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Avant le CCP, l’ONUSIDA présente un Manuel de gouvernance
19 juin 2009
19 juin 2009 19 juin 2009
Credit: UNAIDS
Avant la 24ème réunion du Conseil de coordination du programme (CCP), qui débute le 22 juin 2009, le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida publie le Manuel de gouvernance de l’ONUSIDA.
Ce manuel rassemble les principaux documents relatifs à la gouvernance de l’ONUSIDA, notamment les résolutions de l’ECOSOC établissant le Programme, le Mémorandum d’accord entre le Secrétariat et les organisations coparrainantes et les principales déclarations politiques liées au VIH.
Le Manuel deviendra un outil de référence inestimable pour un large public lors des réunions de notre Conseil et autour d’elles car il réunit les principaux documents relatifs à la gouvernance de l’ONUSIDA dans un petit livre.
Helen Frary, Chef, Relations extérieures et gouvernance.
L’objectif est que le Manuel soit un outil de référence portable pour un large public, y compris les Etats membres, les Coparrainants, les organisations non gouvernementales au CCP et le personnel de l’ONUSIDA.
Le Manuel comprend la description d’organes tels que le Comité des Organismes coparrainants et les principes directeurs pour les Coparrainants de l’ONUSIDA. Il présente de façon détaillée la participation de la société civile au Conseil de coordination du programme. La section intitulée Foire aux questions comporte notamment une présentation du Bureau ainsi qu’une explication de la composition du CCP et de son processus de décision.
«Le Manuel deviendra un outil de référence inestimable pour un large public lors des réunions de notre Conseil et autour d’elles car il réunit les principaux documents relatifs à la gouvernance de l’ONUSIDA dans un petit livre», a déclaré Helen Frary, Chef, Relations extérieures et gouvernance.
L’ONUSIDA a été créée par la résolution 1994/24 du 26 juillet 1994 du Conseil économique et social (ECOSOC) pour «entreprendre un programme des Nations Unies conjoint et mené de concert pour lutter contre le VIH/sida, sur la base de la copropriété, de la collaboration en matière de planification et d’exécution et d’un partage équitable des responsabilités» avec six organisations coparrainantes du système des Nations Unies : le PNUD, l’UNICEF, l’UNFPA, l’OMS, l’UNESCO et la Banque mondiale. Quatre nouveaux coparrainants se sont associés au groupe : l’ONUDC en 1999, l’OIT en 2001, le PAM en 2003 et le HCR en 2003.
La 24ème réunion du CCP se tiendra à Genève jusqu’au 24 juin.
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Accélérer la mise au point de médicaments antituberculeux : une collaboration entre TB Alliance et Tibotec soulève un espoir
17 juin 2009
17 juin 2009 17 juin 2009
Pour répondre au besoin urgent d’accélérer la découverte et la mise au point de nouveaux médicaments destinés à lutter contre la tuberculose (TB), une collaboration historique a été annoncée au Sommet de la santé du Pacifique entre l’Alliance mondiale pour la mise au point de médicaments antituberculeux (TB Alliance), un partenariat pour l’élaboration de produits à but non-lucratif, et Tibotec Inc. (Tibotec), une société pharmaceutique internationale.
Les deux organisations ont accepté de mettre en commun leur savoir-faire et leurs ressources dans le cadre de la mise au point du TMC207, un médicament antituberculeux doté d'un nouveau mécanisme d'action.
Si les résultats encourageants issus des études préliminaires sont corroborés, le TMC207 constituera la première nouvelle classe de médicaments antituberculeux que nous obtenons en 40 ans. Cela suscite un espoir chez les personnes vivant avec le VIH, plus enclines à contracter la tuberculose, en particulier la tuberculose pharmacorésistante.
Dr Alasdair Reid, Conseiller VIH/TB à l’ONUSIDA
Saluant cette nouvelle, le Dr Alasdair Reid, Conseiller VIH/TB à l’ONUSIDA, a déclaré : « Si les résultats encourageants issus des études préliminaires sont corroborés, le TMC207 constituera la première nouvelle classe de médicaments antituberculeux que nous obtenons en 40 ans. Cela suscite un espoir chez les personnes vivant avec le VIH, plus enclines à contracter la tuberculose, en particulier la tuberculose pharmacorésistante. »
Le Dr Reid a ajouté : « La propagation de la tuberculose multirésistante et l’absence de nouveaux médicaments à ce jour figurent parmi les menaces les plus graves pour la lutte contre la tuberculose et la riposte au VIH. »
Les données provisoires d’une étude clinique de phase II menée actuellement sur le TMC207 ont récemment été publiées dans le New England Journal of Medicine. L’étude contrôlée par placebo, réalisée sur 47 patients atteints de tuberculose multirésistante (TB-MR), a révélé que la culture de crachat de 48% des patients ayant reçu le TMC207 combiné à un traitement standard donnait des résultats négatifs après huit semaines, contre 9% de celles des patients ayant reçu un placebo et un traitement standard.
Les personnes vivant avec le VIH sont enclines à contracter la tuberculose et sont en outre particulièrement vulnérables face à la TB-MR, qui entraîne davantage de décès et se soigne à l’aide d’un traitement beaucoup plus éprouvant et onéreux. Le nombre de cas de TB-MR notifiés à l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) en 2008-2009 n’avait jamais été si élevé. Le nombre de nouveaux cas de TB-MR par an, quant à lui, est estimé à 500 000. Il est urgent de trouver des moyens plus simples et plus efficaces de prévenir, diagnostiquer et traiter la tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH.
TB Alliance vise à accélérer la découverte et la mise au point de nouveaux médicaments antituberculeux qui permettront de raccourcir les traitements, seront efficaces contre les souches résistantes, et seront compatibles avec les thérapies antirétrovirales destinées aux personnes vivant avec le VIH atteintes de tuberculose.
Services intégrés en rapport avec le VIH et la TB
Dans le document Joint Action for Results: UNAIDS Outcome Framework 2009-2011 (Une action conjointe en vue de résultats : Cadre de résultats de l’ONUSIDA, 2009 – 2011), le Secrétariat et les Coparrainants de l’ONUSIDA recommandent que des services en rapport avec le VIH et la tuberculose soient fournis de façon intégrée et efficace, afin d’empêcher que les personnes vivant avec le VIH ne décèdent de la tuberculose.
Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, s’est engagé à mobiliser un leadership pour faire face aux épidémies de tuberculose et de VIH, liées l’une à l’autre, et à rapprocher les mouvements de lutte contre le sida et contre la tuberculose. Dans le cadre du 3ème Forum des membres du Partenariat Halte à la tuberculose, qui a eu lieu cette année, M. Sidibé s’est entretenu avec des directeurs de programmes de lutte contre la tuberculose et des représentants de la société civile œuvrant dans le domaine de cette maladie. Il a souligné que les épidémies de tuberculose et de VIH ne pouvaient plus être abordées isolément. « Nous devons faire en sorte que les personnes vivant avec le VIH ne meurent pas de la tuberculose », a déclaré le Directeur exécutif de l’ONUSIDA.
La tuberculose est l’une des principales causes de décès des personnes vivant avec le VIH. On estime qu’elle est à l’origine de 23% des décès dus au sida dans le monde.
Accélérer la mise au point de médicaments antitub
Coparrainants:
Organisation mondiale de la Santé
Partenaires:
Partenariat Halte à la tuberculose
Reportages:
Appel en faveur d’un financement intégral du Fonds mondial (31 mars 2009)
Elargissement et intensification nécessaires du dépistage intégré de la tuberculose et du VIH pour lutter contre des épidémies liées (24 mars 2009)
ICASA 2008: La collaboration en matière de tuberculose et de VIH est essentielle (3 decembre 2008)
La TB-MR est plus courante parmi les personnes vivant avec le VIH (28 fevrier 2008)
Liens externes:
Alliance mondiale pour la mise au point de médicaments antituberculeux (TB Alliance) (en anglais)
Tibotec (en anglais)
Sommet de la santé du Pacifique (en anglais)
Publications:
Une action conjointe en vue de résultats : Cadre de résultats de l’ONUSIDA, 2009 – 2011 (en anglais)
Rapport 2009 sur la lutte contre la tuberculose dans le monde (OMS)
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Science, HIV and COVID-19—where are we headed?

08 juin 2021

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Le Secrétaire général des Nations Unies présente un rapport sur les progrès accomplis dans la riposte au sida
16 juin 2009
16 juin 2009 16 juin 2009Comme la lutte contre la pandémie de VIH est l'un des plus utiles de tous les investissements mondiaux possibles, l'engagement, la volonté et l'effort de tous doivent être plus solides que jamais malgré la crise économique. - Rapport du Secrétaire général à la 63e Assemblée générale.

Discours du Dr Aaron Motsoaledi, Ministre de la Santé de l'Afrique du Sud, lors de l'Assemblée générale le 16 juin 2009.
Photo: ONU/Jenny Rockett
Lors de la 63e session de l'Assemblée générale qui s'est tenue le 16 juin 2009 à New York, le Secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki-moon, a présenté un rapport sur les progrès accomplis dans la mise en œuvre de la Déclaration d'engagement sur le VIH/sida et de la Déclaration politique sur le VIH/sida.
Le premier discours émanant d'un Etat membre des Nations Unies a été prononcé par le Dr Aaron Motsoaledi, le nouveau Ministre de la Santé de l'Afrique du Sud. S'exprimant au nom de la Communauté de Développement de l'Afrique australe (SADC), M. Motsoaledi a fait état des progrès réalisés dans la riposte au sida en Afrique du Sud et dans les pays de la SADC.
Le rapport du Secrétaire général fait le point de l'action engagée pour lutter contre le sida, rappelle les objectifs fixés pour 2010, recommande un certain nombre de mesures propres à accélérer l'obtention de résultats et appelle à une mobilisation renouvelée autour de l'objectif d'accès universel à la prévention et au traitement anti-VIH, ainsi qu'aux soins et à l'accompagnement.
En juin 2008, la réunion de haut niveau de l'Assemblée générale consacrée au VIH/sida a évalué les progrès accomplis dans la lutte mondiale contre l'épidémie de VIH. Les rapports présentés par 147 pays ont fait apparaître d'importantes avancées, notamment en ce qui concerne l'accès à la thérapie antirétrovirale et la prévention de la transmission de la mère à l'enfant.
Cependant, le rapport montre qu'en dépit de ces évolutions encourageantes, il reste encore beaucoup à faire, face notamment à l'accès nettement insuffisant des populations concernées aux principaux services de prévention et de traitement du VIH. Le développement des programmes de traitement n'arrive pas à suivre le rythme des primo-infections et les efforts de prévention restent insuffisants. Le montant des aides versées aux pays à revenus faibles ou intermédiaires pour la lutte contre le sida a certes atteint 13,7 milliards de dollars en 2008 contre 11,3 milliards en 2007, mais l'économie mondiale est entrée en récession depuis la réunion de haut niveau en 2008.
Comme la lutte contre la pandémie de VIH est l'un des plus utiles de tous les investissements mondiaux possibles, l'engagement, la volonté et l'effort de tous doivent être plus solides que jamais malgré la crise économique, rappelle le Secrétaire général.
Le rapport met également l'accent sur le fait qu'en dépit des engagements souscrits par les États membres pour protéger les droits des personnes vivant avec le VIH ou exposées au risque d'infection, nombre de législations et de politiques nationales viennent contredire ces engagements en ce sens qu'elles réduisent l'accès aux services et aux centres de prévention et de traitement.
En 2007, un tiers des pays ont déclaré qu'ils n'avaient pas encore légiféré pour interdire les discriminations liées à la séropositivité au VIH, et les pays qui ont adopté des lois anti-discrimination peinent souvent à les faire appliquer. Au total, 84 pays ont indiqué que leur législation et leurs règlements limitaient l'accès des groupes vulnérables à la prévention et au traitement du VIH ainsi qu'aux services de soins et d'accompagnement. Par ailleurs, une soixantaine de pays restreignent l'entrée, le séjour et la résidence sur le territoire national des personnes vivant avec le VIH, du seul fait de leur séropositivité. Enfin, les pays sont de plus en plus nombreux à promulguer des lois d'application très générale érigeant en infraction pénale la transmission du VIH, l'exposition d'autrui à la contamination et la non-divulgation de séropositivité.
Les mesures de ce genre n'encouragent sans doute personne à se faire dépister et elles sapent les efforts déployés pour instaurer l'accès universel. Par conséquent, le rapport recommande une amélioration des lois et de leur application ainsi qu'un élargissement des programmes d'accès à la justice afin de mieux protéger les personnes vivant avec le VIH contre les discriminations. Les mesures de restriction des déplacements pour cause de séropositivité doivent être levées ; l'incrimination pénale de la transmission du VIH doit être limitée aux cas de contamination intentionnelle ; les lois qui interdisent ou restreignent l'accès aux services des professionnel(le)s du sexe, des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et des consommateurs de drogues injectables doivent être abrogées.
Avec l'amélioration des méthodes d'analyse, les pays savent mieux saisir l'évolution de leur profil épidémique, choisir les interventions appropriées et définir à partir de données factuelles des stratégies de lutte adaptées à la situation nationale. Ces stratégies sur mesure amplifient l'impact de la lutte contre le VIH et réduisent les gaspillages d'efforts et les facteurs d'inefficacité. Grâce à des systèmes de suivi et évaluation améliorés, les pays peuvent réviser leurs stratégies nationales selon l'évolution de leur profil épidémique. Ils doivent élaborer des stratégies qui cadrent parfaitement avec leur situation concrète et s'employer à cerner et corriger les déterminants sociaux et structurels du risque et de la vulnérabilité, à savoir notamment les inégalités homme-femme, la marginalisation, la stigmatisation et la discrimination.
L'épidémie de VIH est un problème planétaire qui appelle un engagement de longue haleine et une riposte concrète pensée sur la durée. Au vu de l'amélioration de la couverture et de la qualité des programmes de lutte et de prévention, le rapport appelle à redoubler d'efforts pour renforcer les services de santé, d'éducation, d'aide sociale et d'autres services essentiels, mais aussi à s'attaquer de front à la fois au sida et à la tuberculose dans les services de santé sexuelle et procréative et les autres dispositifs sanitaires.
La lutte contre le sida ne progressera durablement que si l'on parvient beaucoup mieux à ralentir le rythme des nouvelles infections à VIH tout en proposant les meilleurs services possibles aux séropositifs, souligne le rapport. La mise en place de stratégies associant judicieusement changement des comportements, avancées biomédicales et mesures structurelles permettrait de réduire de plus de moitié les nouveaux cas d'infection entre aujourd'hui et 2015. D'après le Secrétaire général, l'accès à un arsenal de stratégies combinées reste toutefois très limité dans la plupart des pays.
Enfin, le rapport insiste sur le fait que, selon les estimations, il faudra dépenser 25 milliards de dollars par an, et cela pendant deux ans, pour atteindre les objectifs nationaux d'accès universel d'ici à 2010, d'où la nécessité d'un engagement renouvelé de la part de tous les acteurs qui financent les programmes de lutte contre le sida. L'efficacité durable de la lutte contre la pandémie exigera une volonté politique sans précédent à tous les niveaux – gouvernements, société civile et communautés touchées.
Le Secrétaire général des Nations Unies présente
Reportages:
L’Assemblée générale des Nations Unies se réunit pour parler du sida (22 mai 2007)
Multimedia:
View webcast of UN Secretary-General and UNAIDS Executive Director addressing the media on the occasion of the General Assembly Plenary Meeting on HIV/AIDS. (Channel 3, 10:30 EST)
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Des hauts fonctionnaires des Nations Unies exhortent à poursuivre le financement des programmes sur le sida malgré la crise économique
16 juin 2009
16 juin 2009 16 juin 2009
Photo: ONUSIDA
Plusieurs hauts fonctionnaires des Nations Unies ont exhorté aujourd'hui les pays à maintenir et à renforcer leurs engagements dans la riposte au VIH/sida malgré la récession économique mondiale, en avertissant qu'une réduction drastique des financements aujourd'hui pourrait entraîner davantage de dépenses et de souffrances à l'avenir.
Dans un discours prononcé lors d'une réunion de l'Assemblée générale convoquée pour évaluer les progrès réalisés dans la riposte à l'épidémie mondiale de VIH, le Président de la réunion, M. Miguel D'Escoto, a observé que les personnes vivant avec le virus s'étaient retrouvées dans une situation de risque accru, à cause de la crise financière qui affecte actuellement l'ensemble des économies de la planète.
« Du fait de la crise en cours, je crains que les gouvernements ne se résignent à réduire leurs programmes et à réviser leurs ambitions à la baisse », a-t-il dit aux délégués présents. « Pourtant, c'est précisément dans les moments difficiles que nos vraies valeurs et la sincérité de notre engagement trouvent tout leur sens. »
Réaliser l'accès universel aux services de prévention, de traitement, de prise en charge et d'appui en matière de VIH est un impératif sur le plan des droits de l'homme. Il est essentiel que la riposte mondiale à l'épidémie de sida s'appuie sur ces droits fondamentaux et que disparaissent la discrimination et les lois répressives à l'encontre des personnes les plus touchées par le VIH.
Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA
« Alors même que nous observons des signes annonçant une diminution des financements des programmes sur le sida dans de nombreux pays, nous nous devons de rappeler aux gouvernements et à la communauté internationale que le monde dispose des ressources nécessaires à la mise en œuvre des actions contre le sida sur lesquelles nous nous sommes engagés. »
« Tant sur le plan financier que sur le plan humain, nous paierons plus cher demain les conséquences des restrictions budgétaires décidées aujourd'hui », a-t-il affirmé.
En 2006, l'Assemblée générale a promis d'atteindre l'objectif de l'accès universel à des services complets de prévention, de traitement, de prise en charge et d'appui en matière de VIH à l'horizon 2010. Un rapport du Secrétaire général Ban Ki-moon sur les progrès accomplis dans la mise en œuvre des engagements pris en matière de VIH/sida montre que la réalisation des objectifs nationaux concernant l'accès universel à l'horizon 2010 nécessitera 25 milliards de dollars par an, et cela pendant deux ans.
M. D'Escoto a rappelé que les montants nécessaires pour atteindre cet objectif ne représentent qu'une « part minuscule » des sommes dépensées cette année dans les mesures destinées à relancer l'économie, ainsi que l'a fait remarquer le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA).
Le rapport du Secrétaire général met également l'accent sur un certain nombre d'évolutions encourageantes, comme l'établissement d'objectifs nationaux clairs concernant l'accès universel, ou l'augmentation des budgets consacrés aux programmes sur le VIH dans les pays à faibles revenus et les pays à revenus intermédiaires, qui ont atteint 13,7 milliards de dollars en 2008.
Dans le même temps, le rapport estime qu'il reste encore beaucoup à faire, face notamment à l'accès nettement insuffisant des populations concernées aux principaux services de prévention et de traitement du VIH. Par ailleurs, le développement des programmes de traitement ne parvient pas à suivre le rythme des nouvelles contaminations et les efforts de prévention restent insuffisants.
« L'heure n'est pas aux hésitations », a déclaré le Secrétaire général Ban Ki-moon aux personnes présentes. « La crise économique ne doit pas être une excuse pour abandonner nos engagements ; elle doit au contraire créer une dynamique permettant la réalisation d'investissements appropriés qui bénéficieront aux générations futures. »
Selon M. Ban, une riposte énergique et efficace à l'épidémie de sida est intégralement liée au respect des engagements internationaux visant à réduire la pauvreté, prévenir la famine, réduire la mortalité infantile et protéger la santé et le bien-être des femmes.
« Toutefois, pour atteindre l'objectif de l'accès universel, il faut surmonter certains obstacles au progrès. Or, cela ne concerne pas seulement la lutte contre la maladie mais également les obstacles que la société dresse sur notre chemin », a-t-il déclaré, avant d'ajouter que la riposte au sida nécessitait également que l'on s'attaque « aux maux de l'esprit humain que sont les préjugés, la discrimination et la stigmatisation ».
Il a appelé tous les gouvernements à réviser leurs cadres juridiques afin de garantir la conformité de ces derniers aux principes des droits de l'homme, ce dont dépend une riposte solide à l'épidémie de sida. « Il ne s'agit pas seulement d'un défi médical ou scientifique. C'est également un défi moral », a-t-il ajouté.
S'adressant aux journalistes après la réunion, le Secrétaire général a parlé de ses propres actions pour lutter contre les préjugés, la discrimination et la stigmatisation. Il a ainsi mentionné qu'il rencontrait régulièrement des membres du personnel des Nations Unies vivant avec le VIH et qu'il incitait l'ensemble des personnes vivant avec le virus à participer à la société sans craindre la discrimination.
Il a été rejoint par le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, M. Michel Sidibé, qui a loué M. Ban pour son action visant à rompre la « loi du silence » qui règne autour de la stigmatisation, de la discrimination et de la criminalisation dont sont l'objet les personnes vivant avec le VIH, en particulier parmi les groupes vulnérables, à savoir les homosexuels, les professionnel(le)s du sexe et les consommateurs de drogues.
Il ajouté que « le temps était compté », faisant remarquer que l'échéance de 2010 pour la réalisation de l'accès universel approchait. « Malheureusement, nous sommes loin d'avoir atteint nos objectifs. »
D'après l'ONUSIDA, 84 pays ont indiqué posséder des législations et des politiques nationales limitant l'accès des populations vulnérables aux services de prévention, de traitement, de prise en charge et d'appui en matière de VIH.
« Réaliser l'accès universel aux services de prévention, de traitement, de prise en charge et d'appui en matière de VIH est un impératif sur le plan des droits de l'homme. Il est essentiel que la riposte mondiale à l'épidémie de sida s'appuie sur ces droits fondamentaux et que disparaissent la discrimination et les lois répressives à l'encontre des personnes les plus touchées par le VIH », a déclaré M. Sidibé.
Des hauts fonctionnaires des Nations Unies exhort
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Le Secrétaire général des Nations Unies présente un rapport sur les progrès accomplis dans la riposte au sida (16 juin 2009)
Multimédia:
External links:
Nations Unies (UN)
Publications:
Rapport du Secrétaire général : Progrès accomplis dans la mise en œuvre de la Déclaration d'engagement sur le VIH/sida et de la Déclaration politique sur le VIH/sida (pdf, 210 Kb) (en anglais)

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La crise économique menace les objectifs sanitaires des Nations Unies
16 juin 2009
16 juin 2009 16 juin 2009
The 2009 report of the Global Campaign of the Health MDGs: Leading by Example - Protecting the most vulnerable during the economic crisis.
Le Secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki-moon, et le Ministre norvégien des Affaires étrangères, M. Jonas Gahr Støre, ont publié le rapport 2009 sur la Campagne mondiale en faveur des OMD axés sur la santé, intitulé Montrer l'exemple : la protection des plus vulnérables en période de crise économique. Le lancement a coïncidé avec la tenue le 15 juin au siège des Nations Unies à New York du forum de haut niveau sur le thème « Promouvoir la santé mondiale en cas de crise ».
Le rapport montre que les actions récentes menées par les gouvernements, les institutions internationales et la société civile, commencent à produire des effets positifs sur la santé maternelle et infantile. Cela donne l'espoir d'une accélération des progrès qui permettront d'atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) 4 et 5, à savoir, réduire la mortalité infantile de deux tiers et la mortalité maternelle de trois quarts à l'horizon 2015. Il apparaît cependant que ces progrès sont désormais menacés par la crise économique la plus grave que le monde ait connu depuis les années 1930, en particulier dans les pays à faibles revenus.
D'après le rapport, des fonds supplémentaires sont nécessaires pour accélérer les progrès vers la réalisation des objectifs sanitaires, et plus particulièrement, pour sauver des millions de mères et de nouveau-nés.
Le Réseau des dirigeants mondiaux, qui regroupe douze dirigeants de pays en développement et de pays donateurs, a contribué à l'élaboration du rapport, dans lequel il exhorte les dirigeants du monde entier à prendre des mesures visant à protéger les personnes vulnérables, particulièrement les femmes et les enfants, de la récession économique. « Cette crise économique mondiale démontre à quel point nous sommes devenus une communauté mondiale dans laquelle nous dépendons tous les uns des autres. C'est le moment d'honorer nos engagements et d'investir dans un avenir commun », déclarent les dirigeants du réseau dans l'introduction signée du rapport.
La Campagne mondiale en faveur des OMD axés sur la santé a été lancée par le Premier Ministre Stoltenberg et d'autres dirigeants du monde, en septembre 2007 à New York. La campagne a pour but d'accroître et de pérenniser les engagements politiques et financiers en faveur des OMD axés sur la santé, en particulier les OMD portant sur la protection des plus vulnérables, des femmes et des enfants.
Le Réseau des dirigeants mondiaux est un groupe constitué de dirigeants du monde entier qui a pour vocation de soutenir sur le plan politique et de défendre au niveau le plus élevé possible la Campagne mondiale en faveur des OMD axés sur la santé.
La crise économique menace les objectifs sanitair
Reportages:
Le sida et la santé mondiale (15 juin 2009)
Publications:
Montrer l'exemple : la protection des plus vulnérables en période de crise économique (en anglais)
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Une nouvelle publication défend une approche stratégique du VIH et de l'éducation
15 juin 2009
15 juin 2009 15 juin 2009
D'après ce document intitulé Une approche stratégique : le VIH/sida et l'éducation, le secteur éducatif peut jouer un rôle central dans la riposte au VIH, ne serait-ce qu'en faisant « davantage ce qu'il fait déjà et en le faisant mieux »
Photo publiée avec l'aimable autorisation de l'UNESCO
L'éducation peut jouer un rôle essentiel dans la riposte mondiale au VIH, ne serait-ce qu'en faisant « davantage ce qu'elle fait déjà et en le faisant mieux », ainsi qu'en assurant à chaque enfant un accès à des apprentissages de qualité. Ceci est la conclusion principale ressortant d'une nouvelle publication de l'Equipe de travail interinstitutions (ETII) de l'ONUSIDA sur l'éducation. Cette publication se penche sur ce qui est déjà connu et ce qu'il faut faire savoir au sujet de l'intensification de la participation du secteur éducatif aux actions contre l'épidémie.
Une approche stratégique : le VIH/sida et l'éducation sera lancé cette semaine à l'occasion du symposium de l'ETII organisé à Limerick en Irlande, par Peter Power T.D., Ministre d'Etat chargé du Développement de l'Outre-Mer. La publication examine la manière dont l'éducation peut contribuer à atténuer les effets du VIH et les raisons d'une totale intégration de ce secteur clé aux programmes nationaux sur le sida.
Le rapport, qui constitue une vaste mise à jour d'une précédente publication datant de 2003, met l'accent sur le fait que l'éducation en elle-même apporte une protection contre le virus. Par conséquent, une scolarisation plus importante et des apprentissages de meilleure qualité devraient être en première ligne dans la riposte à l'épidémie. Une deuxième mesure complémentaire porte sur l'introduction d'actions spécifiques adaptées à l'épidémie, par exemple, des cours sur le VIH et la sexualité.

Photo: UNESCO
Dans la préface de la publication, Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, déclare : « L'éducation est facteur d'autonomisation. Elle facilite l'acquisition et l'utilisation de savoirs, de compétences, d'attitudes et de comportements indispensables à des modes de vie sains. Outre qu'elle soutient l'apprentissage tout au long de la vie, elle renforce également la responsabilité publique, promeut le dialogue intergénérationnel et se traduit par un meilleur recours aux services disponibles, notamment à la protection sanitaire et sociale. » Il ajoute : « L'éducation peut porter remède aux situations sociales, culturelles et économiques qui contribuent à une plus grande vulnérabilité... »
Destiné aux décideurs et aux professionnels du secteurs éducatif ainsi qu'à leurs partenaires travaillant à des actions contre le sida dans d'autres secteurs, Une approche stratégique : le VIH/sida et l'éducation recense des priorités essentielles.
L'éducation est facteur d'autonomisation. Elle facilite l'acquisition et l'utilisation de savoirs, de compétences, d'attitudes et de comportements indispensables à des modes de vie sains…L'éducation peut porter remède aux situations sociales, culturelles et économiques qui contribuent à une plus grande vulnérabilité.
Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA
Le rapport insiste sur la nécessité de « connaître son épidémie », afin que chaque action soit adaptée à la réalité épidémiologique locale. Il argumente également en faveur de deux objectifs centraux : d'une part, la prévention du VIH (y compris la réduction de la vulnérabilité sociale et des prises de risques individuelles), et d'autre part, l'atténuation de l'impact du sida.
Le rapport soutient également que les jeunes doivent avoir accès à l'ensemble des informations et des ressources leur permettant de se protéger de manière efficace. Cela nécessite l'utilisation d'un langage clair et compréhensible dans les programmes scolaires et des cours d'éducation sexuelle adaptés à l'âge et à la culture des élèves. L'éducation doit « couvrir d'une manière globale » des questions telles que les relations et les réseaux sexuels (y compris les relations entre personnes du même sexe) ou la consommation de drogues. La publication cite également une enquête récente réalisée auprès de jeunes en Afrique par l'Institut Guttmacher. D'après cette étude, bien que la plupart des adolescents pensent que des cours d'éducation sexuelle devraient être dispensés dans les écoles, moins de la moitié d'entre eux ont la possibilité de suivre de tels enseignements dans leurs établissements.

PhotoSCO
Une approche stratégique : le VIH/sida et l'éducation se concentre principalement sur les apprentissages en milieu scolaire. Toutefois, le rapport reconnaît que de nombreux jeunes les plus exposés au risque de contamination ne sont souvent jamais allés à l'école ou ont abandonné leurs études. Cela prouve qu'il est important, non seulement d'atteindre les jeunes non scolarisés, mais aussi d'accroître la scolarisation, en s'assurant d'une part que davantage de filles vont à l'école, et d'autre part, qu'un nombre plus élevé d'enfants poursuivent leurs études au-delà du primaire.
Donner aux jeunes les moyens de se protéger contre le VIH est l'un des huit secteurs d'intervention prioritaires de l'ONUSIDA et de ses coparrainants figurant dans le document « Une action conjointe en vue de résultats : Cadre de résultats de l'ONUSIDA (2009–2011) » . Grâce à Une approche stratégique : le VIH/sida et l'éducation, l'Equipe de travail interinstitutions de l'ONUSIDA espère que cet objectif central se rapprochera un peu plus de sa réalisation.
Créée en 2002, l'ETII sur l'éducation est réunie par l'UNESCO et rassemble des organismes coparrainants de l'ONUSIDA, des institutions bilatérales, des donateurs privés et des partenaires de la société civile, dans le but d'accélérer et d'améliorer une riposte coordonnée et harmonisée au VIH dans le secteur de l'éducation.
Des exemplaires gratuits de Une approche stratégique : le VIH/sida et l'éducation peuvent être demandés à l'adresse électronique suivante : info-iatt@unesco.org. Vous devrez indiquer la quantité désirée, la ou les langues souhaitées et l'adresse d'expédition. Si vous souhaitez obtenir plus de 5 exemplaires du rapport, merci de bien vouloir préciser l'usage qui en sera fait.
Une nouvelle publication défend une approche stra
Coparrainants:
Reportages:
Une équipe spéciale de l'ONUSIDA élabore des outils efficaces pour permettre aux jeunes de s'attaquer au problème du VIH (5 juin 2009)
Un forum virtuel mondial afin de permettre aux enseignants de s'exprimer sur le problème du VIH (14 mai 2009)
UNESCO : Meilleures pratiques en matière de riposte au VIH dans le secteur de l’éducation (4 mai 2009)
Soutenir les jeunes élèves vivant avec le VIH en Namibie et en Tanzanie (23 décembre 2008)
ICASA 2008 : Courage et espoir, ou l’histoire d’enseignants vivant de manière positive (3 décembre 2008)
Publications:
Une approche stratégique : le VIH/sida et l'éducation ( En | Fr | Es ) (pdf, 2.44 Mb. | 2.31 Mb. | 2.27 Mb.)
Outils pour intégrer le VIH et le sida dans le secteur de l'éducation : Principes directeurs à l'intention des organismes de coopération pour le développement . (ETII de l'ONUSIDA sur l'éducation, 2008). ( En | Fr | Es ) (pdf, 1.01 Mb. | 904 Kb. | 1.02 Mb.)
Notes d'information – L'éducation des filles et la prévention du VIH. (ETII de l'ONUSIDA sur l'éducation, 2008) (pdf 252 Kb.)
Notes d'information – L'éducation au VIH et au sida dans les situations d'urgence.. (ETII de l'ONUSIDA sur l'éducation, 2008) (pdf, 275.6 Kb.)
Notes d'information – Intégration du VIH dans les programmes d'éducation.. (ETII de l'ONUSIDA sur l'éducation, 2008) (pdf, 277.1 Kb.)
Notes d'information – Enseignants vivant avec le VIH et le sida. (ETII de l'ONUSIDA sur l'éducation, 2008) (pdf, 273 Kb.)
UNESCO : Série de brochures sur les bonnes pratiques et politiques concernant l'éducation et le VIH/sida (en anglais)
Brochure 1 : Vue d'ensemble
(pdf, 2.62 Mb.)
Brochure 2 : VIH et sida dans un environnement accueillant, sans danger et favorable à l'apprentissage
(pdf, 5.06 Mb.)
Brochure 3 : VIH/sida et développement, conduite et soutien des éducateurs
(pdf, 1.06 Mb.)
Brochure 4 : Partenariats en pratique (pdf, 5.11 Mb.)
Brochure 5 : Apprentissage efficace (pdf 3.70 Mb.)
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Feature Story
HIV prevention central to the AIDS response
15 juin 2009
15 juin 2009 15 juin 2009
This year’s Implementers Meeting was marked by a sense that the global response to AIDS has moved into a new phase – a time when it is necessary to take thoughtful stock of what has been achieved over the last few years.
The 2009 HIV/AIDS Implementers’ Meeting opened on June 10 in Namibia, drawing more than 1,500 participants from more than 55 countries around the world to Windhoek. With the theme : “Optimizing the Response: Partnerships for Sustainability”, this year’s meeting focused on optimizing the impact of prevention, treatment and care programmes, enhancing programme quality, promoting coordination among partners and encouraging innovative responses to the AIDS pandemic.
“This meeting represents a renewed call to all partners to continue working together to fight the AIDS pandemic,” said H.E. Hifikepunye Phamba, President of the Republic of Namibia who opened the meeting. “It serves as another important platform to showcase the successes that have been achieved over the years. This in turn should motivate everyone to persevere in the noble work that is being done.”
In his opening speech, UNAIDS Deputy Executive Director, a.i., Paul De Lay spoke about the global pledge to move towards universal access to HIV prevention, treatment, care and support and stressed that although a number of countries have taken great strides to reach universal access for antiretroviral treatment and prevention of mother to child transmission, there are many that are struggling to bring services to those who need them. He urged countries to continue spending on AIDS during the current economic downturn: “the life-saving programmes you are putting in place will yield dividends that last for generations,” he said.
The opening ceremony was preceded by a meeting between UNAIDS and United States Government representatives. The meeting discussed the U.S. President's Emergency Plan for AIDS Relief (PEPFAR) Partnership Frameworks between partner governments and other partners that will guide PEPFAR’s response to AIDS in the host countries through service delivery, policy reform, and coordinated financial commitments. The meeting was also a chance for UNAIDS and the US Government to establish a mechanism for regular communication in the future. UNAIDS expressed appreciation toward the US Government’s effort to encourage coordination and synergies at country level and increasing the efficient use of resources.
Kate Thomson, UNAIDS Chief of Civil Society Partnerships spoke about the UNAIDS’ commitment to promoting gender rights and equality and to remove punitive laws, policies and practices as well as the stigma and discrimination that hinder effective responses to HIV. In response, PEPFAR reaffirmed its endorsement of a rights-based approach and its commitment to creating more enabling environments.
At a press briefing moderated by UNAIDS with the participation of key representatives from the Implementers Meeting co-sponsors, journalists and reporters where introduced to universal access to treatment, care and support and were briefed on some of the key strategies and frameworks governing current AIDS work.
During the briefing, key issues surrounding HIV prevention were presented by Helen Jackson, Senior HIV Prevention Advisor with the UNAIDS Regional Support Team for Eastern and Southern Africa. She stressed the importance of prioritising evidence-based interventions and the need to focus on combination prevention, that is, combining a series of behavioural, structural, and biomedical prevention approaches to achieve maximum impact on HIV prevention.
On June 11, one of the sessions moderated by UNAIDS focused on stigma and discrimination and presented a new tool to measure and understand HIV-related stigma called the, ‘People Living with HIV Stigma Index’. The Index is one of a number of tools developed over the last decade to measure and better understand HIV-related stigma. Kate Thomson, UNAIDS Chief of Civil Society Partnerships said that this tool is particularly important because “it can shape future programmatic interventions and policy change.” “The Index will be a powerful advocacy tool which will support governments, civil society and activists alike to reduce the stigma and discrimination linked to HIV,” she added.
On the same day, Susan Kasedde, Regional Advisor with the UNAIDS Regional Support Team for Eastern and Southern Africa moderated a satellite session with the title ‘Knowledge Translation and HIV Incidence Measurement’. During this session, countries reported on the results of the “Modes of HIV Transmission” studies they carried out last year with the support of UNAIDS and the World Bank.
“It was particularly interesting to hear from the country representatives on how the results of the Modes of Transmission studies have impacted on policy and strategy development at the national level and on the overall national discourse around HIV prevention,” said Kasedde.
In Kenya, the studies’ results have helped defined the country’s national HIV prevention strategy while in Lesotho, they have prompted the development of a national behaviour change communication strategy. Uganda has defined a new prevention policy and guidelines and has declared 2010 the ‘year of couple testing’ based on findings from the study that most infections occur in long term, stable relationships which were previously perceived to be low risk.
This year’s Implementers Meeting was marked by a sense that the global response to AIDS has moved into a new phase – a time when it is necessary to take thoughtful stock of what has been achieved over the last few years. The global economic downturn has heightened the need for reflection about what works – and what does not work – and to increase efficiency of programme implementations in all areas of the response to AIDS.
HIV prevention central to the AIDS response
Partners:
U.S. President’s Emergency Plan for AIDS Relief (PEPFAR)
The Global Fund to Fight AIDS, Tuberculosis and Malaria
UNAIDS
UNICEF
World Bank
World Health Organization
Global Network of People Living with HIV/AIDS
Press centre:
Read Press release: 2009 HIV/AIDS Implementers’ Meeting Opens in Namibia
Read Press Release: Namibian President to Open 2009 HIV/AIDS Implementers’ Meeting
Speeches:
Read speech by UNAIDS Deputy Executive Director Programme, a.i. at the opening of the 2009 HIV/AIDS Implementers Meeting (10 June 2009)
Feature stories:
Grass roots projects supporting people living with HIV (12 June 2009)
2009 HIV/AIDS Implementers' Meeting (10 June 2009)
HIV implementers gather in Kampala to share ideas, experiences in AIDS response (03 June 2008)
External links:
2009 HIV/AIDS Implementers’ Meeting official web site
Read live blog on the 2009 HIV/AIDS Implementers’ Meeting by former reporter for the Boston Globe John Donnelly
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Cities leading the way to achieving key targets in the HIV response

27 septembre 2023

Feature Story
AIDS and global health
15 juin 2009
15 juin 2009 15 juin 2009
A short report by UNAIDS on AIDS and Global Health examines the role that the health sector should play in helping to attain the goal of universal access to HIV prevention, treatment, care and support. Credit: UNAIDS/P.Virot
The High-Level Forum on Advancing Global Health in the Face of Crisis is taking place at United Nations Headquarters on Monday, 15 June 2009. The Secretary-General is hosting the day long forum in order to elevate the global health debate and engage multisectoral representatives from around the world.
A short report by UNAIDS on AIDS and Global Health made available for this event examines the role that the health sector should play in helping to attain the goal of universal access to HIV prevention, treatment, care and support. Over the past decade the AIDS response has played a major role in producing better health outcomes for people in developing countries and has mobilized a whole range of stakeholders in efforts to build health systems worldwide. However, much work still needs to be done.
The AIDS epidemic is part of the global health landscape, just as the global health agenda is part of the AIDS response. The new report shows that the response to AIDS is an opportunity to improve health systems worldwide. Also discussed is that other areas that contribute to health solutions, such as human rights, the law and education, need to be embraced if we are to maximize outcomes, and that health equity must be addressed.
Shortfall in health resources
Investment in global health has increased significantly in recent years, and investment in the AIDS response has grown from US$ 300 million in 1996 to nearly US$ 14 billion in 2007. However, resources are still falling short for all health needs, and AIDS is no exception. With 7400 new HIV infections each day, the shortfall grows ever greater, and to achieve universal access in 2010 will require US$ 25 billion: US$ 11 billion more than is available today. Advocates for global health must therefore find ways to increase sound investments in health and the AIDS response.
Community services strengthened
It has been shown that there are many beneficial effects from an increase in AIDS resources being spent on health and community systems. A case study described in the report looks at how increased funding for HIV in Nigeria has trickled down to improvements at the local level in a whole range of areas, which in turn helps in the fight against many other diseases. Focusing on a hospital in Jengre, Nigeria, the case study shows that AIDS funding has helped provide free services for children and pregnant mothers enrolled in antenatal care, in addition to enabling major improvements in the hospital’s infrastructure and its ability to tackle the other poverty diseases: tuberculosis and malaria.
Linking AIDS treatment and HIV prevention to other health issues, such as sexual reproductive health, tuberculosis and safe motherhood, has meant that they themselves receive more attention. AIDS responses have also strengthened hospital infection control and improved blood safety and transfusions. The issue of paediatric AIDS has contributed to the debate on better medicines for children, and new opportunities have emerged to challenge those social norms that contribute to ill health.
HIV: health issue and social issue
AIDS and global health notes that HIV is both a health issue and a social issue. By involving the education, agriculture, business, media, labour and other social service sectors, the AIDS response has been able to leverage better health outcomes, just as efforts to eradicate polio and reduce tobacco use have done in recent years. HIV has highlighted the underlying causes of poor health: social determinants such as gender inequality, stigma, migration and lack of education. A lesson learned is that social determinants must be addressed when addressing global health needs.
Sections of the report on tuberculosis and HIV, climate change and HIV and A (H1N1) influenza stress the diverse areas that global health and AIDS cut across.
In conclusion, the report reminds us that much has been accomplished under the emergency conditions of the past 25 years, but that the global response is at a crossroads. The AIDS response and the health response should not work in isolation, but should be united around one common goal: results for people.
AIDS and global health
Feature stories:
Economic crisis challenges UN health Goals (16 June 2009))
Multimedia:
Publications:
AIDS and global health (pdf, 450 Kb)

Feature Story
Un dessin animé pour contrer la tuberculose
12 juin 2009
12 juin 2009 12 juin 2009
Luís Figo et la coupe du monde de la tuberculose.
L'icône internationale du football et Ambassadeur du partenariat Halte à la tuberculose, Luís Figo, est le personnage principal d'une bande dessinée éducative destinée à transmettre des informations essentielles sur la tuberculose. Luís Figo et la coupe du monde de la tuberculose a été produit par Halte à la tuberculose, un partenariat sanitaire international soutenu par l'ONUSIDA, dont le secrétariat est basé dans les locaux de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) à Genève.
Dans la bande dessinée, Luís Figo est le capitaine d'une équipe de football composée de jeunes filles et de jeunes garçons. Ensemble, ils remportent un match contre une équipe de germes responsables de la tuberculose. La bande dessinée cherche informer les enfants et les adolescents sur la tuberculose, les liens de cette maladie et le VIH, et les manières de l'éviter.
La tuberculose tue et je souhaite que vous tous échappiez à cette maladie. La balle est maintenant dans votre camp ; vous pouvez contribuer à empêcher la propagation de la tuberculose.
L'icône internationale du football et Ambassadeur du partenariat Halte à la tuberculose, Luís Figo
Dans une déclaration effectuée à l'occasion du lancement, Luís Figo a exhorté les jeunes du monde entier à prendre très au sérieux le message véhiculé par la bande dessinée. « La tuberculose tue et je souhaite que vous tous échappiez à cette maladie. La balle est maintenant dans votre camp ; vous pouvez contribuer à empêcher la propagation de la tuberculose », a-t-il dit.
Le livre, disponible en arabe, en chinois, en anglais, en français, en khmer, en kiswahili, en hindi, en portugais, en russe et en espagnol, est distribué dans de nombreux pays en collaboration avec des partenaires locaux. On estime à 70 000 le nombre d'exemplaires déjà distribués à l'occasion de manifestations dans plusieurs pays. La bande dessinée peut également être téléchargée sur le site www.stoptb.org/figo .
Un concours international destiné aux auteurs de bandes dessinées a été organisé en 2008, afin de concevoir ce livre éducatif. Un jury composé de spécialistes de la bande dessinée venus du monde entier et de représentants d'organisations des Nations Unies a sélectionné la proposition retenue, qui a été présentée à Lisbonne le 24 juillet 2008.

ZZZZZZZZZZZZZZ
La bande dessinée est maintenant devenue un dessin animé, dont le lancement aura lieu le 13 juin à Genève, à l'occasion du All Stars 2009, un match de charité organisé par la Fondation Luís Figo. Le dessin animé Luís Figo et la coupe du monde de la tuberculose sera projeté dans sa version française lors du match de gala. Bientôt disponible en arabe, en anglais, en portugais, en russe et en espagnol, il sera largement diffusé dans le monde entier.
Le match, qui a pour but de recueillir des fonds, se déroulera au Stade de Genève. Des joueurs et des entraîneurs, stars actuelles ou anciennes célébrités du football, y participeront, et notamment Mourinho, Christian Chivu, Ronaldinho, Clarence Seedorf, Fabio Capello, Giovanni Trapattoni et Giga Popescu.
La tuberculose et le VIH
La tuberculose est la principale cause de mortalité chez les personnes vivant avec le VIH et la part de cette maladie dans les décès dus au sida est estimée à 23%. Les liens entre le VIH et la tuberculose sont si étroits qu'on utilise souvent les concernant les termes de coépidémie ou de double épidémie. Les deux épidémies s'alimentent et se renforcent l'une et l'autre : en effet, le VIH active une tuberculose latente chez un individu, qui devient alors contagieux et susceptible de transmettre le bacille de la tuberculose à d'autres personnes.
En l'absence de traitement, on estime qu'un individu présentant une tuberculose déclarée infecte 10 à 15 personnes par an. La stratégie Halte à la tuberculose rassemble les normes internationales conseillées en matière de prévention, de diagnostic et de traitement de la tuberculose, et comprend des recommandations concernant la prise en charge de la tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH.
Récemment est apparue une nouvelle souche ultrarésistante du bacille de la tuberculose (TB-UR), particulièrement dangereuse pour les personnes vivant avec le VIH, dont elle entraîne souvent la mort. Il est essentiel d'empêcher la propagation de formes pharmaco-résistantes de la tuberculose à travers des investissements plus importants dans les services liés à la tuberculose, une amélioration de la détection des cas et de l'adhésion aux traitements dans la population, et une lutte plus efficace contre les contaminations.
L'ONUSIDA, le Partenariat Halte à la tuberculose et l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) encouragent une action mondiale concertée et coordonnée, visant à lutter contre la tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH. Le Partenariat Halte à la tuberculose a en outre mis en place un Groupe de travail sur le VIH et la tuberculose. Ce groupe élabore une politique de lutte contre la tuberculose liée au VIH à l'échelle mondiale et conseille les acteurs de la riposte au VIH et à la tuberculose sur les actions qu'ils peuvent mener ensemble.
Ces partenariats ont abouti à la création de politiques et de directives visant à traiter le problème de la tuberculose liée au VIH. Cela a permis aux pays et aux organisations de prendre des mesures importantes pour intégrer le VIH et la tuberculose dans leurs actions.
Un dessin animé pour contrer la tuberculose
Coparrainants:
Organisation mondiale de la Santé
Partenaires:
Partenariat Halte à la tuberculose (en anglais)
Multimédia:
La prise en charge combinée du VIH et de la tuberculose permet de sauver des vies (24 mars 2009)
Luís Figo et la coupe du monde de la tuberculose (version animée)
Reportages:
Elargissement et intensification nécessaires du dépistage intégré de la tuberculose et du VIH pour lutter contre des épidémies liées (24 mars 2009)
ICASA 2008: La collaboration en matière de tuberculose et de VIH est essentielle (3 décembre 2008)
Publications:
Luís Figo et la coupe du monde de la tuberculose (pdf, 45,29 Mb)
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Feature Story
Des projets locaux pour soutenir les personnes vivant avec le VIH
12 juin 2009
12 juin 2009 12 juin 2009Dans le cadre de la réunion 2009 des responsables de la mise en œuvre des programmes sur le VIH/sida qui se tient actuellement à Windhoek en Namibie, les délégués présents ont eu l'occasion de visiter des projets en rapport avec le VIH dans les environs, afin de découvrir ce qui est fait sur le terrain pour soutenir les personnes vivant avec le virus.
Un de ces projets, le Centre de services sociaux Bernhard Nordkamp, propose des formations et des programmes de proximité sur le VIH comprenant prévention, appui médico-social, dépistage volontaire, services de conseil et groupes de soutien post-dépistage, ainsi qu'un programme d'apprentissage extrascolaire.
Depuis sa création en 1999 par l'Action catholique contre le sida, ce lieu, le premier centre confessionnel de soutien et de proximité sur le VIH en Namibie, a accueilli plus de 1500 orphelins et enfants vulnérables. Dans ce centre, les enfants pratiquent le chant choral, reçoivent des cours de musique, suivent une thérapie par l'art et bénéficient d'une aide aux devoirs. Ils ont également accès à une salle informatique qui leur permet d'améliorer leurs connaissances en mathématiques et en anglais à travers des apprentissages assistés par ordinateur.
« Le dévouement du personnel et des bénévoles du centre est impressionnant », a déclaré Paul De Lay, Directeur exécutif adjoint par intérim de l'ONUSIDA. « C'est l'engagement d'organisations comme celle-ci qui permet de faire vraiment une différence dans la vie des gens au niveau des communautés. »
Le centre organise en outre quotidiennement une soupe populaire pour 130 enfants se trouvant pour la plupart dans le plus grand besoin, notamment des enfants vivant avec le VIH et des orphelins.
Quelques 60 bénévoles travaillent au centre et apportent un réconfort à près de 600 familles à travers des services de soins à domicile. Ce programme concerne également près de 990 orphelins qui reçoivent un soutien psychosocial.
Une autre activité du centre consiste à mettre sur pieds des projets générateurs de revenus pour les personnes vivant avec le VIH. Un de ces projets, appelé « Ruban rouge perlé », assure des revenus à près de 25 familles. D'autres projets portent sur la production de cartes de vœux, de bijoux et de décorations de Noël.
Des projets locaux pour soutenir les personnes vi
Partenaires:
Plan d'urgence de lutte contre le sida du Président des Etats-Unis (PEPFAR)
Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme
ONUSIDA
UNICEF
Banque mondiale
Organisation mondiale de la Santé
Réseau mondial des personnes vivant avec le VIH/sida
Centre de presse:
Discours:
Lire la présentation du Directeur exécutif de l'ONUSIDA sur le développement de l'Afrique face aux défis des pandémies (10 juin 2009) (en anglais)
Reportages:
Réunion 2009 des responsables de la mise en œuvre des programmes sur le VIH/sida (10 June 2009)
Des responsables de la mise en œuvre des programmes VIH se réunissent à Kampala pour partager idées et expériences à propos de la riposte au sida (3 juin 2008)
Liens externes:
Site officiel de la Réunion 2009 des responsables de la mise en œuvre des programmes sur le VIH/sida (en anglais)
Consulter le blogue en direct consacré à la Réunion 2009 des responsables de la mise en œuvre des programmes sur le VIH/sida, avec John Donnelly, ancien reporter au Boston Globe (en anglais)