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Faire la différence : l’ONUSIDA en Ethiopie

08 février 2008

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L’ONUSIDA a fourni une assistance
technique pour l’élaboration du Plan
d’action national couvrant les années à
venir.

Poursuivant sa série spéciale sur le web intitulée ‘Faire la différence’, centrée sur le travail du personnel de l’ONUSIDA au niveau des pays, www.unaids.org s’entretient avec le Coordonnateur de l’ONUSIDA en Ethiopie, Roger Salla Ntounga, de son rôle, de ses motivations et de la manière dont un document crée l’événement dans la riposte au sida.

Roger est Coordonnateur de l’ONUSIDA en Ethiopie depuis plus d’un an. Il dirige un bureau comptant 22 membres du personnel qui l’aident à fournir des services au niveau du pays et une coordination entre le gouvernement, la société civile et le nombre toujours croissant de parties prenantes impliquées dans la riposte au sida dans le pays.

La riposte à l’épidémie de sida reste une question prioritaire pour le programme de développement de l’Ethiopie. L’ONUSIDA a aidé le Bureau de prévention et de lutte contre le VIH/sida (HAPCO) – qui est l’équivalent de la Commission nationale du sida du Gouvernement éthiopien – à mettre en pratique les ‘Trois Principes’. L’ONUSIDA a également offert son assistance technique pour l’élaboration du Plan d’action national couvrant les années à venir. « Nous avons eu presque quotidiennement des réunions avec le responsable du HAPCO afin de prendre un chapitre après l’autre. Et maintenant que le document est terminé, il nous est revenu pour être mis au point, imprimé et distribué. Tous les partenaires qui viennent en Ethiopie devront élaborer leurs programmes sur la base de ce document, » déclare le Dr Salla Ntounga.

« C’est un bon document. Partenaires et donateurs sont heureux, tout le monde est satisfait. Il améliorera la riposte au sida car il donne une sorte de feuille de route à chacun. Il réduira les répétitions inutiles et accroîtra la complémentarité, ce qui bénéficiera aux gens. »

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Un accent particulier doit être mis sur le
renforcement des capacités de la société
civile.

Au cours des deux dernières années, le solide leadership de la part du Ministère de la Santé a eu pour résultat un renforcement visible de la riposte au sida, en particulier au sein du secteur de la santé. Toutefois, un accent particulier doit être mis sur le renforcement des capacités de la société civile. « Il s’agit d’un pays doté d’un gouvernement fort et d’une ancienne administration, où il n’est pas si facile de trouver un espace pour la société civile ; nous faisons donc tout ce que nous pouvons pour la renforcer et pour veiller à ce qu’elle soit présente dans tout ce que nous faisons, du début à la fin. »

Roger rencontre tous les 15 jours le réseau des personnes vivant avec le sida, pour tenter de cerner les problèmes auxquels elles sont confrontées, au sujet de la législation ou de l’accès aux ressources, ou encore de l’établissement d’un réseau régional. « Nous faisons des progrès sensibles. On nous reconnaît comme donnant réellement une voix à la société civile, et nous sommes bien respectés par un large éventail de membres de la société civile. Ils reconnaissent que nous faisons des choses très concrètes, comme par exemple les aider à terminer un plan d’action ou à faire en sorte que le réseau de personnes vivant avec le VIH soit organisé. » L’ONUSIDA essaie également de renforcer le potentiel de la société civile à tous les niveaux pour planifier, gérer et mettre en œuvre les ripostes au sida. « Nous avons également organisé une formation sur la mobilisation des ressources, les aptitudes à négocier et à diriger. Nous essayons ainsi d’organiser une formation ciblée pour améliorer les capacités des personnes qui travaillent sur le sida. »

L’un des enjeux majeurs qui subsistent toujours en Ethiopie, c’est l’intensification des services et la réduction de la stigmatisation et de la discrimination dans les zones rurales. « La semaine dernière, je suis allé dans la région Somali, qui est très éloignée de la capitale, et les gens bénéficient réellement de l’aide extérieure. J’ai pu parler aux deux associations de femmes vivant avec le sida, et j’ai vraiment pu constater combien leurs vies sont difficiles. »

« C’est une région dans laquelle il y a encore beaucoup de déni, et révéler sa séropositivité est en quelque sorte une mort sociale. Ces femmes sont ouvertement positives au sujet de leur statut dans une région où les leaders traditionnels disent ‘il n’est pas possible que dans cette région quiconque soit séropositif au VIH’. Elles sont vraiment très courageuses. »

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Les données de la surveillance sentinelle
indiquent que dans les zones rurales, où
vivent près de 85% des Ethiopiens,
l’épidémie est en hausse.

Les données de la surveillance sentinelle indiquent que si l’épidémie semble s’être stabilisée dans les zones urbaines, dans les zones rurales, où vivent près de 85% des Ethiopiens, l’épidémie est en hausse. Les filles sont particulièrement susceptibles d’être exposées au VIH, du fait des pratiques traditionnelles néfastes, des mariages précoces (souvent transgénérations et se terminant souvent par un divorce), des mutilations génitales féminines, des enlèvements et de la violence.

« Nous avons soutenu l’un des groupes au moyen d’une activité génératrice de revenu. Les femmes avaient acheté une machine à laver le linge, mais lorsque les gens ont réalisé qu’elle était exploitée par des personnes vivant avec le VIH, ils ont cessé d’aller à la blanchisserie. Les gens ne sont même pas retournés chercher leurs vêtements. »

L’ONUSIDA est également membre du Forum des donateurs contre le VIH/sida, une subdivision du Forum de partenariat national, dont le rôle est déterminant pour garantir la coordination des donateurs. « Je rencontre régulièrement le Forum des donateurs contre le VIH/sida, qui se réunit tous les 15 jours. Nous devons y être pour veiller à ce qu’il y ait une harmonisation et un alignement de tous les donateurs – et ils sont nombreux ici – en faveur du plan national du gouvernement.»

Malgré les nombreux défis qui subsistent, l’ONUSIDA a joué un rôle majeur dans l’appui à la coordination de la riposte au sida dans le pays. « Je pense que notre plus grand succès est la confiance que nous avons réussi à instaurer au sujet de ce bureau. Tous les partenaires estiment qu’ils peuvent vraiment compter sur lui pour les aider à accéder au soutien et aux connaissances techniques. »

« J’apprécie beaucoup de travailler dans le bureau de pays car ça vous rapproche beaucoup des gens qui vivent avec le VIH, et que vous voyez vraiment pourquoi vous vous impliquez. Par exemple, quand je vais dans la région Somali et que je rencontre ces jeunes femmes qui ont pu dévoiler leur séropositivité dans un environnement très, très hostile, je vois leur courage, je vois leurs yeux – et je vois aussi leurs larmes. Cela me montre que nous avons encore un long chemin à parcourir. »



Photos: ONUSIDA/P.Virot

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Consultation théologique sur la prévention du VIH

05 février 2008

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Atieno Odenyo, conseillère en
partenariats régionaux pour l’ONUSIDA en
Afrique orientale et australe, a souligné
les rôles et responsabilités des
communautés confessionnelles dans
l’arène internationale du VIH.

Le rôle de la foi chrétienne dans la riposte à l’épidémie de sida a été au centre de la consultation qui s’est tenue à Johannesburg, en Afrique du Sud, du 28 janvier au 2 février.

L’objectif de la consultation portait sur la manière dont la foi et la pratique chrétiennes peuvent approfondir l’engagement, la compassion et l’efficacité dans les efforts de prévention du VIH – pas simplement en se focalisant sur le comportement personnel, mais également en abordant les injustices sociales, politiques et économiques au sein de la société au sens large qui rendent certaines personnes plus vulnérables à l’infection par le VIH.

La consultation, convoquée par l’Alliance œcuménique pour le plaidoyer, rassemblait 35 théologiens, éthicistes, praticiens et chrétiens vivant avec le VIH appartenant à toute une gamme de traditions chrétiennes, notamment anglicane, baptiste, évangélique, luthérienne, orthodoxe, réformée, catholique romaine et Eglise unie du Christ.

« Nous sommes pleinement conscients que la prévention du VIH touche à des questions très sensibles dans de nombreuses cultures et traditions confessionnelles, » a déclaré Linda Hartke, coordonnatrice de l’Alliance œcuménique pour le plaidoyer. « Pour nous, l’élément le plus important de la prévention du VIH consiste à briser le silence, en particulier au sein des communautés chrétiennes, qui entoure la prévention du VIH fondée sur des preuves, notamment nous attaquer à la vulnérabilité et aux racines de la transmission du VIH, » a-t-elle ajouté.

Le rapport de la consultation sera utilisé pour promouvoir une plus grande réflexion théologique et davantage de réseaux, en s’appuyant sur la longue et active participation des organisations confessionnelles dans la riposte au sida. Le rapport, une fois finalisé, sera disponible auprès de l’Alliance œcuménique pour le plaidoyer.

Atieno Odenyo, conseillère en partenariats régionaux pour l’ONUSIDA en Afrique orientale et australe, a souligné les rôles et responsabilités des communautés confessionnelles dans l’arène internationale du VIH. Elle a mis au défi les églises et communautés confessionnelles de s’impliquer dans la prévention du VIH aux niveaux mondial, national, communautaire et individuel.

Consultation théologique sur la prévention du VIH

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UNGASS 2008 : Rapports d’activité des pays

04 février 2008


Conformément à la Déclaration d’engagement sur le VIH/sida signée par les Etats Membres des Nations Unies en juin 2001, 122 pays ont soumis leurs rapports d’activité à l’ONUSIDA. Les rapports, présentés tous les deux ans, reflètent les progrès effectués par les pays dans leur riposte à l’épidémie de sida.

La date limite pour la soumission des rapports d’activité des pays pour 2008 à l’ONUSIDA était le 31 janvier. Ils ont été publiés tels quels sur le site web de l’ONUSIDA, sans aucune modification.

En 2007, des efforts importants ont été consentis dans de nombreux pays pour accroître l’engagement de la société civile dans les processus nationaux d’établissement des rapports. L’ONUSIDA a engagé les services d’un consortium d’organisations de la société civile dirigé par le Conseil international des ONG de lutte contre le sida et la Coalition internationale pour la Santé des Femmes (ICASO et IWHC) afin d’offrir aux organisations de la société civile un soutien par le biais de leurs réseaux régionaux pour la préparation des rapports nationaux. En conséquence, des rapports fantômes ont été produits par des organisations de la société civile, qui sont disponibles sur le site web du consortium.

Le partage des rapports avec le public permet une discussion ouverte et l’évaluation des progrès réalisés entre les gouvernements, la société civile et autres parties prenantes clés engagées dans les ripostes nationales au sida.

« Le processus 2008 pour l’établissement des rapports représente une énorme avancée de la collaboration sur le plan international et au niveau des pays, et il s’agit de l’effort le plus coordonné à ce jour. Il est également passionnant de voir que la société civile fait désormais partie du processus dans un si grand nombre de pays, » a déclaré le Dr Deborah Rugg, Chef de la Division du Suivi et de l’Evaluation à l’ONUSIDA.

Les rapports 2008 marquent un jalon important pour l’évaluation des progrès réalisés sur la voie de l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en matière de VIH, et des cibles énoncées dans la Déclaration d’engagement de 2001. Les pays ont été priés de faire rapport au sujet de 25 indicateurs de base allant des dépenses sur le sida et des politiques gouvernementales sur le sida au nombre de personnes bénéficiant des médicaments antirétroviraux ou au pourcentage des populations les plus exposées au risque qui sont atteintes par les programmes de prévention du VIH.

L’ONUSDA préparera dès maintenant une compilation fondée sur les rapports reçus qui évaluera la situation de l’épidémie mondiale de sida préalablement à la Réunion de haut niveau des Nations Unies sur le sida qui se tiendra à New York en juin prochain.

Les rapports d’activité des pays seront également utilisés pour la préparation du rapport de l’ONUSIDA sur l’épidémie mondiale de sida 2008 qui sera lancé lors de la prochaine Conférence internationale sur le sida au Mexique.

UNGASS 2008 : Rapports d’activité des pays

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Les Premières Dames d’Afrique se réunissent pour parler du sida

04 février 2008

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Dans son allocution devant l’Assemblée, la
directrice exécutive adjointe, Mme
Deborah Landey, a félicité l’organisation
d’avoir réussi à placer les questions liées
aux femmes sur le devant de la scène, en
particulier d’avoir mis l’accent sur la
transmission mère-enfant du VIH.

L’Organisation des Premières Dames d’Afrique contre le VIH et le sida (OPDAS) a tenu sa 5e Assemblée générale extraordinaire à Addis-Abeba les 1er et 2 février. Plus de 30 premières dames (ou leurs représentantes de haut niveau) ont assisté à l’assemblée, qui a eu lieu parallèlement au Sommet de l’Union africaine.

La Première Dame d’Ethiopie et Vice-Présidente de l’OPDAS, Mme Azeb Mesfin (qui accueillait également la réunion), a prononcé l’allocution d’ouverture, suivie de la Première Dame de Zambie et Présidente par intérim de l’OPDAS, Maureen Mwanawasa, qui a vivement recommandé à ses pairs de se pencher sur les réussites de l’organisation tout en planifiant avec soin les activités futures.

Dans son allocution devant l’Assemblée, la Directrice exécutive adjointe de l’ONUSIDA, Mme Deborah Landey, a félicité l’organisation d’avoir placé les questions liées aux femmes sur le devant de la scène, en particulier d’avoir mis l’accent sur la prévention de la transmission mère-enfant du VIH. Mme Landey a souligné que des progrès significatifs avaient été réalisés en Afrique au cours de la dernière décennie, à la fois en termes de fourniture du traitement antirétroviral et de réduction de la prévalence du VIH.

La Directrice exécutive adjointe de l’ONUSIDA a également encouragé les Premières Dames à poursuivre leurs campagnes pour mobiliser l’action en faveur de la prévention des nouvelles infections, qui représente toujours un enjeu majeur. « La prévention du VIH est la clé. C’est une question extrêmement complexe. Mais ceci ne doit pas être une excuse à l’inaction. Nous avons encore un long, très long chemin à parcourir pour rendre la prévention du VIH réellement efficace, » a déclaré Mme Landey. 

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Elizabeth Mataka, Envoyée spéciale du
Secrétaire général des Nations Unies pour
le sida en Afrique, a vivement
recommandé aux membres de l’OPDAS et
aux dirigeants à tous les niveaux
d’assumer une responsabilité collective
dans la lutte contre le sida.

Elizabeth Mataka, Envoyée spéciale du Secrétaire général des Nations Unies pour le sida en Afrique, a vivement recommandé aux membres de l’OPDAS et aux dirigeants à tous les niveaux d’assumer une responsabilité collective dans la lutte contre le sida. « Chacun d’entre nous ici aujourd’hui a une influence considérable, et nous avons le devoir et la responsabilité d’offrir notre soutien, notre plaidoyer et notre leadership pour poursuivre la riposte extraordinaire qui a été mobilisée jusqu’ici. »

L’envoyée spéciale du Secrétaire général a également encouragé l’organisation à chercher à obtenir un soutien auprès des grandes organisations de financement telles que le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Le Conseil d’administration du Fonds mondial demande désormais aux pays de prendre tout particulièrement en compte les vulnérabilités des femmes et des filles lorsqu’ils présentent leurs propositions pour le 8e Cycle de financement et au-delà.

Les Premières Dames d’Afrique se réunissent pour

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Trouver des appuis dans le domaine du VIH et de la santé mentale en Afrique

02 février 2008

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Frank Njenga, Président de l’Association
des psychiatres et professions associées,
s’exprime aux côtés de Joseph Mbatia,
Directeur de la santé mentale au Ministère
tanzanien de la santé.

Une étude révèle que 89% des soignants à domicile liés au sida dans les provinces du Nord-Ouest et de Mpumalanga en Afrique du Sud se sentent déprimés ou montrent des signes de dépression. Cette recherche a été présentée lors du récent forum d’experts de la Fédération mondiale pour la santé mentale qui s’est tenu au Cap, Afrique du Sud, du 29 au 31 janvier 2008.

Cette étude, menée par le Groupe dépression et anxiété sud-africain et l’Université Wits en Afrique du Sud, est un exemple de plus montrant la nécessité grandissante d’une amélioration de l’accès à des services de santé mentale pour les personnes infectées et affectées par le VIH.

« D’après nos partenaires et membres de la base, un renforcement des services de santé mentale portant sur la gestion du stress, le soutien social et l’estime de soi parmi les personnes infectées et affectées par le sida est absolument nécessaire, » a dit le Secrétaire général de la Fédération mondiale pour la santé mentale, Preston Garrison. Et d’ajouter: “Les dispensateurs de soins, en particulier, sont soumis à des niveaux de stress importants et leur rôle fait que des troubles considérables de la santé mentale et physique se font sentir, alors qu’ils subviennent aux besoins physiques, émotionnels et économiques des membres de leur famille.”

Melvyn Freeman, consultant de l’Organisation mondiale de la Santé, a présenté une étude réalisée en Zambie qui montre que 85% des femmes enceintes déclarées positives au VIH souffraient d’épisodes de grave dépression et que nombre d’entre elles avaient des pensées suicidaires. Une autre étude a révélé une augmentation des dépressions et des suicides parmi les orphelins du sida en Afrique australe et orientale.

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Le forum de la Fédération mondiale pour
la santé mentale a réuni 23 leaders de
différentes spécialités dans les domaines
du sida et de la santé mentale, afin
d’étudier les besoins en matière de santé
mentale de tous les aspects de la riposte
au sida.

Le forum, soutenu par la Fondation Ford, a réuni 23 leaders de différentes spécialités dans les domaines du sida et de la santé mentale, afin d’étudier les besoins en matière de santé mentale de tous les aspects de la riposte au sida. Il s’est penché tout particulièrement sur les besoins des soignants à domicile, des personnes vivant avec le VIH et des enfants vulnérables – autant de groupes dont on sait qu’ils connaissent les plus importants problèmes de santé mentale en raison du sida.

Le forum du Cap a été organisé en partie grâce au travail de sensibilisation d’organisations nationales telles que l’Association nationale pour la santé mentale du Zimbabwe, qui a beaucoup œuvré pour faire mieux comprendre la nécessité de renforcer les services de santé mentale à l’intention de ceux qui s’occupent des personnes vivant avec le sida et des enfants rendus orphelins lorsque leurs parents meurent du sida.

Dans un discours liminaire, le Président de l’Association africaine des psychiatres et professions associées, Frank Njenga, a présenté un aperçu de l’état de la santé mentale en Afrique, insistant sur la manière dont le traumatisme du sida vécu par les individus, les familles et les communautés augmente l’urgence d’un renforcement des services de santé mentale travaillant en collaboration avec des programmes sida locaux et nationaux.

Plusieurs table rondes ont exploré les lacunes qui doivent être comblées en matière de santé mentale afin d’optimiser le bien-être des personnes infectées ou affectées par le VIH en Afrique. Parmi les problèmes pris en considération, on a exprimé le besoin de mieux comprendre comment les problèmes de santé mentale augmentent la vulnérabilité des individus à l’infection par le VIH et la nécessité de former les travailleurs de la santé de manière à réduire la stigmatisation liée au VIH et à la santé mentale.

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Julian Sturgeon, Directeur national de la
Campagne d’action en faveur des
traitements, a souligné le travail du
programme d’éducation au traitement de
l’organisation, conçu pour assurer une
observance optimale du traitement chez
les personnes vivant avec le VIH.

Les participants ont également souligné que toute nouvelle intervention devrait chercher à donner aux personnes connaissant des problèmes de santé mentale les moyens de répondre à leurs propres besoins en matière de VIH.

Ils ont en outre insisté sur la nécessité de mieux standardiser les programmes de santé mentale et de bien-être psychologique afin de renforcer les nombreuses initiatives communautaires déjà axées sur le soutien psychosocial.

« Le lien entre VIH, santé mentale et recherche de bien-être comporte plusieurs niveaux et offre de nombreuses occasions de renforcement, de ré-échelonnage et d’intensification de la collaboration, » a précisé Andy Seale, Conseiller principal ONUSIDA pour le plaidoyer pour la région de l’Afrique de l’Est et de l’Afrique australe. « De nombreux aspects des besoins en santé mentale liés au VIH ont été pris en considération depuis des années au niveau des communautés. Cependant, les besoins locaux – particulièrement ceux des personnes vivant avec le VIH et de celles qui assument un fardeau de soins toujours croissant – sont souvent insuffisamment pris en compte et les programmes insuffisamment financés ; ils pourraient donc bénéficier d’un soutien et d’une sensibilisation accrus à l’échelle internationale, » a-t-il ajouté.

En conclusion, il a été convenu de se diriger vers la préparation d’une initiative portant sur l’ensemble de l’Afrique afin de s’attaquer aux interactions complexes et multiples entre la santé mentale et le VIH en se focalisant sur la mobilisation au niveau communautaire.

L’initiative cherchera à mobiliser encore davantage de soutien lors de la Conférence de la psychiatrie africaine qui se tiendra au Ghana en avril 2008, à réunir un répertoire en ligne de ressources communes au VIH et à la santé mentale, à élaborer une série de documents politiques et de dossiers d’information pour des collaborateurs clés et à mettre sur pied une conférence des partenaires début 2009 afin d’étudier les conséquences du sida sur la santé mentale pour les personnes vivant avec le VIH, leurs familles, les soignants et les communautés.

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Des leaders séropositifs se réunissent à Monaco

25 janvier 2008

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Son Altesse Sérénissime la Princesse
Stéphanie de Monaco, Représentante
spéciale de l’ONUSIDA, durant l’ouverture
de la réunion VIH+ Monaco qui a eu lieu
du 24 au 26 Janvier à Monaco.
Photo: ONUSIDA/G.Luci

Son Altesse Sérénissime la Princesse Stéphanie de Monaco, Représentante spéciale de l’ONUSIDA, a convoqué une réunion de leaders séropositifs dans sa ville natale de Monaco. La Conférence intitulée ‘VIH+ Monaco’ qui a eu lieu du 24 au 26 Janvier, a été organisée en collaboration avec le Gouvernement de Monaco, l’ONUSIDA, la fondation Fight AIDS Monaco (Monaco contre le sida) et le Partenariat Vivre avec le sida.

Des responsables des réseaux de personnes vivant avec le VIH se sont réunis pour réfléchir aux moyens d’améliorer l’échange de connaissances et d’informations sur des problèmes essentiels et d’améliorer la collaboration parmi les groupes de personnes vivant avec le VIH aux niveaux national, régional et mondial.

« La Conférence VIH+ Monaco est une occasion importante pour les personnes vivant avec le VIH de développer leur programme de sensibilisation, » a expliqué Kate Thomson, Cheffe par intérim des Partenariats avec la société civile à l’ONUSIDA. « La réunion sera cruciale pour donner aux femmes et aux hommes du monde entier la possibilité de modeler leur programme de sensibilisation qui est une composante essentielle de la riposte mondiale au sida. »

Les conclusions de cette conférence seront ensuite communiquées au ‘Sommet international Leadership Vivre avec le sida’ qui aura lieu à Mexico du 31 juillet au 1er août 2008 (LIVING 2008) avant la Conférence internationale sur le sida 2008. « Nous sommes très fiers que la Conférence VIH+ Monaco offre aux leaders séropositifs l’occasion de se réunir et de discuter des problèmes essentiels qui affectent leurs vies, en préparation du Sommet de Mexico, » a déclaré la Représentante spéciale de l’ONUSIDA SAS la Princesse Stéphanie de Monaco.

La Conférence VIH+ Monaco sera suivie d’une consultation électronique mondiale de six mois destinée à développer plus avant la réflexion autour des problèmes qui ont été identifiés et à rassembler des informations sur les meilleures pratiques et les expériences faites, pour en discuter au Sommet LIVING 2008.

« Le chemin vers LIVING 2008: le Sommet du leadership séropositif commence à Monaco, » a souligné Kevin Moody, du Réseau mondial des personnes vivant avec le VIH (GNP+), représentant le Partenariat Vivre avec le VIH. « Les participants de la Conférence VIH+ Monaco sont des leaders qui ont des années d’expérience et sont déterminés à améliorer et coordonner leur travail de sensibilisation par le biais d’un processus consultatif étendu, qui rallumera la passion au sein du mouvement des personnes vivant avec le VIH en définissant le programme de sensibilisation pour les deux années à venir. »

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Coalitions d’entreprises : une riposte commune au sida

24 janvier 2008

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L’Initiative mondiale en faveur de la santé du Forum économique mondial, soutenue par l’ONUSIDA, a publié son premier rapport sur les coalitions d’entreprises lors de la réunion annuelle du Forum à Davos. Le rapport présente une étude approfondie des activités des coalitions d’entreprises et il contribuera à définir comment elles pourraient améliorer le soutien qu’elles apportent au secteur privé dans la riposte au sida.

Les coalitions d’entreprises sur le sida se sont profilées comme des plateformes efficaces pour la riposte du secteur privé à l’épidémie. Le sida a déjà fauché 25 millions de personnes parmi la main d’œuvre mondiale et il reste une menace sérieuse pour l’économie.

Bien que certaines compagnies s’attaquent déjà efficacement au sida sur le lieu de travail, d’autres, bien que conscientes des risques pour leur entreprise, ne savent simplement pas comment ni où commencer à réduire les risques. Les coalitions d’entreprises ont été créées pour combler cette lacune et apporter au secteur privé les outils et procédés dont il a besoin pour s’attaquer efficacement au sida sur le lieu de travail.

Les coalitions d’entreprises sont une voix pour le secteur privé, souvent par leur représentation au sein des comités sida nationaux et leur interaction avec d’autres parties prenantes importantes. Elles soutiennent la riposte au sida du monde économique par leur travail de sensibilisation et la conception, le développement et la mise en œuvre de programmes sur le lieu de travail, en apportant le matériel, les outils et la formation nécessaires.

« L’ONUSIDA a soutenu le développement d’un certain nombre de coalitions d’entreprises nationales sur le VIH dans des régions fortement touchées par l’épidémie, » explique Peter Piot, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Les coalitions d’entreprises sont des partenaires précieux et respectés de la riposte au sida. Grâce à leur influence grandissante, elles engagent un nombre croissant de compagnies dans des activités de lutte contre le sida. Mais ces dernières restent une minorité. J’espère que ce rapport contribuera à encourager d’autres entreprises à s’impliquer. »

A ce jour, quatre coalitions d’entreprises régionales et 47 coalitions d’entreprises nationales ont été créées et le lancement de 10 coalitions nationales est prévu pour 2008-2009. Collectivement, ces coalitions ont déjà apporté à plus d’un million d’organisations des politiques et programmes sida pour le lieu de travail.

Des coalitions ont formé des partenariats avec des parties prenantes importantes aux niveaux national, régional et international. En plus du secteur privé, celles-ci comprennent également des donateurs internationaux, d’autres coalitions d’entreprises régionales et nationales, des gouvernements et des groupes de la société civile. Ces relations sont essentielles à l’exécution d’une riposte coordonnée à l’épidémie.

Les coalitions régionales font office de plateforme pour les coalitions nationales en leur permettant de se réunir, de partager leurs expériences, d’échanger leurs compétences et de trouver des solutions aux défis les plus complexes de la région.  L’ONUSIDA travaille actuellement avec plus de 30 coalitions d’entreprises régionales et nationales, contribuant à soutenir la riposte au sida du secteur privé.

Les Coalitions d’entreprises s’attaquent au sida : Rapport mondial (janvier 2008) (en anglais) présente le paysage actuel des coalitions d’entreprises et propose à toutes les parties prenantes une marche à suivre visant à tirer parti de l’élan et du succès rencontrés à l’échelle mondiale par l’engagement du secteur privé.

Le rapport a été préparé par l’Initiative mondiale en faveur de la santé en partenariat avec la Banque Mondiale, l’ONUSIDA et la Deutsche Gesellschaft für Technische Zusammenarbeit (GTZ) et avec le soutien du Corporate Council of Africa (CCA) et de la Fondation PharmAccess.

Coalitions d’entreprises : une riposte commune au

Information aux médias:

Lire le communiqué de presse (pdf, 41,0 Kb) (en anglais)



Liens utiles:

Initiative mondiale en faveur de la santé (en anglais)

Forum économique mondial (en anglais) 



Reportages:

L’économie et la riposte au sida



Publications:

Les coalitions d’entreprises s’attaquent au sida : Rapport mondial (pdf, 2, 13 Mb) (en anglais)

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Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA rencontre la délégation mexicaine

22 janvier 2008

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De g. à d. : Dulce Valle Álvarez,
Conseillère à la Mission permanente du
Mexique à Genève, le Dr José Angel
Córdova Villalobos, Ministre de la Santé,
le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, le
Dr Peter Piot, le Dr María de los Angeles
Fromow, Chef de l’unité de la Participation
sociale et le Dr Mauricio Hernández,
Sous-Secrétaire à la Prévention et la
Promotion de la Santé.
Photo: ONUSIDA/O.O'Hanlon

Le Ministre mexicain de la Santé, le Dr José Angel Córdova Villalobos, s’est rendu récemment au Siège de l’ONUSIDA à Genève pour rencontrer le Directeur exécutif, le Dr Peter Piot, afin de s’entretenir des plans pour la prochaine Conférence internationale sur le sida qui se tiendra à Mexico du 3 au 8 août 2008. 

Cette réunion suit la visite du Dr Piot au Mexique le mois dernier, lorsqu’il s’est joint au gouvernement et aux représentants de la société civile pour commémorer la Journée mondiale sida dans la ville mexicaine de León. Au cours de sa visite dans le pays, il s’est également arrêté à Mexico pour discuter des premiers préparatifs de la conférence avec de hauts responsables.   

Au cours de leur séjour à Genève, les membres de la délégation mexicaine se sont déclarés intéressés à collaborer avec l’ONUSIDA pour l’organisation de deux réunions thématiques de haut niveau dans le cadre de la Conférence internationale sur le sida. La première invitera les Premières Dames des régions de l’Amérique latine et des Caraïbes afin de discuter de la féminisation de l’épidémie dans la région avec la Première Dame du Mexique, Margarita Zavala de Calderón ; l’autre invitera les Ministres de la Santé et de l’Education de la région à examiner des questions spécifiques liées au sida pertinentes à ces secteurs dans la région de l’Amérique latine. La délégation mexicaine a demandé l’assistance de l’ONUSIDA pour l’élaboration du contenu et de l’objectif de ces réunions. 

Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA rencontre la d

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Le monde des affaires et la riposte au sida

22 janvier 2008

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Un nombre croissant d’entreprises
introduisent des programmes de
prévention du VIH à l’intention de leur
personnel.

L’ONUSIDA collabore étroitement avec le secteur privé et reconnaît l’importance de la contribution apportée par le monde des affaires à la riposte mondiale à l’épidémie de sida. Cette semaine, les leaders du monde des affaires se réuniront au Forum économique mondial à Davos pour examiner les priorités de la planète en 2008 – y compris la contribution des entreprises à la riposte au sida. 

Dans chaque région du monde, la plupart des entreprises les plus efficaces d’aujourd’hui font partie intégrante des sociétés qui les entourent et les leaders du secteur privé sont toujours plus nombreux à reconnaître que le bien-être et la sécurité des communautés qu’ils servent sont essentiels pour leurs avenirs communs.

Le sida a eu un profond impact sur le monde des entreprises. Le marché mondial du travail a perdu 28 millions de personnes à cause du sida, ce qui, dans les pays les plus touchés a eu un effet direct sur les marchés, les investissements, les services et l’éducation.

Contrairement à la plupart des crises sanitaires, le VIH frappe généralement les personnes en âge de travailler et neuf sur dix environ des personnes vivant actuellement avec le VIH se situent dans leurs années les plus productives.

Le sida réduit l’apport de main d’œuvre, ce qui augmente les coûts opérationnels, réduit la productivité, ralentit la croissance économique et menace les revenus des travailleurs comme des employeurs.

Mais les entreprises ripostent. Elles ont compris que le lieu de travail constitue l’un des contextes les plus efficaces pour encourager la sensibilisation au sida et soutenir les personnes vivant avec le VIH, et partout dans le monde, les entreprises investissent dans la riposte au sida.

« Le monde des affaires comprend que son rayon d’action, son expérience, ses compétences et ses ressources peuvent faire une réelle différence dans la riposte au sida – et contribuent à maintenir en bonne santé la main d’œuvre comme les entreprises, » déclare le Dr Peter Piot, Directeur exécutif de l’ONUSIDA.

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Les programmes sur le VIH introduits sur
les lieux de travail jouent un rôle
important dans l’atténuation de la
stigmatisation entourant la maladie et
dans le soutien apporté aux individus pour
accéder aux services VIH essentiels.

Un nombre croissant d’entreprises introduisent des programmes de prévention du VIH pour informer leurs personnels. Ces programmes essentiels fournissent aux employés les outils dont ils ont besoin pour se préserver eux et leurs familles du VIH.

Des études ont montré que deux individus vivant avec le VIH sur trois travaillent et pour nombre d’entre eux, la crainte de perdre son emploi ou d’être rejeté par leurs collègues les empêche de divulguer leur sérologie VIH, ce qui les prive d’un accès à des services indispensables de traitement et de soutien. Les programmes sur le VIH introduits sur les lieux de travail jouent un rôle important dans l’atténuation de la stigmatisation entourant la maladie et dans le soutien apporté aux individus pour accéder aux services VIH essentiels.

Le monde des affaires s’ouvre aussi à l’extérieur pour faire la différence. Les compagnies mettent à profit leurs connaissances et leurs compétences, leurs ressources et leurs réseaux pour développer les capacités de la riposte au sida, encourager les changements de comportement, mobiliser des fonds privés et publics et faire connaître les meilleures pratiques.

Le rôle du monde des entreprises se révèle essentiel pour la riposte à l’épidémie et l’ONUSIDA poursuivra sa collaboration avec des compagnies de toutes tailles et dans tous les secteurs, afin de renforcer la riposte au sida.

L’ONUSIDA collabore actuellement avec des partenaires de l’industrie du voyage et du tourisme, des télécommunications, du monde du sport, de l’industrie minière, des relations publiques et de la publicité, du monde de la finance, des médias, de l’industrie pharmaceutique, de l’industrie pétrolière et automobile. L’ONUSIDA travaille aussi étroitement avec plus de 30 coalitions d’entreprises régionales et nationales.




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Le monde des affaires et la riposte au sida

Feature Story

Le rôle de la société civile dans les examens conjoints des ripostes au sida

18 janvier 2008

Les expériences vécues par les pays lors des examens conjoints des ripostes nationales au sida ont été examinées et analysées au cours d’une consultation organisées par l’ONUSIDA à Genève les 15 et 16 janvier 2008.

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De g. à dr. : Daniel Motsatsing, Secrétaire
exécutif, BONASO (Botswana),
Olga Varetska, cheffe du S&E, Alliance
internationale contre le VIH/SIDA (Ukraine)
et Kem Ley du Comité de coordination sur
le VIH/sida (Cambodge).

La réunion était un élément du processus visant à élaborer des directives à l’intention des Conseils nationaux du sida et de leurs partenaires à l’échelon pays, pour les aider à planifier et effectuer les examens conjoints des programmes nationaux de lutte contre le sida. Ces examens conjoints sont essentiels pour identifier les lacunes, harmoniser les ressources et aligner les activités des multiples partenaires de la riposte nationale au sida, mettant l’accent sur l’engagement de toutes les parties prenantes dans les partenariats et la coordination.

Les participants représentaient notamment les organismes nationaux de coordination sida, les bureaux régionaux et nationaux de l’ONUSIDA, les Coparrainants de l’ONUSIDA et les bilatéraux.

La contribution de la société civile aux ripostes nationales au sida et son implication dans les examens conjoints ont figuré parmi les principaux sujets abordés par la consultation. Des participants de la société civile venus du Réseau des organisations d’entraide et de lutte contre le sida du Botswana (BONASO), du Comité de coordination sur le VIH/sida (HACC) du Cambodge et de l’Alliance Ukraine ont présenté des rapports sur la portée de leur contribution dans l’examen conjoint de leur riposte nationale respective.

Les représentants de la société civile ont souligné que les principales difficultés qu’ils ont rencontrées lors de l’examen conjoint dans leur pays ont été l’inégalité ou l’absence de représentation des populations clés dans le processus et l’absence d’instruments appropriés pour communiquer les résultats de l’examen sur le terrain et à la société civile.

Au cours de la consultation, les participants ont souligné l’importance des représentants de la société civile dans les examens conjoints, non seulement en tant que fournisseurs de données de première main puisque ce sont eux qui exécutent les programmes, mais aussi en tant que fournisseurs de compétences techniques liées à l’examen.

« Les organisations de la société civile ne sont pas seulement au cœur de la prestation des services, mais elles sont aussi essentielles pour contrôler et évaluer les ripostes nationales au sida, » a déclaré Andy Seale, Chef de l’Equipe ONUSIDA sur les partenariats avec la société civile.

Enfin, il a été noté que la principale contribution de la société civile, en tant que représentante des communautés et acteur extérieur, a été d’apporter un important élément de contrôle indépendant et un sens aigu de redevabilité à l’ensemble du processus d’examen commun des programmes nationaux de lutte contre le sida.

Le rôle de la société civile dans les examens con

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