les efforts en vue d'offrir le traitement antirétroviral aux personnes touchées et nous ne pouvons sous-estimer la lutte contre la stigmatisation. »
* Angola, Botswana, Lesotho, Malawi, Mozambique, Namibie, Afrique du Sud, Swaziland, Zambia et Zimbabwe.
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L’Ambassadrice itinérante de l’ONUSIDA, Son Altesse Royale la princesse héritière Mette-Marit de Norvège, effectue une visite officielle au siège du Programme pour un échange d’idées
01 février 2011
01 février 2011 01 février 2011
Son Altesse Royale la princesse héritière Mette-Marit de Norvège, Ambassadrice itinérante de l’ONUSIDA, (à droite) a été reçue par le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, le 1er février 2011 à Genève, en Suisse. Source : ONUSIDA/Chironi F.
L’Ambassadrice itinérante de l’ONUSIDA, Son Altesse Royale la princesse héritière Mette-Marit de Norvège, a effectué aujourd’hui, à Genève, une visite officielle au siège de l’ONUSIDA.
Lors de sa visite, la princesse a rencontré des administrateurs et de hauts responsables de l’ONUSIDA pour s’informer des dernières évolutions de la riposte au sida et de la nouvelle stratégie du Programme.
Les questions liées à la prévention du VIH, aux droits humains et à l’égalité des sexes ont été abordées lors de sa rencontre avec le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé. La princesse a souligné l’importance de l’engagement de certains jeunes dans les composantes de la riposte au sida. Elle a indiqué qu’il ne fallait pas seulement inviter des jeunes à discuter autour d’une table avec « des dirigeants reconnus » mais qu’il fallait leur offrir un engagement porteur de sens : « ils doivent être intégrés au processus de prise de décisions et les initiatives qu’ils mènent doivent être soutenues », a-t-elle ajouté.
La princesse héritière Mette-Marit est un exemple éminent. Je lui suis reconnaissant du soutien qu’elle nous apporte, et en particulier de son action très personnelle en faveur de l’engagement des jeunes.
Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé
La princesse Mette-Marit a également partagé ses impressions sur le Forum économique mondial de Davos 2011 auquel elle s’est récemment rendue pour participer à une réunion-débat sur les enseignements tirés des 30 années d’existence du sida.
Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, a mis en lumière le rôle central que des personnalités actives comme la princesse jouent dans la riposte au sida. « La princesse héritière Mette-Marit est un exemple éminent. Je lui suis reconnaissant du soutien qu’elle nous apporte, et en particulier de son action très personnelle en faveur de l’engagement des jeunes », a-t-il déclaré.
La princesse héritière s’est engagée dans la riposte au sida il y a plus de dix ans et elle soutient l’ONUSIDA depuis près de cinq ans en qualité d’Ambassadrice itinérante. Elle est particulièrement active dans la défense de l’idée d’un « leadership de la nouvelle génération » pour les programmes internationaux, laquelle vise à donner aux jeunes une tribune pour faire entendre leur voix.

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Le Secrétaire général des Nations Unies réaffirme son engagement en tant que militant et porte-drapeau de la riposte au sida lors de sa visite au siège de l’ONUSIDA
27 janvier 2011
27 janvier 2011 27 janvier 2011
M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA (à gauche), accueille M. Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations Unies, au siège du Secrétariat de l’ONUSIDA le 26 janvier.
Photo : ONUSIDA/D. Bregnard
M. Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations Unies, s’est rendu au siège du Secrétariat de l’ONUSIDA le 26 janvier.
Il a été accueilli par M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, et des hauts responsables du Programme commun ainsi que par Mme Kate Thompson, membre du personnel de l’ONUSIDA représentante d’UN Plus, et M. Jason Sigurdson, de l’Association du personnel de l’ONUSIDA. M. Christopher Davis, Directeur des campagnes de la société Body Shop, était également présent ainsi que la petite Vilasini Mahesh (13 ans) qui a remis un bouquet de fleurs à Mme Ban.
Dans son message de bienvenue à l’intention du Secrétaire général, Michel Sidibé a rappelé que M. Ban apportait un fervent soutien à UN Cares et UN Plus, et a exprimé sa fierté de travailler aux côtés d’un tel leader. Il a décrit la manière dont l’ONUSIDA met en œuvre l’appel lancé par M. Ban pour que les organismes renforcent leur responsabilisation, transparence et efficience.
En tant que Secrétaire général, l’une de mes responsabilités est de prendre soin de toutes les personnes qui souffrent et sont victimes de discriminations.
Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations Unies
Le Secrétaire général, qui visitait les locaux de l’ONUSIDA pour la deuxième fois, a profité de l’occasion pour partager ses idées et sa vision avec les membres du personnel et les a encouragés à redoubler d’efforts pour « éliminer les obstacles cachés » qui entravent la riposte au sida. Les équipes d’appui aux régions basées à Johannesburg, Dakar, Port of Spain et Panama ont participé au débat par vidéoconférence.
M. Ban a rappelé à quel point il est important d’en faire plus pour éviter les infections à VIH et s’est engagé à militer en faveur de la prévention. Il a également attiré l’attention sur la nécessité, pour les pays, d’abroger les lois imposant des restrictions au voyage – qui sont discriminatoires à l’encontre des personnes vivant avec le VIH ; il a notamment déclaré : « Je continue d’aborder cette question chaque fois que je rencontre des responsables de pays qui appliquent de telles restrictions. C’est une composante majeure des droits humains ». Avalisant la vision de l’ONUSIDA, il a indiqué qu’il entendait intervenir comme militant et porte-drapeau d’une riposte visant « zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès lié au sida ».
M. Ban a manifesté un intérêt particulier pour les membres du personnel des Nations Unies séropositifs au VIH et remercié les représentants d’UN Plus ; il a développé son point de vue sur la riposte au VIH sur le lieu de travail. Il a réaffirmé son engagement personnel face à l’importance qu’il y a, pour les Nations Unies, à fournir un environnement habilitant pour les membres du personnel vivant avec le VIH et à éliminer la discrimination basée sur l’orientation sexuelle.
Il a également profité de l’occasion pour échanger avec des membres du personnel de l’ONUSIDA et répondre à certaines de leurs questions. Interrogé sur ses motivations à défendre les droits des professionnel(le)s du sexe, des consommateurs de drogues, des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et des transgenres, M. Ban a déclaré : « En tant que Secrétaire général, l’une de mes responsabilités est de prendre soin de toutes les personnes qui souffrent et sont victimes de discriminations ».
Plus tôt dans la journée, M. Ban a participé à la mise en place d’une Commission d’information et de responsabilisation dans le cadre de la Stratégie mondiale pour la santé des femmes et des enfants lancée lors du Sommet sur les OMD de New York en 2010. Élaborée avec l’appui et la participation du Partenariat pour la santé de la mère, du nouveau-né et de l’enfant, la stratégie invite tous les partenaires à s’unir et à engager des actions réelles pour faire prendre conscience que la santé des femmes et des enfants est essentielle pour avancer en direction de l’ensemble des objectifs de développement. Il a instamment invité le personnel de l’ONUSIDA et les équipes des Nations Unies dans les pays à assumer un rôle important dans l’intégration de la riposte au VIH à cette initiative.
Après le débat avec le personnel, le Secrétaire général a participé à une autre réunion avec les membres du cabinet exécutif de l’ONUSIDA.

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Lors de sa visite à l’ONUSIDA, le responsable de l’USAID place l’innovation au centre des discussions sur la riposte au sida
27 janvier 2011
27 janvier 2011 27 janvier 2011
Dr Rajiv Shah, administrateur de l’Agence Américaine pour le Développement international (USAID), et M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. 27 janvier 2011.
Photo : ONUSIDA.
Le Dr Rajiv Shah, administrateur de l’Agence Américaine pour le Développement international (USAID), s’est rendu au siège de l’ONUSIDA à Genève le 27 janvier pour rencontrer M. Michel Sidibé, Directeur exécutif du Programme commun.
Lors de la réunion, M. Sidibé a remercié le Dr Shah pour le partenariat solide et durable avec les pouvoirs publics américains et fait part de ses priorités d’action pour la riposte au sida – telles que présentées dans la nouvelle stratégie de l’ONUSIDA. Cette dernière fixe dix résultats clés en vue de la réalisation de la la vision de l’ONUSIDA, à savoir : zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès lié au sida.
Sous le leadership du Dr Shah, l’USAID s’est récemment engagée dans une réforme complète, intitulée USAID FORWARD, qui met l’accent pour que l’aide au développement génère des résultats et dynamise l’innovation.
Le Dr Shah et M. Sidibé se sont entretenus sur les mesures à prendre pour s’assurer que les récentes avancées majeures de la recherche et du développement de nouvelles techniques de prévention du VIH (telles que le gel microbicide Tenefovir) puissent arriver jusqu’aux personnes qui en ont besoin. Le Dr Shah et M. Sidibé ont aussi réfléchi à la manière dont les deux organisations pourraient collaborer de manière stratégique pour s’assurer que les efforts de prévention du VIH soient éclairés par le concret.
Les États-Unis d’Amérique sont leader dans le développement de nouvelles techniques de prévention du VIH. Ils sont aussi le plus important donateur de l’ONUSIDA et le plus grand bailleur de fonds de l’aide à la riposte mondiale au sida.
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Lancement de la bande dessinée « Droits aux buts » qui raconte le voyage mouvementé de dix stars du football en tant qu’Ambassadeurs de bonne volonté des Nations Unies au service des Objectifs du Millénaire pour le développement
26 janvier 2011
26 janvier 2011 26 janvier 2011
Dans la bande dessinée, Michael Ballack et Emmanuel Adebayor, tous deux Ambassadeur itinérant international de l’ONUSIDA discutent du sida. Crédit : « Droits aux buts », bande dessinée éducative sur les OMD
Une nouvelle bande dessinée éducative avec comme principaux personnages Michael Ballack et d’autres grands joueurs de football qui sont Ambassadeurs de bonne volonté des Nations Unies, a été lancée le 24 janvier dernier à l’Office des Nations Unies à Genève par Wilfried Lemke, Conseiller spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour le sport au service du développement et de la paix.
« Droits aux buts : faisons équipe pour atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement » ; tel est le titre de cette bande dessinée éducative de 32 pages qui s’adresse aux enfants de 8 à 12 ans pour les aider de manière ludique et interactive à comprendre les huit Objectifs du Millénaire pour le développement et à y réfléchir.
Les principaux personnages sont dix joueurs vedette de football, tous Ambassadeurs de bonne volonté des Nations Unies : Michael Ballack, Emmanuel Adebayor, Roberto Baggio, Iker Casillas, Didier Drogba, Luis Figo, Raúl, Ronaldo, Patrick Vieira et Zinédine Zidane.
Chacun doit avoir accès à l’information et j’espère qu’à travers cette bande dessinée nous allons faire passer des messages importants auprès d’un grand nombre de jeunes.
Michael Ballack, Ambassadeur itinérant de l’ONUSIDA et star du football
Cette équipe de stars du ballon rond s’est embarquée sur un bateau pour aller jouer un match de charité en faveur des Nations Unies mais à la suite du naufrage de leur navire, les joueurs et les autres passagers se retrouvent sur une île déserte. L’histoire raconte comment l’esprit d’équipe et l’ingéniosité des naufragés vont leur permettre de surmonter les difficultés et de s’en sortir.
L’objectif est à la fois d’éduquer et de divertir les jeunes lecteurs qui sont également invités à passer à l’action via plusieurs activités proposées dans le guide éducatif à la fin de l’histoire. Ils peuvent ainsi découvrir les défis majeurs auxquels le monde est confronté : réduire la faim, assurer l’éducation pour tous, garantir l’égalité homme-femme, réduire la mortalité infantile, améliorer la santé maternelle, combattre le VIH/sida, préserver l’environnement et mettre en place un partenariat mondial.
En 2000, la plus vaste assemblée de dirigeants de la planète réunie au siège des Nations Unies à New York a adopté la Déclaration du Millénaire. Approuvée par 189 pays, celle-ci engage les nations dans un nouveau partenariat mondial pour réduire l’extrême pauvreté et fixe une série d’objectifs à atteindre d’ici 2015, connus désormais sous l’appellation Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD).
Dans la bande dessinée, Michael Ballack et son homologue Ambassadeur itinérant international de l’ONUSIDA Emmanuel Adebayor discutent du sida, en référence à l’Objectif 6 qui a notamment pour cible d’ici 2015 d’avoir enrayé la propagation du VIH/sida et commencé à inverser la tendance dans ce domaine.
Michael Ballack, qui est Ambassadeur itinérant international de l’ONUSIDA depuis 2006, est convaincu de l’importance de communiquer aux jeunes des informations précises sur le VIH.
« Je veux que les gens en sachent plus sur le VIH et les autres Objectifs du Millénaire pour le développement car la santé et le développement sont étroitement liés », a déclaré Michael Ballack. « Chacun doit avoir accès à l’information et j’espère qu’à travers cette bande dessinée nous allons faire passer des messages importants auprès d’un grand nombre de jeunes. »
Le projet a été mené à bien dans l’esprit « One-UN » de collaboration des différentes agences des Nations Unies, en l’occurrence ici le Bureau des Nations Unies pour le sport au service du développement et de la paix (UNOSDP), le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA), le Département de l’information des Nations Unies (DPI) et le Partenariat Halte à la tuberculose.
La bande dessinée est disponible en anglais, français et espagnol. Elle le sera également très bientôt dans d’autres langues dont l’arabe, le chinois et le russe.

Feature Story
L’efficience, les résultats et l’optimisation des ressources ont été au centre des discussions avec le Secrétaire d’État britannique au développement international lors de sa visite à l’ONUSIDA
26 janvier 2011
26 janvier 2011 26 janvier 2011
Andrew Mitchell, Secrétaire d’État au développement international (à droite), et Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. Siège de l’ONUSIDA. 26 janvier 2011. Photo : ONUSIDA
M. Andrew Mitchell, Secrétaire d’État britannique au développement international, a rencontré M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, au siège du Programme commun le 26 janvier. Le gouvernement du Royaume-Uni s’est engagé à axer sa politique d’aide internationale sur le bien-être des femmes et des enfants.
M. Mitchell, qui dirige le Département pour le développement international (DFID), a insisté sur la nécessité pour la riposte au sida d’être efficiente, de générer des résultats et d’utiliser de manière optimale les ressources disponibles. M. Sidibé partage sa vision des priorités de la riposte – lesquelles sont notamment soutenues par la nouvelle stratégie de l’ONUSIDA. Il a rappelé que les investissements collectifs engagés pour lutter contre le sida ont permis d’obtenir des résultats sans précédent et en particulier un élargissement de l’accès au traitement et une prévention permettant d’éviter que les mères décèdent et que les nourrissons soient infectés par le VIH.