
Feature Story
Crise économique mondiale et VIH
06 juillet 2009
06 juillet 2009 06 juillet 2009
Un rapport commun de la Banque mondiale et de l’ONUSIDA étudie l’impact potentiel de la crise financière mondiale sur les programmes de prévention et de traitement du VIH à travers le monde. Sur la base des données collectées en mars 2009 auprès de 71 pays, l’analyse cherche à savoir comment la crise pourrait affecter les près de 4 millions de personnes vivant avec le VIH sous traitement et les 7 millions de personnes ayant besoin d’un traitement mais ne pouvant avoir accès à celui-ci, et propose quelques interventions adaptées. Elle a également étudié les effets potentiels sur les activités de prévention. Le rapport laisse entendre que le bien-être de millions de personnes pourrait être remis en question.
La crise financière a débuté dans les économies les plus développées mais son impact s’est fait ressentir dans pratiquement tous les pays, ce qui a suscité des craintes de stagnation ou de diminution de l’aide des donateurs, de contraction des recettes budgétaires des pays en développement et de réduction des transferts de fonds des travailleurs. De nombreux foyers pourraient souffrir d’un accroissement de la mortalité et de la morbidité si les engagements pris par la communauté internationale pour soutenir et développer l’accès au traitement antirétroviral ne sont pas respectés et/ou si les dépenses publiques allouées à la riposte au sida sont réduites.
Le rapport indique que l’une des leçons importantes tirées des crises précédentes est que toute réduction des dépenses de base allouées au développement social a des effets préjudiciables à long terme. Réagir aux pressions budgétaires en réduisant les dépenses de lutte contre le VIH annihilera les progrès récemment enregistrés et nécessitera des initiatives compensatoires onéreuses sur le long terme.
Remise en question de l’accès au traitement
Aujourd’hui, près de 4 millions de personnes sont sous traitement antirétroviral dans les pays sondés. Un nombre encore plus important de personnes pourraient toutefois bénéficier de ce traitement s’il leur était proposé. Un traitement antirétroviral combiné – habituellement composé de trois médicaments pris quotidiennement – fait tomber les niveaux de VIH (la ‘charge virale’) dans le sang à des seuils indétectables et stoppe la progression des dégâts sur le système immunitaire du corps. En prenant ces médicaments conformément à la prescription, les personnes vivant avec le VIH peuvent rester en bonne santé, se sentir bien et être productives. Toutefois, s’il y a une interruption dans la prise des médicaments, pour des raisons de réduction des financements des programmes de traitement du sida par exemple, la réplication du VIH ne sera plus arrêtée et des maladies potentiellement mortelles pourront se développer, la résistance aux médicaments se renforcera et il y aura un risque accru de transmission du virus.
Le rapport décrit comment les personnes interrogées dans 11 % des pays sondés (qui abritent 427 000 personnes sous traitement) ont déclaré que la crise mondiale avait déjà affecté les programmes de traitement dans leur pays. Les personnes interrogées dans 31 % des pays (1,8 million de personnes sous traitement) ont indiqué qu’elles anticipaient des impacts sur le traitement cette année. Parallèlement, 30 % des pays ne savaient pas si les traitements allaient être affectés. On a découvert que les programmes étaient particulièrement vulnérables en Afrique subsaharienne, en Europe orientale et centrale, et dans les Caraïbes.
La vulnérabilité des programmes tient à différentes raisons, notamment la diminution des revenus des ménages (en Afrique, par exemple, les frais de santé à la charge des ménages représentent jusqu’à 60 % des dépenses de santé totales) et le caractère incertain de l’aide extérieure, mais le rapport souligne que les effets seraient identiques quelle que soit la raison à l’origine de la réduction des programmes : hausse de la mortalité et de la morbidité, augmentation des risques de transmission, hausse des coûts financiers sur le long terme et alourdissement de la charge pesant sur les systèmes de santé dans la mesure où un nombre croissant de malades envahissent les hôpitaux publics.
Prévention
Pour deux personnes placées sous antirétroviraux, cinq autres contractent une nouvelle infection. Il est donc essentiel de prévenir les nouvelles infections pour riposter contre l’épidémie. Toutefois, l’enquête a révélé que dans 34 pays (où 75 % des personnes séropositives vivent), les programmes de prévention ciblant les populations les plus exposées au risque seront sans doute réduits. Il semble que les programmes axés sur ces populations soient menacés car ils sont ‘politiquement’ plus facile à réduire ; toutefois, les conséquences pourraient être graves : moins de prévention se traduit par davantage de nouvelles infections et des besoins ultérieurs de traitement plus importants, avec des implications majeures en termes de coûts.
Lutter contre la crise
Bien que les résultats de l’enquête soient inquiétants, le rapport recommande des interventions qui pourraient aider à lutter contre la crise. Les initiatives visant à mieux utiliser les financements existants en réorientant les ressources des programmes à faible impact vers des programmes à fort impact et en comblant les insuffisances de financement les plus urgentes sont soulignées comme des mesures devant être prises. Le suivi des systèmes, y compris les interruptions de traitement, et l’importance de la planification dans un environnement incertain sont d’autres activités sur lesquelles il est nécessaire de se concentrer.
Crise économique mondiale et VIH
Coparrainants:
Centro de prensa:
Press release: Global economic crisis threatens HIV prevention and treatment gains in poor countries (06 July 2009)
Téléchargez la version imprimable (pdf, 82.7 Kb.)
Reportages:
Des hauts fonctionnaires des Nations Unies exhortent à poursuivre le financement des programmes sur le sida malgré la crise économique (16 juin 2009)
Le sida et la santé mondiale (15 juin 2009) (en anglais)
La crise financière mondiale frappe le secteur de la santé, compromettant ainsi le financement des médicaments liés au sida (28 avril 2009)
Publications:
La crise économique mondiale et les programmes de prévention et de traitement : vulnérabilités et impact (pdf. 1,09 Mb.)
Prévenir une crise humaine durant le ralentissement de l’activité économique mondiale : Options offertes par le Réseau de la Banque mondiale pour le développement humain (pdf, 1.09 Mb.) (en anglais)

Feature Story
ECOSOC : un forum de haut niveau examine les progrès et problèmes de la santé publique mondiale
06 juillet 2009
06 juillet 2009 06 juillet 2009
Credit: ECOSOC
Le débat de haut niveau de la session annuelle du Conseil économique et social (ECOSOC) s’est ouvert ce matin à Genève avec des allocutions de Sylvie Lucas, Présidente du Conseil économique et social ; Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations Unies et Hans-Rudolf Merz, Président de la Suisse.
L’Examen ministériel annuel 2009, qui a lieu durant ce segment de haut niveau de l’ECOSOC sera axé sur le thème « Mise en œuvre des objectifs et engagements adoptés au niveau international en matière de santé publique mondiale »
Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, a participé cet après-midi à une session sur « Les partenariats en matière de santé – enseignements tirés des initiatives multipartites ».
People affected by HIV have always been at the heart of the response.
Michel Sidibé, UNAIDS Executive Director
M. Sidibé a parlé du rôle important joué par les partenariats dans les succès remportés face au sida et de l’importance de la collaboration avec la société civile, les organisations confessionnelles et le secteur privé, rappelant que « les partenariats sont l’élément vital de la riposte au sida. »
« Les personnes frappées par le VIH ont toujours été au cœur de cette riposte, » a déclaré M. Sidibé. Il a également lancé un appel en faveur d’un élargissement de la vision, d’un « mouvement sida + OMD », en vue de résoudre les problèmes de la santé et du développement à l’échelle mondiale.
Michel Kazatchkine, Directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme participait également à cette session.
Mardi, M. Sidibé participera à une réunion satellite sur la consommation de drogues injectables ainsi qu’à une rencontre ministérielle concernant les vaccins contre le sida.
Le segment de haut niveau constitue, pour les Ministres, les chefs de secrétariat des institutions internationales et les fonctionnaires de haut rang ainsi que pour les représentants de la société civile et du secteur privé, une tribune permettant de débattre des grandes questions à l’ordre du jour international dans le domaine du développement économique, social et environnemental.
Il est l’occasion
- D’évaluer le niveau d’avancement de l’ordre du jour des Nations Unies en matière de développement ;
- D’examiner les principaux obstacles à la réalisation des objectifs et engagements dans le domaine de la santé publique mondiale ;
- D’envisager des recommandations et propositions d’action, dont de nouvelles initiatives.
Le Conseil économique et social
L’ECOSOC a été créé en 1945 et il est, aux termes de la Charte des Nations Unies, l’organe principal de coordination des activités économiques, sociales et apparentées des 14 institutions spécialisées de l’ONU, des commissions techniques et des cinq commissions régionales. Il reçoit par ailleurs des rapports de 11 fonds et programmes des Nations Unies. Il sert d’instance principale pour l’examen des questions économiques et sociales internationales et pour l’élaboration de recommandations pratiques sur ces questions à l’intention des Etats Membres et du système des Nations Unies dans son ensemble.
La réunion se poursuit jusqu’au 9 juillet au Palais des Nations, à Genève, Suisse.
ECOSOC : un forum de haut niveau examine les prog
Reportages:
Le Groupe pilote de Paris tient une réunion visant à examiner les financements pour le développement en période de crise (28 mai 2009)
Un financement novateur pour le développement : l’objectif du nouveau Groupe I-8 (20 mai 2009)
Liens externes:
Conseil économique et social de l’ONU
Examen ministériel annuel 2009
Liste des manifestations en marge de la réunion 6-9 juillet 2009 (en anglais)

Feature Story
Un diagnostic de séropositivité plus précis chez les mères et les nourrissons permet d’éviter les décès dus au vaccin antituberculeux
03 juillet 2009
03 juillet 2009 03 juillet 2009
18 month old baby in Baragwanath Hospital, Soweto, South Africa
Credit: UNAIDS/L. Gubb
Le vaccin antituberculeux au bacille de Calmette et Guérin, ou BCG, est l’un des vaccins les plus administrés au monde. Il est sûr pour les personnes dont le système immunitaire est sain. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a récemment publié des travaux de recherche approfondis sur des constatations selon lesquelles ce vaccin antituberculeux standard présente un risque accru d’entraîner le décès des nourrissons vivant avec le VIH.
Compte tenu de la gravité de ces risques, l’OMS recommande de ne pas vacciner les nourrissons séropositifs au VIH et de retarder la vaccination de ceux dont on ignore le statut VIH, mais qui présentent des signes ou des symptômes correspondant à l’infection.
Émise en 2007, cette recommandation adresse plusieurs défis aux systèmes de santé de qualité insuffisante dans le monde.
Cet article fournit des informations plus précises sur le risque d’infection généralisée par le BCG chez les enfants infectés par le VIH, et il confirme la nécessité de trouver des moyens plus efficaces de diagnostiquer le VIH et de prévenir la tuberculose chez les nourrissons (dont le risque de décéder de cette maladie est plus élevé).
Dr Alasdair Reid, Conseiller TB à l’ONUSIDA
Elle fait ressortir la nécessité d’effectuer des dépistages du VIH à plus grande échelle chez les nourrissons et les femmes enceintes. Les symptômes cliniques de l’infection à VIH n’apparaissent en règle générale pas avant l’âge de 3 mois, mais, dans certains pays, on administre systématiquement le BCG aux bébés à la naissance.
L’ONUSIDA préconise l’élargissement de l’accès et du recours à des services efficaces de prévention de la transmission mère-enfant, ainsi que la fourniture coordonnée de services relatifs au VIH et à la tuberculose (TB).
« Une politique de vaccination par le BCG ciblée sur les nourrissons exposés au VIH suppose un large recours au dépistage maternel du VIH, des services renforcés de prévention de la transmission mère-enfant, et une meilleure cohérence entre les programmes de lutte contre la tuberculose et le VIH », a déclaré le Dr Catherine Hankins, Conseillère scientifique principale de l’ONUSIDA, sur le blog scientifique HIV this Week (Le VIH cette semaine) (http://hivthisweek.unaids.org/).
Les résultats d’une étude menée sur 3 ans en Afrique du Sud ont été publiés dans le numéro de juillet du Bulletin de l’Organisation mondiale de la Santé. Ils corroborent des recherches précédentes qui, en 2007, ont conduit l’OMS à modifier la politique de vaccination par le BCG visant les nourrissons. Le Comité consultatif mondial de la Sécurité vaccinale et le Groupe stratégique consultatif d’experts de la tuberculose et du VIH (OMS) ont ensuite publié la Révision des lignes directrices relatives à la vaccination par le BCG des nourrissons exposés au risque d’infection par le VIH (lien vers : http://www.who.int/wer/2007/wer8221.pdf).
« Cet article fournit des informations plus précises sur le risque d’infection généralisée par le BCG chez les enfants infectés par le VIH, et il confirme la nécessité de trouver des moyens plus efficaces de diagnostiquer le VIH et de prévenir la tuberculose chez les nourrissons (dont le risque de décéder de cette maladie est plus élevé) », a affirmé le Dr Alasdair Reid, Conseiller TB à l’ONUSIDA.
Ci-après sont exposés 4 cas de figure présentés par l’OMS, qui compromettent l’équilibre entre les risques et les avantages de la vaccination par le BCG dans des contextes où la charge de morbidité due à la tuberculose et à l’infection à VIH est élevée
1. Nourrissons nés de femmes dont on ignore si elles sont infectées par le VIH
Les avantages de la vaccination par le BCG l’emportent sur les risques. Ces nourrissons doivent être vaccinés.
2. Nourrissons dont on ignore s’ils sont infectés par le VIH et qui ne montrent aucun signe ni symptôme d’une telle infection, mais qui sont nés de femmes connues pour être infectées par le VIH
Les avantages de la vaccination par le BCG l’emportent en général sur les risques. Ces nourrissons doivent être vaccinés après examen de facteurs locaux.
3. Nourrissons dont on sait qu’ils sont infectés par le VIH, qu’ils présentent ou non des signes ou symptômes d’une telle infection
Les risques d’une vaccination par le BCG l’emportent sur les avantages. Ces nourrissons ne doivent pas recevoir le BCG, mais on doit leur administrer d’autres vaccins systématiques.
4. Nourrissons dont on ignore s’ils sont infectés par le VIH, mais qui présentent des signes ou symptômes d’une telle infection et qui sont nés de mères infectées par le VIH
Les risques d’une vaccination par le BCG l’emportent en général sur les avantages. Ces enfants ne doivent pas être vaccinés au cours des premières semaines suivant leur naissance, puisque les symptômes cliniques de l’infection à VIH n’apparaissent en règle générale pas avant l’âge de 3 mois. Toutefois, le vaccin peut être administré une fois qu’un test virologique précoce a permis d’exclure la possibilité d’une infection à VIH.
Un diagnostic de séropositivité plus précis chez

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Fabriqué en Afrique
02 juillet 2009
02 juillet 2009 02 juillet 2009Tribune libre récemment proposée par le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé

photo caption. Credit:
Lorsque les dirigeants africains parleront de la croissance économique en Afrique au Sommet de l'Union africaine qui a lieu cette semaine, leurs options seront limitées par la progression de l'épidémie de sida et les progrès peu rapides en ce qui concerne l'accomplissement des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD). On a vu par exemple, ces dernières années, la production agricole subir les conséquences de l'épidémie, avec des gens dans l'incapacité de labourer leurs champs ou contraints de vendre leurs terres pour prendre soin d'eux-mêmes ou de leur famille.
Pourtant, la situation pourrait être différente. Au début de cette année, j'ai visité Khayelitsha, un township d'Afrique du Sud où j'ai rencontré Thobani, dont la tuberculose a été soignée et qui bénéficie d'un traitement contre le sida. Il est désormais capable de prendre soin de son fils et d'apporter une contribution à sa communauté. Il existe près de 4 millions de personnes qui, comme Thobani, contribuent à la croissance économique en Afrique et ailleurs dans le monde, grâce à des organisations comme le Fonds mondial ou le Plan d'urgence de lutte contre le sida du Président des Etats-Unis (PEPFAR), qui permettent chaque jour à 3000 personnes de démarrer un traitement contre le sida.
En Afrique, 22 millions de personnes vivent avec le VIH. Pour deux personnes démarrant un traitement antirétroviral, cinq autres sont infectées par le virus. Cela signifie que le nombre de personnes nécessitant un traitement ne cessera jamais d'augmenter.
Par conséquent, nous devons rompre la trajectoire suivie par l'épidémie en empêchant les nouvelles infections par le VIH, ce qui implique que nous concentrions nos efforts sur la prévention.
Nous devons également rendre les traitements plus abordables et assurer un accès durable à des médicaments de qualité en Afrique. La demande est forte, vu que près de 80% des 4 millions de personnes sous traitement dans le monde vivent en Afrique. Or, 80% des médicaments distribués sur le continent sont importés. La liste des personnes en attente d'un traitement contre le sida croît de manière exponentielle. Si on ajoute à cela les autres fléaux qui sévissent en Afrique comme la tuberculose ou le paludisme, le coût des traitements devient insoutenable.
Non seulement les médicaments sont chers, mais leur efficacité n'est en outre pas garantie à long terme. Au bout d'un certain temps, des patients doivent passer d'un traitement de première intention, dont le coût actuel est de 92 dollars par patient et par an (déjà largement inaccessible pour des personnes vivant avec deux dollars par jour), à un traitement de deuxième intention, dont le coût pour les seuls médicaments est supérieur à 1000 dollars par jour. En Afrique, moins de 4% des patients bénéficient d'un traitement de deuxième intention, ce qui est très inférieur à ce que nécessiterait un traitement efficace. Insoutenable encore une fois.
Les Africains auront besoin pendant longtemps de ces médicaments, entre autres. Cependant, la plupart de ces médicaments ne sont pas produits en Afrique en raison de l'absence de normes de qualité strictes et de capacités de production insuffisantes. La demande pour les traitements contre le sida doit fournir à l'Afrique l'opportunité de réformer ses pratiques pharmaceutiques. Trop souvent, les médicaments fabriqués sur le continent sont contrefaits ou de qualité médiocre. Ce dont l'Afrique a besoin, c'est d'une Agence africaine des médicaments unique, à l'image de l'Agence européenne des médicaments, qui réglemente le secteur pharmaceutique en Europe.
Qu'est-ce que cela apportera ? Premièrement, la qualité des médicaments sera garantie à l'échelle du continent. L'agence doit avoir le pouvoir de faire respecter des normes internationales de qualité, et ce en toute indépendance. Cela contribuera à mettre un terme au marché des médicaments contrefaits. Deuxièmement, les fabricants n'auront pas besoin de courir de pays en pays pour faire homologuer leurs produits. Troisièmement, cela permettra d'intégrer le marché africain, ce qui favorisera l'investissement privé dans l'industrie pharmaceutique sur le continent, comme cela s'est produit en Amérique latine. Quatrièmement, cela garantira aux fabricants des conditions de concurrence équitables pour commercialiser leurs produits sur le marché africain et au-delà, à l'instar de ce que font l'Inde et la Chine.
Cinquièmement, cela peut constituer un modèle pour faire tomber certains obstacles, et pas seulement dans le domaine des médicaments, mais aussi des obstacles à un développement plus large qui contribuera à l'émergence d'un mouvement SIDA+OMD en Afrique. Toutes ces actions doivent être menées dans l'intérêt des personnes auxquelles elles sont destinées.
Il s'agit d'une mesure concrète dont l'Union africaine peut se charger à la demande des dirigeants africains. L'ONUSIDA mobilisera le système des Nations Unies et les partenaires du développement, afin de promouvoir une coopération entre pays du Sud et d'engager des discussions avec le secteur privé dans le but d'obtenir un soutien pour la création de l'agence de régulation. En ces temps de crise économique, les dirigeants africains ont la possibilité d'innover, tout comme les dirigeants des pays du G8 ont l'obligation de tenir leur promesse faite à Gleneagles d'assurer l'accès universel aux traitements contre le sida à l'horizon 2010.
Ne laissons pas le sida être un obstacle mais faisons en sorte au contraire que la riposte au sida fournisse une occasion de transformer le continent.
Michel Sidibé
Directeur exécutif du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA)
Fabriqué en Afrique
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Le Sommet de l’Union africaine cible la croissance économique et la sécurité alimentaire
02 juillet 2009
02 juillet 2009 02 juillet 2009
Les leaders et représentants de quelque 50 pays africains et différents invités de la communauté internationale sont réunis à Syrte, en Libye, du 1er au 3 juillet pour le 13ème sommet de l’Union africaine qui se déroule sur le thème ‘Investir dans l’agriculture pour la croissance économique et la sécurité alimentaire’.
M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, a également assisté au sommet pendant lequel il a tenu plusieurs consultations avec des leaders africains. Il s’est entretenu avec eux au sujet de la nécessité de ne pas s’attaquer au sida de manière isolée et d’associer la question du VIH à l’ordre du jour international plus large du développement et de la santé, tel que matérialisé par les OMD, en soulignant que la riposte au sida peut donner le rythme pour aider à atteindre plus vite les objectifs des OMD.
Pendant le sommet, M. Sidibé a rencontré M. Jean Ping, Président de l’Union africaine, ainsi que plusieurs leaders africains dont les présidents du Mali, du Sénégal, du Ghana, de République centrafricaine, du Libéria, de Zambie et du Zimbabwe, de même que les ministres des Affaires étrangères de Tanzanie, de Djibouti, du Niger, du Congo, du Tchad, du Mozambique, d’Ethiopie, d’Ouganda, du Bénin et d’Angola. Il a également assisté à un petit-déjeuner offert par Mme Asha-Rose Migiro, Secrétaire générale adjointe des Nations Unies, aux responsables des organismes de l’ONU.
M. Sidibé a par ailleurs souligné la nécessité de mettre un terme à la multiplication des nouvelles infections à VIH. Il a invité tous les gouvernements des pays d’Afrique à s’engager pour que leurs stratégies nationales de lutte contre le VIH réduisent de moitié le nombre de nouvelles infections entre aujourd’hui et la fin 2015. Il a notamment demandé que l’on s’engage pour atteindre l’objectif d’une élimination quasi complète de la transmission mère-enfant du virus et pour réaliser une mobilisation sociale de masse afin de s’attaquer aux pratiques sexuelles et aux normes sociales qui exposent les citoyens africains – en particulier les femmes et les filles – à un risque d’infection à VIH.
Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA a aussi mis l’accent sur la nécessité de rendre le traitement plus abordable financièrement et de garantir un accès pérenne à des médicaments de qualité en Afrique. Il a fait valoir que la demande de traitements contre le sida devait devenir une opportunité pour que l’Afrique réforme ses pratiques dans le domaine pharmaceutique ; à cet égard, il a proposé la création d’une Agence africaine des médicaments unique pour garantir des normes élevées et des progrès dans la production de médicaments.
Créée en 2002, l’Union africaine qui regroupe 53 membres a succédé à l’Organisation de l’unité africaine et cherche à promouvoir l’intégration socioéconomique du continent ainsi qu’une plus grande unité entre les pays et les peuples d’Afrique.
Le Sommet de l’Union africaine cible la croissanc
Reportages:
Fabriqué en Afrique - Tribune libre proposée par le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé (2 juillet 2009)
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Nouvelles du terrain : Le Directeur du département VIH/sida de l’OMS visite un centre de traitement qui fait œuvre de pionnier en Namibie
01 juillet 2009
01 juillet 2009 01 juillet 2009Ce reportage est déjà paru sur le site www.who.int

Le Dr Kevin De Cock rencontre Francina, atteinte de plusieurs complications médicales, à l’hôpital Katutura. L’OMS et ses partenaires préparent actuellement la première évaluation nationale de la résistance aux médicaments anti-VIH en Namibie et Katutura a été choisi comme site pilote.
Photo: OMS/James Oatway 2009
Pour sa dernière mission en tant que Directeur du Département VIH/sida de l’OMS, le Dr Kevin De Cock s’est rendu à l’hôpital d’Etat de Katutura, à Windhoek, Namibie, où il a fait l’éloge des efforts déployés par les pouvoirs publics nationaux et les fournisseurs de soins pour élargir la fourniture des traitements antirétroviraux à tous ceux qui en ont besoin.
« Nous nous trouvons dans un grand hôpital public qui, il y a cinq ou six ans, était sans aucun doute rempli de malades atteints de maladies graves liées au VIH, » a déclaré le Dr De Cock, qui s’est rendu à Windhoek dans le courant de ce mois pour la réunion 2009 des responsables de la mise en œuvre des programmes de lutte contre le VIH/sida. « Il n’y aurait pas eu un seul lit vide et nous aurions vu un grand nombre de malades terriblement amaigris, » a-t-il ajouté.
Grâce à l’expansion des traitements antirétroviraux, la plupart de ceux qui obtiennent un traitement contre le VIH à l’hôpital de Katutura sont maintenant suivis par un service ambulatoire. De plus, le Dr De Cock a relevé, au cours de sa visite dans les services de l’hôpital, que la plupart des personnes séropositives au VIH avaient l’air en bonne santé, ce qui démontre « les mérites d’un accès opportun à la thérapie antirétrovirale. »
La Namibie connaît un des taux de prévalence du VIH les plus élevés du monde, et on estime à 15,3% la population adulte infectée. Selon les chiffres les plus récents dont on dispose, quelque 52 000 personnes bénéficiaient d’un traitement antirétroviral à fin 2007.
Le programme de traitement antirétroviral de l’hôpital de Katutura a été lancé en 2003 au tout début de l’Initiative ‘3 millions d’ici 2005’, un mouvement mondial mené par l’OMS et ses partenaires, dont le but était de placer trois millions de personnes sous traitement antirétroviral d’ici à 2005. Si le but n’a été atteint qu’en 2007, l’initiative a toutefois encouragé les pays à revenu faible et intermédiaire à se lancer dans une expansion sans précédent des traitements antirétroviraux.

Environ 5000 adultes et 1100 enfants séropositifs au VIH reçoivent maintenant régulièrement un traitement antirétroviral au dispensaire et 80 à120 personnes supplémentaires sont inscrites chaque mois. De nombreux patients apprennent leur sérologie VIH dans les sites de dépistage gratuit du VIH aux alentours de Katutura.
Photo: OMS/James Oatway 2009
« Lorsque nous avons commencé, en 2003, aucun médecin n’était formé à la prise en charge de la thérapie antirétrovirale, » explique le Dr Refanus Kooper, le médecin namibien qui dirige le dispensaire de traitement antirétroviral. « Nous avons commencé à former les médecins en nous fondant sur les directives de l’OMS puis en les normalisant pour les adapter à la situation de notre pays. »
Environ 5000 adultes et 1100 enfants séropositifs au VIH reçoivent maintenant régulièrement un traitement antirétroviral au dispensaire et 80 à120 personnes supplémentaires sont inscrites chaque mois. De nombreux patients apprennent leur sérologie VIH dans les sites de dépistage gratuit du VIH aux alentours de Katutura.
Si la majorité des personnes qui fréquentent l’hôpital de Katutura réagit bien au traitement, certaines d’entre elles souffrent de réactions indésirables. Le Dr De Cock a rencontré une de ces personnes lors de sa visite au dispensaire ; il s’agit d’une mère de six enfants, âgée de 55 ans, qui souffre de plusieurs complications médicales, dont une tuberculose extrapulmonaire et des lésions hépatiques. Les médecins estiment que ces complications sont probablement imputables à la névirapine, un médicament antirétroviral. L’état de santé de la patient illustre un autre aspect de l’élargissement des traitements, indique le Dr De Cock: « La thérapie antirétrovirale c’est simple, mais peut-être pas toujours aussi simple que cela. »
L’ampleur de la résistance aux médicaments anti-VIH dans les pays aux ressources limitées n’a pas été systématiquement étudiée. En collaboration avec les autorités sanitaires nationales et d’autres partenaires, l’OMS met actuellement en place la première évaluation de la résistance aux médicaments antirétroviraux de Namibie, en se fondant sur sa stratégie mondiale 2008. L’hôpital de Katutura a été choisi comme site pilote de cette initiative.
Nouvelles du terrain : Le Directeur du départemen
Cosponsors:
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Réunion 2009 des responsables de la mise en œuvre de programmes de lutte contre le VIH/sida (10 juin 2009)
Un diagnostic et un traitement précoces préservent les nourrissons d’une mort liée au sida (27 mai 2009)
Multimédia:
Photo Galerie de photos : Hôpital d’Etat Katutura, Windhoek, Namibie (en anglais)
Clips audio: Dr Kevin De Cock
L’état de santé de Leticia et le test et le conseil proposés par le fournisseur de soins : . (MP3)
« La thérapie antirétrovirale c’est simple, mais peut-être pas toujours aussi simple que cela. » (MP3)
Pertinence du travail de l’OMS. (MP3)
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vih.org : site d’informations, de débats, d’échanges au service de la lutte contre le sida
29 juin 2009
29 juin 2009 29 juin 2009
Pour trouver des informations et des outils relatifs à la lutte contre le sida dans des forums francophones et communautaires, les internautes consulteront avec intérêt le site Web vih.org.
Pour trouver des informations et des outils relatifs à la lutte contre le sida dans des forums francophones et communautaires, les internautes consulteront avec intérêt le site Web vih.org.
Ce portail d’information présente, en français, un large éventail d’outils et de services à destination des professionnels des services communautaires qui travaillent dans le domaine du VIH, dans le monde entier, notamment les médecins, les chercheurs, les institutions, les organisations non gouvernementales et les personnes qui vivent dans les pays.
Le site s’appuie sur les travaux d’analyse et d’échange conduits ces dix dernières années par l’Association française Pistes à travers les revues Transcriptases et Swaps. Il est tenu par une équipe de journalistes et d’experts en VIH en étroite collaboration avec le CRIPS Ile-de-France, Centre régional d’information et de prévention du sida. Il est notamment destiné aux jeunes intéressés par les questions relatives à la santé sexuelle, à la consommation de drogues et à la prévention du VIH.
Le site vih.org offre un endroit d’échanges d’informations par le biais de forums communautaires participatifs auxquels les visiteurs peuvent apporter leur contribution ou dans lesquels ils peuvent lancer de nouveaux débats sur diverses questions. Les débats actuellement en cours sont notamment les suivants : « Don du sang en France: Les gays toujours exclus » et « L’allaitement maternel exclusif est-il possible en Afrique ? ».
Le site vih.org permet donc aux utilisateurs de nouer des liens avec des personnes ayant les mêmes préoccupations ou intérêts. Chaque internaute peut aussi personnaliser le contenu du site selon ses intérêts ou sa situation géographique afin de parvenir plus rapidement aux informations dont il a besoin.
Associer les personnes et les institutions basées dans les pays à faible revenu et à revenu moyen, ainsi que recevoir leur contribution sont essentiels pour l’équipe du portail. La participation y est considérée comme indispensable pour contribuer à la gestion des maladies, à la facilitation des recherches et de la mise en commun des informations, à la promotion du travail et à la diffusion des informations.
Le portail vih.org est soutenu par le Crips Île-de-France, le ministère français de la Santé, le ministère français des Affaires étrangères, l’Agence nationale de recherches sur le sida et les hépatites virales (ANRS), GlaxoSmithKline, Bristol-Myers Squibb, Abbott Laboratoires, Boehringer Ingelheim, Roche, Gilead, Tibotec, et Esther.
vih.org : site d’informations, de débats, d’échan
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Le Sommet 2009 des jeunes leaders d’aids2031
26 juin 2009
26 juin 2009 26 juin 2009
Trente jeunes leaders du monde entier se sont rassemblés à Oslo, du 23 au 25 juin, dans le cadre du Sommet 2009 des jeunes leaders d’aids2031.
Le Sommet était organisé par aids2031, en collaboration avec le Ministère norvégien des Affaires étrangères et Son Altesse Royale la Princesse héritière Mette-Marit de Norvège, Ambassadrice itinérante de l’ONUSIDA, afin de promouvoir et dynamiser le leadership de la jeunesse dans la lutte contre la stigmatisation et la discrimination liées au sida.

L to R: Heidi Larson, Executive Director aids2031, UNAIDS Executive Director Michel Sidibé, UNAIDS Goodwill Ambassador Her Royal Highness Crown Princess Mette-Marit of Norway. Credit: aids2031
« Nous sommes ici pour échanger des vues sur l’avenir, mais, fait plus important encore, nous sommes ici pour bâtir l’avenir », a déclaré S.A.R. la Princesse Mette-Marit, dans son discours de bienvenue à l’intention des jeunes participants.
Je considère que les jeunes représentent l’avenir, et j’apporte mon soutien aux jeunes leaders, car ils constituent des agents du changement.
Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé
Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, a pris la parole en tant que participant chargé de fournir des conseils. « Je considère que les jeunes représentent l’avenir, et j’apporte mon soutien aux jeunes leaders, car ils constituent des agents du changement », a-t-il affirmé.
Donner aux jeunes les moyens d’agir est l’un des domaines prioritaires de l’ONUSIDA, comme cela est indiqué dans le document Une action conjointe en vue de résultats : Cadre de résultats de l’ONUSIDA.

Thirty young leaders from around the world came together in Oslo June 23 - 25 for the 2009 aids2031 Young Leaders Summit. Credit: aids2031
L’ONUSIDA préconise de « [placer] le leadership des jeunes au cœur des ripostes nationales, [de fournir] une éducation et des services de santé sexuelle et reproductive fondés sur les droits et [de permettre] aux jeunes d’empêcher la transmission sexuelle et autres de l’infection à VIH parmi leurs pairs ».
Avant et pendant le Sommet, qui a duré trois jours, plus de 30 jeunes leaders du monde entier ont travaillé de concert pour cerner les problèmes pressants que rencontrent les jeunes en matière de stigmatisation et de discrimination et recenser les moyens de tirer parti des stratégies et collaborations actuelles. Conçue par un comité de planification dirigé par des jeunes, la manifestation faisait suite au premier Sommet des jeunes leaders d’aids2031, qui s’est tenu en 2008 au siège de Google en Californie.
Les jeunes leaders ont examiné les recommandations sur la mise en place d’une riposte à long terme au sida formulées par des chercheurs, scientifiques et professionnels de la santé d’aids2031. Lors de la journée de clôture du Sommet, ils ont communiqué leurs recommandations relatives à la façon d’aborder les questions liées au sida qui touchent la jeunesse, en vue de l’élaboration du rapport d’aids2031 intitulé An Agenda for the Future (Ordre du jour pour l’avenir).
Ils espèrent que leurs recommandations à l’intention des décideurs, des organismes internationaux, des médias, des bailleurs de fonds et des autres jeunes seront prises en considération, et ils appellent à leur mise en œuvre collective.
Le Sommet 2009 des jeunes leaders d’aids2031
Partnaires:
AIDS2031 (en anglais)
Ministère norvégien des Affaires étrangères (en anglais) (en anglais)
S.A.R. la Princesse héritière Mette-Marit, Ambassadrice itinérante de l’ONUSIDA (en anglais)
Liens externes:
Sommet des jeunes leaders d’aids2031 (en anglais)
aids2031 sur twitter

Feature Story
L’ONUSIDA accueille des jeunes titulaires de bourse
25 juin 2009
25 juin 2009 25 juin 2009
Photo: ONUSIDA
L’ONUSIDA accueille quatre jeunes titulaires de bourse, arrivés ce mois-ci à Genève pour la deuxième phase du Programme spécial de l’ONUSIDA à l’intention des jeunes.
Remmy Malawa Shawa, Esther Ekechukwu, Rumbidzayi Masiyiwa et Tim Scully figuraient parmi les quelque 1 800 jeunes ayant présenté leur candidature pour le programme de cette année. Ils collaboreront avec l’ONUSIDA Genève pendant cinq mois, puis, après leur initiation et une première mission de recherche, ils seront chacun affectés à une équipe déterminée au sein du Secrétariat de l’ONUSIDA. Par la suite, ils poursuivront le programme de bourse au bureau de l’ONUSIDA de leur pays ou région d’origine durant quatre mois supplémentaires.
Le programme vise à :
- List item 1créer, à des échelons de l’organisation où cela est approprié, des possibilités d’associer la jeunesse à l’élaboration de politiques et de programmes ;
• contribuer à développer les capacités des jeunes et à renforcer leurs compétences en matière de leadership afin qu’ils jouent un rôle au sein de la riposte au sida, en particulier au niveau national ; - sensibiliser tant les jeunes que le personnel de l’ONUSIDA à différents moyens d’unir leurs efforts pour aborder des questions en rapport avec le VIH, notamment les problèmes propres à la jeunesse, la sexospécificité, la participation accrue des personnes vivant avec le VIH/sida (GIPA) et les droits de l’homme.
Originaire de Malaisie, Tim possède de l’expérience en tant que responsable d’activités de proximité pour la jeunesse, dans l’organisation d’événements et de réunions pour les programmes HSH à la Fondation Pink Triangle en Malaisie. Il sera affecté à l’équipe chargée des partenariats avec la société civile.
Esther vient du Nigéria. Titulaire d’un master en santé publique de l’Université d’Ibadan, elle est bénévole permanente au sein du projet Action mondiale de la jeunesse pour ActionAid au Nigéria. Esther collaborera avec l’équipe chargée du plaidoyer.
Rumbidzayi, qui vient du Zimbabwe, est titulaire d’une licence en sciences sociales et psychologie. Elle a travaillé à Harare avec le Groupe de travail communautaire sur la santé, en tant que stagiaire au sein du Programme jeunesse et santé reproductive. Rumbidzayi sera affectée à l’équipe chargée de la prévention.
Remmy, originaire de Zambie, vient d’achever ses études à l’Université de Zambie, dans le cadre desquelles il a fait de la recherche sur la sexospécificité et la santé. Il a travaillé comme point focal dans son pays d’origine pour la Coalition mondiale de la jeunesse sur le sida (GYCA) et collaborera avec l’équipe chargée de la sexospécificité.
L’ONUSIDA accueille des jeunes titulaires de bour
Liens utiles:
Coalition mondiale de la jeunesse sur le sida (GYCA) (en anglais)
Fondation Pink Triangle (en anglais)
ActionAid (en anglais)

Feature Story
Une coalition mondiale d'entreprises se réunit pour transformer les connaissances sur le sida en mesures concrètes
23 juin 2009
23 juin 2009 23 juin 2009
Plus de 250 personnes issues du monde de l'entreprise, des ONG, des gouvernements et des institutions multilatérales sont réunies à Washington, D.C. pour la conférence annuelle de la Coalition mondiale des entreprises contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme. Cet événement, organisé sur deux jours par la Coalition ou CME, a pour but de s'assurer du maintien en tête des agendas des entreprises des initiatives prises par ces dernières pour lutter contre ces trois maladies.
La CME soutient l'approche axée sur des solutions adoptée par le secteur privé et la campagne de ce dernier en faveur de résultats mesurables dans le traitement des défis posés par le VIH, la tuberculose et le paludisme. Les membres de la CME aborderont la question de l'élaboration de stratégies et d'outils pratiques aboutissant à des programmes moins coûteux aux retombées plus importantes. Les sessions sont conçues d'une part, pour permettre un échange de connaissances et la présentation de points de vue divers, et d'autre part, pour rechercher des méthodes visant à transformer ces réflexions et ces idées en actions et en résultats concrets.
Parmi les participants des organisations et des entreprises partenaires figurent Clarence Cazalot, PDG de Marathon Oil, et Sir Mark Moody-Stuart, Président d'Anglo American SA, auxquels se joindront des acteurs de la santé mondiale et du développement, notamment Philippe Douste-Blazy, Conseiller spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la recherche de sources novatrices de financement du développement, Gayle Smith, Adjointe spéciale du Président des Etats-Unis Barack Obama, Mark Dybul, ancien Coordonnateur américain de la lutte mondiale contre le sida, Stefan Emblad, Directeur de l'unité de mobilisation des ressources du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, Hannah Kettler, Administratrice de programme hors classe et économiste de la Fondation Bill et Melinda Gates, British Robinson, Directeur des partenariats public-privé du PEPFAR, et l'Ambassadeur Karl Hoffman, Président et Directeur exécutif de Population Services International (PSI).
Regina Castillo, Directrice de l'unité des partenariats avec le secteur privé de l'ONUSIDA, s'exprimera lors d'une session consacrée à l'action collective. A cette occasion, elle fera part du point de vue de l'ONUSIDA sur la manière de faciliter les partenariats de nouvelle génération avec le secteur privé. Elle présentera également l'expérience du Programme dans l'élaboration d'approches produisant des résultats dans le domaine de l'accès universel aux services de prévention, de traitement, de prise en charge et d'appui en matière de VIH.
La conférence se terminera avec la remise du prix d'excellence de la CME, qui récompense chaque années des actions réussies du monde de l'entreprise dans la riposte au sida, à la tuberculose et au paludisme. Le dîner de remise des prix aura lieu le 24 juin et sera animé par Fareed Zakaria, journaliste à Newsweek International et CNN, spécialisé dans les affaires internationales.
Pour plus d'informations, consulter le site http://conference.gbcimpact.org/.