UNAIDS, UNICEF and EGPAF underscore importance of keeping single-dose nevirapine available to HIV-positive mothers

16 février 2005

UNAIDS, UNICEF and Elizabeth Glaser Pediatric AIDS Foundation (EGPAF) today expressed strong concern about the South African Medicine Control Council’s decision to discontinue use of single-dose nevirapine for prevention of mother to child transmission.

L’ONUSIDA et le PEPFAR saluent la création du Business Leadership Council pour mettre fin aux nouvelles infections à VIH parmi les enfants d’ici à 2015

27 janvier 2012


Les plus grands chefs d’entreprises s’unissent pour atteindre l’objectif mondial d’une « Génération née sans le VIH »

Davos, Suisse, 27 janvier 2012—À l’occasion du Forum économique mondial de Davos (Suisse), l’ONUSIDA et le PEPFAR saluent deux initiatives lancées par des chefs d’entreprises – le Business Leadership Council for a « Generation Born HIV Free » (Conseil des chefs d’entreprises pour une « Génération née sans le VIH ») et le Social Media Syndicate pour mettre fin aux nouvelles infections à VIH parmi les enfants.

Le Business Leadership Council a été mis en place dans le cadre de la contribution du secteur privé au Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants et maintenir leur mère en vie (le « Plan mondial »). Ce Plan a été lancé en 2011 lors de la réunion de Haut niveau des Nations Unies sur le sida et cible 22 pays, principalement d’Afrique subsaharienne, où l’on dénombre près de 90 % de toutes les nouvelles infections à VIH parmi les nourrissons.

« Nous n’atteindrons pas notre objectif de zéro nouvelle infection à VIH chez les enfants sans la passion et la détermination des chefs d’entreprises du monde entier » a déclaré M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Le secteur privé apporte non seulement des ressources financières, mais également ses compétences en matière de gestion, de marketing et de contact avec les personnes au niveau de la population ».

L’Ambassadeur Eric Goosby, Coordonnateur pour les États-Unis de la lutte mondiale contre le sida, était présent aujourd’hui lors de l’annonce et a déclaré : « Je félicite ces chefs d’entreprises pour leur engagement et leur partenariat. Le lancement du Business Leadership Council (BLC) et du Social Media Syndicate montre clairement que le secteur privé est prêt à multiplier ses efforts ». Il a ensuite ajouté : « Je suis persuadé que si nous travaillons ensemble, nous connaîtrons bientôt le jour où aucun bébé ne naîtra plus porteur du VIH, où un beaucoup plus grand nombre de mères seront soignées et pourront vivre en bonne santé pour élever leur famille, et où les communautés auront davantage d’espoir dans un avenir meilleur ».

En 2010, on estimait à 390 000 le nombre d’enfants nouvellement infectés par le VIH. La plupart des nouvelles infections ont été recensées dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, alors que leur nombre était proche de zéro dans les pays à revenu élevé. Il est facile d’éviter les infections à VIH parmi les enfants si l’on fournit aux mères séropositives un traitement antirétroviral optimal pendant la grossesse, l’accouchement et l’allaitement au sein. Protéger la vie d’un enfant du VIH ne coûte que US$ 300 et permet d’économiser les frais de santé liés à la prise en charge d’un enfant vivant avec le virus – lesquels sont à eux seuls au moins trois fois plus élevés.

Le Social Media Syndicate assurera la coordination des éditeurs individuels les plus influents sur le Web social afin de partager les messages et les actions nécessaires pour accueillir une « Génération née sans le VIH » et atteindre tous les Objectifs du Millénaire pour le développement liés à la santé.

Ramener à zéro les nouvelles infections à VIH parmi les enfants et maintenir leur mère en vie requiert une volonté politique, un soutien communautaire et des services de santé qui soient adaptés pour répondre aux besoins des femmes et des enfants.

Des progrès significatifs ont été enregistrés au niveau de la réduction du nombre d’enfants nés séropositifs au VIH. Entre 2002 et 2010, le nombre d’enfants infectés par le virus a été réduit de 30 %. Depuis le lancement du Plan mondial, les pays prioritaires ont pour la plupart accéléré leurs efforts pour fournir des services de prise en charge du VIH aux femmes enceintes. Au Botswana, le pourcentage de nourrissons nés avec le virus est tombé à 4 % en 2010. Le Lesotho, la Namibie, l’Afrique du Sud et le Swaziland parviennent tous à atteindre plus de 80 % des femmes enceintes séropositives au VIH pour leur fournir des services de prévention du virus.


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L'ONUSIDA demande aux pays d'accélérer les progrès en vue de la réalisation de l'objectif mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants

28 septembre 2011


Les pays dont les taux de nouvelles infections à VIH chez les enfants sont les plus élevés se réuniront en Afrique du Sud pour évaluer les opportunités de renforcement des programmes.

Johannesbourg, le 28 septembre 2011—Le Directeur exécutif du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) a annoncé aujourd'hui qu'avec une volonté politique et des ressources dédiées — les pays peuvent atteindre la cible fixée pour 2015 visant à éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants et à maintenir les mères vivant avec le VIH en bonne santé pendant la grossesse, l'accouchement et après la naissance de leur enfant.

L'ONUSIDA estime qu'environ 90 % des nouvelles infections à VIH chez les enfants sont concentrées dans 22 pays, dans l'ensemble de l'Afrique subsaharienne et en Inde. En juin 2011, un Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l'horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie a été lancé lors de la réunion de haut niveau des Nations Unies sur le sida. Le Plan a été élaboré par une Cellule mondiale de réflexion co-présidée par l'ONUSIDA et le Plan d’urgence du Président des états-Unis pour la lutte contre le sida (PEPFAR).

S'exprimant depuis le dispensaire du district de Zola à Soweto, en Afrique du Sud, l'un des 22 pays les plus affectés comptant pour 14 % de la charge mondiale, Michel Sidibé a déclaré : « Mère après mère, dispensaire après dispensaire, et pays après pays, nous pouvons atteindre les femmes enceintes pour leur offrir des prestations liées au VIH, pour que leurs enfants naissent sans infection à VIH et pour améliorer leur propre santé. »

Au cours de sa visite en Afrique du Sud, M. Sidibé a rencontré des parents et des agents de santé pour discuter de ce qu'il était possible de faire pour accélérer les progrès. Le dispensaire du district de Zola reçoit environ 15 femmes enceintes par jour, et la majorité d'entre elles ne connaît pas son statut sérologique. L'Afrique du Sud a adopté un programme ambitieux de conseil et de dépistage du VIH qui a atteint plus de 13 millions de personnes entre avril 2010 et septembre 2011.

Les représentants des 22 pays à lourde charge de morbidité se réuniront en Afrique du Sud la semaine prochaine pour évaluer les plans de pays. La réunion de deux jours portera sur l'analyse des carences de chaque pays et la création d'un dynamisme. Depuis le lancement, l'intérêt mondial pour le soutien à la réalisation de l'objectif d'élimination est fort – et des organisations de collecte de fonds innovantes telles que (RED) ont apporté leur concours en vue de promouvoir et de mobiliser les ressources nécessaires. La Banque africaine de développement et la Banque islamique de développement envisagent également de financer des plans nationaux pour appuyer le Plan mondial.

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L'ONUSIDA et la Banque islamique de développement signent un accord de partenariat

12 décembre 2010


DJEDDA, Royaume d’Arabie saoudite, le 12 décembre 2010 — La Banque islamique de développement (IDB) et le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) ont signé un protocole d’accord qui fixe leur collaboration dans un certain nombre de programmes de lutte contre le sida en Afrique subsaharienne, en Asie centrale, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.  Cet accord a été signé par le Président du groupe IDB, le Dr Ahmed Mohamed Ali, et le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, M. Michel Sidibé, au siège de l’IDB, à Djedda, en Arabie saoudite.

Par ce partenariat, l’IDB et l’ONUSIDA collaboreront en faveur de l’optimisation des ressources disponibles et du partage des informations sur la prévention du VIH et les mesures de contrôle. Les deux institutions accorderont également une attention particulière aux initiatives visant la prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant. Selon les estimations de l’ONUSIDA, 1,4 million de mères enceintes séropositives vivent dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Pour la seule année 2009, selon les estimations, 370 000 nouvelles infections au VIH ont touché les enfants dans le monde.

Lors de la cérémonie de signature, le Dr Ahmed Mohamed Ali a souligné l’importance que le groupe IDB a attachée à la promotion des services de santé, et mis en relief le soutien qu’il a accordé au développement des initiatives du secteur de santé et des infrastructures d’hygiène depuis sa création il y a plus de trente ans. « La promotion du développement de la santé et, à terme, de la personne, dans les pays membres de l’IDB et dans les communautés musulmanes des pays non membres, constitue une dynamique majeure de la vision du groupe IDB pour 2020 », a répété le Dr Ali.

« À l’heure de la stagnation des ressources destinées aux programmes liés au VIH, les investissements de la Banque islamique de développement axés sur le soutien à la lutte mondiale contre le sida sont les bienvenus », a déclaré M. Michel Sidibé lors de la signature. « Ensemble, nous allons nous efforcer de freiner la propagation des infections au VIH et des décès liés au sida. »

Une génération libérée du SIDA est possible si l’on se concentre sur les communautés affectées par le VIH qui sont les plus désavantagées, affirme un rapport de l’ONU pour la Journée mondiale de la lutte contre le SIDA

30 novembre 2010


New York, le 30 novembre 2010 – Libérer l’humanité du SIDA en l’espace d’une génération, c’est possible si la communauté internationale redouble d’efforts pour fournir un accès universel à la prévention du VIH, aux traitements et à la protection sociale, déclare le rapport « Enfants et SIDA  : Cinquième bilan de la situation 2010 », rendu public aujourd’hui à New York. Pour atteindre ce but, cependant, il faudra toucher les membres les plus marginalisés de la société.

Si les enfants ont en général énormément bénéficié des progrès substantiels qui ont été accomplis dans les interventions contre le SIDA, des millions de femmes et d’enfants sont passés entre les mailles du filet à cause d’inégalités dues à leur sexe, à leur statut économique, à l’endroit où ils vivent, à leur niveau d’éducation ou à leur statut social. Il faudra surmonter ces obstacles pour arriver à un accès universel aux connaissances, aux soins, à la protection et à la prévention de la transmission mère-enfant (PTME) pour toutes les femmes et tous les enfants.

« Pour arriver à une génération libérée du SIDA, nous devons en faire davantage et atteindre les communautés les plus éprouvées. Chaque jour, près de 1000 bébés d’Afrique subsaharienne sont infectés par le VIH suite à la transmission du virus de la mère à l’enfant, a dit M. Anthony Lake, Directeur général de l’UNICEF. Notre cinquième bilan de la situation sur les enfants et le SIDA met certaines innovations en lumière, comme le « Kit mère-enfant », qui permet de fournir des traitements antirétroviraux vitaux à un nombre sans précédent de mères et de bébés. »

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a actualisé ses directives un peu plus tôt cette année pour assurer la qualité des services de PTME pour les femmes séropositives et leurs nourrissons. Dans les pays à bas et moyen revenu, 53 pour cent des femmes enceintes vivant avec le VIH ont reçu des antirétroviraux pour prévenir la transmission en 2009, contre 45 pour cent en 2008. C’est en Afrique australe et de l’Est qu’a eu lieu l’une des augmentations les plus spectaculaires : elle a progressé de dix points, passant de 58 pour cent en 2008 à 68 pour cent en 2009.

« Nous savons, grâce à de solides preuves, que l’élimination de la transmission du virus de la mère à l’enfant est possible, a déclaré le Dr Margaret Chan, Directrice générale de l’OMS.  Pour atteindre cet objectif, il est nécessaire en premier lieu d’améliorer bien davantage la prévention chez les femmes et les mères. »

Au niveau mondial, le SIDA reste l’une des premières causes de décès chez les femmes en âge de procréer et c’est l’une des principales causes de mortalité maternelle dans les pays où l’épidémie est généralisée. En Afrique subsaharienne, neuf pour cent de la mortalité maternelle est imputable au VIH et au SIDA.

« Environ 370 000 enfants naissent chaque année avec le VIH. Or, chacune de ces infections est évitable, a dit M. Michel Sidibé, Directeur exécutif d’ONUSIDA. Nous devons empêcher les mères de mourir et les bébés de se faire infecter par le VIH. C’est pourquoi j’appelle à l’élimination virtuelle de la transmission mère-enfant d’ici 2015. »

L’OMS a aussi publié de nouvelles directives sur les antirétroviraux pour le traitement des bébés et des enfants, ce qui devrait permettre à un bien plus grand nombre d’entre eux de bénéficier immédiatement d’un traitement de ce type.

Dans les pays à bas et moyen revenu, le nombre d’enfants de moins de 15 ans qui ont bénéficié d’un traitement est passé de 275 300 en 2008 à 356 400 en 2009. Cela signifie que 28 pour cent des 1,27 million d’enfants qui, selon les estimations, ont besoin d’antirétroviraux, en reçoivent.

Les nourrissons sont particulièrement vulnérables aux effets du VIH, ce qui donne un caractère particulièrement urgent à la campagne mondiale visant à établir un diagnostic précoce chez les bébés. Même s’il existe désormais un bien plus grand nombre de services permettant un diagnostic précoce dans beaucoup de pays, la couverture mondiale reste faible : seulement 6 pour cent en 2009. Faute de traitement, environ la moitié des bébés infectés par le VIH meurent avant leur deuxième anniversaire.

Dans la plupart des régions du monde, le nombre de nouvelles infections au VIH décline ou se stabilise. En 2001, environ 5,7 millions de jeunes de 15 à 24 ans vivaient avec le VIH. Fin 2009, ce chiffre était tombé à 5 millions. Dans neuf pays, cependant (tous situés en Afrique australe), un jeune sur vingt au moins vit avec le VIH.

Ce sont les jeunes femmes qui sont encore le plus durement touchées par l’infection, et dans de nombreux pays, le risque est plus grand pour celles qui ont moins de 25 ans. Au plan mondial, plus de 60 pour cent de tous les jeunes vivant avec le VIH sont de sexe féminin. En Afrique subsaharienne, la proportion approche les 70 pour cent.

« Nous devons nous préoccuper des inégalités entre les sexes, y compris celles qui font courir aux femmes et aux filles des risques disproportionnés de contracter le VIH et autres problèmes de santé sexuelle et procréative, a dit Mme Irina Bokova, Directrice générale de l’UNESCO. Tout en nous réjouissant d’une diminution de plus de 25 pour cent de l’incidence du VIH chez les jeunes dans 15 pays clés d’Afrique subsaharienne entre 2001 et 2009, nous devons faire tout notre possible pour que ces tendances positives se poursuivent et s’améliorent afin d’atteindre l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui nécessaires. »

Les adolescents continuent d’être infectés par le VIH parce qu’ils n’ont ni les connaissances ni l’accès aux services qui leur permettraient de se protéger. Pour libérer l’humanité du SIDA en l’espace d’une génération, il faudra éliminer les inégalités qui alimentent l’épidémie et protéger les personnes qui continuent de passer entre les mailles du filet. Des initiatives de protection sociale – notamment des transferts d’espèces ou des initiatives pour promouvoir l’accès aux services – ont un rôle important à jouer pour briser l’engrenage de la vulnérabilité. Le rapport insiste aussi sur l’importance de programmes pédagogiques adaptés aux jeunes les plus vulnérables – ceux qui ne sont pas scolarisés – pour leur donner des informations sur la prévention du VIH.

« Nous devons accroître les investissements dans l’éducation et la santé des jeunes, y compris la santé sexuelle et procréative, pour empêcher les infections au VIH et faire progresser la protection sociale, a dit Mme Thoraya Ahmed Obaid, Directrice exécutive de l’UNFPA, le Fonds des Nations Unies pour la population. Toucher les jeunes marginalisés, notamment les adolescentes vulnérables et les jeunes non scolarisés, doit rester une priorité. »

La réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement repose sur la prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant en Afrique

27 juillet 2010


UNAIDS Executive Director, Mr Michel Sidibe (left) meeting the President of Burkina Faso, H. E. Blaise Compaore 
UNAIDS Executive Director, Mr Michel Sidibe (left) meeting the President of Burkina Faso, H. E. Blaise Compaore at the African Union Summit in Uganda, 27 July 2010.

Kampala, le 27 juillet 2010 — Le sommet de haut niveau de l’Union Africaine, qui s’est tenu du 25 au 27 juillet à Kampala, en Ouganda, était axé sur l’investissement dans la santé de la femme et de l’enfant. La réunion, qui a attiré plus de 35 chefs d’État et hauts responsables politiques, a mis en évidence les progrès et les difficultés qui marquent l’avancement des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) 4 et 5, lesquels appellent à la réduction de la mortalité infantile et à l’amélioration de la santé maternelle.

L’Afrique, qui ne représente que 11 % de la population mondiale, enregistre plus de la moitié des décès maternels et infantiles survenus dans le monde. Malgré les avancées réalisées dans la santé mondiale, le continent africain présente les plus forts taux de mortalité maternelle et infantile au monde. Les progrès réalisés en faveur des OMD 4 et 5 ont été, au mieux, timides, car de nombreux pays ne bénéficient pas de ressources financières suffisantes pour leur secteur de la santé et la gestion de leurs programmes.

« Je crois sincèrement qu’un nouveau dynamisme est possible pour empêcher le décès des mères et sauver leurs bébés d’une infection au VIH », a déclaré le Président sénégalais, M. Wade, lors de son discours inaugural sur le point de l’ordre du jour du sommet consacré à la transmission du VIH de la mère à l’enfant. « Les progrès réalisés dans la santé maternelle et infantile en Afrique – qui sont de véritables progrès pour la santé générale de nos populations – dépendent fortement des avancées accomplies dans la riposte au sida. »

Selon une étude récente publiée par The Lancet, les progrès réalisés dans la réduction de la mortalité maternelle sont freinés par l’épidémie continue de VIH. Selon cette étude, les estimations fixent à 343 000 le nombre de décès maternels en 2008. Les chercheurs ont signalé que 60 000 vies supplémentaires pourraient être sauvées chaque année si les femmes recevaient un diagnostic et un traitement contre le VIH appropriés.

UNAIDS Executive Director, Mr Michel Sidibe (left) meeting the President of Namibia H.E. Hifikepunye Pohamba 
UNAIDS Executive Director, Mr Michel Sidibe (left) meeting the President of Namibia H.E. Hifikepunye Pohamba at the African Union Summit in Uganda, 27 July 2010.

Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, a rappelé aux participants du sommet le lien crucial qui relie la riposte au sida et la santé maternelle et infantile. Le sida est la principale cause de mortalité parmi les femmes en âge d’être mères dans le monde. Dans de nombreux pays du continent africain, ce virus est la première cause de mortalité parmi les nourrissons et les jeunes enfants. Chaque année, près de 400 000 enfants naissent avec le VIH en Afrique.

Lors de son séjour à Kampala, M. Sidibé a réitéré son appel en faveur de l’élimination définitive de la transmission du VIH de la mère à l’enfant – un objectif qui, a-t-il rappelé, peut être atteint. Il a cependant fait remarquer que l’émergence d’une génération sans VIH dépendra fortement – à l’instar des OMD 4 et 5 – du renforcement des systèmes de santé.

« La transmission du VIH de la mère à l’enfant a pratiquement disparu dans tous les pays du Nord. Il est inacceptable que les bébés soient aussi nombreux à naître avec le VIH en Afrique », a déclaré M. Sidibé. Des pays comme le Botswana ont déjà atteint l’accès universel en matière de prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant. De nombreux pays sont sur le point d’y parvenir eux aussi.

Lors de ce sommet, M. Sidibé était aux côtés du Professeur Michel Kazatchkine, Directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, lequel a instamment demandé aux dirigeants africains d’accroître leurs ressources destinées à la riposte au sida. « Le Fonds mondial a investi à ce jour plus de 11 milliards de dollars USD en Afrique pour aider les pays à réduire la mortalité maternelle et infantile par des actions ciblées contre le sida, la tuberculose et le paludisme, lesquels font encore des ravages parmi les femmes et les enfants en Afrique. Cette aide doit être accrue afin de mieux répondre aux attentes des pays », a indiqué le Professeur Kazatchkine.

Il est possible de sauver la vie des mères et de leurs bébés en combinant le dépistage et le conseil sur le VIH, l’accès aux prophylaxies et aux traitements antirétroviraux efficaces, la pratique de méthodes d’accouchement sans danger, la régulation des naissances et l’utilisation sans risque de substituts du lait maternel. La XVIIIème Conférence internationale sur le sida a récemment annoncé qu’un gel vaginal contenant le médicament antirétroviral ténofovir avait été testé et avéré. Il pourrait ouvrir de nouvelles possibilités à la prévention du VIH chez les femmes.

UNAIDS welcomes new data showing fewer women dying each year from pregnancy and childbirth

14 avril 2010


UNAIDS pledges continued support for the virtual elimination of mother to-child transmission.

New York/Geneva, 14 April 2010 – UNAIDS welcomes a new report published in the medical journal The Lancet that found, for the first time in decades, a significant drop in the number of women dying each year from pregnancy and childbirth. Researchers estimate that maternal deaths fell from 526 300 in 1980 to 343 900 in 2008. The news comes while global health leaders gather in New York at the Launch Meeting of the Secretary-General’s Joint Effort on Women’s and Children’s Health.

UNAIDS supports the call by UN Secretary General Ban Ki-moon for a maternal and child health movement. Leaders from UN health agencies, as well as the Bill & Melinda Gates Foundation, the GAVI Alliance and The Global Fund, committed this week to finding new ways to leverage better global health outcomes for mothers and children.

“This report should give hope to maternal health advocates and the millions of women who give birth each year,” said Michel Sidibé, Executive Director of UNAIDS.

The study, carried out by the University of Washington, USA, and the University of Queensland, Australia, was funded by the Bill & Melinda Gates Foundation. It shows that progress in reducing maternal mortality has been slowed by the ongoing HIV epidemic. Nearly one out of every five maternal deaths— a total of 61,400 in 2008—can be linked to HIV, and many countries with large populations affected by HIV have had the most difficulty reducing their maternal mortality ratio. In South Africa, more than 50% of all maternal deaths are linked to HIV.

“This study serves as a powerful reminder that progress in maternal health efforts is hugely dependent on progress in the AIDS response in countries with the most severe HIV epidemics,” said Mr Sidibé.

HIV is the leading cause of death worldwide among women of reproductive age. An estimated 60% of new infections in sub-Saharan Africa are in women and HIV prevalence among young women aged 15–24 years is, on average, about three times higher than among men of the same age.

Evidence shows that timely administration of antiretroviral drugs to HIV-positive pregnant women significantly reduces the risk of HIV transmission to their babies; it is a proven, inexpensive, and effective intervention. However, at the end of 2008, only 45% of HIVpositive pregnant women received the necessary treatment in low- and middle-income countries. Progress in this area can only be achieved by improving the quality of data and by integrating programmes which prevent the transmission of HIV from mothers to their children into the broader reproductive health agenda.

UNAIDS is calling for the virtual elimination of HIV transmission from mother-to-child as a bold but concrete goal that can be achieved by the year 2015. Preventing mother-to-child HIV transmission is a key priority area for UNAIDS, as is strengthening HIV services for women and girls.

UNAIDS recently launched a five-year action plan at a high-level panel during the 54th meeting on the Commission on the Status of Women in New York. The plan calls on the UN system to support governments, civil society and development partners in reinforcing country actions to put women and girls at the centre of the AIDS response, ensuring that their rights are protected.

L’ONUSIDA et le projet « Villages du Millénaire » s’emploient à éliminer la transmission du VIH de la mère à l’enfant en Afrique

11 janvier 2010


L’élargissement du programme au niveau national permettrait d’empêcher 16 000 infections par le VIH chez les enfants

Nairobi, 11 janvier 2010 – M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, et M. Jeffrey Sachs, Directeur de l’Institut de la Terre et Conseiller spécial de M. Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations Unies, ont visité l’un des villages du Millénaire à Sauri, dans l’ouest du Kenya. Ils souhaitaient en effet se rendre compte par eux-mêmes des progrès réalisés dans plusieurs domaines, à savoir la lutte contre la pauvreté, l’augmentation de la productivité agricole, l’amélioration de l’accès aux soins de santé et à l’éducation, et la création d’un environnement favorable permettant aux communautés de générer et maintenir une croissance économique. Cette visite, qui s’inscrivait dans le cadre d’un voyage officiel de cinq jours au Kenya, a surtout porté sur l’action menée pour éliminer presque totalement la transmission du VIH de la mère à l’enfant (TME).

L’ONUSIDA et le projet « Villages du Millénaires » ont uni leurs efforts en septembre 2009 pour renforcer les services de prévention de la transmission mère-enfant (PTME) au niveau des villages, afin de créer des « zones sans TME ». Dans les villages du Millénaire, les services de PTME sont intégrés à l’ensemble des services liés à la santé maternelle et infantile, et un ensemble de soins est offert aux mères depuis la période prénatale jusqu’à l’accouchement et durant la période postnatale. En trois ans, le taux de test VIH chez les femmes enceintes dans les villages du Millénaire est passé de 10% (taux initial) à plus de 60%. Le partenariat entre l’ONUSIDA et le projet « Villages du Millénaire » permettra d’améliorer encore ces résultats, en réduisant l’incidence du VIH chez les femmes, en répondant aux besoins en matière de contraceptifs modernes et en empêchant la transmission du VIH des mères à leur bébé.

« Grâce à l’ONUSIDA, la lutte contre le VIH/sida – en particulier la PTME – bénéficie, au niveau mondial, d’un savoir-faire, d’un leadership et de stratégies élaborées uniques », a affirmé M. Sachs. « Le projet “Villages du Millénaire”, quant à lui, lie la force du développement rural intégré, notamment les systèmes de soins de santé primaires, à la lutte contre la pauvreté, la faim et la maladie. En s’associant, l’ONUSIDA et le projet “Villages du Millénaire” concevront et mettront en place un dispositif efficace visant à éliminer presque totalement la TME et pouvant être utilisé dans d’autres régions d’Afrique et dans le monde. Je suis infiniment reconnaissant à M. Sidibé et à ses collaborateurs de ce partenariat unique, et je sais combien mes collègues, à tous les niveaux du projet, se réjouissent à l’idée de collaborer avec l’ONUSIDA et de bénéficier de ses enseignements. »

En 2008, 390 000 nourrissons en Afrique subsaharienne ont été infectés par le VIH par le biais de leur mère. « Le sida est désormais la principale cause de décès chez les nourrissons et les jeunes enfants dans presque toute l’Afrique subsaharienne », a déclaré Michel Sidibé. « Nous avons constaté qu’il était possible d’éliminer la quasi-totalité des infections par le VIH chez les nourrissons dans les pays à revenu élevé grâce au dépistage du VIH chez les femmes enceintes, à la contraception et à l’utilisation de médicaments antirétroviraux pendant et après l’accouchement. Nous devons donc impérativement mettre les connaissances en pratique et exploiter les outils pour créer une génération sans sida en Afrique et dans le reste du monde. Pour parvenir à une prévention universelle de la transmission du VIH de la mère à l’enfant, il faudra traduire les données scientifiques par des pratiques systématiques. Avec un effort concerté, nous pouvons tout à fait freiner la transmission mère-enfant et devenir un jour les témoins de la naissance d’une génération sans sida en Afrique et dans le monde. »

Le projet « Villages du Millénaire » est un partenariat entre le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), l’Institut de la Terre de l’Université de Columbia, la Promesse du Millénaire et des administrations locales, qui propose une nouvelle approche en matière de lutte contre la pauvreté. Il touche actuellement quelque 500 000 personnes et ne cesse de se développer. Le projet démontre à la communauté de développement du monde entier qu’un ensemble d’interventions liées au développement – financées par un investissement modique de 110 USD par habitant/an sur une période de cinq à dix ans – contribuera à atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement (OMD). Accroître la survie de l’enfant et réduire la transmission du VIH de la mère à l’enfant demeurent des points centraux de cette action.

Grâce au projet « Villages du Millénaire », Sauri, dont 60% à 70% des habitants vivent avec moins de 1 USD par jour, compte désormais six centres de santé. Dans tous les segments du village, la santé s’est considérablement améliorée depuis la mise en place du projet en 2005, avec une réduction des cas de paludisme, des progrès importants en matière de santé maternelle et infantile et un élargissement de l’accès au dépistage et au traitement du VIH.

Le partenariat entre l’ONUSIDA et le projet « Villages du Millénaire » est surtout axé sur la réalisation de l’OMD 4 (Réduire la mortalité infantile), de l’OMD 5 (Améliorer la santé maternelle) et de l’OMD 6 (Combattre le VIH/sida, le paludisme et d’autres maladies) à l’horizon 2015. Pour y parvenir, il vise à réduire l’incidence du VIH chez les femmes, à répondre aux besoins des couples en matière de contraceptifs modernes et à empêcher la transmission du VIH des mères à leur bébé.

L’ONUSIDA/le Projet Villages du Millénaire joignent leurs forces pour faire en sorte que les bébés soient exempts du VIH en Afrique

21 septembre 2009


GENEVE/New York, 21 septembre 2009 – Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) et le Projet Villages du Millénaire entrent en partenariat pour tenter d’éliminer la transmission du VIH des mères à leurs enfants en Afrique. La signature de l’accord a lieu lors d’une cérémonie qui se déroule aujourd’hui à New York en présence de personnalités du monde des affaires et d’importants dirigeants africains notamment deux chefs d’Etat.
Le but du partenariat consiste à aider les gouvernements locaux à créer des « zones exemptes de transmission mère-enfant » dans 14 ‘Villages du Millénaire’ à travers 10 pays africains. La nouvelle initiative utilisera l’infrastructure, les capacités humaines et les ressources techniques qui existent dans les villages pour aider à élargir rapidement les services de santé centrés sur la famille et la communauté afin de stopper les nouvelles infections à VIH parmi les enfants.

La cérémonie se tient sous les auspices du Président ougandais Yoweri Museveni et du Président sénégalais Abdoulaye Wade. Le Président Wade a déclaré « Je salue ce partenariat pour aider à protéger les mères et leurs enfants contre le VIH. L’initiative mobilisera des ressources et suscitera la volonté politique de sauver de jeunes vies, ce qui conduira à une génération libérée du VIH. »

Apportent également leur soutien à l’initiative et participent à la cérémonie de signature : le Dr Lydia Mungherera, une activiste ougandaise œuvrant dans le domaine de la prévention du VIH, qui représente l’organisation HIV+ et TASO ; la Directrice exécutive de l’UNICEF, Mme Anne M. Veneman ; S.E. la Première Dame d’Ethiopie, Mme Azeb Mesfin ; le Ministre nigérian de la Santé, le Professeur Babatunde Osotimehin ; et le Ministre sud-africain de la Santé, le Dr Aaron Motsoaledi.

La majorité des enfants nés chaque année avec le VIH se trouvent en Afrique subsaharienne, où les services de prévention de la transmission mère-enfant de la région restent inégaux. Moins de la moitié des femmes enceintes vivant avec le VIH bénéficient d’une prophylaxie antirétrovirale – essentielle pour empêcher les nouveau-nés de contracter le virus.

« Dans toute l’Europe occidentale, il y a eu moins de 100 transmissions mère-enfant en 2007, alors qu’en Afrique subsaharienne, il y en a eu 370 000, » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Nous avons désormais une opportunité majeure d’éliminer la transmission du VIH de la mère à l’enfant en Afrique et de sauver des milliers de vies chaque année. »

Le Professeur Jeffrey Sachs, Directeur de l’Institut de la Terre à l’Université Columbia, a déclaré : « Nous travaillerons avec les partenaires nationaux et multilatéraux pour élaborer et promouvoir des modèles sûrs, appropriés, et efficaces qui puissent être mis en œuvre à travers l’Afrique subsaharienne. La création de ces zones exemptes de transmission mère-enfant du VIH éclairera les politiques nationales et permettra le transfert de ces pratiques pour qu’elles soient appliquées partout où les nouveau-nés sont exposés au risque de VIH. »

Dans les pays à revenu élevé, la transmission du VIH aux enfants a chuté ces dernières années, passant de 25% à entre 1% et 5%, alors que le test VIH et le conseil pour les femmes enceintes, l’utilisation de médicaments antirétroviraux pendant et après l’accouchement, et l’alimentation sûre des nourrissons sont devenus pratiques courantes.
Des indications en provenance d’Afrique suggèrent que des schémas cliniques pratiques, adaptés sur le plan local et rentables peuvent réduire la transmission du VIH des mères à leurs enfants, qui se situe actuellement à un taux oscillant autour de 25%-30%, à des niveaux aussi faibles que 1%-2%.

Les Villages du Millénaire sont un projet commun de l’Institut de la Terre, de l’organisation Promesse du Millénaire, du Programme des Nations Unies pour le Développement, et d’un ensemble de gouvernements locaux. Ils mettent en œuvre un système modèle de soins de santé primaires et englobent l’éducation, la nutrition et le développement économique. Les systèmes de soins de santé primaires comprennent : des services gratuits sur le lieu de prise en charge ; des agents de santé communautaire formés ; un réseau de dispensaires de soins de santé primaires convenablement pourvus en personnel ; l’accès à un réseau de communication mobile et des services de transport d’urgence pour faciliter les orientations ; ainsi qu’un hôpital local spécialisé pour le soutien à la prise en charge au second niveau. Le système comporte une plateforme pour le suivi et l’évaluation qui peut facilement déterminer la capacité, l’intérêt et l’impact des services de test et de conseil et de prévention du VIH centrés sur la famille.

L’initiative réunira un développement multisectoriel et fondé sur la science et une stratégie de soins de santé primaires, s’appuyant sur l’expertise de l’ONUSIDA en matière de prévention, centrée sur la communauté et sur la famille, de la transmission mère-enfant et de participation accrue des personnes vivant avec le VIH, pour aider les gouvernements locaux à créer des « zones exemptes de transmission » sur les sites des Villages du Millénaire. Cette initiative entre dans le cadre du plan d’entreprise du Secrétariat de l’ONUSIDA et de ses Coparrainants visant à garder les enfants exempts de VIH, et contribuera à accélérer les progrès sur la voie de la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) d’ici à 2015.

Les 10 pays qui hébergent les 14 Villages du Millénaire sont l’Ethiopie, le Ghana, le Kenya, le Malawi, le Mali, le Nigéria, l’Ouganda, la République-Unie de Tanzanie, le Rwanda et le Sénégal. Les villages, situés dans des zones rurales déshéritées, abritent environ 500 000 personnes.

La cérémonie de signature du partenariat se déroule au cours de la Deuxième réunion annuelle des partenaires de la Promesse du Millénaire, qui rassemble des dirigeants du monde des affaires venus du monde entier et des responsables de fondations consacrées à la mobilisation d’un soutien en faveur des Villages du Millénaire et de la réalisation des OMD.

L’ONUSIDA demande que la transmission mère-enfant du VIH soit virtuellement éliminée d’ici à 2015

21 mai 2009


Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA rencontre les Ministres de la Santé et le Secrétaire général des Nations Unies pendant l’Assemblée mondiale de la Santé pour tenter d’accélérer les progrès sur la voie de l’accès universel

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GENEVE, 21 mai 2009 – Au cours de la semaine de l’Assemblée mondiale de la Santé, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA a rencontré des Ministres de la Santé afin de souligner l’engagement de l’ONUSIDA pour permettre aux pays d’atteindre leurs objectifs liés à l’accès universel.

L’ONUSIDA a exposé les principaux domaines prioritaires dans lesquels l’action conjointe des Nations Unies fera une différence significative pour la riposte au sida et apportera une contribution positive à l’agenda du développement au sens large. L’atteinte de résultats dans les domaines qui ont été définis aura un impact direct pour ce qui est de stopper et de commencer à inverser le cours de l’épidémie de sida.

Nombre de domaines prioritaires demandent des actions urgentes et efficaces qui sauvent des vies, notamment la prévention de la transmission du VIH des mères à leurs enfants et la fourniture d’une prise en charge et d’un traitement continus pour les femmes, leurs partenaires et leurs enfants.

Il est attesté que l’administration opportune de médicaments antirétroviraux aux femmes enceintes positives au VIH réduit considérablement le risque de transmission du VIH à leurs bébés. Il s’agit d’une intervention qui a fait ses preuves, peu coûteuse, et efficace. Et cependant, les dernières estimations montrent qu’en 2007, seules 33% des femmes enceintes positives au VIH bénéficiaient du traitement nécessaire et seules 21% des femmes dans les pays à revenu faible ou intermédiaire avaient été testées pour le VIH dans le cadre de leur prise en charge anténatale. Des progrès dans ce domaine ne peuvent être réalisés que par l’intégration de programmes destinés à prévenir la transmission du VIH des mères à leurs enfants dans le contexte plus large de la santé reproductive.

« Nous pouvons empêcher les mères de mourir et les bébés d’être infectés par le VIH. C’est la raison pour laquelle j’en appelle à une élimination virtuelle de la transmission mère-enfant du VIH d’ici à 2015, » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « C’est l’un des principaux domaines prioritaires sur lesquels l’ONUSIDA, l’UNICEF, l’OMS et l’UNFPA se doivent d’agir. »

Un autre domaine de focalisation sera d’empêcher les gens vivant avec le VIH de mourir de la tuberculose. La tuberculose est une maladie évitable et curable, et pourtant c’est l’une des principales causes de décès parmi les personnes vivant avec le VIH. On pense qu’environ 80% des personnes vivant avec le VIH sont co-infectées par la tuberculose en Afrique subsaharienne, et pourtant sur le plan mondial seules 2% des personnes vivant avec le VIH ont fait l’objet d’un dépistage de la tuberculose en 2007. Diagnostiquer et traiter la tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH représentera une avancée essentielle.

Les autres domaines prioritaires sont notamment les suivants : faire en sorte que les personnes vivant avec le VIH bénéficient d’un traitement salvateur ; protéger les consommateurs de drogues contre l’infection à VIH ; supprimer les lois, politiques, pratiques, la stigmatisation et la discrimination qui entravent les ripostes efficaces au VIH ; mettre un terme à la violence à l’encontre des femmes et des filles ; donner aux jeunes les moyens de se protéger contre le VIH ; et améliorer la protection sociale des personnes affectées par le VIH.

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