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Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA rencontre la Représentante permanente des Etats-Unis auprès des Nations Unies
09 mars 2009
09 mars 2009 09 mars 2009
(from left) Ambassador Susan Rice, U.S. Permanent Representative to the United Nations and UNAIDS Executive Director Michel Sidibé, UN HQ New York, 2 March 2009.
Credit: USUN
Le 2 mars 2009, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, a rencontré l’Ambassadrice Susan Rice, Représentante permanente des Etats-Unis auprès des Nations Unies.
Au cours de leur réunion, M. Sidibé a remercié l’Ambassadrice et le Gouvernement des Etats-Unis pour leur soutien continu à l’ONUSIDA et fait part de ses vues sur la manière dont une riposte efficace au sida contribuera à la réalisation des autres objectifs du Millénaire pour le développement (OMD).
M. Sidibé a également parlé de la nécessité de vaincre les obstacles à l’accès universel aux services de prévention, de traitement, de soins et d’appui dans le domaine du VIH. Il s’agit notamment d’aborder la stigmatisation et la discrimination, les droits de l’homme et les inégalités entre les sexes, ainsi que l’appui spécifique aux populations clés telles que les personnes qui s’injectent des drogues et les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes.
La Représentante permanente des Etats-Unis auprès des Nations Unies, l’Ambassadrice Susan E. Rice, a évoqué les priorités de son gouvernement et réaffirmé son engagement permanent en faveur de la riposte mondiale au sida.
Le 22 janvier 2009, le Sénat des Etats-Unis a confirmé la nomination de l’Ambassadrice Susan Rice au poste de Représentante permanente des Etats-Unis auprès des Nations Unies.
Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA rencontre la Représentante permanente des Eta
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Les coprésidents de la Conférence sur le sida en Europe orientale et en Asie centrale se réunissent
06 mars 2009
06 mars 2009 06 mars 2009
(de gauche): Craig McClure, Directeur exécutif de la Société internationale du sida, Dr Gennady Onischenko, responsable du Service fédéral de surveillance en matière des droits des consommateurs et du bien-être de l’individu, chef des services sanitaires de la Fédération de Russie, Michel Sidibé Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Urban Weber, chef d’équipe, Europe orientale et Asie centrale, Le Fonds mondial.
Les coprésidents de la 3ème Conférence sur le sida en Europe orientale et en Asie centrale se sont rassemblés aujourd’hui à Genève pour discuter de la prochaine réunion qui se tiendra à Moscou les 28-30 octobre 2009.
La réunion a eu lieu au Secrétariat de l’ONUSIDA et a été accueillie par Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, avec la participation du Dr Gennady G. Onischenko, responsable du Service fédéral de surveillance en matière des droits des consommateurs et du bien-être de l’individu, chef des services sanitaires de la Fédération de Russie, et Craig McClure, Directeur exécutif de la Société internationale du sida. Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (Fonds mondial) était représenté par Urban Weber, chef d’équipe, Europe orientale et Asie centrale. Alena Peryshkina, directrice d’AIDS Infoshare Russie, y a également participé.
Les discussions ont porté sur les thèmes clés qui seront abordés au cours de la conférence, sur l’importance de la collaboration régionale et de l’établissement de solides partenariats avec la société civile et d’autres.
En tant que coprésidents, l’ONUSIDA, la Société internationale du sida et le Fonds mondial ont offert leur soutien au Gouvernement russe pour la préparation de l’événement.
La conférence d’octobre sera coprésidée par le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, le Dr Gennady G. Onischenko, responsable du Service fédéral de surveillance en matière des droits des consommateurs et du bien-être de l’individu, chef des services sanitaires de la Fédération de Russie, Craig McClure, Directeur exécutif de la Société internationale du sida, et le Dr Michel Kazatchkine, Directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.
Les coprésidents de la Conférence sur le sida en Europe orientale et en Asie cen
Reportages:
Fin de la 2ème Conférence sur le sida en Europe orientale et en Asie centrale (5 mai 2008)
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Contrer les violences faites aux femmes : une tâche essentielle pour la toute nouvelle Coalition caribéenne sur les femmes, les filles et le sida
06 mars 2009
06 mars 2009 06 mars 2009
Dr Jean Ramjohn-Richards, wife of President George Maxwell Richards, presents Brent Benjamin, winner of the Caribbean Coalition on Women, Girls and Aids (CCWA) regional Logo Competition, with a cheque of US $500 at the launch of CCWA launch on 4 March 2009, Port-of-Spain.
Credit: UNAIDS
La violence à l'encontre des femmes accroît la vulnérabilité des femmes et des filles au VIH dans les Caraïbes. C'est le sombre message qui est ressorti du lancement de la Coalition caribéenne sur les femmes, les filles et le sida (CCWA), organisé le 4 mars par l'équipe d'appui de l'ONUSIDA pour les Caraïbes à Port of Spain (Trinité).
Les violences sexuelles à l'encontre des femmes et des filles sont omniprésentes dans les Caraïbes. Selon une étude régionale, pour 47% des adolescentes, la première expérience sexuelle a été « forcée » ou « plutôt forcée » (Halcon L., Beuhring T. et Blum R. : 2000). La violence, qu'elle soit réelle ou qu'elle reste à l'état de menaces, accroît la vulnérabilité des femmes au VIH, en rendant difficile, voire impossible, toute négociation de rapports sexuels sûrs ou de l'usage du préservatif. Elle affecte également les attentes des femmes dans leurs relations et peut également empêcher celles-ci d'accéder à des services de prévention, de prise en charge et de traitement du VIH.
La CCWA, une coalition de femmes issues de milieux divers, s'est s'engagée à s'attaquer vigoureusement non seulement aux violences faites aux femmes, mais également à tous les aspects de la vulnérabilité des femmes au VIH. Dans l'assistance se trouvaient la Première Dame de la République de Trinité-et-Tobago, son Excellence, le Dr Jean Ramjohn-Richards, elle-même membre de la CCWA, ainsi que Yolanda Simon, Directrice du Réseau caribéen des personnes vivant avec le VIH/sida (CRN+), membre fondatrice et porte-parole de la CCWA.
"Nous savons que les Caraïbes sont une région peu sûre pour les femmes. Plusieurs pays caribéens comptent parmi les pays dont les taux d'homicides sont les plus élevés au monde et tous se situent au-dessus de la moyenne mondiale en matière de violences sexuelles ; trois de ces pays ont des taux de violence sexuelle figurant parmi les dix taux les plus élevés au monde."
Roberta Clarke, Directrice du programme régional de l'UNIFEM
Selon Roberta Clarke, Directrice du programme régional de l'UNIFEM, davantage d'actions doivent être entreprises pour transformer les relations inégales et néfastes entre hommes et femmes ou filles et garçons, cette culture de l'inégalité étant la cause principale de la vulnérabilité des femmes au VIH.
« Nous savons que les Caraïbes sont une région peu sûre pour les femmes. Plusieurs pays caribéens comptent parmi les pays dont les taux d'homicides sont les plus élevés au monde et tous se situent au-dessus de la moyenne mondiale en matière de violences sexuelles ; trois de ces pays ont des taux de violence sexuelle figurant parmi les dix taux les plus élevés au monde », a déclaré Mme Clarke.
La CCWA a donc un rôle à jouer dans l'attention qu'il est nécessaire d'attirer sur la persistance des inégalités et de la violence et dans le plaidoyer pour des transformations sociétales visant à un respect total des droits de l'homme.
Le lancement a été l'occasion pour la Coalition de présenter son nouveau logo. Brent Benjamin, un jeune Trinidadien, a remporté la compétition organisée pour concevoir le logo de la Coalition et s'est vu remettre son prix des mains de son Excellence, le Dr Jean Ramjohn-Richards.
Depuis 15 mois et jusqu'à son lancement, la CCWA a été soutenue par l'équipe d'appui de l'ONUSIDA pour les Caraïbes ainsi que l'UNIFEM et des organisations de la société civile, notamment le réseau CRN+, l'Association caribéenne pour la recherche et l'action féministe (CAFRA) et le Centre d'études sur la sexospécificité et le développement (CGDS). Ce soutien se poursuivra en 2009, année durant laquelle la Coalition sera installée dans les locaux de l'UNIFEM et continuera de recevoir une assistance de l'ONUSIDA.
Contrer les violences faites aux femmes : une tâche essentielle pour la toute no
Partnaires:
Coalition mondiale sur les femmes et le SIDA (en anglais)
UNIFEM
Center for Gender Studies and Development (CGDS), University of the West Indies
Caribbean Regional Network of People Living with HIV (CRN+)
PANCAP
Reportages:
Mettre l'accent sur la violence sexuelle à l'occasion de la Journée internationale de la femme (5 mars 2009)
Assemblée générale des Nations Unies examine la violence contre les femme (10 octobre 2006) (en anglais)
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La Banque mondiale souligne les risques que pourrait faire représenter le sida pour le développement économique et social de l’Asie du Sud
05 mars 2009
05 mars 2009 05 mars 2009
Photo : Banque mondiale
L’épidémie de sida pourrait représenter un danger considérable pour le développement économique et social des pays d’Asie du Sud à moins que ceux qui sont les plus exposés au risque d’infection ne soient atteints par des programmes de prévention élargis, selon un nouveau rapport de la Banque mondiale.
La publication, intitulée HIV and AIDS in South Asia: An Economic Development Risk [VIH et sida en Asie du Sud : un risque pour le développement économique], maintient que si la prévalence globale du VIH est faible (jusqu’à 0,5%) il y a des épidémies concentrées parmi des groupes de population clés qui pourraient s’intensifier si une action concertée n’est pas entreprise. Ces groupes sont notamment les professionnel(le)s du sexe et leurs clients, et les consommateurs de drogues injectables et leurs partenaires, qui bénéficieraient, selon le rapport, d’un accès à des mesures complètes de réduction des risques, y compris l’échange d’aiguilles propres, l’usage du préservatif, et le traitement contre les infections sexuellement transmissibles.
Les menaces pour le développement économique et social dans la région apparaissent non seulement sous la forme d’une montée en flèche de ces épidémies concentrées, souligne le rapport, mais également en termes de coûts de l’aide sociale et de l’intensification du traitement contre le sida.
La publication souligne le fait que le sida entraîne fréquemment la pauvreté, et l’exacerbe, un grand nombre de ménages affectés perdant bien plus de la moitié de leur revenu. La capacité à faire face aux retombées financières de l’épidémie est fortement liée à des facteurs socio-économiques tels que la sexospécificité, l’éducation et la richesse. L’investissement dans une prévention efficace du VIH, déclare la Banque, a des répercussions évidentes sur la lutte contre la pauvreté.
L’ouvrage rappelle également les dépenses de santé « catastrophiques » associées au traitement antirétroviral dans une région où la majorité des gens paient les services de santé de leur poche, ce qui plaide en faveur du rôle clé que pourraient jouer les gouvernements de la région pour assurer la qualité et l’observance en matière de fourniture de traitement tant publique que privée.
Le sida représente un fardeau important en Asie du Sud, avec environ 2,6 millions de personnes vivant avec le VIH, dont la majorité sont en Inde, et le sida représentant 1,5% de l’ensemble des décès dans la région.
La Banque mondiale souligne les risques que pourr
Copparaints:
Banque mondiale
Banque mondiale, Asie du Sud (en anglais)
Reportages:
Une Commission indépendante sur le sida en Asie lance un appel aux pays en leur demandant de mettre au point de nouvelles ripostes (26 mars 2008)
Publications:
HIV and AIDS in South Asia: An Economic Development Risk
Rapport complet (pdf, 3,49 Mb) (en anglais)
Résumé d’orientation (pdf, 77 Kb) (en anglais)

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Mettre l'accent sur la violence sexuelle à l'occasion de la Journée internationale de la femme
05 mars 2009
05 mars 2009 05 mars 2009
« Tous unis pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes » est le thème de la Journée internationale de la femme de cette année, qui est observée le 5 mars 2009 aux Nations Unies et célébrée le 8 mars sur le plan international.
La violence sexuelle, et la menace de violence, accroissent la vulnérabilité des femmes au VIH et sont utilisées dans certaines parties du monde comme une tactique de guerre.
Dans son message marquant la Journée internationale de la femme, le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon souligne ceci : « La violence à l’encontre des femmes est également liée à la propagation du VIH/sida. Dans certains pays, jusqu’à une femme sur trois sera battue, forcée d’avoir des rapports sexuels ou subira d’autres abus au cours de sa vie. Les femmes et les filles sont également systématiquement et délibérément soumises au viol et à la violence sexuelle en temps de guerre. »
Dans sa déclaration, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, s’exprime également sans équivoque au sujet de la nécessité de mettre un terme à cette violence : « La violence, notamment le viol et les abus sexuels à l’égard des femmes et des filles, ne doit être tolérée dans aucune circonstance, que ce soit lors des conflits ou des guerres, ou à domicile dans nos propres communautés. »
La violence sexuelle lors des conflits
La violence sexuelle lors des conflits n’a pas figuré en tête des priorités pour les institutions chargées de la sécurité et elle est souvent passée sous silence du fait de la stigmatisation et de la sous-déclaration. Toutefois, le traumatisme et la terreur du viol peuvent blesser aussi profondément que des balles et dans les régions où la prévalence du VIH est élevée, les femmes sont également exposées au risque d’être infectées par le VIH.
Leo Kenny, Chef d’équipe pour la Sécurité et l’action humanitaire à l’ONUSIDA, est convaincu de l’urgente nécessité de s’attaquer à la question de la violence sexuelle parmi le personnel des services en uniforme : « Les soldats et le personnel des services en uniforme ont perpétué la violence à l’égard des femmes, mais ils ont également fait partie de la solution et peuvent devenir des agents de changement si les bons programmes sont mis en place. »
« Il est important d’éduquer et d’impliquer les personnels chargés du maintien de la paix lorsqu’il s’agit de lutter contre la violence sexuelle, car les soldats ont une influence parmi leurs pairs, lorsqu’ils sont en service comme au sein de la communauté au sens large. Une modification de leurs perceptions et de leurs comportements peut avoir des répercussions positives sur la population générale, » a ajouté M. Kenny.
"La violence, notamment le viol et les abus sexuels à l’égard des femmes et des filles, ne doit être tolérée dans aucune circonstance, que ce soit lors des conflits ou des guerres, ou à domicile dans nos propres communautés."
Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA
Les femmes qui survivent à la violence sexuelle doivent avoir accès à des services complets de santé et de conseil et si nécessaire à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en matière de VIH. Toutefois, un contexte de troubles civils peut provoquer des obstacles à l’accès universel à ces services.
Il faut également que les millions de personnels des services en uniforme à travers le monde soient pris en compte intégralement dans l’intensification sur la voie de l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui dans le domaine du VIH.
L’action des Nations Unies contre la violence sexuelle lors des conflits

Il y a deux ans, des organes des Nations Unies se sont rassemblés pour créer une initiative conjointe, « L’action des Nations Unies contre la violence sexuelle dans les pays en conflit » (UN Action). Le partenariat réunit actuellement 12 entités des Nations Unies, qui s’efforcent d’attirer l’attention sur la question de la violence sexuelle lors des conflits et sur la nécessité d’en faire davantage, d’améliorer la qualité des programmes de lutte contre la violence sexuelle, d’accroître la coordination des efforts en faveur des services complets de prévention et d’action, et d’améliorer la responsabilité ainsi que de répondre efficacement aux besoins des survivants.
L’Initiative des Nations Unies vise à accroître la sensibilisation à ces sévices et, en fin de compte, à mettre fin à la violence sexuelle afin de rendre le monde plus sûr pour les femmes et les filles.
Trois piliers principaux
Le premier volet de cette initiative, l’action au niveau des pays, implique l’appui et les efforts dans les pays pour renforcer les capacités et former des conseillers en programmation et en coordination dans le domaine de la violence sexospécifique, et soutenir les programmes conjoints de l’ONU dans des pays sélectionnés.
Deuxièmement, « le plaidoyer pour l’action » sensibilise le public et génère une volonté politique pour s’attaquer à la violence sexuelle dans le cadre d’une plus vaste campagne pour dire « Non au viol ». Le troisième aspect est la création d’un centre de connaissance sur la violence sexuelle lors des conflits et sur les ripostes efficaces.
En finir aujourd’hui avec le viol
Le viol est profondément ancré dans l’absence historique d’obligation de rendre des comptes et UN Action a contribué à catalyser un changement de paradigme : insister pour que la violence sexuelle soit reconnue comme une menace pour la sécurité, qui exige une action relevant du domaine de la sécurité, plutôt qu’une simple conséquence inévitable de la guerre.
La Journée internationale de la femme
En 1977, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté une résolution invitant les Etats Membres à proclamer une Journée internationale des Nations Unies pour les droits de la femme et la paix internationale – la Journée internationale de la femme – en reconnaissance du fait qu’assurer la paix et le progrès social et garantir pleinement la jouissance des droits de la personne humaine et des libertés fondamentales demandaient la participation active, l’égalité et le développement des femmes ; et pour souligner la contribution que les femmes ont apportée au renforcement de la paix et de la sécurité internationales.
Pour les femmes partout dans le monde, la symbolique de la Journée internationale de la femme a une signification plus large : c’est une occasion de célébrer la distance qu’ont parcourue les femmes dans leur combat pour l’égalité et une opportunité de se réunir, de créer des réseaux et de se mobiliser en faveur d’un changement significatif.
Mettre l'accent sur la violence sexuelle à l'occasion de la Journée internationa
Politiques et orientations:
Situation d'urgence et action humanitaire - Politiques techniques de l’ONUSIDA
Situation d'urgence et action humanitaire - Principales directives opérationnelles de l’ONUSIDA
Déclarations à l’occasion de la Journée internationale de la femme:
Déclaration du Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon(pdf, 25 kb)
Déclaration du Directeur exécutif de l’ONUSIDA Michel Sidibé
Déclaration du Directeur général de l'OMS Dr Margaret Chan (en anglais)
Déclaration du Directeur général de l'UNESCO Koïchiro Matsuura (pdf, 61 Kb)
Déclaration du Directrice exécutive de UNFPA Thoraya Ahmed Obaid (en anglais)
Déclaration du Directrice générale de l'UNICEF Ann M. Veneman
Editions spéciales des coparraints de l'ONUSIDA à l’occasion de la Journée internationale de la femme:
Entretien avec le chef de l'unité du PAM pour l'égalité des sexes Isatou Jallow
PNUD: Journée de la femme: témoignages de force et de courage
UNODC (en anglais)
BIT
Banque mondiale (en anglais)
Copparaints:
PNUD - Programme des Nations Unies pour le Développement
UNFPA - Fonds des Nations Unies pour la Population
HCR - Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés
UNICEF - Fonds des Nations Unies pour l’Enfance
PAM – Programme alimentaire mondial
OMS – Organisation mondiale de la Santé
Partenaires:
DPA - Département des affaires politiques
DPKO - Département des opérations de maintien de la paix
OCHA - Bureau de la coordination des affaires humanitaires
HCDH – Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme
UNIFEM - Fonds de développement des Nations Unies pour la femme
Reportage:
Prévention du VIH auprès des personnels en uniforme de la CEI (8 octobre 2008)
Contact:
Pour de plus amples informations sur cette campagne, contactez par courriel: anna.tarant@unifem.org
Liens externes:
Journée internationale de la femme
En finir aujourd’hui avec le viol
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Costa Rica : des mesures en faveur de programmes de prévention du VIH destinés aux jeunes et dirigés par des jeunes
03 mars 2009
03 mars 2009 03 mars 2009
The President of the Republic of Costa Rica, Mr Óscar Arias signing the HIV prevention and education agreement.
Les jeunes du Costa Rica vont recevoir d'autres jeunes une information sur la prévention du VIH et des habitudes de vie saines, grâce à un nouvel accord signé à San José entre le Gouvernement du Costa Rica et les Nations Unies.
L'accord stipule que des jeunes, âgés de 15 à 25 ans, tiendront le rôle principal dans communication d'informations sur la santé sexuelle destinées à leurs homologues, dans les provinces de Limón et de Puntarenas. Ces jeunes formateurs transmettront des enseignements portant un large éventail de sujets comme, par exemple, les modes de transmission du VIH ou la manière d'utiliser un préservatif.
Le Dr César Núñez, Directeur régional de l'ONUSIDA, a insisté sur le fait que seules une information opportune et la prévention peuvent arrêter la propagation du VIH. « Il est urgent de fournir aux jeunes des informations sur le VIH, d'inclure l'éducation sexuelle dans les programmes scolaires et d'élaborer des stratégies spécifiques destinées aux jeunes non scolarisés », a-t-il déclaré.
"Il est urgent de fournir aux jeunes des informations sur le VIH, d'inclure l'éducation sexuelle dans les programmes scolaires et d'élaborer des stratégies spécifiques destinées aux jeunes non scolarisés."
Dr César Núñez, Directeur régional de l'ONUSIDA
L'accord a été signé le 24 février 2009 par le Président de la République, M. Óscar Arias, la Vice-Ministre de la Jeunesse, Mme Karina Bolaños, le Dr César Núñez, Directeur régional de l'ONUSIDA, Nils Kastberg, Directeur régional de l'UNICEF pour l'Amérique latine et les Caraïbes, Luis Mora, Conseiller régional du FNUAP sur la sexospécificité et les masculinités, et des jeunes originaires des provinces de Limón et de Puntarenas.
Une étude réalisée en 2008 par le FNUAP et l'UNICEF avec le soutien de l'ONUSIDA a montré que la majorité des jeunes du Costa Rica avaient une vie sexuelle active dès l'âge de 16 ans. L'étude a également mis en évidence un manque d'informations et de connaissances sur le VIH parmi la jeunesse costaricaine.
Pour cette raison, le Président Arias, qui a reçu le prix Nobel de la paix en 1987, a insisté, à l'occasion de la signature de l'accord, sur la nécessité de parler de l'éducation sexuelle ouvertement et sans préjugés. « Parler de la sexualité ne doit plus être un tabou au Costa Rica », a-t-il déclaré.

Le Président de la République du Costa Rica, M. Óscar Arias(centre) s'entretient avec les représentants de l'ONU qui a signé l'accord.
L'étude montre que le pourcentage des jeunes qui savent utiliser correctement un préservatif ne dépasse pas 28% dans la province de Limón et 17% dans la province de Puntarenas. En outre, dans les deux provinces, plus de 50% des adolescents estiment que demander à un partenaire d'utiliser un préservatif peut être interprété comme un signe de méfiance. Enfin, 43% des jeunes des deux provinces pensent qu'une jeune fille qui transporte des préservatifs dans son sac à main est une jeune femme à la « réputation douteuse ».
L'accord signé aura pour but de renforcer les capacités à promouvoir la prévention du VIH des établissements d'enseignement, des établissements de santé, des jeunes et des adolescents du pays. L'UNICEF, le FNUAP et l'ONUSIDA fourniront une assistance technique et financière à ce programme prévu pour bénéficier directement à 73 000 adolescents.
Cet accord est un résultat direct de la Réunion des ministres de l'éducation et de la santé sur la prévention du VIH en Amérique latine et dans les Caraïbes, qui s'est tenue au Mexique en août 2008, en prévision de la Conférence internationale sur le sida. Lors de cette réunion, les ministres ont signé une déclaration historique, dans laquelle ils s'engageaient à ce qu'une éducation sexuelle complète soit assurée dans le cadre des programmes scolaires en Amérique latine et dans les Caraïbes.
Costa Rica : des mesures en faveur de programmes de prévention du VIH destinés a

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La Commission de la condition de la femme débute ses travaux par un appel à des mesures permettant d'atteindre les objectifs de l'accès universel et de l'égalité entre hommes et femmes
02 mars 2009
02 mars 2009 02 mars 2009
L'ouverture de la Commission de la condition de la femme, siège de l'ONU , New York, 2 mars 2009
Photo: ONU Photo/Jenny Rockett
Le partage égal des responsabilités entre les hommes et les femmes, en ce qui concerne notamment la dispensation de soins dans le contexte du VIH, est le thème de la 53e session de la Commission de la condition de la femme des Nations Unies qui s'est ouverte aujourd'hui au siège de l'ONU à New York.
Dans son discours lors de l'ouverture de la 53e session, Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, a appelé à des actions collectives et énergiques afin d'atteindre les objectifs de l'accès universel et de l'égalité entre homme et femmes.
« L'égalité entre hommes et femmes doit s'inscrire dans nos gènes et être placée au coeur de chacune de nos actions. Avec l'aide des gouvernements et de la société civile, nous devons dynamiser la riposte mondiale au sida, tout en consacrant notre énergie à faire progresser l'égalité entre hommes et femmes », a déclaré M. Sidibé. « Ces deux causes sont indéniablement liées. »
M. Sidibé a insisté sur trois actions prioritaires nécessaires à la réalisation de ces objectifs : la prestation de services intégrant soins prénatals, santé sexuelle et reproductive et VIH ; le respect et la protection des droits de l'homme ; de nouveaux modèles de développement dans lesquels les hommes et les femmes exercent un contrôle accru sur leur propre vie.
"L'égalité entre hommes et femmes doit s'inscrire dans nos gènes et être placée au coeur de chacune de nos actions. Avec l'aide des gouvernements et de la société civile, nous devons dynamiser la riposte mondiale au sida, tout en consacrant notre énergie à faire progresser l'égalité entre hommes et femmes. Ces deux causes sont indéniablement liées."
Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA
Dispensation de soins et VIH
La majorité des personnes souffrant de maladies liées au VIH vivent dans des pays à faibles revenus ou à revenus intermédiaires et sont soignés chez eux, les services de santé étant inaccessibles à des pans entiers de la population. Les soins à domicile dispensés par la communauté prennent des formes diverses ; habituellement, ces soins sont dispensés par des parents, des amis ou des volontaires.
La poids de la dispensation des soins pèse d'une manière disproportionnée sur les femmes en raison de normes sexospécifiques, c'est à dire, les croyances, les attentes, les coutumes et les pratiques largement répandues dans une société et qui définissent les comportements, les rôles et les responsabilités propres aux hommes et aux femmes.

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA (à droite, au premier plan), a prononcé le discours d'ouverture.
Credit: UNAIDS
« La promotion d'un partage plus juste des responsabilités entre les hommes et les femmes est une nécessité pratique mais ne suffira pas à régler les inégalités actuelles », a déclaré M. Sidibé.
« Il est nécessaire de mettre en place des initiatives aux plans législatif et judiciaire, des mesures spécifiques et des programmes pilotés par les communautés, à destination des femmes et des filles. Tout cela est essentiel pour garantir à celles-ci un accès aux ressources économiques, aux systèmes de protection sociale, à l'éducation, à la formation et à l'emploi. »
Cinquante-troisième session

Dans les prochains jours, les participants venus de toutes les régions du monde, comprenant des représentants des Etats Membres, des institutions de l'ONU et des organisations non gouvernementales accréditées par l'ECOSOC, exploreront ce thème à travers une série de sessions interactives.
Une table ronde réunira des participants de haut niveau, dont des ministres, des vice ministres et des secrétaires principaux, afin d'examiner les expériences et les enseignements retenus.
Des experts techniques tiendront une réunion afin d'identifier les initiatives politiques susceptibles d'accélérer la mise en oeuvre des engagements précédents, puis une autre réunion avec des statisticiens sur développement d'un potentiel d'action pour l'intégration des questions sexospécifiques par rapport à la dispensation de soins dans le contexte de l'infection à VIH. Ces travaux seront l'occasion d'un échange sur les expériences et les bonnes pratiques aux niveaux national et régional.
La Commission de la condition de la femme
La Commission de la condition de la femme est une commission du Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC), consacrée exclusivement à l'égalité entre les sexes et à la promotion de la femme. Elle constitue le principal organe décisionnel à l'échelle mondiale. Chaque année des représentants des Etats membres se réunissent au siège des Nations Unies à New York pour évaluer les progrès réalisés dans le domaine de l'égalité entre hommes et femmes, recenser les problèmes, établir des normes mondiales et formuler des politiques concrètes de promotion de l'égalité entre les sexes et de la condition féminine dans le monde. Cette année, la commission durera jusqu'au 31 mars.
La Commission de la condition de la femme débute ses travaux par un appel à des
Partenaires:
Coalition mondiale sur les femmes et le sida (en anglais)
Liens externes:
53e session de la Commission de la condition de la femme (en anglais)
Documentation officielle (en anglais)
Manifestation parallèle organisée par l'ONU et les OSC : forum public : Agenda d'actions concernant la dispensation de soins dans le contexte du VIH/sida (4 mars 2009) (pdf, 265 Kb) (en anglais)
Manifestations organisées en marge de la conférence par les missions permanentes et les institutions des Nations Unies (en anglais)
Manifestations organisées par le PNUD au cours de la Commission de la condition de la femme (2-13 mars 2009) (en anglais)
Discours:
Lire le discours du Directeur exécutif de l'ONUSIDA (pdf, 83 Kb) (en anglais)
Multimédias:
Regarder la webdiffusion archivée du discours d'ouverture prononcé par Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA (2 mars 2009)
Regarder la webdiffusion de l'ouverture de la Commission de la condition de la femme (2 mars 2009)

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Sir George Alleyne : Envoyé spécial des Nations Unies pour le sida
25 février 2009
25 février 2009 25 février 2009
Sir George Alleyne, Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour le sida dans les Caraïbes.
Photo: ONUSIDA
Les Envoyés spéciaux du Secrétaire général des Nations Unies pour le sida sont des personnes spécialement choisies par celui-ci pour contribuer à faire avancer l'action de lutte contre le sida dans les régions qui leur sont attribuées. Dans une série d'entretiens, nous examinons leurs motivations et leur engagement pour que le sida reste une priorité politique essentielle dans leurs régions respectives de responsabilité et d'activité.
Sir George Alleyne a été nommé Envoyé spécial pour le sida dans les Caraïbes par le Secrétaire général des Nations Unies en 2003.
Né à la Barbade, le Dr Alleyne a débuté dans la médecine universitaire en 1962 ; sa carrière comprend notamment des travaux à l'Unité de recherche sur le métabolisme tropical, dans le cadre de son doctorat en médecine. En 1990, le Dr Alleyne a été fait chevalier par la Reine Elizabeth II pour son action dans le domaine de la médecine. En 2001, il a été décoré de l'Ordre de la communauté caribéenne, la plus haute distinction qui puisse être décernée à un citoyen caribéen. De 1995 à 2003, il a occupé la fonction de Directeur de l'Organisation panaméricaine de la santé (OPS).
Sir George, qu'est-ce qui vous pousse à travailler sur le sida ?
Ce n'est pas un unique fait marquant qui m'a poussé à travailler sur l'épidémie de sida, on ne peut pas parler d'une révélation soudaine. Il s'agit plutôt de la conjonction de plusieurs facteurs : je m'intéressais déjà au sida en tant que directeur de l'OPS et j'ai toujours eu une profonde estime pour le Dr Peter Piot (le premier Directeur exécutif de l'ONUSIDA). Puis le Secrétaire général m'a demandé d'être son envoyé spécial et on ne refuse pas une telle proposition au Secrétaire général. Ce n'est que plus tard que j'ai réalisé l'ampleur de la tâche qui m'attendait. L'appréciation de l'étendue du problème me pousse à m'impliquer sans cesse davantage. Le VIH est l'un des problèmes de santé majeurs auxquels l'humanité se trouve confrontée.
Comment voyez-vous le rôle d'un Envoyé spécial des Nations Unies pour le sida ?
Mon rôle consiste à entrer en contact avec les décideurs afin d'exercer une influence sur leurs décisions.
Je suis en contact avec des premiers ministres et des ministres de la santé, auxquels je demande en premier lieu d'intégrer le sida dans leur discours public. Ensuite, je leur demande de donner publiquement l'accolade à des personnes vivant avec le VIH. Enfin, je plaide pour l'intégration du financement des travaux sur le VIH dans tous les budgets ministériels et pas uniquement dans celui du ministère de la santé.
A la Barbade, il y a maintenant un coordinateur pour le VIH dans chaque ministère. Le Premier ministre de Trinité-et-Tobago a organisé une réunion des coordinateurs VIH, afin que ceux-ci rendent compte de leur action dans les ministères. Il s'agit là d'une évolution très positive. Il serait arrogant de ma part de prétendre être seul à l'origine de ces résultats ; en effet, rien n'est jamais l'oeuvre d'une seule personne dans ce domaine. Un envoyé spécial peut faire des propositions et mener des actions de persuasion mais il existe un grand nombre de facteurs et de personnes, dont le rôle important permet de faire en sorte que des mesures sont prises.
L principale difficulté consiste à faire passer auprès des politiciens le message selon lequel la prévention de la propagation du VIH est aussi importante que le traitement du VIH et la survie des personnes.
Sir George Alleyne, Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour le sida dans les Caraïbes
Quelles sont les principales difficultés auxquelles la région est confrontée ?
De mon point de vue, la principale difficulté consiste à faire passer auprès des politiciens le message selon lequel la prévention de la propagation du VIH est aussi importante que le traitement du VIH et la survie des personnes.
De manière générale, nous parvenons assez bien à fournir des traitements à ceux qui en ont besoin. Il existe toutefois un risque de se satisfaire de quelques réussites. Par exemple, la transmission du VIH de la mère à l'enfant est en diminution et la Caraïbe a fixé comme l'objectif l'éradication de ce mode de transmission d'ici 2 à 3 ans.
J'aimerais voir le même enthousiasme s'agissant de la prévention du VIH. Le jour viendra où il sera de plus en plus difficile de continuer à fournir des traitements à un nombre toujours plus important de personnes vivant avec le VIH. Pour toutes sortes de raisons, d'ordre économique et humain, il est important de consacrer davantage d'efforts et de réflexion sur les moyens permettant d'éviter la contamination par le VIH.
Le second problème réside dans l'incidence croissante du VIH parmi les jeunes femmes. Les nouvelles infections sont en effet plus nombreuses chez les jeunes femmes que chez les jeunes hommes. Cela illustre de manière explicite le déséquilibre du pouvoir dans notre société – l'incapacité de nombreuses jeunes femmes à négocier leur sexualité, par exemple – et les disparités économiques entre les hommes et les femmes.
Il y a quelques années, le Secrétaire général a déclaré que l'éducation constituait un vaccin contre le VIH. Il est vrai que dans les Caraïbes, la plupart des jeunes filles nouvellement infectées n'ont souvent pas atteint le même niveau que les filles qui ne le sont pas. Cependant, comme il y a plus de filles que de garçons qui finissent leurs études secondaires et qui vont à l'université, l'éducation n'est pas la seule réponse au problème. La réponse se trouve principalement dans un déséquilibre sexospécifique.
Il ne s'agit donc pas seulement de sensibiliser à l'usage du préservatif, mais aussi de mettre en place des moyens appropriés pour rendre le préservatif accessible au plus grand nombre.
Sir George Alleyne, Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour le sida dans les Caraïbes
Quelles sont, selon vous, les solutions possibles à ce déséquilibre sexospécifique ?
Nous parlons ici d'attitudes répandues et profondément ancrées. Il est difficile de résoudre un problème sociétal par une solution unique.
Vous pouvez sensibiliser l'opinion sur la question du déséquilibre sexospécifique, l'exposer, en débattre et essayer d'établir des liens entre les groupes qui travaillent à le contrer. Vous pouvez encourager un traitement plus explicite des responsabilités des garçons et des filles dans les programmes scolaires d'éducation familiale.
Vous pouvez encourager les personnes animées par les mêmes idées à adopter un comportement plus proactif dans l'expression de leurs opinions et promouvoir les approches éducatives traitant de ce sujet, par exemple, dans les études sur la sexospécificité à l'université.
Un usage plus important du préservatif est également une solution que nous préconisons fortement. Lorsque vous parlez avec des jeunes, il ne fait aucun doute que beaucoup d'entre eux débutent très tôt une vie sexuelle active ; malgré cela, certaines écoles n'autorisent pas la distribution de préservatifs. Dans certains pays, la loi interdit la distribution de préservatifs dans les prisons. Il ne s'agit donc pas seulement de sensibiliser à l'usage du préservatif, mais aussi de mettre en place des moyens appropriés pour rendre le préservatif accessible au plus grand nombre. Ce sont des sujets très délicats. Nous espérons travailler à travers des réseaux qui favoriseront non seulement le débat, mais également une plus grande adhésion.
Comment pouvez-vous changer les choses ?
Je me suis efforcé d'avoir un rôle constructif dans les relations avec les organisations d'inspiration religieuse et je pense que mes efforts sont en train d'aboutir. Toutes les grandes religions du monde privilégient l'intégration à l'exclusion. Mon approche consiste à défendre une doctrine de l'intégration visant à faire en sorte que les personnes vivant avec le VIH soient perçues comme étant dignes d'une considération égale à celle accordée aux autres fidèles. Nous engageons des débats sur la moralité. Certains groupes ne sont pas très enthousiastes pour ce qui est de l'usage du préservatif ; je leur rétorque qu'une telle mesure préserve la vie et non l'inverse.
Je m'exprime aussi ouvertement contre la stigmatisation et la discrimination. Par exemple, l'homophobie est très largement répandue dans les Caraïbes. Les gens peuvent être prompts à affirmer qu'il faut être plus agressif dans la manière d'aborder les politiciens. Mais une personnalité politique qui ferait campagne spécifiquement en faveur des homosexuels n'aurait aucune chance de remporter une élection dans cette région. Vous devez donc travailler sur les manières de rendre l'opinion publique moins catégorique dans ses jugements et de modifier certaines perceptions.
Il ne s'agit pas d'une question morale mais des droits de tous ces gens désavantagés qui sont l'objet de discrimination, notamment les personnes vivant avec le VIH, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les professionnel(le)s du sexe.
Sir George Alleyne, Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour le sida dans les Caraïbes
Il ne s'agit pas d'une question morale mais des droits de tous ces gens désavantagés qui sont l'objet de discrimination, notamment les personnes vivant avec le VIH, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les professionnel(le)s du sexe.
Le commerce du sexe existe depuis des temps immémoriaux et il y a des choses que je voudrais voir évoluer dans ce domaine. La société devrait être telle que personne, homme ou femme, ne devrait avoir à gagner sa vie en se faisant rémunérer pour des rapports sexuels. Deuxièmement, si des personnes font commerce du sexe, nous devons nous assurer qu'elles le font sans avoir à courir le risque d'une contamination par le VIH. Elles doivent être informées des risques et avoir la possibilité de négocier l'usage du préservatif, de dire par exemple à tous les clients : « Pas de préservatif, pas de rapports sexuels ». Troisièmement, l'Etat devrait offrir des possibilités à quiconque souhaiterait sortir du commerce du sexe pour gagner sa vie en exerçant une activité moins dangereuse. Récemment, une femme m'a dit : « Si je pouvais trouver un emploi moins dangereux, je serais heureuse de quitter le commerce du sexe. »
Beaucoup de gens ferment les yeux sur de telles réalités.
Quel est le résultat dont vous êtes le plus fier en tant qu'Envoyé spécial pour le VIH/sida ?
J'ai été très heureux de créer la Coalition des entreprises caribéennes contre le sida. C'est une chose que j'avais promise au Secrétaire général. Des entreprises caribéennes se sont unies pour examiner les actions qu'elles peuvent mener contre sida. Par exemple, le personnel d'une grande banque du Guyana porte une fois par semaine un T-shirt pour sensibiliser au VIH ; les entreprises vont maintenant au-delà de la philanthropie et se livrent à des activités de proximité. Une autre entreprise propose désormais un dépistage volontaire du VIH et des services de conseil dans ses propres locaux.
L'Association caribéenne du commerce et de l'industrie constitue un moteur dans ce domaine, grâce au dynamisme de sa Directrice générale, Mme Carol Ayoung, et au leadership de Peter Piot, le premier Directeur exécutif de l'ONUSIDA ; Karen Sealey, l'actuelle Directrice régionale de l'ONUSIDA pour les Caraïbes, a également apporté un soutien particulièrement appuyé à cette initiative.
Sir George, qui vous inspire ? Qu'est-ce qui vous anime ?
Le dévouement, la passion et l'enthousiasme des professionnels de santé sont une source de motivation. Je me suis rendu récemment en Jamaïque, où j'ai rencontré des professionnels de santé qui installent des stands d'information dans les rues, afin d'informer les passants sur les manières d'utiliser les préservatifs et de se protéger contre le VIH. Au début, les gens étaient réticents à venir discuter avec eux mais le grand professionnalisme de ces personnes a eu raison de ces réticences, et le public s'est finalement manifesté. De telles initiatives s'observent dans l'ensemble des Caraïbes.
Je suis également très inspiré par les personnes que je rencontre et qui vivent avec le VIH. Leur énergie et leur attachement à vouloir améliorer la riposte au sida au nom des autres vous poussent trouver les moyens de les soutenir.
Right Hand Content
Reportages:
Le Dr Nafis Sadik, Envoyée spéciale du Secrétaire général de l’ONU, invite instamment la Chine à élargir son approche du sida (24 octobre 2008)
Lars Kallings, Envoyé spécial des Nations Unies pour le sida en Europe orientale et en Asie centrale (20 octobre 2008)
Elizabeth Mataka, Envoyée spéciale des Nations Unies pour le sida en Afrique(15 septembre 2008)
Caribbean faith leaders respond to AIDS (31 juillet 2007)
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Différents acteurs parlent de philanthropie et de santé mondiale à l’ONU
24 février 2009
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La Manifestation spéciale sur le thème de la philanthropie et du programme mondial de santé publique du Conseil économique et social des Nations Unies , 23 février 2009.
Photo: ONUSIDA
Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a appelé de ses vœux la création d’un véritable partenariat puissant et mondial pour la santé mondiale lorsqu’il s’est adressé à plus de 400 cadres dirigeants et chefs de file dans le domaine de la philanthropie, représentants des Etats Membres de l’ONU et autres partenaires, dans le cadre de l’ouverture de la manifestation spéciale sur le thème de la philanthropie au siège de l’ONU à New York.
« De même que mes efforts tendent vers une ONU, je souhaite que l’ensemble des partenaires ne fassent qu’un dans le domaine de la santé mondiale », a-t-il déclaré.
La Manifestation spéciale sur le thème de la philanthropie et du programme mondial de santé publique du Conseil économique et social des Nations Unies a été organisée par l’ONUSIDA et de nombreux partenaires. Il s’agissait d’examiner les moyens de renforcer les partenariats en vue de la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) liés à la santé, en particulier dans les domaines où les avancées ont été les plus lentes, par exemple la santé maternelle et infantile, et qui bénéficieraient d’un renforcement de la participation des différentes parties prenantes. Les participants ont noté que la riposte au sida était un modèle pouvant servir d’exemple car elle mobilise différents partenaires autour d’une cause commune, notamment des gouvernements, des communautés et le secteur privé.
De même que mes efforts tendent vers une ONU, je souhaite que l’ensemble des partenaires ne fassent qu’un dans le domaine de la santé mondiale
Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon
Amélioration des résultats obtenus en matière de santé des femmes et des filles
Le Dr Purnima Mane, Directrice adjointe de l’UNFPA et ancienne Directrice du département Politiques, Evidence et Partenariats de l’ONUSIDA, a noté l’importance de la planification familiale, des soins prodigués par des personnes compétentes lors de l’accouchement et des soins obstétriques d’urgence pour préserver la santé maternelle. Elle a aussi mis l’accent sur l’importance de la prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant. Le Dr Mane a insisté sur l’importance de l’investissement en vue de la réalisation des quatrième et cinquième objectifs du Millénaire pour le développement (réduire la mortalité infantile et améliorer la santé maternelle) tout en maintenant les efforts entrepris en matière de conseil pour les autres OMD.
Les membres des groupes de discussion et les participants étaient d’accord sur la nécessité de renforcer le lien entre le VIH et la santé reproductive dans le cadre des soins apportés aux femmes et aux filles. Les avancées à réaliser dans les autres domaines et qui concernent les femmes et les filles ont été qualifiées d’aussi importantes, notamment la promotion de l’égalité entre les sexes et l’accès à l’éducation.
Gary Cohen, Vice-président de Becton Dickinson, a décrit le rôle de la philanthropie d’entreprise dans la santé mondiale. Il a parlé du « privilège » que revêt, pour une entreprise, le fait de pouvoir offrir à ses employés la possibilité d’aider les autres. Ces cinq dernières années, Becton Dickinson, spécialiste des technologies médicales, a aussi fourni des outils et des technologies permettant de diagnostiquer le VIH. Grâce à la philanthropie et aux programmes sur les relations communautaires, Becton Dickinson apporte son soutien aux campagnes d’immunisation, encourage la sécurité des professionnels de santé et sensibilise aux maladies pandémiques.
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Les membres des groupes de discussion et les participants étaient d’accord sur la nécessité d’accorder une plus grande attention aux maladies tropicales négligées, notamment un groupe de treize infections parasitaires et bactériennes qui touchent plus d’un milliard de personnes et en tuent 500 000 chaque année.
L’ancien Président des Etats-Unis, Bill Clinton, a prononcé l’allocution de clôture. Il a noté que la manifestation intervenait à point nommé dans le contexte actuel de crise mondiale et à un moment où on avait grandement besoin de mettre l’accent sur des interventions efficaces en matière de santé publique. M. Clinton a aussi souligné que la riposte de l’ONUSIDA au sida avait fortement contribué à la construction de réseaux de santé. Il a conclu en affirmant que l’on ne pouvait améliorer la santé mondiale sans la participation de trois acteurs essentiels, à savoir les gouvernements, la société civile et le secteur privé.
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Discours:
Liens externes:
La Manifestation spéciale sur le thème de la philanthropie et du programme mondial de santé publique du Conseil économique et social des Nations Unies (en anglais)
Téléchargez le programme (pdf, 304 Kb) (en anglais)
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En Inde, les législateurs d’Etat s’engagent à promouvoir l’accès universel comme objectif politique
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Le 21 février 2009, G. Kalyan, Secrétaire du Réseau telugu pour les personnes vivant avec le VIH s’est adressé au Forum des législateurs de l’Andhra Pradesh sur le sida.
Photo: ONUSIDA
Fait marquant de la riposte politique au VIH en Inde, plus de 100 législateurs d’Etat élus, émanant de toutes les formations politiques de l’Etat de l’Andhra Pradesh, dans le sud du pays, se sont engagés à incorporer l’objectif de l’accès universel aux services de lutte contre le VIH dans leurs manifestes politiques. Les législateurs de 15 grands partis politiques de l’Etat se sont rencontrés le 21 février lors d’une réunion multipartite organisée par le Forum des législateurs sur le sida et la Société de lutte contre le sida de l’Etat. Ils ont signé une déclaration d’intention commune afin d’intégrer les questions liées au VIH dans leurs campagnes électorales officielles alors qu’ils se préparent aux prochaines élections de l’Etat.
L’Andra Pradesh est l’un des Etats indiens où l’on observe une prévalence élevée du VIH et compte quelque 53 millions d’électeurs. Les élections se tiendront dans quatre mois et les grands partis politiques préparent actuellement leurs stratégies politiques. La réunion comprenait des membres des comités chargés des manifestes en provenance de tous les groupes principaux. Le Forum vise à garder le VIH en tête des priorités politiques, quel que soit le parti qui prendra le pouvoir dans l’Etat, et de maintenir la dynamique déjà générée.
« Tous les partis politiques doivent réaliser l’importance de la prévention du VIH et incorporer des points qui y sont liés dans leurs manifestes. Nous devons aller au-devant des gens en parlant d’une seule voix. Le secteur politique peut influencer le public et sensibiliser les individus dans leur ensemble, » a déclaré le Dr S. Shailajanath, président du Forum des Législateurs de l’Andhra Pradesh sur le sida.
Si les partis politiques donnent la priorité aux questions de VIH, ce sera alors une occasion majeure d’intégrer le VIH et de mettre fin à la culture du silence qui touche l’épidémie.
Kalyan Rao, Secrétaire, Réseau telugu pour les personnes vivant avec le VIH.
L’engagement multipartite a été précédé de plusieurs consultations et interactions entre les législateurs et les communautés affectées, notamment les professionnel(le)s du sexe et les minorités sexuelles, et représente un grand pas en avant dans l’action politique.
« Nous pensons qu’il s’agit là d’une initiative importante. Si les partis politiques donnent la priorité aux questions de VIH, ce sera alors une occasion majeure d’intégrer le VIH et de mettre fin à la culture du silence qui entoure l’épidémie, » a poursuivi Kalyan Rao, Secrétaire du Réseau telugu pour les personnes vivant avec le VIH. Il a déclaré qu’un tel témoignage d’appui politique aurait des répercussions positives sur la réduction de la stigmatisation et de la discrimination à l’égard des populations les plus exposées au risque.
Le directeur de projet de la Société de lutte contre le sida de l’Etat de l’Andhra Pradesh, le Dr Chandravadan, a souligné la signification de l’engagement politique en faveur de la riposte au sida. « C’est la première initiative de ce type dans le pays et la représentation de tous les partis politiques illustre l’engagement vis-à-vis des problèmes liés au VIH. » Rajeswara Rao, du parti Telugu Desam, a ajouté : « Un effort particulier sera fait pour prendre en compte la question des enfants infectés ou affectés par le VIH. » Des engagements similaires ont également été pris par les représentants de tous les partis politiques lors de la réunion qui s’est tenue dans le grand hall de l’Assemblée d’Etat.

Le 21 février 2009, B. Kamalakar Rao MLC, co-président du Forum des législateurs de l’Andhra Pradesh sur le sida (APLFA), représentant du parti du Congrès, s’est adressé à l’APFLA.
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Les législateurs réunis ont également reçu une boîte à outils sur le VIH conçue par les leaders élus ainsi qu’une fiche de rapport détaillée soulignant les lacunes dans la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement au sein de l’Etat. Préparée par l’UNICEF, la fiche fournit des informations précises sur les enjeux et ce qui pourrait être fait pour atteindre les cibles.
L’ONUSIDA a apporté un appui technique au Forum des législateurs de l’Andhra Pradesh sur le sida, qui a été le moteur de l’engagement. Il fait partie des 14 Forums de législateurs similaires qui existent dans d’autres Etats indiens. Le Forum parlementaire sur le sida œuvre actuellement en faveur de l’établissement d’un consensus politique analogue sur le VIH au niveau national alors que l’Inde se prépare à ses 15èmes élections générales.
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