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La Première dame du Panama s’engage en faveur de zéro discrimination

27 juin 2017

Lorena Castillo de Varela, Première dame du Panama, a prononcé un discours enthousiaste en faveur de l’agenda pour zéro discrimination lors de l’ouverture de la 40e réunion du Conseil de coordination du Programme de l’ONUSIDA à Genève, en Suisse.

Mme Castillo, Ambassadrice spéciale de l’ONUSIDA pour la lutte contre le sida en Amérique latine, a déclaré que tout le monde devait avoir accès aux services essentiels de santé et d’éducation sans craindre d’être harcelé, maltraité ou rejeté. Sans fin de la discrimination, il n’y aura pas de fin de l’épidémie de sida, a-t-elle affirmé.

« La discrimination est une grave violation des droits de l’homme. Elle est illégale, immorale et inhumaine. Nous méritons tous de vivre dans la dignité », a déclaré Mme Castillo.

Dans son discours, la Première dame a également souligné les progrès accomplis par le Panama dans l’élargissement des services de dépistage du VIH pour les jeunes et les populations clés comme les hommes gays et les autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les personnes transsexuelles et les professionnel(le)s du sexe. 

Mme Castillo a également parlé aux membres du Conseil de l’initiative Love on Wheels (De l’amour sur roues), qui gère un dispensaire mobile proposant des services de dépistage du VIH et du cancer du sein aux groupes de personnes marginalisés dans les zones rurales du Panama.

Lors de son discours, elle a aussi évoqué les avancées dans la protection des droits des femmes et des filles au Panama, avec le passage à 18 ans de l’âge minimum pour se marier.

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, a remercié Mme Castillo pour son engagement fort en faveur de la fin de la stigmatisation et de la discrimination, en particulier pour les personnes vivant avec le VIH.

« Ma sœur, la Première dame du Panama, est une défenseuse passionnée de la discrimination zéro et elle s’est engagée à soutenir le travail de l’ONUSIDA pour en finir avec l’épidémie de sida. Je la remercie pour sa compassion et son engagement à ne laisser personne pour compte ».

Mme Castillo est en visite à Genève pour quatre jours, durant lesquels elle a prévu de rencontrer le personnel de l’ONUSIDA, du Bureau du Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme et du Centre du commerce international. 

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Ouverture de la 40e réunion du Conseil de coordination du Programme de l’ONUSIDA

27 juin 2017

La 40e réunion du Conseil de coordination du Programme de l’ONUSIDA se tient à Genève, en Suisse, du 27 au 29 juin.

Lors de la session d’ouverture, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA Michel Sidibé a fait le point sur la situation du Programme commun et les changements effectués en réponse aux recommandations du Panel mondial stratégique sur l’avenir du modèle du Programme commun de l’ONUSIDA, une réflexion indépendante demandée par le Conseil de l’ONUSIDA lors de sa précédente réunion.

M. Sidibé a également évoqué les progrès réalisés dans la riposte au sida et décrit les défis et les opportunités à venir dans un environnement politique imprévisible et changeant. Il a insisté sur la nécessité de lutter contre les crises complexes et inextricablement liées qui fragmentent les sociétés en travaillant de manière transversale entre les thématiques, les mandats et les organisations. Il a également appelé à la création nécessaire d’un mouvement autour du droit à la prévention du VIH, analogue au mouvement existant pour le droit au traitement contre le VIH. M. Sidibé a demandé au Conseil de rester vigilant et de refuser l’autosatisfaction car, a-t-il souligné, le sida n’est pas encore vaincu.

Le Conseil a également pu entendre la Première dame du Panama, Lorena Castillo de Varela, invitée spéciale de cette année. En tant qu’Ambassadrice spéciale de l’ONUSIDA pour la lutte contre le sida en Amérique latine, elle a mis l’accent sur la nécessité de combattre la discrimination et l’exclusion et de mettre les droits de l’homme au cœur de la riposte au sida pour que personne ne soit laissé pour compte.

La partie thématique de la réunion du Conseil sera abordée le dernier jour et portera sur la prévention du VIH. Les participants vont parler de la situation actuelle de la prévention primaire du VIH, échanger sur les meilleures pratiques, recenser les lacunes des programmes et du financement et réfléchir à des stratégies pour atteindre les personnes davantage exposées au risque.

La 40e réunion du Conseil de coordination du Programme de l’ONUSIDA est présidée par le Ghana, avec le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord en qualité de vice-président et le Japon comme rapporteur.

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Inauguration d’un institut de recherche sur les pandémies au Sénégal

28 juin 2017

Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA Michel Sidibé a effectué mi-juin une visite de travail à Dakar au cours de laquelle il a participé à l’inauguration de l’Institut de Recherche, de Surveillance épidémiologique et de Formation (IRESSEF) aux côtés du président du Sénégal et le fondateur de l’institut.

L'IRESSEF a été fondé par le Professeur Souleymane Mboup qui est codécouvreur en 1985 du VIH-2 (un virus du sida différent de celui connu jusqu’alors). M. Mboup est un pharmacien militaire (il est colonel de l’armée sénégalaise) passionné de recherche et souhaite développer la recherche scientifique et médicale en Afrique ainsi que renforcer la capacité des scientifiques. Son institut combat des pandémies comme le sida, le virus Ebola, la tuberculose et le cancer.

Pour M. Mboup, l’institut sera aussi une plateforme de pointe pour les étudiants, le personnel de santé, les biologistes et les chercheurs. L’IRESSEF est aussi une manière de renforcer le réseau de partenaires pour la surveillance épidémiologique afin d’éviter toute crise.

Quotes

La santé, l’éducation et l’innovation sont les leviers pour le développement inclusif et durable auquel nous aspirons.

Macky Sall Président du Sénégal

L’Afrique a 25% du poids de la maladie mondial, 3% des travailleurs de la santé et 1% des chercheurs. L’IRESSEF va donc permettre à l’Afrique et aux Africains de commencer à combler l’écart en matière de recherche et de formation sur les défis qui les concernent.

Michel Sidibé Directeur Exécutif d’ONUSIDA

Grâce au soutien de l’Etat du Sénégal et de la Fondation Gilead Science, l’IRESSEF contribuera sans aucun doute à l’émergence d’une nouvelle génération de chercheurs sénégalais et étrangers enracinés dans nos réalités socio culturelles et très ouverts à la collaboration avec le monde.

Professeur Souleymane Mboup Fondateur de l’Institut de Recherche, de Surveillance épidémiologique et de Formation (IRESSEF)

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La mission de Florence Anam : donner aux jeunes une raison de vivre

13 juin 2017

Un groupe de filles se rue dans le bureau de Florence Anam pour leur entretien de mentorat mensuel. Elle a sorti quelques friandises et disposé les chaises en cercle. Pour lancer la conversation, elle demande aux 16 jeunes filles de décrire leur souvenir le plus heureux et le moment le plus triste de leur vie, ainsi que leurs actions à ces deux occasions. Quelques-unes d’entre elles décrivent leur enfance insouciante et leur monde qui s’est écroulé quand elles ont appris qu’elles vivaient avec le VIH.

Mme Anam, qui travaille pour la Communauté internationale des femmes vivant avec le VIH au Kenya, repère un point commun au bout d’environ cinq réponses et demande : « qui parmi vous s’est sentie si mal qu’elle s’est demandé comment elle pourrait supporter ça ? ».

Quinze des 16 jeunes filles présentes lèvent la main.

« Je suis troublée de voir à quel point les jeunes peuvent être tellement déprimés et la manière dont cela va les affecter à l’âge adulte », dit-elle. « Il faut donner à nos enfants une raison de vivre ».

Sa détermination est profondément ancrée.

Dix-huit années auparavant, alors âgée de 19 ans, Mme Anam est tombée enceinte. L’adolescente avait été séduite par un homme plus âgé très attentionné à son égard. Alors qu’elle est bonne élève à l’école et sur le point d’entrer à l’université, ses parents lui font part de leur déception, mais n’aborderont plus jamais le sujet par la suite.

« Pendant ma grossesse, personne ne m’a jamais demandé comment j’en étais arrivée là ni qui était responsable », raconte Mme Anam. « Le sexe était un sujet tabou et pas un thème de discussion entre parents et enfants ».

Sa mère l’emmène alors dans une clinique où elle se rappelle avoir été dévisagée. À l’époque, elle croyait que le médecin se demandait probablement comment une si jeune femme pouvait tomber enceinte, mais aujourd’hui elle pense qu’on lui a caché des choses.

« Je crois que le système de santé n’était pas équipé pour traiter avec des jeunes comme moi à cette époque. Je me souviens que le personnel s’adressait davantage à ma mère qu’à moi », raconte-t-elle.

Mme Anam pense que les médecins ont dit à sa mère qu’elle était séropositive au VIH, sans l’en informer elle-même directement. Elle se rappelle de sa mère lui intimant de cesser d’allaiter son fils, tandis que l’adolescente s’était dit à l’époque que c’était parce qu’elle devait retourner en cours, ce qu’elle a fait sept jours après avoir accouché.

En 2006, à l’occasion d’une campagne nationale de prévention du VIH menée au Kenya, avec quatre autres amies, elle passe un test de dépistage. « Je voulais prouver aux gens qu’ils avaient tort et je voulais juste sortir de ce centre de dépistage en criant que je n’avais pas le VIH », raconte-t-elle. Lorsque les tests confirment qu’elle vit avec le VIH, elle reste sous le choc.

Mme Anam déclare que le véritable impact de sa séropositivité au VIH interviendra un an plus tard, lorsqu’elle sera obligée de faire un test de dépistage du VIH pour bénéficier d’une assurance santé dans le cadre d’un nouveau travail. Le jour même de l’annonce du résultat, elle trouve une lettre de licenciement sur son bureau.

« J’ai été frappée de plein fouet en comprenant que je ne pourrais pas réaliser mes rêves, je me suis sentie très triste car tous les espoirs que mes parents avaient pour moi ne se concrétiseraient pas parce que je n’allais plus pouvoir travailler », se souvient Mme Anam. « Je me suis effondrée ».

Elle s’est alors isolée et éloignée de sa famille, se sentant complètement perdue et en colère.

Elle explique : « À l’époque, il n’existait pas de réseau anti-VIH pour les jeunes, et pas beaucoup d’informations disponibles, alors j’ai pris contact avec une femme dont on avait parlé dans un journal et je me suis emportée contre elle en demandant : « Mais pourquoi je n’ai pas le droit d’être productive alors que je ne suis pas encore malade ? » ».

La femme en question s’avère être Asunta Wagura, Directrice du Réseau kenyan des femmes atteintes du sida, basé à Nairobi. Mme Wagura l’invite alors à venir visiter l’organisation, pour laquelle Mme Anam ne tarde pas à devenir bénévole. Elle décrit cette expérience comme une sérieuse confrontation avec la réalité. Elle entend l’histoire d’autres femmes, dont beaucoup vivent dans la pauvreté et sont maltraitées.

« Je me suis retrouvée plongée dans un monde dont, en tant qu’enfant protégée, je ne savais même pas qu’il existait ; soudainement, mes problèmes sont devenus insignifiants et j’ai su que je devais faire savoir aux gens ce que je voyais au quotidien ».

Elle se montre alors aussi plus loquace sur le VIH, attirant beaucoup l’attention sur elle-même et son statut.

« J’en avais assez des gens qui me dictaient leur opinion sur ce qu’était ma vie, la fille que j’avais été me manquait et je désespérais de me sortir de cette situation », raconte-t-elle.

Au fil du temps, elle apprend à prendre le contrôle de sa vie.

« Une partie de ma famille me soutenait, tandis que d’autres m’ont regardé de haut quand j’ai pris ma décision », explique Mme Anam. « Quand ma sœur m’a dit que j’avais enfin trouvé un but, j’ai fait ma première interview dans les médias ».

Et elle n’a plus jamais regardé en arrière.

Le tournant décisif intervient quand Mme Anam réalise qu’elle aussi a une histoire à raconter et qu’elle se met à écrire. Ce ne sera pas seulement une thérapie, mais aussi une source d’inspiration pour d’autres.

Elle accompagne alors Mme Wagura et parle avec ses pairs.

Mme Anam estime que c’est ce mentorat qui lui a permis de grandir pour devenir la personne qu’elle est aujourd’hui.

En 2008, elle crée un groupe de soutien aux jeunes dont les membres continuent de faire partie de sa vie à l’heure actuelle.

Mme Anam travaille alors dans le secteur privé au sein d’un programme de lutte contre le VIH sur le lieu de travail, et met en place des stratégies de prévention du VIH et d’extension des services de santé. « Ce furent mes meilleures années, car j’ai pu à ce moment-là revenir dans le système qui m’avait fait comprendre à quoi pouvait conduire la stigmatisation et j’ai contribué à changer les choses ».

Elle rejoint ensuite le Réseau kenyan d’autonomisation des personnes vivant avec le VIH pour coordonner un portefeuille national d’actions de sensibilisation et de communication. Aujourd’hui, elle travaille dans la sensibilisation et la communication pour la Communauté internationale des femmes vivant avec le VIH et considère qu’elle vit une vie épanouie tout en élevant son fils de 17 ans et sa fille adoptive de 11 ans. Ses enfants la réprimandent quand elle aborde la question du sexe et d’autres sujets « maladroits » à table.

« Je suis ce genre de mère bizarre qui parle de sexe et de comportement sexuel responsable dans les lieux les plus improbables », sourit Mme Anam. « Je leur répète sans cesse que les décisions qu’ils prennent aujourd’hui, alors qu’ils sont immatures, auront des conséquences à long terme ».

« Je veux leur faire prendre conscience de leurs perspectives de vie pour les vingt prochaines années », explique-t-elle. Elle raconte aux jeunes qu’elle fait partie des plus chanceux, car elle a réussi à rebondir.

Elle estime aussi que les familles et les communautés doivent mieux répondre aux besoins des 19-24 ans et encourage l’ouverture dans le dialogue et le mentorat.

D’après Mme Anam, les parents croient que lorsque leurs enfants atteignent l’âge de 18 ans ils sont prêts et n’ont plus besoin d’être orientés et soutenus, et pourtant ils commettent des erreurs une fois passée cette limite d’âge. Mme Anam explique que les jeunes doivent s’aimer eux-mêmes et comprendre que quelles que soient les expériences qu’ils rencontrent, il s’agit de leçons de vie.

Aider les autres lui donne un but. Elle ajoute : « Je veux aider une personne de plus à ne plus traverser ce que j’ai traversé, et si elle a vécu la même chose, je veux l’aider à remettre sa vie sur les rails ». 

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Le Président Museveni contre l’autosatisfaction

07 juin 2017

Entre la fin des années 1980 et le début des années 1990, le Président ougandais Yoweri Museveni a montré au monde que grâce à un leadership politique innovant de haut niveau, il était possible d’inverser la tendance dans l’épidémie de sida, et pendant de nombreuses années les nouvelles infections à VIH ont diminué en Ouganda. Les nouvelles infections à VIH sont passées de 150 000 en 1990 à 66 000 en 1998, soit une baisse spectaculaire de 56 %. Pourtant, au début des années 2000, l’épidémie de sida a regagné du terrain, et en 2009 les nouvelles infections à VIH avaient à nouveau atteint un chiffre annuel de 130 000, un coup dévastateur porté aux efforts du pays pour faire reculer durablement l’épidémie.

Ces dernières années, des mesures ont été prises pour lutter à nouveau contre la propagation de l’épidémie, et en 2015 les nouvelles infections à VIH sont retombées à 83 000. Toutefois, un nombre disproportionné d’adolescentes et de jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans sont touchées par le virus et près de 360 d’entre elles sont nouvellement infectées chaque semaine.

Le Président Museveni est prêt à reprendre son rôle de leadership dans la riposte au sida : le 6 juin, à l’occasion d’un événement en présence du Directeur exécutif de l’ONUSIDA Michel Sidibé, il a lancé à Kampala, en Ouganda, l’Initiative présidentielle d’accélération vers la fin du sida comme menace de santé publique en Ouganda d’ici à 2030. Baptisée « Kisanjahakunamchezo » (ce n’est pas un jeu), l’initiative comporte un plan en cinq volets pour une action urgente et plus ciblée afin d’accélérer la prise de contrôle de l’épidémie de VIH en Ouganda.

Ce plan a pour but de redynamiser la prévention du VIH, en particulier chez les adolescentes et les jeunes femmes, et de consolider les progrès dans l’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant. Il va également permettre d’accélérer la mise en œuvre du dépistage et du traitement du VIH chez les hommes, notamment pour faire en sorte d’atteindre les objectifs 90-90-90, assurer la pérennité financière de la riposte au sida et veiller à l’efficacité institutionnelle pour une riposte multisectorielle.

Esther Lungu, Première dame de Zambie, a également assisté à ce lancement et réaffirmé son engagement en faveur de la riposte au sida, ainsi que celui de l’Organisation des Premières dames d’Afrique contre le VIH/sida.

M. Sidibé s’est aussi entretenu avec la Première dame de l’Ouganda, Janet Museveni, qui est également Ministre de l’Éducation, et l’a félicitée pour son engagement envers l’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant. Grâce à sa détermination, l’Ouganda a enregistré une baisse de 90 % (entre 2009 et 2015) du taux de transmission du VIH de la mère à l’enfant, la plus élevée parmi les 21 pays prioritaires du Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l’horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie.

Quotes

« J’appelle les hommes à aller se faire conseiller et dépister volontairement. Si vous découvrez que vous êtes séropositif au VIH, suivez un traitement anti-VIH. Il ne vous guérira pas, mais lorsque le virus sera indétectable, votre vie sera prolongée. Et vous n’infecterez pas les autres. Voilà ce que vous devez faire. »

Yoweri Museveni Président de l’Ouganda

« Pour les millions de personnes qui ne sont pas là aujourd’hui, elles seront contentes de savoir que leur Président est de retour aux commandes de la riposte au VIH, avec le lancement de la première initiative présidentielle d’accélération au monde. Une fois de plus, l’Ouganda montre la voie à l’Afrique et au monde pour prouver que nous pouvons en finir avec l’épidémie de sida. Sous son leadership, après avoir brisé la loi du silence, l’Ouganda s’oppose à l’autosatisfaction. »

Michel Sidibé Directeur exécutif de l’ONUSIDA

« En Ouganda, les nouvelles infections à VIH chez les bébés ont été divisées par plus de 10 depuis 2010. Je suis heureuse d’apprendre que le pays est en progression constante vers l’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant. C’est la preuve que nous nous engageons à mettre fin au sida comme menace de santé publique d’ici à 2030. »

Janet Museveni Première dame de l’Ouganda

« Les Premières dames d’Afrique ont travaillé très dur au niveau africain et mondial pour défendre la riposte au sida. Nous avons attiré l’attention sur le VIH et lutté contre la stigmatisation et la discrimination, en exigeant que les orphelins soient traités avec dignité, que les enfants à naître soient sauvés et que tout le monde ait accès au traitement antirétroviral. Pour l’Organisation des Premières dames d’Afrique contre le VIH/sida, aucun retour en arrière ne sera toléré. »

Esther Lungu Première dame de Zambie

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Des partenaires ensemble pour gérer les changements liés à la dimension de genre

08 juin 2017

Des partenaires de tout le système des Nations Unies se sont réunis le 30 mai au siège de l’ONUSIDA à Genève, en Suisse, afin de discuter de quelle manière les changements comportementaux, institutionnels et culturels peuvent accélérer les progrès vers l’égalité des genres.

Dans son discours d’ouverture, Jan Beagle, Directrice exécutive adjointe de l’ONUSIDA, a souligné que si la gestion du changement s’effectue d’une manière qui tienne compte de la dimension de genre, les obstacles à l’égalité entre les sexes sur le lieu de travail pourront être abordés et surmontés. Elle a présenté les avancées réalisées par l’ONUSIDA en matière d’égalité des genres, avec notamment la quasi-parité au sein du personnel, 40 % de directeurs nationaux de l’ONUSIDA qui sont des directrices et 100 % de conformité avec les indicateurs de performance du Plan d’action à l’échelle du système des Nations Unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes. Elle a également insisté sur la nécessité de faire bouger les cultures des organisations pour autonomiser le personnel dans tous les pays. L’ONUSIDA fait sortir la dimension de genre de l’isolement tout en intégrant l’égalité et l’inclusion dans l’ensemble du Secrétariat.

Julian Braithwaite, Ambassadeur et Représentant permanent du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord auprès du Bureau des Nations Unies et d’autres organisations internationales à Genève, a quant à lui tenu un discours visant à réaffirmer l’engagement du Royaume-Uni en faveur de l’autonomisation des femmes et des filles, tout en soulignant l’importance de la création de cultures d’organisation qui défendent l’égalité des genres. Il a évoqué le potentiel de la ville de Genève en tant que plate-forme internationale des droits de l’homme, du commerce et du travail humanitaire qui réunit le pouvoir collectif des Nations Unies et de leurs États membres.

Les participants représentaient toute la palette des entités des Nations Unies présentes à Genève, notamment des conseillers de haut niveau dans les domaines des ressources humaines, de la gestion des changements et des questions de genre. La rencontre était organisée par International Gender Champions Geneva, l’ONUSIDA et la Mission permanente du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord auprès du Bureau des Nations Unies et d’autres organisations internationales à Genève.

Cet atelier est le premier d’une série d’initiatives qui doivent être entreprises par l’ONUSIDA et la Mission permanente du Royaume-Uni, qui co-président le groupe d’impact pour la gestion du changement d’International Gender Champions. À travers ce groupe d’impact, les Co-présidents ont pour objectif d’identifier et de lever les obstacles institutionnels qui entravent l’influence des femmes et leur progression au sein des organisations internationales basées à Genève.

Quotes

« Si nous sommes capables d’exploiter notre pouvoir collectif pour mettre en œuvre un changement qui place l’égalité des genres et l’autonomisation des femmes au cœur des choses, nous représenterons une immense force. »

Julian Braithwaite Mission permanente du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord auprès du Bureau des Nations Unies et d’autres organisations internationales à Genève

« Il relève de notre responsabilité collective de transformer nos organisations de manière à ce que l’égalité des genres soit incarnée dans toutes les structures et les processus et à tous les niveaux. Nous avons besoin de votre engagement et de votre leadership et nous avons aussi besoin d’embarquer d’autres partenaires avec nous. »

Jan Beagle Directrice exécutive adjointe de l’ONUSIDA

« Il est temps de faire évoluer l’ADN de nos institutions et de créer des environnements propices à une véritable égalité des genres. »

Caitlin Kraft-Buchman Co-fondatrice d’International Gender Champions et Directrice exécutive de Women@TheTable

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Le patchwork en ligne contre le sida présenté à l’occasion de la Veillée aux chandelles internationale contre le sida

08 juin 2017

 

AIDS Quilt Online, le patchwork en ligne contre le sida, a été présenté à l’occasion de la Veillée aux chandelles internationale contre le sida le 21 mai par la société civile d’Europe de l’Est et d’Asie centrale. Ce patchwork est un mémorial en ligne qui rend hommage aux personnes décédées de maladies liées au sida, ainsi qu’aux activistes qui ont consacré leur vie à la riposte au VIH.

Ce site, soutenu par l’ONUSIDA, offre la possibilité de créer un carré de patchwork numérique accompagné d’un petit texte personnalisé. Les carrés sont ensuite assemblés pour créer un immense patchwork numérique. Les gens peuvent également partager des photos de vrais patchworks tissés sur la page de la galerie des patchworks.

AIDS Quilt Online poursuit la tradition de la Fondation NAMES Project, créée en 1987 à San Francisco, aux États-Unis, en souvenir des personnes décédées de maladies liées au sida. Cette tradition qui consiste à coudre des couvertures en souvenir d’une personne proche a donné naissance au patchwork commémoratif contre le sida, l’AIDS Memorial Quilt. Composé d’une multitude de fragments symbolisant chacun la vie abrégée d’une personne, ce patchwork est devenu l’un des symboles emblématiques de la riposte au sida. Des dizaines de milliers de carrés commémoratifs ont ainsi été cousus par des amis, des proches et des membres des familles.

 

Quotes

« Nous espérons que de tels projets permettront d’attirer l’attention du public sur l’épidémie de VIH, sur la nécessité d’élargir l’accès au traitement, aux soins et aux services d’appui pour les personnes vivant avec le VIH, ainsi que sur l’appel urgent à mettre un terme à toute forme de discrimination liée au sida. »

Igor Pchelin Président, Steps Foundation

« Ce projet représente à la fois la mémoire de tous ceux qui ne sont pas avec nous aujourd’hui et l’espoir d’une nouvelle génération en combinant nos efforts pour en finir avec l’épidémie de sida. »

Vinay P. Saldanha Directeur de l’équipe de l’ONUSIDA d’appui aux régions pour l’Europe de l’Est et l’Asie centrale

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Lulu Haangala Wood nommée Ambassadrice itinérante de l’ONUSIDA pour la Zambie

06 juin 2017

L’ONUSIDA vient de nommer la chanteuse et présentatrice de télévision Lulu Haangala Wood en tant qu’Ambassadrice itinérante pour la Zambie.

Mme Haangala Wood concentrera son action sur la sensibilisation à la prévention du VIH et sur l’élargissement de l’accès au traitement pour les jeunes et les personnes issues des populations clés. Elle compte utiliser sa popularité pour atteindre les jeunes et les femmes et agir pour faire en sorte que personne ne soit laissé pour compte dans la riposte au sida dans le pays.

Mme Haangala Wood est une fervente militante de l’égalité des droits et de l’émancipation des femmes. En 2008, elle a créé la fondation #WeKeepMoving pour travailler avec les adolescents et les jeunes femmes et les aider à s’épanouir professionnellement. 

Quotes

« C’est un grand honneur pour moi de devenir Ambassadrice itinérante de l’ONUSIDA pour la Zambie. Je veux apprendre, écouter les gens et les aider à faire passer leurs messages. »

Lulu Haangala Wood Ambassadrice itinérante de l’ONUSIDA pour la Zambie

« Le rôle de Lulu sera d’utiliser la vaste palette d’informations et de données dont dispose l’ONUSIDA pour les traduire en un langage accessible et attrayant pour tous, conformément au principe de ne laisser personne de côté. »

Medhin Tsehaiu Directrice nationale de l’ONUSIDA pour la Zambie

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Rapport du Secrétaire général des Nations Unies

01 juin 2017

Le Rapport du Secrétaire général des Nations Unies intitulé Revitaliser la lutte contre le sida à l’appui du développement durable et de la réforme de l’Organisation des Nations Unies sera présenté à l’Assemblée générale des Nations Unies à New York, aux États-Unis, le 1er juin à 10h, heure de New York (15h GMT).

Ce rapport servira à éclairer les discussions autour des progrès et des défis dans l’accomplissement des objectifs et étapes ambitieux fixés dans la Déclaration politique des Nations Unies sur la fin du sida, adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies lors de sa réunion de haut niveau en juin 2016.

Pour voir la présentation en direct, rendez-vous sur : http://webtv.un.org 

Quotes

“In developing the Sustainable Development Goals, it was clear how relevant and innovative the approach to ending AIDS had been and how important it would continue to be. Achieving our aim on AIDS is interlinked and embedded within the broader 2030 Agenda for Sustainable Development. Both are grounded in equity, human rights and a promise to leave no one behind.”

Amina Mohammed Deputy Secretary-General of the United Nations

“We have before us a critical window of opportunity to end the AIDS epidemic. But to do so we must take action now. Let us therefore seize the opportunity of today’s review to commit to accelerating our efforts to implement the Political Declaration on Ending AIDS, to achieving the 2030 Agenda for Sustainable Development and to creating a future where HIV and AIDS are consigned to the sorrows of the past.”

Peter Thomson President of the United Nations General Assembly

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Cascais, Lisbonne et Porto signent la Déclaration de Paris sur la fin de l’épidémie de sida dans les villes

31 mai 2017

Les maires des villes portugaises de Cascais, Lisbonne et Porto viennent de signer la Déclaration de Paris sur la fin de l’épidémie de sida dans les villes : c’est la première fois que trois villes d’un même pays signent cette déclaration en même temps.

En signant la Déclaration de Paris, les maires s’engagent à mettre leurs villes sur la voie d’accélération pour en finir avec l’épidémie de sida. Les trois maires se sont ainsi engagés à atteindre d’ici 2020 les objectifs 90-90-90, à savoir 90 % des personnes vivant avec le VIH qui connaissent leur état sérologique vis-à-vis du VIH, 90 % de ces personnes sous traitement antirétroviral et 90 % des personnes sous traitement avec une charge virale indétectable. Ils se sont également engagés à éliminer toutes les formes de discrimination et à développer une approche de la riposte au sida centrée sur l’individu, en ne laissant personne de côté.

Lors de la cérémonie de signature qui s’est tenue le 29 mai à Lisbonne, au Portugal, le Ministre de la Santé du Portugal, Adalberto Campos Fernandes, a réaffirmé l’engagement politique au plus haut niveau dans la riposte au VIH et souligné que les objectifs 90-90-90 bénéficiaient ainsi d’un nouvel élan dans le pays.

Les trois villes vont mettre en place des stratégies locales pour lever les obstacles à l’accès aux services anti-VIH, éliminer la discrimination et combler les lacunes pour atteindre les objectifs fixés dans la Déclaration de Paris. Dans ce but, le gouvernement portugais a réuni un groupe d’experts issus d’organes gouvernementaux, de la société civile et des milieux universitaires, dont la mission sera d’identifier et de recommander des actions concrètes à mener dans les 90 à 120 prochains jours.

À l’occasion de cet événement, la Directrice du Programme national de lutte contre le sida, Isabel Aldir, a présenté les résultats du Programme national contre le VIH et la tuberculose pour 2017. Mme Aldir a déclaré qu’en 2016, on avait dénombré 841 nouvelles infections à VIH dans le pays, le chiffre le plus faible depuis 15 ans. Néanmoins, le programme pour 2017 sera concentré sur l’augmentation du nombre de dépistages rapides de 15 % et le développement de normes d’orientation clinique pour la délivrance efficace de prophylaxies pré- et post-exposition. Le plan prévoit également la préparation d’un rapport d’évaluation sur un projet pilote de délivrance du traitement anti-VIH dans les pharmacies d’officine et la promotion de la mise en œuvre des engagements de l’initiative Les villes s’engagent.

Quotes

« Aujourd’hui est un jour historique, car une fois de plus, le Portugal prouve que lorsque l’on travaille ensemble rien n’est impossible. Après avoir remporté le Championnat européen de football et le concours de chanson de l’Eurovision, il est temps à présent de lutter contre le sida. En travaillant tous ensemble, gouvernement, maires des grandes villes, institutions nationales de santé, organismes sociaux, secteur privé et société civile, nous allons bâtir un meilleur pays, sans VIH et sans discrimination. Ensemble nous serons toujours plus forts ! »

Fernando Araújo Assistant du Secrétaire d’État chargé de la Santé, Portugal

« Le Portugal est un exemple de riposte réussie au sida qui a mis au premier plan les besoins des personnes. Son succès est fondé sur un leadership politique fort comme nous l’avons à nouveau démontré ici aujourd’hui, sur une législation inclusive qui protège les personnes contre la discrimination et sur une société civile très active. »

Luiz Loures Directeur exécutif adjoint de l’ONUSIDA

« Un leadership politique est indispensable pour faciliter l’accès aux services de santé, y compris pour le VIH, des populations migrantes, chez qui la prévalence du VIH est en hausse, en particulier dans les grandes villes. Le Portugal fait à nouveau figure d’exemple en matière de santé publique et de politiques basées sur les droits de l’homme en levant tous les obstacles à l’accès à la prévention, au diagnostic et au traitement du VIH, de la tuberculose, des hépatites virales et des infections sexuellement transmissibles pour les migrants sans papiers en 2017. »

Luis Mendão Président, GRUPO DE ATIVISTAS EM TRATAMENTOS

« L’International Association of Providers of AIDS Care souhaite la bienvenue aux municipalités de Cascais, de Lisbonne et de Porto, dernières villes européennes à avoir rejoint le réseau des villes qui s’engagent. En travaillant en collaboration avec les acteurs locaux, notamment les responsables gouvernementaux, les représentants des communautés, les professionnels médicaux et les prestataires de services, nous sommes convaincus que ces trois villes pourront atteindre les objectifs 90-90-90 d’ici à 2020, ce qui permettra aussi au Portugal d’y parvenir. »

Bertrand Audoin Vice-Président, International Association of Providers of AIDS Care

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