La Première dame éthiopienne s'engage pour l'élimination des nouvelles infections par le VIH chez les enfants

07 décembre 2011

Wzro Azeb Mesfin, Première dame d'Éthiopie, en compagnie de Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA.
Photo : ONUSIDA/ P.Wiggers

Lors d'une réunion au palais présidentiel à Addis-Abeba le 5 décembre, M. Sidibé a félicité la Première dame éthiopienne pour la réussite de son mandat à la tête de l'Organisation des Premières dames d'Afrique contre le VIH/sida (OPDAS) et l'a encouragée à continuer de militer pour la santé et le bien-être des femmes et des filles sur tout le continent africain.

« Nous comptons sur vous pour rester totalement engagée dans la riposte au VIH », a déclaré Michel Sidibé, le directeur exécutif de l'ONUSIDA. « Nous espérons que vous allez continuer à défendre l'élimination des nouvelles infections par le VIH chez les enfants, et que vous allez poursuivre vos discussions avec les leaders communautaires et traditionnels concernant les questions culturelles sensibles ».

En tant que présidente de l'OPDAS de juin 2008 à juin 2011, Wzro Azeb Mesfin, Première dame éthiopienne, a défendu avec conviction l'élimination des nouvelles infections par le VIH chez les enfants et osé dénoncer les pratiques culturelles néfastes, entre autres sujets. Elle est actuellement membre du Parlement éthiopien et préside le conseil d'administration de la Coalition nationale des femmes contre le VIH/sida et la Fédération des femmes éthiopiennes.

Nous espérons que vous allez continuer à défendre l'élimination des nouvelles infections par le VIH chez les enfants, et que vous allez poursuivre vos discussions avec les leaders communautaires et traditionnels concernant les questions culturelles sensibles

Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA

Lors de sa rencontre avec la Première dame, M. Sidibé a mis en avant le lien crucial entre le sida et l'agenda global en matière de santé et de développement. « Il est important que nous sortions le sida de l'isolement ; l'OPDAS doit continuer à bâtir des ponts entre le sida et la mortalité maternelle, les jeunes, les violences envers les femmes et d'autres thèmes », a indiqué M. Sidibé.

La Première dame a fait remarquer que la prévention des nouvelles infections par le VIH chez les enfants était devenue une question de plus en plus visible en Éthiopie. « La prévention de la transmission mère-enfant figure maintenant de façon quasi quotidienne à l'ordre du jour national de la santé et du développement ». Elle a ajouté que ce thème sera largement abordé plus tard ce mois-ci à Addis-Abeba lors d'une conférence sur le leadership des femmes, à laquelle assisteront des membres du Parlement, des ministres et des représentantes d'associations de femmes de tout le pays.

Selon les estimations du gouvernement, l'Éthiopie comptait en 2010-2011 1 445 centres de santé fournissant des services de prévention des nouvelles infections à VIH chez les enfants, contre seulement 32 centres en 2003-2004. Toutefois, seulement 9,3 % environ du nombre estimé de femmes enceintes nécessitant des services de prévention de la transmission mère-enfant bénéficient actuellement de ces services. Au plan mondial, on estime que 390 000 enfants sont nés avec le VIH en 2010, principalement en Afrique subsaharienne.

La rencontre entre M. Sidibé et la Première dame a eu lieu en marge de la Conférence internationale sur le sida et les IST en Afrique (ICASA), qui a réuni 7 000 experts du sida autour de la question de l'épidémie de VIH et de la riposte sur tout le continent africain.

Les Premières dames africaines à l'ICASA

Plus tard dans la journée, plusieurs Premières dames africaines se sont retrouvées à l'ICASA pour une table ronde intitulée « Vers une génération sans VIH ». Les Premières dames ont été rejointes par des ministres éthiopiens, rwandais et tchadiens, ainsi que par l'Ambassadeur Eric Goosby et par Bience Gawanas, commissaire aux Affaires sociales de l'Union africaine.

Les membres de l'OPDAS qui ont participé à la table ronde ont appelé à une plus forte implication des hommes dans les campagnes visant à éliminer les nouvelles infections par le VIH chez les enfants. « Pour une génération sans VIH demain, nous devons soigner les hommes et les femmes d'aujourd'hui, et tel est l'objectif du travail de l'OPDAS », a déclaré la nouvelle présidente élue de l'OPDAS, Son Excellence Pohamba Penehupifo de Namibie.

Le message principal qui ressort de cette table ronde est que la riposte au sida nécessite des efforts concertés de toutes les parties prenantes, y compris des solutions nationales à la crise économique actuelle. La Première dame namibienne a indiqué que l'OPDAS devait cibler la collecte de ressources au-delà des donateurs traditionnels.

Les leaders d'Afrique centrale et occidentale examinent les pistes pour éliminer les nouvelles infections au VIH parmi les enfants

29 novembre 2011

Meskerem Bekele-Grunitzky, directeur régional d'Afrique centrale et occidentale de l'ONUSIDA participant à la réunion de Paris pour discuter les stratégies afin d'accélérer les avancées relatives à l'élimination des nouvelles infections au VIH parmi les enfants.

Les leaders d'Afrique centrale et occidentale se sont réunis à Paris du 16 au 17 novembre pour discuter les stratégies afin d'accélérer les avancées relatives à l'élimination des nouvelles infections au VIH parmi les enfants.

La réunion, co-organisée par le ministère français des Affaires étrangères et l'UNICEF a réunit 350 représentants de 26 pays à l'Institut Pasteur, notamment le ministre de la Santé et du VIH de Côte d’Ivoire, le Professeur N`Dri Yoman Thérèse, la lauréate du Prix Nobel de médecine Françoise Barre-Sinoussi, le directeur régional d'Afrique centrale et occidentale de l'UNICEF, David Gressly ainsi que le directeur régional d'Afrique centrale et occidentale de l'ONUSIDA, Meskerem Bekele-Grunitzky.

Dans ses remarques d'ouverture le Professeur Barre-Sinoussi a exprimé ses inquiétudes sur le fait qu'en Afrique subsaharienne près de 1 000 enfants sont quotidiennement infectés par le VIH , alors que dans les pays occidentaux la transmission verticale du VIH a pratiquement été éliminée. Malgré de telles inégalités, le Professeur Barre-Sinoussi a insisté sur le fait que les médicaments antirétroviraux sont les outils les plus efficaces que nous ayons aujourd'hui contre le virus. Il est possible d'atteindre toutes les femmes enceintes vivant avec le VIH et qui ont besoin de ces services pour stopper d'ici 2015 toute nouvelle infection au VIH parmi les enfants.

Les participants ont discuté le Plan mondial pour l'élimination des nouvelles infections par le VIH chez les enfants d'ici 2015 et le prolongement de la vie de leurs mères dans le contexte des capacités existantes en Afrique centrale et occidentale. Ils se sont accordés sur la nécessité de consolider le leadership politique ainsi que de militer pour que les gouvernements respectent les engagements d'Abuja et consacrer 15% du budget national à la santé.

Alors que seuls 7 des 22 pays avec les difficultés les plus élevées liées au VIH par rapport aux nouvelles infections au VIH parmi les enfants se situent dans les régions d'Afrique centrale et occidentale, ils comprennent la moitié de l'écart global pour atteindre 80% des femmes nécessitant un traitement antirétroviral en 2009. Le Nigeria a lui seul détient 32% de l'écart. En 2009, seules 23% des femmes nécessitant un traitement antirétroviral afin de prévenir la transmission du virus de la mère à l'enfant l'on obtenu par rapport à 68% en Afrique centrale et occidentale.

Le Dr Bekele-Grunitzky a invité avec vigueur les participants à maintenir leurs engagements afin d'éliminer toute nouvelle infection au VIH parmi les enfants. Elle note que la plupart des pays dans la région émergent à peine de conflits, ce qui augmente d'autant plus les défis. Elle a insisté sur le fait que les pays doivent renforcer leurs ripostes au sida et a été encouragée par les efforts actuels pour accélérer l'élan régional.

Les autres thèmes discutés lors de la réunion comprenaient la manière de renforcer la couverture des services délivrés en intégrant des services anti-VIH, ciblant les ressources humaines pour la santé, y compris le renforcement de délégation des tâches et le partage des tâches en réduisant les pertes de suivis et le renforcement des engagements masculins.

 

À la veille de la journée mondiale de lutte contre le sida, Naomi Watts, ambassadrice itinérante de l'ONUSIDA, rencontre des femmes vivant avec le VIH en Inde.

28 novembre 2011

L'ambassadrice itinérante de l'ONUSIDA, Naomi Watts, durant sa visite à l'hôpital Safdarjung à New Dehli

À la veille de la journée mondiale de lutte contre le sida (1er décembre), Naomi Watts, l'ambassadrice itinérante de l'ONUSIDA, s'est rendue à l'hôpital Safdarjung de New Dehli en Inde pour rencontrer des femmes vivant avec le VIH et  en savoir plus sur les défis auxquels elles ont à faire face dans leur vie quotidienne.

Mlle Watts a visité l'hôpital et rencontré un groupe de mères au service des soins contre le VIH. "J'ai ressenti les nombreux défis auxquels elles font face, y compris l'impact de la stigmatisation et de la honte et néanmoins c'est leur force et leur détermination pour élever leurs enfants qui transparaissaient. Nous devons nous assurer que toutes les femmes vivant avec le VIH ont accès aux services dont elles et leurs familles ont besoin. Aucune mère ne doit perdre un enfant à cause du sida et aucun enfant ne doit devenir orphelin à cause du sida."

L'hôpital Safdarjung est un hôpital pluridisciplinaire à New Dehli et l'un des hôpitaux publics les plus grands en Inde. L'hôpital apporte des soins médicaux gratuits aux personnes de tout le pays y compris des services de prévention, de soins et d'appui en matière de VIH.

Nous devons nous assurer que toutes les femmes vivant avec le VIH ont accès aux services dont elles et leurs familles ont besoin.

L'ambassadrice itinérante de l'ONUSIDA, Naomi Watts

Durant sa visite, Mlle Watts a été accueillie par le personnel de l'hôpital qui l'a guidée dans les différents services de VIH que l'hôpital Safdarjung propose, y compris la prévention de nouvelles infections chez les enfants. En rencontrant le personnel de l'hôpital, Ms Watts a pu avoir un aperçu de la manière dont les programmes de prévention du VIH fonctionnent en Inde.

"Nous testons plus de 400 hommes et femmes par jour dans toute l'Inde," a déclaré Dr Renu Arora, directrice du centre de prévention de la transmission parents-enfants à l'hôpital de Safdarjung. Elle souligne toutefois qu'environ 15 %, des femmes enceintes vivant avec le VIH dans toute l'Inde demandent un traitement trop tardivement pendant leur grossesse, juste avant ou pendant le travail, et donnent naissance à environ 50 % de tous les enfants VIH-positifs dans le pays.

Mlle Watts a parlé avec des femmes vivant avec le VIH et discuté des défis auxquels elles font face, notamment la stigmatisation.

Mlle Watts a parlé avec des femmes vivant avec le VIH et discuté des défis auxquels elles font face, notamment la stigmatisation. Elle a appris que le virus n'a pas seulement un impact sur les femmes mais également sur leurs communautés et leurs familles - d'un point de vue affectif et financier. La stigmatisation et la discrimination créent un silence qui empêche les femmes de progresser en matière d'accès aux informations vitales et aux services de prévention contre le VIH tant en Inde que dans le monde entier.

Sukhhvinder Kaur a déclaré, "On a diagnostiqué que j'étais infectée par le VIH pendant ma grossesse. Ma belle-famille nous a abandonnés mon bébé et moi et nous vivons maintenant avec mes parents sans aucun soutien financier. Si les gens étaient mieux sensibilisés sur le thème du VIH, mon enfant et moi serions peut-être mieux acceptés dans la société."

On estime que 2,4 millions de personnes vivent avec le VIH en Inde, l'un des pays avec le nombre le plus élevé de personnes vivant avec le VIH au niveau mondial.

La première dame de l'Ouganda pour l'élimination des nouvelles infections à VIH chez les enfants dans son pays

14 novembre 2011

La Directrice régionale de l'ONUSIDA pour l'Afrique de l'Est et australe, Dr Sheila Tlou (à gauche), avec la première dame de l'Ouganda, Janet Kataaha Museveni.
Photo : ONUSIDA

La directrice régionale de l'ONUSIDA pour l'Afrique de l'Est et australe, Dr Sheila Tlou, a appelé la première dame de l'Ouganda, Janet Kataaha Museveni, à lutter pour l'élimination des nouvelles infections à VIH chez les enfants dans son pays.

La requête a été faite lors de la visite officielle du Dr Tlou en Ouganda les 8 et 9 novembre 2011 dont l'objectif était d'impliquer le leadership politique de haut niveau dans le soutien du Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l'horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie. L'Ouganda est l'un des 22 pays qui a participé au développement du Plan mondial et s'est engagé à le mettre en œuvre.

« Nous devons lutter pour maintenir les mères en vie de façon à ne pas avoir plus d'orphelins », a déclaré le Dr Tlou. « Nous devons les mettre sous traitement antirétroviral dès que possible pour qu'elles puissent continuer à allaiter et s'assurer d'avoir des bébés en bonne santé », a-t-elle ajouté.

Le directeur général de la Commission ougandaise sur le sida, Dr David Kihumuro Apuuli, a noté que 150 000 enfants de moins de 15 ans étaient séropositifs en Ouganda, avec seulement 24 000 d'entre eux ayant accès à un traitement anti-VIH sur les 98 000 qui en ont besoin. Le Dr Apuuli a également souligné que les adultes, qui doivent donner l'exemple à la jeunesse, sont responsables de plus de 50 % des nouvelles infections, essentiellement à cause des partenariats domestiques multiples.

Nous devons continuer à diffuser des messages de prévention sur le VIH, en particulier sur l'élimination des nouvelles infections à VIH chez les enfants, pour que les citoyens se réveillent

Janet Kataaha Museveni, Première dame de l'Ouganda

La première dame a appelé les dirigeants à redoubler d'efforts en matière de prévention du VIH. « Je pense que les campagnes de prévention se sont étiolées et que les citoyens ont oublié que le VIH était encore parmi nous. Nous devons continuer à diffuser des messages de prévention sur le VIH, en particulier sur l'élimination des nouvelles infections à VIH chez les enfants, pour que les citoyens se réveillent », a déclaré Mme Museveni. « Je me suis entretenue avec le Président au sujet du VIH. Il m'a écoutée et ça a marché. »

La première dame Museveni est la fondatrice de l'Initiative des femmes pour sauver les orphelins en Ouganda et la patronne du Forum national de la jeunesse et de plusieurs initiatives de la jeunesse sur le VIH et la santé sexuelle et reproductive.

Mme Museveni qui a reconnu le travail de l'ONUSIDA en Ouganda, s'est engagée à diriger la riposte au sida. « Mon domaine de travail traditionnel était axé sur la jeunesse. Mais à présent, je me diversifie. Cela n'entre pas vraiment dans mes fonctions mais je sais que nous sommes confrontés à un réel problème. Je souhaite donc revenir à bord », a-t-elle déclaré.

À l'occasion de sa visite, le Dr Tlou s'est également réunie avec la ministre de la santé, Dr Christine Andoa, Apuuli, et le responsable du Programme de contrôle du sida au Ministère de la santé, Dr Zainab Akol.

Engagement politique pour l'élimination de l'infection à VIH chez les enfants du Burundi

09 novembre 2011

De gauche à droite : Rosine Cori Coulibaly, Coordonnatrice résidente des Nations Unies ; Meskerem Grunitzky-Bekele, Directrice régionale de l'ONUSIDA pour l'Afrique de l'Ouest et l'Afrique centrale ; Sabine Ntakarutimana, Ministre de la Santé et de la Lutte contre le VIH/sida ; Gervais Rufyikiri, Deuxième Vice-président du Burundi ; Pamela Slutz, Ambassadrice des États-Unis au Burundi.

Le Burundi est un petit pays densément peuplé d'Afrique subsaharienne où la prévalence du VIH s'élève à 2,97 % dans la population générale. C'est également l'un des 22 pays ayant contribué à l’élaboration du Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections au VIH chez les enfants d'ici 2015 et maintenir leurs mères en vie, et s’étant engagé à mettre en œuvre ce plan.

Afin d’informer la population générale sur la possibilité d'une nouvelle génération sans VIH au Burundi et de la mobiliser pour atteindre cet objectif, le gouvernement burundais a supervisé le lancement national du Plan mondial fin octobre.

L'économie du Burundi, pays à faible revenu, a été fortement touchée par une longue guerre civile qui a eu des retombées considérables sur l'hygiène, les infrastructures et le développement humain. Dans ce contexte, la prévention des nouvelles infections à VIH chez les enfants est l'un des principaux défis que le pays doit relever, avec une couverture des services anti-VIH qui n'atteignait que 30 % des femmes enceintes fin 2010. Pour agir efficacement dans ce domaine, le Burundi a mis en place un plan national pour la période 2011-2015, inspiré de l'initiative mondiale.

« Chaque mari devrait accompagner sa femme à la consultation prénatale et demander en même temps qu’elle un dépistage du VIH », a déclaré Gervais Rufyikiri, Deuxième Vice-président du Burundi, à l'occasion du lancement. « L'implication des hommes est la clé du succès de cette initiative », a-t-il ajouté.

Chaque mari devrait accompagner sa femme à la consultation prénatale et demander en même temps qu’elle un dépistage du VIH

Gervais Rufyikiri, Deuxième Vice-président du Burundi

L'Ambassadrice des États-Unis au Burundi, Pamela Slutz, a souligné que pour aider le gouvernement à éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants, le gouvernement des États-Unis, par l’intermédiaire du Plan américain d'aide d'urgence à la lutte contre le sida (PEPFAR), avait dédié 10 millions de dollars à la mise en œuvre de programmes appropriés dans le pays.

Dans son discours d'ouverture, la Ministre de la Santé et de la Lutte contre le VIH/sida, le Dr Sabine Ntakarutimana, a déclaré que les activités comme le planning familial, la santé reproductive et la lutte contre le VIH seront harmonisées au sein du système de santé pour promouvoir des résultats efficaces.

La Directrice régionale de l'ONUSIDA en Afrique de l'Ouest et en Afrique centrale, le Dr Meskerem Grunitzky-Bekele, qui représentait le Directeur exécutif de l'ONUSIDA lors du lancement, a souligné que le Burundi avait compris qu'il fallait agir dès maintenant. « Le prix à payer pour l'inaction du pays serait trop élevé pour les générations futures », a-t-elle déclaré.

Ce Plan mondial constitue la base du mouvement national visant à éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants et à maintenir leurs mères en vie. Il a été développé selon un processus consultatif par une Équipe spéciale mondiale de haut niveau réunie par l'ONUSIDA et co-présidée par le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, et l'Ambassadeur Eric Goosby, coordonnateur pour les États-Unis de la lutte mondiale contre le sida. Il rassemble 30 pays et 50 représentants de la société civile, du secteur privé, des réseaux de personnes vivant avec le VIH et des organisations internationales qui mettront au point une feuille de route pour atteindre cet objectif d'ici 2015.

L’ONUSIDA salue le leadership et l’engagement continus des États-Unis en faveur de la riposte au sida

08 novembre 2011

WASHINGTON/GENÈVE, 8 novembre 2011—Suite à l’appel lancé par la Secrétaire d’État américaine Hillary Rodham Clinton en faveur de la solidarité mondiale pour un « renversement de tendance de l’épidémie et l’émergence d’une génération sans sida », le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) salue le gouvernement américain pour son leadership continu dans la riposte au sida.

« Le leadership assumé par les États-Unis a joué un rôle vital dans la riposte au sida à ce jour et sera un élément clé du recours à cette opportunité historique », a déclaré Michel Sidibé, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « La Secrétaire d’État Clinton a réaffirmé l'engagement ferme du gouvernement américain en faveur de cet effort et présenté une vision d’avenir qui devrait tous nous inspirer. J’espère que son appel mobilisera les dirigeants du monde et accélérera les efforts visant l’éradication de l’épidémie de sida. »

La Secrétaire d’État américaine a souligné, dans son discours, l’incidence profonde  des stratégies de prévention scientifiquement avérées lorsqu’elles sont intensifiées et couplées aux nouvelles découvertes scientifiques et recherches sur le VIH. Ces stratégies incluent : l’élimination des nouvelles infections au VIH chez les enfants, l'augmentation des circoncisions masculines médicales et volontaires et l'élargissement de l'accès aux traitements.

Il y a quelques mois, l’ONUSIDA a mis en évidence l’importance des récentes recherches ayant prouvé que la mise sous traitement précoce des patients peut réduire le risque de transmission du VIH à leur partenaire de 96 %. L’incidence potentielle de ce traitement de prévention changera les attitudes, interconnectera les communautés et motivera des millions de personnes en faveur du dépistage et du dialogue ouvert avec leur partenaire sur le VIH.

Pour permettre l’émergence d’une génération sans sida, la Secrétaire d’État américaine a rappelé l’appel lancé par l’ONUSIDA en faveur d’un engagement et d’investissements accrus des donateurs et des pays destinataires à l’égard de la riposte mondiale au sida.

L’ONUSIDA souligne l’importance de la responsabilité partagée dans la riposte au sida. La responsabilité partagée représente l’un des piliers centraux de la stratégie de l’ONUSIDA qui vise zéro nouvelle infection au VIH, zéro discrimination et zéro décès lié au sida à l’horizon 2015.

L’ONUSIDA travaille déjà étroitement avec le PEPFAR et d’autres partenaires présents à travers le monde à la réalisation des objectifs ambitieux en faveur desquels les États membres de l’ONU se sont engagés dans la Déclaration politique sur le VIH/sida de 2011. La réalisation de ces objectifs permettra au monde de se rapprocher de l’émergence d’une génération sans sida.



Contact

ONUSIDA Genève
Sophie Barton-Knott
tél. +41 79 514 6896 / +41 22 791 1697
bartonknotts@unaids.org

Le Premier ministre du Kenya s'engage à atteindre l'objectif consistant à éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants d'ici 2015

02 novembre 2011

Le Premier ministre kenyan Raila Odinga (à gauche) serre la main du Directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé à l’issue d’une rencontre dans les bureaux du Premier ministre à Nairobi le 2 novembre.

Lors d'une réunion avec le Premier ministre kenyan Raila Odinga le 2 novembre, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA a félicité le gouvernement kenyan pour les progrès de la riposte nationale au VIH, notamment l'élargissement considérable de l'accès au traitement et l'expansion des services pour prévenir les nouvelles infections à VIH chez les enfants.

Ces dix dernières années, le Kenya a stabilisé son taux de nouvelles infections à VIH. L'accès national au traitement antirétroviral pour les patients adultes est passé de 4 % en 2004 à 72 % en 2010. Environ 78 % des femmes enceintes vivant avec le VIH reçoivent à présent un traitement antirétroviral pour prévenir les nouvelles infections chez leurs enfants, par rapport à 21 % en 2006.

Nous constatons un soutien sans précédent de notre vision de zéro nouvelle infection à VIH chez les enfants et du maintien des mères en vie, qui s’appuie sur l'élan généré par la Réunion de haut niveau sur le sida qui s'est tenue cette année », a déclaré M. Sidibé à l'occasion de sa rencontre avec le Premier ministre à Nairobi. « Je félicite le gouvernement kenyan d'avoir traduit cet objectif en action sur le terrain. »

M. Odinga a indiqué que le gouvernement kenyan poursuivra l'élaboration d'une déclaration nationale appelant à l'élimination des nouvelles infections à VIH chez les enfants d'ici 2015. « Je dirigerai l'action de tous les ministères pour soutenir cet objectif essentiel », a-t-il déclaré.

Nous avons là une occasion majeure de travailler sur le VIH et les droits de l'homme au nom du peuple kenyan qui a besoin d'un accès aux services et à la justice.

Raila Odinga, Premier ministre kenyan

Le Premier ministre a insisté sur le fait que la nouvelle constitution du Kenya, adoptée en août 2010, est un modèle d'égalité et d'inclusion sociale. « Nous avons là une occasion majeure de travailler sur le VIH et les droits de l'homme au nom du peuple kenyan qui a besoin d'un accès aux services et à la justice », a-t-il précisé. « Des contributions financières nationales accrues seront indispensables pour garantir la pérennité de la riposte kenyane au sida », a-t-il ajouté.

Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA a félicité le gouvernement kenyan pour l’instauration d’un tribunal spécial pour les affaires liées au VIH/sida dans le cadre de sa loi sur la prévention et le contrôle du VIH, l'un des premiers tribunaux au monde visant à améliorer l'accès à la justice pour les personnes affectées par le VIH et prenant en considération la stigmatisation et la discrimination liées au VIH.

La réunion entre M. Sidibé et le Premier ministre Raila Odinga a ouvert la mission officielle de deux jours de l'ONUSIDA au Kenya. Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA rencontrera aussi la Ministre kenyane des Programmes spéciaux, la Ministre de la Santé publique et des Questions sanitaires et le Ministre des Services médicaux. Il prononcera un discours d'ouverture à l'occasion d'une consultation pour les responsables de la mise en œuvre du Fonds mondial.

Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA visite une clinique pionnière pour le VIH proche de Saint-Pétersbourg

10 octobre 2011

Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé (à gauche), joue avec un garçon de deux ans dans un centre spécialisé accueillant des enfants vivant avec le VIH près de Saint-Pétersbourg en Russie.

Le premier des quatre jours d’une mission en Fédération de Russie, Michel Sidibé, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, et l'Ambassadeur itinérant de l'ONUSIDA James Chau ont visité une clinique spécialisée dans le VIH proche de Saint-Pétersbourg qui prend en charge des enfants orphelins du sida et des femmes enceintes vivant avec le VIH. La délégation de l'ONUSIDA a fait le tour des installations avec le Dr Evegeny Voronin, médecin-chef de la clinique et expert reconnu du sida en Russie.

« Nous accueillons des enfants de toute la Russie, essentiellement les cas les plus sévères d'infection à VIH », précise le Dr Voronin, chef du Centre de prévention et de traitement de l'infection à VIH chez les femmes enceintes et les enfants. « En règle générale, les enfants sont traités là où il résident ; ils ne nous sont adressés que s'il n'y a pas d'autre solution », ajoute-t-il.

Le Dr Voronin estime que fournir un traitement de qualité ne suffit pas ; après avoir répondu aux besoins médicaux, lui et son équipe de travailleurs sociaux focalisent leur attention sur l'environnement social et psychologique, des éléments cruciaux pour la santé et le développement de chaque enfant, en particulier ceux vivant avec le VIH.

« Ici au centre, nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour que les enfants ne se sentent pas différents de ceux qui vivent en famille », commente le Dr Voronin, ajoutant que son équipe encourage les enfants à danser, faire de la musique et participer à des activités de groupe pour les aider à s'intégrer socialement. « Toutefois, notre établissement ne remplacera jamais un vrai foyer », ajoute-t-il.

Ici au centre, nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour que les enfants ne se sentent pas différents de ceux qui vivent en famille. Toutefois, notre établissement ne remplacera jamais un vrai foyer.

Le Dr Evegeny Voronin, chef du Centre de prévention et de traitement de l'infection à VIH chez les femmes enceintes et les enfants

Lors de leur visite du centre, Michel Sidibé et James Chau ont eu droit à une représentation musicale donnée par cinq fillettes de maternelle et un bambin. « Être là me donne un véritable espoir », souligne le Directeur exécutif de l'ONUSIDA. « Lorsqu’ils sont arrivés au centre, beaucoup de ces enfants allaient mal et ne parlaient pas. Maintenant, ils dansent, chantent, sont en bonne santé et se développent bien », poursuit-il.

Selon les statistiques gouvernementales, environ 5 200 enfants de moins de 15 ans vivent avec le VIH dans la Fédération de Russie. Plus de 22 % des enfants séropositifs sont orphelins ou ont été abandonnés sans soins parentaux.

La perception du VIH évolue lentement

Le Dr Voronin note que dans les plus grandes villes russes, où la population a souvent accès à plus d’informations, la stigmatisation sociale envers les personnes vivant avec le VIH est moins prononcée que dans les régions reculées. « Ici à Saint-Pétersbourg, le VIH n'est pas une maladie rare puisqu’elle touche plus de 40 000 personnes », fait-il remarquer à la délégation de l'ONUSIDA. « Il est admis que les personnes séropositives sont pareilles à toutes les autres. »

« Le VIH étant largement mieux compris et accepté en Russie, le nombre d'adoptions d'enfants vivant avec le VIH est en augmentation », nous confie le Dr Voronin. « Il y a cinq ans, seuls 10 enfants abandonnés sur 350 étaient adoptés en Russie, essentiellement par des employés de ce centre ou par des personnes ayant des convictions religieuses », précise-t-il. « Aujourd'hui, toutes les filles de moins de sept ans vivant au centre sont adoptées par des familles. »

« Ces enfants sont les fils et les filles de ce pays », ajoute James Chau, une personnalité télévisuelle bien connue en Chine qui travaille avec l'ONUSIDA sur les questions de la stigmatisation et de la discrimination. « Si nous arrivons à franchir le dernier obstacle, celui de la stigmatisation sociale, nous passerons un cap majeur dans la riposte au VIH. Ce que je vois dans le centre du Dr Voronin me rend très confiant. »

Prévenir les nouvelles infections à VIH chez les enfants

En plus de prendre soin des enfants vivant avec le VIH, le centre travaille à la prévention des nouvelles infections. « Ces deux dernières années, nous avons éradiqué la transmission du VIH de la mère à l'enfant parmi les 300 femmes que nous avons vues dans notre centre », dit le Dr Voronin.

Il note toutefois que quelque 15 % des femmes enceintes vivant avec le VIH en Russie demandent un traitement trop tardivement pendant leur grossesse, juste avant ou pendant le travail, et donnent naissance à la moitié environ des enfants séropositifs du pays.

Éliminer les nouvelles infections au VIH et la syphilis congénitale chez les enfants en Asie et dans le Pacifique

27 août 2011

Ngan vit avec le VIH. Son fils est né sans être infecté par le VIH car Ngan a eu accès aux services de prévention de la transmission mère-enfant.
Photo : ONUSIDA/Mott

L'un des principaux objectifs de la riposte mondiale au sida est d'éliminer d'ici 2015 les nouvelles infections au VIH chez les enfants et de prolonger la vie de leurs mères. En Asie et dans le Pacifique, la Thaïlande et le Cambodge sont en passe d'atteindre cet objectif. Cependant, dans l'ensemble, la portée de la prévention de la transmission mère-enfant est bien en-deçà des moyennes mondiales, avec des écarts très importants entre les pays de la région.

Lors d'un symposium qui a eu lieu le 27 août à l'occasion du 10e congrès international sur le sida dans la région de l'Asie et du Pacifique, des experts se sont penchés sur les meilleurs moyens d'atteindre l'objectif de 2015 en Asie et dans le Pacifique et sur les mesures concrètes à entreprendre dès à présent. Organisée par le Fonds des Nations Unies pour l'Enfance (UNICEF), l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) et l'ONUSIDA, la session a également examiné les progrès accomplis dans la prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant et débattu des opportunités et des difficultés rencontrées. 

Cet événement était destiné à mettre sur pied le Plan mondial pour l'élimination des nouvelles infections par le VIH chez les enfants d'ici 2015 et le prolongement de la vie de leurs mères, lancé en juin 2011, ainsi qu'un cadre pour le groupe de travail régional de l'ONU chargé de cette question, élaboré en novembre 2010.

Les participants ont appris qu'une meilleure couverture des services de prévention de la transmission mère-enfant du VIH et de la syphilis, un meilleur suivi des mères vivant avec le VIH et de leurs enfants, et une meilleure coordination entre les services de santé dans la région sont essentiels pour éliminer les nouvelles infections chez les enfants.

« Pour atteindre l'objectif de zéro nouvelle infection chez les enfants d'ici 2015, les services de santé nationaux et les communautés doivent travailler ensemble », a indiqué Steven Kraus, directeur de l'équipe de l'ONUSIDA d'appui aux régions pour l'Asie et le Pacifique, dans le cadre de cette session. « La coordination des efforts permettra non seulement de sauver des vies et de stopper la transmission du VIH aux enfants, mais aussi de renforcer les systèmes de santé nationaux ».

Anupama Rao Singh, directrice régionale de l'UNICEF pour l'Asie orientale et le Pacifique, a insisté sur le fait que, bien que les pays de la région s'efforcent d'intensifier la lutte pour l'éradication des nouvelles infections au VIH chez les enfants, un meilleur suivi est nécessaire. « À cause de l'absence de suivi fondamental, ils ignorent combien d'enfants nés de mères séropositives au VIH ne sont pas infectés par le virus et combien le sont », a-t-elle ajouté ; « un meilleur suivi, en particulier grâce à une bonne gestion des données et à des contrôles réguliers, permettra de franchir un grand pas vers notre objectif ultime de zéro nouvelle infection chez les enfants de la région ».

Pour atteindre l'objectif de zéro nouvelle infection chez les enfants d'ici 2015, les services de santé nationaux et les communautés doivent travailler ensemble

Steven Kraus, directeur de l'équipe de l'ONUSIDA d'appui aux régions pour l'Asie et le Pacifique

Sans systèmes de suivi adaptés, beaucoup d'enfants infectés par le VIH à leur naissance ou lors de l'allaitement ne sont pas traités, et près de la moitié d'entre eux meurent avant leur deuxième anniversaire.

La nécessité d'élargir l'accès au traitement antirétroviral (ARV) a également été mise en avant. 

« Des techniques telles que les recommandations 2010 de l'OMS pour les médicaments antirétroviraux destinés au traitement des femmes enceintes et la prévention des infections au VIH chez les nourrissons existent, et nous savons ce qu'il faut faire. Nous disposons désormais d'une nouvelle stratégie pour agir plus efficacement avec des moyens qui contribuent également à renforcer les services de santé », a expliqué le Dr Samlee Pliangbanchang, directeur régional de l'OMS pour l'Asie du Sud-Est. « La vision d'une nouvelle génération sans VIH est à notre portée ».

Les participants ont conclu qu'en proposant des services de planification familiale et de soins prénatals coordonnés de grande qualité, en identifiant et en traitant les femmes enceintes qui vivent avec le VIH et la syphilis, et en fournissant un traitement de suivi pour les enfants, les pays de la région peuvent atteindre l'objectif de zéro nouvelle infection chez les enfants et prolonger la vie de leurs mères. 

Les équipes féminines de football donnent un « Carton rouge au sida » pour éliminer le VIH chez les enfants

24 juin 2011

GENÈVE, 24 juin 2011—Les capitaines des équipes nationales de football qui participeront à la prochaine Coupe du monde féminine de la FIFA 2011 en Allemagne répondent à l'appel Carton rouge au sida et soutiennent le projet mondial d'éradication d'ici 2015 des nouvelles infections à VIH chez les enfants. L'appel Donnons un carton rouge au sida, lancé par le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) l'année dernière à l'occasion de la Coupe du monde de la FIFA 2010 en Afrique du Sud, utilise le poids et la portée considérables du football pour unifier le monde autour de l'objectif consistant à stopper les nouvelles infections à VIH chez les enfants.

Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA, déclare « Étant la compétition internationale la plus importante du football féminin, ce tournoi est une plateforme idéale pour sensibiliser le monde entier à la campagne visant à empêcher la mort de mères et l’infection de bébés par le VIH. »

Plus de 1000 bébés naissent chaque jour avec le VIH. Toutefois, l'accès des femmes enceintes et de leurs partenaires au conseil et au dépistage du VIH, ainsi qu'au traitement le cas échéant, pourrait réduire le risque de transmission à moins de 5 %.

Grâce à leur engagement, les capitaines des équipes enjoignent les joueurs de foot et les supporters partout dans le monde à « célébrer la vie et à soutenir la campagne mondiale visant à empêcher la mort de mères et l’infection de bébés par le VIH ».

La Coupe de monde féminine 2011 de la FIFA aura lieu du 26 juin au 17 juillet. Jusqu'à présent, cinq capitaines ont répondu à l'appel : Faye White (Angleterre), Sandrine Soubeyrand (France), Rebecca Smith (Nouvelle Zélande), Ingvild Stensland (Norvège) et Christie Rampone (États-Unis).

« L'un des principaux avantages dans le fait de représenter notre pays à l'occasion d'événements importants est que cela nous donne l'opportunité de soutenir efficacement les causes qui nous touchent » a déclaré Christie Rampone, capitaine de l'équipe américaine. « Je me suis engagée dans une campagne mondiale appelée Carton rouge au sida, qui aide à mettre au point une action politique dans le but de mettre fin à l'épidémie du sida chez les bébés et les jeunes enfants partout dans le monde. Je suis persuadée qu'il sera bénéfique d'associer cette noble cause au sport que nous apprécions tant. »

Rampone, l'une des joueuses américaines les plus expérimentées puisqu'elle participera à sa quatrième Coupe du monde, a ajouté : « L'ONUSIDA a demandé à l'équipe américaine de football de l'aider à mener cette campagne partout dans le monde, et nous sommes heureuses d'apporter notre contribution à l'échelle internationale pour lutter contre ce problème, lui aussi de dimension mondiale. Les Nations unies veulent mettre un terme au sida pédiatrique d'ici 2015, et nous aussi ! »

Les capitaines des autres équipes en compétition, dont l'Australie, le Brésil, le Canada, la Colombie, la Guinée équatoriale, l'Allemagne, le Japon, la RDP Corée, le Mexique, le Nigeria et la Suède, seront aussi encouragées à devenir des « défenseurs du Carton rouge » en signant l'appel au cours du tournoi et à participer et promouvoir les efforts mondiaux visant à éliminer la transmission mère-enfant du VIH d'ici à 2015.

34 millions de personnes, dont 22,5 millions se trouvent en Afrique subsaharienne, vivent aujourd'hui avec le VIH. Malgré les progrès réalisés en faveur de l'objectif consistant à éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants, 370 000 enfants sont nés avec le VIH rien qu'en 2009, portant ainsi à 2,5 millions le nombre total d'enfants de moins de 15 ans vivant avec le VIH.

La Coupe du monde féminine 2011 est l'un des principaux championnats de football à venir, avec la Coupe d'Afrique des nations 2012 et l'Euro 2012 de l'UEFA, qui seront suivis par la Coupe du monde de la FIFA édition 2014 au Brésil ; toutes ces manifestations constitueront autant d'occasions de sensibiliser le public et les participants aux campagnes visant à éliminer le VIH chez les enfants.


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ONUSIDA Genève
Sophie Barton-Knott
tél. +41 79 514 6896 / +41 22 791 1697
bartonknotts@unaids.org

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