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L'ONUSIDA accueille la Première Dame de Côte d'Ivoire au siège de l'ONUSIDA

26 avril 2016

Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, a accueilli la Première dame de Côte d'Ivoire, Dominique Ouattara, au siège de l'ONUSIDA ce 25 avril. Lors de leur rencontre, ils ont passé en revue les progrès considérables accomplis dans la lutte contre les nouvelles infections à VIH chez les enfants en Côte d'Ivoire. Plus de 80 % des femmes enceintes vivant avec le VIH en Côte d'Ivoire ont accès à un traitement antirétroviral, contre 48 % en 2009, et les nouvelles infections chez les enfants ont baissé de 26 % depuis 2009.

En décembre 2014, M. Sidibé a nommé Mme Ouattara Ambassadeur Spécial de l'ONUSIDA pour l'élimination de la transmission mère-enfant et la promotion du traitement pédiatrique du VIH, en remerciement de son travail humanitaire et de son engagement pour l'amélioration de l'accès au traitement pédiatrique pour les enfants vivant avec le VIH.

À l'occasion de sa venue à l'ONUSIDA, M. Sidibé a félicité la Première dame pour son travail de sensibilisation autour du VIH en Afrique occidentale et centrale. Il a également souligné l'importance de cibler les femmes, les enfants et les adolescents dans les villes, en particulier à Abidjan, la capitale de la Côte d'Ivoire, qui compte plus d'un tiers de toutes les personnes vivant avec le VIH dans le pays.

Mme Ouattara, engagée de longue date dans les causes humanitaires, a remercié l'ONUSIDA et réitéré son engagement en faveur d'un diagnostic et d'un traitement précoces chez les enfants et en faveur de l'éducation et de l'objectif zéro discrimination.

Quotes

« Je vous remercie pour les échanges fructueux que nous avons eus en séance de travail, ainsi que pour tous les conseils avisés que nous avons reçus, pour l’atteinte de notre objectif commun - que l’épidémie soit stoppée et recule en Côte d’Ivoire. »

Première Dame de Cote d’Ivoire, Ambassadeur Spécial de l’ONUSIDA

« La Côte d'Ivoire a réalisé des progrès constants pour réduire la transmission du VIH de la mère à l'enfant démontrant que c'est possible de mettre fin à l’épidémie du sida d'ici 2030 sans oublier l'importance de la volonté politique. »

Michel Sidibé, Directeur Exécutif de l'ONUSIDA

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Protéger la santé et les droits humains des consommateurs de drogues

20 avril 2016

Michel Sidibé, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, a participé à une table ronde sur la réduction de la demande et les mesures sanitaires lors de la Session extraordinaire de l'Assemblée générale des Nations Unies sur le problème mondial de la drogue qui a eu lieu à New York, aux États-Unis, du 19 au 21 avril.

M. Sidibé a déclaré qu'après 40 années de mesures répressives envers les consommateurs de drogues, il était temps de passer à une approche plus globale basée sur la santé et les droits humains. Il a ajouté que le monde était incapable de protéger la santé et les droits humains des consommateurs de drogues.

Faisant référence à un nouveau rapport de l'ONUSIDA intitulé Pour moins de risque – santé, droits humains et consommateurs de drogues, il a souligné que le monde n'avait pas atteint l'objectif fixé en 2011 par l'Assemblée générale des Nations Unies de réduire la transmission du VIH de 50 % d'ici 2015 chez les consommateurs de drogues injectables.

M. Sidibé a fait remarquer qu'une couverture insuffisante des programmes de réduction des risques et des politiques qui criminalisent et marginalisent les consommateurs de drogues injectables ne permettent pas de faire baisser les nouvelles infections à VIH. Il a souligné qu'une approche plus pragmatique était nécessaire, car il n'y aura jamais de monde sans drogues.

Parmi les autres intervenants de la table ronde se trouvaient Svatopluk Němeček, Ministre de la Santé de République tchèque, Bernt Hoie, Ministre norvégien de la Santé et des Services de soins, K. Shanmugham, Ministre des Affaires intérieures et de la Justice de Singapour, et Lamine Touré, membre de l'organisation non gouvernementale sénégalaise Sopi Jikko.

La plupart des intervenants ont soutenu l'appel de M. Sidibé en faveur d'une plus grande couverture de réduction des risques pour les consommateurs de drogues, même si M. Shanmugham a précisé que les approches d'application des lois avaient fonctionné pour dissuader la consommation de drogues à Singapour. Il s'est dit impressionné par les programmes de réduction des risques proposés par des pays comme la République tchèque et la Norvège, mais a ajouté que cela dépendait beaucoup du contexte culturel.

M. Němeček a expliqué que la République tchèque avait obtenu de meilleurs résultats en matière de santé en dépénalisant la consommation de drogues et en étendant davantage la couverture de réduction des risques et les programmes volontaires de traitement de la dépendance aux drogues.

Quotes

« Nous avons besoin d'une approche centrée sur les personnes, qui rétablisse la dignité des consommateurs de drogues, qui les fasse sortir de l'ombre pour les intégrer dans les services ; une approche qui soit axée sur la santé et les droits de chaque individu, et qui veille à ce que personne ne soit laissé de côté. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

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L'Université du KwaZulu-Natal décerne un diplôme honorifique au Directeur exécutif de l'ONUSIDA

18 avril 2016

L'Université du KwaZulu-Natal de Durban, en Afrique du Sud, a décerné un diplôme honorifique au Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, en reconnaissance de sa contribution à la riposte mondiale au VIH.

M. Sidibé a reçu le titre de Docteur en Administration de la Faculté de Droit et de Gestion de l'université, à l'occasion d'une cérémonie de remise des diplômes aux étudiants. L'université a déclaré que le leadership et l'action de sensibilisation de M. Sidibé avaient conduit à un engagement mondial sans précédent dans la riposte au sida.

Dans son discours aux étudiants, M. Sidibé les a encouragés à faire tout ce qu'ils font avec passion, à montrer de la compassion envers les autres en toutes circonstances et à partager leurs connaissances avec générosité.

L'Université du KwaZulu-Natal est réputée pour l'excellence de ses enseignements, son innovation et son engagement au sein de la communauté. Elle abrite le Centre du programme de recherche sur le sida en Afrique du Sud, le centre collaboratif de l'ONUSIDA pour la recherche et les politiques concernant le VIH.

Quotes

« L'action de sensibilisation internationale de M. Sidibé a consolidé fermement la place de la riposte au VIH en haut de l'agenda politique en Afrique du Sud. Il a joué un rôle clé en soutenant le plan et les programmes de lutte contre le VIH en Afrique du Sud à travers son engagement personnel et ses conseils. »

Kriben Pillay, Doyen des études et de l'enseignement de la Faculté de Droit et de Gestion, Université du KwaZulu-Natal

« Il s'agit de mon premier doctorat honoris causa d'une université africaine. Je suis particulièrement ravi d'être honoré de cette façon par l'Université du KwaZulu-Natal. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

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L'Afrique du Sud en première ligne de la riposte au sida

15 avril 2016

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, a rencontré le Vice-Président sud-africain Cyril Ramaphosa et le Ministre de la Santé Aaron Motsoaledi à Pretoria, en Afrique du Sud, pour discuter de la riposte actuelle du pays au VIH.

L'Afrique du Sud est le pays du monde qui compte le plus grand nombre de personnes vivant avec le VIH : 6,5 millions de personnes. Cependant, le pays continue d'étendre les services de traitement et de prévention dans le cadre de la stratégie Accélérer de l'ONUSIDA pour mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030, avec des résultats : environ 340 000 personnes nouvellement infectées en 2014, contre 600 000 en 2000.

Cette année promet d'être particulièrement importante pour la riposte au sida de l'Afrique du Sud, car elle va accueillir la 21e Conférence internationale sur le sida à Durban en juillet. M. Ramaphosa a qualifié cet événement d'opportunité capitale pour mettre en avant le tournant qu'a connu l'épidémie en Afrique du Sud depuis la dernière Conférence internationale sur le sida organisée à Durban en 2000.  

M. Ramaphosa a également annoncé que l'Afrique du Sud enverra une délégation pour assister à la Réunion de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations Unies sur la fin du sida à New York, aux États-Unis, qui aura lieu au mois de juin.

Quotes

« L'Afrique du Sud a massivement investi dans sa riposte au sida au cours des six dernières années. Nous sommes impatients de présenter les résultats de cet investissement au reste du monde à l'occasion de la Réunion de haut niveau des Nations Unies sur la fin du sida à New York, aux États-Unis, et lors de la 21e Conférence internationale sur le sida à Durban, en Afrique du Sud. »

Cyril Ramaphosa, Vice-Président de l'Afrique du Sud

« L'Afrique du Sud continue d'obtenir des résultats impressionnants dans sa riposte au sida. Je suis heureux qu'elle joue un rôle de premier plan à l'occasion de deux étapes majeures de la riposte mondiale au sida : la Réunion de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations Unies sur la fin du sida à New York, aux États-Unis, et la 21e Conférence internationale sur le sida à Durban, en Afrique du Sud. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

« Nous devons veiller à ce que le VIH reste au centre de l'agenda mondial sur le développement et la santé. La santé est un thème récurrent de presque tous les ODD et sans aborder le problème de la santé, nous n'atteindrons pas les ambitieux objectifs de développement fixés pour 2030. »

Aaron Motsoaledi, Ministre sud-africain de la Santé

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Mettre fin à l'épidémie de sida au Swaziland

12 avril 2016

À l'occasion d'une visite au Swaziland, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé a rencontré Sa Majesté le Roi Mswati III et discuté de la riposte actuelle du pays à l'épidémie de sida. M. Sidibé a félicité Sa Majesté pour son leadership personnel et son engagement pour accélérer la fin de l'épidémie de sida.

M. Sidibé a salué les efforts du pays pour augmenter les ressources nationales consacrées à la riposte au sida à travers le Swaziland HIV Investment Case, programme d'investissement du Swaziland pour la lutte contre le VIH. Avec l'augmentation des investissements, de plus en plus de personnes accèdent au traitement antirétroviral, avec une couverture estimée à 60 % des adultes et 43 % des enfants vivant avec le VIH.

Le Swaziland a également étendu avec succès ses services de prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant, avec une baisse de 63 % des nouvelles infections à VIH chez les enfants entre 2009 et 2014. Le pays a atteint l'objectif de 90 % des femmes enceintes vivant avec le VIH qui reçoivent des médicaments antirétroviraux. Le taux de transmission du VIH de la mère à l'enfant devrait ainsi baisser encore davantage : ce taux est de 1 % à six semaines et de 8 % à la fin de la période d'allaitement.

Lors de sa visite, M. Sidibé a également rencontré le Premier ministre par intérim, Paul Dlamini, et la Ministre de la Santé, Sibongile Ndlela Simelane. Il a souligné l'importance de ne laisser personne en marge de la riposte au sida, notamment les femmes, les filles et les populations les plus exposées, et a insisté sur la prévention dans le cadre de la riposte actuelle à l'épidémie.

Lors de sa visite de courtoisie au Roi, M. Sidibé a invité Sa Majesté à assister à la la Réunion de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations Unies sur la fin du sida qui aura lieu à New York, aux États-Unis, du 8 au 10 juin.

Quotes

« Je souhaite renouveler notre engagement en faveur de l'augmentation des ressources nationales consacrées à la riposte au sida, en mettant l'accent sur l'investissement dans les programmes de prévention du VIH afin que notre rêve d'une nation avec zéro nouvelle infection à VIH se réalise. »

Sa Majesté le Roi Mswati III

« Je vous félicite pour votre engagement personnel et votre leadership sur le VIH et pour les décisions courageuses que vous avez prises pour en finir avec le sida au Swaziland. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

« Le Swaziland est engagé pour mettre fin au sida d'ici 2022, dans la lignée de la vision de Sa Majesté le Roi. »

Paul Dlamini, Premier Ministre par intérim

« Accélérer la fin du sida nécessitera d'atteindre les zones les plus reculées grâce à la décentralisation de services dans les endroits où les gens ont recours aux Gogo centres dans chaque chefferie, en veillant à ce que personne ne soit laissé de côté. »

Sibongile Ndlela, Ministre de la Santé

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L'ONUSIDA et TV Globo lancent une nouvelle web-série sur les couples sérodifférents

12 avril 2016

L'ONUSIDA et TV Globo ont conclu un partenariat au Brésil pour le lancement d'une série originale pour Internet intitulée Eu Só Quero Amar (Tout ce que je veux, c'est de l'amour). Les héros de cette web-série sont Henrique et Camila, un jeune couple sérodifférent qui décide de lutter pour préserver sa relation malgré les obstacles auxquels il se heurte, notamment la stigmatisation et la discrimination.

Cette web-série, dérivée de la série télévisée Malhação: Seu Lugar no Mundo (Malhação: ta place dans le monde), diffusée chaque jour de la semaine avec une audience quotidienne estimée à 20 millions de personnes, comprend cinq épisodes qui seront mis en ligne chaque samedi du mois d'avril.

Mêlant fiction et éléments documentaires, la série raconte l'histoire de jeunes couples sérodifférents, dans lesquels l'un des partenaires vit avec le VIH et l'autre non. Le but de cette web-série est d'atteindre un public jeune et d'approfondir le débat sur la vie sociale et les relations au sein des couples sérodifférents, en illustrant non seulement les défis sociaux auxquels ils doivent faire face, mais aussi les possibilités qui s'offrent aux personnes qui veulent vivre une sexualité saine et bien informée avec leurs partenaires séropositifs au VIH.

Dans le cadre du partenariat avec TV Globo, l'ONUSIDA fournit des conseils sur les scènes qui évoquent le sida, en aidant l'auteur, les scénaristes et les producteurs à utiliser le bon langage et la bonne terminologie et en donnant des idées de nouveaux sujets, scènes et histoires vraies qui peuvent apporter une valeur ajoutée aux dialogues et aux personnages.

Globo est le plus grand groupe médiatique du Brésil et propriétaire de l'une des chaînes de télévision les plus influentes au monde en termes d'audience. Plus de 91 millions de personnes, soit un peu moins de la moitié de la population du pays, la regardent chaque jour. Ces dernières années, Globo s'est mis à investir dans sa branche Internet, Gshow, avec laquelle des web-séries originales et des spin-offs de ses feuilletons télévisés permettent à la chaîne de renforcer son audimat.

 

Quotes

« Notre stratégie consiste à mobiliser le pays sur des questions de société importantes. C'est pourquoi le partenariat avec l'ONUSIDA est essentiel pour nous afin de diffuser ce message de respect, de tolérance, d'enrichissement et d'harmonie dans l'interaction entre les couples sérodifférents. Il s'agit également de toucher le plus large public possible pour favoriser des changements de comportement positifs. »

Bia Azeredo, Directrice Responsabilité sociale d'entreprise, TV Globo

« Pour la première fois dans l'histoire de la télévision brésilienne, nous allons au-delà de la prévention, du dépistage et du traitement du VIH. Nous parlons également de sexualité, de stigmatisation et de discrimination et, surtout, nous nous adressons directement à un public jeune, le plus touché dans le pays à l'heure actuelle. »

Georgiana Braga-Orillard, Directrice nationale de l'ONUSIDA, Brésil

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Pour mettre en œuvre l'Agenda 2063 et les ODD, une transformation structurelle est nécessaire en Afrique

12 avril 2016

Les réunions annuelles conjointes de la Neuvième conférence du Comité technique spécialisé de l'Union africaine chargé des finances, des affaires monétaires, de la planification économique et de l'intégration, de la Commission économique pour l'Afrique et de la Conférence des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique se sont achevées le 5 avril sur la conviction partagée que le continent a besoin de ressources pour la santé, l'éducation et d'autres secteurs visant à améliorer la vie des populations africaines.

Les participants ont reconnu que l'Afrique avait accompli des progrès considérables sur les problèmes sociaux, avec un recul important de la pauvreté dans les différentes sous-régions. Cependant, des transformations structurelles plus approfondies et un renforcement des capacités devront être menés pour mettre en œuvre l'Agenda 2063 et les Objectifs de développement durable afin de s'attaquer à des questions telles que la migration, l'emploi des jeunes, l'émancipation des femmes et l'intégration.

À l'occasion d'un événement organisé en marge des réunions sous l'égide de l'ONUSIDA, de la Commission de l'Union africaine et de la Commission économique pour l'Afrique, les participants ont évoqué le potentiel du secteur pharmaceutique dans la transformation socioéconomique de l'Afrique.

La Commissaire de l'Union africaine chargée du commerce et de l'industrie, Fatima Haram Acyl, a déclaré que l'industrie pharmaceutique africaine ne représentait que 2 % du marché pharmaceutique mondial et elle a souligné l'importance de la mobilisation des ressources pour financer une industrie pharmaceutique locale plus forte, moins dépendante et plus fiable en Afrique. Les participants ont insisté sur l'importance de créer un environnement propice pour que les entreprises africaines puissent accéder à l'expertise et aux technologies et de renforcer les règles qui régissent les marchés et l'industrie pharmaceutique.

Les participants se sont mis d'accord sur la nécessité d'accélérer la mise en œuvre du Plan de fabrication de produits pharmaceutiques pour l'Afrique, qui va contribuer à la mise en place de la couverture santé universelle et au développement économique de l'industrie pharmaceutique et des autres secteurs associés.

Quotes

« Au niveau national et régional, nous commençons à voir fleurir des initiatives qui favorisent la production manufacturière, y compris dans le secteur pharmaceutique et des produits de base. Nous devons avoir foi en nous, en nos capacités et en celles de nos populations. »

Nkosazana Dlamini-Zuma, Présidente de la Commission de l'Union africaine

« Grâce à ces initiatives, l'industrie pharmaceutique devrait connaître un essor sans précédent dans les années à venir en Afrique. »

Fatima Haram Acyl, Commissaire au Commerce et à l'Industrie, Union africaine

« L'intégration régionale doit aussi stimuler l'intégration de la production pharmaceutique locale et des marchés si l'on veut que la production locale, notamment en ce qui concerne les traitements antirétroviraux, soit viable et durable. Cela est bénéfique pour les investisseurs de l'industrie pharmaceutique et le marché requis. »

Mull Katende, Représentant permanent de l'Ouganda auprès de l'Union africaine

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La Réunion de haut niveau sur la fin du sida en juin prochain devra déboucher sur une déclaration politique audacieuse

12 avril 2016

Le 8 avril dernier, le Président de l'Assemblée générale des Nations Unies, Mogens Lykketoft, a organisé une session informelle afin d'informer les États membres des Nations Unies sur la Réunion de haut niveau 2016 de l'Assemblée générale des Nations Unies sur la fin du sida, qui aura lieu à New York, aux États-Unis, du 8 au 10 juin.

Au cours de cette session, la Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA, Jan Beagle, a présenté le rapport du Secrétaire général des Nations Unies intitulé Accélérer pour mettre fin à l'épidémie de sida. Le rapport souligne que mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030 est possible, mais seulement si une stratégie d'accélération est adoptée au cours des cinq prochaines années. Les États membres des Nations Unies ont salué le rapport et exprimé un large soutien en faveur des efforts pour accélérer la riposte et mettre fin à l'épidémie de sida dans le cadre des Objectifs de développement durable.

La session était présidée par le Président de l'Assemblée générale et les deux co-animateurs de la Réunion de haut niveau sur la fin du sida, Patricia Mwaba Kasese-Bota, Représentante permanente de la Zambie auprès des Nations Unies, et Jürg Lauber, Représentant permanent de la Suisse auprès des Nations Unies.

Les représentants de 115 États membres ont assisté à la session, principalement au niveau des ambassadeurs. Les participants ont mis en avant la nécessité d'adopter une déclaration politique audacieuse sur la fin du sida, en affirmant qu'il était fondamental de se donner les moyens d'une stratégie d'accélération.

Le Président de l'Assemblée générale a également informé les États membres de la tenue de l'audience interactive informelle de la société civile, qui a eu lieu le 6 avril, et appelé les États membres à apporter tout leur soutien à la participation de la société civile à la Réunion de haut niveau sur la fin du sida. Il a également souligné que cette réunion constituait une opportunité critique de mettre fin à l'épidémie de sida dans le cadre de l'Agenda 2030 pour le développement durable.

Le Dr Kasese-Bota a clôturé la réunion en indiquant qu'elle-même et son collègue co-animateur se sentaient encouragés par le soutien exprimé par les États membres. Les retours de cette réunion et de l'audience de la société civile seront utilisés pour alimenter l'avant-projet de Déclaration politique des Nations Unies sur la fin du sida.

Quotes

« La prochaine Réunion de haut niveau sur la fin du sida constitue une opportunité critique de fixer des objectifs pour une riposte intégrée destinée à mettre fin au sida et favoriser les progrès vers les Objectifs de développement durable. »

Jan Beagle, Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA

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Publication de l'avant-projet de Déclaration politique 2016 en préparation de la Réunion de haut niveau sur la fin du sida

19 avril 2016

Les co-animateurs de la Réunion de haut niveau 2016 de l'Assemblée générale des Nations Unies sur la fin du sida, Patricia Mwaba Kasese-Bota, Représentante permanente de la Zambie auprès des Nations Unies, et Jürg Lauber, Représentant permanent de la Suisse auprès des Nations Unies, ont présenté l'avant-projet de la Déclaration politique 2016 : sur la bonne voie pour en finir avec le sida à l'ère du développement durable.

Cet avant-projet est une réflexion sur les progrès accomplis jusqu'à présent dans la riposte au sida. Il définit également un agenda clair pour accélérer la riposte d'ici 2020 et mettre le monde sur la voie pour mettre fin à l'épidémie de sida comme menace de santé publique d'ici 2030.

L'avant-projet a été présenté aux États membres des Nations Unies le 18 avril. Les co-animateurs vont entamer des consultations informelles ouvertes, transparentes et inclusives sur le projet de déclaration à partir du 25 avril. Les États membres négocieront et finaliseront la déclaration au cours des prochaines semaines ; celle-ci sera ensuite présentée pour adoption lors de la Réunion de haut niveau sur la fin du sida le 8 juin. Les co-animateurs organiseront également une réunion informelle avec la société civile, le secteur privé et d'autres acteurs concernés le 26 avril, qui sera diffusée sur le web en direct à l'adresse http://webtv.un.org/live/.

La Réunion de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations Unies sur la fin du sida aura lieu à New York, aux États-Unis, du 8 au 10 juin. Elle réunira des représentants de haut niveau des États membres des Nations Unies, des personnes vivant avec le VIH, de la société civile et d'autres partenaires dans le but d'attirer l'attention du monde entier sur l'importance d'une stratégie d'accélération de la riposte au sida au cours des cinq prochaines années. La Déclaration politique adoptée lors de la réunion aura pour but d'orienter et d'encadrer la riposte au sida vers la fin de l'épidémie d'ici 2030.

Retours et commentaires concernant l'avant-projet peuvent être envoyés par e-mail au Réseau international d'organisations d'entraide et de lutte contre le sida à l'adresse HLM2016@icaso.org, au plus tard pour le vendredi 22 avril.

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Alejandra Oraa nommée Ambassadrice itinérante régionale de l'ONUSIDA pour l'Amérique latine et les Caraïbes

08 avril 2016

L'ONUSIDA a nommé l'animatrice de la chaîne de télévision CNN Alejandra Oraa en tant qu'Ambassadrice itinérante régionale pour l'Amérique latine et les Caraïbes. L'annonce a été faite à l'occasion de la Journée mondiale de la santé 2016.

Dans ses nouvelles fonctions, Mme Oraa va œuvrer pour la promotion d'une approche intégrée du VIH fondée sur les droits humains, dans le cadre de l'agenda pour la santé des femmes et des jeunes, ainsi que pour la sensibilisation du public et la compréhension des inégalités entre les sexes.

Au cours de l'année à venir, Mme Oraa va se rendre dans plusieurs pays de la région, où elle aura l'occasion d'en apprendre davantage sur les meilleures pratiques et les leçons tirées de la riposte au VIH, notamment en ce qui concerne les femmes et les filles.

Alejandra Oraa est originaire de Vargas, en République bolivarienne du Venezuela ; elle anime l'émission Café CNN, un programme d'actualités matinal diffusé sur CNN en espagnol depuis Atlanta, aux États-Unis, et Destinos CNN, une émission télévisée hebdomadaire sur les destinations touristiques les plus populaires du monde. 

Quotes

« J'ai toujours eu foi dans le pouvoir de changer notre réalité. Et cette nécessité de changement me pousse à utiliser ma vocation de journaliste pour défendre un monde juste et équitable. »

Alejandra Oraa, Ambassadrice itinérante régionale de l'ONUSIDA pour l'Amérique latine et les Caraïbes

« Avec son charisme et son dévouement, Alejandra va contribuer à renforcer la riposte au VIH en Amérique latine et dans les Caraïbes, avec pour objectif de mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030. »

César Núñez, Directeur régional de l'ONUSIDA pour l'Amérique latine et les Caraïbes

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