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Développer les services liés au VIH dans le Libéria d’après-guerre
20 octobre 2010
20 octobre 2010 20 octobre 2010
Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, SAR la princesse Mathilde de Belgique et une mère de triplés à l’hôpital JKF de Monrovia, Libéria. Photo: ONUSIDA
Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, et SAR la princesse Mathilde de Belgique, ambassadrice itinérante de l’ONUSIDA et de l’UNICEF, ont mené à bien une mission de trois jours au Libéria, pays en situation de post-conflit qui s’efforce de développer les services liés au VIH.
«C’est une période critique pour le Libéria. Si nous travaillons ensemble, nous pouvons mettre un coup d’arrêt aux nouvelles contaminations par le VIH » a déclaré M. Sidibé. «Mais si nous laissons passer cette occasion, l’épidémie de SIDA pourrait à nouveau gagner du terrain et faire perdre des vies».
C’est une période critique pour le Libéria. Si nous travaillons ensemble, nous pouvons mettre un coup d’arrêt aux nouvelles contaminations par le VIH.
Michel Sidibé, Directeur exécutif ONUSIDA
Durant leur voyage, M. Sidibé et SAR la princesse Mathilde ont visité plusieurs établissements éducatifs et de santé qui sont à la pointe d’une lutte redynamisée contre le SIDA.
Parmi ces établissements, ils ont visité l’hôpital JFK, dans la capitale Monrovia, qui offre une large gamme de services intégrés en matière de VIH et de santé maternelle. Il dispense des soins prénatals à près de 50 femmes enceintes par mois, notamment le dépistage volontaire ainsi que des conseils et services visant à prévenir la transmission mère-enfant du VIH (PTME). En moyenne, 200 personnes se rendent au centre de traitement antirétroviral de l’hôpital chaque semaine pour recevoir des soins et des traitements.
Obstacles à l’offre de services liés au VIH en milieu rural
Outre les hôpitaux de la capitale, le groupe a également visité l’hôpital Phebe, un établissement rural situé dans la région centrale de Bong. Il offre différents services de soins à près de 329 000 personnes vivant dans quatre comtés. Il est considéré comme l’un des principaux établissements en matière de services liés au VIH : traitements antirétroviraux, dépistage volontaire et conseils, services de PTME et traitement de la tuberculose. Un total de 67 personnes vivant avec le VIH bénéficient de ces services et 35 sont en traitement.
L’éducation est un élément essentiel ; les garçons et les filles doivent être éduqués dans le respect les uns des autres.
SAR la princesse Mathilde
Néanmoins, les centres de santé ruraux font face à des problèmes particuliers dans la fourniture des soins de santé. Par exemple, la machine qui sert à mesurer le taux de CD4 permettant de suivre l’évolution du virus est tombée en panne il y a deux semaines et l’hôpital ne sait pas quand elle pourra être réparée.
« Nous sommes confrontés à de nombreux défis. Nous avons des problèmes de suivi et nous perdons environ un cinquième des personnes séropositives » a déclaré le Dr Garfee Williams, Directeur médical de l’hôpital Phebe. « Cela est dû à de nombreuses raisons : il y a bien sûr des problèmes de discrimination, mais aussi un manque de ressources. Nous n’avons tout simplement pas assez de personnel pour visiter les communautés et dispenser les soins nécessaires ».
Le Libéria souffre d’une épidémie de SIDA généralisée. Selon les dernières données, 35 000 personnes vivaient avec le VIH en 2007 et 2 300 personnes sont mortes d’une maladie liée au SIDA la même année.
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Le Bénin, l’UE et l’ONUSIDA unissent leurs forces pour fournir un appui technique à la lutte contre le VIH
19 octobre 2010
19 octobre 2010 19 octobre 2010Mémorandum d’accord sur la mise en œuvre d’un plan d’appui technique à la lutte contre le SIDA au Bénin

Signature du protocole d’accord par Madame l’ambassadeur Françoise Collet pour l’Union européenne au Bénin, le Dr Antoinette Obey Megnigbeto pour le gouvernement du Bénin, et M. Baruani Kilundu Yuma au nom de l’ONUSIDA, Bénin, 14 octobre 2010. Photo: ONUSIDA
Le 14 octobre, l’Union européenne (UE), le gouvernement du Bénin et le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA (ONUSIDA) ont signé un mémorandum d’accord pour un plan d’appui technique visant à améliorer la coordination de la lutte contre le SIDA, au Bénin, et la mise en œuvre des subventions du Fonds mondial.
Le plan d’appui technique définit les lacunes des actions nationales de lutte contre le SIDA et identifie les points nécessitant un soutien technique. Il est essentiel de privilégier et de mieux coordonner les efforts conjoints des programmes nationaux stratégiques de lutte contre l’épidémie du VIH.
Le but du nouveau plan est d’aider l’autorité de coordination nationale contre le SIDA à gérer, coordonner et superviser de façon plus efficace l’appui technique apporté par les organisations partenaires, nationales et internationales.
Le Bénin est l’un des premiers pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre à avoir mis en place un plan d’appui technique. Ce plan a été développé selon une méthode globale, avec l’assistance du Dispositif d’appui technique pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre et de l’équipe régionale de l’ONUSIDA à Dakar. Le gouvernement national, les partenaires bilatéraux ou multilatéraux et la société civile ont identifié les obstacles fonctionnels à la lutte nationale contre le SIDA. Parmi les principaux défis figure l’affectation des ressources financières existantes, la coordination et les services de prévention de la transmission mère-enfant. Les actions requises pour relever ces défis ont été planifiées par le biais de ce processus.
Ce plan permettra de renforcer les capacités de coordination de la lutte nationale contre le SIDA au Bénin et améliorera la mise en œuvre des subventions du Fonds mondial.
M. Baruani Yuma Kilundu, coordonnateur pays ONUSIDA, Bénin
Souhaitons que la mise en œuvre de ce plan tire profit de cette approche globale et permette de renforcer le consensus entre les partenaires pour la planification et la mise en œuvre des programmes de lutte contre le VIH au Bénin.
Le mémorandum d’accord a été signé par Mme Françoise Collet, ambassadeur et Chef de la délégation de l’Union européenne au Bénin, le Dr Antoinette Obey Megnigbeto, Secrétaire permanente du Comité national de lutte contre le SIDA pour le gouvernement du Bénin et, au nom de l’ONUSIDA, par M. Baruani Kilundu Yuma, coordonnateur pays de l’ONUSIDA pour le Bénin.
« Ce plan permettra de renforcer les capacités de coordination de la lutte nationale contre le SIDA au Bénin et améliorera la mise en œuvre des subventions du Fonds mondial » a déclaré M. Baruani Yuma Kilundu lors de la signature de l’accord.
Le Bénin a reçu du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme 70 millions de dollars US pour la programmation de la lutte contre le VIH, et 60 millions de dollars doivent encore être attribués dans le cadre de la 9e série de financement.
L’ONUSIDA favorisera la coordination et la mobilisation des ressources pour garantir la mise en œuvre du plan d’appui technique et l’UE a approuvé l’octroi de 500 000 dollars US pour soutenir sa mise en œuvre sur 3 ans, soit 70 % du besoin total.
Le nombre de personnes vivant avec le VIH dans le pays est estimé à 64 000, ce qui représente 1,2 % de l’ensemble de la population. On constate des différences significatives entre la population urbaine et rurale. On observe également que les femmes sont les plus touchées par le VIH, dans une proportion de 1,5 % contre 0,8 % chez les hommes.
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Le Libéria lance un plan d’action national visant à améliorer la santé des femmes et des filles
18 octobre 2010
18 octobre 2010 18 octobre 2010
La présidente du Libéria, Ellen Johnson Sirleaf, SAR la princesse Mathilde de Belgique et le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, à Monrovia, le 18 octobre 2010. Photo: ONUSIDA
Après une guerre civile de 14 ans, le Libéria a été confronté à de nombreux défis qui ont aggravé la vulnérabilité des femmes et des filles face au VIH, notamment la violence liée au sexe, la pauvreté, les déplacements de populations et l’accès limité à l’éducation et aux services de santé.
Les femmes et les filles représentent 58 % des 36 000 personnes estimées vivant avec le VIH au Libéria. La prévalence du VIH parmi les jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans est environ trois fois plus élevée que parmi les jeunes hommes.
La présidente libérienne Ellen Johnson Sirleaf, première femme démocratiquement élue à la tête d’un État africain, a annoncé aujourd’hui un programme national visant à améliorer la santé et le bien-être des femmes et des filles. Lancé en collaboration avec SAR la princesse Mathilde de Belgique, ambassadrice itinérante de l’ONUSIDA et de l’UNICEF, le nouvel Agenda pour l'intensification des mesures concernant les femmes, les filles, l'égalité entre les sexes et le VIH poursuit les objectifs suivants:
- Améliorer la collecte et l’analyse des données afin de mieux comprendre l’impact de l’épidémie de VIH sur les femmes et les filles au Libéria.
- Accélérer l’accès aux services liés à la procréation et au VIH à l’intention des femmes et des filles.
- Accroître les efforts pour mettre un terme à la violence contre les femmes et les filles
Je félicite la présidente Sirleaf pour son adhésion à cet Agenda et pour avoir reconnu et soutenu les ressources naturelles les plus précieuses de son pays : les femmes et les filles.
Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA
L’agenda national du Libéria est basé sur un plan d’action mondial développé par l’ONUSIDA et ses partenaires afin de lutter contre les inégalités entre les sexes et les violations des droits de l’homme, qui exposent davantage les femmes et les filles au risque de contamination par le VIH. S’exprimant à l’occasion d’une campagne de lancement à Monrovia, la présidente Sirleaf a déclaré qu’elle était fière de l’initiative du Libéria, premier pays à lancer cet Agenda.
Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, en visite officielle au Libéria avec la princesse Mathilde et l’UNICEF, a salué les autorités libériennes pour avoir placé le SIDA et les violences sexuelles au cœur des efforts de redressement post-conflit du pays.
« Je félicite la présidente Sirleaf pour son adhésion à cet Agenda et pour avoir reconnu et soutenu les ressources naturelles les plus précieuses de son pays : les femmes et les filles », a déclaré M. Sidibé. « Les femmes sont le pilier de la vie, de la famille, de la communauté et des soins ».
La princesse Mathilde a centré ses remarques sur l’importance essentielle de l’éducation dans la résolution des problèmes de la nation. « L’éducation est liée au bien-être des enfants », a-t-elle insisté. « Elle donne aux femmes la possibilité de devenir économiquement autonomes. Elle leur offre la possibilité de décider des questions qui concernent leur propre vie. Elle leur donne une voix pour défendre leurs propres intérêts ».
Lors de cette mission conjointe de 3 jours au Libéria, qui se terminait aujourd’hui, des réunions ont eu lieu avec de hautes autorités gouvernementales, des associations de personnes vivant avec le VIH et des prestataires médicaux et de santé.
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Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA salue l’approche pragmatique de l’Iran sur le VIH en milieu carcéral
13 octobre 2010
13 octobre 2010 13 octobre 2010
Michel Sidibé avec H.E. Mohammad Reza Rahimi, premier vice-président de la République islamique d’Iran. Photo: ONUSIDA
Dans la plupart des pays, la prévalence du VIH est nettement plus élevée parmi les prisonniers que dans l’ensemble de la population. Plusieurs facteurs contribuent à la propagation du VIH en milieu carcéral, notamment l’injection de drogues dans des conditions risquées, les relations sexuelles non protégées, le tatouage avec un matériel contaminé et le manque de moyens des services de santé pénitentiaires.
En République islamique d’Iran, la prévalence du VIH est environ huit fois plus élevée parmi les prisonniers que dans l’ensemble de la population. La consommation de drogues injectables est le principal mode de transmission du VIH, représentant plus de 70 % des cas de VIH signalés en Iran.
A l’occasion d’une visite en Iran, cette semaine, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, a souligné le travail novateur du pays en matière de lutte contre l’épidémie de VIH dans les prisons et parmi les personnes qui consomment des drogues par injection. Les 250 prisons, camps de réhabilitation et centres pénitentiaires pour jeunes d’Iran abritent approximativement 180 000 détenus. Près de la moitié de ces détenus sont incarcérés pour des condamnations liées à la drogue.
« J’ai pu observer à la prison de Qezel Hessar une approche basée sur des données factuelles, imprégnée de tolérance, de pragmatisme et de compassion », a déclaré M. Sidibé après avoir visité le plus grand centre de détention de la région. « Je suis impressionné par l’étendue de l’offre proposée par l’établissement en matière de prévention, de soins, de traitement du VIH et de soutien psychologique ».
Située près de Karaj City, la prison de Qezel Hessar compte 19 000 détenus, la plupart incarcérés pour des délits liés à la drogue. Le centre offre une large gamme de services liés au VIH, notamment thérapie de substitution aux opiacés, thérapie antirétrovirale, dépistage volontaire et accompagnement psychologique, accès aux préservatifs et aux rasoirs stériles, psychothérapie et autres interventions comportementales.
La prison de Qezel Hessar propose une thérapie d’entretien quotidienne à base de méthadone à plus de 2 700 détenus, soit 30 fois plus qu’en 2003. Comme dans la plupart des prisons du pays, les détenus mariés ont droit à la visite de leur conjoint dans des chambres individuelles, avec mise à disposition de préservatifs.
Le Directeur exécutif rencontre des fonctionnaires supérieurs iraniens et des personnes vivant avec le VIH

Michel Sidibé avec un groupe de personnes séropositives au « Club positif », au Centre iranien de recherche sur le VIH / SIDA. Photo: ONUSIDA
Lors de réunions avec le premier vice-président Mohammad-Reza Rahimi et d’autres hauts fonctionnaires iraniens, M. Sidibé a exhorté les autorités à poursuivre l’objectif « zéro nouvelle infection à VIH parmi les consommateurs de drogue » et « zéro nouveau-né infecté ». Les autorités iraniennes ont exprimé l’engagement de la République islamique d’Iran à lutter contre l’épidémie de VIH, conformément au principe islamique selon lequel « sauver une vie, c’est sauver l’humanité toute entière ».
Dans le cadre de sa mission officielle, M. Sidibé a visité également un « Club positif » installé au Centre de recherche iranien sur le VIH / SIDA. S’adressant à un groupe de personnes vivant avec le VIH, il a déclaré : « Quand j’entends les mots ‘espoir’, ‘bonheur’ et ‘travail’, je constate que nos efforts n’ont pas été vains. »
Durant sa visite, M. Sidibé a souligné le travail des autorités de santé iraniennes pour aider les personnes vivant avec le VIH à refaire leur vie et à retrouver la dignité grâce à la création de ces Clubs positifs et la mise à disposition d’informations, de traitements antirétroviraux et d’autres services en relation avec le VIH.
S’exprimant au nom des personnes vivant avec le VIH, le responsable du conseil du Club positif a répondu à M. Sidibé que le SIDA était une question très difficile à traiter. « Cela nécessite du courage et de la patience, et vous êtes l’un de ceux qui ont le courage et la patience de travailler sur ces questions », a-t-il ajouté. « Nous sommes heureux d’avoir votre soutien et nous sommes disposés à travailler avec vous ».
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Lancement d’un plan pour diminuer de moitié la prévalence de la tuberculose et le taux de mort d’ici 2015
13 octobre 2010
13 octobre 2010 13 octobre 2010
Le Stop TB Partnership a lancé un Plan mondial pour arrêter la tuberculose (2011-2015) visant à diminuer de moitié la prévalence de la tuberculose et les taux de mortalité d’ici 2015 pour atteindre l’Objectif de développement du Millénaire d’enrayer et d’inverser l’épidémie d’ici 2015.
Le Plan, lancé en Afrique du Sud, identifie les lacunes de recherche qui doivent être comblées pour mettre sur le marché des tests de dépistage de la tuberculose, des régimes de traitement plus rapides et un vaccin réellement efficace. Il montre aussi comment les programmes de santé publique peuvent moderniser les laboratoires diagnostiques et adopter les nouveaux tests de dépistage de la tuberculose qui remplacent aujourd’hui les méthodes diagnostiques séculaires toujours utilisées dans de nombreux pays.
Le Stop TB Partnership demande 37 milliards de dollars pour financer le plan entre 2001 et 2015, ce qui lui permettra selon ses estimations de diagnostiquer et de traiter 32 millions de personnes dans les 5 années à venir.
Sans des augmentations considérables dans l’engagement financier et politique entre 2010 et 2015, le Stop TB Partnership estime que plus de 50 millions de personnes contracteront une tuberculose active et que plus de 10 millions perdront leur vie à cause d’une maladie que l’on peut prévenir et soigner.
Chaque année près d'un million de personnes meurent de tuberculose associée au VIH. Si les cibles du plan sont atteintes, à la fin de 2015 tous les patients souffrants de tuberculose seront testés pour le VIH et si le test est positif, ils recevront des médicaments antirétroviraux et des soins appropriés. Dans le cadre de traitement du VIH, tous les patients seront testés pour la tuberculose et recevront une thérapie préventive appropriée ou le traitement nécessaire.
« Plus d’un million de personnes vivant avec le VIH contractent la tuberculose chaque année, » a dit le Dr Paul De Lay, directeur exécutif adjoint du programme, ONUSIDA. « Il faut s'assurer que toutes les personnes vivant avec le VIH qui ont en besoin, reçoivent une thérapie antirétrovirale et que toutes les personnes vivant le VIH sont testées pour la tuberculose chaque fois qu'ils voient un agent de santé. Cela nous permettra de faire un diagnostic préventif et de traiter la tuberculose rapidement et efficacement chez les personnes vivant avec le VIH, évitant des morts inutiles. »
En juillet de cette année, le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) et le Stop TB Partnership ont signé un mémorandum d’accord pour allier leurs efforts et diminuer de moitié le nombre de personnes vivant avec le VIH qui meurent de tuberculose d’ici 2015 (par rapport au niveau de 2004). Le mémorandum souligne aussi l’importance de donner un traitement antirétroviral salutaire à tous les patients atteints de tuberculose vivant avec le VIH.
Le Plan mondial Halte à la tuberculose a été lancé par le ministre sud-africain de la Santé, Dr Aaron Motsoaledi lors d’une conférence de presse tenue à l'école primaire Pholosho à Alexandra qui est fréquentée par plus de 2000 enfants de la région.
Après le lancement, des intervenants de la conférence de presse, avec les enfants de l’école, ont participé à un tournoi de football qui fait partie de la campagne Kick TB. C’est une campagne qui vise à combattre la tuberculose ainsi que la stigmatisation qui y est associée, en alliant sport et mobilisation sociale pour créer une plateforme qui communique efficacement les messages au sujet de la tuberculose.
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Une rencontre de charité en Ukraine augmente la conscience de prévention du VIH chez les jeunes
12 octobre 2010
12 octobre 2010 12 octobre 2010
Attribution des prix aux participants à la rencontre de charité « Race for Life ». Photo: ONUSIDA
« A healthy future starts with you » (un futur en bonne santé dépend de vous) était le slogan pour la Race for Life, une rencontre de charité qui a eu lieu le 9 octobre à Kiev (Ukraine). Plus de 3000 personnes se sont réunies au centre de la ville de Kiev pour soutenir les personnes vivant avec le VIH, récolter de l’argent pour les enfants nés avec le VIH et exprimer leur volonté à se tendre la main pour enrayer l'épidémie.
L’Ukraine est l’un des pays les plus lourdement touchés par le VIH dans la région. Selon les estimations de l’ONUSIDA, environ 440 000 personnes vivent avec le VIH en Ukraine, ce qui représente 1 % de la population adulte. Chaque jour, quelque 50 cas nouveaux de VIH sont enregistrés dans le pays.
Ces dernières années, plusieurs secteurs de la société ukrainienne ont uni leurs efforts pour répondre à l’épidémie grandissante de VIH dans le pays. Le ministre de l'Éducation, des administrations de la ville de Kiev, les média, le secteur privé, des organisations non gouvernementales et des organisations communautaires étaient parmi les organisateurs de la course de cette année.
« Race for Life » est un outil de mobilisation sociale dans la réponse générale à l’épidémie, surtout dans la prise de conscience du public, » a dit Svetlana Cherenko, directrice du comité de lutte contre le VIH au ministère de la Santé de l’Ukraine. La prévention du VIH parmi les jeunes est l’une des priorités du pays.
Initiée par le bureau de l’ONU en Ukraine en 2001, Race for Life s'est déroulée annuellement jusqu’en 2005. La rencontre était organisée à nouveau cette année pour communiquer un message de style de vie et de prévention du VIH à la jeunesse.
« Nous devons continuer de parler aux jeunes de la transmission du VIH, de la prévention et de la responsabilité personnelle. Tout est dans leurs mains aujourd’hui – leur santé, leur vie et leur futur, » a dit Denis Broun, directeur régional de l'ONUSIDA pour l'Europe et l'Asie centrale, qui a aussi couru 3 kilomètres de la course.
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Les étudiants en droit africains plaident contre la criminalisation de la transmission du VIH
12 octobre 2010
12 octobre 2010 12 octobre 2010
Dr Meskerem Grunitzky Bekele, directrice régionale de l'ONUSIDA pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre et Maître Robert Dossou, président de la cour constitutionnelle du Bénin (centre) avec des étudiants de l’équipe gagnante du 19e Concours africain de procès simulé des Droits de l’homme. Photo: ONUSIDA
Plus de 120 jeunes étudiants en droit de 60 universités représentant 24 pays africains se sont réunis à Cotonou (Bénin) du 4 au 9 octobre 2010 pour le 19e Concours africain de procès simulé des Droits de l'homme.
Les étudiants en droit ont plaidé une cause hypothétique de droits de l’homme comme s’ils se trouvaient face à la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples. Des professeurs de droit étaient les juges dans les débats préliminaires et des experts en droit de l’homme de réputation internationale se sont prononcés lors de la phase finale du concours.
Tenu chaque année dans un pays différent, ce concours annuel était organisé par le Centre for Human Rights de l’université de Pretoria (Afrique du Sud) en collaboration avec la Chaire UNESCO des droits de la personne humaine et de la démocratie de l’université d’Abomey-Calvi au Bénin.
« Le concours nous a donné une occasion incroyable, à nous étudiants en droit, de mettre en pratique notre formation légale, » a déclaré Mlle Evy Carole Bouo de l'université de Cocody (Côte d'Ivoire), qui a participé aux débats. « Il nous a donné la chance de rencontrer les principaux experts africains et internationaux des droits de l’homme et d'interagir avec eux, » a-t-elle ajouté.
Les cas hypothétiques de cette année ont soulevé plusieurs questions au sujet des droits de l’homme, y compris la criminalisation de la transmission du VIH. Des experts des droits de l’homme et de la santé, des organisations de société civile et des personnes vivant avec le VIH ont invoqué des préoccupations en rapport avec des lois criminalisant la transmission du VIH en faisant valoir que l’application trop étendue de ces provisions légales pouvait renforcer la stigmatisation liée au VIH. Ces lois peuvent aussi dissuader les gens de demander des services de prévention du VIH, de traitement et de soins par peur de poursuites, et peuvent conduire à des violations des droits de la personne humaine.
Dans leurs soumissions écrites, les étudiants ont plaidé, entre autres, que la criminalisation trop étendue de la transmission du VIH est contraire aux principes de restrictions justifiables de droits de l’homme établis par la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples et le droit international.
Le retrait des « lois punitives, politiques, pratiques, de la stigmatisation et de la discrimination qui bloquent les ripostes efficaces au sida », est une des priorités de l’ONUSIDA comme l’énonce le Cadre de résultats de l’ONUSIDA, 2009-2011.
Pendant le Concours de procès simulé de cette année, l’ONUSIDA, le FNUAP et l’UNESCO ont lancé un projet en collaboration avec le Centre for Human Rights de l’université de Pretoria pour compiler l’information sur les questions légales et politiques liées au VIH et aux jeunes en Afrique. Ce projet recensera les lois et politiques liées à l'accès à l'éducation au sujet du VIH pour les jeunes, l'âge minimum de consentement pour le dépistage du VIH et l'accès à la prévention et au traitement du VIH pour les jeunes.
Le professeur Frans Viljoen, Directeur du Centre des droits de l'homme, a remarqué que cette initiative commune avec l’ONUSIDA, le FNUAP et l’UNESCO « montre l’importance du Concours de procès simulé pour l’éducation au sujet des droits de l'homme en Afrique, il permet aussi d’impliquer les étudiants dans un projet de recherche critique qui peut influencer positivement les débats légaux et politiques dans leurs pays et au-delà. »
Parlant à la cérémonie de clôture de la compétition, Dr Meskerem Grunitzky Bekele, directrice régionale de l'ONUSIDA pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre a mis l’accent sur l’importance pour les jeunes étudiants en droit de participer aux discussions sur les questions complexes liées au VIH et au droit.
« Une riposte dynamique et protectrice au VIH qui défie la discrimination et confère des pouvoirs à tous les individus, y compris les jeunes, à accéder aux services de prévention du VIH, de traitement et de soins est nécessaire aujourd'hui plus que jamais, » a dit Dr Bekele.
L'inclusion du VIH dans les cas de cette année a donné aux participants la chance d’appliquer leur compréhension et leur connaissance de la théorie des droits de l’homme à des questions contemporaines de préoccupations en Afrique, comme le VIH.
L’équipe gagnante du concours de cette année était composée par l'université de Cocody, Côte d’Ivoire (Mlle Evy Carole Bouo et M. Jean-Camille Kouadio), l’université de Namibie (Mlle Stephanie de Klerk et M. Albert Titus) et Rhodes University, Afrique du Sud (Mlle Ingrid Cloete et M. Fausto Di Palma).
Établi en 1992, le Concours de procès simulé des droits de l’homme est la plus grande réunion de facultés de droit en Afrique. Il a été lauréat du Prix UNESCO de l’éducation aux droits de l’homme, qui l'a reconnu comme étant l'initiative d'éducation des droits de l'homme la plus importante sur le continent. Ces 19 dernières années, il a rassemblé des milliers d’étudiants venant de 131 universités de 48 pays africains.
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Une mission de haut niveau encourage le Vietnam à optimiser l'utilisation des ressources pour atteindre l’accès universel
08 octobre 2010
08 octobre 2010 08 octobre 2010Les dirigeants de la riposte au sida au Vietnam exhortés à optimiser les ressources et à axer les interventions contre le VIH sur les populations clés à haut risque pour atteindre les cibles d’accès universel.

La délégation rencontre le premier ministre adjoint Truong Vinh Trong.
Photo: ONUSIDA
Une délégation de haut niveau de l‘ONU, dirigée par l’envoyé spécial pour le VIH/sida dans l’Asie et le Pacifique du secrétaire général, Dr Nafis Sadik et le conseiller spécial auprès du directeur exécutif de l’ONUSIDA, M. JVR Prasada Rao, s’est rendue au Vietnam cette semaine pour aborder sa riposte au sida avec des intervenants clés — y compris le premier ministre adjoint Truong Vinh Trong, président du Comité national de la prévention et de la lutte contre le SIDA, la drogue et la prostitution.
La mission de haut niveau de l’ONU au Vietnam fait partie de l'évaluation régionale dans les pays d'Asie et du Pacifique qui a lieu en 2009-2010 pour améliorer l'efficacité des ripostes au sida dans la région.
L’épidémie de VIH/sida au Vietnam est concentrée parmi des populations clés à haut risque. Tandis que la prévalence du VIH parmi les adultes de 15 à 49 ans est estimée être de 0,44 %, elle est nettement plus haute parmi les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les consommateurs de drogues injectables et les professionnels du sexe dans le pays.
Le développement et la mise à disposition d’un ensemble standard de prévention du VIH, de traitement, de services de soin et de soutien pour les populations clés de haut risque sont parmi les actions recommandées en priorité par la délégation de l’ONU pour le pays.
Le Vietnam a récemment fait des progrès dans sa riposte au VIH. Ces deux dernières années, le pays a élargi ses programmes d’aiguilles et de seringues. En 2009, l’utilisation de drogues a été décriminalisée ce qui a permis de créer un environnement plus positif pour des interventions de réduction des risques. L’augmentation totale du nombre d’aiguilles et de seringues propres distribuées est passée de deux millions en 2006 à 24 millions en 2009.

La délégation rencontre des personnes vivant avec le VIH à Haiphong.
Photo: ONUSIDA
Une étude récente a montré que 94,6 % des consommateurs masculins de drogues injectables disaient avoir utilisé un matériel d'injection stérile la dernière fois qu'ils s’étaient injectés, et la prévalence du VIH parmi la population qui consomme de la drogue est passée de 29,4 % en 2002 à 18,5 % en 2009.
« Je suis impressionné par le réel engagement et le leadership du premier ministre adjoint Truong Vinh Trong et des dirigeants des ministères concernés dans la lutte contre le VIH, » a déclaré Dr Sadik. « Il est primordial d’établir un changement de politique pour augmenter l’accès aux services de riposte aux VIH. »
« Le Vietnam doit prévoir les ressources financières nécessaires pour soutenir une réponse exhaustive au VIH jusqu'en 2015 et viser à fournir au moins un tiers de la somme totale par des budgets gouvernementaux pour assurer la durabilité de la réponse nationale, » a dit M. Prasada, soulignant les recommandations de la délégation.
La délégation de l’ONU a abordé la réponse nationale au VIH avec un grand nombre d’intervenants, y compris des membres de comité national, des donateurs, des organisations civiles locales et internationales, des autorités provinciales du VIH, des personnes vivant avec le VIH, des personnes à haut risque d’infection et l’équipe mixte des Nations Unies au Vietnam.
Les représentants de la société civile ont souligné le besoin d’une augmentation et d’un maintien des ressources. « Deux districts de Haiphong ne sont toujours pas couverts par des interventions contre le VIH et les personnes vivant avec le VIH souffrent de stigmatisation, discrimination et manque d’accès aux services, » a déclaré Mme Doan Thi Khuyen, membre du groupe d'entraide lors de sa rencontre avec la délégation.
« Je voudrais que vous demandiez aux autorités de riposte contre le VIH de fournir plus de ressources et de faire en sorte que les services soient disponibles dans tous les districts, » a-t-elle proposé.
La délégation fera des recommandations pour que le Vietnam atteigne les cibles d'accès universel et aux OMD liés au sida, identifie les lacunes et barrières, et établisse les actions pour les atteindre, ainsi que les ressources financières et l’assistance technique nécessaires.
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Réponse de la sécurité des aliments au VIH et à la violence basée sur le sexe dans le Nord Ouganda
07 octobre 2010
07 octobre 2010 07 octobre 2010
Crédit: ONUSIDA
La région fertile du nord de l’Ouganda était connue pendant de nombreuses années comme l’un des greniers du pays, produisant constamment des surplus pour les marchés alimentaires nationaux et internationaux. Mais deux décennies de guerre civile entre les Forces de défense du peuple ougandais (UDPF) et l’Armée de résistance du Seigneur (ARS) ont laissé les sous-régions d’Acholi et de Lango dans le dénuement total.
Entre 1986 et 2006, environ 1,8 million de personnes ont fui leurs villages pour se réfugier dans des camps temporaires. Dans les districts de Kitgum, Gulu, Pader et Amaru, on estime que 95 % de la population vit dans ces camps.
La guerre a provoqué de nombreux reculs dans l'éducation, les soins de santé, la production agricole et l'infrastructure. Elle a aussi augmenté la vulnérabilité, surtout parmi les filles et les femmes, et a laissé des lacunes dans les services contre le VIH aux personnes déplacées (IDP).
«Elles ont perdu pratiquement tout, leurs biens, leurs moyens d’existence. Elles ont perdu leurs compétences. Vous savez, c’était des fermiers et rester dans les camps signifie que toute une génération a perdu ces compétences,» déclare Winifred Nalyongo, une spécialiste de moyens de subsistance pour l’Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).
En 2006, les personnes déplacées ont commencé à retourner vers ou près de leurs lieux d’origine, suivant la signature d’un accord de cessation des hostilités entre le gouvernement de l’Ouganda et l’ARS. L’agence pour les réfugiés de l’ONU (UNHCR) a estimé que plus de 70 pour cent des personnes déplacées sont rentrées chez elle ou sont dans des camps de transition en 2009.
Le VIH et la violence basée sur le sexe dans des situations de relèvement rapide
C’est dans cette situation de relèvement rapide que la FAO a travaillé pour rétablir les moyens d’existence des communautés touchées par le conflit grâce à des Écoles pratiques d’agriculture et de vie (FFLS) et des Écoles pratiques d’agriculture et de vie pour jeunes (JFFLS). Elles comprennent tout un groupe de processus d’apprentissage pour que les fermiers (hommes et femmes) acquièrent des connaissances d'agriculture et de vie qui leur permettent d'améliorer leur subsistance et réduisent leur vulnérabilité à l'insécurité alimentaire, le VIH et la violence basée sur le sexe, entre autres.
Conflit et déplacement sont connus pour être des facteurs qui augmentent l'exposition au VIH. Dans le Nord Ouganda, les camps de personnes déplacées, l’alcoolisme et la violence sexuelle sont généralisés. Les représentants de la FAO indiquent que frustrés par le désœuvrement et leur incapacité à nourrir leurs familles, les hommes se tournent vers l'alcool, ce qui ne fait qu’exacerber les inégalités sexuelles, rendant les femmes et les enfants plus vulnérables au VIH.

Crédit: ONUSIDA
La directive de politique de l’ONUSIDA/UNHCR sur le VIH et les réfugiés mentionne que, quand les réfugiés peinent à satisfaire leurs besoins de base comme l’alimentation, l’eau et un logement, les femmes et les filles sont souvent forcées d’échanger des services sexuels pour de l’argent, de la nourriture ou une protection. Les enfants qui vivent sans soutien parental, que ce soit à cause d’une séparation ou de la mort des membres de la famille, sont aussi particulièrement vulnérables à la violence physique et sexuelle, et à l’exploitation.
Une étude de l’UNICEF en 2005 dans l'un des plus grands camps de personnes déplacées dans le Nord Ouganda a découvert que six femmes sur dix avaient été agressées physiquement et sexuellement par les hommes.
Selon une enquête du Ministère de la Santé en 2004-2005, la prévalence du VIH dans les zones touchées dans la guerre dans le Nord Ouganda est de 8,3 % comparée à la moyenne nationale de 6,4 %.
Réduire la vulnérabilité
Les Écoles pratiques d’agriculture de vie de la FAO placent l’accent sur la sécurité alimentaire et l’autonomie comme moyens de réduire la vulnérabilité au VIH et à la violence basée sur le sexe. Elles font valoir l’agriculture comme un commerce, encourageant les membres à gagner de l'argent de leurs récoltes, et enseignent aussi des connaissances pratiques comme la sensibilité sexuelle, la protection des enfants, l'hygiène, la nutrition et la sensibilisation au VIH.
Les personnes vivant avec le VIH sont encouragées à participer à ces écoles pratiques où elles reçoivent une formation concernant la nutrition, un élément de vie important pour les séropositifs. Elles peuvent aussi apprendre à cultiver des récoltes qui demandent moins de travail comme le gombo ou des potagers.
Apprendre rapidement de nouvelles compétences
Dans le village de Dubaju, les Écoles pratiques d’agriculture et de vie pour les jeunes aident les orphelins et les enfants vulnérables à devenir plus autonomes et à améliorer leur sécurité alimentaire. Ils apprennent aussi à rester en bonne santé et à se protéger du VIH par des discussions en classe. Par exemple, les enfants apprennent comment protéger les récoltes des ennemis des cultures ou traiter les maladies des récoltes. On leur montre en parallèle comment ils peuvent prendre soin de leurs corps et éviter d’être infectés par le VIH.

Feature Story
Le président du Mali s’engage à une réponse contre le sida
05 octobre 2010
05 octobre 2010 05 octobre 2010
De gauche à droite : Michael Sidibé, directeur exécutif de l’ONUSIDA, le secrétaire général des Nations-Unies Ban Ki-Moon ; S.E. Amadou Toumani Touré, président du Mali et le directeur exécutif du Fonds mondial, le Prof. Michel Kazatchkine avec le livre d’or « Born HIV Free ».
Photo: Le Fonds mondial/John Rae
Le président du Mali, son excellence Amadou Toumani Touré, est en visite de trois jours aux États-Unis pour renforcer l’engagement de son pays à une réponse contre le sida. Le président participe à la conférence pour le réapprovisionnement du Fonds mondial qui a lieu les 4 et 5 octobre et y rencontre de nombreuses personnalités de haut rang des Nations Unies et du gouvernement des États-Unis.
Des donateurs privés et publics de plus de 40 pays réaffirmeront leur engagement au travail du Fonds mondial en annonçant des promesses de fonds de 2011 à 2013 à la troisième conférence pour le réapprovisionnement volontaire et promesses du Fonds mondial, présidée par le secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-Moon. Le président du Mali sera le plus haut dignitaire national à la conférence et apportera une perspective régionale aux débats.
Le Fonds mondial apporte un quart de tout le financement international pour le sida, deux tiers pour la tuberculose et trois quarts pour la malaria. Avant la conférence, le Fonds mondial a annoncé qu’il aura besoin de 17 milliards pour maintenir, et de 20 milliards pour accroître la réponse à ces trois maladies.
En plus de sa participation à la conférence, le président du Mali a rencontré le secrétaire général des Nations Unies pour parler d’une relation plus forte entre les Nations Unies et le Mali. Il a aussi rencontré l’ambassadeur Eric Goosby, coordinateur mondial pour le sida avec le Department of State des États-Unis. Pendant leur rencontre, l’ambassadeur Goosby a félicité le président sur le succès du Mali à lutter contre l’épidémie.
Le Mali a démontré un réel leadership dans sa riposte à l’épidémie et ses investissements commencent à porter leurs fruits – le Mali a vu une baisse de 25 % dans les nouvelles infections et a atteint 65 % de couverture de thérapie antirétrovirale.
Le deuxième jour de sa visite, le président du Mali rencontrera Anthony Lake, directeur exécutif du fonds des Nations Unies pour l’enfance.
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