Le Directeur exécutif de l’UNICEF lance une approche innovatrice visant à éliminer la transmission mère-enfant du VIH au Kenya

29 octobre 2010

Une version de ce sujet a été publiée sur unicef.org

Photo: UNICEF/NYHQ2010-1057/Susan Markisz

Le 29 octobre, Anthony Lake, Directeur exécutif de l’UNICEF, a rejoint le gouvernement kenyan et d’autres partenaires, pour lancer une approche innovatrice visant à éliminer la transmission du VIH entre les mères et leurs bébés (PTME).

L’initiative comprend un ensemble d’activités et de fournitures, dont un « Kit maman-bébé » comprenant des médicaments antirétroviraux et des antibiotiques, que les mères pourront facilement administrer chez elles.

Le « Kit maman-bébé » fait partie de l’Initiative gouvernementale Maisha, visant à créer des zones sans transmission de la mère à l’enfant. Ce programme pionnier est conçu pour contribuer à l’éradication virtuelle de la transmission mère-enfant du VIH et du sida chez les enfants d’ici à 2013 dans les provinces de Nyanza et de la vallée du Rift, où vivent environ la moitié de tous les enfants kenyans atteints du VIH, et d’ici à 2015 pour l’ensemble du pays. Sans traitement, environ la moitié de tous les bébés nés avec le VIH mourront avant leur deuxième anniversaire.

Maisha signifie ‘vie’ en Kiswahili, et c’est à mon avis la meilleure façon de décrire un programme ayant un tel potentiel pour sauver autant de vies.

Anthony Lake, Directeur exécutif de l’UNICEF

M. Lake a loué le gouvernement kenyan pour la façon dont il s’est engagé à adopter des mesures révolutionnaires visant à élargir et renforcer la qualité des services PTME. « Maisha signifie ‘vie’ en Kiswahili, et c’est à mon avis la meilleure façon de décrire un programme ayant un tel potentiel pour sauver autant de vies », a-t-il dit. « L’Initiative Maisha constitue un pas important vers notre objectif commun d’éliminer virtuellement la transmission du virus entre la mère et l’enfant au Kenya ».

Le lancement au Kenya du « Kit maman-bébé » marque le début d’une phase de mise en œuvre qui se déroulera dans quatre pays, dont le Cameroun, le Lesotho et la Zambie. Il doit avoir lieu jusqu’au milieu de l’année 2011. Lors de cette phase initiale, UNICEF et ses partenaires observeront de près l’adhésion du kit par les femmes, ainsi que la qualité des réserves et de la distribution.

Les Kits maman-bébé arrivent à Nairobi. Ils sont déchargés vers un camion UNICEF, pour ensuite être distribués dans d’autres régions du Kenya. Photo : UNICEF Kenya/2010/Joseph Munga

Les kits ont été développés par l’UNICEF, en collaboration avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS), UNITAID, entre autres partenaires. Les travailleurs sanitaires de cliniques de consultations prénatales les distribueront aux femmes vivant avec le VIH, mais n’ayant pas encore besoin de traitement antirétroviral pour leur propre santé. L’initiative est conçue de façon à atteindre les femmes enceintes séropositives, mais qui risqueraient autrement de ne pas retourner à une clinique à la suite de leur diagnostic.

L’initiative bénéficie du soutien financier d’un grand nombre de partenaires, dont le gouvernement des Etats-Unis, les Comités nationaux de l’UNICEF, la Clinton Health Access Initiative (CHAI) et le programme Mothers-to-Mothers (M2M).

Bien que la prévalence du VIH au Kenya ait baissé de façon importante, le nombre de nouvelles infections par an s’élève encore à 22 000 pour les bébés, en raison de la transmission de mère à enfant. En tout, on estime à 1,4 million le nombre de personnes vivant avec le VIH dans ce pays, dont environ 81 000 femmes enceintes.

Les dirigeants du monde se concentrent sur l'élimination de la transmission du VIH de la mère à l'enfant d'ici 2015

21 septembre 2010

Michel Sidibé, lors de son intervention au petit-déjeuner de l'UNICEF. Photo: UNAIDS/Hamilton

L'élimination virtuelle de la transmission du VIH de la mère à l'enfant d'ici 2015 et l'établissement de liens entre les objectifs du Millénaire pour le développement 4 (réduire de la mortalité infantile), 5 (améliorer la santé maternelle) et 6 (combattre le VIH/sida, le paludisme et d'autres maladies) furent au centre des débats d'une session de travail qui s'est déroulée le 21 septembre à New York dans le cadre d'un événement organisé par l'UNICEF, l'OMS et l'ONUSIDA en marge du Sommet sur les OMD.

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, a déclaré lors de son intervention  : « Il faut rompre l'isolement du sida et exploiter les investissements consentis pour la lutte internationale contre le sida afin de progresser dans tous les OMD. » 

Cette session de travail réunissait des représentants de haut niveau des pays, des directeurs d'organisations internationales, des représentants de la société civile et des délégués des pays donateurs. 

Le VIH demeure une des principales cause de mortalité chez les femmes en âge de procréer à travers le monde. Il est également une cause de mortalité maternelle et de mortalité chez les moins de cinq ans dans plusieurs pays. Bien que l'offre de services éprouvés de prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant a bel et bien éliminé ce type de transmission dans les pays à revenus élevés, ce sont plus de mil enfants dans les pays à revenu faible et intermédiaire qui sont infectés chaque jour par le VIH par transmission durant la grossesse, l'accouchement et l'allaitement au sein.

Chaque année, près de 430 000 enfants naissent avec le VIH et selon un nouveau rapport publié la semaine dernière par l'OMS, l'UNICEF, l'UNFPA et la Banque mondial, le recul de 35 % du taux de mortalité maternelle à travers le monde depuis 1990 est terni par l'existence de difficultés dans de nombreux pays d'Afrique sub-saharienne, surtout à cause du VIH. Au Botswana, la mortalité maternelle a augmenté de 133 % entre 1990 et 2008. Ce chiffre est de 80 % pour l'Afrique du Sud et de 38 % pour le Kenya. Dans certains pays, plus de la moitié des décès maternels est imputable au VIH ; citons par exemple le Botswana (77 %), le Swaziland (75 %), le Lesotho (59 %), le Zimbabwe (53 %) et l'Afrique du Sud (43 %). Ces chiffres soulignent le caractère indivisible des OMD et mettent en évidence les liens entre les OMD 5 et 6.

Comme l'ont rappelé les participants, il existe un consensus entre la communauté internationale et les gouvernement sur la faisabilité de l'intensification de la prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant (PTME) et sur la nécessité d'accélérer cette dernière. 

L'ONUSIDA a identifié la PTME parmi les 10 domaines d'action conjointe par les coparrainants de l'ONU. L'appel du Directeur exécutif de l'ONUSIDA en faveur de l'élimination virtuelle de la transmission de la mère à l'enfant est devenu un cri de rassemblement pour la sensibilisation, la mobilisation des ressources et les actions à tous les niveaux.

 Lors de la séance, les intervenants ont rappelé que, malgré les progrès remarquables affichés par de nombreux pays, il fallait intensifier les efforts pour offrir les services de PTME à toutes les femmes et à tous les enfants. 

Les participants s'accordent à dire que l'élimination effective de la TME va nécessiter un leadership politique continu, l'engagement des pays et l'appui des donateurs.  L'élimination de la TME d'ici 2015 requiert également un renforcement des systèmes de soin de santé plus larges et ces deux facteurs dépendront de la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement 4, 5 et 6 et contribueront à celle-ci.

 

Tenir la promesse des « zones sans transmission de la mère à l'enfant »

21 septembre 2010

M. Jeffrey Sachs, conseiller spécial du Secrétaire général des Nations Unies sur les OMD et directeur du Earth Institute de l'université de Columbia et M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. 21 Septembre, 2010.

La prévention de l'infection des mères et des enfants à VIH était un des points à l'ordre du jour de la réunion des partenaires de Millennium Promise 2010, un événement organisé par le Millennium Promise en parallèle au Sommet sur les OMD.

Le but de cette réunion était d'évaluer les progrès réalisés par les partenaires dans le cadre du projet Villages du Millénaire, une initiative conçue pour montrer qu'il est possible d'atteindre les OMD à l'aide d'ensemble d'interventions intégrées et simultanées pour la santé et le développement.

Les participants ont également abordé la stratégie à suivre pour obtenir des zones sans transmission de la mère à l'enfant d'ici 2015, à savoir des zones où la transmission du VIH de la mère à l'enfant a été éliminée. 

En septembre 2009, l'ONUSIDA, ses coparainnants et le Earth Institute de l'université de Columbia se sont lancés dans une initiative visant à établir des zones libres de transmission de la mère à l'enfant dans des villages répartis dans 10 pays d'Afrique sub-saharienne. Cet effort est mené dans le cadre du projet Villages du Millénaire.

Les participants à la réunion ont mis en évidence les activités commerciales et les innovations qui sont nées du projet ainsi que les partenariats de haut niveau qui appuient ces efforts.

Par l'intermédiaire du projet Villages du Millénaire, l'ONUSIDA et le Earth Institute sont en mesure d'associer l'initiative en faveur de la prévention de la transmission de la mère à l'enfant aux objectifs essentiels des Villages du Millénaire. Cette coopération reflète l'engagement partagé pour associer la stratégie de développement et de soins médicaux de base multisectorielle et éclairée par des données probantes des Villages du Millénaire à l'expérience de l'ONUSIDA et des coparainnants en matière de programmes PTME familiaux et communautaires  et une plus grande implication des personnes vivant avec le VIH.

Le partenariat a déjà donné de bons résultats. Au cours de l'année écoulée, les 10 pays où l'ONUSIDA et le projet Villages du Millénaire travaillent ont établi des relations, préparé des plans d'actions et commencé des activités dans les villages. Les équipes sur le terrain s'attaquent aux obstacles systémique tels que la faible couverture de soins pré- et postnatals, les systèmes d'aiguillage peu développés, la quasi-absence d'accès à des services de diagnostic précoce pour les enfants, le faible niveau d'implication des hommes et la stigmatisation.

Grâce à la coopération, ces pays ont pu élargir leur conception de la PTME, renforcer la couverture des services de PTME et réaliser un dépistage précoce des enfants infectés, ce qui permet de débuter un traitement en temps opportun. Ce projet englobe peu à peu les villages et les districts voisins. Certains pays envisagent même une intensification à l'échelle nationale.

 

Coopération entre les Premières Dames d’Afrique et l’ONUSIDA pour l’éradication de la transmission mère-enfant du VIH

03 août 2010

H.E Azeb Mesfin, First Lady of Ethiopia, Chair of OAFLA and Mr Michel Sidibé
(from left) H.E Azeb Mesfin, First Lady of Ethiopia, Chair of OAFLA and Mr Michel Sidibé, UNAIDS Executive Director. 27 July 2010, African Union summit.

Dans le cadre de sa 8ème Assemblée générale, l’Organisation des Premières Dames d’Afrique contre le VIH et le sida (OAFLA) s’est réunie à Kampala, en Ouganda, pour un débat autour du thème : «Santé maternelle et infantile». Dans une déclaration présentée à la fin de la réunion, les Premières dames se sont une nouvelle fois engagées à défendre la santé des femmes et des enfants d'Afrique.

Lors de son discours de bienvenue, Mme Janet Museveni, organisatrice de l’Assemblée générale et Première Dame d’Ouganda, a exprimé sa gratitude envers tous les partenaires ayant soutenu les efforts de l’OAFLA à travers l’Afrique depuis 2001. Elle a également évoqué les projets menés avec succès en Ouganda depuis les années 1990 et encouragé ses homologues à mettre à profit leur situation pour accélérer la lutte contre le VIH dans leurs pays respectifs. «Nous, Première Dames d’Afrique, sommes idéalement placées pour contribuer aux campagnes de prévention contre le VIH, voire pour les mener. Ce n’est qu’ainsi que nous pourrons diminuer radicalement le nombre sans cesse croissant de nouvelles infections par le VIH parmi nos populations», a-t-elle déclaré.

Mme Azeb Mesfin, Première Dame d’Éthiopie et Présidente de l’OAFLA, a incité les membres de l’organisation à tirer parti de leur fonction pour aborder le sujet du VIH avec différents partenaires à travers le monde.

«En tant qu’Africaines et Première Dames, nous avons tendance à sous-estimer nos forces et nos réalisations», a-t-elle déclaré. «Le VIH en Afrique est un problème africain, et nous, Africains, devons travailler main dans la main pour trouver une solution. Cela ne signifie pas que nous n’apprécions pas à sa juste valeur le généreux soutien de nos amis du monde entier. Cela signifie que nous nous efforcerons d’incarner la figure de proue nécessaire à la lutte contre l’épidémie.»

Au cours de son discours à l’Assemblée générale de l’OAFLA, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, M. Michel Sidibé, a félicité les Premières Dames d’Afrique pour leur rôle de premier plan dans la lutte pour la santé maternelle et la prévention de l’infection des enfants par le VIH, l’une des grandes préoccupations de l’ONUSIDA. «En tant que Premières Dames d’Afrique, vous pouvez jouer un rôle de premier plan dans le combat visant à empêcher le décès des jeunes mères et la contamination des bébés par le VIH.» Il a également salué la campagne «Save The Unborn Child» menée par l’OAFLA, qui a encouragé de nombreux pays à lutter plus activement pour réduire la mortalité infantile en Afrique.

M. Sidibé a demandé aux Premières Dames d’encourager les gouvernements, communautés, mouvements féminins et mouvements de lutte contre le sida à soutenir les efforts réalisés pour sauver les vies des mères et de leurs enfants en Afrique. Il a également annoncé que l’ONUSIDA et le President’s Emergency Plan for AIDS Relief américain (PEPFAR) feront don de 300 000 $ à l’OAFLA afin de soutenir le développement d’activités régionales et nationales destinées à prévenir la transmission mère-enfant du VIH et à supprimer les obstacles à la mise en place des services indispensables à l’éradication du sida chez les enfants.

L'ONUSIDA préconise une meilleure intégration de la prévention et du traitement du VIH aux programmes de santé ciblant les mères, les nouveau-nés et les enfants en Ethiopie

30 juillet 2010

UNAIDS Executive Director Mr Michel Sidibé (left) met with H.E. Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus,Mercredi 28 juillet 2010, M. Michel Sidibé (à gauche), le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, a rencontré son Excellence le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, ministre de la Santé de l'Ethiopie, au ministère de la Santé à Addis-Abeba.

Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, M. Michel Sidibé, s'est rendu en Ethiopie pour examiner comment accélérer la réalisation de l'accès universel aux services liés au VIH et atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement dans le pays.

Explorer les progrès et les difficultés de l'Ethiopie pour prévenir la transmission du VIH de la mère à l'enfant (PTME) faisait partie des priorités de ce déplacement.

M. Sidibé a visité le centre de traitement du VIH et la maternité de l'hôpital St Paul à Addis-Abeba où le soutien nutritionnel est intégré à la fourniture de services de santé pour les personnes vivant avec le VIH. Il a eu l'occasion de participer à des discussions du groupe de soutien des mères, un groupe de soutien par les pairs composé de femmes séropositives qui se rencontrent deux fois par mois pour bénéficier d'un soutien psychologique en partageant leurs expériences et en échangeant leurs points de vue sur diverses questions telles que faire l'expérience de la stigmatisation, vivre positivement, dévoiler son statut VIH à ses partenaires, fréquenter un dispensaire et pratiquer la planification familiale.


Mercredi 28 juillet 2010, M. Michel Sidibé (à gauche), le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, a assisté à une discussion entre des bénéficiaires du programme de PTME, dans le centre de distribution alimentaire du district de Gulele à Addis-Abeba.
Pour conclure sa visite, M. Sidibé a rencontré des journalistes et souligné la nécessité d'un engagement renouvelé en faveur de la quasi-élimination de la transmission du VIH de la mère à l'enfant et le besoin d'approches novatrices pour alimenter la riposte.

M. Sidibé a loué les efforts du gouvernement éthiopien en vue d'éradiquer la transmission du VIH de la mère à l'enfant et a appelé les dirigeants à intensifier leurs actions pour élargir l'accès aux services de PTME tout en s'attaquant aux facteurs qui freinent cet accès, notamment l'inégalité entre les sexes, la stigmatisation, la discrimination et l'implication insuffisante de la communauté.

M. Sidibé a également insisté sur une meilleure intégration de la prévention et du traitement du VIH aux programmes de santé ciblant les mères, les nouveau-nés et les enfants.

Plus tôt, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA avait visité l'un des projets urbains de lutte contre le VIH soutenus par le Programme alimentaire mondial (PAM) qui fournit de la nourriture et une assistance nutritionnelle aux femmes enceintes et allaitantes vivant avec le VIH et accédant au services de PTME. Il avait rencontré un groupe de mères participant à ce projet et salué cette initiative qui préserve la vie des mères et des bébés en apportant nourriture et soutien nutritionnel.

UNAIDS and funders convene to discuss ending vertical transmission of HIV at AIDS 2010

20 juillet 2010

UNAIDS Deputy Executive Director, Management and External Relations Branch, Ms Jan Beagle addressed a meeting of funders committed to end mother-to-child transmission of HIV by 2015UNAIDS Deputy Executive Director, Management and External Relations Branch, Ms Jan Beagle addressed a meeting of funders committed to end mother-to-child transmission of HIV by 2015. Credit: UNAIDS/Anna Rauchenberger

Continuing UNAIDS' efforts to end mother-to-child transmission of HIV by 2015, earlier today, UNAIDS Deputy Executive Director, Management and External Relations Branch, Ms Jan Beagle addressed a meeting of funders already committed to this action, at a side event of the XVIII International AIDS Conference in Vienna.

Bringing together funders from around the world who are focused on HIV, reproductive health, and maternal and child health—including private foundations, family foundations, and corporations—the meeting provided an inspirational platform, addressing how these stakeholders can strengthen and align their responses.

Ms Beagle noted that in 2008 an estimated 280,000 children under fifteen died of HIV-related causes. Most of these children were under the age of five and were infected through their mothers either during pregnancy, labour and delivery, or through breastfeeding, and over 90% lived in Sub-Saharan Africa.

“By contrast, mother-to-child transmission of HIV has been almost eliminated in high-income countries,” said Ms Beagle. “It is an immense injustice that mother-to-child transmission of HIV has not yet been eliminated globally. It is achievable and doable across the world in a business timeframe i.e. by 2015.”

Ms Beagle encouraged those present to join the global effort and understand the role they can play to support unmet needs through financial and non-financial contributions.

On the benefits of preventing HIV infections in children, Ms Beagle noted, “Imagine the impact that it would have on families and communities, in terms of educated societies and productivity.”

Mother-to-child HIV transmission

An estimated 430,000 children were infected with HIV in 2008. However significant progress in ending mother-to-child transmission has occurred in recent years. In 2008 around 45% of pregnant women living with HIV in low- and middle-income countries received antiretroviral drugs compared with only 10% in 2004. Despite these successes, across the world each year over a million pregnant women risk passing along HIV to their child.

UNAIDS Executive Director Mr Michel Sidibé has called for the virtual elimination of mother-to-child HIV transmission by 2015 and efforts are gaining momentum around the world.

Preventing mothers from dying and babies from becoming infected with HIV is also one of UNAIDS’ key priority areas as outlined in its 2009 – 2011 Outcome Framework. UNAIDS calls for the scaling up of access to and the use of quality services for the prevention of mother-to-child transmission as an integral part of sexual and reproductive health services and reproductive rights for women, their partners and young people.

The event was hosted by Johnson & Johnson and co-partners included UNAIDS, Funders Concerned About AIDS, Global Business Coalition for HIV/AIDS, TB, Malaria, and the European Funders Group.

UNAIDS satellite explores paving the way towards virtual elimination of mother-to-child transmission of HIV

20 juillet 2010

From left: Ambassador Eric Goosby, United States Global AIDS Coordinator; Professor Michel D. Kazatchkine; Executive Director, The Global Fund to Fight AIDS, TB and Malaria; Anthony Lake, Executive Director of UNICEF;
From left: Ambassador Eric Goosby, United States Global AIDS Coordinator; Professor Michel D. Kazatchkine; Executive Director, The Global Fund to Fight AIDS, TB and Malaria; Anthony Lake, Executive Director of UNICEF; Michel Sidibé, Executive Director of UNAIDS; Hiroki Nakatami, Assistant Director General of WHO; at the UNAIDS PMTCT Satellite at the 18th International AIDS Conference in Vienna, Austria on 19 July 2010. Credit: UNAIDS/Heimo Aga

UNAIDS hosted a satellite at AIDS 2010 on preventing mother-to-child transmission of HIV 19 July. It was co-chaired by Antony Lake, Executive Director of UNICEF and Hiroki Nakatani, Assistant Director General of World Health Organization (WHO) and coordinated by Gottfried Hirnschall, Director of the HIV department (WHO). Opening remarks were delivered by Michel Sidibé, Executive Director of UNAIDS and Michel Kazatchkine, Executive Director of the Global Fund to Fight AIDS, TB and Malaria, and Ambassador Eric Goosby, United States Global AIDS Coordinator.

The call to eliminate mother-to-child transmission of HIV was first made by UNAIDS Executive Director Michel Sidibé and he has since been joined by leaders of nations, heads of multilateral, bilateral, regional and national bodies, presidents of foundations, members of civil society, and even captains of football teams in the FIFA 2010 World Cup.

From left: Professor Michel D. Kazatchkine; Executive Director, The Global Fund to Fight AIDS, TB and Malaria; Anthony Lake, Executive Director of UNICEF
From left: Professor Michel D. Kazatchkine; Executive Director, The Global Fund to Fight AIDS, TB and Malaria; Anthony Lake, Executive Director of UNICEF; Michel Sidibé, Executive Director of UNAIDS; Hiroki Nakatami, Assistant Director General of WHO; at the UNAIDS PMTCT Satellite at the 18th International AIDS Conference in Vienna, Austria on 19 July 2010. Credit: UNAIDS/Heimo Aga

Addressing the satellite, Mr Sidibé noted that many African countries like Botswana, Namibia and Swaziland are already leading the way towards virtual elimination if mother-to-child transmission, and many others are close behind.

This groundswell of support is lending hope to the possibility that transmission of HIV from mothers to children can be virtually eliminated in the highest-burden countries by 2015. At the same time, the WHO has issued new recommendations on the use of antiretroviral drugs for treating pregnant women and preventing HIV infection in infants and HIV and infant feeding. The main purpose of the new recommendations is to improve maternal and child survival by drastically reducing risk to around 5%, including in breastfeeding populations.

WHO, UNICEF, UNFPA and UNAIDS have developed a PMTCT strategic vision through the UNAIDS Outcome Framework for 2009-2011, aiming at defining joint commitment to support scale up of PMTCT of HIV services and integration with maternal, newborn and child and reproductive health services.

A long way to go

Despite this momentum, many nations have a long way to go. The majority of pregnant women in low- and middle-income countries do not know their HIV status. This knowledge has risen from 7% in 2004 to 21% in 2008. Also, the majority of HIV-positive pregnant women who need antiretrovirals (ARVs) for preventing transmission of the virus to their child. Only 45% of women in need of ARVs received it in 2008, although this is up from 10% in 2004.

UNAIDS PMTCT Satellite at the 18th International AIDS Conference in Vienna, Austria on 19 July 2010
UNAIDS PMTCT Satellite at the 18th International AIDS Conference in Vienna, Austria on 19 July 2010. Credit: UNAIDS/Heimo Aga

The quadrupling of the proportion of women receiving this important service is good news. But children continue to be left behind. Around 32% of infants born to HIV-positive mothers received antiretroviral for PMTCT in 2008, up from 20% in 2007 and 6% in 2004.

Update

Yesterday’s satellite provided an update on global commitments to virtual eliminate mother-to-child transmission of HIV. Participants highlighted key policy and operational considerations in implementing comprehensive PMTCT services integrated with maternal health and family planning services, including the WHO 2009 guidelines on ARV drugs for treating pregnant women and preventing HIV infection in infants which were reviewed by Nathan Shaffer of WHO.

To put theory into perspective country experience was shared by Mpolai Moteetee, the PMTCT focal point in Lesotho's Ministry of Health and Social Welfare Family Health Division who spoke of the experience of rapid scale-up of PMTCT services in Lesotho.

Marie Deschamps of GHESKIO (Groupe Haïtien d’Étude du Sarcome de Kaposi et des Infectieuses Opportunistes) presented on the importance of integration of broad range of services of maternal health, family planning, PMTCT, and HIV treatment for maternal and child survival

Lilian Mworeko of ICW (International Community of Women with HIV/AIDS) Uganda shared her personal perspective as an activist and a person living with HIV.

Mother-Baby Pack

UNICEF, in collaboration with WHO and global partners, has developed an innovative simple, user-friendly and affordable packaging mechanism to deliver PMTCT preventive medications, the Mother-Baby Pack (MBP). Chewe Luo, a UNICEF Senior Advisor, presented the Pack which contains medicines for prophylaxis, ARVs and Co-trimoxazole, for the mother and for the infant in line with WHO 2010 PMTCT Guidelines. It also intends to help streamline procurement and supply management of PMTCT medicines.

The Global Fund has also declared preventing mother-to-child transmission (PMTCT) a priority and is currently assessing the possibility of reprogramming existing grants to accelerate scale-up in 20 countries (Angola, Botswana, Burundi, Cameroon, Côte d'Ivoire, the Democratic Republic of Congo, Ethiopia, Ghana, Kenya, Lesotho, Mozambique, Malawi, Namibia, Nigeria, South Africa, Swaziland, Tanzania, Uganda, Zambia and Zimbabwe).

Caroline Ryan of PEPFAR shared how their efforts will contribute towards virtual eiliminaiton. PEPFAR II has aligned its target to the UNGASS targets aiming to provide PMTCT services to 80% of all pregnant women living with HIV and exposed infants in their country programmes. All these commitments fall within the context of integrated programming for improved maternal and child health and survival coordinated with current US Global Health Initiative.

Closing remarks at the session were delivered by Antony Lake and Hiroki Nakatani.

Avant la Coupe du monde, les capitaines des différentes équipes nationales lancent un appel commun : « Tous ensemble, donnons un carton rouge au sida. »

07 juin 2010

Les capitaines des équipes d’Afrique du Sud, du Nigeria, de France, du Paraguay, d’Uruguay, d’Australie, de Côte D'Ivoire, de Grèce et de Serbie participent à la campagne de mobilisation contre la mortalité des mères de famille et l’infection des nouveau-nés par le VIH.

Captain of the South Africa Football Team Mr Aaron MokoenaLe capitaine de l’équipe d’Afrique du Sud, M. Aaron Mokoena, a signé l’appel à la mobilisation de l’ONUSIDA dans le cadre de la Coupe du Monde lors du dîner de gala de l’équipe, en présence du Président de la FIFA, Sepp Blatter (le 2 juin 2010). Photo: George Philipas

Près de 1 200 bébés naissent chaque jour dans le monde avec le virus du VIH/Sida ; ainsi, pendant un match de football de 90 minutes, quelque 80 nourrissons sont contaminés.

La Coupe du Monde FIFA 2010, qui va bientôt débuter en Afrique du Sud, va opposer, sur le terrain, les capitaines des différentes équipes qualifiées. Cependant, hors des terrains, ils ont décidé de s’unir pour lancer une campagne de mobilisation à l’échelle mondiale, afin d’éradiquer la mortalité des mères de famille et l’infection des nouveau-nés par le VIH.

Cette initiative bénéficie par ailleurs du soutien de deux stars internationales du football, qui sont également ambassadeurs itinérants de l’ONUSIDA : M. Michael Ballack, ancien capitaine de l’équipe d’Allemagne, et le Togolais M. Emmanuel Adebayor. Ce sont d’ailleurs ces footballeurs qui ont sollicité la signature des capitaines des équipes qualifiées pour la Coupe du Monde.

« D’ici à la prochaine Coupe du monde, au Brésil, en 2014, nous pouvons tous ensemble enrayer la transmission du VIH aux nouveau-nés et aider leurs mères à rester en bonne santé. D’où notre appel : de Soweto à Rio de Janeiro, donnons un carton rouge au Sida, et mobilisons-nous pour que les nouveau-nés ne soient plus infectés par le virus. » — Appel à la mobilisation dans le cadre de la Coupe du Monde, afin d’éradiquer la mortalité des mères et l’infection des nouveau-nés par le VIH.

Avant de se rendre en Afrique du Sud pour assister à la cérémonie d’ouverture de la Coupe du Monde en fin de semaine, le directeur exécutif de l’ONUSIDA, M. Michel Sidibé, a déclaré : « Je tiens à remercier nos ambassadeurs itinérants, Adebayor et Ballack, pour leur engagement. Grâce à la popularité du football dans le monde entier et à l’admiration suscitée par les capitaines d’équipes, cet appel va nous permettre de sensibiliser l’opinion publique à l’impact du VIH sur les mères et leurs bébés. Nous allons également promouvoir la mise en place de tests de dépistage et la distribution de traitements antirétroviraux à tous ceux qui en ont besoin. »

Le capitaine de l’équipe du Nigeria, M. Kanu Nwankwo, a été le premier à rejoindre cette initiative. Il a d’ailleurs signé cet appel à la mobilisation en présence du président nigérian, le Dr Goodluck Ebele Jonathan, qui était l’invité d’honneur du gala organisé pour l’équipe de son pays.

De son côté, M. Aaron Mokoena, capitaine des Bafana Bafana, surnom donné à l’équipe du pays organisateur, a signé l’appel à la mobilisation lors d’un dîner organisé pour souhaiter bonne chance à son équipe. Cette soirée, qui était présentée par Kirsten Nematandani, la présidente de l’association sud-africaine de football, comptait parmi ses invités M. Joseph F. Blatter, président de la FIFA, M. Issa Hayatou, président de la Confédération Africaine de Football, et M. Danny Jordaan, PDG du comité d’organisation de la Coupe du Monde 2010. Parallèlement, cet appel à la mobilisation a également été signé par le capitaine de l’équipe de Côte d’Ivoire, Didier Drogba. L’attaquant star de Chelsea, qui est ambassadeur du PNUD, a été élu meilleur buteur de l’année dans le cadre du championnat anglais de la Premier League.

Nigerina football striker KanuLe capitaine de l’équipe du Nigéria, M. Kanu Nwankwo, a été le premier à rejoindre l’appel à la mobilisation dans le cadre de la Coupe du Monde, et l’a signé en présence du Président nigérien, le Dr Goodluck Ebele Jonathan, invité d’honneur du dîner de gala organisé pour l’équipe de son pays. Photo : ONUSIDA

Outre-Atlantique, en Amérique latine, l’appel à la mobilisation a été signé par le capitaine de l’équipe du Paraguay, M. Denis Caniza, et par M. Diego Lugano, capitaine de l’équipe d’Uruguay. Ils ont ainsi pu apposer leur signature aux côtés de plusieurs capitaines européens, dont le capitaine de l’équipe de France, M. Patrice Evra, le capitaine de l’équipe grecque, M. Giorgos Karagounis, et le capitaine de l’équipe de Serbie, M. Dejan Stankovic. Ce dernier a d’ailleurs évoqué cette initiative lors d'une conférence de presse organisée la semaine dernière. Notons également que M. Lucas Neill, capitaine de l’équipe d’Australie, a lui aussi signé cet appel à la mobilisation.

Il n’est pas étonnant de voir autant de stars du football s’engager dans ce combat : rien qu’en 2008, 430 000 nouveau-nés ont été infectés par le VIH, dont 90 % en Afrique subsaharienne. Par ailleurs, les maladies opportunistes liées au Sida sont la première cause de mortalité infantile dans la majeure partie du continent africain. À l'échelle mondiale, ces maladies sont également la première cause de mortalité chez les femmes en âge d’avoir des enfants.

Néanmoins, la lutte contre la transmission du VIH de la mère à l’enfant commence à porter ses fruits. Ainsi, dans les pays à faibles ou moyens revenus, près de la moitié des femmes enceintes séropositives reçoivent un traitement antirétroviral afin d’empêcher le virus d’infecter leur bébé. Or, non seulement ces efforts améliorent la santé des mères et des enfants, mais ils nous rapprochent également des Objectifs du Millénaire pour le Développement, que nous devons atteindre d’ici 2015.

Enfin, la FIFA (Fédération Internationale de Football Association) participe elle aussi à la lutte contre le VIH. Ainsi, le centre « Football for Hope » de Khayelitsha, près du Cap, a ouvert ses portes en décembre. Comme lui, une vingtaine d’autres centres répartis dans toute l’Afrique, s'attaqueront aux problèmes clés qui affectent la jeunesse africaine, dont le VIH. En outre, la FIFA a prévu de diffuser des spots publicitaires pour les préservatifs et des messages de prévention contre le VIH dans les parcs où seront retransmis les matchs de la Coupe du Monde pour les fans de football.

« Dans de nombreux pays riches, nous sommes parvenus à éradiquer presque totalement l’infection des nouveau-nés par le VIH, rappelle M. Sidibé. Nous devons maintenant utiliser les outils à notre disposition pour qu’en Afrique et dans le reste du monde, le VIH disparaisse à 100 % parmi la nouvelle génération. »

« Grâce au pouvoir et à la portée du football, nous sommes capables d'obtenir un changement dans les quatre prochaines années, explique l’appel à la mobilisation. Alors profitons de cette Coupe du Monde pour toucher les amateurs de football de tous les pays : des hommes, des femmes et des familles entières. Ainsi, nous ferons en sorte que plus aucun nouveau-né ne soit infecté par le VIH. »

African Ambassadors and UNAIDS join hands to eliminate mother-to-child transmission of HIV

03 juin 2010

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UNAIDS Executive Director Michel Sidibé addressing the Ambassadors to the African Union. 31 May 2010

Preventing the transmission of HIV from mother to child was high on the agenda at a meeting in Geneva of 50 Ambassadors to the African Union and UNAIDS Executive Director Michel Sidibé.

Each year, nearly 400 000 children in Africa are born with HIV. An estimated 45% of HIV-positive pregnant women in the region receive antiretroviral drugs to prevent HIV transmission to their children, and just 28% of pregnant women are tested for HIV. In many countries on the African continent, AIDS has become the leading cause of death among infants and young children.

Strong leadership and political will are vital to achieve universal access and the Millennium Development Goals.

UNAIDS Executive Director Michel Sidibé

“HIV infections in infants have been virtually eliminated in many high-income countries,” said Mr Sidibé. “Now we must apply the tools at our disposal to create an HIV-free generation in Africa.” The lives of mothers and their babies can be saved through a combination of HIV testing and counselling, access to effective antiretroviral prophylaxis and treatment, safer delivery practices, family planning, and counselling and support for optimal infant feeding practices.

During the meeting, Mr Sidibé recognized the substantial achievements of African countries in the AIDS response. More than 4 million people in Africa are now accessing antiretroviral treatment, up from about 2.1 million in 2007. In the last six years, approximately 400 000 new infections have been averted on the African continent.

Despite progress, the continent faces major challenges. “The financial crisis poses a serious threat to sustaining the gains that have been made,” said Mr Sidibé. “Strong leadership and political will are vital to achieve universal access and the Millennium Development Goals.” Mr Sidibé urged African Union Member States to boost their investments in health and to advocate for a fully financed Global Fund in order to sustain and expand the number of people on antiretroviral treatment.

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Preventing the transmission of HIV from mother to child was high on the agenda at a meeting in Geneva of 50 Ambassadors to the African Union and UNAIDS Executive Director. 31 May 2010

There was consensus among Ambassadors that—in a time of scarce resources— expanding knowledge and information on HIV was especially important. “With 1.4 million people dying each year in Africa from HIV-related causes, there is an urgent need to increase awareness of this disease,” said H.E. Mr Arcanjo Do Nascimento, Chair of the Group of Ambassadors of the African Union.

The Ambassadors appealed to UNAIDS to support African countries in finding innovative financing mechanisms that complement the resources provided by external donors. They also called on UNAIDS to support the advocacy efforts of African leaders for access to affordable, high-quality, essential drugs for acute and chronic diseases, including antiretroviral drugs.

The meeting was held in the lead-up to the July 2010 Summit of the African Union which will focus on maternal, infant and child health. The Summit will offer an opportunity to highlight progress and challenges in advancing Millennium Development Goals 4 and 5, which call for reducing child mortality and improving maternal health.

Linking maternal and child health to AIDS ahead of G8 Summit

01 juin 2010

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UNAIDS Deputy Executive Director for Management and External Relations, Jan Beagle, delivered the keynote speech at an event for Canadian Parliamentarians. 25 May 2010.

Canada will host the annual summit meeting of heads of government of the Group of Eight (G8) countries in Huntsville, Muskoka from 25 to 26 June 2010. The Muskoka Summit aims to deliver the ambitious commitments made at the G8 summits since 1997 related to health, development, the environment, security and good governance.

The G8, which is composed of governments of France, Germany, Italy, Japan, the United Kingdom, the United States, Canada and Russia, met last year in Italy and reaffirmed existing commitments on global health, including US$60 billion for health over 5 years, 100 million malaria bed nets by 2010, and universal access to HIV treatment by 2010. A Global Consensus on Maternal Health was also adopted, which includes support for free services for women and children where countries choose to provide it. The first G8 accountability framework was published, showing individual country progress against some key G8 commitments.

Reducing the number of children who die before the age of five is the fourth Millennium Development Goal (MDG 4), while doing the same for mothers during pregnancy or childbirth is the fifth goal (MDG 5). These two Goals are often referred to as the health related MDGs along with the response to AIDS, malaria and other diseases. These three MDGs are closely interlinked and recent data has shown how HIV has prevented further progress in improving maternal health and reducing child mortality.

According to a recent study to assess progress towards MDG4, mortality in children younger than 5 years has dropped from 11.9 million deaths in 1990 to 7.7 million deaths in 2010 worldwide. A similar study focusing on MDG 5 estimates that there were 342.900 maternal deaths worldwide in 2008, down from 526.300 in 1980. The study also highlights that there would have been 281.500 maternal deaths worldwide in 2008 in the abscence of HIV.

Maternal and child health and AIDS

Ahead of the G8 Summit and to highlight the important link between the 2010 G8 focus on maternal and child health and previous G8 commitments to the AIDS response, UNAIDS Deputy Executive Director for Management and External Relations, Jan Beagle, delivered the keynote speech at an event for Canadian Parliamentarians. The event, hosted by the Canadian Federation of Nurses Unions (CFNU) took place in Ottawa on 25 May and was attended by parliamentarians, health officials, civil society representatives and several African Ambassadors. CFNU represents 158.000 nurses and student nurses and regularly holds events for Members of Parliaments on health and public interest topics.

In her address, Ms Beagle stated that the Joint UN Programme on HIV/AIDS (UNAIDS) was encouraged by the sharp focus of the Canadian G8 Presidency on child and maternal health.

“As HIV is the leading cause of death among women of reproductive age, the global response to AIDS can and must be leveraged more effectively to meet women health needs,” said Ms Beagle.

She noted that the Muskoka initiative is in line with the UN Secretary-General’s global Joint Plan of Action focusing on the health of women and children which was launched in April 2010.

Ms Beagle called for an integrated approach to all the Millennium Development Goals and highlighted that MDG 4 and 5 cannot be accomplished without a strong commitment—and real action—on universal access to HIV prevention, treatment, care and support.

Prevention of mother-to-child transmission (PMTCT) programmes provide a platform for integrated service delivery. The recent scale up of mother-to-child HIV transmission programmes enables women to receive sexual and reproductive services at the facilities where they receive PMTCT services. Integrated services can maximize health system capacity by leveraging human resources for broader health gains.

“The focus on maternal and child health represents a unique opportunity for Canada to demonstrate to the G8 how well this ties in with G8 commitments on the AIDS response,” said Ms Beagle. “It also represents a unique opportunity to highlight to the G8 the importance of accountability and monitoring of progress on previous commitments”.

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