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La prévention du VIH par le jeu : un partenariat public-privé au Gabon
29 novembre 2012
29 novembre 2012 29 novembre 2012
De jeunes Gabonais jouant au jeu de société interactif « Vie2Jeune ».
Photo : Aiducators4life
Selon le Ministère de la Santé du Gabon, seulement 1 jeune Gabonais sur 2 âgé de 15 à 24 ans possède des connaissances étendues sur le VIH, dans un pays où le taux de prévalence chez les jeunes de cette classe d'âge est d'environ 4,8 %, et où 15 % des jeunes ont des rapports sexuels avant l'âge de 15 ans.
Dans le cadre d'une action visant à révolutionner la prévention du VIH au Gabon, en collaboration avec l'organisation non gouvernementale Aiducators4life, le gouvernement gabonais et l'UNICEF, Shell Gabon a lancé un outil innovant visant à stimuler les débats sur le VIH chez les jeunes (de plus de 13 ans) dans le pays.
« Shell est réellement engagé pour endiguer la propagation du VIH dans ce pays », a déclaré le Directeur général de Shell Gabon, Adrian Drewett, qui a officiellement présenté le jeu de société le 3 décembre au Lycée Paul Indjendjet Gondjout de Libreville.
Ce nouvel outil est un jeu de société interactif appelé « Vie2Jeune ». Tenant compte de la culture et des coutumes gabonaises, le jeu fournit des informations pertinentes pour les jeunes sur des sujets tels que les rapports sexuels protégés, les infections sexuellement transmissibles, diverses choses à savoir sur le VIH, les grossesses chez les adolescentes et la discrimination envers les personnes vivant avec le VIH. Environ 60 cartes d'information et 60 cartes de questions sont ainsi utilisées pour jouer.
Il s'agit d'une approche très directe et très ludique pour apprendre des choses sur le VIH
Mme Inge Tack, Coordonnatrice de l'ONUSIDA au Gabon
Ce jeu de société avait déjà été introduit avec succès en Zambie en 2009. La nouvelle version en français a été conçue par Aiducators4life en coopération avec un enseignant français en biologie et un professeur de français. Le jeu a été approuvé par des experts médicaux et testé à grande échelle dans des écoles de Libreville et de Gamba.
Le format divertissant du jeu le rend facile à accepter par de nombreuses cultures et groupes de personnes, notamment dans les régions où le taux d'alphabétisation est faible. « Il s'agit d'une approche très directe et très ludique pour apprendre des choses sur le VIH », explique la Coordonnatrice de l'ONUSIDA au Gabon, Mme Inge Tack. « Lors des tests réalisés, nous avons remarqué que cette méthode était très efficace, mais aussi très différente des méthodes actuellement employées dans les écoles ».
Shell Gabon va financer un millier de ces jeux pour les établissements d'enseignement secondaire de Gamba et Libreville. L'objectif à terme est que toutes les écoles secondaires gabonaises reçoivent ce jeu, dont l'utilité éducative vient d'être reconnue par le Ministère gabonais de l'Éducation. Le jeu sera distribué à partir de janvier 2013.
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Les succès et les défis de lutte contre le VIH en Haïti reconnus lors la Journée mondiale de lutte contre le sida
02 décembre 2012
02 décembre 2012 02 décembre 2012
Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé (à gauche) participe à un événement pour la Journée mondiale de lutte contre le sida à Pétionville, Haïti, avec l'ambassadeur des Etats-Unis à Haïti, Pamela White ainsi que la Première dame, Sophia Martelly.
D'un côté, la riposte au VIH en Haïti fait parallèle au rétablissement depuis son temblement de terre. Bien que les missions soient loin d'être terminées, les parties prenantes nationales et internationales ont collaboré pour confronter leurs défis et les importantes avancées qu'elles ont réalisées.
Lors d'une commémoration pour la Journée mondiale de lutte contre le sida à Pétionville, Haïti, organisée par le Ministère de la Santé, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé a félicité le pays pour ses progrès vers la vision « Objectif zéro : » zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès dû au sida.
Dans les 10 dernières années, le taux de nouvelles infections à VIH en Haïti est tombé à 54%. De 2005 à 2011, il y a eu une baisse nationale des décès dus au sida de 47%. En 2011, 58% des Haïtiens vivant avec le VIH avaient accès à la thérapie antirétrovirale. M. Sidibé a exprimé son optimiste pour la poursuite de cette trajectoire positive.
« J'étais honoré de rencontrer hier le Président de la République et je peux vous dire que pendant cette conversation il était évident qu'il souhaitait mettre le sida au centre de ses efforts pour garantir que toutes les personnes aient accès aux services d'information et d'appui nécessaires à la vie, » déclare Monsieur Sidibé.
Ces efforts, selon M. Sidibé, doivent se focaliser sur les plus vulnérables du pays. Environ 18% des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et 8% des professionnel(le)s du sexe en Haïti vivent avec le VIH. Près de la moitié des jeunes haïtiens vivant dans des camps n'ont pas de connaissances adéquates sur le VIH.
M. Sidibé a recommandé aux leaders haïtiens de renforcer leurs efforts pour atteindre les populations les plus exposées au risque d'infection à VIH avec des services de prévention et de traitement. Il a appelé au passage de la Loi sur le VIH qui signifierait zéro tolérance pour la stigmatisation et la discrimination.
Je suis fière de travailler avec le Président de la République pour garantir l'éducation pour tous, le renforcement de notre système de santé, l'émancipation des femmes et l'amélioration des conditions de vie pour toute la population
La Première dame, Sophia Martelly
M. Sidibé a également insisté sur le leadership d'Haïti afin d'augmenter les investissements nationaux pour la riposte au VIH. A l'heure actuelle, plus de 75% des financements pour la riposte au VIH en Haïti proviennent de sources externes. En s'appropriant de manière plus marquée sa riposte nationale au sida, Haïti rejoindrait le changement méthodologique mondial « de la charité à la solidarité mondiale », déclare le Directeur exécutif de l'ONUSIDA.
Lors de la cérémonie de la Journée mondiale de lutte contre le sida, la Première dame d'Haïti, Sophia Martelly, a reconnu le réseau complexe de problèmes sociaux qui augmentent le risque d'infection par le VIH des personnes. « Là où l'éducation des enfants est problématique, il y aura le sida. Là où les besoins sociaux de base ne sont pas remplis, il y aura le sida. Là où il y a violence et viol, il y aura le sida. C'est la raison pour laquelle il doit y avoir une approche à la prévention approfondie, » déclare la Première dame.
« Je suis fière de travailler avec le Président de la République pour garantir l'éducation pour tous, le renforcement de notre système de santé, l'émancipation des femmes et l'amélioration des conditions de vie pour toute la population, » ajoute-t-elle.
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13 décembre 2022

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L'ONUSIDA encourage Haïti à éliminer le VIH chez les enfants
01 décembre 2012
01 décembre 2012 01 décembre 2012
Le Président d'Haïti, Michel Martelly (à gauche) et le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé au Ministère de la Planification à Port-au-Prince.
Photo : ONUSIDA
Le Président d'Haïti a accompagné la célébration de la Journée mondiale de lutte contre le sida 2012 avec une note d'espoir. « Ce serait une très belle réussite si nous pouvions arriver à une génération sans VIH, » a déclaré le Président Michel Martelly lors d'une réunion le 30 novembre avec le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé.
En 2011, environ 77% des femmes enceintes vivant avec le VIH à Haïti avaient accès aux services de prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant (PTME). Entre 2009 et 2011 le pays a sécurisé une baisse de 25% du nombre d'enfants nés avec le VIH.
« L'Objectif zéro nouvelle infection chez les enfants devrait être l'héritage de cette administration, » déclare M. Sidibé. « Ce serait un accomplissement puissant. Chaque jour deux enfants naissent avec le VIH à Haïti. Songez à ce que cela pourrait signifier si nous pouvions faire l'impasse sur une génération née sans le VIH, » ajoutait-il.
Ce serait une très belle réussite si nous pouvions arriver à une génération sans VIH.
Michel Martelly, Président d'Haïti
Le Président Martelly a noté les impératifs moraux et économiques liés à la prévention du VIH chez les enfants, expliquant qu'avec seulement 150 US$ investis pour empêcher un enfant de naître avec le VIH, cela coûterait en revanche des centaines de milliers de dollars pour traiter pendant toute sa vie une personne vivant avec le virus. « Si vous pouvez sauver une mère, » ajoute-t-il, « vous empêchez un enfant de devenir orphelin. »
Lors de réunions séparées avec la Première dame, Sophia Martelly ainsi que la Ministre de la Santé, Florence Guillaume Duperval, M. Sidibé a souligné qu'Haïti avait le potentiel d'éliminer le VIH chez les enfants et de réduire de manière considérable les décès dus au sida chez les mères. La Première dame a souligné les efforts nationaux orientés vers la réalisation de ces deux objectifs, y compris une campagne pour garantir que plus de femmes enceintes, surtout celles vivant dans des zones rurales, aient accès aux services de dépistage et de traitement.

La Première dame d'Haïti, Sophia Martelly (à gauche) et le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé au Palais national de Port-au-Prince.
Photo : ONUSIDA
Les Caraïbes ont le taux de couverture de prévention de la transmission mère-enfant le plus élevé de toutes les régions en développement. De nombreux autres plus petits pays des Caraïbes sont déjà proches de l'élimination de nouvelles infections à VIH chez les enfants. D'autres services élargis de prévention de la transmission mère-enfant à Haïti, l'un des pays les plus peuplés de la région, aideront toute la Caraïbe à se rapprocher de l'élimination de toute nouvelle infection du VIH chez les enfants, un objectif clé de la Déclaration politique sur le VIH/sida.
En plus de l'élargissement des services de prévention de la transmission mère-enfant, Haïti a progressé dans d'autres domaines liés à sa riposte nationale au VIH. Ente 2001 et 2011, par exemple, les nouvelles infections à VIH dans le pays ont chuté de 54%. Haïti a également atteint une baisse de 47% des décès dus au sida entre 2005 et 2011.
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Les économies de l'Afrique du Sud dans l'achat de médicaments antirétroviraux pour augmenter l'accès au traitement des personnes vivant avec le VIH
29 novembre 2012
29 novembre 2012 29 novembre 2012
L'Afrique du Sud a, pour la deuxième année consécutive, réduit les coûts d'achat des médicaments antirétroviraux.
Photo : ONUSIDA/A.Debiky
L'Afrique du Sud a, pour la deuxième année consécutive, réduit les coûts d'achat des médicaments antirétroviraux comme annoncé par le Ministre de la Santé sud africain, Dr Aaron Motsoaledi le 29 novembre. « En ce qui nous concerne, l'Afrique du Sud est devenue l'acheteur de médicaments antirétroviraux aux prix les plus bas au monde » déclare le Dr Motsoaledi à une audience survoltée venue nombreuse lors d'une conférence de presse. Les nouveaux prix négociés constitueront une économie de plus de 250 millions US$ environ.
Plus tôt en 2010, l'Afrique du Sud avait pour la première fois réduit les prix des médicaments antirétroviraux achetés suite à un changement de son approche d'achats. Depuis 2010, le Département national de Santé avait réussi à réduire les dépenses des médicaments antirétroviraux de 53%. Ceci traduit une économie estimée à 685 millions US$ sur une période de deux ans, de 2011 à 2012.
« Cela signifie surtout que plus de personnes ont accès à des traitements antirétroviraux vitaux en Afrique du Sud tout en maintenant les dépenses à leur niveau le plus bas. Ce sont d'excellentes nouvelles », reconnaît Catherine Sozi, coordonnatrice de l'ONUSIDA en Afrique du Sud.
En ce qui nous concerne, l'Afrique du Sud est devenue l'acheteur de médicaments antirétroviraux aux prix les plus bas au monde
Le Ministre de la Santé sud africain, Dr Aaron Motsoaledi
Par ailleurs, le Ministre de la Santé a annoncé que le nouvel appel d'offres portera sur des médicaments génériques en doses fixes, ce qui signifie que les personnes prenant des médicaments antirétroviraux prendront un seul comprimé par jour au lieu de 3 comprimés deux fois par jour. La simplification de la posologie signifie moins de cachets, moins souvent dans la journée et moins d'effets secondaires, ce qui aura un impact significatif sur la qualité des vies des personnes vivant avec le VIH en Afrique du Sud. Les médicaments génériques en doses fixes triples seront une combinaison de tenofovir, d'emtricitabine et d'efavirenz.
Les fabricants locaux en Afrique du Sud ont gagné 70% de l'appel d'offres. « Je suis convaincu que les fournisseurs comprendront que [les négociations] sont dans le sens des meilleurs intérêts des patients », déclare le Dr Motsoaledi. « Nous sommes maintenant en mesure de traiter plus de patients avec le même budget ».
Médicaments génériques en doses fixes pour toutes les femmes enceintes
Le Ministre de la Santé a également annoncé que toutes les femmes enceintes en Afrique du Sud recevront des médicaments génériques en doses fixes pendant leur grossesse et pendant la période d'allaitement, peu importe leur taux de cellules CD4. Si leur taux de cellules CD4 est inférieur à 350, le traitement antirétroviral sera à vie.
L'Afrique du Sud a déjà réussi à baisser de manière significative le taux de transmission du VIH de la mère à l'enfant l'an dernier, de 3.5% en 2010 à 2,7% à six semaines en 2011. Avec l'introduction des médicaments génériques en doses fixes nous espérons que les taux baisseront encore et feront la différence pendant la période d'allaitement qui est la période où la plupart des nouvelles infections chez les enfants surviennent.
Tous les changements annoncés hier seront effectifs à compter du 1er avril 2013.
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Le Pérou lance une campagne pour augmenter le dépistage du VIH chez les hommes
29 novembre 2012
29 novembre 2012 29 novembre 2012
Le vice-ministre de la Santé, José del Carmen Sara lance la campagne « Il vaut mieux savoir : Faites un test de dépistage du VIH.»
À la veille de la journée mondiale de lutte contre le sida de cette année, le Ministère de la Santé du Pérou, en collaboration avec l'Asociación Dignidad, l'ONUSIDA et l'Organisation panaméricaine de la Santé (OPS) ont lancé la campagne « Il vaut mieux savoir : Faites un test de dépistage du VIH.» L'initiative a pour objectif d'augmenter la couverture de dépistage du VIH dans le pays, et plus particulièrement chez les hommes, en fournissant des tests de dépistage du sida gratuits.
Les hommes de 18 à 25 ans sont la cible essentielle de la campagne qui a pour objectif de tester 10 000 personnes le 1er décembre (Journée mondiale de lutte contre le sida). Les dépistages se feront dans 16 endroits différents, mis en place par le Ministère, y compris dans différentes universités, pour atteindre le plus de jeunes hommes possibles.
« C'est un effort du Ministère de la Santé pour rendre le dépistage au VIH plus accessible aux hommes, » déclare le vice-ministre de la Santé, José del Carmen Sara, pendant l'événement.
Il y a 74 000 personnes vivant avec le VIH au Pérou, 77% d'entre elles sont des hommes. 56% des nouvelles infections surviennent chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et 9 femmes sur 10 sont infectées par le VIH par le biais de leur compagnon stable, qui peuvent s'exposer à un comportement à haut risque en faisant appel au commerce du sexe ou en ayant des rapports sexuels avec des hommes. Environ la moitié des personnes vivant avec le VIH au Pérou ont été infectées avant l'âge de 21 ans.
Bien que les hommes soient plus exposés que les femmes à une infection au VIH, leur accès aux services de santé a depuis toujours été moins élevé. Malgré le fait que 3 personnes sur 4 vivant avec le VIH soient des hommes, seuls 7% des hommes disent avoir été dépistés au VIH en 2008. Une augmentation du dépistage donnerait de plus grandes chances de prévention anti-VIH ainsi qu'un traitement précoce.
C'est un effort du Ministère de la Santé pour rendre le dépistage au VIH plus accessible aux hommes.
José del Carmen Sara, vice-ministre de la Santé, Pérou
En 2006, le Pérou a introduit des dépistages du VIH rapides et des services de conseils aux femmes enceintes. En 2008, une campagne de dépistage du VIH et de conseils à grande échelle a été organisée ciblant les femmes en âge de procréer. La même année, le Ministère de la Santé a également augmenté l'accès au dépistage du VIH et les services de conseils aux hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, aux transsexuels et aux professionnels du sexe mais, à ce jour, les tests de dépistage du sida étaient gratuits uniquement pour les femmes.
« La moitié des personnes vivant avec le VIH au Pérou ne connaissent pas leur statut sérologique. Il est important de sauver des vies en augmentant l'accès au diagnostic et au traitement du VIH, » déclare Regina Castillo, Coordonnatrice de l'ONUSIDA au Pérou et en Bolivie.
Le lancement du 21 novembre a réuni des personnes vivant avec le VIH, des représentants des Nations Unies, des officiels du gouvernement, des journalistes, des organisations internationales et des artistes connus, y compris l'animateur militant anti-VIH Ernesto Pimentel et la chanteuse Eva Ayllon.
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L'ONUSIDA et une équipe de football italienne contre le sida
29 novembre 2012
29 novembre 2012 29 novembre 2012
La campagne a pour but d'utiliser l'impact et la portée du football pour attirer l'attention sur le sida et mobiliser les ressources sur la riposte au sida par rapport à l'épidémie.
Pour marquer la Journée mondiale de lutte contre le sida, la « série A » de la ligue de football italienne consacrera 2 jours à l'ONUSIDA. Partie prenante de l'initiative Ensemble nous vaincrons le sida 10 matchs de football différents se joueront les 2 et 3 décembre pour attirer l'attention et promouvoir l'action de l'objectif de l'ONUSIDA zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès dû au sida.
Accompagnant les joueurs, de jeunes supporters porteront les banderoles Ensemble nous vaincrons le sida sur les terrains et les managers des clubs porteront les rubans rouges symbolisant la solidarité envers les personnes vivant avec le VIH. Des joueurs renommés tels Robinho du Milan AC, Cavani de Naples et Zanetti de l'Inter diffuseront des interviews et des photos pour supporter l'initiative. La campagne a pour but d'utiliser l'impact et la portée du football pour attirer l'attention sur le sida et mobiliser les ressources sur la riposte au sida par rapport à l'épidémie.
Samedi 24 novembre, l'ONUSIDA a collaboré avec la fédération italienne de rugby pendant le match de rugby Italie contre l'Australie. Le match qui s'est terminé sur la victoire de l'Australie 19-22 s'est joué dans le stade Franchi de Florence ; il avait pour objectif de mobiliser la société civile italienne et le public en général pour soutenir le travail de l'ONUSIDA dans la réalisation de son Objectif Zéro.

Des joueurs renommés tels Robinho du Milan AC, Cavani de Naples et Zanetti de l'Inter (dans la photo) diffuseront des interviews et des photos pour supporter l'initiative.
Le sport peut être une force puissante pour le changement et peut jouer un rôle clé dans la riposte au sida, surtout lorsqu'il s'agit d'éduquer les personnes par rapport à la prévention sur le VIH et faire campagne contre la stigmatisation et la discrimination.
L'ONUSIDA a utilisé le football dans de nombreuses occasions pour créer une plus grande sensibilisation du public sur l'épidémie du sida. La star de football allemande, Michael Ballack et l'entraîneur de football coréen, Myong-Bo Hong soutiennent tous deux l'ONUSIDA en tant qu'ambassadeurs itinérants. En février 2012, la légende du football brésilien Pelé et d'autres se sont joints à la campagne gabonaise C'est POSSIBLE sans le sida. Une autre star du football brésilien, Ronaldinho, s'est engagé l'année dernière pour utiliser son influence pour promouvoir la prise de conscience du sida. Une campagne intitulée Donnons un carton rouge au sida a été lancée lors de la Coupe du monde de la FIFA 2010 en Afrique du Sud. Elle a vu les joueurs et les équipes se rencontrer dans un engagement pour l'élimination des nouvelles infections à VIH chez les enfants et du prolongement de la vie de leurs mères d'ici Coupe du monde 2014 au Brésil.
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L'ONUSIDA et le Standard Bank Group concluent un partenariat pour la sensibilisation au VIH sur le lieu de travail
29 novembre 2012
29 novembre 2012 29 novembre 2012
Le Professeur Sheila Tlou, Directrice de l'équipe de l'ONUSIDA d'appui aux régions pour l'Afrique orientale et australe, et Clive Tasker, Président de Corporate Banking International, lors de la signature du protocole d'accord entre le Standard Bank Group (SBG) et l'ONUSIDA.
Le 22 novembre, le Standard Bank Group (SBG) et l'ONUSIDA ont officialisé une collaboration de longue date dans la riposte au sida en Afrique subsaharienne. Ils ont signé un protocole d'accord officiel pour une période initiale de deux ans dans le but de poursuivre leur collaboration sur l'éducation au sida et les initiatives de sensibilisation sur le lieu de travail.
« Avoir un personnel et des communautés en bonne santé est une priorité absolue pour n'importe quelle entreprise, en particulier celles qui opèrent dans les pays en développement. Si les ressources humaines ne sont pas en bonne santé, les économies ne peuvent pas avancer », a déclaré Clive Tasker, Président de Corporate Banking International. « En tant que plus grande banque d'Afrique, nous pensons avoir un rôle à jouer dans le soutien aux objectifs des gouvernements en matière de santé. Notre partenariat avec l'ONUSIDA nous permet d'agir en travaillant avec une organisation respectée pour informer notre personnel et nos communautés sur la prévention et le traitement du VIH et lutter contre la stigmatisation associée au sida », a-t-il ajouté.
SBG est la plus importante banque d'Afrique. Elle est représentée dans 33 pays (17 en Afrique et 16 sur les autres continents), possède plus de 600 succursales en Afrique du Sud et plus de 400 hors d'Afrique du Sud, et elle emploie plus de 50 000 personnes dans le monde (dont 34 891 en Afrique du Sud). Ce partenariat avec SBG donne à l'ONUSIDA une opportunité d'atteindre des communautés clés dans les pays où la banque est présente et où l'épidémie sévit.
« Les employeurs jouent un rôle critique dans la riposte au sida. L'ONUSIDA est déterminé à s'appuyer sur les connaissances, la solide expérience et les capacités du secteur privé pour la riposte au sida », a indiqué le Professeur Sheila Tlou, Directrice de l'équipe de l'ONUSIDA d'appui aux régions pour l'Afrique orientale et australe.
Le dernier Rapport ONUSIDA – Journée mondiale sida 2012 montre que l'accélération de la riposte au sida produit des résultats sans précédent. Selon le rapport, le nombre de personnes ayant accès au traitement anti-VIH en Afrique subsaharienne a atteint 56 %, contre une moyenne mondiale de 54 %. Dans 5 pays d'Afrique australe (Botswana, Namibie, Rwanda, Swaziland et Zambie), plus de 80 % des personnes vivant avec le VIH et remplissant les conditions pour un traitement bénéficient d'un traitement antirétroviral. Néanmoins, 7 millions de personnes n'ont toujours pas accès à des traitements vitaux, ce qui a un impact négatif sur leur bien-être et le développement socio-économique de leur pays.
Projet 90/90
En début d'année, SBG a piloté le Projet 90/90, qui vise d'ici 2015 à couvrir 90 % des employés de la banque avec des bilans de santé complets annuels et à mettre sous traitement les personnes concernées dans un délai de 90 jours. Un bilan de santé 90/90 standard inclut des tests de glycémie, la mesure de la tension artérielle et du taux de cholestérol, ainsi que des dépistages du VIH et de la tuberculose.
Avoir un personnel et des communautés en bonne santé est une priorité absolue pour n'importe quelle entreprise, en particulier celles qui opèrent dans les pays en développement. Si les ressources humaines ne sont pas en bonne santé, les économies ne peuvent pas avancer
Clive Tasker, Président de Corporate Banking International
« Si des membres du personnel sont exposés à un risque de maladie quelconque, notre but est que 90 % de ces personnes bénéficient d'un programme de traitement adapté », explique le Dr Wendy Orr, Responsable de l'inclusion chez SBG. Durant les six mois qu'a duré ce projet pilote au siège du Standard Bank Group en Afrique du Sud, 6 500 personnes sur les 16 000 que compte le personnel de la banque ont bénéficié d'un bilan de santé 90/90. Environ 65 % d'entre elles ont fait un test de dépistage du VIH. « Nous pensons qu'en incluant un test de dépistage du VIH dans un bilan de santé plus large, nous faisons un premier pas vers la baisse de la discrimination, ce qui est l'un des principaux objectifs de la campagne « Objectif Zéro » de l'ONUSIDA », indique le Dr Orr. « Après le succès de notre projet pilote, nous avons l'intention d'élargir le nombre de tests pour que d'ici 2015 tous les membres du personnel dans l'ensemble du groupe puissent bénéficier d'un bilan 90/90 chaque année », ajoute-t-elle.
Actions de proximité dans les communautés
Outre le projet 90/90, SBG poursuit son engagement en faveur de son programme « Wellness Champion ». Ce programme fait intervenir des membres du personnel de la banque volontaires en tant que « champions » pour mener les actions de sensibilisation et de mobilisation afin d'accroître le recours au conseil et au dépistage volontaire du VIH ainsi que la distribution de préservatifs sur le lieu de travail et au sein des communautés.
À l'occasion de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre le sida en 2011, ces « champions » sont intervenus en collaboration avec l'ONUSIDA dans des communautés au Ghana, au Nigéria et en Afrique du Sud, où plus de 4 000 personnes ont effectué volontairement un test de dépistage du VIH. « Les « Wellness Champions » sont des pairs-éducateurs qui effectuent un impressionnant travail d'information et de sensibilisation au sein de notre organisation et des communautés que nous servons », raconte le Dr Orr. « Nos champions ont besoin d'accéder à des informations de qualité sur les soins de santé et notre partenariat avec l'ONUSIDA est inestimable pour le travail qu'ils accomplissent. Ils continueront de jouer un rôle crucial dans notre réussite de l'élargissement de notre action auprès du Standard Bank Group ».
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L'Organisation internationale du Travail lance la campagne « Objectif Zéro au Travail »
29 novembre 2012
29 novembre 2012 29 novembre 2012
De gauche à droite : Luiz Loures, Directeur de l'ONUSIDA, Division Affaires politiques et publiques, Margaret Chan, Directrice générale de l'OMS et Guy Ryder, Directeur général de l'OIT tenant une charge lors du lancement de la campagne montrant que la chance d'emploi pour les personnes vivant avec le VIH augmente avec l'accès au traitement du VIH. Genève, Suisse
L'Organisation internationale du Travail (OIT), avec l'ONUSIDA et l'Organisation mondiale de la Santé, a lancé le 27 novembre la campagne « Objectif Zéro au Travail » afin de promouvoir les droits des personnes vivant avec le VIH sur le lieu de travail. L'initiative reconnait le rôle vital que le monde du travail joue dans la riposte au sida.
« Les Nations Unies montrent l'exemple par le biais des ses propres politiques sur le lieu de travail, » déclare le Directeur général de l'OIT, Guy Ryder. « Nous devons aujourd'hui, tous ensembles, gouvernements, employés et travailleurs d'organisations et d'autres parties prenantes, une fois de plus nous engager pour protéger les droits humains des personnes vivant avec le VIH de manière à ce qu'elles puissent jouir du droit de travailler sans aucune discrimination. »
Selon l'OIT, plus de 30 millions de personnes vivant avec le VIH, en âge de travailler, subissent encore un degré élevé de discrimination. Cela empêche ou limite leur accès au travail ainsi qu'aux services anti-VIH. Des données récentes prouvent que le fait de donner accès à la prévention et au traitement du VIH augmente la productivité et ramène les personnes au travail.
Nous devons aujourd'hui, tous ensembles, gouvernements, employés et travailleurs d'organisations et d'autres parties prenantes, une fois de plus nous engager pour protéger les droits humains des personnes vivant avec le VIH de manière à ce qu'elles puissent jouir du droit de travailler sans aucune discrimination
Directeur général de l'OIT, Guy Ryder
« Zéro nouvelle infection et zéro décès dû au sida sont des objectifs réalistes. L'objectif le plus difficile est la discrimination zéro », déclare Luiz Loures, Directeur de l'ONUSIDA, Division Affaires politiques et publiques. « Les efforts de l'OIT d'atteindre zéro discrimination au travail sont fondamentaux pour une riposte efficace au sida. Le lieu de travail est l'endroit le plus efficace pour protéger les droits humains des travailleurs et garantir un environnement sûr et favorable pour les personnes vivant et affectées par le VIH. »
Margaret Chan, Directrice générale de l'OMS, a souligné le rôle prépondérant que les agents de santé jouent puisqu'ils sont en première ligne de la riposte au sida : « Si les pays ont pour mission de permettre un accès universel aux services anti-VIH, l'une de leurs étapes doit être de garantir que tous les agents de santé aient un accès à des services efficaces de prévention, de traitement et de soins en matière de VIH. »
La campagne « Objectif Zéro au Travail » a pour objectif de promouvoir la recommandation n° 200 du BIT, la première norme de travail internationale sur le VIH et le sida dans le monde du travail adoptée en 2010. La norme du BIT fournit une orientation raisonnable sur la lutte contre le VIH par la promotion des droits humains, de la sécurité du travail et du renforcement de la prévention, du traitement, des soins et de l'appui en matière de VIH, du point de vue du lieu de travail.
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Le Kenya lance une campagne pour stopper toute nouvelle infection chez les enfants d'ici 2015 et maintenir leurs mères en vie
28 novembre 2012
28 novembre 2012 28 novembre 2012
Dr Francis Kimani, Directeur des services médicaux, Maya Harper, Coordonnatrice de l'ONUSIDA, Robert Godec, ambassadeur des Etats-Unis au Kenya et Hon Beth Mugo, Ministre de la Santé publique et du Système sanitaire du Kenya.
Une campagne nationale pour stopper toute nouvelle infection chez les enfants d'ici 2015 et maintenir leurs mères en vie a été annoncée le 16 novembre par la Ministre de la Santé publique et du Système sanitaire kenyan, Beth Mugo. La nouvelle initiative fait partie de l'engagement kenyan fait lors de la Réunion de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations Unies sur le sida à New York en 2011 et marque une étape importante dans le programme national de lutte contre le sida au Kenya.
Le VIH est la cause principale de tous les décès dans le pays et contribue à 20% des décès maternels et 7% de tous les décès des enfants de moins de cinq ans. Environ 13 000 enfants ont été nouvellement infectés par le VIH en 2011. Le Kenya est l'un des 22 pays listés comme pays prioritaire dans le Plan mondial—qui contribue à la fondation du mouvement des actions au niveau des pays pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l'horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie.
La nouvelle campagne a pour objectif de mobiliser les citoyens, et surtout les femmes en âge de procréer, pour l'accès aux services de prévention. Le gouvernement du Kenya s'est engagé à améliorer la qualité des services anti-VIH disponibles en fournissant à toutes les femmes enceintes séropositives au VIH un traitement antirétroviral à vie, même après l'accouchement (une stratégie connue en tant qu'Option B+).
Madame Mugo a reconnu les multiples bénéfices liés à la fourniture du traitement antirétroviral à vie aux femmes enceintes séropositives au VIH, ce qui inclut la prévention de la transmission du VIH à leurs enfants et l'amélioration globale de la santé des mères séropositives. Madame Mugo a toutefois noté que la mise en œuvre de cette approche se fera par étapes et exigera un système de santé renforcé. « Ne nous focalisons pas uniquement sur les services anti-VIH, mais adoptons un service intégré et une approche multisectorielle pour maintenir les mères et les enfants en vie », déclare t-elle.
Mettre les femmes au centre
Les femmes vivant avec le VIH ont été le point central de la campagne du programme kenyan mère référente, où les mères séropositives au VIH donnent des conseils et encouragent d'autres femmes enceintes à accéder aux services anti-VIH.
Mercy, une mère séropositive au VIH de trois enfants travaille comme mère référence dans le nouveau programme. Elle-même a bénéficié de l'accès aux services anti-VIH pour empêcher la transmission du VIH à ses enfants et a souligné que la stigmatisation a initialement rendu difficile son accès aux services de prévention, de traitement et de soins. Elle a souligné que la stigmatisation et la discrimination sont des barrières continuelles aux services anti-VIH et qu'ils doivent être abordés pour que la campagne soit un succès.
« J'ai eu la chance d'avoir accès aux services de santé. Mon bébé est séronégatif grâce à l'information, aux services et aux appuis dont j'ai bénéficié de la part du centre de santé, » commente Mercy. « Aujourd'hui je sers ma communauté comme mère référente où je soutiens les femmes enceintes séropositives au VIH et je les encourage à adhérer au traitement et à l'allaitement exclusif. »
Le rôle des hommes est également pris en compte dans la nouvelle campagne. « La santé maternelle et pédiatrique a été compliquée et ralentie par le VIH. Pire encore, la santé maternelle et pédiatrique est affectée par la faible implication des hommes, » déclare le Directeur des services médicaux, Dr Francis Kimani. Il en appel aux hommes pour qu'ils participent pleinement en assurant que leurs enfants et leurs mères soient en bonne santé et encourage les hommes à connaître leur statut sérologique et à accompagner leur partenaire lors de toutes les visites dans les dispensaires prénatals.
Ne nous focalisons pas uniquement sur les services anti-VIH, mais adoptons un service intégré et une approche multisectorielle pour maintenir les mères et les enfants en vie
Beth Mugo, la Ministre de la Santé publique et du Système sanitaire kenyan
Maya Harper, Coordonnatrice de l'ONUSIDA pour le Kenya, a noté que les services pour la prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant sont un point d'entrée clé pour la fourniture des services anti-VIH à toute la famille. « Cette campagne est une excellente occasion pour catalyser un nouveau mouvement pour la planification familiale, les droits à la santé sexuelle et reproductive dans le pays », dit-elle.
L'événement a également vu le lancement du cadre stratégique national pour guider la mise en œuvre de la campagne 2012 – 2015 en plus de la stratégie de communication nationale pour l'élimination des nouvelles infections par le VIH chez les enfants et les directives nationales pour une éducation par les pairs destinée à prévenir la transmission du VIH de la mère à l'enfant.
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Un nouvel élan dans la riposte au sida des pays arabes ouvre la porte au changement
27 novembre 2012
27 novembre 2012 27 novembre 2012
Jan Beagle, Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA, Gestion et gouvernance, et le Dr Ziad Memish, Ministre délégué à la Santé publique du Royaume d'Arabie saoudite.
Les pays arabes innovent dans leurs actions de lutte contre le VIH et le sida. « Le nombre croissant d'infections à VIH et de décès dus au sida donne une indication de l'importance d'élaborer une feuille de route claire pour les pays arabes, avec des objectifs réalistes », a déclaré le Dr Ziad Memish, Ministre délégué à la Santé publique du Royaume d'Arabie saoudite. Il a confirmé l'engagement de l'Arabie saoudite de poursuivre son leadership dans le développement de l'initiative arabe sur le sida, lancée par les Ministres arabes de la Santé en octobre 2011, visant à intensifier la riposte au VIH au niveau régional et national pour atteindre les objectifs fixés par la Déclaration politique de 2011 des Nations Unies sur le VIH et le sida.
À l'occasion d'une réunion organisée par le Royaume d'Arabie saoudite, sous l'égide de la Ligue arabe et avec le soutien de l'ONUSIDA, des représentants gouvernementaux et non gouvernementaux ont reconnu la nécessité d'agir rapidement en constatant que la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord est l'une des deux seules régions où l'épidémie continue de se répandre. Bien que les chiffres généraux restent relativement faibles, les estimations données par le Rapport mondial de l'ONUSIDA, publié en novembre 2012, font état d'une augmentation du nombre de nouvelles infections à VIH et de décès dus au sida au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Depuis 2001, le nombre de personnes nouvellement infectées par le virus a augmenté de plus de 35 %, avec une hausse significative du nombre de décès dus au sida. Le rapport montre également que malgré un doublement du nombre de personnes ayant accès au traitement anti-VIH dans la région entre 2009 et 2011, la couverture du traitement reste très faible, autour de 15 %.
Les participants ont admis que les principes directeurs pour l'élaboration de la stratégie arabe de lutte contre le sida devraient inclure des actions basées sur des données probantes et sur les droits, centrées sur les individus, multisectorielles, intégrées et tenant compte des sexospécificités ainsi que des besoins particuliers des jeunes. Cette stratégie doit prendre en considération la diversité des situations de l'épidémie et des ripostes dans la région et s'appuyer dessus.
Le sida n'est pas seulement un problème de santé, c'est aussi une question sociale et de développement qui exige une réponse coordonnée basée sur des données probantes
Dr Laila Negm, Directrice du Département de la santé et de l'aide humanitaire de la Ligue arabe
« Le sida n'est pas seulement un problème de santé, c'est aussi une question sociale et de développement qui exige une réponse coordonnée basée sur des données probantes », a indiqué le Dr Laila Negm, Directrice du Département de la santé et de l'aide humanitaire de la Ligue arabe. Elle a mis en avant la nécessité d'une mobilisation politique pour aborder la prévention, le traitement et les questions de stigmatisation et de discrimination et a déclaré que la région compterait sur le soutien durable de l'ONUSIDA pour faire avancer cette stratégie.
« La région dispose d'une grande occasion de démontrer qu'elle peut figurer parmi les premières à mettre un terme au sida et d'utiliser la riposte au sida pour obtenir de meilleurs résultats en matière de santé, de droits de l'homme et de développement », a déclaré Mme Jan Beagle, Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA.