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Sida et Objectifs de développement durable : un lien interdépendant et inextricable

09 juin 2016

Les efforts pour en finir avec l’épidémie de sida et atteindre les Objectifs de développement durable (ODD) sont étroitement liés et peuvent conduire à une transformation sociale plus large, centrée sur les individus : telle est la conclusion d’une table ronde organisée dans le cadre de la Réunion de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations Unies sur la fin du sida, qui a eu lieu à New York, aux États-Unis, du 8 au 10 juin. ‎Intitulée « Le sida dans le cadre des Objectifs de développement durable : s’appuyer sur la fin du sida pour la transformation sociale et le développement durable », cette table ronde s’est tenue le 8 juin.

Plusieurs participants ont fait remarquer que les leçons tirées des succès de la riposte au sida au niveau mondial et national jouaient le rôle d’éclaireurs pour l’Agenda 2030 pour le développement durable (Agenda 2030) adopté par les États membres des Nations Unies en 2015. Cette riposte a montré qu’une méthode de travail multisectorielle, avec toute une série de partenaires et en luttant contre les inégalités sociales, économiques et entre hommes et femmes à l’aide d’approches fondées sur les droits, pouvait permettre d’obtenir des avancées aussi bien dans le domaine de la santé que du développement.

En définissant une voie d’accélération pour mettre fin au sida, la Stratégie 2016-2021 de l’ONUSIDA reconnaît clairement la nécessité d’ancrer la riposte au VIH dans l’Agenda 2030, en mettant en lumière l’interdépendance entre le VIH et les ODD, depuis l’ODD 1 sur l’éradication de la pauvreté jusqu’à l’ODD 16 sur la promotion de l’avènement de sociétés inclusives et l’ODD 17 pour le renforcement des partenariats.

Lors de son intervention, la Ministre russe de la Santé, Veronika Skvortsova, s’est engagée à supprimer toutes les restrictions encore en vigueur en matière de déplacement, de séjour et d’entrée en Russie pour les ressortissants étrangers vivant avec le VIH.

Les participants à la table ronde ont défini des exemples concrets de la manière dont la riposte au sida pourrait influer sur les changements structurels, sociaux et économiques profonds requis pour en finir avec le sida et faire des ODD une réalité : en favorisant la responsabilité, par l’intermédiaire d’alliances locales avec les communautés qui agissent comme des agents du changement et en luttant contre l’inégalité, la stigmatisation et la marginalisation, sans laisser personne de côté.

La table ronde s’est conclue sur un sentiment d’urgence, mais aussi de dynamique et d’opportunité pour la mise en œuvre de la stratégie Accélérer dans un mouvement de synergie et de convergence avec l’Agenda 2030, vers plus d’inclusion, de justice sociale et de stabilité au sein des sociétés.

 

Quotes

« NOUS DEVONS SAISIR L’OPPORTUNITE DES OBJECTIFS DE DEVELOPPEMENT DURABLE (ODD) POUR CHANGER LE COURS DE LA DESTINEE DE NOTRE PLANETE ET DE L’HUMANITE. LES ODD TISSENT DES LIENS ENTRE BIEN-ETRE ENVIRONNEMENTAL, BIEN-ETRE SOCIAL ET BIEN-ETRE ECONOMIQUE POUR FORMER UNE TRAME MONDIALE UNIQUE ET INTEGREE. ILS SERVENT DE TREMPLIN NOUS PERMETTANT D’APPROFONDIR ET DE CONSOLIDER NOS EFFORTS POUR EN FINIR AVEC L’EPIDEMIE DE SIDA. »

Kwesi Amissah-Arthur VICE-PRÉSIDENT DU GHANA

« JE VOUS INVITE TOUS A SAISIR L’OPPORTUNITE DE REDOUBLER D’EFFORTS CONTRE LE SIDA EN UTILISANT LES SYNERGIES GENEREES PAR LES OBJECTIFS DE DEVELOPPEMENT DURABLE. ENSEMBLE, FAISONS DU PARCOURS POUR EN FINIR AVEC LE SIDA UN PARCOURS DE TRANSFORMATION SOCIALE. »

Ratu Epeli Nailatikau ANCIEN PRESIDENT DES ILES FIDJI

« AUJOURD’HUI, NOUS AVONS QUASIMENT ELIMINE LA TRANSMISSION DU VIH CHEZ LES CONSOMMATEURS DE DROGUES GRACE A UN PROGRAMME COMPLET DE REDUCTION DES RISQUES. CELA A ETE POSSIBLE UNIQUEMENT GRACE A LA COLLABORATION ENTRE LES AUTORITES DE SANTE ET LES FORCES DE POLICE ET A L’IMPLICATION DE LA SOCIETE CIVILE. »

Tania Dussey-Cavassini SECRETAIRE D’ÉTAT, AMBASSADRICE DE SANTE MONDIALE DE LA CONFEDERATION HELVETIQUE

« LES OBJECTIFS DE DEVELOPPEMENT DURABLE REPRESENTENT UNE OPPORTUNITE IMPORTANTE DE LUTTER CONTRE LES MOTEURS STRUCTURELS QUI SOUS-TENDENT L’EPIDEMIE DE VIH. EN FINIR AVEC LE SIDA EST UNE QUESTION DE FEMMES, CAR L’ACCES DES JEUNES FEMMES ET DES FILLES A L’EDUCATION EN MATIERE DE DROITS ET DE SANTE SEXUELS ET AUX SERVICES CONNEXES FAIT PARTIE INTEGRANTE D’UNE RIPOSTE DURABLE AU VIH. »

Will Niblett DEPARTEMENT DU DEVELOPPEMENT INTERNATIONAL, ROYAUME-UNI

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Les ministres africains appellent à un effort mondial pour mettre fin au sida chez l'enfant

10 mai 2016

Les ministres africains chargés de la santé ont appelé la communauté internationale à faire de la fin de l'épidémie de sida chez les enfants une priorité politique mondiale. Réunis le 10 mai à Abidjan, en Côte d'Ivoire, ces dignitaires ont lancé un appel pour que la Déclaration politique sur la fin du sida, qui doit être adoptée lors de la prochaine Réunion de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations Unies sur la fin du sida, intègre des objectifs d'élargissement des services de prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant et des services pédiatriques de dépistage et de traitement du VIH.

Parmi les participants figuraient 11 ministres nationaux, ainsi que des vices-ministres et de hauts responsables des programmes de lutte contre le VIH venus de toute l'Afrique, le continent qui compte près de 90 % de tous les enfants vivant avec le VIH.

En 2014, 2,6 millions d'enfants vivaient avec le VIH et 32 % ont eu accès à un traitement antirétroviral. Sans traitement, la moitié de tous les enfants vivant avec le VIH meurent avant leur deuxième anniversaire.

« Mettre fin au sida chez les enfants nécessite d'agir à deux niveaux », a déclaré la Première dame de Côte d'Ivoire, Dominique Ouattara, qui est aussi Ambassadrice spéciale de l'ONUSIDA pour l'élimination de la transmission du VIH de la mère à l'enfant et la promotion du traitement pédiatrique contre le VIH. « D'un côté, nous devons prévenir les nouvelles infections à VIH chez les enfants et, de l'autre, nous devons fournir des traitements et des soins à tous les enfants qui vivent avec le VIH ».

Les progrès sont constants dans la prévention des nouvelles infections à VIH chez les enfants, en veillant à ce que toutes les femmes enceintes dépistées positives au VIH et les femmes vivant avec le VIH reçoivent un traitement. Ces avancées ont permis de bâtir une base solide pour mettre fin au sida chez les enfants. Mais pour parler du sida au passé, de bien meilleurs résultats sont nécessaires dans l'ensemble du processus de traitement contre le VIH chez l'enfant.

L'ONUSIDA estime qu'il est possible de mettre fin à l'épidémie de sida chez l'enfant d'ici 2020 si les objectifs de prévention et de traitement sont atteints d'ici 2018. Ces objectifs impliquent notamment de parvenir à 95 % de couverture de traitement pour les femmes enceintes et les enfants vivant avec le VIH.

Les tendances actuelles vont dans le sens de la faisabilité de ces objectifs. Des avancées majeures ont été accomplies dans la fourniture de médicaments antirétroviraux aux femmes enceintes vivant avec le VIH pour prévenir la transmission du virus à leurs bébés. Entre 2010 et 2014, les nouvelles infections à VIH chez les enfants ont chuté de 58 %. Durant la même période, la couverture du traitement anti-VIH chez les enfants vivant avec le VIH a plus que doublé.

Toutefois, il faut en faire davantage pour veiller à ce qu'aucun enfant ne soit laissé à l'écart. « Aujourd'hui, nous avons des protocoles de traitement efficaces, mais combien d'enfants meurent encore à l'ère du traitement antirétroviral ? », a demandé Jeanne Gapiya Niyonzima, Présidente de l'Association Nationale de Soutien aux Séropositifs et aux Malades du SIDA du Burundi et mère d'un enfant décédé de causes liées au sida à l'âge de 18 mois.

« Il s'agit d'une question de justice sociale, d'une question d'égalité », a affirmé Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. « Nous avons l'opportunité d'adopter une Déclaration politique sur la fin du sida avec la Réunion de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations Unies sur la fin du sida pour nous aider à fixer des objectifs concrets, de manière à ce que le traitement devienne universel pour tout le monde, absolument partout ».

Les ministres africains qui ont assisté à la réunion d'Abidjan ont lancé un appel pour que la Déclaration politique sur la fin du sida intègre des objectifs clairs visant l'élargissement des services de prévention et de traitement afin d'en finir avec le sida chez les enfants. Pour y parvenir, les ministres ont validé le principe d'une mobilisation immédiate anticipée des ressources consacrées au traitement du VIH chez l'enfant et à l'élimination de la transmission du VIH de la mère à l'enfant.

Les évolutions scientifiques peuvent améliorer les résultats des traitements chez les enfants de manière spectaculaire. Les ministres ont souligné l'importance d'exploiter et d'étendre pleinement les outils innovants, notamment les technologies utilisées sur le lieu des soins pour un diagnostic précoce chez le nourrisson, les protocoles de traitement pédiatriques recommandés par l'Organisation mondiale de la Santé et les approches de prestations de services centrées sur la famille, qui améliorent le suivi des soins et l'observance des traitements.

Les ministres ont appelé l'ONUSIDA à coordonner les initiatives sur le traitement pédiatrique du VIH entre tous les secteurs. « Nous devons renforcer la coopération entre les acteurs pour obtenir de meilleurs résultats pour les enfants », a expliqué Juliet Kavetuna, Vice-Ministre de la Santé et des Affaires sociales de Namibie. « Si nous travaillons en silo, nous n'atteindrons jamais notre objectif ».

La réunion s'est achevée sur une note extrêmement optimiste au regard du potentiel d'accomplissement des objectifs de 2018 pour les enfants. « Nous savons ce que nous avons à faire », a déclaré David Parirenyatwa, Ministre de la Santé et de l'Enfance du Zimbabwe. « L'aspect essentiel consiste à le faire de manière systématique et à veiller à ce que les financements suivent correctement ».

Selon Sarah Opendi, Ministre d'État de l'Ouganda chargée des soins primaires, « en travaillant ensemble, nous pouvons mettre fin à l'épidémie de sida chez les enfants, mais aussi chez les adultes ».

Avant le discours de clôture de la Première dame de Côte d'Ivoire, M. Sidibé a été nommé Grand Officier de l'Ordre National de la République de Côte d'Ivoire, en reconnaissance de son leadership mondial au nom des enfants touchés par le VIH. En recevant sa distinction, M. Sidibé a encouragé tous les participants à œuvrer en faveur de l'objectif de mettre fin au sida chez l'enfant.

Des donateurs de premier rang, des responsables de programmes et des représentants de la société civile impliqués dans le traitement du VIH chez l'enfant, ainsi que des représentants du secteur privé, ont également assisté à la réunion ministérielle. L'événement était organisé par l'ONUSIDA, le gouvernement de Côte d'Ivoire, ELMA Philanthropies, Funders Concerned About AIDS, The Children’s Investment Fund Foundation, Johnson & Johnson et le Luxembourg. Plus de 150 personnes venues de 34 pays y ont participé.

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Les marathoniens réunis pour la Veillée aux chandelles internationale contre le sida à Kazan, en Russie

16 mai 2016

Le marathon de Kazan, organisé autour de la Veillée aux chandelles internationale contre le sida, a eu lieu le 15 mai au Tatarstan, en Russie. Avec pour mot d'ordre « Faites-vous dépister ! », plus de 9 000 personnes ont eu la possibilité de tester leur endurance et de connaître leur état sérologique vis-à-vis du VIH.

Avec le soutien du gouvernement du Tatarstan, du Centre républicain de lutte contre le sida et de l'organisation non gouvernementale New Century, les coureurs ont pu accéder à leur guise à un dépistage rapide du VIH sur le site du marathon.

Pour la première fois en Russie, un événement sportif de grande envergure était ainsi consacré au VIH. Le Président du Tatarstan, Rustam Minnikhanov, s'est également soumis à un dépistage du VIH en appelant tous les participants au marathon à suivre son exemple. Guennady Onishchenko, Conseiller du Premier ministre russe, Anna Popova, Chef de l'Agence de santé publique russe Rospotrebnadzor, Sergueï Kraevoi, Vice-ministre de la Santé, et Sergueï Pospelov, Chef de l'Agence pour la jeunesse Rosmolodezh, sont venus spécialement de Moscou à Kazan pour soutenir l'événement.

Vera Brezhneva, Ambassadrice itinérante de l'ONUSIDA, a couru 3 kilomètres du parcours en compagnie d'autres participants, dont plus d'une cinquantaine de personnes vivant avec le VIH.

Quotes

« Aujourd'hui, nous nous souvenons de ceux qui nous ont quittés à cause de maladies liées au sida. À ce jour, plus d'un million de personnes en Russie ont été diagnostiquées séropositives au VIH. Ensemble, nous devons veiller à ce qu'elles puissent vivre une vie normale. »

Guennady Onishchenko, Conseiller du Premier ministre russe

« Je remercie le Président du Tatarstan pour son soutien qui a permis de faire du marathon de Kazan un événement annuel. Comme pour un marathon, nous ne pourrons pas en finir avec le sida en une seule étape : nous avons une longue route à parcourir, mais nous y arriverons en courant ensemble. »

Anna Popova, Chef de l'Agence de santé publique russe Rospotrebnadzor

« Le VIH n'est plus une sentence de mort. De nos jours, les personnes vivant avec le VIH peuvent vivre une vie épanouie en bonne santé si le VIH est dépisté de manière précoce. Mais la première étape consiste à se faire dépister et à connaître son statut vis-à-vis du VIH. »

Sergueï Kraevoi, Vice-ministre de la Santé

« Le marathon de Kazan est la preuve vivante que si les personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut, accèdent à un traitement anti-VIH de qualité et prennent soin de leur santé, elles peuvent franchir toutes les étapes dans la vie comme dans le sport. »

Vera Brezhneva, Ambassadrice itinérante de l'ONUSIDA

« Le marathon de Kazan est l'exemple parfait du pouvoir du partenariat entre le gouvernement, les entreprises, les organisations non gouvernementales, la communauté sportive et les personnes vivant avec le VIH au Tatarstan. »

Andreï Zlobin, l'un des organisateurs du marathon

« Le Tatarstan a toujours été en pointe parmi les régions russes et se trouve en première ligne dans la riposte au VIH. Le marathon va servir à amorcer l'accélération de la riposte pour mettre fin au sida dans la ville de Kazan. »

Vinay Saldanha, Directeur régional de l'ONUSIDA pour l'Europe de l'Est et l'Asie centrale

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Accélération et innovation dans la riposte au sida en Chine

13 mai 2016

Une délégation du Conseil de coordination du Programme (CCP) de l'ONUSIDA s'est rendue en Chine du 9 au 12 mai afin d'avoir un aperçu de la manière dont le pays accélère sa riposte nationale au sida pour mettre fin à l'épidémie comme menace de santé publique d'ici 2030.

La délégation du CCP a rencontré des représentants du gouvernement, de la société civile et du secteur privé. Parmi les éléments critiques identifiés pour l'accélération de la riposte nationale au sida en Chine figurent les stratégies innovantes et ciblées, l'engagement d'acteurs non traditionnels, l'intensification des efforts et l'importance du leadership politique et de la sensibilisation au sida.

Tout en confirmant l'engagement de la Chine envers l'Objectif de Développement durable visant à mettre fin au sida d'ici 2030, le Vice-ministre de la Santé, Wang Guoqiang, a mis en avant le soutien de la Chine en faveur d'une déclaration politique forte sur la fin du sida lors de la Réunion de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations Unies sur la fin du sida qui doit avoir lieu en juin. Elle servira de moteur pour accélérer encore davantage la riposte au sida à l'échelle mondiale comme en Chine.

En Chine, l'épidémie se concentre au sein des populations clés plus exposées au risque d'infection à VIH. Les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes sont particulièrement vulnérables à l'infection à VIH, surtout dans les grandes villes. Le VIH est une priorité aux plus hauts niveaux de gouvernement et fait l'objet d'actions intersectorielles. La riposte est quasi intégralement financée à partir de ressources nationales.

« Le leadership de la Chine sur le VIH est un exemple de responsabilité partagée dans l'action, avec des approches multisectorielles qui impliquent à la fois le gouvernement, la société civile et le secteur privé, sur la base de données nationales complètes », a déclaré Jan Beagle, Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA, qui chapeautait la visite. « Il est possible d'en tirer d'importantes leçons pour tous les continents, pour la collaboration Sud-Sud et surtout en matière de durabilité », a-t-elle ajouté.

Associer science, technologie et action communautaire pour obtenir des résultats

Plusieurs approches innovantes ont été présentées lors de cette visite, notamment la riposte au VIH de la ville de Pékin. En effet, la ville s'appuie sur les organisations communautaires pour améliorer la prestation de service. Elle a également adopté un modèle de guichet unique pour le dépistage du VIH, accéléré la stratégie de dépistage et de traitement chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, piloté des programmes d'auto-dépistage du VIH, et elle utilise les nouvelles technologies pour appuyer les initiatives de prévention et de traitement du VIH.

La délégation du CCP a visité les locaux de Danlan, une organisation non gouvernementale qui défend les droits des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles et transsexuelles. Danlan a associé un programme de prévention du VIH piloté par la communauté avec un système d'entreprise sociale par l'intermédiaire des réseaux sociaux : son application de rencontre Blued, qui compte près de 15 millions d'utilisateurs, inclut des liens vers des services de prévention et de traitement du VIH. Le créateur de Danlan, Geng Le, a mis en avant l'exemple apporté par Blued, qui montre qu'en combinant science et technologie, il est possible d'intégrer la riposte au VIH dans la vie des personnes loin des cliniques et des hôpitaux.

En discutant avec la délégation du CCP, les membres du Comité de planning familial et de santé de Pékin ont souligné que leurs données montraient que les organisations à assise communautaire telles que Danlan avaient été particulièrement efficaces dans la réalisation de campagnes de dépistage rapide capables d'atteindre les communautés plus exposées au risque d'infection. Malgré leur petite échelle, ces campagnes ont permis de détecter près de 30 % de tous les nouveaux cas de VIH dans la ville.

Le rôle du secteur privé

La visite a également porté sur l'engagement et l'action du secteur privé contre le sida dans le cadre de la riposte nationale chinoise.

La délégation a rencontré la Fondation Ruban Rouge, une organisation caritative nationale regroupant une cinquantaine d'entreprises qui lèvent des fonds, fournissent du matériel et coopèrent avec le gouvernement pour accélérer les efforts contre le sida.

Les discussions avec la Chambre de commerce chinoise chargée de l'import/export de médicaments et de produits de santé se sont concentrées sur le soutien de la Chine en faveur de la production locale de médicaments et de produits de santé en Afrique. Avec la participation active de l'ONUSIDA, la Chambre est engagée dans un transfert de technologies entre l'Afrique et la Chine.

La délégation du CCP était composée de représentants du Burundi, de l'Équateur, du Salvador, du Ghana, de la Norvège et de la Suisse, ainsi que des organisations non gouvernementales représentées au CCP et des organismes coparrainants de l'ONUSIDA. Au cours de la visite, la délégation a rencontré toute une série de partenaires nationaux, en particulier des représentants du gouvernement national et des instances municipales, le Conseil national sur le sida, des représentants de la société civile et des organisations communautaires, des chefs d'entreprise, des agents de santé, des partenaires de développement, des représentants des médias et l'équipe nationale des Nations Unies. La délégation a visité plusieurs sites à Pékin, ce qui lui a permis de voir à quel point la ville a élargi l'accès aux services de prévention, de dépistage et de traitement du VIH, y compris la prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant et les ripostes à assise communautaire.

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Women Deliver : les jeunes femmes et les adolescentes au cœur des efforts pour en finir avec l'épidémie de sida

16 mai 2016

À l'occasion de la préconférence de la jeunesse de Women Deliver, qui a eu lieu les 15 et 16 mai à Copenhague, au Danemark, Son Altesse Royale la Princesse Mette-Marit de Norvège, Ambassadrice itinérante internationale de l'ONUSIDA, a souligné le rôle central que doivent jouer les jeunes femmes et les adolescentes dans les efforts visant à mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030.

Son Altesse Royale a mis en avant la nécessité que les jeunes femmes et les adolescentes assument des fonctions de leadership dans la riposte au sida, de manière à ce que les programmes et les services puissent être développés pour répondre à leurs besoins spécifiques et veiller au respect de leurs droits et de leur santé sexuelle et reproductive.

Les jeunes femmes et les filles continuent d'être touchées de manière disproportionnée par le VIH. En 2014, il y a eu environ 220 000 nouvelles infections à VIH dans le monde chez les adolescents âgés de 10 à 19 ans, dont 62 % ayant touché des adolescentes. En Afrique subsaharienne, 72 % de toutes les nouvelles infections à VIH chez les adolescents âgés de 10 à 19 ans ont concerné des adolescentes.

La préconférence de la jeunesse de Women Deliver représente une opportunité exceptionnelle pour les jeunes activistes de la riposte au VIH de faire entendre leur voix à la veille de la Réunion de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations Unies sur la fin du sida, qui aura lieu à New York, aux États-Unis, du 8 au 10 juin. C'est aussi une chance pour des centaines de jeunes militants de faire le bilan de programmes tels que l'initiative All In pour en finir avec le sida chez les jeunes (#EndadolescentAIDS) et d'esquisser une future marche à suivre pour assurer une plus grande participation des jeunes à leur développement.

La Princesse est engagée dans la riposte au sida depuis 2003 et défend avec force la participation de la jeunesse et l'émancipation des femmes. Elle s'est rendue dernièrement en Tanzanie pour évaluer les progrès réalisés dans l'élimination de la transmission du VIH de la mère à l'enfant et voir comment les jeunes sont impliqués dans la riposte au sida.

Quotes

« J'ai la ferme conviction que l'engagement de la jeunesse est fondamental pour gérer et résoudre les problèmes que nous rencontrons avec le VIH. Mais surtout, la voix des jeunes est fondamentale pour comprendre et résoudre la plupart des problèmes que nous rencontrons dans le monde d'aujourd'hui. Votre ténacité, votre savoir et votre perception du monde sont nécessaires et méritent d'être entendus clairement dans les coulisses du pouvoir. »

Son Altesse Royale la Princesse Mette-Marit de Norvège, Ambassadrice itinérante internationale de l'ONUSIDA

« Veiller à ce que les femmes et les filles aient les moyens de se protéger du VIH, de prendre des décisions concernant leur propre santé et de vivre à l'abri de la violence, y compris les violences liées à leur séropositivité au VIH, sera essentiel pour en finir avec l'épidémie de sida d'ici 2030. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

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Vers une génération sans sida

19 mai 2016

Le 17 mai, l'ONUSIDA et l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) ont organisé une table ronde sur les progrès réalisés et les défis à relever dans l'élimination des nouvelles infections à VIH chez les enfants et le maintien de leurs mères en bonne santé. L'ONUSIDA et l'OMS se sont associés à la conférence de Women Deliver, qui s'est tenue à Copenhague, au Danemark, pour amplifier le message selon lequel l'accès aux services anti-VIH et la promotion de la santé et des droits sexuels et reproductifs sont inextricablement liés.

Les participants ont mis en avant les réussites accomplies à ce jour dans la riposte mondiale au VIH pour les femmes et les enfants, notamment la couverture à 77 % en 2014 des femmes enceintes vivant avec le VIH recevant des médicaments antirétroviraux pour contrer la transmission du VIH à leur enfant, soit une augmentation de 37 % par rapport à 2009. Le droit des femmes à avoir des enfants, le droit à l'information sur les moyens de se protéger contre le VIH et le droit au traitement anti-VIH ont été soulignés par les personnes présentes. Les moyens de fournir un traitement contre le VIH dans le cadre des Objectifs de Développement durable et dans le contexte d'un environnement politique et de financement changeant qui impacte les priorités des donateurs ont également été abordés.

Sheila Tlou, Directrice de l'équipe de l'ONUSIDA d'appui aux régions pour l'Afrique orientale et australe, a ouvert les débats, qui étaient animés par Geeta Rao Gupta, Directrice générale adjointe du Fonds des Nations Unies pour l'Enfance. Annie Lennox, Ambassadrice itinérante de l'ONUSIDA, est également intervenue, de même qu'Annah Sango, une jeune mère et militante vivant avec le VIH, Kenly Sikwese, avocat et père vivant avec le VIH, et Felicitas Zawaira, du Bureau régional de l'OMS à Brazzaville, au Congo.

Quotes

« Le monde dispose d'une occasion en or de mettre fin à une souffrance atroce pour de nombreuses femmes : le risque de transmettre le VIH à un enfant. En travaillant ensemble et en assurant l'accès aux médicaments antirétroviraux, nous pouvons donner aux femmes un outil supplémentaire pour faire valoir pleinement leurs droits en matière de santé reproductive. »

Sheila Tlou, Directrice de l'équipe de l'ONUSIDA d'appui aux régions pour l'Afrique orientale et australe

« Nous avons parcouru un long chemin et fait des progrès historiques. Mais le sida est toujours là. Les Objectifs de Développement durable représentent une opportunité importante de renouveler notre engagement et de terminer ce qui a été commencé en matière de protection des femmes, des enfants et des familles contre le VIH et de fourniture de traitement à tous ceux qui en ont besoin. »

Annie Lennox, Ambassadrice itinérante de l'ONUSIDA

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Women Deliver : assurer un agenda de développement pour les femmes et les filles

17 mai 2016

Annie Lennox, Ambassadrice itinérante internationale de l'ONUSIDA, a galvanisé les participants lors de l'ouverture de la conférence de Women Deliver, qui a eu lieu à Copenhague du 16 au 19 mai. Mme Lennox a déclaré que les femmes devaient casser les structures qui maintiennent les inégalités entre les sexes et mettre fin à toutes les formes de violences sexistes. Son discours a électrisé plus de 5 000 délégués participant à la conférence, le plus grand événement de ce genre portant sur la santé, les droits et le bien-être des femmes et des filles organisé dans le monde ces dix dernières années.

L'édition 2016 de la conférence de Women Deliver portait sur le thème suivant : « Mettre en œuvre les Objectifs de Développement durable dans l'optique d'un impact positif maximal pour les femmes et les filles ». La conférence ciblait plus particulièrement la santé, notamment la santé et les droits maternels, sexuels et reproductifs. Parmi les autres thèmes abordés figuraient l'égalité des sexes, l'éducation, l'environnement et l'autonomisation économique.

L'agenda de Women Deliver est un élément central de l'approche d'accélération des efforts de l'ONUSIDA, qui appelle à agir pour l'autonomisation des femmes et les progrès dans la santé et les droits sexuels et reproductifs en vue de mettre fin à l'épidémie de sida.

Parmi les autres intervenants de la cérémonie d'ouverture figuraient Son Altesse Royale la Princesse Mary du Danemark, Jill Sheffield, Présidente et Directrice générale de Women Deliver, Babatunde Osotimehin, Directeur exécutif du Fonds des Nations Unies pour la population, Gro Harlem Brundtland, ancienne Première ministre de Norvège, Margaret Chan, Directrice générale de l'Organisation mondiale de la Santé, et Tawakkol Karman, journaliste, engagée dans la défense des droits de l'homme et lauréate du Prix Nobel.

Quotes

« Pour en finir avec l'épidémie de sida, il faut une riposte unifiée pour s'attaquer aux racines les plus profondes de l'injustice sociale. Pour y parvenir, nous devons casser les structures qui favorisent les inégalités entre les sexes, nous devons démanteler les idées patriarcales et nous devons mettre fin à toutes les formes de violences sexistes. »

Annie Lennox, Ambassadrice itinérante internationale de l'ONUSIDA

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Gala de bienfaisance de l'ONUSIDA pour élargir l'accès des femmes et des enfants aux services anti-VIH

04 mai 2016

En collaboration avec l'Hôtel InterContinental Genève, Cartier et Design Miami, l'ONUSIDA organise un gala de bienfaisance qui doit avoir lieu le 13 juin à l'occasion de la semaine Art Basel à Bâle, en Suisse.

Ce gala aura pour but de collecter des fonds afin d'élargir l'accès aux services de prévention et de traitement du VIH pour les femmes et les enfants dans le monde entier. Il sera animé par Sa Majesté Royale la Princesse Eugénie d'York, Caroline Rupert, Kweku Mandela et Ndaba Mandela.

Le gala de cette année comportera une performance en direct par Duran Duran, une vente aux enchères exclusive de design (une première pour Art Basel), apportant ainsi une contribution exceptionnelle des meilleurs designers du monde. Cette vente sera dirigée et organisée par Simon de Pury et Design Miami, qui ont mobilisé tout un panel de personnalités du monde du design en faveur de l'ONUSIDA.

Les billets pour y participer sont en vente ici.

En 2015, le gala de l'ONUSIDA à Genève avait permis de lever des fonds destinés à mettre un terme aux nouvelles infections à VIH chez les enfants, grâce aux dons des participants et à une vente aux enchères en direct de bijoux et d'œuvres d'art. L'événement s'inscrivait dans le cadre du partenariat public-privé entre l'ONUSIDA et l'Hôtel InterContinental Genève, intitulé « Where history is made » et lancé en 2013 dans le but de promouvoir les efforts mondiaux pour veiller à ce que tous les enfants naissent sans le VIH, que leurs mères aient accès aux médicaments qui leur sauvent la vie et que tous les enfants vivant avec le VIH puissent vivre une vie en bonne santé.

GALA DE L'ONUSIDA 2016

Where history is made
Lundi 13 juin 2016
Bâle, Suisse, dans le cadre de la semaine Art Basel

Animateurs

Sa Majesté Royale la Princesse Eugénie d'York
Caroline Rupert
Kweku Mandela
Ndaba Mandela

Invité spécial
Kofi Annan

Performance en direct
Duran Duran

Souscripteurs
Craig Robins, René Kamm

Présidents
Diane Ackerman, Alia Al-Senussi, Robbie Antonio, Criselda Breene, Vera Brezhneva, Barbara Bulletti Newman, Naomi Campbell, Becca Cason Thrash, Eva Chow, Michael Chow, Andrea Crane, Silvia Cubiñá, Patricia Kamp, Samallie Kiyingi, Ekaterina Luki, JJ Martin, Jennifer McCrea, John Melick, Yossi Milo, Karline Moeller, Martina Mondadori, Mon Muellerschoen, Rodman Primack, Thabo Sefolosha, Tatyana Silva, Franca Sozzani, Swoon, Jamie Tisch, Marlies Verhoeven Reijtenbagh

Présidents honoraires
Thorsten Albertz, Timea Bacsinsky, Victoria Beckham, Klaus Biesenbach, Peter and Stephanie Brant, Mr. Brainwash, James Chau, Francisco Costa, Wade Guyton, Lenny Kravitz, Doutzen Kroes, Jude Law, Vik Muniz, Behati Prinsloo, Nico & Vinz, Aishwarya Rai Bachchan, Aby Rosen, Ed Ruscha, Cindy Sherman, Patrick Stewart, Charlize Theron, Francesco Vezzoli, Naomi Watts

Commissaire-priseur
Simon de Pury

Heure
19h30 : vernissage de l'exposition exclusive Design Miami, cocktail et tapis rouge
21h00 : dîner, vente aux enchères et spectacle musical spécial
22h30 : after

Lieu
Hall 1.2, Messe Basel, Suisse

TABLES/BILLETS
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CONTACT INFORMATIONS ÉVÉNEMENT, SPONSORS, RENSEIGNEMENTS BILLETS ET TABLES
Josh Wood Productions at +1 646 652 5814 or gala@unaids.org

CONTACT PRESSE
Blue Medium at +1 212 675 1800 or mathilde@bluemedium.com

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Les rencontres du Vatican appellent à intensifier l'accès au dépistage et au traitement du VIH pour les enfants

19 avril 2016

Caritas Internationalis a récemment réuni des partenaires mondiaux lors de deux événements destinés à débattre du rôle des organisations confessionnelles et du secteur privé dans l'action pour combler les lacunes en matière de dépistage et de traitement chez les enfants vivant avec le VIH dans le monde. Ces rencontres, qui se sont tenues au Vatican du 11 au 15 avril, ont été coorganisées avec l'ONUSIDA, le Plan présidentiel américain d'aide d'urgence à la lutte contre le sida (PEPFAR) et l'hôpital pédiatrique Bambino Gesù du Vatican.

Le Cardinal Peter Turkson, Président du Conseil pontifical Justice et Paix, a animé et ouvert une réunion de haut niveau avec des représentants du secteur privé, notamment de laboratoires pharmaceutiques et de diagnostic, d'organisations confessionnelles qui luttent contre le VIH, des personnes vivant avec le VIH, de gouvernements nationaux, des Nations Unies et du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.

Dans son discours d'ouverture de la réunion, le Cardinal a cité la lettre pastorale du Pape François adressée au monde (encyclique « Laudato si' »). Dans cette lettre, le Pape encourage le monde à mener des actions renouvelées et coordonnées contre des facteurs qui se traduisent par la dégradation de l'environnement naturel et social, comme le changement climatique, les pandémies, la pauvreté, les conflits et la violence.

Dans une autre déclaration, le Pape François a appelé plus particulièrement les participants à la réunion à trouver « de nouvelles possibilités d'élargir l'accès au diagnostic et au traitement vitaux » pour les enfants. À l'issue de la réunion, les participants se sont engagés à trouver des solutions collectives, par exemple des accords avec plusieurs partenaires visant à encourager davantage la recherche sur les traitements contre le VIH pour les enfants, à accélérer les procédures d'essai, d'agrément et d'enregistrement des nouveaux médicaments contre le VIH destinés aux enfants, et à trouver des solutions innovantes pour éviter les pénuries de médicaments et de fournitures et renforcer le système de santé. Les participants ont convenu de se réunir à nouveau pour finaliser une feuille de route dans le but d'améliorer l'accès au traitement anti-VIH pour tous.

Lors d'une autre consultation de trois jours sur le VIH chez l'enfant, les participants ont débattu et se sont entendus sur les actions les plus urgentes requises pour assurer un accès équitable au dépistage et au traitement pour les enfants vivant avec le VIH. Plus de 80 participants ont assisté à cet événement, venus principalement d'Afrique subsaharienne, mais aussi de pays plus lointains comme l'Arménie, la Colombie, l'Inde et le Viet Nam, aux côtés de représentants d'agences nationales et multilatérales.

Deborah Birx, Coordonnatrice pour les États-Unis de la lutte mondiale contre le sida dans le cadre du PEPFAR, et Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA, ont présenté aux participants à la consultation une vue d'ensemble de la situation de l'épidémie de VIH chez les enfants et de la riposte mondiale actuelle. Les discussions ont porté sur les problèmes actuels pour atteindre les enfants avec les programmes de dépistage et de traitement du VIH.

Pour pouvoir mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030, tous ont convenu qu'il était urgent d'accélérer l'accès universel aux services de dépistage, de prévention et de soins et au traitement anti-VIH. L'attention a été attirée sur le rôle central joué par les organisations confessionnelles dans la prestation de services anti-VIH et autres services de santé à assise communautaire pour les enfants et leur famille au sens large. Ces organisations sont souvent mieux à même d'atteindre les populations qui en ont le plus besoin mais dont l'accès aux services anti-VIH est le plus limité.

Caritas Internationalis présentera les recommandations issues de la consultation de trois jours lors de la Réunion de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations Unies sur la fin du sida qui aura lieu à New York, aux États-Unis, du 8 au 10 juin.

Quotes

« Qu'il [le dialogue] se poursuive jusqu'à ce que nous trouvions la volonté, l'expertise technique, les ressources et les méthodes qui fourniront l'accès au diagnostic et au traitement pour tous, et non pas simplement pour quelques privilégiés, car [...] aucune vie humaine n'est qualitativement plus importante qu'une autre. »

Pape François, déclaration du 14 avril 2016 pour la réunion intitulée « Lettre encyclique Laudato si' et autres enseignements du Pape François : une base éthique pour les actions visant à accélérer pour une riposte mondiale au sida plus efficace »

« Malgré des progrès mondiaux considérables, il reste beaucoup de problèmes à résoudre, notamment dans les pays à revenu faible et intermédiaire, mais aussi au sein des populations pauvres et marginalisées dans les pays à revenu élevé. Des bébés naissent encore avec le VIH, des adultes et des enfants ne peuvent pas accéder aux médicaments anti-VIH de deuxième et troisième intention dont ils ont besoin, et les services élémentaires comme l'eau et l'électricité font souvent défaut dans les infrastructures de santé. Nous devons tous faire partie de l'histoire et de la solution pour fournir des soins accessibles et abordables à tous nos frères et sœurs vulnérables. »

Cardinal Peter Turkson, Président du Conseil pontifical Justice et Paix auprès du Saint-Siège

« Les organisations confessionnelles étaient là bien avant le Plan présidentiel américain d'aide d'urgence à la lutte contre le sida et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Elles ont beaucoup à nous apprendre car elles sont en première ligne dans les modèles de prestation de services innovants et alternatifs. »

Deborah Birx, Coordonnatrice pour les États-Unis de la lutte mondiale contre le sida

« Les organisations confessionnelles ont ouvert la voie dans la réduction des nouvelles infections chez les enfants et sont encore en première ligne pour veiller à ce que tous les enfants vivant avec le VIH bénéficient d'un traitement. »

Mark Dybul, Directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme

« La science est allée loin, mais nous ne savons pas encore faire le lien entre chaque individu et les dernières avancées. Le succès sans équité n'est pas un succès. Les organisations confessionnelles peuvent fournir ce lien entre les individus et la science et veiller à ce que les services soient dispensés équitablement à tous. »

Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA

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